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eglise - Page 11

  • Un vrai budget pour le patrimoine ?

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    Le château de Lunéville.

     

     

    Nicolas Sarkozy a annoncé ce mardi 13 janvier que le patrimoine bénéficierait de 100 millions d'euros de plus chaque année dans le budget de la Culture, pendant toute la durée de sa présidence.

     

    Il "est temps d'entretenir notre patrimoine", a ajouté le président de la République dans ses voeux au monde de la culture, en évoquant "trois priorités" à discuter avec le ministère de la Culture, "nos grands monuments emblématiques, nos cathédrales et nos abbayes, et le patrimoine des petites communes".

     

     

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    La cathédrale Saint-Etienne de Toul.

     

     

    Le plan de relance de l'économie lancé en décembre avait déjà annoncé une rallonge de 100 millions d'euros pour la culture et notamment le patrimoine.

     

    On attend de voir…

     

     

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    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville.

     

     

    [d’après La Croix | 13.01.09]

  • Remoncourt (Vosges) : la petite cloche réparée

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    La petite cloche réinstallée par l'entreprise Voegelé [cliché Vosges Matin]

     

     

     

    La petite cloche de l'église Saint-Remi de Remoncourt, près de Vittel, avait une fêlure sur une hauteur de 20 centimètres. Dès lors, elle a été descendue en juillet dernier du beffroi roman de l'église paroissiale puis elle a rejoint les ateliers de l'entreprise André Voegelé à Strasbourg, maison fondée en 1908 et spécialisée dans l'art campanaire et la restauration des cloches.

     

    Après une réparation salutaire et un bon nettoyage, elle vient de retrouver ses deux sœurs dans le clocher pour à nouveau transmettre bonnes et moins bonnes nouvelles et rythmer la vie des paroissiens.

     

    On ne peut que féliciter les municipalités qui entretiennent le patrimoine communal - dont fait partie l’église - ainsi que le mobilier qui est affecté au culte ou qui contribue à embellir les édifices : cloches, vitraux, objets d’art (statues, tableaux, etc.)…

     

    Un entretien régulier de ce patrimoine – fragile par ailleurs - contribue à éviter des dépenses trop importantes à terme pour les communes.

  • Une souscription pour les fresques de l'église de Battigny

    L'église romane de Battigny, dans le canton de Colombey-les-Belles (Meurthe-et-Moselle), abrite des fresques murales du XVIe siècle, découvertes il y a une vingtaine d'années. La commune et La Fondation du Patrimoine lance une souscription pour leur restauration.

     

    C'était en octobre 2005. À l'occasion d'un colloque international sur la peinture murale qui s'est tenu à Toul, les participants furent invités à découvrir l'église Saint-Germain de Battigny et son trésor. Arrivés en fin de matinée, ils devaient rejoindre Toul pour le déjeuner. À 14 heures, les éminents spécialistes n'avaient toujours pas quitté l'édifice du Sud-Toulois, subjugués par la découverte qu'ils venaient de faire ! L'anecdote, à elle seule, en dit long sur la richesse patrimoniale de la petite église surplombant Battigny, un beau village lorrain, accueillant et préservé, situé entre Favières et Vandeléville.

     

     

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    Eglise Saint-Germain de Battigny (54)

     

     

    Dédiée à saint Germain, elle a fière allure, lorsqu'on l'aperçoit sur son promontoire. Un sentiment renforcé lorsqu'on atteint le pied de l'édifice roman, vieux de mille ans. Belles proportions d'un ensemble surmonté d'une tour rectangulaire, fenêtres en plein-cintre, oculus quadrilobés... Il se dégage de l'édifice quelque chose d'envoûtant... Mais, si l'aspect extérieur mérite déjà le détour, le trésor de l'église de Battigny se situe à l'intérieur, dans la nef et le transept. Un trésor longtemps dissimulé sous une couche d'enduit. Dans les années 80, l'ancien maire, aperçoit des taches de couleurs sur un mur. Il gratte avec son couteau de poche, et découvre de la peinture ocre...

     

     

    fresque église battigny.jpgDès la fin des années quatre-vingt-dix, la nouvelle municipalité prend en compte cette découverte avec rigueur et méthode. Un programme de sondages est lancé et en 2002, Laurence Blondaux, spécialiste renommée, intervient à plusieurs reprises. « Elle a confirmé, dans un rapport éloquent, l'étendue et la qualité exceptionnelles des peintures murales ceinturant l'église de Battigny » souligne Denis Thomassin. Un maire et son équipe municipale, ravis de recevoir le soutien de la Fondation du Patrimoine. Son délégué départemental est venu saluer et encourager la décision de la municipalité qui envisage de prolonger le travail de dégagement et la conservation des peintures murales. Mais, comment une collectivité d'une centaine d'âmes, avec un produit d'impôt de 5.500 € par an peut-elle y parvenir ?

     

     

    C'est là qu'intervient la Fondation du Patrimoine, elle qui a justement pour vocation de « promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine de proximité, principalement rural, et qui n'est ni classé, ni inscrit » comme le rappelle le délégué de la Fondation. « La Fondation ne se contentera pas d'un simulacre d'accompagnement » ajoute-t-il. « Elle entend apporter sa contribution en signant une convention de souscription. Dès que celle-ci aura atteint 1.225 €, soit 5 % du montant des travaux, l’organisme s'engage à verser à la commune, sur ses fonds propres, une subvention qui viendra compléter la somme recueillie ».

     

     

    Un partenariat apprécié et salué par le maire. « C'est un bel encouragement » confie-t-il. « Nous espérons tous que nos actions conjuguées, nous permettront de livrer aux générations de demain, ces formidables messages du passé ».

     

     

    >> Pour souscrire, on peut adresser un chèque à la Fondation du Patrimoine (62 rue de Metz - 54000 Nancy) ou à la mairie de Battigny (54115) en précisant bien au dos du chèque la mention « Fresques de l'église de Battigny ». Le don est déductible de l'impôt sur le revenu à hauteur de 66 %, ou de l'impôt sur la fortune à hauteur de 75 %.

  • Ligier Richier, un sculpteur lorrain de la Renaissance

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    Voici un ouvrage remarquable par les textes proposés par des spécialistes de la Renaissance en Lorraine et par les clichés inédits noir et couleur des oeuvres du sculpteur de Saint-Mihiel.

    Le plus grand artiste lorrain de la Renaissance est né vers 1500 à Saint-Mihiel (Meuse), dans un milieu d'artisans d'art. Il travaille le bois, mais surtout la pierre calcaire. Converti au protestantisme, Ligier Richier finit sa vie à Genève en 1566-1567.

    Les oeuvres de Richier sont toutes d'inspiration religieuse ou funéraire. La plupart sont visibles en Lorraine, et particulièrement dans la Meuse (Saint-Mihiel, Etain, Bar-le-Duc, Clermont-en-Argonne, Hattonchâtel...).

    Cet ouvrage collectif réunit les actes d'une vingtaine d'auteurs ayant participé au colloque "Ligier Richier" qui s'est tenu à Saint-Mihiel du 4 au 7 octobre 2007 avec des photographies inédites de Gérard Coing.

    >> Ligier Richier, un sculpteur lorrain de la Renaissance, collectif, éditions Place Stanislas-Conseil général de la Meuse, 2008, 243 p., ill. (39 €)

  • Bleurville : la statue de Saint Eloi restaurée

    Début décembre, la statue de saint Eloi a regagné son piédestal dans l’église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville.

     

    st eloi restauré2 déc. 08.jpgAprès plusieurs mois passés dans un atelier de restauration, la statue en pierre polychrome de saint Eloi a retrouvé une nouvelle jeunesse et ses couleurs originelles.

     

    Il s’agit d’une œuvre populaire du XVIIe siècle où le saint évêque de Noyon, patron des forgerons et des orfèvres, porte les vêtements sacerdotaux typiques du Grand Siècle. Il est représenté mitré tenant dans sa main gauche un livre ouvert.

     

    Mais pourquoi une représentation de saint Eloi à Bleurville, sachant que la représentation de ce saint est assez rare en Lorraine et plus encore dans l’actuel diocèse de Saint-Dié ? La statue a probablement dû appartenir à une confrérie de « métalliers » locaux, forgerons et charrons, taillandiers peut-être. Il est vrai que plusieurs pièces de chaudronnerie, datées du XVIIe siècle, ont été découvertes sur le territoire de Bleurville. Cela suffit-il pour affirmer qu’il existait une corporation de chaudronniers oeuvrant jadis à Bleurville ? Seule, l’exploitation approfondie des archives permettra de le confirmer… ou de l’infirmer. Quoi qu’il en soit, le culte de saint Eloi est assez exceptionnel en Lorraine méridionale.

     

    Félicitons la municipalité qui a pris la décision de faire restaurer cette pièce exceptionnelle du patrimoine religieux local. D’autres éléments décoratifs de l’église paroissiale mériteraient également une restauration avant que les dégâts soient irrémédiables (statues en bois, tableaux)…

     

    Quelques éléments de la biographie de saint Eloi sur le site Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_%C3%89loi

     

     

    [cliché H&PB]

  • Les Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome récompensés par le Conseil Régional de Lorraine

    Le trophée du Comité d’histoire Régionale de Lorraine revient à L'association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome.

     

    didier schaming.jpg« C'est un coup de chapeau à une personnalité ou une équipe qui a contribué à la notoriété de la Lorraine ». Jean-Luc Demandre, délégué général du Comité d'Histoire Régionale de Lorraine (CHR) brosse la finalité de cette récompense créée en 2000 par le Conseil régional. Doté de 10.000 €, ce prix est attribué par un jury composé de membres de l'Académie nationale de Metz, de l'Académie de Stanislas, du CHR et de Thibaut Villemin, vice-président de la Région chargé de la culture.

     

    Pour la première fois, la remise du prix s'est déroulée à l'abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson.

     

    Avant de dévoiler le successeur du sculpteur Claude Goutin, lauréat 2007, les présidents des Académies régionales ont tenu à présenter des personnes ou des équipes ayant particulièrement retenu leur attention parmi les 18 dossiers présentés. Mme Demarolle pour Metz et M. Rivail pour Nancy ont mis en exergue l'association Enthéos qui a principalement pour but de mettre en valeur le patrimoine musical de la Lorraine, l'association Villages lorrains, l'association CHATEL et enfin le compositeur Claude Lefebvre.

     

    Façade de l'église St Nicolas des Lorrains à Rome.jpgLe Grand Prix de Lorraine a été remis à l'association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome créée en 1956 et basée à Nancy. L'église des Lorrains de la Cité éternelle dont elle a la charge a été restaurée et inaugurée le 6 décembre 2006. Denis Schaming, le chancelier de l'association, a souligné que « saint Nicolas est peut-être le seul vrai trait d'union entre tous les Lorrains ». En rappelant ce travail de longue haleine il a reçu ce prix « comme une récompense et un encouragement » sans oublier d'y associer « les grands pionniers de ce projet ». Denis Schaming a détaillé la chronologie des restaurations successives qui ont amené à la réhabilitation totale de ce joyau du baroque romain.

     

    La totalité de la somme allouée servira « à la réédition d'un très bel ouvrage sur Saint-Nicolas-des-Lorrains sous un autre format » a-t-il précisé.

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.11.08]

  • Domrémy : l'église de Jehanne restaurée

    A Domrémy, l’église paroissiale Saint-Rémy où Jeanne d'Arc a été baptisée vient d'être restaurée. Un chantier de très longue haleine.

     

    L'inauguration, samedi 29 novembre, des travaux de rénovation de l'église paroissiale Saint-Rémy ont vu affluer à Domrémy de nombreuses personnalités. Parmi elles, le président du Conseil général des Vosges et sénateur Christian Poncelet, le préfet Albert Dupuy, le sous-préfet Wassim Kamel ou le député de la Plaine Jean-Jacques Gaultier. Ils ont été accueillis par le maire Daniel Coince et Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, accompagné des abbés Robert Grange et Michel Lambert. Présentes également, les responsables des associations qui ont œuvré pour cette restauration, Mme Roisin et Michel Bure, pour l'APREJA, M. Maget, pour Le renouveau villages, ainsi que le président de la Fondation du Patrimoine.

     

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    L'église Saint-Rémy de Domrémy, Vosges [source : Wikipédia]

     

    Mgr Mathieu a convié les invités à assister à la messe d'action de grâce dans cette église éblouissante de clarté et au sol chauffé sous la moquette, un édifice juste assez grande pour la circonstance.

     

    Après l'office, Daniel Coince présenta ce lieu où Jeanne d'Arc fut baptisée, une église totalement restaurée. Il aura fallu 10 ans de concertation, de constitution de dossiers pour qu'enfin commencent les premiers travaux en 2005. En l'espace de trois ans, deux chantiers successifs ont été menés à bien, sous la conduite de l'architecte en chef des Monuments historiques, Pierre Bortolussi.

     

     

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    Les fonts baptismaux où fut baptisée Jeanne d'Arc [cliché H&PB]

     

    Cette restauration a mobilisé des crédits de l'État, de l'Europe, de la Région et du Département, 149.940 €. restant à la charge de la commune.

     

    Le président Poncelet a salué cette contribution à la sauvegarde de ce patrimoine local… et national grâce à la présence de Jehanne la Bonne Lorraine !

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.11.08]

  • Réédition de l'ouvrage "Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome"

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    Le 6 décembre 2006 paraissait l'ouvrage relatant la renaissance de l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome. Il a très vite été épuisé grâce à l'engouement des lorrains et des amateurs de patrimoine pour cette église qui constitue une "exterritorialité" lorraine en terre romaine.

    L'association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome lance une souscription pour la réédition de l'ouvrage dans une version brochée au format réduit, et par conséquent avec un prix réduit également.

    Le sommaire, inchangé, propose toujours les textes des spécialistes de l'édifice : Henri Claude, Hubert Collin, Claude Kervers-Pascalis et Gabriella de Monte.

    >> Prix de la souscription : 24 € (au lieu de 29 € à parution)

    >> Nouvelle édition : 112 pages couleur, format 19,5 x 26 cm, couverture pelliculée souple à larges rabats

    >> Bon de souscription accompagné du règlement à adresser à : Association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome - Palais ducal - 54000 Nancy

    >> Renseignement au Musée Lorrain à Nancy au 03.83.32.18.74

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  • Nancy : un concert privé pour l'inauguration de l'église de Bonsecours

    L'Académie de Stanislas a organisé récemment un concert privé dans l'église de Bonsecours pour célébrer l'achèvement de la restauration de l'édifice.

     

    michel marquez.jpgLa manifestation était organisée par l'Académie de Stanislas pour célébrer l'achèvement des travaux de restauration de l'édifice. Une restauration exemplaire qui a permis au sanctuaire de retrouver tout son faste. Après les discours d'usage, c'est dans un décor étincelant que le contre-ténor Michel Marquez, accompagné au clavecin par Jérôme Mondésert, a fait entendre des pages de Couperin et fait découvrir à l'auditoire un compositeur oublié, Louis-Maurice de Lapierre.

     

    Ce musicien versaillais, au titre officiel et peu flatteur de « musicien mineur sans brevet », a eu la bonne idée de proposer ses services au beau-père du roi Louis XV, en résidence au château de Chambord. Il fit si bien sa cour à Stanislas que celui-ci le nomma surintendant de sa musique lorsqu'il prit possession du duché de Lorraine. La bonne fortune du compositeur n'a pas suffi à lui assurer une renommée post mortem. Il faut avouer que si sa musique est plaisante, elle s'inspire beaucoup de ce qui s'écrivait à l'époque, et même un peu avant. Les deux interprètes ont su, en tout cas, exprimer tous les affects de cette musique de cour, comme de celle, plus aboutie, du grand François Couperin.

     

    Après ce récital, le professeur François Pupil, vice-président de l'association Phare (protection du patrimoine de Bonsecours), fit un rappel historique du bâtiment, de sa rapide construction - 3 ans seulement - et des longs et patients efforts qui ont conduit à sa restauration.

     

    [d’après l’Est Républicain]

     

     

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    Le choeur de l'église de Bonsecours
  • L’église Saint-François-d’Assise de Vandoeuvre-les-Nancy rachetée par la ville ?

    La commune de Vandœuvre-les-Nancy, dans la banlieue de Nancy, s'intéresse de près à l'église Saint-François-d'Assise mise en vente par le diocèse.

     

    église st françois.jpgUne immense nef baignée de lumière, près d'une dizaine de salles, un théâtre de 300 places en sous-sol... « Cette église nous tombe du ciel », confie un élu municipal. Comme annoncé il y a un an, l'église moderne Saint-François-d'Assise est bien à vendre.

     

    Et la commune de Vandœuvre est sur les rangs. Le sujet figurait même à l'ordre du bureau municipal le 3 novembre. « Nous avons rencontré l'évêché cet été pour en discuter », convient l'élu. Avant d'ajouter qu'il s'agit de rendez-vous informels pour l'instant. « Il nous faut rester prudents, réfléchir à la corrélation entre nos besoins en infrastructures et cette opportunité ».

     

    Dans la balance des points positifs, la belle surface de l'édifice, 1.000 m² sur un terrain de 6.000 m², sa situation géographique, à deux pas du boulevard Barthou, et sa valeur patrimoniale, il est signé Jean Prouvé.

     

    « Maintenant, il faut étudier nos ressources financières et la destination possible de cet édifice ». L'investissement ne serait pas mince. Le diocèse en souhaite 1,1 M €. Et même si les Domaines estiment le bien à 700.000 €, la somme reste coquette. D'autant qu'il faut prévoir, au minimum, 1 ou 2 M € de travaux de réhabilitation.

     

    « L'achat pourrait être communautaire, le président Rossinot, n'a pas l'air contre le projet », poursuit l’élu de Vandoeuvre. Pour en faire quoi ? Un complexe à vocation culturelle, ainsi que le souhaite le vendeur. Plusieurs pistes sont à l'étude.

     

    Vandœuvre, 32.000 habitants manque cruellement de salles à la capacité supérieure de 400 places. « Il y a bien la salle des fêtes, mais elle est quasi saturée toute l'année ». Autre affectation possible, une nouvelle école de musique. L'actuelle, victime de son succès, ne dispose plus de locaux suffisants. Reste à se pencher sur la faisabilité et le chiffrage de l'opération, à comparer le coût d'une transformation à celui d'une construction. Quoi qu'il en soit, l'idée de « préserver » Saint-François-d'Assise tient à cœur les élus vandopériens. « Le quartier voisin possède une identité forte, une véritable histoire s'est construite là, dans les années 50. Et l'église est une symbolique du secteur que les riverains sont inquiets de voir disparaître ».

     

    En attendant de changer définitivement de propriétaire, Saint-François-d'Assise continue d'accueillir les catholiques dans une chapelle attenante. La nef n'est ouverte que pour les célébrations de plus de 150 personnes. L'orgue sera déménagé dès le mois de décembre vers l'église Sainte-Bernadette. Le diocèse n'envisage cependant pas de laisser les paroissiens du quartier sans lieu de culte. L’évêché a le projet de construire à l'arrière de l'édifice actuel une salle multifonctionnelle à vocation paroissiale capable d'accueillir 160 personnes.

     

    [d’après l’Est Républicain]

  • L'église Notre-Dame-au-Cierge d'Epinal

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    Construite au milieu du XXème siècle, l'église Notre-Dame-au-Cierge d'Epinal est un témoignage de l'art sacré des années 1950 en France.

    Répondant aux exigences de son temps et soucieuse de correspondre aux besoins de la paroisse catholique, elle cache sous une apparente simplicité des oeuvres d'art au symbolisme fort. Cependant, ce qui force l'admiration dans cet ensemble, c'est la grande verrière due à Gabriel Loire, illustrant sur 180 m², dix-sept scènes de la vie de la Vierge Marie.

    La plaquette, éditée par la Société d'Emulation des Vosges, présente un historique synthétique de l'édifice religieux construit dans le quartier de la gare d'Epinal qui avait été détruit lors des bombardements de la Libération en 1944.

    Epinal. L'église Notre-Dame-au-Cierge, Société d'Emulation des Vosges, 2008, 35 p., ill. (3,50 €)

  • Nancy : inauguration de l’orgue de Saint-Sébastien

    Restauré après 4 ans de travaux, l'orgue de l'église Saint-Sébastien de Nancy, a retrouvé ses plus belles sonorités. Inauguration musicale et bénédiction solennelle durant le week-end des 18 et 19 octobre.

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    Quand Jean Bizot, l'organiste titulaire, a posé les mains sur les claviers du grand orgue de Saint-Sébastien, il y avait assurément de l'émotion. Et pour cause : avec le premier mouvement de la 10ème symphonie de Charles-Marie Widor, spécialement choisi pour la circonstance, il voulait offrir au public toute la mesure et le prestige d'un fabuleux instrument aux qualités sonores retrouvées. Quatre ans que les passionnés et les fidèles attendaient cet instant. Quatre ans durant lesquels Jean Bizot a suivi « pas à pas » la restauration de cet « orgue exceptionnel et poétique » ; durant lesquels aussi les paroissiens ont dû composer parfois avec « les lourds nuages de poussières, les coups sourds du démontage, les accordages ».

     

    Mais l'essentiel est là : l'orgue de Saint-Sébastien, l'un des 17 de Nancy, est aujourd'hui pleinement restauré, après ceux de Saint-Epvre, Saint-Fiacre, Saint-Pierre et du temple protestant. 515.000 € ont été injectés dans cette opération pilotée par l'Etat et la DRAC, avec une participation de la Ville de 251.000 € et une subvention du Département de 46.000 €. Cette rénovation hors du commun permet à un orgue empoussiéré, usé de retrouver sa qualité sonore et sa fiabilité.  Et cette renaissance a été saluée hier par un parterre de personnalités. Il est vrai que ce « monument », dont la partie instrumentale est classée Monument historique depuis 1978, affiche ses particularités.

     

    Réalisé de 1879 à 1881 par les facteurs mosellans Dalstein et Haerpfer, de Boulay, dont il est le chef-d'œuvre, il « est une synthèse impressionnante entre les esthétiques française et allemande, créant un orgue européen avant la lettre dans une époque marquée par les nationalismes » ! Et il est une incroyable mécanique avec l'emploi généralisé de sommiers à pistons.

     

    Sa restauration a nécessité 11.500 heures de travail pour une dizaine de spécialistes. « Il a fallu démonter un ensemble d'une extrême complexité, analyser le taux d'usure de chaque pièce », expliquent Laurent Plet, de Troyes, et Jean Baptiste Gaupillat, de Noviant-aux-Prés. Cet instrument à 46 jeux et 3 claviers, « représente des dizaines de milliers d'éléments », soulignent les deux facteurs d'orgue. Il compte 2.658 tuyaux parlants.

     

    Considéré comme l'un des plus beaux instruments de Lorraine, ce chef-d'œuvre, à vocation « cultuelle et culturelle », va donc faire le bonheur des passionnés de musique et de foi. Dans la foulée de son inauguration, cet orgue a été solennellement béni par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, lors de la messe dominicale.

     

    A l’occasion de l’inauguration de l’orgue, le maire de Nancy a annoncé l’érection prochaine d’une statue équestre du duc Charles III sur la place en face l’église Saint-Sébastien. La place du marché deviendra désormais la « place Charles III ». Bel hommage à notre duc qui modernisa l’urbanisme de Nancy au XVIe siècle.

    [d’après L'Est Républicain (texte) | 19.10.2008 - clichés H&PB]

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  • Grand inaugure sa chapelle restaurée

    La chapelle Sainte-Libaire de Grand (Vosges) constitue une des quatre étapes du martyre de la sainte patronne du village. Les fonds manquent encore pour la restauration de l'église paroissiale.

     

    Tenu à l'écart par les gendarmes, un jeune militant antinucléaire distribue des tracts aux habitants pour dénoncer la candidature de la commune de Grand à l'accueil d'un site de stockage de déchets nucléaires. Venu du Thillot, le manifestant semble bien seul à l'entrée du village... Devant la foule rassemblée aux portes du cimetière, le maire salue la mémoire de Libaire, la sainte patronne du village décapitée au IVe siècle pour avoir osé embrasser la religion chrétienne. « Elle sut résister aux pressions de son entourage, voire même à celles de l'empereur, jusqu'au martyre, le payant de sa vie », rappelle Jean-Louis Mongin. « A cette époque, il était parfois difficile de manifester ses convictions », déplore le préfet des Vosges, Albert Dupuy. A certains égards, cela est apparemment encore vrai de nos jours…

     

    inauguration chapelle st libaire.jpgAux côtés des élus, de l'évêque de Saint-Dié, du curé de la paroisse et du représentant de l'Etat venus inaugurer les travaux de la chapelle Sainte-Libaire qui se dresse au milieu du cimetière du village, les défenseurs du patrimoine et les paroissiens se mêlent en effet aux curieux.

     

    Au pays du célèbre amphithéâtre gallo-romain et de la remarquable mosaïque, la communauté catholique était depuis onze ans contrainte de se réunir dans une ancienne ferme du village ; elle dispose à présent, avec cette chapelle restaurée, d'un véritable lieu de culte. « Mais notre patrimoine, c'est aussi une église dont l'accès est interdit par mesure de sécurité », ajoute le maire en rappelant que la voûte s'est une nouvelle fois effondrée en début d'année. « Ce bel édifice construit sur la mare sacrée des Leuques, nous avons aussi le devoir de le transmettre à nos enfants en lui rendant son intégrité et son fier caractère. »

     

    chapelle ste libaire.jpgDepuis quatre ans, la chapelle du XVe siècle - qui constitue une des quatre étapes du martyre de Libaire et sous laquelle serait enseveli le tombeau de la sainte -, a donc été entièrement restaurée : façade, charpente, couverture et aménagement intérieur. « L'accouchement a été très long, mais en voyant la bâtisse, je me dis que l'enfant est magnifique », précise le président du Conseil général, Christian Poncelet, en rappelant que le financement du projet a été rendu possible grâce au classement de la chapelle au titre des Monuments Historiques en 2005.

     

    L'Etat a ainsi pris en charge la moitié des quelque 627.500 € nécessaires ; l'Union européenne et le Conseil général se partageant à parts presque égales l'autre moitié. « Qu'il s'agisse de l'Europe, de la Région ou de la France, tout cet argent ne sort pas de mon porte-monnaie mais du vôtre », ajoute Christian Poncelet. « C'est l'argent du contribuable ! »

     

    Aimable manière de rappeler à la vingtaine d'adhérents de l'association de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine de Grand que les fonds ne tombent pas du ciel. Selon le maire, qui rêve d'y aménager un espace culturel, la restauration de l'église du village coûterait quatre millions d'euros. L’argent pourrait en revanche venir du nucléaire… Et pourquoi pas.

     

    [clichés Est Républicain]

  • Bleurville : assemblée paroissiale le 7 octobre

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    L'abbé Villaume, curé de la paroisse, et les membres du conseil paroissial, invitent tous les habitants de Bleurville, croyants pratiquants ou non et non croyants, à participer à l'assemblée paroissiale le mardi 7 octobre à 20 h 00 au presbytère de Bleurville.

    La vie de la paroisse y sera présentée. Par ailleurs, des informations seront apportées concernant la nomination d'un nouveau prêtre à la cure de Lamarche : l'abbé Clément Ayemene. Ce prêtre d'origine africaine sera l'administrateur des deux grandes paroisses du sud-ouest vosgien "Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel" et "Notre-Dame de la Saône". Il viendra aider les abbés Febvet et Villaume dans leur ministère respectif.

    L'abbé Ayemene sera installé officiellement par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, dimanche 12 octobre en l'église de Lamarche.

  • C'était la Saint Michel à Monthureux-sur-Saône

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    Lors de la messe célébrée en l'honneur de saint Michel le dimanche 5 octobre 2008
    Traditionnellement fêté le dimanche qui suit le 29 septembre, saint Michel archange, patron de l'église de Monthureux,  a été solennellement honoré lors de la messe célébrée par l'abbé Villaume, curé de la grande paroisse. Après la distribution du pain bénit, les fidèles ont partagé cordialement le verre de l'amitié dans la salle de la maison paroissiale Notre-Dame de la Saône.
    Dimanche 12 octobre, Monthureux fêtera un autre "saint" puisque la commune s'apprête à accueillir... la 40ème foire au boudin. Ce sera donc la fête du "saint" cochon !
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    Le verre de l'amitié après l'office dominical

  • L’association « Le Phare » de Bonsecours à Nancy change de président

    phare bonsecours.jpgLe « Phare » de Bonsecours est une association qui est née il y a dix ans, grâce à l'abbé Guy Jacques, qui s'était désolé de l'état de délabrement du sanctuaire nancéien de Notre-Dame-de-Bonsecours. Lors d'une homélie dominicale, il avait appelé les bonnes volontés à se pencher sur l'avenir d'une église dont les murs et le toit avaient été restaurés mais non les décors intérieurs. L'association est née de la rencontre de l'abbé avec un professeur d'université de Nancy 2 François Pupil. Etudiants et bénévoles sont venus grossir ses rangs.

     

    L'association donne des conférences et des concerts. Elle compte plusieurs centaines d'adhérents et des donateurs généreux. Son programme de restauration : la Vierge au manteau, les tableaux latéraux, les confessionnaux. L'historique de « Phare » a été retracé par le président François Pupil lors de l'assemblée générale qui vient de se dérouler en l'église Notre-Dame-de-Bonsecours.

     

    Au cours de cette assemblée, les différents rapports ont été adoptés à l'unanimité. Benoît Paquin, le trésorier, a indiqué le versement de 30.000 € à la ville pour la participation de l'association à la restauration de l'église.

     

    François Pupil a déclaré qu'il ne pouvait plus assurer la présidence de « Phare » habitant désormais Paris, mais qu'il souhaitait rester dans l'association comme vice-président ; il a proposé la candidature d'Olivier Ageron, candidature qui a été acceptée à l'unanimité.

     

    L’abbé Jacques Bombardier, nouveau curé, a indiqué qu'il voulait faire vivre l’église de Notre-Dame-de-Bonsecours, précisant que la solennité de l'Immaculée-Conception serait célébrée le 8 décembre à 20 h30 de même que la solennité de l'Annonciation le 25 mars, la solennité de N.D.de-Bonsecours le 22 mai sans oublier une messe pour le roi Stanislas et les défunts de sa famille le 21 février à 18 h.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 30.09.2008]

  • Veillée avec Jean-Claude Gianadda à Monthureux-sur-Saône

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    On ne passe pas ses disques à la radio, on ne le voit pas à la télévision, cependant, ses chansons sont bien connues de ceux qui assistent aux offices religieux, du baptême aux obsèques en passant par la profession de foi ou le mariage : « Trouver dans ma vie ta présence », « Chercher avec toi Marie », « Qu'il est formidable d'aimer », etc.

     

    Le public aura l'occasion de les entendre en live puisque l’auteur-compositeur et interprète participera à une veillée en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône lundi 6 octobre à 20 h 15.

     

    Jean-Claude Gianadda avec son idéal, sa foi, son dynamisme communicatif, a le secret de l'animation, celui des veillées de rencontre. Ce « Troubadour du Bon Dieu » sillonne la France depuis des années à la rencontre de son public et pour son plus grand bonheur.

     

    Entrée libre. Une corbeille recueillera les dons destinés pour partie à couvrir les frais et pour l'autre partie destinée à aider les plus démunis.

  • Fête de saint Guérin à Claudon (Vosges)

    Dimanche 7 septembre, la paroisse de Claudon fêtait son patron saint Guérin lors de la messe célébrée par l’abbé Charles Villaume.

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    Eglise paroissiale Saint-Guérin de Claudon
    (cliché Wikipédia)

    Saint Guérin est né vers 1065 en Lorraine et il mort en 1150. Il fut évêque de Sion en Suisse.

    Moine cistercien, il appartient à l’abbaye de Molesme, puis à l'abbaye de Hautecombe, avant de fonder l'abbaye de Notre-Dame d'Aulps vers 1095. Il y est abbé de 1110 à 1138. En 1138, Boson Ier, évêque de Sion, meurt. Une délégation du Valais est envoyée auprès de saint Guérin pour lui demander d'accepter la charge d'évêque de Sion. Très attaché à la vie monastique, saint Guérin refuse. Les Valaisans étant sûr qu'il était l'évêque qui leur convenait s'adressèrent au pape Innocent II qui demanda à saint Guérin d'accepter cette charge. Ce qu'il fit par obéissance.

    Saint Guérin, comme évêque de Sion, était aussi comte et préfet du Valais. Il s'investit énormément dans sa tâche de gouvernement, fit tout pour établir la concorde entre ses sujets. Il récupéra auprès du duc de Savoie les cités de Loèche et de Naters. Il rendit la paroisse d'Aigle à l'abbaye de Saint-Maurice. Pasteur vigilant, saint Guérin s'impliqua dans la réforme ecclésiastique de son clergé et à celle des mœurs de son peuple. En 1148, il assista à Saint-Maurice d'Agaune à la consécration de l'église du couvent par le pape Eugène III, ancien moine cistercien. Attaché à l'abbaye de Saint-Jean d'Aulps, saint Guérin y entreprit de nombreux voyages et ne cessa de conseiller ses moines. C'est lors d'un de ces voyages que saint Guérin mourut en 1150 à l'âge de 90 ans (ou de 85 ans).

    Ses reliques furent vénérées à l’abbaye de Saint-Jean d'Aulps jusqu’à ce qu’elles soient détruites en 1824 et la châsse-relique transférée dans l'église paroissiale de Saint-Jean-d'Aulps.

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    Autel de saint Guérin, église de Claudon
    (cliché H&PB)

    Le transept nord de l’église de Claudon abrite l’autel dédié à saint Guérin dont la statue est du XIXe siècle.

    [source : Wikipédia et H&PB]

  • Dimanche 21 septembre en l'église des Cordeliers de Les Thons (Vosges) : concert de la chorale de la basilique Saint-Maurice d'Epinal

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  • Vandalisme dans des églises de la banlieue nancéienne

    Les auteurs de dégradations dans les églises de Seichamps et Pulnoy viennent d'être interpellés.

     

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    Eglise de Seichamps

     

     

    Les 24 et 25 mars 2008, des actes de vandalismes étaient commis dans les églises paroissiales de Seichamps et Pulnoy, dans la banlieue Est de Nancy. A Seichamps, chaise du prêtre brisée, nappe de l’autel brûlée, chaises et missels incendiés, cousins éventrés, un vitrail cassé... Soit plus de 2.000 € de préjudice financier, sans parler de celui, moral pour la communauté des croyants, face à de tels actes.

     

    Le 25 mars, nouveaux actes de vandalisme dans l'église de Pulnoy. Cette fois-ci des bougies sont projetées au sol, des chaises et des vases sont cassés.

     

     

     

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    Eglise de Pulnoy

     

    L'enquête de police vient d'aboutir à l'interpellation de trois suspects de 14 et 15 ans (deux garçons et une fille) domiciliés dans le secteur.

     

     

    Cela suffit de ces dégradations d'édifices religieux (chrétiens - et catholiques essentiellement - pour l'immense majorité) pour lesquels aucune autorité publique ou écclésiastique ne lève le petit doigt. Sauf à faire quelques déclarations bien discrètes et d'ailleurs aucunement relayées par les médias. Par contre, lorsqu'il s'agit d'actes de vandalisme commis sur des édifices cultuels d'autres religions, c'est une débauche de condamnations, de manifestations et de cérémonies en réparation... Les chrétiens feraient bien de s'en inspirer un jour. Il y a urgence.

     

     

    Quand nos concitoyens, issus de la civilisation judéo-chrétienne, oseront s'élever contre ces atteintes répétées contre les symboles millénaires de notre culture, de notre histoire et de notre héritage spirituel ?

     

     

    Mais plutôt que de condamner, la société ne devrait-elle pas se poser la question de l'éducation de notre jeunesse (puisqu'en l'occurence il s'agit de "jeunes" mineurs...) et, en particulier, l'enseignement des valeurs religieuses et morales. C'est le fondement de notre "vivre ensemble" qui est en jeu.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 30.08.2008]

     

    Les clichés des églises proviennent du site http://www.40000clochers.com qui recense tous les édifices religieux de France. N'hésitez pas à envoyer les photos des clochers de nos églises non encore répertoriées !

  • 5ème festival des Ballades Musicales de l'Ouest Vosgien aux Thons

    L'église Notre-Dame des Anges du couvent des cordeliers des Thons (Vosges, canton de Lamarche) accueillait samedi 19 juillet à 20h30 un exceptionnel concert donné par L'Autre Quatuor sur le thème "De Saint François d'Assise à la fin des temps". Un hommage tout particulier a été rendu à Oliviers Messiaen à l'occasion du centenaire de sa naissance.

    L'orchestre de chambre dirigé par Olivier Dartevelle a magistralement interprété l'oeuvre incomparable de Messiaen : "Quatuor pour la fin du temps" pour violon, clarinette, violoncelle et piano.

    Les jeux de lumières mis en scène avec talent par Dominique Petit a largement contribué à magnifier l'oeuvre de Messiaen ainsi que l'archecture de l'ancienne église des cordeliers des Thons.

    Les évocations de l'Apocalypse de Saint Jean, texte inspirateur du Quatuor pour la fin du temps, ont été lues par Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine.

    La mise en bouche de la soirée était assurée par l'interprétation d'oeuvres musicales de Beethoven, Saint-Saens et Fauré.

    Rappelons que l'église du couvent des cordeliers des Thons, propriété de l'association Saône Lorraine, connaît un début de restauration. Cette campagne connaîtra plusieurs tranches sous le contrôle de l'architecte en chef des Monuments Historiques. Ces travaux se poursuivront sur de nombreuses années étant donné l'état de la structure de l'édifice. 

    Quelques photos de cette mémorable soirée musicale...

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    Prochain concert des Ballades Musicales en Saône lorraine :
    en l'église Saint-Guérin de Claudon (entre Darney et Monthureux-sur-Saône)
     vendredi 25 juillet à 20h30
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  • Les 12 et 13 juillet, Bleurville fête son saint patron

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     La paroisse et la commune de Bleurville fêtent durant le week-end des 12 et 13 juillet leur saint patron, titulaire de l'église paroissiale : saint Pierre aux Liens.

    Samedi 12 juillet

    > Repas servis sur la place des Ponceaux dans une ambiance convivale avec dégustation d'escargots préparés par nos amis de Chichery-la-Ville (Yonne), commune jumelée avec Bleurville

    > fête foraine

    > vide-grenier en soirée

    Dimanche 13 juillet

    > 10 h 00 : messe en l'église Saint-Pierre-aux-Liens

    > fête foraine

     

  • Nancy : inauguration de l'église Notre-Dame de Bonsecours restaurée le week end des 28 et 29 juin 2008

    ND Bonsecours plaquette VDN.jpgLa restauration de l'église Notre-Dame de Bon-Secours est terminée. Pendant les quatre années qu'a duré la restauration de ce joyau de l’art religieux lorrain, le chantier est devenu de jour en jour plus passionnant. Maintenant, c'est une église totalement différente que l'on peut admirer.

    Notre-Dame-de-Bonsecours a été construite sur les lieux des combats de la Bataille de Nancy qui a vu la victoire du duc René II sur Charles le Téméraire et c'est en août 1738 que Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine, pose la première pierre de la chapelle qui deviendra une église paroissiale en 1844.

    Notre-Dame-de-Bonsecours est le lieu de mémoire de la famille Leszczynski tout en étant un sanctuaire national lorrain. C'est Emmanuel Héré qui en est le maître d'œuvre, Provençal en a peint les fresques et la Vierge de Bonsecours est réalisée par le sculpteur Mansuy Gauvin.

    Simple chapelle érigée au XVe siècle, « ce joyau du patrimoine nancéien » va être transformé en église baroque par Stanislas. Il avait porté son choix sur cet édifice modeste pour y être inhumé.

    Le roi de Pologne et duc de Lorraine fait donc construire un monument original et surprenant où se croisent avec grâce les décors baroques proches de sa Pologne natale associés à la tradition française gothique, aux influences italiennes et germaniques.

    Considérée comme un chef-d'œuvre d'architecture du siècle des Lumières, l'église va connaître moult modifications, restaurations hasardeuses et ajouts successifs.

    Au fil du temps, Notre-Dame de Bonsecours va perdre de sa beauté et de son panache, mais les travaux engagés par la ville de Nancy sous la direction de l'architecte en chef des Monuments historiques Pierre-Yves Caillaut lui ont permis de retrouver tout son lustre.

    bonsecours1.jpgLes amateurs d'art et les fidèles de l’église, réunis ce week-end pour une visite guidée de l’édifice après rénovation, ont pu témoigner de cette transformation spectaculaire.

    L'église accueillait dimanche matin 29 juin la première Eucharistie célébrée par Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul. Dans son homélie, Monseigneur l’évêque a retracé l'historique de cette petite chapelle érigée par René II et dédiée à la Vierge pour son Bon-Secours, jusqu'à nos jours. Une célébration solennelle accompagnée par les chants de la chorale Cantica de Felkirch.

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    Durant l'homélie de Mgr Papin
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    Vue de l'assistance durant la messe
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    Vin d'honneur sur le parvis à l'issue de la messe
    [clichés Ville de Nancy et Est Républicain]
  • Musique et lumière en l'église des cordeliers des Thons (Vosges)

     

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    Le couvent des cordeliers des Thons (Vosges), huile sur toile

    Dans le cadre des Ballades Musicales dans l'Ouest Vosgien, l'ancienne église des cordeliers des Thons (Vosges, entre Bourbonne-les-Bains et Monthureux-sur-Saône) présente

    le samedi 19 juillet 2008 à 20h30

    Quatuor autour d'Olivier Messiaen

    Beethoven à la campagne, de saint François d'Assise à la fin du temps, oeuvres de Beethoven, Saint-Saëns, Messiaen

    Fabian Perdichizzi, violon ; Niall Brown, violoncelle ; Olivier Dartevelle, clarinette ; Isabelle Trüb, piano ; Dominique Petit, mise en lumière

    Le succès rencontré aux Thons en 2007 lors du dernier concert de musique médiévale est resté dans toutes les mémoires des mélomanes et amoureux du patrimoine historique de la Saône Lorraine. Pour le centenaire d'Olivier Messiaen, de nombreuses manifestations vont être organisées en France et à l'étranger. Pourquoi ne pas vivre au rythme des anniversaires pour faire découvrir des compositeurs rarement joués dans le secteur de l'Ouest Vosgien, d'autant que Messiaen a donné beaucoup de sa musique aux chants d'oiseaux ?

    Le fameux trio avec clarinette de Beethoven, auteur de la Symphonie pastorale, précédera le Quatuor pour la fin du temps d'Olivier Messiaen, la grande oeuvre de musique de chambre du XXe siècle français, qui sera présentée et expliquée dans une production originale où la lumière et les couleurs suivront de très près la partition musicale.

    L'église Notre-Dame des Anges du couvent des Thons (XVe s.) sera l'écrin de ces chants d'oiseaux disséminés dans ce Quatuor pour la fin du temps d'après l'Apocalypse de Saint Jean.

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    Nef et choeur de l'église Notre-Dame des Anges des Thons (XVe s.)
    dans laquelle aura lieu le concert le 19 juillet 2008
  • Colloque à Paris les 26 et 27 juin 2008 : Eglises des villes, églises rurales, un héritage en partage ?

    eglises des villes eglises rurales.jpgAu cours de ces dernières années, la destruction ou les projets de destruction d’églises ont été largement médiatisés. Des centaines d'entre elles ont pourtant été rénovées par les communes de France et des associations, et l'opinion publique manifeste un intérêt croissant pour la conservation de ce patrimoine qui est en même temps mémoire et richesse. Il existe, dans bien des cas, un partenariat dynamique et convergeant entre collectivités territoriales propriétaires et clergé. Elus et associations ont toutefois exprimé leurs interrogations, notamment sur l'avenir des églises rurales.

    S'agit-il d'un phénomène spécifiquement français ? Quelle en est l'ampleur réelle ? Est-ce un phénomène récent ?

    Ces sujets sont parfois évoqués sans que le public, pris à témoin, connaisse les réalités du patrimoine religieux français : le régime de propriété des églises affectées au culte catholique en vertu des lois de séparation des Eglises et de l'Etat de 1905, celui des églises édifiées après cette date et les implications ou obligations qui en découlent en matière de conservation.

    Le patrimoine religieux dans son ensemble est en perpétuelle évolution : depuis la création des premiers sanctuaires, l'établissement du réseau des établissements monastiques, des églises paroissiales qui suivent le maillage des territoires et ses inflexions, ce patrimoine a été au fil du temps bâti, embelli, parfois détruit, renouvelé, parfois abandonné, reconverti ou revenu à sa vocation première.

    L'intérêt artistique et historique de ce patrimoine et sa prise en compte, son état sanitaire, les problèmes posés par son utilisation, la responsabilité des propriétaires, communes et associations diocésaines, celle des affectataires, les prises de conscience et les demandes sociales, autant de questions sur lesquelles les différentes acteurs feront part de leurs analyses, témoignages et propositions lors du colloque.

    Le phénomène se limite-t-il aux églises rurales, ou concerne-t-il également les villes ? Y a-t-il des catégories d'édifices plus menacées que d'autres ?

    Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, bien que la question dépasse très largement les seuls édifices protégés au titre des Monuments historiques qui sont de sa compétence, a souhaité que toutes ces questions soient abordées et débattues, sous la forme d'un colloque dont l'organisation a été confiée au Comité du patrimoine cultuel, instance de réflexion entre ce ministère et les représentants des différentes confessions, sur les questions relatives au patrimoine majeur dont elles sont pour partie les dépositaires.

    Date et lieu : 26 et 27 juin 2008 - Palais de Chaillot - Auditorium de la Cité, 7 avenue Albert-de-Mun Paris 16ème

    Inscription : télécharger la fiche d'inscription à retourner à l'adresse mail sg.comite-cultuel@culture.gouv.fr 

    Télécharger le programme

     

  • La Fondation du Patrimoine pour restaurer le bâti religieux

    A Forcelles-Saint-Gorgon, dans le Saintois, une souscription est ouverte pour la restauration des bancs de son église.

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    Injecter 400.000 € dans la restauration de son église n'est pas chose facile pour une commune de 150 habitants.

    Ce choix a été fait par l’équipe municipale de Forcelles-Saint-Gorgon. En effet, le chœur et le clocher de l'église dédiée à la Conversion-de-Saint-Paul sont inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1926.

    De la fin du 12ème siècle date le chœur de cette église en pleine restauration en 2008. La nef du 16ème siècle est formée de trois travées voûtées d'ogives et ne possède pas de bas-côtés. Les bancs qui s'y trouvent font partie du mobilier ancien et seront restaurés un à un.

    Trouver des fonds est le souci de cette commune rurale pour préserver ce patrimoine. La chasse aux aides est lancée avec la signature de deux conventions avec la Fondation du Patrimoine. La première de ces conventions traite d'une souscription publique ; la seconde est relative à la subvention de la Fondation du Patrimoine accordant une somme complémentaire à celle qui sera recueillie par la souscription.

    Créée par la loi du 2 juillet 1996, et reconnue d'utilité publique, la Fondation du Patrimoine est le premier organisme national privé qui vise à promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine non protégé par l'Etat. De ce fait, les dons faits par les entreprises et les particuliers bénéficient d'une déduction fiscale.

    • Pour tout renseignement, s'adresser à la Fondation du Patrimoine - Délégation régionale Lorraine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy.

    [d'après L'Est Républicain | 09.06.08]

  • Fête du Saint-Sacrement à Tignécourt (Vosges)

     

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    C'est sous des cieux cléments que notre curé, M. l'abbé Villaume, a porté Notre Seigneur jusqu'au reposoir installé sur le parvis de l'église Saint-Nicolas de Tignécourt. La procession de la Fête-Dieu, certes écourtée dans sa distance en raison du grand âge de notre prêtre qu'il faut ménager, a conduit la foule des fidèles ainsi que les enfants de la première communion jusqu'au reposoir champêtre aménagé par les paroissiens de Tignécourt. Environ 200 personnes ont entouré le célébrant et l'ont accompagné au rythme des chants animés par la chorale paroissiale.

    Auparavant, au cours de la messe de la solennité du Saint-Sacrement, une dizaine d'enfants de la communauté de Notre-Dame de la Saône a fait la première communion. Une bien belle cérémonie qui a été rendue possible grâce au travail des paroissiens du village ainsi qu'aux catéchistes qui ont accompagné les enfants jusqu'à ce sacrement.

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  • Première campagne de restauration à l'église des cordeliers des Thons

     

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    L'équipe des maçons du Pays de la Saône vosgienne en compagnie de Robert Mougin, maire des Thons, dans le cloître (cliché ER).

    Une première campagne de travaux de restauration vient de s'achever à l'ancienne église conventuelle des Thons (Vosges, canton de Lamarche).

    Grâce à l'action du maire de la commune, Robert Mougin, vice-président de l'association Saône Lorraine et infatigable défenseur du monde rural et de son patrimoine, l'hiver a été mis à profit pour réaliser des travaux d'assainissement et des travaux d'électricité. Mais également des travaux d'embellisement avec la réfection du pavage de la chapelle latérale et d'une partie de la cour du cloître. Par ailleurs, les maçons de l'association d'insertion du Pays de la Saône vosgienne ont réalisé un enduit traditionnel à la chaux sur les murs intérieurs (ancienne sacristie, réfectoire et cellules des moines) et effectué divers travaux de menuiserie et de réfection de planchers.

    Ces travaux ont été financés par l'association Saône Lorraine, propriétaire de l'église des cordeliers, par le Conseil général des Vosges et par le Fonds social européen.

    Robert Mougin pense pouvoir lancer une deuxième tranche de travaux dès l'hiver prochain.

  • Denier du culte... pensons-y !

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    CONTACT :
    Diocèse de Saint-Dié :
    Diocèse de Nancy & de Toul :

     

  • Martinvelle : le patrimoine religieux restauré

    1123508332.jpgLes habitants de Martinvelle (Vosges, canton de Monthureux-sur-Saône) ont eu récemment le plaisir de découvrir les trois retables baroques du XVIIIe siècle de l'église paroissiale Saint-Pierre enfin restaurés. Cette restauration a été possible grâce au don versé par une association d'animation locale. Il était effectivement urgent d'intervenir car le retable de l'Immaculée-Conception et celui de la Vierge était particulièrement dégradés.

    Par ailleurs, la municipalité a restauré également l'intérieur de la chapelle Saint-Roch (1875) bâtie à l'emplacement d'une ancienne chapelle du XVIIIe siècle. Cette petite chapelle possède un mobilier intéressant, notamment un retable XVIIIe en bois polychrome dont le tableau central représente saint Roch et son chien, ainsi que deux petites statues en bois de la même époque de saint Sébastien et de saint Roch.

    Félicitation au conseil municipal de Martinvelle pour le soin qu'il apporte à l'entretien de son patrimoine historique. En souhaitant que les édiles des autres communes du canton suivent cet exemple !

    [cliché : église de Martinvelle]