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Notre histoire - Page 44

  • Une ville face au climat : Metz à la fin du Moyen Âge (1400-1530)

    Dans la lignée des travaux fondateurs d'Emmanuel Le Roy Ladurie et d'Emmanuel Garnier, cet ouvrage s'inscrit dans la réflexion contemporaine sur les sociétés confrontées aux changements climatiques, en s'intéressant au cas particulier de Metz et de son plat-pays, un véritable "Etat urbain" qui constitue une originalité au nord des Alpes et qui s'est construit autour de l'une des plus grandes cité de l'Europe occidentale à l'orée de la Renaissance.

    Cet essai historique globale envisage le climat comme une contrainte qui oblige les sociétés à mettre en place diverses stratégies pour s'en affranchir ou s'y adapter. L'enquête mesure la vulnérabilité climatique de la société messine au début du petit âge glaciaire, ainsi que sa capacité de résilience, c'est-à-dire son aptitude à prévoir, anticiper ou sortir des crises induites par le climat. Cet ouvrage de synthèse compare la situation messine aux régions voisines de l'Europe occidentale en s'appuyant sur les recherches internationales les plus récentes dans ce domaine, au croisement de l'histoire, de la géographie et de la climatologie.

    Fruit de la recherche publique, cette thèse remaniée s'adresse aussi bien aux chercheurs comme au grand public. En matière de climat, il est important de ne pas perdre la mémoire : la mise en perspective historique aide à comprendre et, peut-être, à agir.

    En tout cas, cette remarquable étude permet d'approcher l'histoire de la Lorraine et des Lorrains sous un angle tout à fait original.

     

    ‡ Une ville face au climat : Metz à la fin du Moyen Âge - 1400-1530, Laurent Litzenburger, PUN-EDULOR, 2015, 487 p., ill., cartes, 1 CD inclus (40 €).

  • Darney (88) : "Le déjeuner préhistorique" le 3 avril avec le Centre d'animation de la préhistoire

  • Fête des Rameaux

    Bénédiction et procession des Rameaux, paroisse Notre-Dame de la Saône [cliché : archives ©H&PB].

     

    Hosánna fílio David : benedíctus, qui venit in nómine Dómini. O Rex Israël : Hosánna in excélsis.

    [bénédiction et procession des Rameaux]

    Hosanna au fils de David ! Béni celui qui vient au nom du Seigneur. Ô Roi d’Israël ! Hosanna au plus haut des cieux.

  • Les passeurs d'idées politiques nouvelles au village

     

    Comment la démocratie ou le communisme se sont-ils répandus jusqu'au cœur des villages français ? Depuis plusieurs décennies, historiens et politistes se sont penchés sur le siècle et demi qui s'étend de la Révolution française aux années 1930, le temps de la politisation des campagnes.

    Quinze jeunes chercheurs se proposent de recoller quelques morceaux du "miroir brisé" des réflexions sur la politisation, en reprenant le dossier à échelle fine, celle des acteurs (individuels ou collectifs) et de leurs stratégies d'action.

    Qui sont les passeurs d'idées politiques nouvelles ? Quelles formes ont revêtu leurs médiations ? Comment leurs efforts ont-ils été reçus ? C'est à ces questions que s'attache à répondre cet ouvrage.

    Qu'ils soient des passeurs-missionnaires ou des passeurs-notables, c'est en mobilisant une dialectique d'action transmise et/ou inventée que les passeurs d'idées politiques nouvelles ont pu porter au village les dynamiques au temps long qui ont façonné la géopolitique de la France contemporaine.

     

    ‡ Les passeurs d'idées politiques nouvelles au village. De la Révolution aux années 1930, Julien Bouchet et Côme Simien (dir.), Presses universitaires Blaise-Pascal, 2015, 302 p. (25 €).

  • Histoire des guerres de Vendée (1793-1832)

     

    Des causes - la Constitution civile du clergé, la levée en masse décrétée par la Convention, l'exécution du roi Louis XVI et la Terreur - à l'ultime révolte conduite sous l'égide de la duchesse de Berry au début de la Monarchie de Juillet, la grande et la petite histoire des guerre de Vendée nous est racontée par un maître.

    Emile Gabory est en effet l'auteur d'une monumentale histoire des guerres de Vendée parue en sept volumes, synthétisée ici en un seul afin de rendre cette vaste étude très accessible au grand public.

    Un ouvrage à lire afin de se souvenir du plus grand génocide franco-français jamais reconnu par la république.

     

    ‡ Histoire des guerres de Vendée 1793-1832, Emile Gabory, éditions Perrin, 2015, 305 p. (21 €).

  • Pierre Marie, un forestier lorrain pionnier de l'aviation

    Rien ne prédestinait Pierre-Marie Bournique à devenir dès 22 ans un pionnier de l'aviation, qui le rendit célèbre sous le nom de Pierre Marie, ni un martyr de l'aviation naissante à 23 ans.

    Né à Abreschviller en 1888, son avenir était tout tracé : il poursuivrait l'œuvre de son père dans l'exploitation de la scierie et des forêts familiales. Le jeune homme en décida autrement après avoir assister à un meeting aérien à Jarville. Il obtint son brevet de pilote aviateur de l'Aéroclub de France en juillet 1910, juste après Louis Blériot. Mais un terrible accident d'avion mit fin à sa trop courte carrière, le 18 mai 1911.

    Dix mois d'activité aéronautique seulement pour le jeune Pierre-Marie Bournique. Les lettres envoyées à ses parents et la presse de l'époque ont permis à l'auteur de retracer la brève vie de cet audacieux Lorrain.

     

    ‡ Pierre Marie (1888-1911). Un forestier lorrain pionnier de l'aviation, Michel Henry, éditions du Quotidien, 2015, 146 p., ill. (14 €).

  • Les Journées européennes des métiers d'art à Domremy

  • Un portrait du prince Charles-Alexandre de Lorraine acquis par le Musée du château de Lunéville

     

    Atelier de Martin van Meytens (1695-1770)
    Portrait de Charles Alexandre de Lorraine
    Huile sur toile - 73 x 60 cm
    Lunéville, Musée du château
    Photo : Daguerre

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  • Mirecourt (88) : un riche patrimoine architectural à sauvegarder et à valoriser

    Une cour intérieure à Mirecourt.

    Jean-Paul Rothiot, président des Amis du Vieux-Mirecourt Regain, souhaite que le patrimoine architectural de la ville soit davantage mis en valeur. Avec l’aide de la collectivité et des particuliers également.

    « Mirecourt doit devenir une grande ville touristique grâce à son patrimoine architectural… ». Infatigable et intarissable à l’heure de parler patrimoine et vieilles pierres, Jean-Paul Rothiot, président des Amis du Vieux-Mirecourt Regain, ne lance pas ces paroles en l’air. « Mirecourt, ville médiévale qui s’est développée à la Renaissance, ville qui a souffert de la guerre de Trente Ans, redevenue belle et grande au XVIIIe siècle, avec un développement en direction de la gare à la fin du XIXe. Sans oublier toutes les transformations après la Seconde Guerre mondiale… D’où une richesse architecturale exceptionnelle ».

    L’historien connaît son sujet sur le bout des doigts. Des toitures aux caves en passant par les cours intérieures, le Vieux Mirecourt n’a plus de secret pour lui et ses Amis. Ou presque. Preuves à l’appui avec une foule de publications et de bulletins, fruits des Journées d’études vosgiennes, mais aussi de nombreuses heures passées sur le terrain ou dans les archives. Alors l’idée de développer davantage encore un tourisme basé sur le patrimoine architectural n’est peut-être pas si utopique que cela.

    « On en a les moyens », assure Jean-Paul Rothiot. « Grâce à l’Avap (aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine) qui va protéger notre patrimoine et qui a permis un recensement et une analyse de tout un ensemble de constructions au centre-ville ; grâce à quatre grands panneaux, un par période (médiévale, Renaissance, XVIIIe et XIXe siècles), réalisés avec le concours de François-Xavier Rose et financés par la Communauté de communes, en passe d’être installés sous les halles ».

    Mais pas seulement. « Des caves à deux niveaux en raison de la déclivité du terrain, des cours intérieures exceptionnelles, des ensembles de belles maisons… Mirecourt regorge de bâtisses pittoresques que nous avons l’intention de signaler par des panonceaux ».

    Mais pour aller au bout des choses, le concours des uns et des autres doit encore être acquis. « Par les propriétaires qui n’ont pas encore tous accepté qu’un panonceau soit apposé sur leur bien, par ceux concernés par de belles cours intérieures invités à les ouvrir ; et pour qu’on les aide aussi à les réhabiliter, les seules subventions du moment s’attachant aux façades ». « Mais comme Paris, Mirecourt ne s’est pas fait en un jour », conclut Jean-Paul Rothiot avec le sourire, devant un stock de bulletins de son association, destinés à être distribués en petits lots aux futurs touristes et aux Mirecurtiens.

    [d'après Vosges Matin]

  • Fête de Saint Joseph

    Saint Joseph, statue XIXe s., église Marie-Immaculée, Nancy [cliché ©H&PB].

     

    Saint Joseph, ô vous qui,
    content d'une vie obscure,
    avez mis votre joie à aimer
    de toute la tendresse
    de votre cœur Jésus et Marie,
    priez pour nous, s'il vous plaît,
    afin que nous aussi,
    nous trouvions nos délices dans l'ombre
    et le silence de la vie cachée,
    et que ne regardant que Jésus,
    n'écoutant que Jésus,
    ne suivant que Lui,
    et brûlant d'un tendre amour
    pour sa divine Mère,
    il nous soit donné de vivre
    et de mourir dans la douce union
    de la charité fraternelle
    et dans la perfection
    de l'esprit religieux.

     Amen.

  • Contrexéville (88) : "Des Francs aux Mérovingiens : l'histoire de Gunderic"

  • Le Vosgien François-Nicolas Haxo, successeur de Vauban

  • Libérés ! Saint-Dié et les derniers jours de l'Occupation à la Libération

  • Conseil général des Vosges : les adieux du président Poncelet

    Christian Poncelet a présidé sa dernière commission permanente du Conseil général des Vosges ce lundi 16 mars. Avant de faire le point sur plus de 50 années de vie politique. Il aura été notamment secrétaire d’État dans les cabinets des Premiers ministres Messmer, Chirac et Barre, député, sénateur et président du Sénat.

    Dans un discours lu devant de nombreux journalistes venus pour l’occasion, il a dit toute sa fierté d’avoir œuvré pendant toutes ces années pour le département des Vosges. En mettant en avant son « patriotisme vosgien », lui l’Ardennais de naissance.

    Le président Poncelet, qui aura 87 ans la semaine prochaine a tiré un trait hier sur 50 années de vie politique et 39 années de présidence du Conseil général des Vosges. Avec une certaine émotion, assis dans son fauteuil devant la presse départementale, sur un ton monocorde et très apaisé.

    « Il est temps désormais de tirer ma révérence sur mes cinquante années de vie politique guidées par les valeurs du gaullisme. En effet, je suis convaincu que la France donne le meilleur d’elle-même lorsqu’elle est unifiée par un chef, un Etat ou un projet et lorsqu’elle évite les luttes internes », explique Christian Poncelet.

    Sur sa fin de vie, alors qu’il aura occupé tant de postes prestigieux comme président du Sénat, c’est le gaullisme qui reste gravé dans la mémoire de l’homme. Christian Poncelet, qui a montré au fil des ans ses qualités de gestionnaire en établissant les budgets du département laisse une boutique « bien gérée », malgré le désengagement de l’Etat. Dans son discours, il est revenu sur l’ensemble des réalisations qui font sa fierté. L’arrivée du TGV en 2007 faisant des Vosges le tout premier massif montagneux de l’Europe du Nord accessible depuis Paris.

    Le désenclavement, avec le fameux « Y vosgien » et le doublement des voies vers la Haute-Saône et vers l’Alsace. Le développement du numérique dans les Vosges. « Je suis fier de la confiance accordée par les Vosgiens durant toutes ces années et je les en remercie sincèrement », conclut le président.

    En tant qu’ancien président du Sénat, il continuera à se rendre à la Haute Assemblée puisqu’il y possède un bureau permanent. Il ira aussi se reposer un peu dans le sud de la France, à Sainte-Maxime où il possède une maison. Et il pourra conseiller le nouveau président du département. Si toutefois ce dernier le souhaite...

    [d'après Vosges Matin]

  • De l'antichristianisme français : vieux "sport" national

     

    Femen, profanations de cimetières et de lieux de cultes catholiques, massacre des chrétiens d’Orient… Les chrétiens sont-ils méprisés et ignorés en France contrairement aux autres religions ?

    "Les chrétiens sont indéniablement en France les victimes d’une profonde tradition anticléricale qui fait partie de l’ADN de la gauche et a fini par contaminer la droite. Les élites se pressent pour aller inaugurer des mosquées, se targuent de violer la loi de 1905 au nom du droit « de rattrapage » de l’islam, organisent des réceptions pour fêter le ramadan aux frais du contribuable (à la mairie de Paris)… Tout le monde y va de son tweet ou de sa déclaration publique pour souhaiter un bon ramadan aux musulmans quand il n’y a jamais un mot pour Pâques… Ce comportement est typique de l’amour de l’autre et de la haine de soi qui caractérisent aujourd’hui la classe politique française. La lutte contre l’islamophobie (216 actes de toute nature en un an) est sur toutes les lèvres, tandis que la christianophobie est passée sous silence alors même qu’aujourd’hui les chrétiens sont les croyants les plus massacrés dans le monde à cause de leur religion et que les catholiques sont les premières victimes des profanations en France."

    Petite devinette : qui a fait cette déclaration ? Manuel Valls ? Jean-Luc Mélanchon ? Christian Poncelet ? Mgr André Vingt-Trois ? Le grand rabbin de France ? Le président du Conseil français du culte musulman ?...

  • Metz : colloque sur "Soigner les corps, les esprits et les âmes pendant la Grande Guerre"

    Samedi 28 mars 2015 à partir de 8 h 45 à l'Institution Jean-Baptiste-de-la-Salle (amphithéâtre des BTS) 2 rue Saint-Maximin à Metz

    12ème colloque de Renaissance du Vieux Metz et des Pays Lorrains, l’Office national des Anciens combattants, le Souvenir Français et l’Institution Jean-Baptiste de la Salle

    sur le thème :

     "Soigner les corps, les esprits et les âmes pendant le grand conflit de la Première guerre mondiale"
  • Réédition de "La cathédrale de Verdun" de Michaël George

     
    Le livre consacré à La cathédrale de Verdun, des origines à nos jours, paru en novembre 2013 et rapidement épuisé, devrait prochainement être réédité (au cours de l'été 2015).
     
    Cet ouvrage a reçu le Prix "Auguste Prost" 2015 de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
     
    Si vous êtes intéressés par cette réédition, merci de contacter rapidement l'auteur qui doit déterminer le nombre d'ouvrages à rééditer.
     
    ‡ Contact : michael.george@univ-lorraine.fr

  • Lignéville (88) : la chapelle Saint-Basle prépare l'inauguration officielle

    [cliché © G. Salvini]

    Rappelons que la chapelle Saint-Basle de Lignéville vient de bénéficier d'une restauration complète grâce notamment à l'action volontariste de l'association de sauvegarde présidée par Gilbert Salvini, de la commune et de la Fondation du Patrimoine.

    Par ailleurs, des fouilles archéologiques, pilotées par le Cercle d'études locales de Contrexéville et réalisées dans le périmètre de la chapelle, ont permis de mettre au jour une nécropole mérovingienne ainsi que des substructions gallo-romaines.

    L'inauguration de la chapelle restaurée aura lieu lundi 6 avril prochain lors d'une messe célébrée par Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.

  • L'affaire de Nancy, août 1790

     

    L’affaire de Nancy, revisité par l'auteur, est avant tout l'histoire d'une mutinerie de la garnison de la ville ducale, qui eut lieu du 5 au 31 août 1790.

    Depuis 1789 une insubordination plus ou moins larvée affecte l'ensemble de l'armée française : royalistes et jacobins s'affrontent parmi les officiers. A partir du 5 aout 1790, la garnison de Nancy connait à son tour une rébellion. Composée de trois régiments (régiment du Roi, régiment de Mestre-de-Camp Général et régiment suisse de Châteauvieux), elle réclamait sa solde et avait emprisonné ses officiers dont le général de Malseigne, envoyé depuis Besançon par La Fayette pour rétablir l'ordre.

    Le 16 août 1790, La Tour du Pin fait voter par l'Assemblée un décret qui « règle les mesures à prendre pour la punition des instigateurs et fauteurs des excès commis par les régimens en garnison à Nancy ». Le 18, La Fayette donne l'ordre de réprimer la révolte pour faire un exemple. Le marquis de Bouillé, gouverneur des Trois-Évêchés, la soumet après un combat de rues de quelques heures le 31 août 1790.

    Près de la porte Stainville – devenue depuis porte Désilles -, l'officier André Désilles s'interpose entre ses soldats mutinés et les troupes de Bouillé, tentant d'éviter la mise à feu des canons. Il mourra deux mois plus tard de ses blessures.

    Un conseil militaire est formé afin d'instruire l'accusation de vol et de rebellions armée contre 138 gardes suisses. Dans un premier temps, tous sont condamnés à mort mais la sentence est revue.

    Ces évènements eurent un écho important à Paris. L'épisode de Nancy renforça le prestige de Bouillé sur les royalistes et convainquit Louis XVI de la nécessité de quitter Paris, ce qui aboutira à la fuite à Varennes. Après cet épisode, l'opinion bascula en faveur des insurgés.

    Un ouvrage passionnant qui renouvelle l'historiographie de cette affaire qui marqua durablement Nancy.

    Cette affaire n'est pas seulement une révolte locale de soldats en mal de solde de quelques régiments et d'une partie du peuple. L'analyse de cette révolte ouvre un champ de réflexion sur les premières années de la Révolution.  Alors que l'Assemblée constituante tente de reconstruire l'édifice constitutionnel, administratif et financier sur des bases plus justes et après avoir détruit toute référence à l'ancienne monarchie, l'auteur analyse les raisons qui pousse une large fraction du peuple à entrer en dissidence.

    Cette affaire de Nancy constitue aussi un prétexte pour abattre la Constitution de 1791 alors qu'elle entre à peine en application. Lorsque des citoyens se soulèvent contre la révolution en tenant un discours révolutionnaire, il est légitime de s'interroger. C'est ce que fait Jean Theveny dans son ouvrage qui dépasse le strict cadre nancéien.

     

    ‡ L'affaire de Nancy - Août 1790, Jean Theveny, éditions Edilivre, 2015, 437 p. (34,50 €).

     

  • Père Marie-Benoît : comment un prêtre capucin a sauvé des milliers de Juifs de l'Holocauste

     

    Le Père Marie-Benoît (1895-1990), prêtre capucin, agit dès 1940 à Marseille en faveur des familles juives. Faux papiers, faux certificats de baptême, filières clandestines pour fuir en Espagne ou en Suisse... Il permet l'évasion et le sauvetage de milliers de Juifs. Rapidement soupçonné par la Gestapo, il trouve refuge à Rome, au Vatican, où il poursuit et intensifie son action en créant une impressionnante organisation internationale d'aide aux familles juives persécutées. Il agit souvent en s'opposant à l'Institution romaine. Au mémorial des héros des martyrs de la Shoah, il sera placé parmi les premiers Justes.

    Le livre de Susan Zuccotti retrace non seulement l'extraordinaire destin de cet homme de foi, de courage et d'abnégation, mais décrit aussi de façon inédite la coopération européenne tant en Allemagne qu'en France ou en Italie qui contribua à sauver de nombreux Juifs de l'Holocauste.

    En s'appuyant sur de nombreuses archives et ses propres entretiens avec le Père Marie-Benoît et ceux qu'il a pu sauver, l'auteur nous offre le premier portrait de celui qu'on appela "le Père des Juifs", dans un livre non seulement historiquement majeur mais haletant de bout en bout.

     

    ‡ Père Marie-Benoît. Comment un prêtre capucin a sauvé des milliers de Juifs de l'Holocauste, Susan Zuccotti, éditions Bayard, 2015, 448 p. (26,90 €).

  • Lignéville (88) : la chapelle Saint-Basle bénite le lundi de Pâques

     

    [Vosges Matin]

  • Juifs d'Alsace au XXe siècle : ni ghettoïsation, ni assimilation

    juifs alsace.jpgLes Juifs d'Alsace - l'ouvrage aborde également la situation des Juifs de Lorraine - ont, au fil des siècles, pris une place singulière dans leur terre d'accueil.

    Ni "assimilés", comme en témoigne la vitalité de leurs solides traditions culturelles, ni "ghettoïsés" comme l'atteste une langue, une littérature et une cuisine en partage, ils forment une communauté qui contribue à la richesse ethnographique du Grand Est. Leur humour spécifique, qui manie l'autodérision, et leur musique ont irrigué la culture régionale.

    Dans ce livre, vingt auteurs font découvrir des personnalités juives d'Alsace et de Lorraine contemporaines mais également le musée de Bouxwiller, la communauté lotharingo-alsacienne en Israël, l'exode vers Lunéville des Juifs d'Afrique du Nord et l'improbable histoire du couscous à l'alsacienne...

    Une belle invitation à la découverte et à la rencontre de la communauté juive dont les racines en Alsace et en Lorraine sont riches de plusieurs siècles.

     

    ‡ Juifs d'Alsace au XXe siècle. Ni ghettoïsation, ni assimilation, Freddy Raphaël (dir.), éditions La Nuée Bleue, 2014, 350 p., ill. (22 €).

     

  • Foi, religions et sacré dans la Grande Guerre

    religions guerre.jpgSur des vitraux d'églises réalisés après 1918, des anges couronnent des soldats, des aumôniers soutiennent des combattants. A leur manière, ces figures évoquent les représentations de nature religieuse des peuples engagés dans la Grande Guerre, qui se caractérisent par leur extrême diversité, de la foi encadrée par une Eglise catholique - mais aussi protestante et juive - structurée jusqu'aux superstitions, en passant par des formes de religion populaire.

    La notion de foi peut même être appliquée, dans une perspective sécularisée, à la patrie et à la victoire, porteuses de formes de religiosité.

    Quelle place la religion occupe-t-elle alors chez les acteurs du conflit ? C'est la question à laquelle cet ouvrage collectif cherche à répondre : y a-t-il une "religion de guerre" qui irait jusqu'à une "guerre de religions", ou bien seulement des religions en guerre qui s'adaptent au conflit ? Cette question entend dépasser l'approche institutionnelle, traditionnelle, centrée sur les positions des Eglises face à la guerre. Elle englobe en revanche le sacré qui exprime une sorte d'élévation symbolique, permettant de dépasser les épreuves du conflit, de légitimer celui-ci et de donner sens aux sacrifices, d'où des formules comme "l'union sacrée" ou "la voie sacrée".

     

    ‡ Foi, religions et sacré dans la Grande Guerre, Xavier Boniface et François Cochet (dir.), éditions Artois presses université, 2014, 291 p. (22 €).

  • L'Eglise mosellane écartelée face au nazisme et à la dispersion (1939-1945)

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  • Jeanne d'Arc revient au combat en 2015 à Domremy

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  • Fastes de cour : costumes de Bellange et Berain au XVIIe siècle

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    ‡ Pour souscrire à cet ouvrage, compléter le bulletin ici Fastes de cour_souscription.pdf

  • Monde rural, ton patrimoine fout le camp !

    Ancienne ferme lorraine, XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe s., Bleurville [cliché H&PB].

    Malgré quelques initiatives louables de la part des collectivités locales et de quelques associations, le patrimoine historique et traditionnel de nos campagnes a du souci à se faire. Quelques réflexions sur un patrimoine en péril.

    Crises à répétition, exode rural, industrialisation de l'économie agricole, vieillissement de la population, désertification... Nos villages et bourgs du Pays des Trois Provinces sont confrontés à une foule de défis à relever. L'avenir de son patrimoine traditionnel en fait partie.

    Une des conséquences des multiples causes de ce déclin, c'est bien celui de la disparition de son patrimoine de pays. On pourra nous objecter que des efforts ont été engagés ces dernières années afin de sauver de la ruine maisons de caractère, chapelles, calvaires, lavoirs et autres éléments du bâti vernaculaire, mais ne sommes nous pas rattrapés par le temps ? Nos villages sont également confrontés à un volume d'habitations abandonnées et délaissées par des propriétaires qui ne savent qu'en faire face à la mévente de ces biens.

    Nos villages sont les héritiers de générations de paysans qui nous ont transmis un patrimoine bâti qui constitue l'identité de notre pays : pour les Vosges notamment, usoirs, village-rue, fermes à portes charretières cintrées, toits à auvent, vaste cheminée avec cendrier sont autant d'éléments symboliques qui distinguent nos villages lorrains des villages francs-comtois ou champenois. Or, en acceptant que nos fermes traditionnelles disparaissent, c'est accepter que nos terroirs se fondent dans un « grand tout » sans identité, sans caractère, sans personnalité ! Lors de nos déplacements en France ou à l'étranger, nous sommes tous en admirations devant les efforts réalisés pour mettre en valeur le bâti typique local – observez par exemple ce que nos voisins Alsaciens sont capables de réaliser pour conserver leur habitat tranditionnel ! -, alors que nous acceptons sans broncher l'éradication des plus anciennes maisons paysannes de nos villages.

    Et nos édiles continuent à marcher sur la tête en investissant dans l'aménagement de lotissements sans âme alors que nos bourgs et villages saturent d'immeubles à vendre... Ne vaudrait-il pas mieux réfléchir à un soutien financier volontariste afin d'inciter les jeunes accédants à la propriété à investir dans l'achat de maisons anciennes, permettant ainsi à la fois de revitaliser des quartiers à l'agonie et de contribuer également au « vivre ensemble », antienne dont on ne cesse de ressasser telle une pieuse incantation ?

    Autre piste à explorer : pourquoi ne pas envisager de pénaliser fiscalement les propriétaires indélicats et sans scrupules qui, après avoir pillé leurs propriétés des éléments architecturaux les plus remarquables, les laissent honteusement tomber en ruine, comme c'est le cas avec cette ferme des XVIe-XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles à Bleurville qui est entrée en agonie depuis déjà de longues années. Sans parler de ceux qui, tout simplement, n'assurent même plus l'entretien courant en garantissant le clos et le couvert !

    Nos villages s'appauvrissent, c'est une réalité évidente (population âgée à revenus modestes et personnes sans travail de plus en plus nombreuses). Cependant, il faut savoir que le salut ne viendra que des populations locales qui sauront se prendre en charge et engager des actions concrètes en faveur de la sauvegarde et de la valorisation de leur patrimoine traditionnel et vernaculaire ; cela peut se faire sans engager pour autant des moyens financiers considérables. C'est une tâche exaltante qui nous attend... Encore faut-il vouloir s'y atteler.

  • Entre Lorraine et Champagne : histoire de la ligne de chemin de fer Grand-Avranville

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    [L'Abeille]