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Notre histoire - Page 42

  • 1914. Entre Seille et Grand Couronné

    Christian Lapointe récidive avec une nouvelle étude sur les batailles qui marquèrent l'est nancéien durant l'année 1914 en jetant un regard appuyé sur les mouvements des unités françaises qui combattirent dans le secteur.

    Du 3 août à fin décembre 1914, on ne recense pas moins de vingt-six régiments de l'armée de terre française qui ont foulé le sol de la région, en majorité dans le canton de Nomeny qui s'étend des hauteurs nord du Grand Couronné jusqu'à la rivière de la Seille redevenue "frontière franco-allemande" après le 13 septembre 1914 et le restera jusqu'à l'Armistice.

    Ces régiments ont fait peu ou prou le "coup de feu" de la crête Sainte-Geneviève au plateau de la Rochette à Bouxières-aux-Chênes où tous cantonnèrent, jusqu'à la Seille. Après le 13 septembre, les unités qui eurent pour mission de surveiller, de protéger et de défendre la frontière, patrouillèrent sans cesse, attaquant un ennemi gourmand de quelques kilomètres carrés de notre sol, ou lui démontrant que la France était capable de franchir la rivière-frontière pour reprendre des villages frères...

    L'ouvrage relate donc, jour après jour, le parcours de chaque régiment - essentiellement des régiments d'infanterie - en se fondant sur les journaux de marche et d'opérations des différentes unités et sur les "historiques" de ces mêmes formations, complétés de quelques récits et témoignages notamment sur les combats de Sainte-Geneviève et Nomeny.

    Un solide ouvrage complète fort utilement les travaux déjà publiés, à l'occasion du Centenaire de la Grande Guerre, sur la bataille de Nancy.

     

    ‡ 1914, entre Seille et Grand Couronné, Christian Lapointe, imprimerie Lor'Numérique, 2015, 164 p., ill. (18 €).

  • Emile Gallé et le verre

    Emile Gallé (1846-1904), artiste, industriel d'art et président de l'Ecole de Nancy, est demeuré célèbre pour son œuvre de verrier. Il a su, dans cette matière, exprimer intensément la multiplicité de ses recherches et de ses engagements.

    Riche de 458 pièces, la collection des verreries de Gallé conservée au musée de l'Ecole de Nancy est passionnante à plus d'un titre, par la quantité et la qualité des pièces, par la diversité et l'étendue des inspirations et des techniques. Elle est une référence pour appréhender l'œuvre du verrier.

    Cette collection revêt, de plus, un caractère symbolique fort : c'est l'artiste lui-même qui a choisi en 1904, les premières pièces qui la constituent. Des enrichissements successifs ont permis de réunir services de verres, objets d'art, luminaires et études situés entre 1867, date de ses premières créations personnelles, et 1904, année de sa disparition, marquée par l'aboutissement de ses expériences formelles et décoratives.

    Un bel ouvrage à parcourir pour découvrir cette remarquable collection mise en valeur dans le cadre du musée de l'Ecole de Nancy.

     

    ‡ Emile Gallé et le verre. La collection du musée de l'Ecole de Nancy, collectif, éditions Somogy, 2014, 221 p., ill. (35 €).

  • 37ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs avec une jeunesse enthousiaste

    Le 37ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs organisé par Jean-Marie Cuny a rassemblé de nombreux pèlerins venus de Lorraine bien sûr, mais également des Lorrains expatriés heureux de remettre leurs pas dans ceux de Jehanne d'Arc.

    C'est sous un chaud soleil printanier que c'est déroulé ce pélé' initié en 1978 par Jacques Millière, un ancien militaire d'Indochine et des bataillons de Corée. Scouts et guides Europa-Scouts ont participé nombreux à cette marche spirituelle avec entrain et bonne humeur.

    La messe du pèlerinage a été célébrée cette année par l'abbé Thierry Laurent, prêtre de l'archidiocèse de Paris et aumônier du lycée Stanislas, mais aussi Lorrain et ancien pèlerin ! Au cours de la messe, une jeune fille a fait sa première communion. Saluons le chœur grégorien mixte improvisé qui a remarquablement assuré la partie chantée de la liturgie.

    Après le pique-nique, le pélé' s'est poursuivi jusqu'à Vaucouleurs où a eu lieu le salut au Saint-Sacrement en l'église paroissiale, avant que les cérémonies scoutes clôturent cette 37ème édition du pèlerinage des Lorrains fidèles à leur Jeannette !

    A l'issue, quelques pèlerins autour de Jean-Marie Cuny ont assisté au dévoilement d'une plaque en hommage à l'historien et sauveteur des remparts de Vaucouleurs : Henri Bataille (1908-2008). Cette manifestation était initiée par l'association des Amis d'Henri Bataille présidée par Raoul Charles.

    ‡ Plus de photos ici https://www.facebook.com/pages/Lotharingisme/236037909753469?fref=ts

  • Bleurville (88) : quelle mémoire du 70ème anniversaire de la capitulation allemande ?

     

    Lecture du message du ministre par le maire de Bleurville [cl. ©H&PB].

    Que reste-il du souvenir de la capitulation du IIIe Reich le 8 mai 1945 ? A voir le peu de population participer à la commémoration du 8-Mai, nous sommes en droit de nous poser la question.

    Et pourtant, depuis 70 ans, chaque année, les municipalité successives et les associations patriotiques locales maintiennent le souvenir des militaires morts pour la France et des victimes civiles tuées durant la Seconde Guerre mondiale en organisant la cérémonie patriotique au pied du monument aux morts du village.

    Dès 8h45, les cloches s'ébranlaient pour rappeler ce jour d'allégresse que fut ce 8 mai 1945 pour des millions d'européens, alors que les représentants de l'Allemagne nationale-socialiste signaient à Berlin la capitulation sans condition devant les Alliés. Jour de joie, mais aussi d'immense tristesse, avec la libération des camps de prisonniers de guerre – les grands oubliés de ce conflit mondial – et des camps de concentration...

    Après les sonneries réglementaires effectuées par la fanfare cantonale et la levée des couleurs, Denis Bisval, maire de Bleurville, déposa une gerbe au pied du monument aux morts, accompagné de deux enfants de l'école du village. Puis, à l'issue de l'appel des soldats morts pour la France, il a procédé à la lecture du message du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et victimes de guerre. Il a remercié les habitants qui avaient fait leur devoir de mémoire, les porte-drapeaux des Anciens Combattants 14-18 / 39-45 et AFN, madame l'institutrice et les enfants qui interprétèrent la Marseillaise, ainsi que la fanfare locale qui accompagne avec brio toutes les cérémonies patriotiques au pays de la Saône vosgienne.

    Toute l'assistance a ensuite partagé le vin d'honneur dans la salle de réunion de la mairie.

    Un service religieux était célébré en l'église de Monthureux-sur-Saône pour le repos des âmes des victimes des guerres et pour la paix.

    ‡ Plus de photos ici https://www.facebook.com/pages/Abbaye-Saint-Maur-De-Bleurville/764967763526975?fref=ts

     

  • Alfred Renaudin, les couleurs de la Lorraine

    Le château de Réchicourt-le-Château, Alfred Renaudin, huile sur toile.

    Lumineux, véridique et sensible sont les adjectifs qualifiant l’art d'Alfred Renaudin (1866-1944), peintre qui nous livre sa vision de la Lorraine au tournant des 19ème et 20ème siècles. C’est ce regard, empreint d’une poésie retenue, que l’exposition du musée du château de Lunéville souhaite présenter lors de cette exposition.

    Né dans les Vosges en 1866, Alfred Renaudin fait ses premières armes à la faïencerie Keller et Guérin de Lunéville, où son talent lui vaut d’être reconnu comme artiste à part entière. Sa formation se poursuit dès lors à Nancy puis à Paris, auprès de maîtres en vue. Les voyages en Afrique du Nord, en Italie et en Angleterre ne lui font pas oublier sa Lorraine natale. De Verdun à Fénétrange, de Longwy à Lunéville, il sillonne à bicyclette vallons, rives et forêts, offrant le témoignage d'une réalité, rurale ou urbaine, aujourd’hui oubliée. L’émotion toujours intacte de ses paysages nous entraîne vers un voyage immobile.

    Partons sur les traces de ce peintre, authentique et sincère, qui nous donne la clé de son œuvre par cette simple phrase en forme d’invitation : «  je veux qu'on se promène dans mes toiles ».

    ‡ Alfred Renaudin (1866-1944). Les couleurs de la Lorraine, exposition du 1er juillet au 27 septembre 2015 au Musée du château de Lunéville.

    ‡ Bon de souscription pour le catalogue de l’exposition ci-dessous à recopier :

    Nom : ............................. Prénom : .......................

    Adresse : ...........................................................

    souhaite réserver ..... exemplaire(s) de l'ouvrage "Alfred Renaudin. Les couleurs de la Lorraine" au prix de 25 € l'unité franco de port.

    Ci-joint un chèque libellé à l'ordre de SERGE DOMINI EDITEUR.

    Bulletin à envoyer à : SERGE DOMINI EDITEUR | BP 10002 | 57131 ARS-SUR-MOSELLE CEDEX

  • Saône vosgienne : "Bien vivre aujourd'hui dans une maison ancienne"

  • 8-Mai : commémoration de la capitulation allemande et hommage aux libérateurs

    Commémoration du 8-Mai devant le monument aux morts de Bleurville [cl. archives H&PB].

  • "De Nancy au Camp des Romains 1914" par le général Ludwig von Gebsattel

    Baron Ludwig von Gebsattel, général commandant le 3ème corps d'armée bavarois en 1914.

    En 1933, le docteur Georges du 8ème régiment d'artillerie de Nancy traduisait les mémoires du général allemand von Gebsattel. Depuis 80 ans, ce tapuscrit est resté inédit malgré l'intérêt historique majeur pour la compréhension des batailles du Grand Couronné et du Saillant de Saint-Mihiel. Voilà enfin un outil important attendu par les historiens des batailles de Lorraine et par tous les amateurs d'histoire régionale !

    La version allemande de ces événements confirme l'âpreté des combats, l'acharnement pour remporter la victoire sur les forces françaises.

    La description précise des lieux, la présence des noms des combattants et leurs positions sur le terrain, leurs manœuvres bien préparées offrent au lecteur un autre éclairage des conflits en Lorraine. Même si nous sommes cités comme étant l'ennemi dans les propos du général commandant le 3ème corps bavarois, le lecteur sera pris dans l'action et découvrira peut-être que nous avons échappé de peu à un désastre le 11 septembre 1914, alors que les forces en présence prévoient chacune de leur côté la retraite. C'est la divine surprise qui fait attendre 24h00 au général de Castelnau et à ses généraux, alors que Nancy était bombardée par les forces allemandes commençant leur retraite décidée par le commandement suprême.

    Une équipe de passionnés, composée de Luc et Christian Dumont et Jean-Claude L'Huillier, a remis le travail du médecin-colonel Georges à l'honneur à l'occasion du centenaire de la Grande Guerre.

     

    ‡ Renseignements pour la souscription à cet ouvrage à l'adresse mail : lhuillierjc2@yahoo.fr 

  • L'association "Pour La Mothe" dresse son bilan

  • Nancy : 150e anniversaire du couronnement de la Vierge de Bonsecours

    Dans le cadre de la préparation des fêtes du 150ème anniversaire du couronnement de la Vierge de Bonsecours accordé le 3 septembre 1865 par le Bienheureux pape Pie IX sur la demande de Mgr Lavigerie, évêque de Nancy & de Toul,

    la paroisse Saint-Pierre - Notre-Dame de Bonsecours de Nancy

    propose le vendredi 22 mai 2015

    une conférence sur l'histoire du couronnement de la Vierge et les miracles obtenus à N.-D. de Bonsecours

    ainsi qu'une procession suivie de la messe

     

     

  • Le crâne de Jean-Nicolas Stofflet doit-il revenir à Bathelémont, son village natal ?

  • Châtillon-sur-Saône (88) : les animations de l'été 2015

  • Pèlerinage des Lorrains entre Domremy et Vaucouleurs les 9-10 mai 2015

    Dans les pas de Jehanne avec les pèlerins de Lorraine  [cl. archives H&PB].

    >> Samedi 9 mai : rendez-vous sur le plateau de Notre-Dame de Beauregard, au dessus de Maxey-sur-Meuse, à partir de 19h00. Veillée à 21h00 animée par les Europa-Scouts de la IIIe Nancy et les Guides de la IIe Nancy.

    >> Dimanche 10 mai : départ à 8h30 précises de l'église Saint-Remy de Domremy. Brève étape à Notre-Dame de Bermont. Arrivée à midi à Champougny.

    12h00 : messe en l'église Saint-Brice de Champougny célébrée par M. l'abbé Thierry Laurent, prêtre de l'archidiocèse de Paris et ancien de la IIIe Nancy.

    13h00 : Repas tiré des sacs.

    Nouveau départ à 14h30. Arrivée à Vaucouleurs à 17h00/17h30 suivi du salut au Saint-Sacrement.

  • Des trésors du château d'Haroué mis en vente

    C’est le cœur serré que Minnie de Beauvau-Craon se résout à vendre aux enchères une quarantaine d’objets des collections du château pour assurer la pérennité de la demeure historique. Elle a choisi l’étude de Me Rémy Le Fur à Drouot pour procéder à la vente. Pour deux raisons. C’est une maison française et, par ailleurs, elle ne pouvait pas faire de préférence parmi les deux maisons internationales d’origine anglaise, Sotheby’s et Christie’s. Sa belle-mère, Laure de Beauvau, fut longtemps présidente de la première et elle a beaucoup d’amis dans la seconde.

    C’est donc le 15 juin à Drouot que seront vendus les objets sélectionnés parmi lesquels la fameuse épée du connétable, celle qu’offrit le duc Léopold de Lorraine à son ami Marc de Beauvau en le nommant grand écuyer en 1697. Elle est estimée entre 700 000 et 800 000 €. Elle a sa place au Musée lorrain et la princesse espère qu’une souscription pourra être lancée pour permettre à l’institution d’acquérir cette pièce du patrimoine lorrain. Figurent aussi dans cette vacation trois paires de torchères dues au célèbre bronzier Pierre-Philippe Thomire (1751-1843) ; l’ensemble étant évalué entre 250 000 et 300 000 €. Le portrait de Louis de Beauvau à 29 ans, datant de 1598, pourrait faire monter les enchères jusqu’à 80 000 €.

    Enfin, Minnie de Beauvau-Craon espère que le tableau de Claude Jacquard, représentant le mariage de la princesse de Beauvau, fille de Léopold, avec le prince de Lixheim, au château de Lunéville, trouvera logiquement sa place dans la demeure où se passa l’événement. Pas question de se séparer du mobilier royal, celui de Louis XVIII dû à l’ébéniste Bellange.

    La princesse s’est trouvée face à un choix douloureux et même si elle a été beaucoup soutenue par les collectivités territoriales, la crise économique n’a pas épargné le château. « Il est de la taille des châteaux de la Loire mais ne reçoit pas autant de visiteurs et l’exposition Givenchy n’a pas fait venir à Haroué autant de visiteurs qu’espéré : 22 000 en Lorraine alors que la même exposition, dans une mise en scène identique, a reçu 130 000 visiteurs, à Madrid. »

    Pour autant, la princesse, qui se considère comme gardienne et maillon d’une chaîne patrimoniale, ne baisse pas les bras.

    Elle ouvre son château à la visite, depuis le 1er mai, tous les week-ends et jours fériés et tous les jours en juillet de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Par ailleurs, elle accueillera, cet été, l’équipe d’Opéra en plein air pour la Traviata de Verdi, dans une mise en scène d’Arielle Dombasle.

    [d'après ER]

  • Travaux à l'abbaye Notre-Dame d'Autrey (88)

  • Bleurville (88) : les acteurs du tourisme promeuvent "Les Vosges côté sud-ouest"

    Devant le prieuré bénédictin de Bleurville [cl. H&PB].

    Bleurville accueillait ce 2 mai 2015 les acteurs du tourisme dans le sud-ouest vosgien à l'initiative des communautés de communes du Pays de Saône et Madon, du Pays de la Saône vosgienne, du Val de Vôge et des Marches de Lorraine ainsi que des syndicats d'initiative de Bains-les-Bains, Darney, Monthureux-sur-Saône et Martigny-les-Bains.

    L'après-midi était consacré à la présentation des activités de quatre associations : les Amis du Vieux-Fontenoy qui travaille à la restauration du donjon médiéval de la cité de la Vôge, l'association Environnement & Patrimoine de Martigny-les-Bains qui gère les anciennes thermes, Yves Humblot, sculpteur et animateur du domaine de Guillevic à Darney, et l'association du marché bio de Bleurville qui organise mensuellement le marché des producteurs locaux.

    A l'issue, les participants ont visité l'abbaye Saint-Maur et le musée de la Piété populaire.

  • Hennezel (88) : Mémoire de la Grande Guerre au musée du verre

  • Parc naturel régional Saône-Meuse : le projet présenté

  • Contrôler et punir les agents du pouvoir aux XVe-XVIIIe siècles

    Contrôler et punir. Ces actions souvent mal vécues par ceux qui sont concernés interrogent l'histoire sur certaines des plus graves inquiétudes politiques actuelles : l'insuffisance, l'incompétence, l'indignité, voire la corruption, des dépositaires de l'autorité publique.

    Les onze contributions rassemblées dans ces actes abordent à l'époque de la création de "l'Etat moderne" les questions essentielles du statut des représentants du pouvoir, de leur choix, de leur responsabilité et de leur éventuelle sanction.

    Il est difficile de découvrir des cas qui soient suffisamment documentés, car souvent on préférait occulter les faute et la punition des agents indignes ! Mais plusieurs exemples - et notamment lorrains - ont été dénichés et sont traités complètement : ainsi les lorrains Claude de la Vallée, Blaison Barisel, Antoine Breton ou Charles François de Jouy. Mais aussi le financier breton Miron ou les Aoustenc en Languedoc.

    Et gare à l'agent qui pense que sa fonction publique lui donne davantage de droits qu'aux gens ordinaires ! Le juge peut le faire "déquarteler" pour haute trahison, justement parce que sa fonction induit tout au contraire des devoirs plus grands. Des leçons pour les détenteurs du pouvoir actuel ?...

     

    ‡ Contrôler et punir. Les agents du pouvoir XVe-XVIIIe siècles, Antoine Follain (dir.), éditions universitaires de Dijon, 2015, 254 p. (20 €).

  • Nancy : inauguration d'un monument à la mémoire des victimes du Génocide arménien de 1915

    Installation du monument du souvenir du Génocide arménien de 1915 devant la basilique N.-D. de Lourdes à Nancy le 25 avril 2015 [cl. ER].

     

    Samedi 16 mai 2015 à 11h00 sur le parvis de la basilique Notre-Dame de Lourdes, avenue Général Leclerc à Nancy,

    Sous le haut patronage de M. Laurent Hénart, maire de Nancy,

    et de Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et Toul,

    inauguration d’un monument commémoratif

    à la mémoire des victimes du Génocide Arménien de 1915,

    en présence de Monseigneur Vahan Hovhannisian,

    primat du diocèse de France de l’Eglise arménienne apostolique.

  • Fort d'Uxegney (88) : sur les traces des Poilus d'Alaska

  • Les décors peints et stuqués dans la cité des Médiomatriques (Ier-IIIe s. ap. JC)

    Il s'agit de la premier synthèse des résultats du programme de recherche intitulé "Les enduits peints gallo-romains sur les territoires des Leuques et des Médiomatriques". Consacré à Metz-Divodurum, il regroupe les contributions de chercheurs appartenant à différentes institutions et services de l'archéologie. Il offre un corpus exhaustif de plusieurs ensembles d'enduits peints souvent inédits mis au jour dans le chef-lieu des Médiomatriques. L'ouvrage prend en compte aussi bien le mobilier anciennement découvert que le plus récent prélevé lors d'opérations d'archéologie préventive durant ces trente dernières années.

    Témoin précieux et exceptionnel des élévations des constructions antiques dont il ne reste plus que des traces ténues, les enduits peints s'intègrent dans une réflexion globale sur l'architecture et l'habitation antique en Lorraine.

    Le livre passe en revue le contexte historique de l'antique Divodurum ainsi que l'histoire de la recherche archéologique à Metz et présente les peintures par site suivant un ordre chronologique.

     

    ‡ Les décors peints et stuqués dans la cité des Médiomatriques (Ier-IIIe siècle p.C.) - I. Metz-Divodurum, Dominique Heckenbenner et Magali Mondy (dir.), éditions Ausonius, 2014, 269 p., ill. (50 €).

  • Nancy : exposition « Trois siècles au service des enfants : de la Maison des orphelines au lycée Charles de Foucauld »

     Nancy, orphelinat de jeunes filles dite Maison des orphelines Sainte-Elisabeth, Vue d'ensemble, fin 19e siècle. Tronquart, Martine (reproduction). Conservée aux Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, cote 101 J 114) © AD54 © Région Lorraine - Inventaire général.

     

    A partir du 28 avril 2015 dans la chapelle Sainte-Elisabeth, angle rue des Tiercelins - rue Jeannot à Nancy.

    Exposition réalisée pour le tricentenaire de la Maison des orphelines par la Fondation Solidarité lorraine, avec le concours scientifique et technique du service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel.

    La Maison des orphelines fut fondée à Nancy en 1715 afin d’accueillir les enfants les plus démunis. Dirigée depuis le début du XIXe siècle par les Sœurs de la Doctrine chrétienne, et administrée par la Fondation Solidarité lorraine, elle abrite aujourd’hui le lycée Charles de Foucault.

    Entrée gratuite.

     

     

     

     

  • 27 avril 1895 : la tragédie de Bouzey

    Cent vingt ans se sont écoulés. Et pourtant, le souvenir se perpétue dans les vieilles familles de la vallée de l’Avière qui ont vécu la catastrophe du 27 avril 1895. A 5h15 précisément, le barrage du réservoir de Bouzey (servant à alimenter le canal de l’Est, rebaptisé depuis 2003 canal des Vosges) cédait sous la pression des millions de mètres cubes d’eau. Un véritable raz-de-marée a surpris les habitants, pour la plupart encore endormis.

    Seules les deux extrémités de l’édifice, érigé en ligne droite sur une longueur de 500 m, sont restées debout. Les 7 000 000 de mètres cubes d’eau se sont engouffrés par une brèche de 250 m dans un vacarme assourdissant audible à plusieurs kilomètres à la ronde. Quinze minutes ont suffi pour vider la totalité du réservoir. La vague de près de quatre mètres de hauteur a tout balayé sur son passage. La pisciculture Claudon, placée au pied de la digue, n’a pas fait un pli. Le canal de l’Est n’a pas résisté non plus. Ses eaux se sont mêlées au torrent qui s’est dirigé tout droit vers la vallée de l’Avière.

    A 7h03, les eaux boueuses ont terminé leur course folle d’une vingtaine de kilomètres dans la Moselle, à Nomexy.

    Une fois la décrue amorcée, les villages meurtris ont découvert le désastre et, surtout, ont compté leurs morts. Ils s’appelaient Marie, Julie, Joseph, Arsène… Des enfants, des femmes, des hommes. En tout 87 victimes ont été dénombrées. 17 à Chaumousey, autant à Uxegney, 10 à Sanchey et Nomexy, 1 à Darnieulles, 1 à Oncourt. Frizon n’a pas été épargné par les eaux. Néanmoins, il est le seul village où aucun habitant n’a trouvé la mort. En revanche, Domèvre-sur-Avière a été le plus impacté avec 31 victimes. Une dizaine d’autres sont mortes à leur tour quelques jours plus tard, suite à la pollution des puits. Tout a été dévasté. Des ponts se sont écroulés comme des châteaux de cartes, les arbres ont été déracinés, des centaines de cadavres d’animaux gisaient ça et là. Des bateaux se sont retrouvés dans des champs. Près de cent maisons ont été emportées. Celles restées debout ont été sérieusement endommagées. Le pays tout entier s’est mobilisé pour venir en aide aux victimes de ce qu’on peut appeler un véritable cataclysme.

    Les travaux de l’édifice uniquement fait de béton avaient débuté en 1878 pour se terminer en 1880. La mise en eau du réservoir s’est faite petit à petit. En 1884, alors que le niveau maximal n’est pas encore atteint, une inflexion de 34 centimètres s’est produite sur une longueur de 135 mètres accentuant des fissures d’où s’échappaient 30 000 m³ d’eau par jour. Le colmatage de ces fissures n’a rien apporté de plus. Des modifications ont aussitôt été entreprises, visant à élargir la base du barrage, passant de 12,40 m à 18,40 m.

    En 1890, après une lente mise en eau, la cote maximale du réservoir a été atteinte et ainsi maintenue malgré la perception de craquements et les gerbes d’eau qui s’échappaient encore, faisant craindre le pire aux habitants des villages situés en aval. Et ce qui malheureusement était tant redouté a bien eu lieu.

    A Uxegney, la maison Pierre garde toujours les stigmates de la catastrophe. Les propriétaires successifs ont tenu à préserver la façade sans jamais la rénover. Le haut du bardage de tavaillons (tuiles en bois) est resté tel quel. Les trois mètres du dessous ont disparu. Emportés par la rivière en furie, l’Avière. Celle qui a marqué et meurtri plusieurs générations.

    [d'après Vosges Matin]

     

  • Préville, secrets de cimetière

    Grand connaisseur des généalogies des hommes et femmes célèbres de Lorraine, Daniel Da-Ponte nous propose dans son quatorzième ouvrage un parcours-découverte du cimetière de Préville, le "Père Lachaise nancéien".

    Après un aperçu sur l'origine des cimetières en Occident, la symbolique de l'art funéraire, il nous invite à pratiquer le "nécrotourisme" en développant la biographie de plus de 300 personnages inhumés dans cette nécropole nancéienne aménagée en 1842. Bon nombre d'entre eux appartiennent à des familles qui ont "fait" l'histoire de la Lorraine. Pour d'autres, l'auteur les arrache à l'oubli en les présentant dans un riche dictionnaire biographique décryptant, au passage, les représentations héraldiques des familles. Il développe ainsi une face inédite de l'histoire de Nancy et de ce vaste "champ de la mémoire" qui constitue ce grand musée architectural avec ses nombreuses chapelles funéraires.

    Cet ouvrage intéressera les curieux mais aussi les généalogistes et amateurs d'histoire régionale qui y découvriront que les défunts participent éternellement à la connaissance des vivants.

     

    ‡ Préville, secrets de cimetière, Daniel Da-Ponte, CopyBook impression, 2015, 192 p., ill. (27 €).

  • "Les Vosges côté sud-ouest" à Bleurville le 2 mai

    Les communautés de communes du sud-ouest des Vosges (Darney, Monthureux-sur-Saône, Bains-les-Bains et Lamarche) donnent rendez-vous aux acteurs du tourisme vosgien à la salle de réunion de la mairie de Bleurville samedi 2 mai 2015 à partir de 14h00 pour un programme de découverte du sud-ouest vosgien dans le cadre de l'opération "Les Vosges côté sud-ouest".

    Au programme :

    - 14h30 - 15h30 : présentation des actions engagées par des associations locales sur les thèmes suivants : sur les traces du passé, au fil de l'eau, vivre la nature et saveurs et traditions

    - 15h30 - 16h15 : visite guidée de l'abbaye Saint-Maur

    - 16h15 : visite du marché bio de Bleurville, place du Prince

  • Nancy : exposition sur « L'ordre des Prêcheurs en Lorraine »

    Blason, portail d'accès chapelle des Dominicains, Nancy [cl. H&PB].

     

    Présents en Lorraine dès les années 1220, les frères Pêcheurs sont appelés dominicains du nom de leur fondateur, saint Dominique.

    Nancy abrite depuis 1843 le premier couvent fondé en France après la suppression de l’ordre durant la Révolution, couvent qui est à l’initiative de cette exposition visible du 24 avril au 6 mai 2015.

    L'exposition est réalisée pour le 800e anniversaire de la fondation de l’ordre des Prêcheurs, avec le concours scientifique, technique et financier de la Région Lorraine, service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel. 

     

    Du 24 avril au 2 mai 2015

    exposition « L’ordre des Prêcheurs en Lorraine »

    "Galerie 9"

    9 rue Gustave Simon à Nancy

    Tous les jours de 14h à 18h,

    vendredi 1er mai : de 10h à 12h et de 14h à 18h.