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  • Toussaint vs Halloween

    La Toussaint fait mémoire de tous les saints connus et inconnus, cette "Eglise du ciel" qui partage la sainteté de Dieu. Les saints, "doux et humbles de cœur", ont suivi l'Evangile du Christ sans concession et témoigné par leur vie de la grandeur de l'amour de Dieu.

    La Toussaint n'est pas la "fête" de la mort, mais de la vie ; de la vie du ciel.

    Le folklore d'Halloween (qui signifie "veille de la Toussaint" en gaélique) contraste avec la joie propre de la Toussaint mais rend présente une question existentielle que tout homme porte : l'immense précarité de la vie qui peut s'éteindre à tout moment. Cependant, la mort n'a pas le dernier mot pour le chrétien, "parce que l'homme est destiné à une vie sans limites, qui a ses racines et son accomplissement en Dieu" selon la formule de Sa Sainteté le pape François.

    Que cette espérance brûle dans le cœur de chaque croyant et qu'elle se répande par toute la terre !

  • Souvenons-nous de Henri Bataille, l'historien de Vaucouleurs

    [L'Abeille]

  • Et si nos paysages disparaissaient ?

    [L'Abeille]

  • Ecrits de mémoire de Templier

    Ce roman historique rassemble trois grimoires légués par Jehans de Rupt de Ville, commandeur du Temple que l'on peut penser d'origine lorraine, son personnage principal et narrateur. "La troisième croisade", "Mission secrète en Espagne" et "La quête du Graal" emmènent le lecteur dans un périlleux voyage autour de la Méditerranée avec retour en terre lorraine où la résolution d'une énigme doit lui permettre de découvrir la précieuse coupe du Saint Graal.

    Le roman est rédigé dans cette langue poétique et fleurie du XIIIe siècle qui permet une véritable immersion dans cette époque bénie des croisades.

    Avec l'auteur, le lecteur enfile la cote de mailles de son héros, rude gaillard tout à la fois pieux templier et homme pécheur devant son Créateur... On apprécie le langage imagé de ce magnifique Moyen Âge dont l'auteur respect l'esprit tout en s'éloignant suffisamment afin d'en faciliter la compréhension par les lecteurs de notre temps.

    Bon voyage avec le commandeur des templiers Jehans de Rupt de Ville !

     

    ‡ Ecrits de mémoire de Templier, Gilles Voydeville, éditions ETT-Locutio, 2015, 240 p. (20 €).

  • L'enfant aux miracles

    En ce printemps 1814 à Ottrott, sur le versant alsacien du massif des Vosges, alors que le Premier Empire est à bout de souffle, on accourt de partout pour être guéri par "l'enfant aux miracles".

    Le petit Sébastien Willer soigne miraculeusement les blessures de la vie et du quotidien en imposant les mains sur les parties douloureuses du corps... Pendant plusieurs années, riches et pauvres, ruraux et citadins, viennent en foule se faire toucher et frotter par le petit paysan aux mains miraculeuses. La famille s'enrichit. Les jalousies se font jour. Et les autorités civiles et médicales s'inquiètent.

    L'enfant est-il un charlatan ? Et s'il guérit vraiment, Est-ce par la force naturelle d'un mystérieux flux magnétique propre aux zones montagneuses ? Ou s'agirait-il d'un don de Dieu ou d'une ruse du Diable ?

    Dans une société traumatisée et appauvrie par vingt années de guerre, secouée par les changements de régime et le bouleversement des valeurs traditionnelles, le débat fait rage du côté des Vosges alsaciennes. La presse et la politique s'en mêlent. L'enfant est instrumentalisé, isolé, malmené. Les nouveaux pouvoirs - bourgeoisie, médecine, justice - s'opposent à l'Eglise qui soutient Sébastien et sa famille et le soustrait à l'engrenage infernal. L'enfant retournera à l'anonymat et deviendra instituteur. Il décédera en 1892 à Ottrott, son village natal, au pied du mont Sainte-Odile.

    L'auteur - arrière-arrière-petit-neveu de Sébastien Willer - a reconstitué l'histoire extraordinaire de cet enfant à partir de solides sources historiques et archivistiques. L'ouvrage raconte avec une grande sensibilité un étonnant moment de trouble collectif dans une société déboussolée, flottant entre certitudes ancestrales (Eglise catholique et monde rural) et croyances rationalistes nouvelles (bourgeoisie protestante et franc-maçonne). Deux visions du monde. Et la triste histoire d'une enfance volée.

     

    ‡ L'enfant aux miracles. Le petit Alsacien qui guérissait avec les mains, Gérard Hoffbeck, éditions La Nuée Bleue, 2015, 175 p., ill. (15 €).

  • Zoom sur Bocquegney et Hennecourt avec Maisons paysannes des Vosges

    [Vosges Matin]

  • Cornimont (88) : les nouvelles cloches baptisées devant 1200 fidèles

    Le baptême de Jeanne et Louise, les deux nouvelles cloches de l’église de Cornimont, a eu lieu début octobre devant plus de mille paroissiens. Une cérémonie très rare à laquelle aont assisté leurs parrains et marraines, parmi lesquels le comédien Robert Hossein, son épouse et Fernande Claudel, âgée de 102 ans.

    « Nous vivons aujourd’hui un moment historique », rappelle l’abbé Arnaud Meyer, curé de la paroisse, durant la cérémonie. Le baptême de cloches est en effet un rite extrêmement rare de nos jours. Celui de Jeanne et Louise a eu lieu ce dimanche, dans une église pleine à craquer, en présence de leurs parrains et marraines. L’acteur Robert Hossein et son épouse Candice Patou-Hossein, Fernande Claudel, âgée de 102 ans, le frère Rupert et Sandrine Didierlaurent ont proclamé le prénom des deux cloches. Avant de tinter et remplir l’église de leur son harmonieux. « Avoir été choisie comme marraine est une grâce, nous vivons un moment extraordinaire, c’est comme si nous baptisions un enfant », a commenté, émue, Candice Patou-Hossein. Installées au pied de l’autel, couvertes de fleurs, les deux élégantes héroïnes du jour sont photographiées sous tous les profils.

    L’émotion est palpable tout au long de la messe. Quand la musique de Jeanne et Louise a retenti pour la première fois. Puis lorsque Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, les a baptisé. Émotion aussi au moment où les 1200 personnes présentes se sont levées pour applaudir longuement les deux cloches qui reçoivent pour mission de « chanter pour toujours la gloire de Dieu ».

    À chaque nouvelle séquence de la messe, Fernande Claudel se lève, parfois aidée par ses voisins. La petite dame de 102 ans est la marraine de Jeanne. C’est elle qui, à l’issue de la cérémonie, a offert la traditionnelle boîte de dragées. Un moment touchant puisque la plupart des convives ne s’y attendaient pas. Il n’y en a pas pour toute l’église mais chacun repart tout de même avec son faire-part.

    [d’après Vosges Matin]

  • L'Ecole de Nancy face aux questions politiques et sociales de son temps

    Si l'Art nouveau est bien un symbole de la Belle Epoque, c'est à rebours du mythe décrivant des artistes en quête de formes voluptueuses dans un âge d'or crépusculaire. En effet, la Belle Epoque est une période plus troublée que ne le laisse supposer sa légende.

    Né dans le contexte lorrain de l'après-Sedan, le mouvement Art nouveau nancéien a une propension à se mobiliser sur les nombreuses questions politiques et sociales d'alors - l'annexion de l'Alsace-Moselle, l'affaire Dreyfus, l'anticléricalisme, les revendications ouvrières -, attisé en cela par les personnalités exceptionnelles de ses deux présidents, Emile Gallé puis Victor Prouvé, républicains fervents qui investissent le champ politique.

    Cet ouvrage, à travers les chefs-d'oeuvre de Gallé, Prouvé, Daum et bien d'autres, permet de découvrir un aspect passionnant et méconnu de l'Art nouveau et de ses implications dans la politique et la société en Lorraine et en France.

     

    ‡ L'Ecole de Nancy face aux questions politiques et sociales de son temps, collectif, Somogy éditions d'art, 2015, 224 p., ill. (29 €).

     

  • La phalange du saint

    1516. La phalange du saint patron de la Lorraine est dérobée dans la "grande église" de Saint-Nicolas-de-Port,  haut lieu de pèlerinage de l'Europe du Nord. Par ce larcin, Guillaume - un paysan adepte de la nouvelle religion réformée - espère faire  vaciller à la fois l'Eglise de Rome et le duché de Lorraine. A sa mort, son fils, compagnon vitrier, et plus tard, son petit-fils, drapier, défendent à leur tour les thèses de Luther en s'appuyant sur ce sacrilège...

    Victime de la disparition de la sainte relique, le duc de Lorraine Antoine le Bon doit la retrouver afin de prouver sa capacité à protéger les biens de l'Eglise et à contenir la propagation de la Réforme. Il doit aussi défendre son indépendance bien fragile. L'espace lorrain - duché de Lorraine et cité de Metz - est alors convoité par ses deux puissants voisins, le royaume des Valois et l'empire de Charles Quint. Le duc Antoine charge un homme de confiance, Matthieu de Pontoy, puis son fils Henri, de réparer l'outrage.

    Sur fond de guerre religieuse, de révolte paysanne - la guerre des Rustauds - et de rivalité entre royaume de France et Saint-Empire, cette épopée lorraine ne connaîtra son épilogue qu'en 1566, sous le duc Charles III... et le patronage de saint Nicolas !

    Un roman historique lorrain haletant qui revisite ce demi-siècle marqué par les conflits politico-religieux mais aussi par des héros en quête du bonheur, de la paix et de la justice.

     

    ‡ La phalange du saint, Gérard Saleron, éditions des Paraiges, 2015, 259 p. (20 €).

  • Nany : messe à la mémoire de la famille ducale de Lorraine célébrée à la chapelle des Cordeliers

    La messe à la mémoire des ducs, duchesses, princes et princesses de la Maison de Lorraine et de Bar a été célébrée par le RP Bruno Houplon, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, samedi 17 octobre en la chapelle des Cordeliers de Nancy, nécropole nationale de la Maison de Lorraine et de Bar.

    La messe votive de la Bienheureuse Marguerite de Lorraine a été dite par le célébrant. Il y a associé le Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, descendant de notre dernier duc héréditaire François III.

    Et vive la Lorraine ! Vive nos ducs !

  • Saône vosgienne : le Club vosgien aux petits soins avec les roches remarquables du secteur

    Derrière les nombreux monticules dits « remarquables » du secteur, il y a une pléiade de bénévoles du Club vosgien qui prend le temps, deux fois par mois, d’effectuer un travail de nettoyage parfois acrobatique.

    Les bénévoles du Club vosgien remettent en valeur les sites remarquables de la Saône vosgienne. Ils consacrent une journée d’entretien des sentiers deux fois par mois. Un travail de « pro », sous la pluie ou au froid, dans la boue ou dans les ronces.

    Le président Daniel Aubertin et son équipe se sont attachés dernièrement à remettre en valeur plusieurs sites remarquables que le promeneur ne remarque pas forcément : les massives roches en grès des Vosges qui se dissimulent aux regards parmi les taillis et broussailles.

    Tel le « Sentier des Roches » (secteur de Bleurville/Nonville), qui tire bien sûr son nom de quatre blocs rocheux aux noms originaux. Outre les « Roches du Mulot », la « Cave Enfaroche » et celle du « Cul de la femme » en forêt de Bleurville, la « Roche à cerises » (près de la maison forestière de Relanges) porte une guirlande de créneaux d’une douzaine de centimètres de hauteur (font-ils penser à des cerises sur une branche ?). La « Roche dolmen » (entre Nonville et Belmont-lès-Darney) évoque les mégalithes bretons. La « Roche à pots » arbore 4 ou 5 grosses cupules, aussi mystérieuses que celles de la « Roche du Mulot » à Bleurville ou du « Pas de Saint Gibert » à Martinvelle. Quant à la « Roche Caillou », derrière le château de Lichecourt, c’est un bel échantillon de « pudding », dont la ressemblance avec une brioche aux raisins ne doit pas tromper les gourmands… A Châtillon-sur-Saône, la « Petite Source », en bordure du sentier « De Rome à la Renaissance » a déjà été restaurée voici quelques années, a vu réapparaître son inscription latine « similis fonti» qui rappelle l’intérêt des Gallo-Romains pour l’hydrographie. Une croix gravée sur un socle triangulaire au pied du rocher rattache l’endroit à la christianisation tardive de notre région. Et à Monthureux la « Roche du Père Maire » et sa grotte, une idée de promenade supplémentaire est offerte : d’autres roches remarquables sont visibles, la « Roche du serpent », une seconde qui abrite aussi une grotte, et une troisième ressemblant à une tête de canard mais qui n’a toujours pas de nom… Toutes les propositions sont possibles pour leur attribuer un jour un nom.

    Il faut saluer le travail de bénévoles du Club vosgien qui ont effectué ce nettoyage délicat. La forêt n’a certainement pas encore livré tous ses trésors : elle est toujours prête à accueillir ceux qui ont des yeux pour voir et du temps pour s’émerveiller.

    [d'après Vosges Matin]

  • Mirecourt : Un nouveau chemin de croix pour l’église Notre-Dame

    Un nouveau chemin de croix apparaîtra sur les murs intérieurs de l’église Notre-Dame en mai prochain, coïncidant avec le Couvige. L’artiste Marie Dreux y réalisera une rencontre entre la sculpture et la dentelle.

    L’abbé Beligné s’est enthousiasmé du succès de la souscription pour un nouveau chemin de croix.

    Difficile d’évaluer l’époque exacte à laquelle lechemin de croix actuellement en place a été installé à l’intérieur de l’église Notre-Dame, à gauche du maître autel. On pourrait situer la création du chemin aux alentours des années 1950, mais rien n’est moins sûr. Toujours est-il que la dizaine de petites croix en bois restant encore accrochée au murméritait une sérieuse réhabilitation. Les exemplaires absents résultant sans doute d’une action humaine mal intentionnée.

    Au milieu de ses paroissiens, l’abbé Beligné s’était alors penché sur la question afin de rétablir cette tradition catholique. L’idée d’une rénovation du chemin de croix est née en 2013. Une rencontre avec Marie Dreux,du Couvige international, sculpteur-céramiste installée dans la région du Puy-en-Velay, révèle Denis Beligné, prêtre modérateur de la paroisse Saint-Pierre-Fourier.

    Le membres de la paroisse se sont réunis afinde déterminer la faisabilité du projet. « J’ai été ravi de enthousiasme collectif. En moins de trois semaines, nous avons recueilli des promesses de don équivalent à 6 000 euros, somme nécessaire pour la fabrication des quatorze plaques en bas-relief de 45 cm. Avec l’accord du conseil économique de la paroisse, la commande des 14 œuvres a été confirmée. L’installation devra être terminée avant le prochain couvige international, les samedi 7 et dimanche 8 mai prochain », détaille l’abbé Beligné, littéralement aux anges avec ce succès populaire.

    Alors que Marie Dreux a déjà réalisé quelques stations, la particularité de ces sculptures réside dans l’intégration de motifs en terre cuite. « Cela traduit une rencontre de ladentelle, tradition ancestrale de Mirecourt, et de la sculpture ».

  • Aumônier à Verdun : journal de guerre et lettres du père Anizan

    Le Père Émile Anizan (1853-1928), fondateur des Fils de la Charité et promoteur l'Union des associations ouvrières catholiques, fut aumônier volontaire durant le premier conflit mondial dans le camp retranché de Verdun. Il exercera notamment son apostolat à Damloup et dans les paroisses environnantes ainsi qu'auprès des unités de la IIIe armée, d'août 1914 à février 1916.

    Ce livre réunit son Journal des dix-huit mois passés sur le front et ses lettres, accompagnés de cartes et de photographies inédites. Les lettres sont adressées à des prêtres, à des frères spirituels ou à des laïcs, mais aussi, pour une partie d'entre elles, au Christ lui-même.

    Dans un contexte marqué par la violence et l'angoisse, le Père Anizan témoigne de la brutalité de la guerre, développe des réflexions politiques et sociales, ainsi que des sentiments spirituels.

    Parmi tous les témoignages sur la Grande Guerre, le Père Anizan livre au fil de ces pages sa vision personnelle de l'humanité et des événements.

     

    ‡ Aumônier à Verdun. Journal de guerre et lettres du père Anizan, Jean-Yves Moy (prés.), PUR, 2015, 195 p., ill., cartes (16 €).

  • Correspondance de Valentin Jamerey-Duval, bibliothécaire des ducs de Lorraine

    Le tome I de la Correspondance de Valentin Jamerey-Duval (1722-1745) a permis au lecteur de découvrir le parcours singulier de ce fils de pauvres paysans de Champagne, ancien serviteur d’ermites lorrains, devenu bibliothécaire des ducs de Lorraine Léopold et François-Etienne, puis de l’empereur François Ier - ex-duc de Lorraine François-Etienne - au palais Pitti à Florence.

    Le tome II nous offre de poursuivre la découverte d'une nouvelle étape dans sa vie entre 1746 et 1760. En 1746, Jamerey-Duval poursuit la rédaction de ses Mémoires et sa correspondance avec son ami, Frère Zozime, ermite lorrain, et avec son mécène, le baron Pfütschner, à Vienne. En 1748, il est invité à rejoindre l'époux de Marie-Thérèse de Hasbourg, François Ier, à Vienne, afin d’y diriger son cabinet impérial des monnaies. Intermède heureux, en 1752, il entreprend un long voyage qui le conduit à Bruxelles et à Paris, où il revoit Mme de Graffigny, amie connue à Lunéville ; il se rend également à Arthonnay, son village champenois natal, où il retrouve ses sœurs et, enfin, en Lorraine, où il suit, auprès des ses amis religieux, la reconstruction d’un ermitage et redécouvre la générosité du roi Stanislas, nouveau duc nominal de Lorraine.

    Depuis Vienne, Jamerey-Duval continue à faire montre de ses qualités de cœur à travers sa correspondance. Il prodigue conseils et aide aux humbles ermites en faisant reconstruire pour eux trois ermitages, à sa famille et à son ancien patron berger. Sa générosité sans faille et ses Mémoires plaisent tant à Jean-Jacques Rousseau que le philosophe expose dans son cabinet de travail les vignettes illustrant la vie de Duval...

    En attendant le IIIe et dernier tome auquel travaille assidûment André Courbet.

    L'auteur, André Courbet, a consacré de nombreux travaux à l’histoire régionale de la Lorraine et propose une annotation minutieuse de la riche correspondance de Valentin Jamerey-Duval.

     

    ‡ Correspondance de Valentin Jamerey-Duval, bibliothécaire des ducs de Lorraine (1746-1760) - Tome 2, André Courbet (prés.), éditions Honoré Champion, 2015, 1096 p., ill. (250 €).

  • L'Echo des Trois Provinces d'octobre-novembre 2015

    Fidèle au rendez-vous, tous les deux mois, L'Echo des Trois Provinces , apporte son lot d'informations et d'anecdotes historiques aux habitants des confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne.

    Au sommaire de ce numéro automnal :

    - Châtillon-sur-Saône : nobles et notables à travers les registres de catholicité

    - les trente glorieuses

    - Villars-Saint-Marcelin, prémonitoire

    - les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche

    - la chapelle Saint-Basle de Lignéville

    - pensée du jardinier

    - histoire de la cuisine

    - l'énigme des 3 Provinces

    - les visites de l'été

    - la fontaine de Monthureux-sur-Saône

    - le tour des 3 Provinces à vélo

    - les Thons : bénédiction de l'oratoire en forêt

    - le projet PNR des Sources de Saône & Meuse

    - H comme houblon

    - la vie des associations

    - les animations au Pays des Trois Provinces

     

    L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Renseignements : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr

  • Le numéro automnal du Pays lorrain est paru

    La revue trimestrielle du Musée Lorrain et de la Société d'histoire de la Lorraine, Le Pays lorrain, propose à ses lecteurs un riche sommaire dans sa livraison d'automne :
    - le monnayage des grandes abbayes vosgiennes, par Dominique Flon
    - petites histoires d'Avioth révélées par un réchaud de la Renaissance, par Richard Dagorne et Nolween Maroteaux
    - l'hôtel de Soubise, dernière empreinte parisienne d'une famille de sculpteurs lorrains : les Jacquin, par Jean-François Michel
    - l'abbaye de Belchamp au XVIIIe siècle décrite par le prieur Antoine du Moulin, par Cédric Andriot
    - Richard Mique, architecte de Stanislas : un imitateur de Blondel ?, par Aurélien Davrius
    - l'industrie lorraine de l'ameublement : des heures de gloire au déclin, par Jean-Charles Vogley
    - la chapelle Simon : l'art funéraire et l'Art déco à Nancy, par Soonok Ryu
    - un petit garçon dans la Grande Guerre, par Colette Méchin
    - Albert France-Lanord et la restauration du vase de Vix, par Félicie Fougère

     

    ‡ Rappelons que Le Pays lorrain est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (39 €, à l'ordre de "Le Pays lorrain") à : LE PAYS LORRAIN, 64 GRANDE RUE, 54000 NANCY, ou achat au numéro à l'accueil du Musée Lorrain.

  • Benoît Taveneaux, brasseur d’histoires

    Belle actualité pour le président du Musée français de la brasserie, qui sort une 4e monographie consacrée précisément à l’épopée des Grandes brasseries de Saint-Nicolas. Rencontre.

    Le format de son livre lui ressemble : carré, mais amical et souple, rigoureux mais ouvert sur une culture qui trempe toujours sa plume dans l’histoire des hommes et femmes qui ont fait la brasserie lorraine.

    Benoît Taveneaux, dont toute la vie professionnelle a tourné autour de l’éducation populaire et de la vie de quartier, est devenu historien – et il a de qui tenir avec son père René qui fut le grand historien du jansénisme en Lorraine ! -, mais est resté un éternel directeur de MJC. Il a vieilli, comme tout le monde, mais il a su rester jeune, comme le confirme son dernier bébé, consacré aux « Grandes brasseries de Saint-Nicolas-de-Port ». La première question qui vient à l’esprit, c’est : « Pourquoi si tard ? » Alors même qu’il préside l’association du musée et qu’il a déjà traité des brasseries de Tantonville, Maxéville ou Champigneulles.

    « Je sais on me pose parfois la question. Le hic à Saint-Nicolas, c’est que les témoins de la fermeture de la brasserie sont encore là. Les plaies se referment doucement. Les 103 salariés licenciés en 1985 sont encore un peu amers et on peut les comprendre », explique l’auteur, qui a travaillé sur des archives, de nombreux témoignages de première main et a puisé dans ses propres souvenirs. Saint-Nicolas-de-Port et son musée ont fait passer l’incroyable aventure de la brasserie Moreau, dans le domaine de l’histoire brassicole autour d’un lieu unique. Une sorte de cathédrale Art déco, appelée affectueusement « le minaret » par les anciens brasseurs et signée Fernand César. C’est son père, Félicien, architecte d’origine belge, qui est l’auteur du Crédit Lyonnais rue Saint-Georges, dont la façade classique cache une splendide verrière École de Nancy.

    Parce que les plaies sont encore vives, même trente ans après, Benoît Taveneaux a su donner du temps au temps et a été récompensé : « des salariés qui avaient juré ne plus jamais remettre les pieds à la brasserie sont venus quand j’ai sorti l’ouvrage. J’étais heureux, car c’est le signe qu’on peut en parler ». Si la défection de Stella Artois, qui rachète le site en 1972, puis la fermeture en 1985, ont été si douloureuses, c’est que la Brasserie de Saint-Nicolas-de-Port était un lieu atypique. Une brasserie familiale différente de l’épopée de Tantonville, véritable saga brassicole et loin également du destin de la brasserie de Maxéville, fit faire un bond scientifique au brassage, tandis que Champigneulles inaugurait la brasserie-industrie et l’arrivée dans le monde de la bière des requins de la finance et du CAC 40. Tout Benoît Taveneaux est contenu dans ce livre si intime, fait de vapeurs, d’odeurs de malt, au pied de cette chaudière cuivrée et brillante et de sa chambre à houblon, dont les effluves, trente ans après la fermeture, sont toujours aussi persistants.

    [source : ER]

  • Chanson d'automne

    Les sanglots longs
    Des violons
    De l’automne
    Blessent mon cœur
    D’une langueur
    Monotone.

    Tout suffocant
    Et blême, quand
    Sonne l’heure,
    Je me souviens
    Des jours anciens
    Et je pleure

    Et je m’en vais
    Au vent mauvais
    Qui m’emporte
    Deçà, delà,
    Pareil à la
    Feuille morte.

    Paul Verlaine

  • François Nicolas Benoît Haxo, successeur de Vauban (1774-1838)

    François Nicolas Benoît Haxo naît à Lunéville en 1774. Après une éducation bourgeoise à Nancy puis à Paris, et une formation à l’école d’artillerie de Châlons-sur-Marne, il débute sa carrière militaire sur le Rhin, intègre Polytechnique en 1796, mais est rapidement appelé pour servir à Bitche puis à Genève.

    En 1800, jeune capitaine, il franchit le Saint-Bernard avec le Premier Consul. En Italie, il conçoit Rocca d’Anfo, améliore Peschiera. En mission à Constantinople, il renforce les défenses des Dardanelles. En Espagne, il est aux sièges de Saragosse en 1809 et de Lerida. Il agrandit les places de Hambourg et Dantzig, édifie Modlin en Pologne. En 1812, il connaît la campagne de Russie et sa terrible retraite. Gouverneur de Magdebourg, nommé commandant en chef du génie de la garde impériale, il est au côté de l’empereur à Waterloo…

    Comme Vauban, la paix est pour lui plus active que la guerre. Après la chute de l’Empire en 1815, membre du comité des fortifications, enrichi d’une vision et d’une véritable expérience stratégiques, il intervient sur la plupart des ouvrages fortifiés de France. Il fait rétablir les défenses de Lyon, à Grenoble il édifie la Bastille et réalise les nouveaux remparts, relève Belfort, Fort l’Ecluse et bien d’autres places. Point d’orgue de sa carrière, il assiège Anvers en 1836.

    Homme d’esprit et de caractère, bien inséré dans la société intellectuelle, politique et scientifique, il a aussi une vie sociale bien remplie jusqu’à son décès en 1838 à Paris.

    Le général Haxo est certainement le plus brillant ingénieur militaire du XIXe siècle. Tirant le meilleur parti de toutes les techniques de ses prédécesseurs, son nom est incontestablement attaché à la fortification européenne comme le chaînon reliant Vauban à Séré de Rivières.

    L’auteur, déjà biographe de Nicolas Haxo, oncle du général du génie et lui-même général des armées révolutionnaires, au terme d’une longue enquête et de la consultation d’une masse impressionnante d’archives souvent inédites, construit la première biographie définitive de ce militaire de génie, maître absolu de la pierre.

     

    ‡ Haxo 1774-1838. Successeur de Vauban, Yannick Guillou, Edhisto, 2015, 532 p., ill. (21 €).

     

  • Charmes et la Moyenne-Moselle

    La Fédération des Sociétés savantes des Vosges publie les actes des 16èmes Journées d’études vosgiennes qui se sont tenues à Charmes en octobre 2014.

    Après une mise à jour géologique sur les paysages du pays de Charmes, l’ouvrage aborde ses transformations territoriales, l’histoire de la ville depuis l’implantation gallo-romaine et son évolution du Moyen Âge à nos jours. Il propose des rencontres avec les hommes et les femmes du canton, obscurs ou célèbres, et visite quelques richesses du patrimoine architectural comme la maison des templiers de Xugney ou l’église romane de Vomécourt-sur-Madon.

    Le tronçon de la vallée de la Moselle étudié fut un centre important de l’activité industrielle et artisanale, brasseries, dentelle, textile, verrerie et métallurgie, implantée entre la rivière, le canal des Vosges, le chemin de fer et la RN57. Aujourd’hui, la disparition de certaines de ces industries pose la délicate question du devenir des friches, mais surtout celle de la redistribution de l’emploi sur un bassin dilaté. En cette période de mutation profonde de l’organisation territoriale et des structures industrielles, plusieurs communications fournissent des analyses de la situation géographique et économique actuelle, et offrent ainsi des clés de compréhension précieuses pour tous les décideurs et acteurs de la refondation du territoire.

    Le centenaire du premier conflit mondial est l’occasion de revisiter le champ de la guerre et du nationalisme. L’évocation de la personnalité de deux chantres de celui-ci, le peintre Alphonse Monchablon et l’écrivain Maurice Barrès, précède trois études sur les enjeux stratégiques et les combats de la Trouée de Charmes. Encore proche, le drame de la Seconde Guerre mondiale est abordé sous plusieurs angles : les usines Junkers, la destruction de la ville, la déportation des hommes et la reconstruction.

    L’ouvrage renouvelle profondément les connaissances sur le passé, l’actualité et le devenir de Charmes et de son canton, de la vallée de la Moyenne-Moselle, et leur place au cœur du Sillon lorrain.

     

    ‡ Charmes et la Moyenne-Moselle. Actes des 16èmes Journées d’études vosgiennes 2014, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), Fédération des sociétés savantes des Vosges, 2015, 525 p., ill., cartes (35 €).

  • Nancy commémorera en 2016 le 250e anniversaire du rattachement de la Lorraine à la France

    En 2016, sera célébré le 250e anniversaire de la réunion de la Lorraine à la France. Les duchés sont en effet revenus à la France le 23 février 1766, jour de la mort de Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne, beau - père de Louis XV et dernier duc de Lorraine. Cette célébration a été mise au nombre des Commémorations nationales de 2016 par le Ministère de la Culture et de la Communication.

    Nancy prendra part à cet anniversaire en proposant au grand public une série de manifestations culturelles initiées et développées par ses musées, les bibliothèques et les services d’archives. L’un des moments forts de cette programmation sera l’exposition temporaire que le Palais des Ducs de Lorraine – Musée lorrain consacrera, dans la Galerie des Cerfs, à compter du mois de juin, aux relations entre l’espace lorrain et la France entre la fin du XVe siècle et 1766.

    Intitulée (provisoirement) « Par le fer et par le sang. Une histoire des relations entre la Lorraine et la France », cette exposition proposera aux visiteurs de découvrir les relations tumultueuses entre les duchés de Lorraine et de Bar et le royaume de France durant l’époque moderne. Dans une Europe dominée par la France et l’Empire, les ducs de Lorraine tentent en effet de mener une politique d’indépendance, pour la reconnaissance de leurs Etats. Partagée entre les Valois, les Bourbon et les Habsbourg, avec lesquels elle noue d’innombrables alliances, la famille de Lorraine sera pourtant contrainte de céder ses Etats en 1737, sur le grand échiquier diplomatique international.

    Préfigurant une des importantes sections du futur parcours historique du musée, cette exposition sera l’occasion de présenter des œuvres rénovées à la faveur des campagnes de restauration développées en lien avec l’Etat et la Région Lorraine, et d’expérimenter plusieurs dispositifs de médiation numérique (livres virtuels, cartes animées, zooms sur une œuvre et film de jonction).

    En raison de l'importance de ce projet, que ce soit au niveau scientifique ou du territoire sur lequel il est développé, il est envisagé de demander, d'une part le label d'intérêt national auprès du Ministère de la Culture et de la Communication, d'autre part, des soutiens financiers à différents partenaires, et enfin, des liens étroits avec l'ensemble de la communauté scientifique et culturelle sont engagés.

    [source : Ville de Nancy]

  • Nancy : messe des ducs de Lorraine et de Bar le 17 octobre 2015

    La messe à la mémoire de la famille des ducs de Lorraine et de Bar sera célébrée par le RP Bruno Houplon, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, en l'église des Cordeliers de Nancy, samedi 17 octobre 2015 à 11h00.

  • Vittel (88) : la Croix Blanche restaurée

  • Bibliothèque diocésaine de Nancy : vente de livres les 24-25 octobre 2015

  • Bruyères (88) : une Vierge installée dans l’oratoire restauré

    L'oratoire de la Ferme des Anges restauré [cl. Ass. nationale des oratoires de France et d'Europe].

     

    Grâce à la persévérance de bénévoles et d’adhérents de l’association nationale pour la sauvegarde des oratoires de France et d’Europe, les travaux de restauration de l’oratoire de bord de route dit de « la Ferme des Anges », à proximité de Bruyères, sont achevés ; la niche en grès rose des Vosges a été peinte en bleu et une très belle grille en fer forgé ouvragé a été posée.

    L’association nationale a offert la statue de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, qui donne sens à ce bel édifice et qui occupe la niche laissée vide depuis la dégradation de la précédente statue.

    Statue et oratoire rénové seront prochainement solennellement bénis.

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  • La Nouvelle revue lorraine n° 34 : grande histoire et petits soldats...

    Clin d'œil à nos valeureux soldats de toutes les époques dans cette dernière livraison de La Nouvelle revue lorraine. Petits soldats de bois de Michel Kieffer, grands soldats du 516e régiment du train d'Ecrouves et méchante soldatesque de la guerre de Trente Ans qui apporta la peste à Vaxoncourt...

    Ce numéro ne parle bien sûr pas que de militaires : le lecteur visitera les couloirs du temps et de l'histoire de notre Lorraine à travers un sommaire varié :

    - Berce branc-ursine et "herbe du diable"

    - grande histoire et petits soldats

    - la lorraine thermale : Amnéville, Bains-les-Bains, Martigny-les-Bains, Contrexéville, Bourbonne-les-Bains

    - Alfred Mézières (1826-1915)

    - les églises de Vigneul-sous-Montmédy

    - la peste à Vaxoncourt au XVIIe siècle

    - le culte de la déesse Raison et de l'Etre suprême à Saint-Jacques de Lunéville

    - la Meuse en cartes postales

    - Adolphe Demange, un portraitiste lorrain

    - le garde-manger

    - le munster et les vacances dans les années 1950

    - une tempête dans un verre d'eau

    - le 516e régiment du train d'Ecrouves

    - les mirabelles

    - mirabelles de Lorraine, évidemment !

    ... Et les rubriques habituelles : l'édito' de Jean-Marie Cuny, les infos lorraines, les livres.

    Le rédacteur en chef nous annonce que La Nouvelle revue lorraine ouvre prochainement son site Internet afin de mieux se faire connaître auprès des Lorrains et de tous les amoureux de l'histoire, des traditions et des terroirs où qu'ils se trouvent dans le monde. Nous vous en reparlerons prochainement.

     

    La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (38 €, 6 numéros, ou achat au numéro : 10 € port inclus) à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine" à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

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  • Le 1er régiment de tirailleur d’Epinal recrute des combattants lorrains

    La création d’une nouvelle compagnie de combat oblige le 1er régiment de tirailleurs à recruter 125 jeunes rapidement.

    Tous les régiments d’infanterie ont reçu l’ordre de créer une nouvelle compagnie de combat pour gonfler les rangs des plans Vigipirate et Sentinelle dont les besoins sont constants : 7 000 soldats en permanence sur le terrain. Le 1er régiment de tirailleurs d’Epinal n’échappant pas à la règle, la 5e compagnie de combat du 1er RTir d’Epinal doit être opérationnelle au 1er juillet 2016. « Nous recrutons 125 jeunes principalement des Vosgiens et plus largement des Lorrains », indique l’adjudant-chef Soutrel, chef de la cellule recrutement du 1er RTir.

    Cela fait 15 jours que cette cellule a été réactivée spécifiquement pour ce recrutement qui doit impérativement être bouclé à la fin du mois de février 2016. C’est pour cette raison que l’adjudant-chef Soutrel a contacté la mission locale d’Epinal pour mettre sur pied une information collective à destination de jeunes susceptibles d’être intéressés par l’offre. Les jeunes recrutés seront soumis à des tests de sélection et ils auront six mois de formation (trois mois à Dieuze et trois mois à Epinal) avant de signer un contrat plus ou moins long avec l’armée. « Ce n’est pas un métier comme les autres, il faut le savoir. C’est un métier où l’on risque nos vies », prévient l’adjudant-chef.

    Le 1er RTir recherche des jeunes, hommes ou femmes, âgés de 17 ans et demi à 25 ans, sans condition de diplôme jusqu’au Bac et avec ou sans condition physique pour des postes de combattants. Leur mission sera pendant un an de surveiller les monuments, les aéroports, les lieux de culte dans le cadre des plans Vigipirate et Sentinelle avant d’être envoyés en opération extérieure. Certaines sont déjà prévues en octobre 2016 au Liban et dans les Antilles. « Si nous n’arrivons pas à avoir nos chiffres, nous chercherons des recrues sur la France entière », ajoute l’adjudant-chef Soutrel.

    Pour recruter, le chef de la cellule du 1er RTir n’hésite pas à faire la promotion de son régiment avec vidéo à l’appui des opex et évoque les avantages financiers à entrer dans l’armée professionnelle.

    Une autre information collective aura lieu à la mission locale d’Epinal à la fin du mois de novembre au 15 rue de Nancy. Pour toute information : recrutementirailleurs@gmail.com

    [source : Vosges Matin]

  • Saint-Dié-des Vosges : Restauration du reliquaire de saint Dié

    La paroisse cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges a confié à la manufacture d'émaux Saint Jean l'Aigle de Longwy la restauration du reliquaire et la création de la châsse de saint Dié, le patron de la cathédrale du diocèse vosgien.

    Scellées dans le reliquaire originel restauré, les reliques du saint reposent désormais dans une nouvelle châsse créée en acier inoxydable, chêne et émaux par l'artiste Jacques G. Peiffer.

    Rappelons que saint Dié - ou Déodat -, né vers 600, était évêque de Nevers lorsqu'il prit part au Concile de Sens en 656. Il se fit ensuite ermite et bâtit un monastère dans les Vosges ; c'est autour de cette fondation érémitique que s'est construite l'actuelle ville de Saint-Dié-des-Vosges dont la cathédrale de grès rouge conserve les insignes reliques du saint homme, mort en 679.

  • L'Ardenne, des frontières en l'an Mil

    L'étude des formations territoriales et des frontières a souvent été utilisée comme prétexte à toutes formes de revendications spatiales et/ou culturelles. Longtemps liée à la seule analyse historique, elle peut être aujourd’hui renouvelée par des apports d’ordre archéologique, en matière d’espace, de comportements sociétaux, d’économie.

    C’est dans cet esprit qu’intervient au sein de la Maison des Sciences de l’Homme Lorraine le projet LAFAM (L’Ardenne. Des frontières en l’an Mil) sur les boucles mosanes et l’Ardenne méridionale, prolongement naturel de la Lorraine. Le principal objectif est d’y cerner les conditions d’apparition des diverses limites et frontières – tant politiques que sociales, culturelles, religieuses et économiques – qui divisent ce territoire et d’en comprendre l’organisation dans un contexte de morcellement féodal alors à son maximum autour de l’an Mil.

    Pour parvenir à ces résultats, il a fallu entreprendre une démarche historique inédite pour ce secteur. Au final, l'étude permet d'y entrevoir l’implantation humaine et de mieux cerner les frontières et influences de tous ordres qui le composèrent voici mille ans. Ce travail permet à la population actuelle de se réapproprier une histoire, une culture et un passé que les vicissitudes du temps ont fini par transformer ou effacer.

     

    ‡ L'ardenne. Des frontières en l'an Mil, Cédric Moulis (dir.), PUN-EUL, 279 p., ill. (15 €).