[L'Abeille]
Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 89
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Lignéville (88) : autour de la restauration de la chapelle Saint-Basle
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Histoire(s) au pays de Darney
[Vosges Matin]
[ER]
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La Lettre des Amis de Saint-Maur de Bleurville - décembre 2013
>> On peut adhérer à l'Association des Amis de Saint-Maur (entretient, restaure et anime l'ancienne abbaye bénédictine des XIe-XVIe-XVIIIe s., consacrée en 1050 par le pape lorrain Léon IX) en envoyant ses coordonnées postales et la cotisation annuelle (10 € minimum) à : LES AMIS DE SAINT-MAUR, 2 rue Bezout, 88410 BLEURVILLE.
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Le 537e anniversaire de la Bataille de Nancy célébré le 5 janvier 2014
Harangue de Jean-Marie Cuny au pied de la Croix-de-Bourgogne lors de la Fête des Lorrains 2013 [cliché archives ©H&PB]
L'association Mémoire des Lorrains invite toutes les Lorraines et tous les Lorrains à participer dans une joyeuse ambiance à la commémoration de la Bataille de Nancy dimanche 5 janvier 2014, veille de l'Epiphanie.
Programme de la Fête nationale des Lorrains à Nancy
‡ 10h30 – Messe en l’église Marie-Immaculée (33 avenue du Général Leclerc à Nancy) dite pour le repos de l’âme des collaborateurs décédés de La Revue lorraine populaire / La Nouvelle revue lorraine depuis 40 ans
‡ 18h30 – Rassemblement place de la Croix-de-Bourgogne
‡ 19h00 – Harangue de Jean-Marie Cuny suivie du feu d'artifice et partage du vin chaud
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L'Echo des Trois Provinces n° 167
Ce numéro hivernal de L'Echo des Trois Provinces vous guidera, depuis votre fauteuil, dans l'histoire et les paysages de ce pays des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.
Au sommaire du numéro de décembre-janvier :
- Les livres
- Attigny : la chapelle Bizot en péril
- Lignéville : découverte d'une divinité gallo-romaine de l'abondance
- Frain : la pierre tombale de la famille Duhoux
- Lamarche : une vue cavalière du couvent des trinitaires
- Enfonvelle : de "ville" en "velle"
- Villars-Saint-Marcellin : le café-épicerie-tabac
- Damblain : après "Souvenir, souvenirs", "Bonjour tristesse"...
- Châtillon-sur-Saône : inauguration de la Maison de Marie
- Magny-lès-Jussey : l'opéra au château
- Fontenois-la-Ville : inauguration des Vergers de Fontenois
- Vauvillers : 99e anniversaire de la mort du général Marcot
- Morizécourt : Maisons paysannes des Vosges en visite
- Fresnes-sur-Apance : l'église rénovée
- Domremy : restauration des toiles de la crypte de la basilique de Alphonse Monchablon
... Et les info's des associations locales, les animations, l'histoire de la cuisine...
‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement (24 €) en adressant vos coordonnées postales et votre règlement à : ADP3P, 10 rue Jules-Ferry, 88320 MARTIGNY-LES-BAINS.
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Un buste de Louis Marin au musée de Bruyères (88)
[Vosges Matin]
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'Jour de colère' à Paris le 26 janvier 2014
> Plus d'info sur www.jourdecolere.com
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C'est une "image d'Epinal"
Fruit de dix années de recherches, le catalogue édité à l'occasion de l'exposition "C'est une 'image d'Epinal'" présentée au Musée de l'Image d'Epinal, aborde l'histoire de l'imagerie et des imagiers de la cité vosgienne du XVIIe au XXe siècle. L'étude nous en révèle leurs inspirations, leurs influences et, surtout, rétablit certaines vérités : comme celle qui confirme que les premières images connues réalisées à Epinal sont de Claude Cardinet et datent de 1664 ; ou que Jean-Charles Pellerin, cartier, imprime ses premières images vers 1809, des images de saints mais aussi de Napoléon et de sa famille ; ou encore qu'en 1861 et pendant 28 ans, deux imageries, celles de Pinot et celle de Pellerin, produisaient de "l'image d'Epinal" contribuant à la renommée de la cité...
Au fil des années, "l'image d'Epinal" devient un genre dont les images de l'épopée napoléonienne et les images en vignettes sont les deux emblèmes. Mais si dire aujourd'hui, "c'est une image d'Epinal", c'est évoquer un cliché, un stéréotype, mille fois répété et pas toujours inventif, il ne faut pas occulter qu'une image d'Epinal n'était ni désuète ni "naïve" quand elle a été imprimée.
Dans ce sympathique ouvrage, les auteurs décryptent comment cette image d'Epinal est devenue pour le monde entier un genre et un stéréotype à la fois. Pour ce faire, ils ont repris les grandes étapes de son évolution, de ses transformations, l'arrivée à Epinal d'autres imageries, la concurrence avec les imagiers de l'Est de la France...
Loin d'être une recherche sur un territoire, cette quête entraîne le lecteur vers la société du XVIIIe au XXe siècle, celle pour qui ces images ont été conçues. Longtemps seules images à disposition de toutes les catégories sociales de la population française, ces "images d'Epinal", qu'elles soient d'Epinal, de Nancy, de Metz ou d'ailleurs, ont joué un rôle qui se dévoile peu à peu. Et ce catalogue remarquablement illustré y contribue grandement.
‡ C'est une "image d'Epinal", Martine Sadion (dir.), éditions du Musée de l'Image - Ville d'Epinal, 2013, 295 p., ill. (22 €).
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Message de Noël de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié
Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, rappelle dans son message de Noël le rôle irremplaçable de la famille :
« Joyeux Noël et bonne année à vous, chrétiens des Vosges, et à vous qui êtes en relations cordiales ou d’amitié avec nous. En chacun, les fêtes ravivent le sentiment familial, grâce aux retrouvailles qu’elles permettent, ou à cause des souffrances éprouvées dans la solitude ou les séparations.
Je souhaite que les bénéficiaires des rencontres familiales soient solidaires de ceux qui en sont privés. La famille reste l’ultime repère d’une société mise à mal par l’individualisme et par des rivalités multiples. Au fond, la famille ne naît pas du seul sentiment amoureux, par définition éphémère, mais de la profondeur de l’engagement pris par le couple. Elle reste l’espace où se construit l’enfant qui apprend à se découvrir dans la relation aux autres.
Les chrétiens croient que cet apprentissage familial de l’amour prend racine dans l’amour que Dieu donne et qui soutient nos fragilités. Que toutes les familles continuent à témoigner de la beauté de l’amour, de la paternité, de la maternité.
Belles fêtes à toutes les familles. Bonne année à toutes et à tous. »
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Le Pays d'Epinal entre "Art & Histoire"
Seul Pays de Lorraine à avoir obtenu pour le moment le label Pays d'Art & d'Histoire, le Pays d'Epinal-Coeur des Vosges entend poursuivre son développement avec, notamment, un travail sur le centenaire de la Première Guerre mondiale en 2014.
[Vosges Matin]
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Nancy : première Messe de Minuit à Marie-Immaculée
Pour la fête de la Nativité, la communauté latine de Nancy, organisée dans le cadre de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, a vécu sa première Messe de Minuit en l'église Marie-Immaculée, située à l'angle de l'avenue du Général Leclerc et du quai de la Bataille.
La messe, dite selon le rite extraordinaire (missel de 1962), a été célébrée - à minuit ! - par l'abbé Florent Husson, chapelain de la communauté. L'homélie a été prononcée par l'abbé Pierre Demenois, prêtre diocésain.
La messe, priante et fervente, précédée de la traditionnelle veillée, était magnifiquement rehaussée par les chants grégoriens et traditionnels français interprétés par la chorale attachée à l'église Marie-Immaculée, dirigée par M. Paul Thiébaut.
Quelques images de la Messe de Minuit... sous la protection du Bienheureux Charles d'Autriche...
Eglise Marie Immaculée, détail, XIXe s., peinture murale, autel de la Sainte-Vierge.
[remarquez la présence du campanile à la croisée du transept, structure aujourd'hui disparue, ainsi que le clocher avec baies néo-gothiques... qui ne fut jamais construit : une chambre des cloches plus modeste en bois - mais non dénuée de charme - fut édifiée en guise de clocher]
[clichés ©H&PB]
>> Plus d'info et de photos sur le site de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine :
http://chapellenie-bhx-charles-nancy.com -
Nativité de Notre-Seigneur
Guerrit van Honthorst (1590-1656), Adoration des bergers, 1622.
Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus.
[Introït de la messe du jour]
Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut.
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Baptême de S.A.I.R. l’archiduchesse Maria-Stella de Habsbourg-Lorraine
Les membres de la famille grand-ducale du Luxembourg ont assisté le 14 décembre dernier au baptême de S.A.I.R. l’archiduchesse Maria-Stella de Habsbourg-Lorraine, née de 11 novembre 2013, fille de l’archiduc Imre d’Autriche et de son épouse Kathleen Walker, devenue par le mariage archiduchesse d’Autriche.
L’archiduc Imre d’Autriche est le fils de la Princesse Marie-Astrid de Luxembourg et de l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine, petit-fils du dernier empereur d'Autriche Charles Ier.
Le baptême s’est déroulé en l’église de Fischbach, au Grand-Duché de Luxembourg.
Sur la photo, de gauche à droite, de la 1ère à la 2ème rangée :
S.A.R. le Prince Jean, S.A.R. le Grand-Duc Jean, LL.AA.RR. la Grande-Duchesse et le Grand-Duc, S.A.I.R. l’Archiduchesse Maria-Stella dans les bras de S.A.I.R. l’Archiduchesse Kathleen, S.A.I.R. l’Archiduc Imre, S.A.I.R. l’Archiduchesse Marie-Astrid, le Comte Léopold de Limbourg-Stirum, S.A.I.R. l’Archiduc Christian d’Autriche, S.A.I.R. l’Archiduchesse Yolande
S.A.R. le Prince Sébastien, S.A.R. le Prince Paul-Louis, LL.AA.RR. la Grande-Duchesse Héritière et le Grand-Duc Héritier, S.A.I.R. l’Archiduchesse Gabriella, S.A.I.R. l’Archiduc Alexander, le Comte Constantin de Limbourg-Stirum dans les bras de S.A.I.R. l’Archiduchesse Marie-Christine, Comtesse de Limbourg-Stirum, le Comte Rodolphe de Limbourg-Stirum, S.A.I.R. l’Archiduc Christoph, S.A.I.R. l’Archiduchesse Adelaïde
[cliché : ©Cour grand-ducale]
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La nouvelle carte des cantons vosgiens
La réforme des élections cantonales, votée en avril dernier prévoit de réduire le nombre de cantons dans les Vosges de 31 à 17. La carte, qui n’est pas encore officielle, fait grincer quelques dents.
La nouvelle carte des cantons des Vosges est attendue avec beaucoup d’impatience par le petit monde politique vosgien. La réforme adoptée au printemps dernier par l’Assemblée nationale prévoit de réduire de moitié les cantons français. Le département des Vosges passera donc de 31 à seulement 17 cantons. Pour créer cette nouvelle carte des cantons, quatre ou cinq moutures différentes ont été proposées avant que le ministère de l’Intérieur ne tranche. Pour les Vosges, le critère de population à respecter pour établir les nouveaux cantons est un maximum 26 804 habitants pour un minimum de 17 869 habitants. Ce qui représente plus ou moins 20 % d’après la moyenne du département qui est de 22 337.
Les cartes sont petit à petit dévoilées dans les départements voisins. Le Conseil général de la Moselle a débattu le 13 décembre dernier. Près de 200 maires ont manifesté ceints de leur écharpe pendant le débat. Mais de toute façon, l’assemblée départementale ne rend qu’un avis.
Dans les Vosges, une version quasi-définitive de cette carte (ci-dessus) a fini par circuler. Le Conseil général indique disposer pour l’instant « d’aucune information ».
Sur le fond, le nouveau découpage des cantons répond à une logique de population, mais aussi à une logique économique, avec des cantons qui prennent en compte les principaux axes de transports. Certains y voient aussi de la manipulation politique en attribuant au président Poncelet, en tant qu’ancien président du Sénat une influence. Tout en sachant que la carte a été établie par le ministère de l’Intérieur… sous un gouvernement socialiste. Les petits cantons (Brouvelieures, Provenchères) ont disparu, mais aussi beaucoup de cantons dont les élus font partie des deux oppositions au président : les réformateurs et le groupe socialiste et républicain.
Michel Fournier, le président de l’association des maires ruraux réagit à chaud et dénonce un projet qui n’a « absolument pas tenu compte de l’intercommunalité ». « Deux solutions, ou le canton a encore un intérêt ou il ne servira à plus rien du tout et c’est un habillage ! », s’insurge-t-il. Le maire des Voivres remarque même perfidement que l’Etat compte toujours 515 communes dans les Vosges, puisque la commune de Le Magny, qui a fusionné avec Fontenoy-le-Château figure toujours sur la carte officielle.
Les cartes vont de toute façon être totalement rabattues dans les Vosges en 2015.
Lors des prochaines cantonales, il faudra écarter des hommes et surtout, 17 femmes. Actuellement, le Conseil général des Vosges compte seulement deux élues parmi les 31 conseillers généraux.
Le projet de loi prévoit que les électeurs désigneront tous les six ans, au scrutin majoritaire à deux tours, un binôme homme femme afin d’améliorer la parité.
Pour être élu au premier tour, le binôme doit obtenir au moins la majorité absolue des suffrages exprimés (plus de 50 %), et 25 % des électeurs inscrits. Au second tour, les deux binômes arrivés en tête peuvent se maintenir. Les autres peuvent se maintenir seulement s’ils ont obtenu un nombre de suffrages au moins égal à 12,5 % des électeurs inscrits. Le nombre de cantons sera divisé par deux (de 4 000 à 2 000). La carte des cantons est restée dans son ensemble inchangée depuis 1801.
Dans la plaine des Vosges, assez pauvre démographiquement, les quatre nouveaux (Neufchâteau, Vittel, Mirecourt et Darney) contre dix auparavant, seront très vastes, à l’instar du nouveau canton de Darney qui regroupera les feus cantons de Lamarche, Darney, Monthureux et Dompaire. Ce redécoupage respecte cependant assez bien la cohérence territoriale et la logique économique de l’ouest vosgien. Quant à l’enjeu politique de cette nouvelle carte, les opposants au président Poncelet n’auront pas forcément la partie facile. Si l’affaire paraît déjà entendue à Neufchâteau et pour Claude Philippe (Coussey) qui devrait s’incliner devant Simon Leclerc, elle s’annonce plus compliquée en revanche à Vittel entre les deux amis UMP que sont Jean-Jacques Gaultier et Luc Gerecke. Lequel des deux renoncera ? À Mirecourt, Patrice Jamis (PS) devra aller battre la campagne à Châtenois où Jean-Pierre Florentin est annoncé partant. Quant au canton de Darney, il faudra que les trois membres de la majorité départementale (Alain Roussel de Monthureux, Yannick Dars de Darney et Gérald Marulier de Dompaire) s’accordent pour trouver un candidat unique.
Les amateurs de logique vont plancher avec une certaine perplexité sur la nouvelle cartographie des cantons dans le secteur de Saint-Dié. Sans aucune concordance avec les limites de l’arrondissement de Saint-Dié, pas plus avec les circonscriptions électorales (celles des députés), la carte des reliefs ou encore les contours des intercommunalités, il est un peu difficile de trouver la cohérence. Hormis évidemment l’aspect purement démographique.
Cinq cantons disparaissent en Déodatie. Celui de Senones, rattaché à Raon-L’Etape qui gagne dix communes de l’ancien canton de Rambervillers (jusqu’à Domptail, Xaffévillers et Doncières).
Le plus petit canton des Vosges, celui de Provenchères-sur-Fave intègre logiquement le canton de Saint-Dié-Est qui accueille plusieurs communes du canton de Fraize, disparaissant lui aussi : Saint-Léonard, Mandray, La Croix-aux-Mines et Entre-deux-Eaux. Les autres communes, d’Anould au Valtin arrivent dans l’escarcelle du canton de Gérardmer, qui absorbe plusieurs communes du canton de Corcieux, également supprimé : Granges-sur-Vologne, Corcieux, Aumontzey…
Le canton de Brouvelieures disparaît lui aussi, étant rattaché à celui de Bruyères.
Dans ce contexte, les deux cantons de Saint-Dié sont gagnants. Notamment celui de Saint-Dié-Ouest qui accède en franchissant le col au secteur de Rambervillers, et rejoint à quelques kilomètres près le canton d’Epinal-Est.
Le découpage de la première circonscription (Châtel-sur-Moselle, Epinal-Est, Epinal-Ouest, Rambervillers, Xertigny), n’a visiblement pas été réalisé par une main de dentellière. Pour tenir compte des impératifs de la réforme des cantons, qui impose que les nouveaux périmètres oscillent grosso modo entre 17 000 et 26 000 habitants, les auteurs du projet ont dû faire des arbitrages douloureux.
Si l’on en croit le futur projet, deux cantons, Châtel-sur-Moselle et Xertigny, seront tout simplement rayés de la carte administrative. Le premier sera dispersé, façon puzzle, entre le nouveau canton de Golbey, le nouveau canton de Thaon-les-Vosges, le canton de Charmes et pour finir, le canton de Bruyères. Le regretté canton de Xertigny sera, pour sa part, dilué dans un grand ensemble, le nouveau canton du Val d’Ajol qui comprendra le canton de Bains-les-Bains et une large partie du canton de Plombières-les-Bains. Quant aux cantons d’Epinal-Est et Ouest, ils ne formeront plus qu’un.
Ce redécoupage va sans doute provoquer des hurlements. Comment comprendre en effet que des communes appartenant à la même intercommunalité ne fassent pas partie du même canton ? Comme Arches (canton d’Epinal) et Archettes (canton de Bruyères), ou encore la commune de Frizon, liée à celle de Nomexy et Châtel-sur-Moselle, qui se retrouvera seule dans le canton de Golbey…
« Nos concitoyens ne vont plus s’y retrouver », déclare, à chaud, alors qu’il n’a pas encore reçu “officiellement” la carte des nouveaux cantons, le député-maire d’Epinal Michel Heinrich. « A certains endroits, le nouveau découpage est surréaliste et ne respecte pas les communautés de communes. Par exemple, Châtel, qui fait partie de la communauté d’agglo d’Epinal, sera rattachée à Charmes. Ou encore la communauté de communes de la Vôge vers les rives de la Moselle qui fera partie de quatre cantons et qui sera donc représentée par huit conseillers ! Et Le Val-d’Ajol qui devient chef-lieu de canton pour Xertigny, Plombières et Bains-les-Bains… » L’élu s’interroge également sur ce qui peut bien relier la commune d’Archettes, à celle de Padoux… « C’est du grand n’importe quoi. Sauf si l’objectif était de faire basculer le département à gauche », conclut avec ironie, l’élu UMP.
Dans les Vosges du Sud, le soleil ne perce pas pour tout le monde. Le petit canton de Plombières-les-Bains, habitué à vivre à quatre (Le Val-d’Ajol, Plombières-les-Bains, Girmont-Val-d’Ajol et Bellefontaine) en haut dans sa brume entre ses quelque 7 000 habitants, va devoir s’entendre avec sa grande famille recomposée car les cantons de Xertigny, Bains-les-Bains et Le Thillot se greffent de tout leur long à ses terres. La famille change du coup de chef, le canton de Plombières-les-Bains disparaît dans le brouillard et revient avec un autre visage marqué du sceau du changement : Le Val-d’Ajol. Philippe Faivre (DVD) est cerné. Face à lui, Jackie Pierre (Xertigny, UMP) et Frédéric Drevet (Bains-les-Bains, PS), deux opposants sérieux qui pourraient faire reculer le Réformateur.
Un nouveau « grand La Bresse » cher à Guy Vaxelaire (PS) surgit de ses montagnes, à la place de Saulxures-sur-Moselotte, ancienne tête d’affiche. Il vient chatouiller les pieds, jusqu’aux genoux, du canton de Bruyères et son autre célébrité socialiste, Christian Tarantola. Pas vraiment une logique de montagne, que les élus rabâchent à longueur de SCoT (schéma de cohérence territoriale), bien que la forme rappelle celle d’un chamois. Le canton de La Bresse prend donc un peu de hauteur. Le canton de Remiremont, densément peuplé, voit, pour sa part, arriver par en dessous un bout du canton redécoupé du Thillot. Dominique Peduzzi (DVD) qui perd des habitants au gré des fermetures d’usines gratte ainsi un peu de terrain. Il ne devrait rien trouver à redire. Il récupère un bout de terre sacrée du président Christian Poncelet.
[Vosges Matin]
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Saint Nicolas le Lorrain
[Vosges Matin]
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Activités, métiers et noms de famille en Haute-Marne
L'ouvrage présente au lecteur une catégorie particulière de noms de familles : ceux qui rappellent ou traduisent, soit d'une façon évidente, soit d'une façon plus ou moins obscure, une activité professionnelle, voire un nom de profession. Un bon nombre de ces activités ou de métiers font partie, de nos jours, d'un monde révolu.
Cette étude est une première en la matière pour différentes raisons. En effet, l'auteur a tenu, chaque fois que cela a été possible, de donner les dates connues d'attestation des termes (noms communs, adjectifs, verbes) qui sont en mesure d'authentifier les propositions d'identification des noms de métiers ou diverses activités, à l'origine de noms de familles. Cette recherche de la datation des termes avec le souci de ne pas se contenter d'approximations est une démarche assez peu courante.
Ce travail, fruit de plusieurs années de recherches obstinées et patientes, n'est pas destiné à être lu comme un roman mais à être consulté comme tout dictionnaire qu'on garde toujours sous la main. S'il nous éclaire d'une manière originale et inattendue sur des aspects obscurs, voire ignorés, de ce département champenois, il va sans dire que son contenu déborde largement de ses frontières. Nos amis Lorrains pourront y puiser maintes informations sur l'origine de patronymes rencontrés aussi dans notre région limitrophe de la Haute-Marne.
Un ouvrage à parcourir pour savoir d'où l'on vient.
‡ Activités, métiers et noms de famille en Haute-Marne, Louis Richard, éditions L'Harmattan, 2013, 275 p. (29 €).
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Bilan et projets à la Fédération des sociétés savantes des Vosges
Le conseil d'administration de la Fédération des sociétés savantes des Vosges (FSSV) s'est réuni récemment sous la présidence de Jean-Paul Rothiot afin de dresser le bilan de l'année et de réfléchir aux projets pour 2014.
Les Journées d'études vosgiennes de La Bresse d'octobre 2012 ont rencontré un grand succès : 200 auditeurs étaient présents chaque jour. les actes des Journées d'études de Mirecourt ont été publiés à l'automne : deux volumes ont été nécessaires afin de publier les communications de ces Journées. Les publications sont en vente auprès de l'association des Amis du Vieux Mirecourt-Regain à Mirecourt et auprès de la FSSV.
Les prochaines Journées d'études vosgiennes auront lieu à Charmes les 24, 25 et 26 octobre 2014 : le comité des fêtes de Charmes s'est engagé auprès de la FSSV pour l'organisation matérielle ainsi que l'association Mémoire de Barrès et les cercles généalogiques de Charmes et de Vincey. Les interventions aborderont divers thématiques : le patrimoine industriel passé et actuel, les espaces naturels autour de Charmes, un canton rural au riche patrimoine, le nationalisme et la Première Guerre mondiale, le peintre Alphonse Monchablon et le canton de Charmes, la biographie des religieux originaires du canton de Charmes...
Les futures Journées d'études vosgiennes pourraient avoir lieu à Saint-Dié en 2015 et à Monthureux-sur-Saône en 2016.
La Bresse accueillera également le 6ème Salon du livre vosgien et lorrain le 7 septembre 2014 : il correspondra à la sortie des actes des Journées d'études 2013 de La Bresse. La Fédération envisage de participer à d'autres salons du livre, comme celui de Woippy ou celui de Colmar.
La question de la poursuite de la publication des Mémoires & documents pour l'histoire des Vosges a été abordée. Le président Rothiot propose la publication d'un numéro spécial sur le clergé vosgien pendant la Révolution. D'autres sujets sont évoqués : une transcription de la guerre de Trente Ans dans les Vosges à travers La Gazette de France de Théophraste Renaudot ou encore un album des cartes historiques des Vosges.
La Fédération entend jouer un rôle fédérateur dans les commémorations qui seront organisées dans le département lors du Centenaire de la Grande Guerre : elle souhaite tenir un calendrier des manifestations et pour cela elle propose aux associations d'envoyer leurs informations sur leurs projets 2014-2015.
Le site de la FSSV pourrait évoluer afin de permettre l'achat en ligne des publications de la Fédération et des associations adhérentes.
L'assemblée générale de la FSSV aura lieu à Hennezel le 24 mai 2014.
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Les nouveaux 10 commandements de la République socialiste française
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Le 'petit Vatican' de Clément XV à Clémery (54)
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Bleurville (88) : les manalas des enfants des écoles
[Vosges Matin]
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Nancy : la Crèche de Jean-Marie Schléret
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Forbach (57) : désaffectation de la synagogue
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Le Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg à Saint-Epvre
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Journée d'hiver à Bleurville...
Quelques images picorées au petit matin à Bleurville, dans le sud-ouest des Vosges, entre gelée blanche et apparition de l'astre du jour.
En souvenir de Roger, amoureux de Bleurville et de la photographie...
Le clocher, impérial, dans le soleil matinal...
Lumière divine ?...
Camouflage...
Village engourdi...
Les esseulés...
A la croisée des chemins...
La basse-cour s'éveille...
[clichés ©H&PB]
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Les Cahiers de La Mothe n° 5 : le château de La Mothe en 3D
L'Association Pour La Mothe vient de publier le cinquième opus de ses Cahiers consacrés à l'histoire de la vieille cité fortifiée du sud-ouest lorrain, aujourd'hui rattachée administrativement au département de la Haute-Marne.
Au sommaire du numéro de 2013 :
- La Mothe et la France entre 1634 et 1645, par Jean Charles
- Une course des mothois aux environs de Bayon en 1644, par Régis Croué
- Le machiavélisme de Richelieu, par Bernard Koch
- Le château de La Mothe, par Jean Charles
- Hector II de l'Espine de Saint-Ouen, défenseur de La Mothe en 1634 et 1644-45, par Antoine de Lavaulx
- De La Mothe à La Marche : itinéraire et carrière monastique du trinitaire Ignace Dilloud (1632-1723), par Jean-François Michel
- Un procès pour avortement en 1615, par Fabrice Fontaine
...Et les notes de lecture et chroniques mothoises 2012.
‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 5, 2013 peuvent être commandés (13,25 € franco) à M. Jean CHARLES, 3 rue Victor-Hugo, 67204 ACHENHEIM.
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Notre patrimoine traditionnel lorrain démantelé
Anthony Koenig, responsable de Maisons paysannes de France – Meuse, attire l’attention des défenseurs du patrimoine sur le phénomène de démantèlement et de « bradage » qui touche actuellement les éléments les plus remarquables du patrimoine architectural traditionnel de nos villages, à la faveur de la crise économique et de la désertification de nos campagnes.
Trop souvent les plus beaux et originaux éléments de décoration des vieilles demeures de nos villages s'en vont vers des cieux plus propices à la compréhension du patrimoine que le sort qu'on leur réserve malheureusement souvent dans le lieu qui les a vu naître et avec lequel ils ont pourtant tout leur sens. Comme ce fut le cas voici quelques années à Bleurville (Vosges) : les manteaux des cheminées d’une ancienne ferme XVIe-XVIIe siècles – achetée pour une bouchée de pain – ont été démontés par les nouveaux propriétaires luxembourgeois peu scrupuleux… qui laissent désormais la bâtisse s’écrouler lamentablement.
Alors que nos villages se couvrent de menuiseries en PVC, de portes sans goût standardisées et sans lien avec le terroir local, certains éléments plus anciens sont vendus en pièces sur internet.
Difficile de diffuser ce type d'information car on a l'impression d'en faire la publicité mais il est important de prendre conscience que si déjà les éléments du patrimoine protégés peuvent être menacés (abbaye cistercienne meusienne de l'Etanche par exemple), ceux des villages où il n'y a pas de protection et où le maire n'a pas eu la bonne idée de mettre en place un PLU avec un volet patrimoine à la hauteur, sont très souvent pillés par leurs propriétaires en recherche d'argent et souvent sans grande conscience de ce qu'ils possèdent.
Nouvelle alerte en ce moment, une porte XVIIIe d'un village du Pays de Nied, en Moselle. Cette porte à vendre laisse présager une nouvelle perte et une nouvelle verrue en plastique : http://www.leboncoin.fr/bricolage/566925603.htm?ca=15_s
Il y a urgence à agir pour une politique ambitieuse, massive et générale de mise en valeur des villages lorrains et de leur patrimoine, sinon entre les extensions anarchiques souvent mal intégrées et les cœurs de villages défigurés par le plastique, les enduits industriels et les coloris criards, il sera bien plus complexe encore de vendre l'image de la Lorraine dont on semble tant se préoccuper mais pas par ce canal pourtant essentiel…
[cliché : démontage d'une cheminée monumentale XVIIe s. dans une ferme lorraine]
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La Grande Guerre - Carnet du Centenaire
Cent ans après, ce carnet illustré d'images rares ou inédites propose l'essentiel de la Grande Guerre dans une lecture renouvelée.
D'abord en lui restituant toute son ampleur d'histoire mondiale depuis la Nouvelle-Zélande jusqu'à la Baltique en passant par l'Afrique noire ; ensuite en proposant des cheminements originaux qui racontent la guerre à travers ceux qui l'ont faite et traversée, non pas seulement les dirigeants mais aussi des personnages ordinaires ou peu connus, en parcourant les lieux qui en portent les traces, les objets qu'elle a façonnés ou encore les mots qui l'ont accompagnée.
Neuf brefs chapitres faisant alterner les styles et les manières de comprendre, les connaissances nécessaires et la découverte d'histoires et d'enjeux méconnus et décalés.
La Grande Guerre comme on ne la jamais racontée. Une synthèse vivante et inédite. Un vade-mecum indispensable pour comprendre ce cataclysme.
‡ La Grande Guerre. Carnet du centenaire, André Loez et Nicolas Offenstadt, éditions Albin Michel, 2013, 255 p., ill.
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Le Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg de retour en Lorraine
Moment d'émotion pour tous les Lorrains attachés à la Maison des ducs de Lorraine et à l'histoire des duchés. Ce dimanche, la basilique Saint-Epvre de Nancy accueillait, lors d'une messe pontificale célébrée par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, une relique du Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg, dernier laïc béatifié par le pape Jean-Paul II en 2004. A l'initiative des prêtres de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, ces reliques ont été apportées par SAIR l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine, petit-fils du dernier empereur, et son fils Christoph et sa belle-fille Adélaïde, jeune couple qui s'est uni à Nancy le 29 décembre 2012.
Seul souverain laïc a avoir été béatifié depuis Saint Louis (Louis IX, roi de France), Charles d'Autriche était le descendant de la Maison des ducs de Lorraine depuis le mariage de François-Etienne de Lorraine avec l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg au XVIIIe siècle. Parmi ses lointains ancêtres, l'Eglise a reconnu les vertus de plusieurs personnages de la famille de Lorraine : Marguerite de Lorraine (ou d'Alençon), Marguerite de Bavière, Philippe de Gueldre.
Les prises de position publiques de l'empereur dès son accession au trône impérial et royal d'Autriche-Hongrie en 1916, ses actions personnelles comme chef de famille, étaient fermement fondées sur les enseignements de la foi catholique.
Son culte se répand actuellement dans le monde entier, et pas seulement dans les pays de l'ancienne monarchie centrale. Nancy peut ainsi s'honorer de compter une chapellenie dédiée au Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg et, désormais, d'insignes reliques exposées à la vénération des fidèles en la basilique Saint-Epvre.
L'archiduc Christian avait donné la veille au Musée Lorrain une conférence de haute tenue devant près de 300 auditeurs. Après avoir rappelé les grandes lignes de la vie édifiante du couple impérial Charles et Zita, l'archiduc a développé la vision de l'Europe telle que la pensait Charles d'Autriche ; c'est-à-dire une Europe politique fondée sur la doctrine sociale de l'Eglise où l'homme est au centre de la gouvernance. Il a également invité les européens à redécouvrir leur identité bâtie sur plus de deux mille ans de christianisme.
Quelques images...
Lors de la conférence de SAIR l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine au Musée Lorrain.
Père céleste,
accordez au Bienheureux Charles d'Autriche l'honneur de la canonisation pour la gloire de Votre Nom, celle de la Bienheureuse Vierge Marie et que soit bénie Votre Eglise.
Amen.
[clichés ©H&PB]
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Messe à la mémoire des collaborateurs décédés de La Nouvelle revue lorraine
A l'occasion du 40ème anniversaire de la création de La Revue lorraine populaire,
Jean-Marie Cuny, directeur-fondateur de La Revue lorraine populaire - La Nouvelle revue lorraine, nous informe qu'une messe à la mémoire des collaborateurs décédés de ces revues sera célébrée
dimanche 5 janvier 2013 à 10h30
en l'église Marie-Immaculée à Nancy
(33 avenue du Général Leclerc)
par M. l'abbé Husson, chapelain en charge de la Chapellenie Bhx Charles Ier de Lorraine-Habsbourg
A 18h30, place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy
célébration de la fête nationale des Lorrains
avec Mémoire des Lorrains
harangue de Jean-Marie Cuny, feu d'artifice et partage du vin chaud dans une excellente ambiance !
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Amance en Lorraine : dix siècles d'histoire(s)
Amance, charmant village perché sur sa butte à l'est de l'agglomération nancéienne, resserré autour de sa motte féodale, son église et son célèbre cèdre. Un point de vue à couper le souffle qui va de Metz au Donon.
La tradition orale a relayé les travaux des érudits du XIXe siècle, et l'on affirme ici qu'Amance est une des plus anciennes villes de Lorraine, connu alors même que Nancy n'était encore que marécages... Les historiens et amoureux du village, sous l'égide de l'association des Amis du lavoir d'Amance, ont voulu aller au-delà de cette réputation ; ils ont rassemblé ce qui avait été écrit à propos de l'histoire d'Amance et ont effectué des recherches dans les fonds d'archives.
A l'issue de ce travail collectif, quelques idées reçues ont été remises en cause par des découvertes et des témoignages d'anciens qui ont révélé des faits méconnus.
Cette remarquable monographie invite le lecteur à partir à la découverte de la riche histoire du village d'Amance, des conflits ayant marqué la localité et ses habitants, la vie des vignerons et des mineurs de fer, des prévôts, bourgeois, ecclésiastiques, régents d'école et autres instituteurs jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
Un copieux ouvrage richement illustré que nombre de communes lorraines pourraient envier aux Amançois !
‡ Amance en Lorraine. Dix siècles d'histoire(s), collectif, Les Amis du lavoir d'Amance, 2013, 303 p., ill., cartes (29,50 €).