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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 87

  • La "théorie du genre" : non, ça n'est pas une rumeur !

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    A propos de la "soi-disante" rumeur concernant la théorie du genre enseignée dans les écoles, le ministre de l'éducation nationale Peillon déclare : "Je demande aux chefs d'établissement, aux directeurs d'école, aux conseillers pédagogiques, aux inspecteurs de l'Education nationale de convoquer les parents qui ne mettent pas leurs enfants à l'école pour leur expliquer la réalité des choses et leur rappeler que dans notre pays, il y a une obligation scolaire à l'égard des enfants".

    Rappelons cette citation du ministre Peillon à propos de la théorie du genre qu'il déclare aujourd'hui n'être qu'une "rumeur" : 

    La « lutte contre les stéréotypes de genre et l’homophobie doit être menée avec force, à tous les niveaux d’enseignement. Les stéréotypes de genre doivent être remis en question dès l’école primaire », [extrait de son livre-programme "Refondons l'école", éd. du Seuil, 2013, page 128].

    Il prend vraiment les parents pour des buses !

     

    Oui à la différence naturelle entre l'homme et la femme !

    Non à la théorie du genre !

    Nos enfants n'appartiennent pas à la république !

  • Sammode : une entreprise qui réussit en Saône vosgienne

    Spécialisée dans le luminaire haut de gamme, capable de résister aux conditions les plus extrêmes, la société Sammode installée à Châtillon-sur-Saône occupe une place de choix sur le marché mondial.

    sammode.jpg« On croit au savoir-faire mais pas au déracinement. On ne peut effacer 85 ans d’histoire. » PDG de Sammode depuis 2008, Emmanuel Gagnez ne sort pas de la route tracée par son père, grand-père et arrière-grand-père. Une saga familiale écrite depuis 1927 du côté du sud-ouest des Vosges, à Châtillon-sur-Saône. Bien sûr, au fil du temps et des nouvelles idées apportées par les uns et les autres, Sammode a grandi. Au début de l’histoire, c’est la lampe de bureau qui éclairait l’activité. Aujourd’hui, on trouve Sammode et ses luminaires haut de gamme dans les stations de métro, stades, centrales nucléaires, tunnels...

    « Dans les années 1960, explique le jeune chef d’entreprise, Sammode était très présente dans les mines et dans les aciéries. Donc, dans l’est et dans le nord de la France. » A l’époque déjà, le fameux savoir-faire de l’entreprise vosgienne était connu et reconnu dans les milieux très spécialisés. Où le produit doit être fiable, doit s’inscrire dans la durée et présenter toutes les qualités de sécurité requises.

    Quelques décennies plus tard, les critères sont identiques. Sauf que le niveau d’exigence est inévitablement encore plus élevé. D’autant que si Sammode intervient dans une multitude de domaines, elle tient une place prépondérante dans l’agro-alimentaire. Elle « éclaire » ainsi Nestlé, Lactalis et bien d’autres entreprises encore, dont l’activité tourne autour de l’alimentation.

    S’il est très disert sur l’activité de son entreprise, en revanche, Emmanuel Gagnez reste relativement discret sur les chiffres. « Qui sont trop vite exploités et transformés », confie-t-il. Il reste que Sammode, dont le siège social se trouve à Paris, réalise entre 10 et 15 millions de chiffre d’affaires. Si de gros investissements ont été réalisés ces dernières années, Sammode n’a pas prévu de nouveaux aménagements ou agrandissements dans l’immédiat.

    Toutefois, tout peut arriver. D’autant que si la fabrication est, bien sûr, le cœur de métier de Sammode, son rôle de conseil auprès de ses clients est également primordial. Partenaire de l’industrie depuis cinquante ans, la « maison » sait d’où elle vient et où elle veut aller. En s’appuyant sur un personnel de qualité et des cadres qui ne manquent pas de perspicacité. « C’est vrai, explique Bruno Daval, le directeur du site, que l’entreprise avance. En l’espace de cinq ans, on a augmenté notre superficie de plus de 2 000 m². Et puis, on possède une réserve foncière intéressante. »

    De quoi voir encore plus grand si le besoin s’en fait sentir. En tout cas, Sammode qui brille de mille feux, dans tous les sens du terme, est parfaitement à l’aise dans cette petite commune du canton de Lamarche de moins de 200 habitants. Et pas question de lui faire quitter des lieux chargés d’histoire.

    [d’après Vosges Matin]

  • Val-et-Châtillon, son passé, ses gens

    val et chatillon.jpgRoger Cornibé réédite sont ouvrage Val-et-Châtillon, son passé, ses gens.

    Cette nouvelle édition revue et enrichie couvre la longue période de 670 à 2012.

    Il s'agit d'une intéressante monographie qui contribue à faire découvrir la riche histoire humaine, économique et religieuse de la communauté de Val-et-Châtillon, commune de l'extrême sud-est meurthe-et-mosellan.

     

    ‡ Val-et-Châtillon, son passé, ses gens, Roger Cornibé, RC éditions, 2013, 231 p., ill. (20 €). L'ouvrage est disponible auprès de l'auteur, tél. : 03.83.42.67.92.

  • Mirecourt (88) : la relève des luthiers en question

    Six luthiers quinquagénaires et plus ont pignon sur rue à Mirecourt. Héritière d’une tradition séculaire dans la fabrication du quatuor à cordes, la cité a observé le départ en semi-retraite de Jean-Jacques Pagès, un symbole du renouveau de la lutherie en 1977.

    en-semi-retraite-jean-jacques-pages-cree-des-instruments-baroques-tout-en-preparant-un-livre-sur-le-savoir-faire-de-la-lutherie.jpgEn semi-retraite, Jean-Jacques Pagès crée des instruments baroques, tout en préparant un livre sur le savoir-faire de la lutherie.

    Le métier de luthiers se trouvait littéralement au creux de la vague dans les années 1960, avec seulement une cinquantaine de fabricants dans l’Hexagone. La cité mirecurtienne n’échappait pas à la règle avec seulement deux « survivants » créateurs d’instruments du quatuor à cordes (deux violons, un alto et un violoncelle) : Jean Eulry et René Morizot.

    L’installation d’un jeune luthier en 1977, Jean-Jacques Pagès, formé notamment à l’école nationale de lutherie de Mirecourt et chef d’atelier pendant sept ans chez le célèbre Etienne à Paris, coïncidait avec une nouvelle vague de luthiers. Sa retraite effective en septembre 2013, annonce la fin d’un cycle pour cet homme passionné.

    Depuis l’annonce de votre retraite, que faites-vous ?

    « Je me fais avant tout plaisir. C’est l’occasion pour moi de fabriquer des instruments baroques, un alto ou un violon piccolo par exemple, qui n’existent plus et j’éprouve énormément de joie à entendre les sons. Je considère la musique baroque comme exceptionnelle ; j’en écoute volontiers chez moi. D’autre part, je vais adopter un statut d’auto-entrepreneur ces jours-ci qui me permettra d’entretenir les instruments que j’ai fabriqués tout au long de ma carrière. »

    Êtes-vous déçu de ne pas avoir de successeur ?

    « Bien évidemment. Je n’ai pas trouvé de repreneur pour mon atelier ainsi que l’école de lutherie que j’avais créée en 2000, qui formait trois luthiers par an après un apprentissage de trois ans. Aucun d’entre eux n’a souhaité venir s’installer à Mirecourt. C’est même inquiétant pour la profession qui subit la crise économique actuelle. J’ai donc quitté mon atelier pour installer tout mon matériel juste en dessous de mon logement. En revanche, je conserve l’espoir d’un rebond. Lorsque je suis venu m’installer ici, en 1977, il ne restait plus que deux luthiers, René Morizot et Jean Eulry, ainsi que les frères Jérôme pour la fabrication de guitares. Étienne Vatelot, créateur de l’école de l’école nationale de lutherie en 1970, chez qui je travaillais à Paris, considérait que mon pari était audacieux, voire risqué. D’autres ont suivi ensuite le mouvement et la lutherie a survécu à Mirecourt. »

    Comment analysez-vous cette situation ?

    « Le manque d’attrait de la ville est incontestable. A cela, il convient d’y ajouter un contexte économique. Beaucoup d’élèves abandonnent en cours de route. Je suis inquiet pour l’avenir des luthiers à Mirecourt. L’implantation d’un grand musée, qui a failli voir le jour en 2001, aurait pu redonner du lustre à ce métier. Sachant qu’au XIXe siècle, Mirecourt était la référence mondiale du quatuor à cordes avec plus de 650 luthiers qui se sont succédé dans la cité. »

    La transmission du savoir-faire reste-t-elle d’actualité ?

    « N’ayant plus de contrainte de rentabilité, je vais profiter de mon nouveau statut pour écrire un livre dans lequel je rassemble toutes les techniques et l’expérience acquises au cours de ma carrière. Le luthier fabrique des violons mais il transmet en même temps ses connaissances aux jeunes générations. C’est grâce à ce rituel que la profession existe depuis des siècles. »

    [d’après Vosges Matin]

  • Thionville (57) : un sarcophage en bois au musée de la Tour aux Puces

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  • "Victor Noir, l'immortel" : nouveau spectacle estival en Saône vosgienne

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    [Vosges Matin]

  • Un prêtre à la guerre

    prêtre guerre.jpgIl porte la tenue des soldats, partage leurs repas, leurs soucis. Sa coupe de cheveux est réglementaire. Il a l'allure d'un militaire. Comme ses hommes, il effectue des sauts en parachute. Ce colosse à la voix étrangement douce, ce "militaire de Dieu" que l'on repère derrière le col romain... Il est l'aumônier militaire catholique du 17e régiment de génie parachutiste de Montauban. Métier singulier que celui d'être prêtre auprès de tous les soldats, officiers, sous-officiers ou hommes du rang, chrétiens ou non, croyant ou non.

    En toute liberté, l'abbé Christian Venard - le "padre" pour les militaires ! - livre dans cet ouvrage le récit de sa vocation, le sens de son action, ses doutes, ses certitudes, ses douleurs et son espérance.

    A l'âge de 8 ans, il entend l'appel du Christ. Vingt-quatre ans plus tard, en 1998, ordonné prêtre à Metz depuis un an, il consacre son ministère à l'armée française et à ses soldats. Kosovo, Liban, Afghanistan, Côte d'Ivoire, Mali : cet aumônier parachutiste au caractère bien trempé a été de toutes les opérations extérieures conduites par l'armée française depuis quinze ans. Quand survient la mort, il est là pour accompagner ses "gars" tués au combat ou en service commandé, ainsi que leur veuve, leur mère, leurs enfants ou leurs proches.

     De cette expérience intense, ce prêtre pas comme les autres a tiré une connaissance intime des hommes et une vision acérée du monde contemporain. De la maison familiale dans l'Isère à la solitude des postes avancés en "opex", du séminaire français de Rome aux mosquées de Tombouctou, du management d'une PME au dépouillement afghan, de la lumière du Périgord où il habite à la désolation kosovare, l'abbé Venard, à 47 ans, vit au coeur de son époque.

    Dans cet échange avec le journaliste Guillaume Zeller - petit-fils du général Zeller -, il livre un éclairage passionnant sur notre temps et rend un hommage lucide et sincère aux militaires et aux prêtres.

     

    ‡ Un prêtre à la guerre : le témoignage d'un aumônier parachutiste, Christian Venard et Guillaume Zeller, éditions Tallandier, 2013, 291 p. (18,90 €).

  • Bleurville (88) : dernière cérémonie des voeux pour le maire

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    [Vosges Matin]

  • Les restes d’un Poilus mis au jour près du Mémorial de Fleury (Meuse)

    Depuis le 22 janvier 2014, le chantier d’agrandissement du Mémorial de Fleury est au point mort. Pour la deuxième fois depuis leur démarrage, les travaux ont dû être interrompus suite à la découverte d’ossements humains.

    fleury1.jpgCe sont les employés de la société chargés de la dépollution du site qui sont tombés dessus. « Je pensais ne rien trouver ici », confie David Kuster, le chef de chantier. Car c’est sous le parking que les ossements et les objets ont été retrouvés, « et il a bien fallu décaisser à l’époque pour faire le parking ».

    Le chantier a démarré en novembre dernier, et depuis lors, de très nombreuses munitions ont été retrouvées par les spécialistes. « Il y avait un obus tous les dix mètres », raconte David Kuster.

    À cinquante mètres de là, les restes d’un officier allemand avaient été mis au jour au mois de novembre. Au niveau de cet emplacement, qui n’avait pas été touché à l’époque de la construction du Mémorial de Verdun en 1967, ce sont parfois des dizaines de grenades qui ont été découvertes sous terre chaque jour.

    Avant de tomber sur ces ossements, les ouvriers avaient buté à cinquante centimètres de profondeur sur les rails de l’ancienne gare de Fleury. « Elle se trouvait sous le Mémorial, et les grands combats se sont déroulés à cet endroit », raconte Jean-Pierre Laparra, maire du village détruit en 1916 et jamais reconstruit.

    Fleury s’est en effet retrouvé au cœur des combats de la bataille de Verdun entre juin et septembre 1916. Cette voie de chemin de fer était une Decauville, « des petites voies de 60 cm qui faisaient le tour des villages détruits au départ de Verdun ».

    Les os découverts ont été retrouvés juste à côté de ces rails. La quasi-totalité du squelette d’un soldat identifié comme français et quelques-uns de ses effets personnels ont été sortis de terre. D’abord des os de la jambe gauche, examinés sur place par le médecin légiste de Verdun, le Dr Bruno Frémont.

    fleury2.jpgAu fur et à mesure de la matinée d‘autres os ont été ramenés à la surface. Mais aussi des gourdes, un ceinturon en parfait état, ainsi qu’une montre à gousset impeccablement conservée, des crayons de papier, des cartouches. Le casque de type Adrian, le fragment d’une baïonnette Rosalie et les vestiges de deux chaussures à clous ont permis aux connaisseurs présents sur place d’affirmer que le corps retrouvé était bien celui d’un Français, vraisemblablement étendu sur le dos. Dans le même secteur, une petite pelle et un fusil allemand ont également été découverts.

    Il manquait le crâne et l’avant-bras droit du soldat pour que le squelette soit complet. La plaque du soldat n’a pas non plus été retrouvée. Souvent portées au cou ou au poignet, elles permettent d’identifier les soldats morts au combat. Les ossements ont été pris en charge par le service des sépultures militaires. Sans plaque, l’identification est quasi impossible. Comme ce fut le cas pour quelques-uns des 26 poilus découverts à Fleury en 2013, les os de ce soldat ne pourront sûrement pas être rendus à la famille. Ils seront donc certainement inhumés à proximité du lieu où ils ont été découverts.

    [d’après Vosges Matin]

  • 1200ème anniversaire de la mort de Charlemagne

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    Buste-reliquaire de Charlemagne.

     

    Né en 742, l’empereur Charlemagne est mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle (Allemagne).

    Aix-la-Chapelle commémore le 1200e anniversaire de la disparition de Charlemagne :

    > le 26 Janvier 2014 : messe pontificale en la cathédrale d’Aix-la-Chapelle

    > « Pouvoir Art Trésors » : trois expositions à Aix-la-Chapelle en 2014

  • Colloque "Les batailles de Lorraine, août et septembre 1914" le 2 février à Nancy

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  • La cathédrale de Verdun, des origines à nos jours

    cathédrale verdun.jpgS'appuyant sur des sources nombreuses et parfois inédites, cet ouvrage propose une synthèse novatrice sur l'histoire et sur l'architecture de la cathédrale Notre-Dame de Verdun depuis ses origines jusqu'à nos jours. Richement illustré, il invite le lecteur à découvrir chaque recoin de cet édifice millénaire pour en comprendre les évolutions successives.

    Erigée à la fin du Xe siècle, la cathédrale actuelle compte en effet de nombreux styles architecturaux : roman, gothique, mais aussi baroque et classique. Ainsi, à proximité du célèbre baldaquin, réalisé au XVIIIe siècle inspiré de l'oeuvre du Bernin à Saint-Pierre de Rome, se  cachent les restes d'un splendide portail polychrome du XIIe siècle incrusté dans le mur d'une salle gothique datant du XIVe. Dans le grand choeur oriental, dont les voûtes furent construites à la fin du XIVe siècle, ce sont des vitraux réalisés par les ateliers Gruber, au lendemain de la Première Guerre mondiale qu'on peut admirer.

    C'est pour comprendre la juxtaposition de ces styles, le mobilier et les oeuvres qui les accompagnent, que l'auteur a voulu insister sur l'histoire du monument et de ceux qui en ont eu la charge pendant plusieurs siècles : les évêques mais aussi les chanoines et dignitaires de la cathédrale. Tous ont eu le soin de préserver l'héritage qui leur avait été confié, mais en l'adaptant parfois aux besoins liturgiques ou au goût de leur époque. C'est cette cathédrale, fruit d'une histoire humaine riche et ancienne, que nous connaissons aujourd'hui, que tente de décrypter Michaël George dans le cadre de ce très beau livre.

    Michaël George est doctorant en histoire médiévale et chargé d'enseignement à l'Université de Lorraine. Sa thèse porte sur le chapitre cathédral de Verdun à la fin du Moyen Âge.

     

    ‡ La cathédrale de Verdun. Des origines à nos jours, Michaël George, éditions PUN-Editions Universitaires de Lorraine, 2013, 289 p., ill. (25 €).

  • Metz (57) : conférence sur l'impératrice Zita de Habsbourg-Lorraine le 7 février

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  • Pause sourire... ou triste réalité ?

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    [source : www.lesalonbeige.blogs.com]

     

     

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    Où est passé la croix pectorale du Pape François ?... Même dans les dessins humoristiques en France, il faut être laïciste.

    [Vosges Matin]

     

  • La Clé aux âmes

    laporte.jpgIssu d'un milieu plutôt éloigné des valeurs du christianisme, Paul Delhuis traverse les tumultes de l'Entre-deux-guerres jusqu'au milieu des années cinquante sans jamais renoncer à des convictions qu'il tient autant de son père mort de la Grande Guerre que de sa mère, Mathilde.

    De son admission à l'Ecole normale d'instituteurs de Mirecourt, fabrique des "hussards noirs" de la République, à son entrée dans une loge maçonnique - parcours somme toute assez typique de ces enseignants de la IIIe République -, de son amour pour Louise, l'exemplaire féminin, et pour leur enfant à l'apprentissage de la musique jusqu'à la résistance, la vie de Paul est un engagement permanent. Engagement rendu possible par les femmes, héroïques et solaires, qui l'entourent.

    La Clé aux âmes est à la fois un roman de la transmission familiale et une immersion dans l'histoire de la cité des Luthiers. Un défi permanent à l'histoire et à la fatalité.

    Gilles Laporte est l'auteur de plusieurs romans historiques ayant pour cadre les Vosges et la Lorraine : parmi les plus récents, Le loup de Métendal, La Fontaine de Gérémoy, Cantate de cristal et Des fleurs à l'encre violette.

     

    ‡ La Clé aux âmes, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité, 2014, 432 p. (20 €).

  • Le livre de La Manif pour Tous "#Saison 1 - Un an dans la rue"

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    ‡ L'ouvrage 'La Manif pour Tous #Saison 1, un an dans la rue' peut être commandé sur le site www.lmpt-lelivre.com

  • Des chalots à découvrir à vélo et à cheval

    lorraine,vosges,chalots,vôge,le val d'ajol,plombières les bains,fougerollesDes vélos en 2013. Et des chevaux en 2014 ? L’idée fait son chemin au sein de l’association de la route touristique des chalots, ces annexes des fermes utilisées comme greniers pour la conservation du grain, de la nourriture et des trésors de la famille. Cet été, six vélos électriques ont été proposés à la location sur les communes de Plombières et du Val-d’Ajol. Une idée novatrice et séduisante qui pourrait s’étendre au-delà des frontières du département.

    « Nous avons été sollicités par des maires de la partie franc-comtoise de la route, entre Fougerolles et le plateau des Mille Etangs. C’est une activité accessible à tous qui offre la possibilité de découvrir la nature autrement », atteste Ludovic Daval, le président de l’association.

    Lequel annonce également qu’en 2014, chaque locataire de vélo se verra remettre un carnet de bord proposant une série de différents circuits.

    Bientôt, les vélos pourraient d’ailleurs côtoyer les chevaux. « On réfléchit à établir un circuit de promenades équestres sur tout le territoire. On a la chance d’avoir beaucoup de fermes équestres sur la route des chalots et cela permettrait de proposer des circuits plus longs », poursuit Ludovic Daval. Ce projet pourrait voir le jour entre 2014 et 2015.

    Pour mémoire, quelque 300 chalots sont actuellement recensés sur le territoire dont une grande majorité à Fougerolles et au Val-d’Ajol.

    Dans le parc de l’hôtel-restaurant La Résidence au Val-d’Ajol, un étang a été creusé et, autour, trois chalots ont été construits. « Les chellos de Marie » (« chalots » en patois vosgien) seront proposés à la location à partir du 1er mai. Un projet que la propriétaire des lieux, Marie Bongeot, avait en tête depuis un bon moment. L’hôtel ajolais entend également planter, dans le parc, des arbres fruitiers avec, comme objectif, de mettre en valeur le patrimoine régional.

    [d’après Vosges Matin]

  • Mgr Joseph de Metz-Noblat, nouvel évêque de Langres

    Joseph De-Metz Noblat.JPGSa Sainteté le Pape François, ayant accepté la démission de Mgr Philippe Gueneley pour limite d'âge, a nommé mardi 21 janvier 2014, évêque de Langres, Mgr Joseph de Metz-Noblat, jusqu'à présent vicaire général du diocèse de Verdun. 

    L'ordination épiscopale de Mgr Joseph de Metz-Noblat sera célébrée en la cathédrale Saint-Mammès de Langres le dimanche 16 mars 2014 à 15h00. Il deviendra le 120e évêque de Langres.
     
    Mgr de Metz-Noblat est le fils de M. Jacques de Metz-Noblat, capitaine de frégate, et de Mme, née Louise Charlery de la Masselière.

    • Etudes
    • Etudes secondaires à Saint-Sigisbert de Nancy et à l’ESTIC de Saint-Dizier
    • Faculté de droit de Nancy (1976-1980)
    • Séminaire à Nancy (1980-1982) puis à Metz (1983-1987)
    • Faculté de droit canonique de Paris (1992-1995)
    • Institut de Formation des éducateurs du clergé (2006-2007)
    • Diplômes
    • Licence de droit civil
    • Licence de droit canonique
    • Ministères
    • 1987-1989 : vicaire à Saint-Mihiel
    • 1987-2005 : aumônier diocésain du Mouvement eucharistique des jeunes et aumônier d’équipes d’Action catholique.
    • 1989-1995 : vicaire à Commercy
    • 1995-2000 : curé des groupes paroissiaux de Triaucourt et Rembercourt, de ceux de Vavincourt à partir de 1997 et de Beauzée à partir de 1999
    • 1996-2001 : responsable du Service diocésain des vocations
    • 2000-2005 : curé de Verdun
    • 2003-2013 : vice-official à l’Officialité interdiocésaine de Nancy, Saint-Dié, Verdun et Juge à l’Officialité provinciale de Besançon
    • 2005-2011 : supérieur de la Propédeutique interdiocésaine à Nancy
    • 2006-2012 : directeur national de l’Union apostolique du clergé
    • 2006-2013 : délégué épiscopal au diaconat permanent
    • 2008-2013 : délégué diocésain à la formation aux ministères
    • Depuis 2011 : vicaire général du diocèse de Verdun

     

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    Mgr Gueneley et Mgr de Metz-Noblat.

     

  • Journée impériale et royale à Nancy le 8 février 2014

    Journée Impériale à Nancy

    En mémoire du Bienheureux Empereur Charles de Habsbourg-Lorraine et de son épouse la Servante de Dieu Zita

    Samedi 8 février 2014 

    Organisée par l’Association « Présence du souvenir bourbonien en Lorraine »

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    Avec Son Altesse Impériale et Royale Isabelle, comtesse Czarnocki-Lucheschi, née archiduchesse d’Autriche-Este, petite-fille du couple impérial, et l’abbé Cyrille Debris, postulateur de la cause de béatification, agrégé de l’Université, docteur en histoire et en théologie, auteur du livre « Zita. Portrait intime d’une impératrice » (éd. du Cerf). 

    En présence de Leurs Altesses Impériales et Royales l’archiduc et l’archiduchesse Imre de Habsbourg-Lorraine.

     

    Programme

    > 11h00 : Messe selon le rite latin du Bhx Charles avec vénération des reliques en la Basilique Saint-Epvre, place Saint-Epvre à Nancy

    12h30-14h20 : Cocktail déjeunatoire à l’Hôtel Ariane, 10 rue de la Saône 54520 LAXOU - Inscription obligatoire auprès du secrétaire : Alain Oury, 70 rue Ernest-Albert 54520 LAXOU – Tél. : 03.83.90.34.14 (prix : 42 € cocktail et conférence)

    > 14h30 : Conférence sur l’Impératrice Zita (1892-1989) par l’abbé Debris avec l’intervention de la comtesse Czarnocki-Lucheschi. Vente et dédicace du livre de l'abbé Debris (prix : 10 € pour la seule conférence)

    Possibilité de régler sur place.

     

    ‡ Consultez le programme ici Journée Charles et Zita de Habsbourg-Lorraine à Nancy_08 février 2014.pdf

     

    Vendredi 7 février 2014 à 20h30 dans le Grand Salon de l’hôtel de ville de Metz : conférence sur l’Impératrice Zita de Habsbourg-Lorraine par S.A.I.R. l’Archiduc Imre d’Autriche et l’abbé Cyrille Debris.

  • A Paris le 2 février contre la théorie du genre

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  • Salan

    salan.jpgAspirant en 1918, Raoul Salan va franchir tous les grades s'offrant à un officier jusquau'aux cinq étoiles de général d'armée. L'Indochine d'avant la Seconde Guerre mondiale est, pour lui, le temps des découvertes : un pays, une population, une civilisation, une passion et les premiers contacts avec le monde du renseignement.

    Le conflit 1940-1945 le trouve partout où un officier peut combattre. Son retour en Indochine est plus déconcertant : il frôlera les sommets de la hiérarchie, sans jamais réunir sur son nom les pouvoirs civil et militaire. Salan ne séduit pas les gouvernements, qui lui refusent renforts et moyens. Après chacun de ses retours en France, il est pourtant jugé indispensable en Indochine ; aussitôt reparti, il redevient suspect aux yeux du pouvoir. Il renâcle mais reste discipliné.

    L'affaire algérienne change tout : il entre pratiquement en rébellion contre les derniers gouvernements de la IVe République pour rejoindre ceux qui appellent au retour du général de Gaulle. Les évolutions de celui-ci, sa démarche incertaine, troublent Salan. Très tardivement, lorsque le chemin tracé conduit de toute évidence à l'indépendance, il choisit l'exil avant d'aller compléter le "quarteron" de généraux révoltés. Après leur échec, il rentre dans la clandestinité et prend la tête de l'OAS ; ce qui le conduira à Tulle dans les geôles de la République...

    L'auteur, Pierre Pellissier, a rédigé la biographie de plusieurs personnages dont Massu, Robert Brasillach ou De Lattre de Tassigny.

     

    ‡ Salan. Quarante années de commandement, Pierre Pellissier, éditions Perrin, 2014, 600 p., ill. (26 €).

  • Pays de la Saône vosgienne : vos clichés des paysages

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : le repas de la Saint-Maur des aînés

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    [Vosges Matin]

  • Le Parc naturel régional entre Saône et Meuse

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    [Vosges Matin]

  • Cirey-sur-Vezouze (54) : conférence sur Albert Lebrun, dernier président de la IIIe République

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  • Profanation de la chapelle de Ronchamp (Haute-Saône)

    La chapelle Notre-Dame-du-Haut réalisée par l'architecte Le Corbusier a été la cible de dégradations le 17 janvier à Ronchamp, dans les Vosges saônoises, commises par des inconnus qui ont brisé un de ses vitraux.

    ronchamp.jpgUn vitrail d'origine de la chapelle construite en 1955 par l'architecte franco-suisse Le Corbusier (1887-1965) a été brisé et un tronc de quête en béton, qui ne contenait pas d'argent, a été arraché et sorti de la chapelle, a indiqué l'officier de communication de la région de gendarmerie de Franche-Comté Didier Guériaud. « Ils ont cassé en mille morceaux le seul vitrage signé Le Corbusier. Il les a tous peints, mais c'est sur ce vitrage incolore où il avait dessiné la lune, qu'il avait apposé sa signature », a indiqué Benoît Cornu, premier adjoint au maire de la commune. Les dégâts sont « inestimables », a poursuivi l'élu.

    haute saône,chapelle,ronchamp,profanation,cathophobie,christianisme,catholicisimeLe ou les auteurs des faits ont également tenté de forcer la porte de la boutique-bibliothèque de la chapelle, en vain. Une religieuse du monastère des soeurs clarisses, édifié en 2011 par l'architecte italien Renzo Piano et proche de la chapelle de Le Corbusier, a découvert les dégradations vendredi 17 janvier vers 19h30 et fait part de son émotion. « J'ai mal à la chapelle », a-t-elle dit à la presse.

    La gendarmerie a lancé un appel à témoins, demandant à toute personne susceptible d'apporter un témoignage de contacter la gendarmerie de Champagney ou de Vesoul (Haute-Saône).

    La chapelle de Notre-Dame-du-Haut de Le Corbusier se dresse au sommet sur la colline de Bourlémont, à Ronchamp. Depuis le Moyen Âge, les pèlerins se pressent sur ce site où Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier, a « voulu créer un lieu de silence, de prière, de paix, de joie intérieure ». La chapelle inscrite au titre des Monuments historiques en 1967, avec le label « Patrimoine du XXe siècle » attire chaque année 80.000 touristes.

    [source : www.lefigaro.fr]

  • Laneuvelotte (54) : week-end des Europa Scouts au Tremblois

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  • L’exposition « L’Art du Geste » les 18 et 19 janvier à Epinal

    L’exposition "l’Art du Geste" présentée à la Cité de l’Artisanat et de l’Entreprise 22 rue Léo Valentin à Epinal est ouverte de 14h00 à 18h00 samedi 18 et dimanche 19 janvier prochains.

    epinal.jpgElle rassemble des photos d’ateliers de menuiserie en siège de Liffol-le-Grand et quelques-unes de leurs productions exceptionnelles : La somptueuse méridienne « Sirène » de l’entreprise Henryot et Cie (3,20 m de long), la bergère à dôme en hêtre naturel sablé créée par Philippe Starck pour la boutique Baccarat à Moscou, le fauteuil en Corian, modèle de Partick Jouin réalisé pour les parties communes du Plaza Athenee, le fauteuil SEA SHELL réalisé pour les Yachts design Remi Tessier en fibre de verre plaqué ébène de macassar brillant, piétement en inox poli miroir, garniture cuir, produits par la société Laval. D’autres pièces remarquables des ateliers Yvon Hesse, Delaroux, Chemin, sont également exposées, illustrant des styles aussi différents que du Louis XIV, du Louis XVI et de l’Art Déco. Tous ces ateliers sont labellisés EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant).

    L’exposition montre aussi les pièces de concours de trois Meilleurs Ouvriers de France vosgiens en sculpture, ébénisterie et menuiserie en siège. Elle réunit également des créations artisans designers, dont la série de meubles de Framatec à Dinozé, avec le designer Jean-Luc Antoine.

    Démonstrations de tapisserie-décoration par Emmanuelle Cuny et de sculpture par Thierry Choppin. Visite guidée de l’expo' de photos avec le photographe Pascal Bodez dimanche 19 janvier entre 15 et 16h00.

     

    ‡ Entrée libre. Toutes les informations sont sur www.cma-vosges.fr