Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 88
-
Découvrir et soutenir le collège Frassati de Mandres-sur-Vair (88)
-
A Paris le 2 février pour défendre la famille
-
Robécourt (88) : l'église paroissiale en travaux
[Vosges Matin]
-
Fête de saint Maur, patron secondaire de Bleurville
Ce 15 janvier, l'Eglise fait mémoire de saint Maur, abbé de l'ordre bénédictin et disciple de saint Benoît.
Il fut choisi comme patron secondaire de la paroisse de Bleurville en souvenir de l'abbatiale bénédictine du village (XIe s.) qui lui était dédiée.
Saint Maur, pierre polychrome, XVIIe s., église de Bleurville (classée MH).
Intercéssio nos, quǽsumus, Dómine, beáti Mauris Abbátis comméndet : ut, quod nostris méritis non valémus, eius patrocínio assequámur.
[Collecte pour la messe du commun des abbés, mémoire de saint Maur, Missel de 1962]
Que l’intercession du bienheureux Abbé Maur, nous recommande, s’il vous plaît, auprès de vous, Seigneur, afin que nous obtenions, par son patronage, ce que nous ne pouvons attendre de nos mérites.
-
Pays de la Saône vosgienne : des voeux... et des inquiétudes
[Vosges Matin]
-
"Les Boulons de la colère" : Longwy 1979 / Florange 2012
-
Messe pour Louis XVI à Metz-Queuleu le 19 janvier 2014
-
Les Amis d'Alfred Renaudin
-
Messe de l'Epiphanie en l'église Marie-Immaculée de Nancy
Ce dimanche 12 janvier 2014, l'Eglise fête la solennité de l'Epiphanie dans le calendrier liturgique du rite extraordinaire. A cette occasion, l'église Marie-Immaculée accueillait, pour la première fois depuis son affectation à la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, le vicaire général du diocèse, M. l'abbé Jean-Michaël Munier. La messe était célébrée par l'abbé Florent Husson, chapelain.
C'est devant une nef comble et en présence des troupes des Europa Scouts que l'abbé Munier donna l'homélie. Par ailleurs, en vertu du pouvoir conféré par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, il installa officiellement l'abbé Husson dans son ministère de chapelain en charge de la communauté latine du diocèse.
La messe fut suivie, dans les salles du lycée professionnel Marie-Immaculée, du partage de la galette offerte par l'association Saint-Brunon. Le vicaire général remit les lettres de mission aux membres de l'équipe d'animation pastorale ; ceux-ci sont chargés d'assister le chapelain dans l'organisation de la vie pastorale de la chapellenie.
Quelques images de la fête de l'Epiphanie...
[clichés ©H&PB]
-
Des églises sont aussi fermées en Sarre...
-
Patrimoine de l'UNESCO : vers le classement de sites 14-18 de Meuse et Belfort
80 sites français et 25 belges qui composent le front ouest de la Grande Guerre sont plus que jamais en course pour décrocher leur classement au patrimoine mondial de l’humanité établi par l’Unesco.
Même si le chemin est encore long, une étape importante a été franchie jeudi. Le comité national a décidé de retenir le projet porté par l’association « Paysages et sites de mémoire de la Grande Guerre » dont les co-présidents sont les sénateurs Christian Namy, président du Conseil général de la Meuse, et Yves Daubigny, président du Conseil général de l’Aisne.
Après l’audition jeudi après midi du secrétaire général de l’association, Serge Barcellini, également conseiller de Kader Arif, ministre délégué aux anciens combattants, et de deux autres membres du comité de pilotage du projet, l’organisme émanation du ministère de la culture et de l’environnement, a retenu le projet de classement des principaux sites mémoriels du nord et de l’Est de la France. Les 80 sites français (mémoriaux et nécropoles) qui représentent l’ensemble des nations impliquées dans le Premier conflit mondial dont la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Grande Bretagne mais aussi, l’Australie ou des pays africains et asiatiques rejoignent la liste des « biens » éligibles au patrimoine mondial de l’humanité. Pour un classement global comme cela a été le cas pour les sites Vauban.
Si elle est concomitante à l’année du centenaire, cette décision et ce choix ne sont pas liés aux célébrations à venir mais bien au fait que la Grande guerre dont les principaux sites du projet qui contribuent au devoir de mémoire, a été un moment essentiel dans la transformation de l’humanité.
Cette inscription sur la liste française est une étape importante et essentielle mais elle n’est pas décisive. Désormais, l’équipe de Serge Barcellini va s’atteler à construire le projet qui sera présenté à l’Unesco par la France ou la Belgique, car les deux pays sont associés dans cette démarche. L’ambition est d’obtenir le classement Unesco avant 2018 et la fin de la période anniversaire du centenaire de la Grande Guerre
Si la liste des « biens » composant le projet est couvert par la discrétion pour éviter des conflits de clochers préjudiciables à la candidature devant l’Unesco, les deux sénateurs et Serge Barcellini nous ont confié que 22 d’entre eux se trouvaient en Lorraine. On retrouve notamment les incontournables : le champ de Bataille de Verdun et sa zone rouge, les forts de Douaumont et Vaux, et bien entendu la Nécropole nationale et l’Ossuaire de Douaumont, le Saillant de Saint-Mihiel et l’Argonne.
Enfin deux sites franc-comtois ont été retenus du côté de Belfort : la sépulture du soldat Peugeot et une nécropole.
[L’Est Républicain]
-
Jeux et jouets d'antan aux Archives de Moselle
-
Traditions de l'Epiphanie en Moselle
-
Tradition vosgienne : le sabotier de La Bresse
Jean-Yves Millotte aurait pu être acteur, conteur ou patron d’un théâtre de guignols. En fait, il assure toutes ces fonctions. Le sabotier de La Bresse aime partager sa passion, assurant des visites ponctuées d’anecdotes, conçues comme une pièce de théâtre.
Début décembre, Jean-Yves Millotte a décidé de reprendre tout seul cette affaire familiale pour éviter que ce morceau de patrimoine vosgien ne disparaisse. Mais aussi par passion. Car la saboterie, c’est aussi sa maison. Il y a travaillé, y a « grandi » pendant des années en apprenant toutes les ficelles du métier en tant qu’ouvrier pendant 13 ans. Cinq fois par jour, il assure une visite de 45 minutes en expliquant aux touristes, classes de neige et enfants des écoles tous les secrets de la fabrication d’un sabot à l’ancienne. Les locaux de son entreprise artisanale, situés à la sortie de La Bresse depuis déjà quelques années, ne désemplissent pas pendant les vacances.
« Contrairement au menuisier, je ne travaille jamais le bois sec , explique Jean-Yves. Et toujours dans le sens du fil du bois », précise-t-il. Ses machines datent de 1926. Il a appris à écouter et connaître les moindres soubresauts de ces vieilles mécaniques de 88 ans. « Je ne trouve plus de pièces pour ces machines. Quand ça casse, il faut les faire fabriquer sur-mesure et ça coûte très cher. Quand on est sabotier, il faut être aussi un peu mécano ! » , indique-t-il aux touristes venus découvrir le savoir-faire.
Le sabotier décrit les multiples étapes nécessaires à la confection d’un sabot. L’ébauche qui permet de dégrossir le bois et de voir s’il a des défauts. La tailleuse fonctionne en parallèle et permet de faire un sabot droit et un sabot gauche selon un modèle. La creuseuse permet de le creuser de l’intérieur. Et enfin, la plane – c’est la signature du sabotier – permet de tailler la pointe du sabot à l’aide d’un tranchoir.
Le sabot en bois d’érable va ensuite sécher pendant trois mois avant que Jean-Yves Millotte puisse le poncer et le décorer. Un long processus, mais dans le temps, avant qu’on invente des machines, il fallait six heures de travail pour fabriquer un sabot contre une heure aujourd’hui !
‡ Saboterie de La Bresse, 60 route de la Vologne, tél. : 03 29 25 64 49 ou courriel : info@saboterie.com - Site Internet : www.saboterie.com
-
"La Campagne de 1814 en Lorraine" par les Vosges napoléoniennes
La Campagne de France en 1814, Musée d'Orsay.
Les Vosges Napoléoniennes organisent un colloque sur :
« La Campagne de 1814 en Lorraine »
à Golbey, Centre Culturel Jean-Bossu
dimanche 19 janvier 2014 de 9h30 à 17h00
Voici deux siècles, en janvier 1814, les Coalisés, Russes, Autrichiens, Prussiens, franchissaient le Rhin et commençaient l’invasion de la France. Les armées ennemies occupèrent très vite l’Alsace et la Lorraine. Ce colloque a pour objet de mieux connaître ces combats locaux et ces événements qui marquèrent durement nos ancêtres.
De nombreux historiens de renom viendront évoquer ces sujets : les batailles d’Igney, d’Epinal, de Remiremont, l'occupation de Pont-à-Mousson, les combats de Rambervillers, de Saint-Dié, mais aussi les corps francs bonapartistes en Lorraine, le siège de Thionville, l’occupation des Vosges, de Nancy, de Plombières, les Cosaques dans les Vosges, l’effort de guerre des Lorrains, la chartreuse de Bosserville…
Programme
- Accueil par Roger Veyer, président fondateur des Vosges Napoléoniennes
- Du Rhin à la Lorraine, par Jean-Paul Houzé, écrivain
- Les combats autour de Saint-Dié et de Rambervillers, par Eric Labourel, masterant en Politiques Publiques et Sociales, élève ingénieur en sociologie.
- Plombières en 1814, par David Chanteranne, historien, rédacteur en chef des magazines Napoléon Ier, Napoléon III, Généalogie Magazine, Revue du Souvenir napoléonien
- Les Coalisés autour de Remiremont, par Philippe Boesch, historien
- Les batailles d’Epinal et d’Igney, par Gilles Laporte, écrivain
- Les Cosaques dans les Vosges, par Jacques Mahieu, vice-président des Vosges Napoléoniennes
- Les corps francs en Lorraine, par Gérard Tissot-Robbe et Jean-Marie Thiébaud, historiens
- Le général Hugo et le siège de Thionville, par Clément Mellinger, historien
- L'occupation de la région de Pont-à-Mousson, par Didier Houmeau, docteur en histoire
- La Chartreuse de Bosserville, hôpital militaire en 1813-1814, par Jean-Pierre Damotte
- Nancy délaissée, Nancy occupée, Nancy résignée, par Thierry Choffat, universitaire, président des Vosges Napoléoniennes
- L’effort de guerre et les réactions des populations Lorraines, par Jean-Paul Rothiot, président de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges
- De la Restauration à l’occupation royale, par Jacques Le Coustumier, historien
Possibilité de partager le repas avec les conférenciers (12 €, sur inscription).
‡ Plus d’info sur www.vosgesnapoleoniennes.eu
‡ Courriel : thierry.choffat@univ-lorraine.fr
-
Images d'Epinal
Des images d'Epinal, nous connaissons les devinettes, les histoires pour enfants sages, les poupées à habiller, les images de saints, les feuilles de soldats... Mais la liste est bien plus longue ! Cartes à jouer, architectures de papier, théâtres, portraits de rois ou d'empereurs... sont tout aussi attachants et étonnants.
Fruit des recherches menées par le Musée de l'Image d'Epinal, dont les collections françaises ou étrangères comptent désormais plus de 110 000 images, ce magnifique album tout en couleur nous raconte l'histoire de ces images. Et des ateliers d'imagiers d'Epinal. Ces créations nous ont accompagnées depuis plus de trois siècles et nous révèlent d'une manière insoupçonnée l'histoire de notre société.
Martine Sadion, la conservatrice du Musée de l'Image, a choisi de publier des images imprimées entre 1664 et les années 1930. Elle s'arrête à l'époque où l'image était partout : l'image était une porte ouverte sur le monde.
L'ouvrage propose un regard étonné et émerveillé sur le monde et sur la société d'hier. Un ouvrage à lire et à regarder avec curiosité, ferveur et passion.
‡ Images d'Epinal, Martine Sadion, éditions de La Martinière - Le Musée de l'Image | Ville d'Epinal, 2013, 192 p., ill. (29 €).
-
Bleurville (88) : les employés communaux récompensés
[Vosges Matin]
-
Manif' pour Tous à Paris le 2 février 2014
>> Plus d'infos sur www.lamanifpourtous.fr
-
Une nouvelle traduction liturgique de la Bible
La Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques et les évêques francophones proposent une traduction intégrale et entièrement nouvelle de la Bible.
Une des grandes singularités de cette traduction est d'être anonyme. Elle a été établie dans la fidélité aux manuscrits bibliques sources, rédigés en hébreu, en araméen et en grec. Destinée autant à la lecture qu'à l'écoute, une attention particulière a été portée à sa compréhension orale.
Cette nouvelle traduction liturgique de la Bible représente plus de 17 années de travail par 70 spécialistes de la Bible et de la langue française, afin d'aboutir à une véritable traduction scientifique. Un appareil de notes et de présentation pédagogiques de chacun des livres bibliques est présenté, expliquant la source puis le parti pris retenu, ainsi les choix sont toujours annoncés, expliqués, justifiés. Le récapitulatif des tables principales donne un aperçu de la structure de chacun des livres.
Cette traduction officielle a été approuvée par Rome et tous les évêques d'Afrique du Nord, de Belgique, du Canada, de France, de Suisse, du Luxembourg et de la Congrégation pour le culte divin au Vatican.
Il ne s'agit pas d'une Bible de plus. Aucune, jusqu'alors, n'a été rédigée en vue d'être proclamée en public ; toutes sont conçues pour la lecture individuelle. Or, selon la déclaration du pape Paul VI en 1969, "les traductions [des Saintes Ecritures] sont devenues la voix de l'Eglise". Le texte destiné à la proclamation requiert plusieurs qualités : un lexique adapté à la culture des auditeurs, une clarté de l'exposé, la fluidité avec des phrases bien structurées et pas trop longues.
Cette nouvelle traduction se veut un signe vivant de la communion de toutes les Eglises qui célèbrent la sainte liturgie en langue française.
‡ La Bible. Traduction officielle liturgique, éditions Mame, 2013, 1860 p. (29,90 €).
-
Les Lorrains célèbrent leur histoire : 537ème anniversaire de la Bataille de Nancy
C'est sous une météo particulièrement clémente que les Lorrains ont participé ce dimanche 5 janvier 2014, au pied de la Croix-de-Bourgogne à Nancy, à la fête nationale qui commémore l'anniversaire de la Bataille de Nancy qui mit un terme au projet impérialiste du Grand Duc d'Occident Charles le Téméraire et qui vit également sa mort sous les murs de la cité ducale.
Cette année encore, un fidèle Lorrain était présent en armure et avec bannière lorraine déployée, rappelant la geste de René II, notre vaillant duc, le "tombeur" du Téméraire.
Depuis 1977, Jean-Marie Cuny et l'association Mémoire des Lorrains invitent les fidèles Lorrains à se rassembler chaque 5 janvier sur la place de la Croix-de-Bourgogne, lieu même où fut retrouvé, à l'issue de la Bataille de Nancy, le cadavre à demi dévoré de Charles le Téméraire ; bataille qui, rappelons-le, mit un terme final au rêve de nouvelle "grande lotharingie" du duc de Bourgogne.
Comme à son habitude, Jean-Marie Cuny, l'infatigable défenseur de l'identité et de l'histoire de la Lorraine et - accessoirement - animateur de La Nouvelle revue lorraine (qui fête ses 40 ans cette année !), a harangué la centaine de participants - dont de nombreux jeunes - en fustigeant notamment la disparition de l'enseignement de l'histoire, la destruction de la société fondée sur la famille et la volonté de couper les français de leurs racines. Il a rappelé, fort à propos, la déclaration de SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine, descendant de notre dernier duc de Lorraine, sur la nécessité de connaître son passé pour mieux se préparer à vivre l'avenir.
A l'issue, le feu d'artifice fut tiré et le vin chaud partagé dans une joyeuse ambiance.
Et vive la Lorraine !
‡ Consultez la harangue de Jean-Marie Cuny ici Harangue JMC_5 janvier 2014.pdf
Quelques images de la fête nationale des Lorrains 2014...
[clichés ©H&PB]
Clin d'oeil : René II junior sur son fidèle destrier, vainqueur du Téméraire [cliché & costume de ©Légendes Lorraines].
-
Abbaye Saint-Maur de Bleurville : le patrimoine et la culture pour tous depuis 40 ans
A quelques jours de la fête de saint Maur (célébrée le 15 janvier), patron de la paroisse de Bleurville et de l’ancien monastère local, rencontre avec le président des Amis de Saint-Maur, pour un bilan de 40 ans d'action auprès de l’abbaye Saint-Maur.
L’association des Amis de Saint-Maur s’apprête à fêter cette année quarante années passées à « panser les plaies » de la vénérable abbaye bénédictine du village. Alain Beaugrand, son président, a bien voulu répondre à nos questions.
‡ Quelle histoire, ce sauvetage de l’ancienne abbaye Saint-Maur !
Il faut remonter à 1974 avec le rachat de l’église puis du prieuré voisin par l’abbé Paul Pierrat, alors curé de Coinches et Remomeix. Curé de Nonville dans les années 50’, il s’est passionné pour cette fondation bénédictine du XIe siècle, transformée depuis la Révolution en remise agricole, qu’il contribuera à sauver avec l’aide de jeunes scouts et guides venus de toute la France. 1974 fut le début d’une grande aventure qui se poursuit encore aujourd’hui !
‡ Pionnier, l’abbé Pierrat ?
On peut le dire : il fut à l’origine d’une vaste prise de conscience de la notion de patrimoine dans notre secteur rural. Après les années 60’ et début 70’ « iconoclastes » (destruction de lavoirs et fontaines, défiguration de l’habitat traditionnel, saccage des églises et de leur mobilier…), l’intervention de l’abbé Pierrat sur l’abbaye de Bleurville allait capter l’intérêt des populations locales et de la presse sur les valeurs du patrimoine et de sa protection. Et puis viendront au début des années 80’ les Journées du Patrimoine et, localement, la création de l’association Saône Lorraine fondée par des proches de l’abbé Pierrat, Marie-Françoise et Jean-François Michel. Un vaste mouvement était né, l’engouement pour ce patrimoine si longtemps ignoré était manifeste.
‡ Quel bilan tirer de ces 40 ans d’action ?
Grâce à l’enthousiasme des membres de l’association, l’aide de nombreux bénévoles – et je pense notamment à Claude et Lucienne Thomas –, le soutien des municipalités de Bleurville (dont les maires successifs Robert Denizot, Marcel Bisval, Raymond Recouvreur, Colette Lebrun et André Granget), du Conseil général des Vosges puis de la communauté de communes, l’abbaye a connu une formidable résurrection : les chantiers de restauration se sont succédés chaque été pendant une quinzaine d’années puis est venu le temps de l’entretien du site et de sa mise en valeur avec l’aménagement de la nef, l’installation d’un musée de la Piété populaire dans le prieuré, la création d’un jardin de poche… et l’entretien permanent (toitures, huisseries…) ! Sans oublier les animations culturelles et musicales qui connaissent toujours une bonne fréquentation ; sans elles, Saint-Maur serait une coquille vide, sans vie. L'abbaye Saint-Maur, c'est 40 ans de patrimoine et de culture pour tous !
‡ Vous êtes président de l’association depuis 1991 : comment voyez-vous l’avenir de Saint-Maur ?
23 ans de présidence c’est à la fois long à vue humaine, et bien court pour redonner vie à un édifice millénaire ! Beaucoup de satisfactions à l’actif de notre conseil d’administration : le sauvetage d’un exemple rare d’édifice du premier âge roman en Lorraine, la valorisation de l’image du village, la promotion de l’identité historique régionale, la contribution au développement touristique au pays de la Saône vosgienne… Des regrets aussi : la stagnation de la fréquentation touristique depuis le début des années 2000, l’abandon de la fête de saint Maur, marqueur fort de l’identité de la paroisse, et, surtout, l’absence de jeunes passionnés prêts à s’engager comme ce fut le cas de leurs prédécesseurs dans les années 70-80. Il reste à créer les conditions d’une nouvelle attractivité pour Saint-Maur… Le président d’une association ne peut pas tout, tout seul ; un tel enjeu est l’affaire d’une équipe motivée et innovante. Alors bienvenue à tous les passionnés pour célébrer dignement ce 40ème anniversaire !
-
La Grande Guerre à l'ombre du fort de Manonviller (54)
-
Nancy : messe pour le roi Louis XVI le 19 janvier 2014
"Faire du bien, entendre dire du mal de soi patiemment, ce sont là des vertus de Roy", Louis XVI.
A l'initiative des associations USRL et La Lorraine royaliste,
messe pour le repos de l’âme du roi Louis XVI
dimanche 19 Janvier 2014 à 10h30
église Marie-Immaculée
33 avenue du général Leclerc à Nancy
-
Nancy : recherche de mobilier pour le presbytère Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine
Choeur de l'église Marie-Immaculée affectée à la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine [cliché ©H&PB]
Afin de poursuivre l'aménagement du presbytère de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, Monsieur le Chapelain recherche :
- des étagères pour livres
- une ou deux armoires de rangement
- une table (table de presse pour l'église)
Contact : infos@chapellenie-bhx-charles-nancy.com
-
Les personnalités marquantes en Meuse
-
Visite à la Crèche
Crèche de l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville (paroisse Notre-Dame de la Saône).
Crèche de l'église Marie-Immaculée de Nancy (chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine).
Crèche de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy (paroisse Notre-Dame de Bonne Nouvelle).
Crèche de la basilique Saint-Epvre de Nancy (Pères de l'Oratoire Saint-Philippe Néri).
[cliché ©H&PB]
-
Rosaire pour la France à Villers l'Orme (57)
-
La chapelle Saint-Basle de Lignéville révèle ses secrets
-
Bonne année 2014 !
Bonne année
et bonne santé
à tous nos lecteurs !
... et avec les souhaits de bonne année de Jean-Marie Cuny, directeur de La Nouvelle revue lorraine
-
Les abbayes de la montagne vosgienne
Abbaye bénédictine de Moyenmoutier.
La Commission d'art sacré du diocèse de Saint-Dié propose une conférence animée par Damien Parmentier sur les origines et le développement des abbayes dans la montagne vosgienne :
Conférence à la Maison diocésaine
29 rue François-de-Neufchâteau à Epinal
dimanche 12 janvier 2014
à 15h00