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  • Paroisse Notre-Dame de la Saône : partage avec les grandes paroisses voisines

    Cinquante ans "d'ouverture au monde" et aux "opprimés" ou aux "oubliés" n'ont pas suffit à évangéliser ou ré-évangéliser... mais ont plutôt contribuer à faire fuir les fidèles des églises. Il faudra bien un jour se poser la vraie question : l'Eglise catholique doit-elle être une "ONG humanitaire", dénoncé par Sa Sainteté le pape François, ou un lieu de prière où l'on rend gloire à Dieu à travers la liturgie de la messe et où l'on travaille au salut des hommes ?... Il y va de l'avenir de notre Eglise, notamment en milieu rural.

  • Nancy (54) : "La Rébellion" à l'affiche du ciné-club de la paroisse Notre-Dame de Lourdes

  • Mgr Berthet à la rencontre des paroissiens de Notre-Dame de la Saône

  • Bonvillet (88 ) : l'église rendue aux paroissiens

    Datant de 1764, l’église est dédiée à Saint-Epvre, patron du village. Ce bâtiment sobre construit en grès des carrières de la Vôge présentait quelques signes de faiblesses. Courant 2015, un mètre carré de plafond s’est effondré.

    Il s’est avéré qu’après contrôle, il était urgent de rénover l’ensemble, et d’isoler les plafonds et changer la fenêtre de la sacristie. Des interventions qui ont entraîné la rénovation des peintures.

    Suite à l’obtention d’aides, un déménagement complet de l'édifice cultuel a été effectué par l’équipe paroissiale et les membres du conseil municipal. Deux entreprises spécialisées ont commencé les travaux en novembre et viennent de les terminer.

    Après un gros travail de nettoyage et de réinstallation par les mêmes bénévoles, c’est une église flambant neuve qui a été mise à la disposition des catholiques locaux. L’heure était donc aux remerciements, à l’abbé Jean-Marie Lallemand qui, malgré un emploi du temps très chargé, a célébré la sainte messe accompagnée par la chorale.

    Ce projet a sollicité de nombreux acteurs pour être mené à bien. Un grand merci a été adressé aux élus pour l’obtention des subventions sans lesquelles rien n’aurait pu être possible, pour leur disponibilité et leur grand professionnalisme.

    Il ne fallait pas oublier d’associer Henri Côme, l'accompagnateur laïc de la paroisse Saint-Martin-de-la-Forêt, qui par son travail d’artiste a donné la touche finale à l’autel. Un travail réalisé avec minutie et avec un grand savoir-faire.

    Les paroissiens ont eu un grand plaisir à redécouvrir cet édifice qui fait partie de l'identité patrimoniale du village qui a connu et connaîtra encore bien des joies et des peines.

  • Bleurville (88) : Saint Maur, le saint patron oublié

    Chaque 15 janvier, la paroisse de Bleurville fête traditionnellement son second patron : saint Maur. Qui semble bien oublié aujourd’hui… Le président de l’association de sauvegarde de l’ancienne abbaye bénédictine du village, nous en rappelle l’histoire.

    > Rappelez-nous la genèse du culte de saint Maur à Bleurville ?

    Depuis la dédicace de l’abbatiale du monastère bénédictin du village à saint Maur en 1050, ce bénédictin disciple de saint Benoît fut considéré comme le patron principal de la paroisse avant d'être supplanté par saint Pierre, patron de l'église paroissiale à partir du XVe siècle. Saint Maur sera fêté en même temps que les deux martyrs comtois du VIIIe siècle protecteurs du monastère bénédictin, Bathaire et Attalein, chaque 15 janvier jusque dans les années 1990. Le pape Léon IX, en consacrant l'abbatiale, a voulu donné aux bénédictines de Bleurville un saint de l'ordre à vénérer. Il devait être un exemple de spiritualité pour la communauté naissante.

    > Quel fut son développement jusqu’à nos jours ?

    Le culte de saint Maur resta vivace jusqu’à la fin du XXe siècle. Entre la fin du XVIIe et le XVIIIe siècle, les archives nous apprennent que chaque 15 janvier, la messe rassemblait une foule considérable venue des paroisses voisines : les fidèles attribuaient au saint un véritable pouvoir de guérison. Au moment de la fermeture du monastère en 1790, de nombreuses béquilles étaient encore accrochées dans le chœur de l’église, témoignant ainsi de la grande vénération dont bénéficiait notre saint guérisseur en cette fin du XVIIIe siècle. La fête de saint Maur connut encore de grands moments au XIXe siècle avec la création de nouveaux reliquaires, et dans les années 1920-1930 à l’époque de l'abbé Paul Idoux qui redonna tout son lustre à cette fête religieuse en organisant des messes solennelles présidées par l'évêque de Saint-Dié. Lors de la messe dominicale, le prêtre proposait à la vénération des fidèles les reliques des martyrs Bathaire et Attalein – Bleurville n’a jamais possédé de reliques de saint Maur.

    La fête religieuse avait ses prolongements profanes : le repas qui rassemblait la famille au cœur de l’hiver, et, jusqu'à la fin des années 1970, un bal réunissait à la salle des fêtes – puis sous bal monté par la famille Rollin – la jeunesse du village. Et puis, progressivement, les traces de la fête ont disparu : le bal tout d'abord, puis le repas familial et enfin la messe dominicale…

    > Alors, saint Maur aujourd’hui à Bleurville ?

    Si les aspects religieux et profanes ont disparu, il n'empêche que le souvenir de saint Maur demeure vivace dans le village en raison de la présence de l'ancienne abbatiale bénédictine qui lui est consacrée ainsi que la présence de sa statue à l'église paroissiale. Saint Maur demeure officiellement le second patron de la paroisse ; c'est le fruit de l'histoire du village et de la foi des générations qui nous ont précédés. Quoi qu’il en soit, l'association des Amis de Saint-Maur entend entretenir le souvenir de saint Maur en poursuivant l’animation de l'ancienne abbaye. Et peut-être peut-on espérer connaître un jour à nouveau une messe à l’occasion de la Saint Maur… Pour que saint Maur ne soit pas définitivement mort. ♦

  • Darney (88) : Henri Côme, figure locale, fait chevalier de l’Ordre national du Mérite

    Le récipiendaire entouré de sa famille [cl. VM].

    Après cinquante-huit années au service des autres, des restaurations et construction à la pelle et encore de nombreux projets, Henri Côme a été récompensé par la Croix de chevalier de l’Ordre national du Mérite.

    Sympathique cérémonie, samedi de la Pentecôte, durant laquelle Henri Côme, entouré de sa famille, a reçu des mains de Jacques Anguilabert la Croix de chevalier de l’Ordre national du Mérite.

    Henri totalise 58 années au service du bénévolat et c’est une récompense bien méritée que la ville de Darney a voulu lui transmettre. Très ému de cette distinction, Henri ne put que remercier toute sa famille qui l’a toujours soutenu et tous ses camarades avec qui il avait envie de partager ce moment. Ne manquant pas de souligner qu’il est important de partager et de laisser des traces derrière soi.

    Né un 19 février, il a grandi au Thillot. Henri est quatrième d’une fratrie de sept enfants. Après sa scolarité, il suivit les cours à l’école d’horlogerie d’Anet à Dreux (Eure-et-Loir) et y obtint son CAP. Il travailla deux ans chez un horloger du Thillot. A 20 ans, Henri partit en Tunisie accomplir ses obligations militaires. De Hammamet à Gafsa et à Bizerte, il mena une vie de soldat pendant deux longues années dans des conditions plus que rustiques et pénibles. De retour en France, il s’installa comme horloger à Darney, rue de la République, et uni sa destinée à Anne-Marie Bertrand le 1er avril 1959.

    Son implication dans la vie locale commença alors pour ne jamais s’arrêter. D’emblée, il entra dans l’équipe de basket-ball. En 1961, il recréa le syndicat d’initiative dont il prit la présidence. Fort de ses années chez les Scouts de France, il entreprit des restaurations à Bonneval, aux tours Seychelles, à Barcan et sur une source à La Houdrie. Henri sera aussi secrétaire des Anciens d’Afrique du Nord.

    En 1966, c’est un camping qui vit le jour puis de nombreuses manifestations suivront, avec les camarades artisans et commerçants, ouvrant même un atelier photo pour répondre aux besoins de la population. En 1971, il est élu conseiller municipal. En 1972, le camping ouvrit ses portes, suivi de la piscine. Brillamment réélu au conseil municipal en 1983 puis en 1989, Henri s’investit dans de nouveaux projets, tous aboutis. Ces dernières années, ne pouvant rester inactif, suite à la maladie de l’abbé André Simonin, Henri, catholique pratiquant, prit le secrétariat de la paroisse, l’accompagnement des familles dans le deuil et préside toujours les assemblées dominicales en l'absence de prêtre. En 2009, avec une dizaine d’amis, il s’attaquait à la restauration de l’horloge de l’église.

    En 2012, il réalisa une plaque à la mémoire du député-maire et président du Conseil général des Vosges André Barbier. La même année, dans la chapelle Notre-Dame de Pitié, il réhabilita le tabernacle, le mobilier et deux reliquaires qui attendaient depuis 1804 pour y être déposés selon les vœux des époux Thouvenel, tanneurs à Darney. Il est également régulièrement sollicité par des communes ou des associations afin de réaliser des moulages en grès reconstitué, méthode de son invention, et pratiquer des restaurations sur des oeuvres d'art (comme dernièrement, sur une statue de Sainte Anne et la Vierge pour le musée d'Hennezel).

    Henri Côme souhaiterait également relancer la procession de l’Assomption vers la grotte de N.-D. de Lourdes du coteau Fabré, abandonnée depuis des années. Preuve supplémentaire de son attachement à l’histoire et à la vie associative darnéenne.

    [d’après Vosges Matin]

  • Des paroissiens honorés à Notre-Dame de la Saône

    [VM]

  • Paroisse Bhx Jean-Baptiste Ménestrel : départ de l'abbé Pierre Febvet

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    L'abbé Pierre Febvet - assis au 1er rang, 3ème à partir de la gauche - entouré de quelques paroissiens lors de sa dernière réunion pastorale [cl. Vosges Matin].

     

    Nous apprenons avec grande surprise le départ de l'abbé Pierre Febvet, prêtre in solidum attaché aux grandes paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel et Notre-Dame de la Saône (sud-ouest vosgien).

    Âgé de plus de 90 ans, il va rejoindre prochainement la maison de retraite des Sœurs de la Providence de Portieux (Vosges).

    Prêtre nommé à la paroisse Saint-Martin de Frain (canton de Lamarche) en 1955, à l'âge de 32 ans - fait rarissime à notre époque, cette paroisse fut son unique ministère de curé depuis son ordination ! -, il est demeuré attaché à cette paroisse rurale jusqu'à ce jour.

    Depuis 2009, il était prêtre in solidum à la grande paroisse Bhx J.-B. Ménestrel et secondait toujours avec disponibilité et dynamisme l'abbé Clément Ayéméné ; il assurait plus particulièrement les messes et l'accompagnement des chrétiens retraités et la chorale sur la paroisse de Martigny-les-Bains et les clochers voisins.

    Pendant de nombreuses années, il remplaça durant les vacances les curés dans les paroisses environnantes et, notamment, à Bleurville à l'époque de l'abbé André Houot (1969-1993) ou à Martigny-les-Bains avec les abbés Marion puis Simonin.

    Nous lui souhaitons d'ores et déjà une bonne et sereine retraite durant laquelle, nous n'en doutons pas, il priera pour ses anciens paroissiens et pour que l'Eglise qui est dans les Vosges ait toujours beaucoup de saints prêtres.

  • Les vingt ans de sacerdoce de l'abbé Ayéméné, curé de Notre-Dame de la Saône

    vosges,lamarche,monthureux sur saône,bleurville,paroisse,catholique,abbé ayéméné,jubilé,sacerdoceDimanche 30 novembre dernier, les fidèles des paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche) et Notre-Dame de la Saône (Monthureux-Bleurville) étaient rassemblés en nombre en l'église Notre-Dame de Lamarche pour fêter les vingt ans de sacerdoce de leur curé, l'abbé Clément Ayéméné, en présence de l’abbé Pierre Febvet, prêtre in solidum, et Alain Gérard, diacre.

    L'abbé Ayéméné a été installé en 2008 à la tête de la grande paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel de Lamarche, puis a pris en charge celle de Notre-Dame de la Saône à la suite de l'abbé Charles Villaume en 2009. Issu d’une grande fratrie de sept enfants dont le père a servi dans l’Armée française, l'abbé Ayéméné a été ordonné prêtre à l’automne 1994 à Gagnoa, en Côte d'Ivoire, d'où il est originaire. Il est arrivé en France le 7 septembre 1999 afin de poursuivre des études de théologie tout en exerçant un ministère pastoral. Avant d'être nommé dans le diocèse de Saint-Dié en octobre 2008,  l’abbé Ayéméné a exercé son ministère à Paris puis dans le Haut-Rhin.

    Rendant les fidèles acteurs de leur paroisse, il a mis deux ans pour s’entourer d’équipes solides pour ses trente églises rurales, et ainsi mettre en place une organisation bien ficelée qui a rapproché dans un même élan les fidèles et les clochers. Pour la plus grande gloire de Dieu !

    Un sympathique verre de l'amitié a été servi à l'issue de la messe où étaient conviés clergé, fidèles et maires des communes des deux grandes paroisses desservies par l'abbé Ayéméné.

    [cliché : courtoisie de M. Bisval]

  • Saint-Pierre de Nancy : "La Barrette" de septembre disponible

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    La communauté latine attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy vous propose son bulletin mensuel de septembre 2013. A découvrir ci-dessous :

    La Barrette n° 49_sept 2013.pdf

  • Cirey-sur-Vezouze (54) : la paroisse du Bon Père Fourier sur le Net

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    [Est Républicain]

  • Notre-Dame de la Saône : une nouvelle équipe paroissiale au service de l'Eglise

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    [Vosges Matin]

  • Décès de l’abbé Pierre Brice, ancien curé de Bleurville

    Nous apprenons la disparition de l’abbé Pierre Brice, survenue à la maison de retraite Saint-Pierre Fourier de Saint-Dié, au cours de la semaine dernière.

    Abbé_Pierre_Brice_2003.jpgL’abbé Brice fut curé de la paroisse de Bleurville en 1966-1967, au départ de l’abbé Baderot. Ce fut l’époque où Mgr Vilnet, évêque de Saint-Dié, faisait l’expérience des regroupements de prêtres. La cure de Bleurville accueillit alors jusqu’à trois prêtres : les abbés Brice, Daval et Pétin qui exerçaient leur ministère sur le secteur, entre Viviers-le-Gras et Claudon, l’abbé Brice étant particulièrement chargé de Bleurville. Expérience de courte durée, puisque dès 1967, l’équipe est remplacée par l’abbé Raymond Demarche au presbytère de Bleurville.

    Très proche de ses paroissiens et d’un caractère jovial, il participait volontiers aux repas familiaux dont nous conservons le souvenir ému.

    Nous associerons à notre souvenir et à notre prière, le frère aîné de Pierre Brice, l’abbé André Brice, qui fut professeur de mathématiques à l’Institution Saint-Clément de Martigny-les-Bains au début des années 1970.

    RIP †

    [cliché : abbé Pierre Brice, 2003]

  • Monthureux-sur-Saône (88) : le père Guy Gilbert en vedette

    Certains invitent des vedettes du show business. A la paroisse Notre-Dame de la Saône, à Monthureux-sur-Saône, c’est une toute autre « star » qui est venue à la rencontre des ruraux : le père Guy Gilbert, prêtre éducateur célèbre depuis 40 ans pour son look de loubard avec son perfecto bardé de badges qui tous peuvent raconter une histoire et son langage des bas-fonds parisiens…

    guy gilbert conférence.JPGL’abbé était fébrilement attendu vendredi par une salle pleine à craquer, composée de tous publics, éducateurs, enseignants, parents et grands-parents. Le conférencier, invité par une poignée de paroissiens de Notre-Dame de la Saône et de Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche), a salué la foule comme à son habitude, dans une langue qui ne choque plus grand’ monde : ‘’ Eh bien, je pensais qu’il y aurait deux vieilles et trois vaches dans un petit bled comme ici, je suis heureux de voir cette salle pleine ! ’’

    Bien sûr, dans nos campagnes, on n’est pas encore trop confronté (mais pour combien de temps encore ?) à cette population de jeunes paumés dont le prêtre a entrepris le sauvetage par le respect, l’amour et le travail, et aussi la discipline. Le message délivré tout au long de l’entretien comme un fil rouge est celui de l’amour, l’amour des parents pour leurs enfants, l’amour des parents entre eux, la première pierre qui s’écroule et met en danger la personnalité de l’enfant est la séparation des parents, quand ils sont là tous les deux. Les loubards, souvent laissés à eux-mêmes dès leur plus jeune âge, il les a fréquentés dès son arrivée à Paris. Il raconte volontiers son premier ‘’ coup de poing ‘’, comment il s’est fait accepter et respecter par ces loubards qu’il essayait d’approcher pour les aider. Il déroule son histoire, et celle de la « Bergerie de Faucon », une ruine loin de Paris, comme il aime à le répéter, un lieu retiré des Hautes-Alpes où, avec une équipe d'éducateurs, il tente de réinsérer des jeunes en difficulté par le travail, le respect et la foi. Près de 250 jeunes en difficulté y ont travaillé avec des professionnels et des éducateurs : « L’idée dès le départ de recréer une structure proche de la famille, au maximum 7 jeunes, avec autant d'adultes, a été novatrice ; l’expérience de 30 ans et l’actualité récente confirment que cela était un bon choix pour accompagner des jeunes dits " difficiles ", leur  proposer un travail, les encadrer, les encourager, les responsabiliser, les accompagner et puis les laisser s’envoler tout en restant disponible ».

    guy gilbert.jpgLe lendemain, le public, presque aussi dense, où les jeunes avaient une bonne place, a questionné le prêtre sur cette vie au service du Christ à travers les frères en difficulté, et le conférencier, bien qu’encore fatigué par de récents ennuis de santé, a répété que, pour lui, réussir sa vie, ce n’est pas réussir dans la vie ; c’est se donner les moyens de réaliser ses rêves, vivre son idéal, respecter les autres, la nature, vivre en harmonie avec soi et le monde, avoir de l’amour, l’amour venant de Dieu, l’amour des autres. « La souffrance de la délinquance ne tarira jamais tant que les couples se sépareront et si on ne laisse pas du travail aux enfants. L’amour est la plus grande richesse que l’on peut rendre aux autres ». Et ce conseil qu’il donne aux parents : « Parlez au cœur de votre enfant, prenez du temps pour eux, pour les écouter, n’oubliez pas la tendresse ». Et encore celui-ci : « le respect n’est pas à sens unique, adultes et enfants doivent avoir du respect les uns pour les autres ».

    Le séjour du prêtre éducateur s’est achevé avec la messe concélébrée dimanche matin à Monthureux-sur-Saône avec les abbés Houot et Ayéméné, où se pressaient pas loin de 500 fidèles. Dans son homélie il redisait cette formule choc que « L’amour vainc tout. Si tu sais ça, tu sais tout. Et tu fonces. L’amour est la seule chose qui te rend radieux, pétant feu et flamme ». C’est son cas.

    Guy Gilbert, né en 1935 au sein d’une famille de 15 enfants, entre au petit séminaire à l'âge de 13 ans, sa vocation sacerdotale s'éveille réellement en Algérie, où il part en 1957. Revenu à Paris en 1970 il exerce son ministère dans la rue et devient éducateur spécialisé pour les jeunes délinquants dans le 19e arrondissement où il essaye de leur apporter l'écoute et les repères qui leur manquent, en allant vers eux, il a lancé et dirigé une équipe d’éducateurs de rue durant près de 10 ans dans le quartier de La Villette. Il est souvent invité à l'émission radiophonique Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard, et intervient sur les ondes de Radio Notre-Dame dans l'émission Écoute dans la Nuit. Il témoigne de son expérience d’un autre monde dans les 35 livres qu’il a écrits, ainsi qu'en conférence partout en France et même à l'étranger, dans les pays de l’Est et jusqu’en Amérique du Nord.

    [texte et clichés : Michèle Bisval]

  • 28 février 2013 : messes d'action de grâce pour le pape Benoît XVI en Lorraine

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    Sa Sainteté le pape Benoît XVI.

     

    Jeudi 28 février à 18h30 en l'église Notre-Dame  d'Epinal

    Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, célébrera une messe d’action de grâces pour le Pontificat de Benoit XVI et de prières pour le Conclave

     

    * * *

    Jeudi 28 février à 19h00

    Messe d'action de grâce

    célébrée par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul,

    en la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy

    * * * 

    Jeudi 28 février à 18h30

    Messe votive en action de grâce pour le pontificat du pape Benoît XVI

    célébrée par l'abbé Husson en l'église Saint-Pierre de Nancy

    (rite extraordinaire, missel de 1962)

  • 5 à 10 % des églises pourraient être vendues, détruites ou abandonnées d’ici à 2030

    église,vente,paroisse,diocèse,collectivité locale,finances,criseFaute d’argent et de fidèles, les diocèses et collectivités locales n’hésitent plus à vendre leur patrimoine religieux. 5 à 10 % des édifices pourraient être vendus, détruits ou abandonnés d’ici à 2030. Selon l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR), la France compte près de 100 000 monuments (en moyenne 2,5 par commune), à 95 % catholiques et dont environ 45 000 sont des églises paroissiales. 5 à 10 000 édifices sont menacés dans les 15 prochaines années. Après 6 mois sans utilisation pour le culte une église peut perdre son affectation. Or, les curés de campagne, en charge de dizaines d’églises ne pourront bientôt plus courir de l’une à l’autre.

    Les collectivités territoriales - propriétaires d’environ 40 000 églises - sont en crise. Quant à l’Église (qui possède les 5000 restantes), elle connaît une situation financière délicate : moins de fidèles, c’est moins de finances. Or, la maçonnerie, la toiture, l’électricité et le chauffage, sont à rénover régulièrement. Sans parler de la restauration des œuvres.

    Benoît de Sagazan, fondateur d’un site spécialisé sur le patrimoine religieux, recensait fin 2012  14 églises et 20 chapelles à vendre en France. Patrice Besse, gérant d’une agence immobilière dédiée aux demeures de caractère, anticipe un essor des ventes d’édifices religieux. Selon lui, « les diocèses céderont un quart à la moitié de leurs églises d’ici à 20 ans ». Quant aux mairies, elles devraient vendre 5 % de leurs biens, soit plus de 2000 monuments, en seulement cinq ans.

    Une seule solution pour éviter cette perspective funeste : venir prier dans les églises et y célébrer le plus souvent la Sainte Messe !

    [source : Riposte catholique]

  • In memoriam abbé René Baderot (1922-2012), ancien curé de Bleurville

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    Messe de Saint-Grégoire.

     

    abbé rené baderot 1922-2012.jpgNous venons d'apprendre - avec beaucoup de retard - le décès de Monsieur l'abbé René Baderot à l'âge de 90 ans. Il a rejoint la Maison du Père le 2 octobre 2012 à Saint-Dié-des-Vosges. Quasiment aveugle, il était pensionnaire de la maison de retraite des prêtres du diocèse depuis plusieurs années.

    L'abbé Baderot fut curé de Bleurville de 1951 à 1966. Il desservit également la paroisse de Claudon. Après avoir quitté Bleurville, il exerça son ministère à Plainfaing puis à Champ-le-Duc.

    L'abbé René Baderot a laissé d'excellents souvenirs lors de son passage à la cure de Bleurville (où il vivait avec sa maman, d'heureuse mémoire) : il organisait notamment des séances de cinéma à la salle des fêtes et mit sur pied une troupe scoute qui occupait le "commando", bâtisse aujourd'hui disparue, jouxtant le presbytère.

    De façon plus personnelle, nous conservons l'agréable souvenir de l'abbé Baderot, portant alors la soutane, participant à nos repas de famille...

    † RIP.

  • Bleurville (88) : anecdote paroissiale... à propos de la statue de Sainte Thérèse

    bleurville 06.12.08 033.jpgLa statue sulpcienne de sainte Thérèse de Lisieux a été offerte à l'église paroissiale de Bleurville en 1942 par Madame Hélène Recouvreur, née Thouvenot. Les anciens de Bleurville se souviennent qu'elle tenait le bureau de tabac sur la place du village, à côté de l'épicerie Barbou-Lhuillier.

    Par ce geste, Madame Recouvreur souhaitait remercier la sainte - pour laquelle elle avait une dévotion spéciale - pour la protection de son fils Paul qui n'avait plus donner de ses nouvelles durant deux années. Il faut dire que depuis 1939 la France se préparait à la guerre avec l'épisode de la "drôle de guerre" puis l'invasion allemande suivie de la débacle en mai-juin 1940.

    Le jeune Paul, né en 1921, avait quitté le cercle familial pour partir on ne sait où... C'est en 1942 que ses parents reçurent les premières nouvelles qui leur apprennent que leur fils s'est engagé dans l'armée et a rejoint l'Algérie et les forces françaises libres. A la Libération, il poursuivra sa carrière militaire comme gendarme de l'Air en région parisienne.

    La statue de sainte Thérèse de Lisieux fut installée sur un pilier dans la nef de l'église, juste en face de celle de saint Antoine de Padoue ; lors de sa fête annuelle, elle était somptueusement fleurie avec des roses. Elle fut bénite par l'abbé Paul Colin qui quittera la paroisse fin 1944 victime d'un attentat contre sa personne dans son presbytère.

    La statue sera déposée à la fin des années 1960 durant le - court mais ravageur - ministère de l'abbé Raymond Demarche et reléguée dans le bas-côté nord, proche des fonts baptismaux. La donatrice en fut d'ailleurs très peinée...

    [information recueillie auprès de Mme Nelly Recouvreur, belle-soeur de Paul Recouvreur]

  • Traditions pascales en Lorraine : la bénédiction des oeufs de Pâques

    Dimanche de Pâques 2012. A l'issue de la messe du jour de Pâques, le desservant de la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy a procédé, sur le parvis de l'église, à la bénédiction traditionnelle des oeufs de Pâques présentés par les fidèles.

    Petit rappel historique. On a fini par oublier la raison profonde de cette tradition qui nous fait courir le dimanche de Pâques lors de cette chasse aux œufs que les enfants ne voudraient surtout pas manquer. Des œufs, mais pourquoi des œufs ? La raison en est simple : dans l’ancienne discipline de l’abstinence quadragésimale, la consommation des œufs, comme de toute nourriture d’origine animale, était suspendue pendant tout le Carême et reprenait donc à Pâques. Beau symbole de la vie, l’œuf devint tout naturellement un symbole de la résurrection du Christ chez les chrétiens. Dès le IVe siècle, en Orient, les chrétiens apportaient des œufs à l’église à Pâques pour les faire bénir.

    Une tradition bien sympathique remise à l'honneur par une poignée de paroisses en France et par la communauté catholique latine nancéienne pour le plus grand plaisir des fidèles !

     

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    [Source : http://www.facebook.com/abbe.husson]

  • Pèlerinage à Toul : sur les traces de saint Léon IX

    La paroisse Saint-Pierre-des-Latins, attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy, propose samedi 21 avril un pèlerinage à Toul dans les pas de saint Léon IX, évêque de Toul et pape au XIe siècle.

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    Cathédrale Saint-Etienne vue du cloître.

     

    ‡ Plus d'info's ici : pélé Toul_21.03.12.pdf

  • Paroisse N.-D. de la Saône : nouvelle responsable au Secours catholique

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    [Vosges Matin]

  • A Sion avec la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy

    Les paroissiens de "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy (communauté appliquant le Motu Proprio Summorum Pontificum du Pape Benoît XVI sur le rite extraordinaire du Missel de 1962) se sont rassemblés sur la colline de Sion dimanche 29 mai pour fêter la fin du mois dédié à la Vierge Marie.

    sion1.jpgAprès les prières et les chants à la Vierge à la basilique, les fidèles ont processionné jusqu'au monument de Barrès où a eu lieu le Salut au Saint-Sacrement.

    Rappelons quelques propos de l'abbé Husson, en charge de la communauté Summorum Pontificum à la paroisse Saint-Pierre - Notre-Dame de Bonsecours, extraits de son homélie : "[...] La plaine lorraine qui s’étend autour de nous, de la vallée de la Marne à la crête des Vosges, trace nos limites, et en même temps elle nous donne une soif d’infini, comme disait Barrès. Que nous soyons Lorrains de souche ou d’adoption, ou même seulement de passage pour quelques années, cette plaine est notre monde terrestre, temporairement ou bien jusqu’à nos derniers jours pour les plus chanceux qui ne quitteront jamais ce pays bénit.

    En adorant le Fils de Dieu présent dans l’hostie, nous allons Lui demander, par l’intercession de sa Mère, de renouveler cet Esprit sur cette terre, sur cette plaine.

    D’abord pour nous aider à continuer l’œuvre des premiers  chrétiens et des moines de Saint Colomban, qui ici-même menèrent le combat contre les dieux païens, Rosmerta et Mercure, avant que notre évêque Saint Gérard n’y édifie la première église consacrée à Marie. Les forces païennes sont aujourd’hui de retour, et avec l’aide de Dieu, il nous faut les combattre.

    sion2.jpgEnsuite pour nous-mêmes. Nous connaissons nos faiblesses, et même si la Sainte Vierge est là pour nous guider, il nous faut en nous la force du Christ, le Saint-Esprit et la grâce de Dieu.

    Enfin pour tous ceux qui vivent sur cette plaine et qui ne voient plus Notre-Dame de Sion. Elle a disparu de leur âme en même temps qu’ils perdaient la vérité du Christ. Ce n’est plus l’Esprit de Dieu qui conduit leur vie, mais l’esprit de perdition.

    Comme le dit la prière à Notre-Dame de Sion : 'Dieu, par l’intercession de la Vierge Marie, vous avez préservé admirablement nos ancêtres de bien des désastres, accordez-nous d’être protégés par elle, notre Reine et notre bonne Duchesse, des maux qui nous menacent.'

    Que la bénédiction de son Fils renouvelle ici et sur cette plaine la venue de l’Esprit de Dieu, et par l’intercession de Notre-Dame de Sion, que cet Esprit nous aide à combattre les ennemis du Christ et de l’Eglise, à convertir nos frères et à parvenir un jour dans la gloire des Cieux. Pour paraphraser le prophète Isaïe : Soyons les signes en Lorraine de la part du Dieu des Armées qui habite sur la montagne de Sion."

    [source : page Facebook de la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" https://www.facebook.com/notes/eglise-st-pierre-des-latins-nancy-summorum-pontificum/p%C3%A8lerinage-de-la-basilique-de-sion-au-monument-barr%C3%A8s-29-mai-2011/133602540051715]

  • L'abbé Ayéméné, un prêtre africain dans le Sud-Ouest vosgien

    Issu d’une famille de sept enfants dont le père a servi l’armée française, l’abbé Yao-Clément Ayéméné est entré en France le 7 septembre 1999 pour poursuivre des études de théologie tout en servant dans les paroisses.

    abbé ayéméné.jpgAprès Paris et l’Alsace, il vient exercer son ministère dans les Vosges en octobre 2008. Nommé sur les deux paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche) et Notre-Dame de la Saône (Monthureux/Bleurville), il va mettre ses études entre parenthèses, pendant deux ans, pour former des laïques.

    Dans un premier temps, les dimanches, il prend son bâton de pèlerin pour aller trouver des référents pour ses trente églises. Les réticences se font jour. Les fidèles se font tirer l’oreille. « Mais ils sont venus, en curieux, pour voir ce qu’il y avait derrière l’enveloppe ». Dimanche après dimanche, il fait ressortir une équipe pastorale pour l’aider dans les prises de décision et le remplacer en cas d’absence ; organisation déjà initiée par l’abbé Charles Villaume, son prédécesseur à Notre-Dame de la Saône. Puis des relais par église paroissiale, par service, par mouvement… J’ai encaissé beaucoup. Mais en prenant cette méthode et en si tenant, je savais que ça allait faire du bien à tout le monde. »

    vosges,diocèse,saint dié,lamarche,monthureux,bleurville,abbé,clément ayéméné,charles villaume,paroisse,laïcs,catholiques,prêtres,évêqueMême si aujourd’hui encore, une minorité n’accepte pas que le prêtre ne célèbre pas les obsèques, les paroissiens sont devenus acteurs de leur paroisse. Et cette réorganisation a rapproché les clochers. « C’était un mal nécessaire. En Haute-Marne où il y a moins de prêtres, ça roule comme ça depuis plusieurs années… »

    Dans sa mission de représentant de Dieu, celui qu’on appelle communément l’abbé Clément, ne laisse pas de place à la nostalgie. « Que je sois en France, en Chine ou en Côte d’Ivoire, je suis prêtre avant tout. Je vis l’instant et l’instinct. Demain, je ne sais pas où je serai. Ce que je sais, c’est que je suis prêtre, que l’Eglise est universelle et que je peux me retrouver partout. »

    [Vosges Matin | 06.03.11]

     

    [Petit commentaire du blogueur

    Pourquoi vouloir transplanter à tout prix – et souvent pour un temps fort limité – des hommes qui pourraient labourer encore plus en profondeur la foi de leurs compatriotes en Afrique, alors que nous avons en France de jeunes prêtres formés par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre – en complète communion avec Rome – qui ne demandent qu’à prendre en charge des paroisses ? Mais voilà, ces prêtres-là sont formés selon les « méthodes » traditionnelles de l’Eglise et célèbrent la Sainte Messe selon le rite extraordinaire (en latin, pour faire simple). Et, apparemment tous nos évêques diocésains ne sont pas encore « mûrs » pour les intégrer dans leur clergé vieillissant post-Vatican II… Mais, peut-être, un jour prochain… Les voies du Seigneur sont impénétrables !]

  • Bleurville : fête de Saint Maur, patron secondaire de la paroisse

    Bleurville 09.2007 072.jpgLe 15 janvier est traditionnellement le jour de la fête du second patron de la paroisse de Bleurville.

    L'église de l'abbaye bénédictine locale, fondée au XIe siècle, était en effet dédiée à saint Maur, disciple de saint Benoît (un autre saint Maur fut également évêque de Verdun au IVe siècle), le père du monachisme occidental. Maur fut supplanté comme patron de la paroisse par saint Pierre, patron de l'église paroissiale dépendant du monastère bénédictin au moins pour la nomination du desservant.

    La fête religieuse n'est plus célébrée depuis le début des années 1990, clergé et paroissiens se désintéressant désormais des saints patrons... Rassurez-vous la fête populaire qui réjouissait les habitants au mi-temps de l'hiver est aussi bien oubliée : plus de repas de famille, plus de bal non plus.

    La municipalité a voulu cependant commémorer cette année ce moment de l'histoire religieuse du village en organisant le repas des anciens ce dimanche 16 janvier. Commémoration toute profane certes, mais effort de mémoire à souligner tout de même.

    Le souvenir de saint Maur perdure au moins actuellement dans le cadre de l'ancienne abbaye qui fait l'objet de soins attentifs depuis 1974 de la part de l'association des Amis de Saint-Maur.

    Plus anecdotique, un dicton météorologique avait cours à Bleurville à l'occasion de la fête de saint Maur :  les villageois avaient, en effet, coutume de dire qu'à la Saint-Maur l'hiver s'arrête ou reprend vigueur. Résultat d'une observation assidue du temps depuis des siècles... et d'un bon sens paysan en prise directe avec la nature !

    Bonne fête à tous les Maur (évidemment, c'est pas un prénom courant... et encore moins un prénom facile à porter !) ainsi qu'aux paroissiens de Bleurville !

  • Bleurville : Au revoir Monsieur le Curé !

    Son âge – 84 ans - et quelques soucis de santé l’ont décidé à prendre une retraite bien méritée. Le vieux presbytère de Bleurville va fermer ses portes avec le départ du dernier prêtre de la paroisse. Après y avoir accueilli des dizaines de curés depuis des siècles…

    Abbé Villaume départ 02.10.10 023.jpgIls étaient nombreux, ce samedi 2 octobre, les paroissiens de Notre-Dame de la Saône à venir rendre hommage à leur curé. Après la messe célébrée en l’église de Regnévelle par les abbés Jean-Marie Lallemand, curé doyen de Neufchâteau, et Clément Ayéméné, curé de la paroisse, l’abbé Villaume avait souhaité réunir toute la grande paroisse afin de remercier les fidèles pour ces 16 années de sacerdoce passées parmi eux. Nommé curé in solidum en 1994 avec l’abbé Pierre Maillard, alors curé de Monthureux, l’abbé Villaume résidera à la cure de Bleurville, prenant ainsi la suite de l’abbé André Houot. Il aura la lourde tâche de regrouper les onze clochers du secteur au sein de la grande paroisse dédiée à Notre-Dame de la Saône. Il mènera cette réorganisation avec le souci constant d’être à l’écoute des fidèles et de ne rien engager sans leur avis. Formateur et pédagogue dans l’âme, il organisa aussi la prise en charge des obsèques par les laïcs.

    Comme le rappela Denis Bisval, au nom du conseil pastoral, « l’abbé Villaume veillait à prendre l’avis de chacun avant de prendre ses décisions pastorales tout en laissant toujours du temps afin de les laisser mûrir. » Et d’expliquer « qu’il avait acquis cette sagesse auprès des populations africaines auprès desquelles il oeuvra durant près de 30 ans ». L’abbé Villaume fut en effet prêtre fidei donum au Mali. Son action missionnaire consista surtout en la formation de centaines de catéchistes maliens. Mais avant de partir pour l’Afrique, notre curé avait déjà eu l’occasion de s’illustrer au début des années 60 dans le quartier de la Vierge à Epinal où il lança la construction de l’église Sainte-Maria-Goretti grâce à une vaste campagne d’appel aux dons avec l’opération « Agglo ».

    Abbé Villaume départ 02.10.10 027.jpgDe nombreux maires du canton de Monthureux-sur-Saône et de Lamarche avaient tenu à être présents afin de témoigner de leur amitié à l’abbé Villaume qui a toujours entretenu les meilleures relations avec les municipalités.

    Solitaire dans l'âme et grand marcheur devant l’Eternel, notre cher abbé parcourait les chemins de Bleurville, béret sur la tête, bâton dans le dos et sandales aux pieds, à toute heure du jour… et de la nuit ; il se rendait souvent en effet à la Grande-Croix en pleine nuit afin d’y prier et d'y méditer...

    L’abbé Villaume rejoindra fin octobre la maison de retraite des prêtres du diocèse à Saint-Dié. Nous lui souhaitons une bonne et paisible retraite avec ses frères prêtres. On ne vous oubliera pas Monsieur l'abbé.

     

    Abbé Villaume départ 02.10.10 040.jpg

    Presbytère et église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville

    [clichés H&PB]

  • Laxou (Meurthe-et-Moselle) : les prêtres de la paroisse harcelés pour une histoire de pigeons

    Des prêtres harcelés pour des histoires de pigeons... L'affaire se passe à Laxou, dans la banlieue de Nancy.

     

    saletés de pigeons !.jpgIci, comme ailleurs, les pigeons roucoulent et pullulent surtout. Fientes et plumes pleuvent. Un jour, parce qu'une habitante d'un quartier affirme souffrir d'une maladie respiratoire liée à la présence des volatiles, la commune décide d'installer des pièges à pigeons. Objectif : réguler leur population. « En tant que maire, je suis responsable pénalement des habitants alors j'ai décidé d'appliquer le principe de précaution et de tout mettre en œuvre pour assurer la salubrité publique », justifie l'élu, Laurent Garcia. Les cages vont être installées un peu partout, et notamment sur le toit de la paroisse du quartier. Et voilà comment les deux curés se font harcelés.

     

    En apprenant la nouvelle, les « amis » des oiseaux sortent leurs griffes. De leur meilleure plume, ils adressent moult lettres et passent maints coups de fils aux deux prêtres. « Au moment de mourir, vous devrez rendre compte de ces innocents (pigeons) tués pour rien et surtout de leur souffrance au moment du trépas », menacent les militants dans leurs missives ; des centaines, selon les ecclésiastiques. « Nos curés ne sont en rien dans la décision d'installer des cages à pigeons », martèle le maire de Laxou, rappelant que les églises sont des bâtiments communaux.

     

    Les amis des oiseaux reprochent de leur côté le mode d'euthanasie des bestioles qui, selon eux, périssent « dans d'atroces souffrances » ( !). «  Les oiseaux capturés par les piégeurs seront tués par des méthodes barbares et expéditives comme à coup de bâton, passés en chambre de décompression explosive, abattus au gaz carbonique pur (une mort douloureuse) ou étouffés dans des sacs en plastique... », affirme l'association belge Lapalomatriste. Reprise sur des sites des amoureux des bêtes, comme SOS Pigeons, la missive donne les adresses et téléphones des deux prêtres... L'opération de capture est gérée par une entreprise, dont les cages ont reçu l'agrément du ministère de l'Ecologie précise Laurent Garcia.

     

    Par contre personne – et surtout pas les journalistes et autres écolos ou « amis des bêtes » - ne trouve rien à redire quand des imams incitent leurs fidèles à la guerre sainte contre l’infidèle (entendez le chrétien ou le juif ou le non croyant tout simplement) ou quand l'on tue par milliers des foetus… Apparemment, en France, on préfère se soucier du devenir des pigeons que de sauver ou défendre les êtres humains…

     

    [source : TF1]

  • Une tradition religieuse oubliée : le pain bénit

    Les rites de l'Eglise catholique ont une finalité symbolique. Celui de la bénédiction du pain et de sa distribution étaient des symboles forts parmi de nombreux autres. Il est dommage qu'ils aient été négligés par l'Eglise post-conciliaire.

    pain bénit1.jpgLa coutume du pain bénit était encore fort répandue en Lorraine jusque dans les années 60 du siècle dernier. Au moment de la consécration, les fidèles présentaient au prêtre les corbeilles de pain : celui-ci était alors solennellement béni selon le rituel prescrit par l'Eglise. A l'issue de la messe, les enfants de choeur procédaient à sa distribution parmi l'assistance.

    Le pain bénit était offert par les paroissiens, à tour de rôle. Lors de la fête patronale, certaines familles offraient de la brioche - évidemment plus appréciée en ce jour de fête que le simple pain quotidien ! -.

    De nos jours, si la tradition du pain bénit a disparu, certaines paroisses la "ressussitent" le temps d'une grande fête liturgique ou lors de la fête du saint patron de la paroisse : ce qui est le cas dans la paroisse vosgienne Notre-Dame de la Saône (Monthureux-Bleurville). Lors de la messe de la fête patronale, dans chacune des paroisses de la "grande" paroisse, le desservant bénit le pain - le plus souvent de la brioche ! - qui est ensuite offert aux fidèles après l'envoi.

    pain bénit2.JPGIl s'agit d'une belle coutume pleine de symboles et, en particulier, celui de la fraternité - ou de la charité, pour employer une terminologie plus chrétienne - entre les croyants qui, à l'image du Christ, partagent le pain entre eux. Parce que la messe est avant tout le lieu du Saint Sacrifice renouvelé et du pain partagé.

     

    [Remerciements à Ph. M. pour les clichés pris lors d'une messe célébrée à Nancy lors des fêtes pascales 2010]

    le pain bénit par Dagnan-bouveret.jpg
    Le pain bénit, par Dagnan-Bouveret (fin XIXe s.)
  • Saint Maur, second patron de la paroisse de Bleurville (Vosges) : un saint bien oublié de nos jours

    La paroisse de Bleurville, au diocèse de Saint-Dié, fête traditionnellement en ce 15 janvier son second saint patron (après saint Pierre aux Liens), saint Maur, protecteur de l’ancienne abbatiale bénédictine du village fondée dans la première moitié du XIe siècle.

     

    Mais qui est ce Maur fêté par l’Eglise le 15 janvier ?

     

    maur_sauve_placide.jpg« Maur, romain de naissance, eut pour père Eutychius, de l’ordre des Sénateurs. Encore enfant, il fut offert à Dieu par son père, pour vivre sous la discipline de saint Benoît. Formé à l’école d’un si grand et si habile maître, il atteignit le sublime degré de la perfection monastique avant même les premières années de l’adolescence, en sorte que Benoît lui-même admirait et recommandait ses vertus, ayant coutume de le proposer à l’imitation des autres, comme le modèle de l’observance régulière. Il macérait sa chair par le cilice, par les veilles et par un jeûne continuel, tandis qu’il récréait son esprit par une oraison assidue, par de pieuses larmes et par la lecture des saintes lettres. Durant le Carême, il ne mangeait que deux fois la semaine, et en si petite quantité, qu’il semblait plutôt goûter les mets que s’en nourrir. Il se tenait debout pour prendre son sommeil, et, lorsqu’une trop grande fatigue l’y contraignait, il dormait assis. D’autres fois, il reposait sur un monceau de chaux et de sable que recouvrait un cilice. Le temps de son repos était si court, que toujours il faisait précéder l’Office de la nuit par de longues prières, souvent même par l’entière récitation du psautier.

     

    Il donna l’exemple d’une admirable obéissance, lorsque, par l’ordre du bienheureux Père, courant au lac dans les eaux duquel Placide était en péril, il marcha à pied sec sur les flots ; puis, saisissant l’enfant par les cheveux, il retira saine et sauve des eaux cette victime que Dieu réservait pour le tranchant du glaive. Ce furent ces excellentes vertus qui portèrent le bienheureux Père à l’associer à ses sollicitudes, comme déjà il l’avait associé à ses miracles dès son entrée dans la vie monastique. Elevé au degré sacré du diaconat par le commandement du saint patriarche, il rendit la parole et l’agilité à un enfant muet et boiteux par le simple attouchement de son étole.

     

    st maur 08.09.jpgEnvoyé dans les Gaules par le même saint Benoît, à peine y était-il arrivé, qu’il eut révélation de l’entrée triomphante de son bienheureux Père dans les cieux. Après bien des sollicitudes et de pénibles travaux, il promulgua la Règle que le saint Législateur lui avait donnée écrite de sa main. Il construisit à Glanfeuil, en Anjou, un célèbre monastère qu’il gouverna durant quarante ans ; et la renommée de son nom et de ses actions y brilla d’un tel éclat, que les plus nobles seigneurs de la cour du roi Théodebert volèrent sous ses étendards, pour servir dans une milice plus sainte.

     

    Deux ans avant sa mort, il abdiqua la conduite du monastère, et se retira dans une cellule proche d’un oratoire de Saint-Martin. Là, il s’exerça aux œuvres de la plus rigoureuse pénitence, et descendit dans l’arène pour combattre l’ennemi du genre humain qui menaçait de faire périr ses moines. Dans cette lutte, il eut pour consolateur un ange de lumière, qui lui découvrit les ruses de l’esprit de malice, et aussi la volonté divine, et qui l’invita à conquérir la couronne avec ses disciples. Avant donc envoyé au ciel, comme les avant-coureurs de son triomphe, plus de cent de ces valeureux soldats qu’il devait suivre bientôt lui-même, il se fit porter dans l’oratoire, où, s’étant muni du sacrement de vie, étendu sur le cilice, semblable à une victime présentée à l’autel, il expira d’une mort précieuse, âgé de plus de soixante-dix ans, ayant propagé merveilleusement dans les Gaules la discipline monastique, et étant devenu célèbre par d’innombrables miracles avant et après sa mort. »

     

    Bleurville 09.2007 072.jpgLe saint patron de l’abbaye de Bleurville - et de la paroisse - peut aussi être ce Maur, deuxième évêque de Verdun de 356 à 383. Il fut le premier verdunois à être ordonné prêtre par saint Saintin, premier évêque du diocèse.

     

    Quoi qu’il en soit, l’église paroissiale de Bleurville conserve une statue de saint Maur qui est représenté en évêque portant des habits épiscopaux du XVIe siècle.

     

    Dommage que notre saint patron ne soit désormais plus fêté solennellement par la paroisse. La raréfaction des prêtres, la perte du sens de la tradition, la rupture avec notre héritage chrétien, ont conduit tout doucement à oublier nos saints protecteurs…

     

    [source : http://www.introibo.fr]

  • Des nouvelles de la paroisse Notre-Dame de la Saône

    Abbé Ayéméné installation ND Saône 26.10.08 039.jpgLe 12 décembre, Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, est venu à la rencontre des catholiques de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône (Monthureux-sur-Saône - Bleurville) qui s'inquiétaient de la place réservée à leur prêtre, l'abbé Charles Villaume, depuis la nomination de l'abbé Clément Ayéméné, comme curé de la paroisse.

    A l'issue de cette réunion et après avoir entendu et échangé avec les fidèles présents, Monseigneur l'évêque a maintenu l'abbé Villaume dans la paroisse avec pour mission de soutenir spirituellement, dans la mesure de ses capacités physiques (83 ans tout de même !), les paroissiens et de seconder l'abbé Ayéméné en célébrant une messe dominicale de temps à autre. Il sera également aidé dans sa tâche par les laïcs engagés.

    abbé ch. villaume nov 09.jpgL'abbé Villaume, qui réside au presbytère de Bleurville, va ainsi pouvoir rester proche de ses paroissiens et vivre une "semi-retraite" bien méritée après un ministère particulièrement fécond dans le diocèse de Saint-Dié (à la paroisse N.-D. de la Vierge à Epinal en particulier) et comme prêtre fidei donum au Mali pendant près de 30 ans.

    Merci à Mgr Mathieu ainsi qu'à M. l'abbé Durupt, vicaire général, qui ont facilité ce dialogue entre clergé local et croyants du secteur. Merci également aux abbés Ayéméné et Villaume. L'Eglise locale peut donc poursuivre sereinement son action d'évangélisation dans ce monde qui en a tant besoin.

    Que Dieu garde encore longtemps notre cher Père Villaume au service de la paroisse ! Tous nos voeux l'accompagnent à l'aube de cette nouvelle année.

     

    [clichés H&PB et MB]

  • Nouvelle réorganisation de la paroisse N.-D. de la Saône en perspective

    abbé ch villaume 2005.jpgLundi 14 septembre, le conseil pastoral de la grande paroisse vosgienne Notre-Dame de la Saône (Monthureux-Bleurville) se réunira à la maison paroissiale de Monthureux afin de mettre en place la réorganisation de la paroisse. Celle-ci est rendue nécessaire par la retraite du prêtre desservant, l'abbé Charles Villaume, toujours en résidence à la cure de Bleurville. L'abbé Villlaume, qui fut prêtre fidei donum au Mali durant 30 ans avant d'être nommé à Bleurville en 1994, a connu quelques ennuis de santé au cours de l'année, nécessitant un repos prolongé et... bien mérité.

    De nombreux sujets seront abordés au cours de cette importante réunion qui rassemblera les délégués des onzes paroisses réparties sur les deux cantons ruraux du sud-ouest vosgien de Monthureux-sur-Saône et Lamarche. Les catholiques seront appelés à participer plus activement à la vie de la grande paroisse autour du prêtre administrateur, l'abbé Clément Ayéméné, actuel curé de la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel (Lamarche).

    Souhaitons que l'abbé Villaume puisse profiter d'une longue et paisible retraite dans son presbytère de Bleurville où il pourra assurer une présence spirituelle réconfortante auprès des paroissiens et un soutien au curé desservant la paroisse Notre-Dame de la Saône.

     

    [cliché H&PB]