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  • Toul : la paroisse pas solidaire avec l’abbé Noël

    Une manifestation destinée à dénoncer les faits qui ont été commis à la chapelle de la Croix-de-Metz à Toul et contre les menaces dont a été victime son curé, l’abbé Roland Noël, est programmée ce dimanche 9 août. Départ 11h30 dans la cour de l'Hôtel de ville, pour rejoindre la place de la République.

     

    église de toul.jpgL'objectif de cette manifestation vise également à apporter un soutien à l'abbé Noël, lequel est actuellement en vacances à l'étranger.

     

    Pour éviter toute confusion, l’abbé Patrick Beugin, curé de Toul et d'Ecrouves, souhaite préciser que cette manifestation n'est pas à l'initiative, ni de l'Eglise, ni de la paroisse, et que l'une comme l'autre ne s'associent à ce rendez-vous. « Il y a deux raisons à cela », confie le curé de la paroisse Saint-Mansuy du Toulois : « En premier lieu, une enquête est en cours. Laissons la police faire son travail. Ensuite, si les fauteurs de troubles doivent être sanctionnés, la paix civile dépend de l'implication de tous ». « S'il y a lieu de dénoncer de tels agissements », le prêtre souligne que l'on ne peut se focaliser sur la Croix-de-Metz. Le journal en main, il évoque le sentiment d'insécurité qui se développe aussi dans le secteur médiéval de la cité touloise.

     

    L’abbé Patrick Beugin conclut et insiste : « la paix civile est entre les mains de tous ».

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 07.08.09]

  • Bleurville fête son patron saint Pierre-aux-Liens

    La paroisse de Bleurville fête traditionnellement le deuxième dimanche de juillet le saint patron de son église : saint Pierre-aux-Liens.

     

    st pierre église st pierre.jpgDans l'ancienne liturgie romaine de l'Eglise catholique, la fête de Saint Pierre-aux-Liens était célébrée le 1er août. Mais, pour des questions liées à la vie agricole du village, les édiles décidèrent, à la fin du XIXe siècle, de déplacer la fête entre la fin de la fenaison et le début des moissons, à un moment où les cultivateurs connaissaient un peu de répit dans les travaux des champs.

     

    Pourquoi fêter saint Pierre-aux-Liens ? Voici ce que nous dit l'abbé Jaud dans sa Vie des Saints pour tous les jours de l'année, parue en 1950 :

     

    "Hérode Agrippa, roi des Juifs, après avoir condamné à mort saint Jacques le Majeur, l'an 43, fit emprisonner saint Pierre. Les fidèles, à la nouvelle de l'arrestation du chef de l'Église, se mirent aussitôt en prière, et Dieu les exauça.

    Le Prince des Apôtres, chargé de chaînes, était gardé nuit et jour par seize soldats, dont quatre faisaient tour à tour sentinelle dans la prison autour de lui; les autres gardaient les portes. La nuit même qui précédait le jour marqué pour l'exécution, Pierre dormait paisiblement au milieu de ses gardes, quand tout à coup la prison fut éclairée d'une lumière céleste. Un Ange apparaît, le réveille et lui dit : "Levez-vous promptement, prenez votre ceinture, vos vêtements et votre chaussure, et suivez-moi." Au même instant les chaînes tombent de ses mains ; stupéfait, il obéit, et traverse sans obstacle, à la suite de l'Ange, le premier et le second corps de garde. Une porte de fer était à l'entrée du chemin qui conduisait à l'intérieur de Jérusalem ; cette porte s'ouvre d'elle-même. Ils vont ensemble jusqu'au bout de la rue, et l'Ange disparaît.

    Pierre avait cru que tout ce qui se passait n'était qu'un songe ; mais, persuadé alors de la réalité de sa délivrance, il en bénit le Seigneur en disant : "Je reconnais maintenant que Dieu a envoyé véritablement Son Ange et qu'Il m'a délivré de la main d'Hérode et de l'attente cruelle du peuple juif." Il se rend alors à la maison de Marie, mère de Marc, son disciple, où se trouvait une foule en prière. Pierre frappe à la porte, et la jeune fille qui se présente pour ouvrir, ayant distingué la voix de Pierre, court l'annoncer dans l'intérieur de la maison. Personne n'y voulait croire : "Vous êtes folle !" dit-on à cette fille. "C'est son Ange," disaient les autres. Pierre continuait à frapper. Quelle ne fut pas l'explosion de joie lorsque la porte fut ouverte et que l'on reconnut saint Pierre ! L'Apôtre raconta la merveille que Dieu venait d'accomplir.

    Les fidèles se firent un devoir de recueillir les précieuses chaînes de saint Pierre et les conservèrent avec un religieux respect. Plus tard, on recueillit aussi avec soin les deux chaînes vénérables portées à Rome par le chef des Apôtres. À peine furent-elles placées l'une près de l'autre, qu'elles s'unirent ensemble, de manière qu'il fut impossible d'y reconnaître aucune soudure.

    Depuis ce temps, l'Église fait plus de cas de ces précieuses chaînes que des plus riches trésors, elles sont précieusement vénérées dans l'église de Saint-Pierre-aux-Liens [à Rome]."

     

    chaînes de st pierre à rome.jpgL'église de Bleurville possède deux statues de l'apôtre Pierre, représenté avec son attribut traditionnel : les clés. Cependant, elle ne compte pas parmi son riche mobilier de représentation de Pierre enchaîné. On conservait encore à l'église paroissiale, jusqu'au début du XXe siècle, des "reliques" de chaînes censées avoir été portées par saint Pierre lui-même. Ces objets vénérés par les fidèles comme symboles de foi ont, semble-t-il, disparu.

     

    Bleurville fête patronale1.JPGLa fête religieuse célébrée lors de la messe dominicale (10h00) est prolongée par la fête populaire : la population peut se divertir sur la place des Ponceaux avec les animations foraines et, depuis plusieurs années, dès le samedi soir avec une brocante et la possibilité de se restaurer sur place dans une excellente ambiance. Jusque dans les années 90, un bal monté sur la Place des Ponceaux accueillait le samedi soir les amateurs de danse. Dans certaines famille, la tradition du repas de la fête reste encore une réalité de nos jours.

     

    Ces fêtes patronales tendent malheureusement à disparaître : pour des raisons liées à la pratique religieuse tout d'abord et puis pour des motifs liés à l'évolution de la notion même de fête. Désormais, nos contemporains ne se satisfont plus des animations foraines considérées comme désuètes : il faut de la nouveauté... que l'on va chercher souvent loin de chez soi.

     

    Bonne fête patronale aux Bleurvillois sous la protection du prince des apôtres, saint Pierre !

     

    Programme de la fête patronale de Bleurville :

     

    >> samedi 11 juillet, de 14h à 21h : brocante sur le stade municipal

    >> en soirée : buvette et dégustation d'escargots de Bourgogne préparés par le comité de jumelage Bleurville-Chichery

    >> dimanche 12 juillet, 10h : messe en l'église Saint-Pierre-aux-Liens puis animations foraines sur la place des Ponceaux

  • Traditions pascales : les crécelles en Lorraine

    Le mot "crécelle" est d'origine incertaine. Certains le rapprochent du latin « crepicella » ou de « crepitaculum ». Le dictionnaire le donne comme apparu au XIIe siècle. Au XVIIIe siècle, Boileau dit : « Prenons du Jeudi saint la bruyante crécelle ». Bref retour sur une tradition qui a toujours court dans des paroisses lorraines.

     

    crécelleurs lorrains en 2009.jpgIl s'agit fort probablement au départ d'un jouet d'enfant fabriqué à la maison de manière artisanale. On sait qu'il servait aux lépreux pour s'annoncer lorsqu'ils évoluaient dans un lieu public. Au Moyen Âge, les magistrats messins autorisèrent les lépreux à quitter leurs bordes et à quêter dans les rues. C'est peut-être de là que vient la coutume d'utiliser la crécelle le Vendredi et le Samedi Saints… Cette coutume n'est certes pas spécifique à la Lorraine ; elle s'est perdue dans beaucoup de régions mais survit dans nombre de paroisses lorraines.

     

    Lors de la Semaine Sainte, en signe de pénitence et de deuil, les cloches se taisent après le Gloria de la messe de la Sainte Cène jusqu'au matin de Pâques où elles carillonnent joyeusement la résurrection du Christ. Pour les enfants (mais chut ! il ne faut pas leur dire), elles sont supposées être parties en voyage à Rome...

     

    Dans la tradition de l’Eglise catholique, les crécelles font partie du mobilier liturgique de la sacristie : elles servaient notamment au moment de l’élévation à la messe du Jeudi Saint. Elles étaient alors prêtées aux enfants de chœur ou, comme à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), au milieu du XXe siècle, réservées aux communiants qui avaient l'honneur d'agiter les crécelles trois fois dans la journée aux heures habituelles de l'angélus. Maintenant, depuis que les filles peuvent servir la messe au chœur, les groupes sont mixtes et comprennent les enfants des catéchismes qui acceptent de se lever très tôt !

     

    Vendredi, dès 6 h 30, on entendait ainsi dans les rues de Bruley, dans le Toulois, le bruit des crécelles interrompu par une sorte de ritournelle : « C'est l'angélus ! Ave Maria ! ». Il existe bien d'autres variantes d’antiennes selon les villages.

     

    Après la messe du jour de Pâques, les crécelleurs, appelés aussi « bruants » ou « brouants », effectueront leur dernière tournée de porte en porte pour recevoir le fruit de leurs efforts. Dans le sud-ouest vosgien, on appelle cette tournée « la roulée ». Aujourd'hui, il s'agit de récolter des friandises ou plus souvent quelques pièces de monnaie dont le chef des crécelleurs fera le partage entre tous. Souvent, une partie de l'argent est réservée à une œuvre charitable. A Bleurville (Vosges), jusque dans les années 1980, l’argent de la « roulée » servait au curé de la paroisse à payer un voyage à ses servants de messe. Mais jadis, l'argent étant rare, les crécelleurs recevaient des œufs, du beurre et de la farine ; ils se réunissaient alors chez l'un d'entre eux pour faire des crêpes. Ces produits pouvaient aussi être vendus au boulanger du village et l’argent réparti entre les enfants.

     

     

    [cliché Est Républicain]

  • La Semaine Sainte à la paroisse Notre-Dame de la Saône (Vosges)

    En l'absence de l'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse N.-D. de la Saône, ce sont les équipes de laïcs qui prennent en charge l'organisation des offices de la Semaine Sainte. Les prêtres de la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche) les assisteront durant cette "grande semaine". On annonce également la venue de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, pour la messe des Rameaux à Bleurville.

     

    Nous livrons ci-après le programme des messes prévues pour la Semaine Sainte à la paroisse Notre-Dame de la Saône (Monthureux-sur-Saône - Bleurville) :

     

    Mgr JP Mathieu nov 08.jpg> Dimanche des Rameaux 5 avril - Messe à 10 h en l'église de Bleurville célébrée par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié

    > Jeudi Saint - Office de la Sainte-Cène à 20 h en l'église des Petits-Thons

    > Vendredi Saint - Office de la Croix à 20 h en l'église de Saint-Julien

    > Samedi Saint - Veillée pascale à 21 h en l'église de Claudon

    > Dimanche de Pâques 12 avril - Célébration de la Parole par un diacre à 10 h en l'église de Monthureux

  • Un dimanche convivial à la paroisse Saint-Pierre – N.-D.-de-Bonsecours de Nancy

    Chaque année, la paroisse Saint-Pierre - Notre-Dame-de-Bonsecours organise un repas amical réunissant clergé et paroissiens.

     

    repas paroissial st pierre-bonsecours.jpgCe repas a réuni dimanche dernier 70 personnes, qui ont tous apprécié la délicieuse choucroute au menu. Ce fut l'occasion pour les curés de la paroisse, le père Jacques Bombardier, de l’Oratoire Saint-Philippe-Néri, et l’abbé Florent Husson, de discuter en toute amitié avec leurs paroissiens et de mieux les connaître. On notait également la présence du diacre Georges Le Tallec parmi les convives.

     

    Ce moment de convivialité s'est déroulé dans une excellente ambiance, permettant à certains de découvrir des voisins ou de retrouver des connaissances perdues de vue depuis quelque temps.

     

     

    [cliché Est Républicain]

  • Paroisse Notre-Dame de la Saône : l'abbé Villaume au repos

    Bénédiction maison paroissiale 01.10.06 023.jpgL'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse Notre-Dame de la Saône (Monthureux-sur-Saône - Bleurville) regroupant onze clochers du canton de Monthureux et du sud de celui de Lamarche, va prendre quelque temps de repos.

     

    L'animation liturgique dominicale est prise en charge par les laïcs de la paroisse dans le cadre des assemblées dominicales en attente de prêtre (ADAP). Elle se fera avec l'accompagnement et le soutien du curé administrateur, l'abbé Clément Ayéméné, curé de Lamarche.

     

    Nous souhaitons au Père Villaume un repos serein et, avec les beaux jours, son retour parmi ses ouailles.

     

    L'abbé Villaume exerce son ministère pastoral dans la paroisse N.-D. de la Saône depuis 1994 in solidum avec l'abbé Pierre Maillard (décédé en 2005). Après avoir exercé à la paroisse spinalienne de La Vierge, il poursuivit un ministère missionnaire comme prêtre fidei donum au Mali durant près de 30 ans.

  • Bleurville : la fête de Saint Maur bien vivante… au 18ème siècle

    Si aujourd’hui le second patron de la paroisse est bien oublié, il n’en fut pas toujours ainsi. Notre saint était encore fort vénéré à la veille de la Révolution.

     

    En effet, les archives de la commune conserve la trace d’une délibération du conseil général de Bleurville (l’ancêtre du conseil municipal) du 13 décembre 1791 qui décide de confier au peintre et sculpteur local Jean-Baptiste Bourgeois « les deux châsses des Saints ci-devant à la chapelle Saint Maur pour les arranger, dorer les filets et les colonnes ainsi que les pièces de sculpture qui sont dessus, dont l’un est cassé. Le dit entrepreneur en fera une autre pièce neuve pareille à son pendant aussi doré et le reste d’une couleur analogue (…) ». Et de poursuivre : « de suite les poser sur deux barreaux de fer adaptés après le mur de chaque côté de la chapelle du présent Saint Maur ».

     

    Ces deux châsses contenant les restes des martyrs Bathaire et Attalein ont été réalisées probablement dans la seconde moitié du 18ème siècle, à une époque où l’église prieurale connu quelques travaux d’embellissement. Elles étaient conservées à l’église des bénédictins avec les statues de saint Maur et des deux martyrs. En 1791, lors de la fermeture du prieuré, le mobilier fut transféré à l’église Saint-Pierre. Désormais, le culte de saint Maur, auquel était associé la vénération des restes des deux martyrs, se poursuivra à l’église paroissiale.

     

     

    reliquaires st maur 18e s. 002.jpg
    Châsses en bois des SS. Bathaire et Attalein

     

    Ces reliquaires en bois, après avoir été déposées lors de la restauration de l’église dans les années 60 et entreposés dans le grenier du presbytère, sont aujourd’hui présentées au musée de l’abbaye : conçues et fabriquées par un menuisier local, elles sont dans le plus pur style du Siècle des Lumières et portent le monogramme des saints Bathaire et Attalein tel que peint par J.-B. Bourgeois. Les reliques de nos martyrs étaient présentées à la vénération des fidèles lors de la grand’messe de la Saint-Maur célébrée chaque 15 janvier. Et l’on venait de toutes les paroisses voisines pour prier celui qui était réputé guérir de nombreux maux.

     

    Le culte de saint Maur disparu en deux temps. Sur le plan profane, le bal de la Saint-Maur, qui se tenait à la salle des fêtes et où se retrouvait la jeunesse du village, disparu dans les années 70. Au spirituel, la vénération des reliques lors de la messe célébrée le dimanche le plus proche du 15 janvier, prit fin avec le départ de l’abbé Houot en 1993. Jusqu'en 1968, la solennité de la Saint Maur était célébrée le jour même de la fête, même si cela tombait en pleine semaine ; cette tradition liturgique fut encore pratiquée par les curés Baderot, Brice et Daval.

     

     

    Restait le repas de la Saint-Maur. Il était une pause au milieu de l’hiver, à un moment où les travaux agricoles étaient au ralenti et où les hommes fréquentaient plus la boutique du forgeron pour discuter. Les familles pouvaient alors prendre le temps de recevoir la parenté proche. Le repas pouvait s’éterniser, les discussions allaient bon train tout en dégustant la mirabelle de la dernière récolte ! Sur les coups de 17h00, il fallait songer à aller arranger les bêtes et traire les vaches… C’était pour mieux se retrouver à la fête d’été. Si quelques familles conservèrent quelque temps la tradition du repas, celle-ci disparue rapidement, n’ayant plus lieu d’être puisque n’étant plus soutenue par une pratique religieuse visible.

     

    La messe de la Saint-Maur s’inscrivait dans un cycle rituel de début d’année qui comptait la cérémonie des vœux au curé de la paroisse. Celle-ci se déroulait à l’issue de la messe du Jour de l’An ; les conscrits de l’année accompagnés des fidèles présents et des enfants de chœur venaient à la queue leu leu à la sacristie souhaiter la bonne année à Monsieur le Curé. Cette coutume disparut au début des années 70.

     

    D’une manière générale, nos fêtes patronales ont évolué sous l’influence de la télévision et des nouveaux modes de communication qui ont créé un esprit individualiste et, surtout, la recherche permanente de la nouveauté dans nos fêtes modernes. Il faut désormais étonner alors que nos fêtes locales étaient – forcément – marquées du sceau de la tradition donc synonymes d’ennui et taxées de « ringardise ». Et pourtant, « tradition » signifie bien « transmettre », non ?

  • Noël approche...

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    L'Adoration des bergers (détail), Le Tintoret (1518-1594)

     

    Bientôt Noël...

    Histoire & Patrimoine Bleurvillois vous souhaite un joyeux et saint Noël !

    La paroisse Saint-Pierre de Nancy, et l'abbé Florent Husson, nous prient d'annoncer les horaires des messes de Noël célébrées selon le Missel de 1962 en l'église Saint-Pierre, avenue de Lattre-de-Tassigny à Nancy (à côté de l'hôpital Central) :

    >> Messe de la Vigile le 24 décembre à 18h30

    >> Messe de la nuit de Noël le 24 décembre à minuit

    >> Messe de l'aurore le 25 décembre à 8h00

    >> Messe du jour de Noël le 25 décembre à 9h25

     

    Dans les Vosges, à la paroisse Notre-Dame de la Saône (Monthureux-sur-Saône - Bleurville) tous les paroissiens et fidèles sont invités à venir célébrer Noël autour de l'abbé Charles Villaume lors de la messe de la nuit et celle du jour (Missel de Paul VI).

    Consultez le programme dans le bulletin paroissial de Notre-Dame de la Saône de novembre et décembre.

    Infos sur la paroisse Saint-Pierre de Nancy sur http://www.eglise-st-pierre-nancy.fr

  • Installation de l'abbé Clément Ayéméné à la paroisse Notre-Dame de la Saône

    Abbé Ayéméné installation ND Saône 26.10.08 014.jpg

    Après avoir été installé dans la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel en l'église de Lamarche, l'abbé Clément Ayéméné a été officiellement installé et présenté aux fidèles de la paroisse Notre-Dame de la Saône en l'église de Monthureux ce dimanche 26 octobre 2008.

    Il a été installé par l'abbé Claude Durupt, vicaire général du diocèse de Saint-Dié, et par le curé-doyen Jean-Marie Lallemand, et en présence du desservant de la paroisse N.-D. de la Saône, l'abbé Charles Villaume.

    C'est devant une nef archi-comble, où l'on notait la présence de nombreux maires et conseillers municipaux des onze communes constituant la grande paroisse, que l'abbé Ayéméné a célébré sa première messe dans sa nouvelle paroisse. L'office a été animé par la chorale paroissiale.

    L'abbé Ayéméné est nommé administrateur des paroisses Bx J.-B. Ménestrel (Lamarche) et N.-D. de la Saône (Monthureux-Bleurville). Il a pour tâche de venir seconder dans leurs ministères les abbés Febvet et Villaume. Il pourra compter sur le soutien actif des équipes paroissiales mises en place depuis plusieurs années grâce à l'action des abbés Houot, Maillard et Villaume.

    Clément Ayéméné, originaire de Côte d'Ivoire, est âgé de 46 ans. Il a fait son séminaire à Abidjan puis, après un ministère paroissial dans son pays d'origine, il poursuit ses études à la faculté de théologie catholique de Strasbourg. Il exerce un nouveau ministère paroissial en Alsace avant d'être accueilli dans les Vosges. Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, lui a confié la rude tâche de réévangéliser ce secteur vosgien situé en milieu rural où le christianisme a depuis fort longtemps imprégner les consciences et les paysages : la région a accueilli à partir du XIème siècle de nombreux monastères bénédictins, cisterciens et franciscains (tiercelins, cordeliers, récollets).

    Le verre de l'amitié a été joyeusement et fraternellement partagé à l'issue de la messe par les fidèles et le clergé à la maison paroissiale.

    Tous nos voeux accompagnent l'abbé Ayéméné dans son ministère au sein de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône.

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  • Installation de l'abbé Clément Ayéméné à Lamarche (Vosges)

    L'abbé Clément Ayéméné a été officiellement installé à la cure de Lamarche ce dimanche 12 octobre 2008.

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    Eglise Notre-Dame de Lamarche

    Il a été accueilli par la communauté de la grande paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel lors de la messe de 15 h 00 célébrée en l'église Notre-Dame de Lamarche. Après la procession d'entrée, le Père Ayéméné a été accueilli par l'abbé Claude Durupt, vicaire général représentant Monseigneur l'évêque de Saint-Dié.

    L'abbé Pierre Febvet a ensuite présenté la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel et a rappelé l'histoire de ce prêtre originaire de Serécourt et mort en martyr de la foi sur les pontons de Rochefort en 1794.

    L'abbé Clément Ayéméné a donc été officiellement investi des pouvoirs d'administrer les paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel et Notre-Dame de la Saône.

    Il a été ordonné prêtre le 16 octobre 1994 à Gagnoa, en Côte d'Ivoire. Après sa formation à la faculté de théologie catholique de Strasbourg, il a exercé un ministère paroissial dans le Haut-Rhin depuis octobre 2000.

    L'abbé Durupt lui a rappelé qu'il allait vivre au milieu d'hommes et de femmes amoureux de leur pays et très attachés à leurs villages. Sa mission est d'évangéliser cette terre, comme les missionnaires français ont pu le faire jadis dans son pays, de stimuler et de former les chrétiens du lieu, d'accompagner les jeunes avec les catéchistes. Cela ne pourra se faire qu'avec l'aide de tous et surtout de ses frères prêtres du secteur avec qui il va travailler - les abbés Febvet et Villaume -, du curé-doyen Jean-Marie Lallemand et des équipes paroissiales.

    Après avoir été officiellement installé sur le siège de présidence en l'église Notre-Dame de Lamarche par le vicaire général, l'abbé Ayéméné a concélébré le Saint Sacrifice avec les prêtres présents, dont un représentant de l'archevêque de Dijon.

    On notait dans l'assistance la présence de maires de communes de la paroisse Bx J.-B. Ménestrel qui seront desservies par l'abbé Clément Ayéméné.

    Nous souhaitons au Père Ayéméné un fructueux ministère dans le sud-ouest vosgien.

     

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    Procession d'entrée
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    Profession de foi du Père Ayéméné et installation sur le siège de présidence
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    Prière eucharistique
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    Célébration du Saint Sacrifice

     

  • Jubilé de l'abbé Norbert Valentin à Saint-Maurice-sur-Mortagne (Vosges)

    Le dimanche 5 octobre, s'est déroulée la fête pour l'unité de la Paroisse Notre-Dame de la Mortagne. Mais également la messe du jubilé de l'abbé Norbert Valentin.

     

    jubilé abbé valentin.jpgC’est devant une large assemblée que la messe a été dite par Monseigneur Jean-Paul Mathieu et concélébrée par sept prêtres du secteur : les abbés Norbert Valentin, Robert Marchal, Robert Cuny, Gabriel Claudon, Olivier Bourion, Jean Rivot et Georges Fresse. Mgr l’évêque avait déjà célébré le matin la messe du jubilé de l'abbé Jean Didot à Padoux. Après un petit mot d'accueil du jubilaire, l'évêque remercia le prêtre. Car celui-ci lui a donné la possibilité de venir d'une manière officielle dans la paroisse.

     

    L'abbé Valentin a eu une diversité pastorale remarquable et un ministère varié. A l'issue de cette célébration, un vin d'honneur a été offert par la paroisse. Que d'événements grands et petits, joyeux et douloureux vécus par le jubilaire depuis sa naissance, à La Bresse, en 1932, où son père était garçon boulanger et sa mère tisserande. « Très jeune, je voulais être prêtre ». C'est sur les conseils d'un prêtre qu'il entra au clergé diocésain.

     

    C'est le mercredi 13 décembre 1944, en début d'après-midi qu'il est monté dans une remorque à destination du petit séminaire de Langres. Puis ce furent les séminaires de Martigny-les-Bains, Autrey et Saint-Dié.

     

    C'est le samedi 24 mai 1958 qu'il a été ordonné prêtre par Mgr Brault. Tout en terminant son séminaire d'octobre à décembre, il a secondé l'abbé Cladidier, curé de Saint-Michel-sur-Meurthe ainsi que l'abbé Claude Mathieu qui devint vicaire à Plombières en 1959.

     

    En paroisse, il a rejoint Plombières en tant que vicaire pour Noël 1958. A la Toussaint 70, c'était le départ pour rejoindre l'équipe d'Haréville-sous-Monfort. Le nombre de prêtres diminuant, il fut retiré de cette équipe pour assurer son ministère à Vrécourt avec Sauville, Blevaincourt, Robécourt et Rozière-sur-Mouzon pour annexes durant 9 ans. C'est à ce moment que sont décédés son père en 1977 et sa mère en 1980.

     

    Puis, en 1981, il rejoint Provenchères-sur-Fave avec La Petite Fosse pour annexe, puis Lusse, six semaines plus tard et à partir de 1993, toutes les paroisses du canton. En 1996, direction Roville-aux-Chênes où il n'a pas eu de successeur…

     

    [d’après L'Est Républicain | 08.10.2008]

  • Les jeunes prêtres ne viendront pas dans les paroisses du sud-ouest vosgien

    La presse locale s'est faite récemment l'écho d'une information qui concerne directement la vie des paroisses du sud-ouest vosgien (Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel de Lamarche-Frain et Notre-Dame de la Saône de Monthureux-sur-Saône-Bleurville).

    Avant l'été, les bulletins paroissiaux avaient informé les fidèles de l'arrivée en septembre de trois jeunes prêtres venant de la paroisse de Domremy-Coussey. Ils devaient aider les abbés Febvet et Villaume sur les paroisses des cantons de Lamarche et de Monthureux.

    Fondation de la paroisse N-D de la Saône en 2000.jpg
    Notre-Dame de la Saône (église de Bleurville)

    Or, coup de théâtre : ces prêtres de la fraternité Saint-Thomas Becket quittent le diocèse de Saint-Dié pour aller sous des cieux... plus cléments (sud de la France). M. l'abbé Michel Lambert, qui devait remplacer l'abbé Jean Mangin comme recteur de la basilique de Domremy, resterait à Lamarche... Et nos vieux prêtres de Frain et Bleurville devront encore attendre d'autres temps pour voir arriver du renfort... Et pourtant. De jeunes prêtres formés par la fraternité Saint-Pierre (installée à Epinal notamment) ne demandent qu'à prendre en charge de nouvelles paroisses...

  • Fête du Saint-Sacrement à Tignécourt (Vosges)

     

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    C'est sous des cieux cléments que notre curé, M. l'abbé Villaume, a porté Notre Seigneur jusqu'au reposoir installé sur le parvis de l'église Saint-Nicolas de Tignécourt. La procession de la Fête-Dieu, certes écourtée dans sa distance en raison du grand âge de notre prêtre qu'il faut ménager, a conduit la foule des fidèles ainsi que les enfants de la première communion jusqu'au reposoir champêtre aménagé par les paroissiens de Tignécourt. Environ 200 personnes ont entouré le célébrant et l'ont accompagné au rythme des chants animés par la chorale paroissiale.

    Auparavant, au cours de la messe de la solennité du Saint-Sacrement, une dizaine d'enfants de la communauté de Notre-Dame de la Saône a fait la première communion. Une bien belle cérémonie qui a été rendue possible grâce au travail des paroissiens du village ainsi qu'aux catéchistes qui ont accompagné les enfants jusqu'à ce sacrement.

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  • Convivialité à la fête patronale de Les Thons

    Dimanche 18 mai 2008, la paroisse vosgienne de Les Thons (canton de Lamarche) fêtait son saint patron, saint Pancrace. Les fidèles de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône se pressaient dans la petite église du XVIe s. riche d'une statuaire remarquable provenant en grande partie de l'ancienne église du couvent des cordeliers voisin.

    A l'issue de l'office de la Sainte-Trinité célébré par l'abbé Villaume, la paroisse a invité les participants à partager le verre de l'amitié. Cette "tradition", désormais bien établie dans tous les villages de la grande paroisse, permet à tous les chrétiens (mais aussi à tous ceux qui souhaitent s'y associer, croyant, pratiquant ou non !) de se retrouver dans une ambiance sympathique et d'échanger sur les événements de nos communautés rurales.

    Après la disparition des animations foraines qui égayaient naguère encore les places des villages, ces petits instants de convialité organisés par les croyants sont les derniers "vestiges" visibles des réjouissances profanes en l'honneur des saints patrons de nos paroisses. L'histoire se poursuit malgré les évolutions du monde...

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  • La fête de saint Maur

    TRADITIONNELLEMENT BLEURVILLE FÊTE SAINT MAUR, LE SECOND PATRON DE LA PAROISSE, LE 15 JANVIER

    831d09b056131b5d3c2dd3887bd0a396.jpgDepuis la dédicace de l'église abbatiale du monastère bénédictin du village à saint Maur en 1050, ce saint personnage fut considéré comme la patron principal de la paroisse de Bleurville avant d'être supplanté par saint Pierre, patron de l'église paroissiale à partir du XVème siècle.

    Saint Maur sera fêté, en même temps que les deux martyrs comtois protecteurs du monastère bénédictins Bathaire et Attalein, chaque 15 janvier jusque dans les années 1990 : lors de la messe dominicale, le prêtre proposait à la vénération des fidèles les saintes reliques des martyrs. De nombreuses familles poursuivaient cette fête par un repas. Jadis, jusqu'à la fin des années 70, un bal rassemblait à la salle des fêtes la jeunesse du village.

    Progressivement, toute trace de vénération a disparu : le bal tout d'abord, puis le repas familial et enfin la messe.

    il n'empêche que le souvenir de saint Maur demeure vivace dans le village en raison de la présence de l'ancienne abbatiale bénédictine qui lui est dédiée ainsi la présence de sa statue et l'exposition des insignes reliques des martyrs comtois en l'église paroissiale.

    Mais, au fait, quel est ce saint que l'on honore ainsi à Bleurville ? S'agit-il du disciple de saint Benoît, le fondateur de l'ordre des bénédictins et qui était d'origine romaine ? S'agit-il de ce Maur qui fut le deuxième évêque de Verdun au IVème siècle (mort en 383) ? En fait, il s'agit probablement un peu des deux, même si l'on peut penser légitimement que le pape Léon IX, en consacrant l'abbatiale, a voulu donné aux bénédictines de Bleurville un saint de l'ordre à vénérer. Il devait être un exemple de spiritualité pour la communauté naissante. L'autorité d'un saint lorrain en la personne d'un ancien évêque de Verdun devait rajouter à l'importance du saint que l'Eglise donnait à vénérer aux chrétiens de Bleurville et des environs.

    65118acc175ab5ed23f70ea4a423c134.jpgChaque année, au coeur de l'hiver, la fête de saint Maur rassemblait, malgré la froidure du moment, de grandes foules de fidèles venus des paroisses voisines : ils attribuaient en effet au saint un véritable pouvoir thaumaturgique. Au moment de la fermeture de l'église en 1790, de nombreuses béquilles étaient encore accrochées dans le choeur, témoignant ainsi de la grande vénération dont bénéficiait encore notre saint guérisseur en cette fin XVIIIème siècle.

    La fête de saint Maur connut encore de grands moments dans les années 1930 : l'abbé Paul Idoux tenta de redonner tout son lustre à cette fête religieuse en organisant des messes solennelles présidées par Monseigneur l'évêque de Saint-Dié et en présence du conseil municipal et du conseil paroissial. L'abbé Idoux recevait ensuite à sa table Monseigneur et les autorités locales.

    La vénération des fidèles fut encore encouragée sous les ministères des curés Baderot, Brice, Demarche et Houot, mais la raréfaction des prêtres en cette fin XXe siècle provoqua la disparition radicale de cette commémoration.

    Saint Maur reste cependant officiellement le second patron de la paroisse de Bleurville. C'est le fruit de l'histoire du village et de la foi des générations qui nous ont précédés.

    L'association des Amis de Saint-Maur entend entretenir le souvenir de saint Maur au sein de la population locale en poursuivant la restauration de l'ancienne abbaye.

    Alors bonne fête de saint Maur !