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catholique - Page 2

  • Une chanson contre-révolutionnaire en patois lorrain

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    [source : Le Pays Lorrain, 1904]

  • Aux âmes Citoyens !

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    ‡ Plus d'info' sur www.tousenpriere.com 

     

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  • Haucourt-Moulaine (54) : pas de miracle pour l’église Saint-Charles

    Construite en 1965 dans l’euphorie du Concile de Vatican II, l’église Saint-Charles disparaît 47 ans plus tard. Au grand désespoir des – trop rares – fidèles.

    apres-47-annees-de-service-les-haucourtois-doivent-dire-adieu-a-leur-eglise-et-se-contenter-de-la.jpg« C’est malheureux d’en arriver là. Ce sont des milliers de souvenirs heureux et tristes qui sont en train de s’évanouir. » Comme Serge Manzoni, les passants étaient nombreux à se déplacer rue de la Loire à Haucourt-Moulaine pour constater les dégâts. L’église Saint-Charles, menacée de démolition a été attaquée par les pelleteuses…

    Une fréquentation en baisse ainsi que de récents vols et dégradations ont orienté le choix définitif du diocèse de Nancy et de Toul. « Le montant des travaux était estimé à 200 000 € , indique l’abbé Jean-Marie Amiot. Une somme que l’on ne peut pas supporter. »

    Mais, attachés à cet édifice religieux construit des mains de leurs ancêtres, les paroissiens ont tout fait pour mettre à mal cette destruction. Bénévoles et fidèles se sont relayés, pétitions et stylos en main, et ont sonné à toutes les portes. « On a envoyé plusieurs pages émargées par les habitants du quartier au diocèse », précise Jacques Marteau, maire d’Haucourt-Moulaine. Un sauvetage aurait permis de créer une annexe de la mairie et d’y intégrer la Poste et le centre communal d’action sociale. Un projet aujourd’hui réduit en poussière. Comme l’église Saint-Charles…

    [Le Républicain Lorrain]

  • La fête de Noël à Nancy

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    Messe de Minuit 2011 en l'église Saint-Pierre de Nancy (cliché ©H&PB]

     

    A l'église Saint-Pierre de Nancy, avenue de Strasbourg (proche de l'Hôpital central) :

    - 24 décembre : messe de Minuit traditionnelle à... minuit, célébrée selon le missel de 1962 (rite latin)

    - 25 décembre : messe du jour de Noël à 9h25 (selon le missel de 1962)

  • In memoriam abbé René Baderot (1922-2012), ancien curé de Bleurville

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    Messe de Saint-Grégoire.

     

    abbé rené baderot 1922-2012.jpgNous venons d'apprendre - avec beaucoup de retard - le décès de Monsieur l'abbé René Baderot à l'âge de 90 ans. Il a rejoint la Maison du Père le 2 octobre 2012 à Saint-Dié-des-Vosges. Quasiment aveugle, il était pensionnaire de la maison de retraite des prêtres du diocèse depuis plusieurs années.

    L'abbé Baderot fut curé de Bleurville de 1951 à 1966. Il desservit également la paroisse de Claudon. Après avoir quitté Bleurville, il exerça son ministère à Plainfaing puis à Champ-le-Duc.

    L'abbé René Baderot a laissé d'excellents souvenirs lors de son passage à la cure de Bleurville (où il vivait avec sa maman, d'heureuse mémoire) : il organisait notamment des séances de cinéma à la salle des fêtes et mit sur pied une troupe scoute qui occupait le "commando", bâtisse aujourd'hui disparue, jouxtant le presbytère.

    De façon plus personnelle, nous conservons l'agréable souvenir de l'abbé Baderot, portant alors la soutane, participant à nos repas de famille...

    † RIP.

  • Nancy : prières pour la vie sur la place d’Alliance

    Ncy_prière pour la vie_nov 12.jpgSamedi 24 novembre en après-midi, un groupe de catholiques a prié pour la défense de la vie en présence de l’abbé Storez, du prieuré Saint-Nicolas de Nancy, sur la place d’Alliance, à quelques encablures de la place Stanislas.

    Efficacement protégés par un cordon de policiers, ces courageux chrétiens ont prié sous les insultes d’un groupe d’excités anarchistes d’extrême gauche qui ont déversé leur haine de la société, de la vie et des valeurs du christianisme.

    [cliché ER]

  • "Le passé présent" : enquête sur les rites de la messe au XVIIIe siècle

    liturgie messe.jpgA la fin de l'Ancien Régime, l'explication des cérémonies de la messe relève d'un genre littéraire connu depuis le haut Moyen Âge, en même temps qu'innovant. En effet, portés par l'élan pastoral post-tridentin, de nombreux auteurs s'y adonnent, tout en développant une critique parfois virulente des modèles hérités des "siècles obscurs" et, par voie de conséquence, en élaborant de nouvelles méthodes de description et d'exégèse des rites.

    Le projet de l'oratorien Pierre Lebrun (1661-1729) s'inscrit dans ce contexte, bien qu'il se distingue par son ampleur et son organisation. Le savant liturgiste orchestre une enquête sur la messe, combinant questionnaires adressés à un grand nombre de chapitres séculiers et d'ordres monastiques, copies de manuscrits anciens et collecte du maximum de sources susceptibles d'éclairer l'unité fondamentale du sacrement eucharistique derrière la diversité des rites locaux.

    Cet étude propose "une enquête sur l'enquête" en mettant au jour la contribution du Père Lebrun à l'instauration, dans la culture chrétienne, d'un questionnement fondamental toujours d'actualité : celui des modalités d'articulation du mystère de la messe et de ses formes pratiques au cours de l'histoire.

     

    ‡ Le passé présent. Une enquête liturgique dans la France du début du XVIIIe siècle, Xavier Bisaro, éditions du Cerf, 2012, 192 p. (34 €).

  • Pont-à-Mousson - Nancy : "Aux sources de l'Université en Lorraine"

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  • Communauté latine Saint-Pierre de Nancy : bulletin paroissial d'octobre 2012

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    La communauté latine de l'église Saint-Pierre de Nancy vous communique son bulletin mensuel.

    ‡ Consultez le bulletin d'octobre : Bulletin 38 oct. 2012.pdf

  • Maron (54) : première sortie automnale pour les Europa Scouts nancéiens

    Première sortie des Europa Scouts de la IIe et de la IIIe Nancy de la nouvelle année à Maron, à quelques kilomètres au sud-ouest de Nancy.

    Dans un environnement naturel et forestier, entre Moselle et forêt de Haye, nos jeunes louvettes, louveteaux, guides et scouts ont pratiqué la grande chasse avec une nuit sur le terrain. Et avec une météo automnale très favorable, malgré une nuit un peu fraîche aux dires des plus jeunes !

    Le week-end s'est achevé par une messe célébrée en l'église de Maron par l'abbé Stemler, FSSP d'Epinal et aumônier des Europa Scouts nancéiens.

    A l'issue, deux louveteaux ont effectué leur promesse scoute devant la meute rassemblée.

    Prochaine sortie des Europa Scouts de Nancy : week-end des 13-14 octobre.

     

    ‡ Pour inscrire vos enfants aux Europa Scouts nancéiens : europascout_enf_nancy@yahoo.fr

     

    Quelques images d'une fin de grande chasse...

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    [clichés H&PB]

  • Nancy : ordination diaconale à la cathédrale

    Ce dimanche 9 septembre, Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, a conféré l'ordination diaconale à Marc Haeussler en la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy, devant une nef remplie de fidèles et en présence de nombreux prêtres, diacres et diacres permanents.

    Âgé de 39 ans, Marc Haeussler est originaire de Laître-sous-Amance, à quelques kilomètres à l'est de Nancy. Le nouveau diacre a travaillé longtemps au sein d'une communauté de L'Arche avant ses études au séminaire de Metz, puis à la Maison Sainte-Thérèse tenue par les Jésuites, en Belgique.

    Marc Haeussler a été ordonné diacre en vue du presbytérat.

    Quelques images de la cérémonie d'ordination diaconale...

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    [clichés © H&PB et © Diocèse de Nancy & de Toul]

     

    ‡ Plus de photos sur la page Facebook du diocèse de Nancy & de Toul : http://www.facebook.com/media/set/?set=a.428011563902278.85499.111044328932338&type=1

     

  • Tous les chemins lorrains mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle

    Pour faciliter la tâche du pèlerin, l’association des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle Lorraine a balisé le chemin allant de Schengen à Langres, en passant par les Vosges.

     

    aider-le-pelerin-dans-ses-demarches-est-devenu-une-vraie-motivation-pour-jean-courivaud.jpgDepuis les Journées mondiales de la jeunesse voulues par Sa Sainteté le pape Jean-Paul II en 1989, le nombre de pèlerins n’a cessé de croître (plus de 180 000 personnes de toutes nationalités en 2011). Bâton et sac à dos orné de la fameuse coquille, ils s’élancent à pied jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle, considérée comme l’une des trois villes saintes de la chrétienté (après Jérusalem et Rome).

     

    Pour y parvenir, quatre voies antiques existent en France : celles du Puy-en-Velay (la plus connue et fréquentée), de Vézelay, d’Arles et de Tours qui se rejoignent à Puenta la Reina, en Espagne. Lorsqu’on décide de tenter l’aventure depuis son domicile, il faut emprunter des chemins secondaires avant de retrouver ces chemins dits historiques. Depuis le renouveau récent du pèlerinage, des associations balisent certains itinéraires. A l’image de l’association des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle Lorraine qui s’est chargée du chemin reliant Schengen à Langres, en passant par la Lorraine et les Vosges. Ce qui facilite la tâche des nombreux pèlerins du Nord, notamment Allemands, qui n’ont plus à établir, de A à Z, leur propre itinéraire jusqu’aux trajets antiques, véritables « autoroutes ». « Il y avait un vide, un manque de balisage et d’hébergements propices à accueillir le pèlerin », explique Jean Courivaud, membre de l’association depuis quelques mois. Un projet qui était aussi une manière « de canaliser les gens sur un trajet ».

     

    314 km ont été balisés avec le logo officiel du Conseil de l’Europe (coquille stylisée jaune sur fond bleu). L’itinéraire passe durant plus de 75 km dans les communes desVosges par le GR7 et le GR714. A partir de Greux, 12 dont Domremy-la-Pucelle, Rouvres-la-Chétive, Contrexéville ou encore Aureil-Maison. L’itinéraire passe également à proximité de Neufchâteau, Châtenois ou encore Martigny-les-Bains. Outre la carte, le guide précise les points remarquables mais pointe aussi les hôtels-restaurants et hébergements présents ainsi que les accueils jacquaires, des particuliers qui se proposent d’héberger durant une nuit le pèlerin. Sans toutefois donner des listes de noms. Charge au marcheur de contacter les offices de tourisme servant de relais ou l’association pour les obtenir. En sachant que les accueils jacquaires, très peu nombreux dans les Vosges, ne sont pas toujours disponibles.

     

    « Après sa journée de marche, le principal souci du pèlerin est de savoir où il dormira le soir », note Jean Courivaud. Outre les particuliers, plusieurs possibilités existent : les gîtes associatifs tenus par des bénévoles issus d’associations jacquaires et les hébergements classiques comme les gîtes privés (à l’image de celui de Châtenois), les chambres d’hôtes, les hôtels… Certains effectuant un geste commercial. La tâche est facilitée à partir des grands carrefours (Puy-en-Velay, Vézelay…) où le pèlerin trouve sans la moindre difficulté de nombreux gîtes d’étape, hébergement peu cher privilégié par les marcheurs.

     

    Lorsqu’il s’est lancé dans son périple, Jean Courivaud a pu compter sur l’aide de membres d’associations jacquaires. Ce qui l’a incité à devenir adhérent de l’association. « J’ai été marqué par l’accueil des bénévoles tout au long du chemin, des membres d’associations comme nous ou d’anciens pèlerins. Les aider aujourd’hui est devenu une motivation », note Jean Courivaud, de Jeanménil, qui s’est proposé d’assurer la maintenance des chemins balisés vosgiens jusqu’à Langres.

     

    Si le guide ne prétend pas régler tous les soucis du marcheur, il lui facilite la vie. Et incitera peut-être des gens, qui craignaient de se lancer dans l’inconnu, à franchir le pas. Une fois le chemin matérialisé, « il faut le faire vivre et le faire évoluer », ajoute Jean Courivaud, notamment en étoffant les hébergements. L’association est ainsi en contact avec l’office de tourisme de Neufchâteau qui listera les chambres d’hôtes prêtes à recevoir les pèlerins. Jean Courivaud a le projet également de baliser d’autres chemins dans les Vosges, d’est en ouest cette fois, en partant de Saint-Dié ou Baccarat jusqu’à Bourbonne-les-Bains où le chemin est désormais tout tracé…

     

    parti-de-dommartin-les-remiremont-jean-pierre-quirin-a-effectue-le-pelerinage-en-deux-etapes-2055.jpgBien que de nombreux pèlerins partent des villes connues comme Le Puy-en-Velay ou Vézelay, la version traditionnelle du pèlerinage se fait à pied depuis chez soi. Ce fut le choix de Jean Courivaud et Jean-Pierre Quirin, de Dommartin-lès-Remiremont. Mais chacun a opté pour une organisation différente. Le premier l’a effectué en trois étapes : les deux premières en 2011, d’Housseras (son village natal) à Vézelay, puis quelques mois plus tard, de Vézelay à Roncevaux. Et la dernière, en mars dernier, de Roncevaux à Compostelle. Soit 2 200 km en 88 jours. A cause d’une fracture au pied due à la fatigue, Jean-Pierre Quirin a été contraint de faire son pèlerinage en deux étapes : la première en 2009, de Dommartin à Cahors en passant par le Puy-en-Velay ; la deuxième en 2010, de Cahors à Saint-Jacques. Soit 2 055 km en 91 journées de marche et 100 jours de voyage.

     

    Les hébergements étant difficiles à dénicher le temps de retrouver des voies historiques (après c’est « l’autoroute » comme ils disent), Jean Courivaud a établi un planning précis de ses étapes. 350 km d’Housseras à Vézelay bien préparés où les logements étaient réservés. Si Jean-Pierre Quirin a également établi précisément les chemins à emprunter jusqu’au Puy en évitant les routes trop fréquentées, il n’avait réservé aucun hébergement. Il cherchait le jour même où pouvoir poser le pied le soir. « Très rapidement, on se rend compte qu’on sort de toutes les situations. » Pour lui, « tant que les jambes et la tête suivaient, tout allait bien ». Il n’a pu compter que sur soi-même et la bonne volonté des gens en toquant chez des particuliers, en faisant appel aux mairies, aux paroisses, ou en allant dans des gîtes privés ou associatifs. Résultat : il a dormi dans des salles polyvalentes, dans un local technique, des monastères ou encore une salle de catéchisme. Sur les 22 étapes, il n’a eu qu’un refus et a dû dormir une fois sous sa tente. « Le fait d’avoir une coquille sur son sac, ça ouvre des portes », reconnaît Jean-Pierre Quirin, qui présentait toujours sa crédentiale (le carnet du pèlerin). Cette période reste son meilleur souvenir sur le plan relationnel.

     

    Si on ne se lance pas dans un tel périple par hasard, chacun a aussi sa façon de vivre les choses. La démarche étant bien souvent spirituelle. A l’image de celle de Jean Courivaud, catholique pratiquant, qui ressentait le besoin de « se retrouver face à soi-même et d’être en contact avec la nature ». Pour Jean-Pierre Quirin, la démarche était d’abord culturelle avec l’objectif de découvrir le patrimoine architectural de l’art roman et gothique sur ce chemin particulièrement riche en la matière.

     

    compostelle.jpgEn vingt ans, Francis et Marguerite Jacquot ont accueilli chez eux une petite dizaine de pèlerins qu’ils retrouvaient bien souvent épuisés à Neufchâteau.

     

    Alors lorsqu’ils ont créé leur gîte à Châtenois (ouvert depuis seulement un mois), c’est tout naturellement qu’ils ont décidé de leur offrir leur hospitalité. Leur nouveau gîte se situant à 15 km du nouveau chemin balisé, ils se proposent même d’aller les récupérer et de les remettre le lendemain sur la bonne route !

     

    Si pour les touristes, le gîte est tarifé, « l’accueil du pèlerin est libre », explique Marguerite Jacquot. Rares sont ceux toutefois à repartir sans donner un « petit quelque chose », ajoute Marguerite Jacquot qui rêve comme son mari de pouvoir un jour faire le pèlerinage.

     

    Très éloignée de l’itinéraire Schengen-Langres, la ferme de Bon Jacques, proche de Darney, a toujours aussi ouvert ses portes aux pèlerins. Elevant des chevaux depuis 1986, Brigitte Laurent offre le gîte et le couvert aux marcheurs et à leur équidé. Son credo ? « Les accueillir dans la simplicité et l’authenticité ». Un état d’esprit qui règne tout au long de l’année au sein de sa ferme.

     

    [d'après Vosges Matin]

     

     

    ‡ Guide « Vers Saint-Jacques-de-Compostelle en passant par la Lorraine ». Tarif : 10 euros. L’association des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle Lorraine (www.st-jacques-lorraine.fr) tient une permanence le premier jeudi de chaque mois à la maison paroissiale de Custines. Renseignements au 06 79 68 89 49. Contact Jean-Pierre Courivaud : jean.courivaud88@orange.fr

  • "Le bon vin réjouit le cœur de l’homme"

    lorraine,vin,christ,église,catholique,jean marie cunyBonum vinum laetificat cor hominis !

    « Le bon vin réjouit le cœur de l’homme », est-il dit dans l’Evangile. Notre religion catholique est, en effet, celle du partage du pain et du vin.

    L’étude des textes nous montre que le vin n’est pas d’un usage courant dans l’Ancien Testament… Bien sûr, on voit qu’après le déluge universel, le brave Noé s’est saoulé d’importance. C’est vrai qu’après avoir eu tant d’eau, il a abusé du vin ! Mais, ce n’est pas forcément un exemple pour la jeunesse.

    A la différence de saint Jean le Baptiste qui ne buvait que de l’eau, Notre Seigneur Jésus ne s’est pas abstenu de vin. Il connaissait l’acidité du vin trop vert et la bonté du vin vieux. Son premier miracle a été de transformer l’eau en vin. Il a fourni aux noces de Cana un vin meilleur en abondance.

    Dans son enseignement, Notre Seigneur se déclare lui-même comme étant la vraie vigne dont les croyants seraient les pampres chargés de donner du fruit. Dans l’Evangile, Jésus compare également Dieu le Père au propriétaire d’un vignoble.

    Enfin, Notre-Seigneur a donné son sang et le vin produit de la vigne et du travail des hommes, est devenue une substance sacramentelle !

    lorraine,vin,christ,église,catholique,jean marie cunyNous avons donc de la chance d’être catholiques, car, par exemple, la religion musulmane interdit le vin ! (et dire qu’il y a des imbéciles qui se convertissent à l’Islam !..).

    Au beau pays de Lorraine, autrefois pays de la Cervoise, on vénère saint Arnould, patron des brasseurs, né à Lay-Saint-Christophe. Mais l’Eglise tout au long des siècles améliora surtout nos vignobles.Toutes les abbayes possédaient de bons cépages sur les coteaux les mieux orientés. Et c’est chez nous, à Verdun précisément que saint Airy au VIe siècle accompli le miracle du tonneau de vin intarissable, renouvelant le prodige du Christ à Cana (c’est également à Verdun, 14 siècles après que les poilus ont chanté le pinard !).

    Donc, pas de réticences, respectons notre sainte religion, restons joyeux et reprenons volontiers le refrain que nous chantons en débouchant nos bouteilles : 

    « Bénissons à jamais le Seigneur dans ses bienfaits ! 

    Fit-il rien de meilleur que ce petit vin clairet ! 

    Amis, à sa louange chantons un Laudate et qu’il nous garde en santé jusqu’après les vendanges ! »

    Chantons la vigne, buvons le vin et restons digne le verre en main !

    Bonum vinum laetificat cor hominis !

    Jean-Marie Cuny

  • "L'Ange de Chazelles", Anne-Marie Célestine Michel, bienfaitrice messine

    ange chazelles.jpgNée à Metz en 1875, Anne-Marie Célestine Michel va vivre une période mouvementée de l'histoire de la Lorraine : l'Annexion, la Grande Guerre puis la Seconde Guerre mondiale. Seule héritière d'une famille aisée de minotiers, elle bénéficie d'une éducation scolaire et religieuse poussée. Après avoir envisagé d'entrer de prendre le voile, elle décide en 1916 de fonder à Chazelles un orphelinat, Le Manoir de Bethléem, qui aura pour objectif de former des institutrices laïques, religieuses et missionnaires. Elle confiera la présidence de l'oeuvre à Mgr Pelt, figure du catholicisme messin, et le parrainage d'un ami, Robert Schuman.

    Issus des archives privées familiales de la famille Kester, ses journaux de petite fille, de jeune fille et le livre de bord du Manoir racontent soixante ans de quotidien, de chagrins, de joies, d'angoisses et de confiance en Dieu.

    Anne-Marie Célestine Michel sera une mère, une grand-mère ou une tante d'une quarantaine de fillettes des environs de Metz, auxquelles elle confiera ses soins exigeants. Elle s'éteindra en 1957 après une vie de dévouement à l'Eglise catholique et à ses "enfants".

    La présentation de l'ouvrage alterne des écrits de Melle Michel et des commentaires des auteurs. Elle en fait une oeuvre originale qui plonge le lecteur dans une époque où sentiment religieux et vie quotidienne étaient indissociables.

    Les auteurs, Claudine Kester-Elghozi et Gérard Kester, tenaient à rendre hommage à Melle Michel, leur parente, bienfaitrice messine, exemple d'humanité et de générosité, guidée par des valeurs chrétiennes. Un exemple pour notre société actuelle qui a, trop souvent, tendance à oublier les vraies valeurs, celles qui transcendent les siècles.

     

    ‡ L'Ange de Chazelles. Anne-Marie Célestine Michel, bienfaitrice messine, Claudine Kester-Elghozi et Gérard Kester, éditions des Paraiges, 2012, 146 p., ill. (29 €).

  • Fête des saints Pierre et Paul

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    Saint Pierre, XVIe s., église de Bleurville (© H&PB)

     

    Deus, qui hodiérnam diem Apostolórum tuórum Petri et Pauli martýrio consecrásti : da Ecclésiæ tuæ, eórum in ómnibus sequi præcéptum ; per quos religiónis sumpsit exórdium. Per Dóminum nostrum.

    [Collecte de la messe des SS. Pierre & Paul]

     

    Dieu, vous avez consacré ce jour par le martyre de vos Apôtres saint Pierre et saint Paul : faites la grâce à votre Église de suivre en tout le précepte de ceux par qui la religion a commencé.

     

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    Saint Paul, XVIe s., église de Bleurville (© H&PB)

  • Mariée à un musulman

    islam,musulman,radicaux,fondamentalisme,catholique,chrétien,mariage,algérieMariée à un musulman n'est ni une thèse, ni un manifeste. C'est un témoignage, un récit, une tranche de vie.

    Comme Le prix à payer de Joseph Fadelle, Mariée à un musulman raconte une histoire qui n'arrive certes pas tous les jour et à tout le monde, une histoire extrême si l'on veut. Mais une histoire ô combien symbolique et symptomatique de ce que vit notre société occidentale. Elle s'inscrit dans une réalité dont les média évite soigneusement  de parler.

    Si tout les musulmans ne sont pas des fondamentalistes radicaux, nous savons que l'islam intégriste et régressif progresse de jour en jour. Dans le monde arabe aussi bien qu'en France. Musulmanes ou non, les jeunes femmes des banlieues vivent souvent dans la persécution au quotidien, dans la soumission au diktat et à l'arbitraire violent de jeunes hommes nés et éduqués dans une France "laïque", mais "radicalisés" à l'extrême.

    L'histoire de Maria, auteur et personnage central de ce témoignage poignant, est à la fois terrible et héroïque. Pour tous ceux qui refusent la domination de cette religion arriérée, elle est une résistante des temps modernes. Une femme qui ose parler, alors que tant d'autres se taisent.

    On attend bien sûr la réaction de toutes ces associations "droits-de-l'homistes" et féministes pour enfin s'élever contre ces pratiques d'un autre âge : la soumission de la femme et la conversion de force à une religion qui bafoue les droits les plus élémentaires de l'être humain, dont celui de pouvoir choisir sa religion.

    Un témoignage bouleversant. A lire, à méditer, à diffuser sans restriction.

    L'auteur, Maria S. (qui souhaite rester anonyme par peur des représailles), est d'origine portugaise installée en France. Elle rencontre un français d'origine algérienne. Une idylle en banlieue parisienne. Elle, catholique de naissance, lui, musulman se disant "ouvert d'esprit". Ils décident de se marier. Présentation à la famille en Algérie et début du calvaire...

     

    ‡ Mariée à un musulman, Maria S., L'Oeuvre éditions, 2012, 119 p. (18 €).

  • Fête-Dieu

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    Procession de la Fête-Dieu, église Saint-Pierre, Nancy, 2011 [archives © Communauté Saint-Pierre-des-Latins]

     

    Deus, qui nobis sub Sacraménto mirábili passiónis tuæ memóriam reliquísti : tríbue, quǽsumus, ita nos Córporis et Sánguinis tui sacra mystéria venerári ; ut redemptiónis tuæ fructum in nobis iúgiter sentiámus : Qui vivis et regnas.

    [collecte de la messe de la fête du Très Saint Corps du Christ]

     

    Dieu, vous nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de votre passion : accordez-nous, nous vous en prions, de vénérer les mystères sacrés de votre Corps et de votre Sang ; de manière à ressentir toujours en nous le fruit de votre rédemption.

  • Fête de la Pentecôte : manifestation du Saint-Esprit

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    La Pentecôte, icône grecque.

     

    Spíritus Dómini replévit orbem terrárum, allelúia : et hoc quod cóntinet ómnia, sciéntiam habet vocis, allelúia, allelúia, allelúia.

    [introït de la messe de la Pentecôte]

     

    L’esprit du Seigneur remplit l’univers, alléluia, et comme il contient tout, il connaît tout ce qui se dit, alléluia, alléluia, alléluia !

  • La grande pitié des églises de France

    france,lorraine,église,patrimoine,catholique,observatoire du patrimoine religieux5000 à 10.000 édifices religieux - essentiellement catholiques -  pourraient disparaître avant 2030 en France.

     

    C'est la conclusion d'une étude effectuée par l'Observatoire du Patrimoine religieux en France.

     

    Et la Lorraine n'est pas exempte de ce phénomène ; en témoigne le cas actuel de l'église Saint-François d'Assise de Vandoeuvre-lès-Nancy qui est susceptible d'être vendue à un ‘marchands de poulets’ américain.

     

    ‡ Prenez connaissance de cette étude, en cliquant sur le lien ici : Patrimoine religieux français en danger.pdf

  • Domremy - 13 mai 2012 : fête de Sainte Jeanne d'Arc et de son 6ème centenaire

    Le 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc sera célébré ce dimanche 13 mai à Domremy. Le point avec Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié.

     

    jehanne d'arc.jpg> Quel est le programme de ce dimanche 13 mai, solennité de sainte Jeanne d'Arc ?

     

    Ce sera une journée destinée à beaucoup de monde. Nous avons organisé un certain nombre de bus et surtout, nous aurons sur place plusieurs évêques, dont le cardinal André Vingt-Trois, l’archevêque de Paris, mais aussi l’archevêque de Besançon, l’évêque de Verdun… Ce sera un beau rassemblement diocésain et la présence du cardinal est quelque chose de marquant. Le matin, il y a une conférence avec Catherine Guyon, qui est médiéviste spécialisée de cette période où Jeanne a émergé.

     

    > C’est un événement qui touche de nombreux acteurs du département ?

     

    Oui, c’est un événement qui concerne les autorités, les communes, le Conseil général, l’université de Nancy, les écoles. Je voudrais donner un coup de chapeau d’ailleurs aux historiens qui ont fait un travail considérable pour resituer Jeanne d’Arc dans son temps.

     

    > Que représente Jeanne d’Arc pour vous ?

     

    Elle a vécu une expérience spirituelle très jeune. Un certain nombre d’axes sont intéressants pour nous dans la vie d’aujourd’hui. C’est un personnage autour duquel on a beaucoup brodé.

     

    Au XIXe siècle, elle a été redécouverte par l’Eglise. La reconnaissance par l’Eglise de Jeanne d’Arc comme une sainte a pris soixante ans. C’était en 1920.

     

    C’est une femme qui a quelque chose à nous dire. Elle a vécu pendant le Moyen Âge, la guerre de Cent Ans dans une région frontière. Une jeune fille qui voit les drames que provoque cette guerre interminable.

     

    Elle a appris la foi par sa mère et elle est sensible à la misère autour d’elle. Il y avait dans sa conscience chrétienne la certitude que Dieu ne pouvait pas laisser faire cela. Elle a été appelée à l’âge de 13 ans et ce qui est intéressant, c’est la maturation de sa vocation.

     

    > Vous avez insisté lors du lancement des festivités consacrées à Jeanne d’Arc sur le fait qu’elle n’avait jamais tué personne.

     

    Oui, au cours de son procès, elle dit qu’elle préfère porter l’étendard plutôt que l’épée et à plusieurs reprises, elle affirme n’avoir tué personne. Elle pleurait autant sur les victimes adverses que sur ses propres compagnons d’armes. Avant d’engager le combat, elle s’adressait d’abord à la partie adverse. Elle est conduite et aidée par Dieu.

     

    > Que pensez-vous de la récupération politique de Jeanne d’Arc ?

     

    Cela n’a pas été pire cette fois-ci que d’habitude. Au XIXe siècle, on cherchait une figure du patriotisme et Jeanne d’Arc pouvait très bien servir d’icône. Il ne faut pas passer sous silence tout l’intérêt de la littérature, de la poésie, même Outre-Rhin pour Jeanne. Ce qui montre que le visage de Jeanne intéresse. Tant pis pour la récupération, il ne faut pas s’y arrêter. Il faut revenir à l’essentiel.

     

    > L’essentiel, c’est quoi ?

     

    C’est que chaque être humain doit pouvoir prendre conscience qu’il a un rôle à jouer dans le monde. Ce qui peut nous amener à courir quelques risques.

     

    [d’après Vosges Matin]

     

     

     

    Le programme du 13 mai 2012 à Domremy

     

     

     

    jehanne.jpgA 11h00, il est proposé de s’associer à la manifestation officielle devant la maison natale à Domrémy.

     

    Après le déjeuner, dans la basilique, 4 propositions seront offertes à tous :

     

    - des rencontres autour des fiches de Carême spéciales « Jeanne d’Arc »

     

    - un diaporama de lumière et de couleurs sur les vitraux de l’église Jeanne d’Arc de Lunéville : 26 vitraux, près de 400 m2 de superficie, sur la vie de Jeanne d’Arc de Domrémy à sa béatification

     

    - la visite de la basilique. Un remarquable édifice du XIXe, de style plutôt néoroman, la basilique Sainte-Jeanne d’Arc de Domrémy alterne granit rose des Vosges et pierre blanche d’Euville. Elle est agrémentée d’impressionnantes mosaïques et de huit peintures remarquables représentant les grandes étapes de la vie de Sainte Jeanne d’Arc

     

    - un diaporama de toute beauté sur les statues de Jeanne d’Arc qui commémore la sainte dans les villes et villages de la région

     

    À 15h30, point d’orgue de la journée, sur le site de la basilique, une messe pontificale sera célébrée sous la présidence de Monsieur le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France.

     

  • Jeudi Saint, la Cène de Notre-Seigneur Jésus-Christ

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    La Sainte Cène.

     

    Nos autem gloriári opórtet in Cruce Dómini nostri Iesu Christi : in quo est salus, vita et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus.

    [Introït de la messe du Jeudi Saint]

     

    Il faut que nous nous glorifions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.

     

     

  • Carême en Lorraine : pensons au Denier de l'Eglise !

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    ‡ Renseignements ou don en ligne :

    > Diocèse de Saint-Dié : www.catholique-vosges.fr

    > Diocèse de Nancy et de Toul : www.catholique-nancy.fr

  • Le donjon et le clocher

    donjon.jpgLe nancéien Eric Mension-Rigau retrace l'histoire de l'Oeuvre des campagne - institution éclésiale qui existe toujours -, fondée en 1857 à l'initiative d'un prêtre, l'abbé Vandel, et d'une aristocrate, la comtesse Auguste de la Rochejacquelein, dans le but de faire prendre conscience à la noblesse du rôle social qu'elle a encore à jouer dans les campagnes. C'est elle, en effet, qui est invitée, par ses dons, mais aussi par le comportement modèle qu'elle doit adopter, à favoriser le retour de la foi dans les paroisses rurales.

    S'appuyant sur une vaste documentation, cette étude de l'alliance du château et du presbytère, permet une relecture globale des relations entre les élites nobiliaires et le clergé rural, dont l'auteur analyse finement l'évolution. Si la dimension religieuse est première, la perspective politique n'est jamais trop éloignée : l'Oeuvre, qui propose un modèle de société proche de celui des légitimistes, est un des lieux où s'exprime la pensée contre-révolutionnaire qui a tant marqué la noblesse française.

    L'ouvrage met en relief une vision du monde et de la société qui idéalise le paysan et fonde la hiérachie sociale sur un échange de droits et de devoirs imposant au châtelain la justification de sa prééminence par l'exercice de la piété et de la charité. Il cerne les réactions de la noblesse face au délitement progressif d'une France catholique et rurale, mais il souligne aussi sa capacité à dépasser ses attaches idéologiques et à adapter son héritage de traditions et de valeurs pour assurer la permanence de sa présence historique dans les campagnes.

    L'auteur, Eric Mension-Rigau, originaire de Nancy, est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Paris-Sorbonne. Il a déjà publié aux éditions Perrin La vie des châteaux et Aristocrates et grands bourgeois.

     

    ‡ Le donjon et le clocher, Eric Mension-Rigau, éditions Perrin, collection Tempus, 2012, 645 p. (12 €).

  • Vent debout !

    remi fontaine,scouts,scoutisme,jmj,route saint jacques,pèlerinage,paris,chartres,chrétienté,catholiqueManuel de réflexion et de méditation à l'adresse des scouts et guides, et plus largement à tous les adolescents, dans l'esprit des JMJ, des routes Saint-Jacques et des pèlerinages de Paris-Chartres. L'auteur du célèbre Livre d'Hermine replonge sa plume dans la même encre sympathique, pleine de saveur héroïque, de cet humour prévenant, de cette gravité et de cette humilité un peu bénédictine qui sont l'essence du scoutisme catholique.

    Dans un style direct et "péchu", l'ouvrage propose de nombreux exemples concrets afin d'aider les jeunes - et les moins jeunes ! - à tenir Vent debout contre les vents contraires du monde actuel.

    Mgr Aillet, évêque de Bayonne, dans sa préface, "souhaite une longue vie au Nouveau Livre d'Hermine et remercie [son] ami Rémi Fontaine de permettre aux jeunes d'avoir pour compagnon cet ouvrage". Et de lancer : "Scout, lève-toi ! Va puiser la belle doctrine catholique dans la Parole de Dieu et dans les écrits de ceux qui t'ont précédé sur la route."

    Un livre à mettre entre toutes les mains !

    L'auteur, Rémi Fontaine, a déjà à son actif de nombreux ouvrages pour la jeunesse et pour les scouts. Il anime l'émission du Libre journal des scouts sur Radio-Courtoisie et est co-fondateur du pèlerinage de Chrétienté, de Paris à Chartres.

     

    ‡ Vent debout !, Rémi Fontaine, éditions L'Orme Rond, 2011, 140 p. (16 €).

  • Noël !

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    Nativité, enluminure, XVe-XVIe siècles.

     

    Læténtur cæli et exsúltet terra ante fáciem Dómini : quóniam venit.

    [Offertoire de messe de la Nativité du Seigneur]

    Les cieux se réjouissent, la terre bondit de joie en présence du Seigneur, parce qu’il est venu.

  • Histoire des conciles

    conciles.jpgA travers l'évocation des vingt-et-un conciles oecuméniques, une histoire vivante et accessible de l'Eglise, s'intéressant autant aux doctrines, aux pratiques sociales qu'aux hommes.

    Il y a cinquante ans, en 1962, s'ouvrait le concile Vatican II qui allait durer quatre ans et marquer durablement l'évolution de l'Eglise catholique. C'était le 21ème de l'histoire. Le premier avait eu lieu en 325, à Nicée, à l'initiative de l'empereur Constantin.

    Un concile oecuménique rassemble les évêques de l'ensemble de la "terre habitée" (oikoumenè). Son caractère universel fait qu'il peut imposer ses décisions à toute l'Eglise sous l'autorité souveraine du pape. Pour chacun d'eux, on trouvera dans cet ouvrage le contexte historique de sa convocation, l'histoire de son déroulement et des décisions disciplinaires qui ont été prises.

    Ces conciles ont constitué, progressivement, le corpus doctrinal du christianisme, qu'il s'agisse de la Trinité, de la nature du Christ, de la doctrine du Salut, de l'infaillibilité du pape ou de la nature et de la mission de l'Eglise. Une question comme celle des minarets en pays chrétiens, qui suscite tant de controverses aujourd'hui en Europe, était déjà traitée en 1312 au concile de Vienne.

    L'histoire des conciles oecuméniques ne concerne donc pas seulement l'histoire de l'Eglise catholique, elle est aussi l'histoire de nos sociétés.

    L'auteur, Yves Chiron, est spécialiste d'histoire religieuse. Il a notamment publié la biographie de plusieurs papes (Pie IX, Pie X, Pie XI, Paul VI).

     

    ‡ Histoire des conciles, Yves Chiron, éditions Perrin, 2011, 287 p. (22 €).

  • Mon frère, le Pape

    eglise,catholique,vatican,pape,benoit XVI,georg ratzinger,joseph ratzinger,éditions bayardLes éditions Bayard publient le livre événement du Père Georg Ratzinger, frère de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, à l'occasion du soixantième anniversaire de l'ordination des deux frères et du voyage du Saint Père en Allemagne en septembre dernier. Il s'agit d'une longue conversation fouillée, réalisée par l'historien et journaliste allemand Michael Hesemann, et traduite en français.

    Dans cet ouvrage, Georg Ratzinger confie de nombreux secrets de famille portant sur l'enfance et la formation des deux frères. Notamment sur leur engagement dans l'armée allemande pendant la seconde guerre mondiale et l'opposition de Joseph Ratzinger et de sa famillle à l'idéologie nationale-socialiste.

    Il révèle des détails concernant la vocation du futur pape, ses passions, ses nombreuses interrogations sur les charges successives qui lui ont été confiées au sein de l'Eglise.

    Ce témoignage majeur et émouvant de celui qui connaît le mieux le Pape Benoit XVI est accompagné de nombreuses photos inédites extraites de l'album familial des Ratzinger.

    Georg Ratzinger, prêtre et chef de choeur, est le frère aîné du Pape Benoît XVI. Il a dirigé pendant plus de 30 ans le célèbre choeur de la cathédrale de Ratisbonne.

     

    ‡ Georg Ratzinger, Mon frère, le Pape, entretien avec Michael Hesemann , éditions Bayard, 2011, 320 p., ill. (19,90 €).

  • 2 novembre : Commémoraison de tous les fidèles défunts

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    Chrétien défunt, enluminure, manuscrit BM Marseille, XVe s.

     

    Réquiem ætérnam dona eis, Dómine : et lux perpetua lúceat eis.

    [Introït de la messe de la Commémoraison de tous les fidèles défunts]

     

    Donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière sans fin brille pour eux.

  • Fête de Tous les Saints

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    La Toussaint, Fra Angelico.

     

    Gaudeámus omnes in Dómino, diem festum celebrántes sub honóre Sanctórum ómnium, de quorum solemnitáte gaudent Angeli et colláudant Fílium Dei.

    [Introït de la messe de la fête de Tous les Saints]

    Réjouissons-nous ensemble dans le Seigneur, car la fête que nous célébrons aujourd’hui est celle de tous les Saints. Cette solennité réjouit les Anges et tous en chœur louent le Fils de Dieu.

  • "Nos coups de coeur" : une nouvelle rubrique de votre blog préféré

    Dans cette rubrique, nous vous présenterons ponctuellement des ouvrages (ou toute autre activité ou opinion) qui sortent du cadre purement vosgien et lorrain. Pour inaugurer cette nouvelle rubrique, nous vous proposons un livre d'entretien avec le Père Michel Viot, paru aux éditions de L'Homme Nouveau.

    luther,benoit XVI,protestant,catholique,église,michel viot,franc-maçonnerie,grande loge de france,grande loge nationale française,robert boulin,messe,vatican IIDans cet ouvrage, l'abbé Viot raconte son itinéraire hors du commun : militant socialiste, ordonné pasteur luthérien en mai 1968, les émeutes estudiantines le conduisent à rompre avec l'idéologie de gauche. Il devient pasteur puis évêque luthérien en région parisienne. Entré en franc-maçonnerie à la Grande Loge de France, il accède aux différents grades jusqu'à celui de vénérable et de grand officier, membre des instances dirigeante de l'obédience. C'est là qu'il rencontre Robert Boulin, ministre de Valéry Giscard d'Estaing, et dirige son initiation maçonnique avant de nouer une amitié qui durera jusqu'à la mort tragique du ministre. En 1987, Michel Viot quitte la GLDF pour la Grande loge nationale française, plus conforme à ses options chrétiennes.

    Le Père Viot fait le choix réfléchi de quitter en 2000 la franc-maçonnerie et intègre l'Eglise catholique en 2001. Personnalité atypique, il a côtoyé les grands de l'Eglise comme ceux de l'Etat. Son livre explique son cheminement, dévoile des aspects méconnus de l'affaire Boulin, aborde la question de la laïcité et de l'islam en France, propose un regard original sur le monde carcéral, l'oecuménisme, le débat liturgique sur la messe d'avant et d'après le concile Vatican II, ou les accusations contre Pie XII et Benoît XVI.

    luther,benoit XVI,protestant,catholique,église,michel viot,franc-maçonnerie,grande loge de france,grande loge nationale française,robert boulin,messe,vatican IIEn homme libre, le Père Michel Viot a décidé de parler en témoin irrécusable, sans crainte de bousculer les idées reçues.

    Né en 1944, l'abbé Viot est aujourd'hui curé de paroisse et aumônier de prison dans le diocèse de Blois.

     

    ‡ De Luther à Benoît XVI, Père Michel Viot, éditions de L'Homme Nouveau, 2011, 247 p. (19 €).