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catholique - Page 3

  • A propos des réactions face au spectacle "Sur le concept du visage du Fils de Dieu"

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    La vérité quant à la riposte des jeunes chrétiens face aux provocations blasphématoires.

     

    Comme chacun le sait désormais, le spectacle de Castellucci intitulé "Sur le concept du visage du fils de Dieu" provoque une réaction indignée chez de très nombreux chrétiens. Depuis jeudi dernier, jour de la première représentation de ce spectacle au théâtre de la Ville à Paris, chaque représentation est retardée et/ou interrompue par des jeunes gens fidèles au Christ. L'affaire fait grand bruit à la radio, dans la presse écrite ainsi que sur internet mais cela s'accompagne de beaucoup de désinformation et nécessite donc des clarifications et des corrections.

     

    Soulignons d'abord le caractère spontané des actions menées soir après soir par des jeunes filles et des jeunes garçons venus de différents horizons, certains revendiquant ouvertement leur adhésion à l'un ou l'autre mouvement catholique, d'autres intervenant à titre personnel, simplement révoltés par le contenu de ce spectacle.

     

    Le premier journal qui a réagi à l'action de ces jeunes, c'est le journal "Le Monde". Il l'a fait en des termes qui en disent long sur la manipulation des esprits à laquelle s'exercent certains journalistes. En effet, le titre de ce premier article parlait de "prise d'otages au théâtre de la ville", pas moins, tandis que le titre du second article parlait de "fatwa culturelle". Des titres à sensation destinés à un lectorat habitué à lire en diagonale. Des mots qui choquent, loin de la réalité qu'ils prétendent décrire. Or, il faut savoir que le journal Le Monde a pour président du directoire du conseil de surveillance un certain Pierre Bergé. Et la fondation Pierre Bergé-Yves Saint-Laurent est justement, quel hasard, "grand mécène" du Festival d'Automne de Paris qui a programmé Golgota Picnic, second spectacle blasphématoire qui suscite l'ire des chrétiens.

     

    Ces articles du Monde ont donné le ton. Bien d'autres journalistes ont suivi le mouvement et utilisé des mots sans en respecter le sens. L'objectif est bien sûr de disqualifier l'opposant à ces spectacles, de le présenter comme infréquentable puisque "violent" et "fascisant". De la sorte, quelques journalistes aux ordres ont pour mission d'éluder le vrai débat. "L'antichristianisme de notre société est-il fantasmé ? Est-il réel ? Peu importe", écrit avec cynisme Thomas Schlesser pour le média "Rue89".

     

    Images vidéos et photos sont pourtant disponibles sur internet. Elles montrent, le premier soir, des jeunes gens monter sur scène, déployer une banderole contre la christianophobie, puis, lorsqu'on leur arrache cette banderole, se mettre à genoux et prier le chapelet. Où est donc la violence dans cette action ? Ces jeunes gens n'ont opposé aucune résistance à la police lorsque celle-ci est intervenue. Ces jeunes gens n'ont pas non plus insulté qui que ce soit.

     

    Ce qui est par contre de la violence, à l'heure ou tant de chrétiens meurent à travers le monde par fidélité à leur foi, c'est, sous le couvert de l'art, de demander à des enfants de monter sur scène et de caillasser le portrait du Christ avec des grenades.

     

    Ce qui est réellement insultant, c'est, à l'issue d'un spectacle scatologique, de souiller le portrait du Christ en laissant penser que c'est de la matière fécale qui vient le salir et de blesser ainsi tant de croyants.

     

    Le jour suivant, quelques spectateurs ont reculé à l'entrée du théâtre, le manteau légèrement entâché par un oeuf ou un peu de liquide coloré. Un peu désagréable, certes, mais on reste au niveau de la simple blague de potaches. Ce n'était ni agressif ni bien méchant. Prétendre qu'un oeuf sur la façade du théâtre ou un peu d'huile sur les marches du théâtre constituent une dégradation, c'est grotesque.

     

    Si à chaque manifestation étudiante ou syndicale, l'Etat se mettait en tête d'arrêter et de poursuivre en justice tous ceux qui jettent un simple oeuf, cela ferait bien du monde dans les commissariats et dans les tribunaux !

     

    Encore une fois, la seule véritable souillure choquante dans cette histoire, c'est celle que M. Castellucci, metteur en scène, inflige au visage du Christ.

     

    Et, depuis, les actions menées par tant de jeunes gens se limitent à prier. A l'extérieur du théâtre pour certains. A l'intérieur pour d'autres. Il faut être bien manipulateur pour faire passer ces jeunes gens pour de sombres délinquants.

     

    Chahuter un spectacle serait devenu un crime ? L'histoire du théâtre ne manque pourtant pas d'exemples de chahuts d'une bien plus grande ampleur. Les professionnels de la culture semblent avoir la mémoire bien courte...

     

    Il est inadmissible de constater une fois de plus que la seule religion dont on peut se moquer impunément serait celle des chrétiens et que l'Etat veut même leur interdire le droit d'exprimer leur mécontentement.

     

    Faut-il encore rappeler avec quel enthousiasme les médias ont ces temps-ci relayé le mouvement des "indignés" ? Curieusement, les chrétiens n'auraient pas le droit, eux, de s'indigner ?

      

    ‡ L'association CIVITAS appelle à une grande manifestation nationale contre la christianophobie samedi 29 octobre à Paris à 18h00 place des Pyramides.

     

     

  • Nancy : Salon "Religio" les 8, 9 et 10 octobre

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    ‡ Plus d'info's sur www.salonreligio.com

  • Christianophobie : un « sport » bien français…

    Attaquer ou salir le christianisme, ses symboles, ou ses représentants est devenue chose courante en France depuis quelques années.

     

    martyre_etienne.jpg"On le constate par la montée en flèche des profanations ou dégradations de sépultures comme de lieux de culte chrétiens. Ainsi, en 2007, 92,1 % des lieux de culte profanés étaient des lieux de culte chrétiens ; en 2008, 94,4 % et 95,6 % en 2009... Et, ceci, dans l'indifférence à peu près totale des pouvoirs publics. En revanche, on peut observer que dans les cas, infiniment plus rares, d'actes de malveillance dirigés contre les communautés juives ou musulmanes, les plus hautes personnalités de l'Etat n'hésitent pas à se déplacer sur les lieux et à faire solennellement part de leur émotion ainsi que des mesures énergiques qui suivront.

     

    Il y a donc inégalité manifeste de traitement dont est victime la religion catholique, qui demeure encore la religion dont se réclament le plus grand nombre de Français et qui - il faut le souligner - a façonné l'identité de notre pays, comme l'on rappelé récemment tant le Chef de l'Etat que le Premier ministre (...)".

     

    ‡ Pour lire la suite de cette Lettre adressée aux élus, cliquez ici Christianophobie_lettre aux élus.pdf

     

    ‡ Plus d’infos sur http://www.civitas-institut.com 

  • Regnévelle (Vosges) : la paroisse rend hommage au Père Olric de Bouvier

    A l'occasion de la fête patronale de saint Roch, la paroisse de Regnévelle, située dans le canton de Monthureux-sur-Saône, aux confins des Vosges et de la Haute-Saône, s'est souvenue de l'un de ses illustres enfants : le Père Olric de Bouvier.

    vosges,regnevelle,église,catholique,messe,olric de bouvier,en calcat,tarn,clément ayéménéA l'issue de la messe dominicale, une plaque, réalisée en grès reconstitué par Henri Côme, de Darney, a été bénie par l'abbé Clément Ayéméné, curé de la paroisse Notre-Dame de la Saône, à la mémoire du Père Olric de Bouvier, moine bénédictin à l'abbaye d'En Calcat, dans le Tarn.

    André Poissonnier, au nom des paroissiens, a retracé brièvement la biographie du Père de Bouvier. Né le 15 octobre 1927 à Metz, Olric de Bouvier arrive très jeune avec ses parents qui s'installent, pour des raisons professionnelles, au hameau des Essarts, dépendant de la commune de Regnévelle. Après des études au lycée de Mirecourt, il entre à l'abbaye bénédictine d'En Calcat où il est ordonné prêtre le 4 juin 1955. Il célébrera sa première messe en l'église de Regnévelle en juillet suivant. Au sein de l'abbaye, le Père de Bouvier occupera plusieurs fonctions : il assure notamment la prédication de retraites et remplit la fonction liturgique de cérémoniaire. Après le concile Vatican II, le père abbé l'enverra en mission au Togo et en Côte d'Ivoire. Cependant, des ennuis de santé l'obligeront à rentrer à En Calcat où il se mettra au service des paroisses des environs.

    Le Père Olric de Bouvier est décédé à l'abbaye d'En Calcat le 27 mai 2009. Il est inhumé dans le cimetière des bénédictins.

    vosges,regnevelle,église,catholique,messe,olric de bouvier,en calcat,tarn,clément ayéménéUn membre de sa famille a rappelé que le village de Regnévelle et ses curés avaient formé spirituellement le Père Olric. Sa vocation monastique est peut-être venue lorsqu'il entendait son père chanter lors des messes à l'église paroissiale... Olric de Bouvier aimait particulièrement son village d'adoption : jeune, il appréciait participer aux fêtes du village où il savait s'amuser et danser avec les autres jeunes gens.

    La plaque apposée désormais dans l'église de Regnévelle, à côté de celle du RP Noble dominicain originaire également de la paroisse, est en quelque sorte un jumelage spirituel entre Regnévelle et l'abbaye d'En Calcat. Pour que le souvenir du Père Olric demeure et soit fécond auprès des futures générations de catholiques vosgiens.

     

    [clichés H&PB]

  • Nancy : ordinations presbytérales et diaconale à la cathédrale

    Ce dimanche 19 juin, c'est une nef comble qui a accueilli deux nouveaux prêtres et un diacre ordonnés pour le diocèse de Nancy & de Toul.

    lorraine,nancy,diocèse,église,catholique,ordinations,prêtre,diacre,évêque,jean louis papin,pierre demenois,jean louis coinsmann,david vaimbois,oratoire saint philippe nériLa cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy a accueilli pour la deuxième année consécutive la foule des fidèles pour l'ordination de deux prêtres et d'un diacre. Monseigneur Papin a procédé à l'ordination presbytérale de Jean-Louis Coinsmann et Pierre Demenois et à l'ordination diaconale de David Vaimbois, membre de la congrégation de l'Oratoire Saint-Philippe Néri de Nancy. Un grand nombre de prêtres, de séminaristes du séminaire inter-diocésain de Metz et du séminaire d'Ars, et des membres d'instituts religieux étaient présents au côté des futurs ordonnés. Fait notable : plusieurs dizaines d'enfants de choeur et de grands clercs du diocèse participaient également à cette cérémonie.

    Le père Bombardier, prêtre de l'Oratoire et curé de Notre-Dame de Bonsecours, conjointement avec le père Gonçalves, prévôt de l'Oratoire, ont présenté à l'assistance le futur diacre. Quant aux deux ordinands, ils ont été présentés par l'abbé Dukiel, supérieur du Grand séminaire de Lorraine.

    A l'issue de la messe d'ordination, Mgr Papin a envoyé les nouveaux prêtres et diacre en mission : le père Vaimbois poursuivra ses études théologiques et assurera un service diaconal auprès d'une paroisse nancéienne ; l'abbé Coinsmann est nommé prêtre coopérateur à la paroisse Notre-Dame de Bonne Nouvelle (cathédrale de Nancy) et référent de l'Institut Saint-Dominique et de l'ensemble scolaire Charles-de-Foucauld, et l'abbé Demenois est nommé sur les paroisses de Villers-lès-Nancy et Vandoeuvre-les-Nancy et sera également responsable des servants de messe pour le diocèse, fonction qui n'était plus assurée depuis de nombreuses années.

    Le verre de l'amitié a réuni fidèles et clergé dans une ambiance conviviale.

    Quelques images des ordinations...

     

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    Les ordinands Jean-Louis Coinsmann et Pierre Demenois

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    Avant l'ordination diaconale devant le maître-autel et Mgr l'évêque

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    Avant les ordinations presbytérales

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    Imposition des mains par les prêtres présents (au centre, l'abbé André Houot, ancien curé de Bleurville, impose les mains à l'abbé Coinsmann)

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    Procession des offrandes avant l'offertoire

    [clichés H&PB]

  • Cornimont : la Vierge à l'Enfant fête ses 300 ans

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    [Vosges Matin]

  • A Sion avec la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy

    Les paroissiens de "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy (communauté appliquant le Motu Proprio Summorum Pontificum du Pape Benoît XVI sur le rite extraordinaire du Missel de 1962) se sont rassemblés sur la colline de Sion dimanche 29 mai pour fêter la fin du mois dédié à la Vierge Marie.

    sion1.jpgAprès les prières et les chants à la Vierge à la basilique, les fidèles ont processionné jusqu'au monument de Barrès où a eu lieu le Salut au Saint-Sacrement.

    Rappelons quelques propos de l'abbé Husson, en charge de la communauté Summorum Pontificum à la paroisse Saint-Pierre - Notre-Dame de Bonsecours, extraits de son homélie : "[...] La plaine lorraine qui s’étend autour de nous, de la vallée de la Marne à la crête des Vosges, trace nos limites, et en même temps elle nous donne une soif d’infini, comme disait Barrès. Que nous soyons Lorrains de souche ou d’adoption, ou même seulement de passage pour quelques années, cette plaine est notre monde terrestre, temporairement ou bien jusqu’à nos derniers jours pour les plus chanceux qui ne quitteront jamais ce pays bénit.

    En adorant le Fils de Dieu présent dans l’hostie, nous allons Lui demander, par l’intercession de sa Mère, de renouveler cet Esprit sur cette terre, sur cette plaine.

    D’abord pour nous aider à continuer l’œuvre des premiers  chrétiens et des moines de Saint Colomban, qui ici-même menèrent le combat contre les dieux païens, Rosmerta et Mercure, avant que notre évêque Saint Gérard n’y édifie la première église consacrée à Marie. Les forces païennes sont aujourd’hui de retour, et avec l’aide de Dieu, il nous faut les combattre.

    sion2.jpgEnsuite pour nous-mêmes. Nous connaissons nos faiblesses, et même si la Sainte Vierge est là pour nous guider, il nous faut en nous la force du Christ, le Saint-Esprit et la grâce de Dieu.

    Enfin pour tous ceux qui vivent sur cette plaine et qui ne voient plus Notre-Dame de Sion. Elle a disparu de leur âme en même temps qu’ils perdaient la vérité du Christ. Ce n’est plus l’Esprit de Dieu qui conduit leur vie, mais l’esprit de perdition.

    Comme le dit la prière à Notre-Dame de Sion : 'Dieu, par l’intercession de la Vierge Marie, vous avez préservé admirablement nos ancêtres de bien des désastres, accordez-nous d’être protégés par elle, notre Reine et notre bonne Duchesse, des maux qui nous menacent.'

    Que la bénédiction de son Fils renouvelle ici et sur cette plaine la venue de l’Esprit de Dieu, et par l’intercession de Notre-Dame de Sion, que cet Esprit nous aide à combattre les ennemis du Christ et de l’Eglise, à convertir nos frères et à parvenir un jour dans la gloire des Cieux. Pour paraphraser le prophète Isaïe : Soyons les signes en Lorraine de la part du Dieu des Armées qui habite sur la montagne de Sion."

    [source : page Facebook de la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" https://www.facebook.com/notes/eglise-st-pierre-des-latins-nancy-summorum-pontificum/p%C3%A8lerinage-de-la-basilique-de-sion-au-monument-barr%C3%A8s-29-mai-2011/133602540051715]

  • Eugène cardinal Tisserant (1884-1972) : une biographie

    tisserant.jpgFigure marquante du catholicisme romain, ne serait-ce qu'à cause d'une barbe photogénique, le cardinal Eugène Tisserant a servi six papes, de Pie X à Paul VI.

    Lorrain, né à Nancy en 1884, prêtre en 1907, savant voué à l'étude des langues orientales anciennes, Eugène Tisserant a été appelé à Rome en 1908 pour s'occuper des manuscrits orientaux de la Bibliothèque vaticane. Il y est resté jusqu'à sa mort en 1972, si l'on excepte les mois passés à l'armée entre 1914 et 1919. Cardinal en 1936, il fut doyen du Sacré Collège en 1951.

    Cette longévité, doublée d'une exceptionnelle vitalité, a fait de Mgr Tisserant le témoin privilégié de tous les grands événements politiques et religieux d'un siècle qui n'en a pas manqué : deux guerres mondiales, l'expansion du communisme, l'apogée et la chute des empires coloniaux, mais aussi la crise moderniste au sein de l'Eglise, trois conclaves et le concile Vatican II.

    Eugène Tisserant n'a pas été seulement le témoin de tels soubresauts, il en a aussi été l'acteur : résistant déterminé face au fascisme et au nazisme, il le fut ensuite au communisme ou à la décolonisation. Le cardinal Tisserant tient une place prépondérante dans l'histoire de la Rome pontificale au XXe siècle. Il fut un remarquable Lorrain au service de l'Eglise catholique.

    Etienne Fouilloux est professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université de Lyon 2 spécialiste de l'histoire religieuse du XXe siècle.

     

    ‡ Eugène cardinal Tisserant 1884-1972. Une biographie, Etienne Fouilloux, éditions Desclée de Brouwer, 2011, 692 p., ill. (39 €).

  • Nicolas Psaume, un évêque de Verdun pionnier de la Réforme catholique au XVIe siècle

    lotharingia 17.jpgLa revue annuelle de la Société Thierry Alix, Lotharingia, présente dans son numéro 17 une étude du Père Bernard Ardura, président du Comité pontifical des Sciences historiques, consacré à Nicolas Psaume, un Prémontré devenu évêque de Verdun au siècle du concile de Trente.

    En quatorze chapitres, le Père Ardura présente la vie et l'oeuvre immense de cet évêque lorrain pionnier de la Réforme catholique au XVIe siècle. Cette étude historique fouillée et largement documentée aborde la vie familiale et la vocation de l'abbé réformateur, son rôle dans l'ordre de Prémontré et dans le diocèse de Verdun, son action lors du concile de Trente, la réforme de l'Eglise de Verdun, sa position lors des guerres de religion vis à vis des Réformés. Son rôle de pasteur d'âmes est particulièrement analysé.

    Le catalogue de l'oeuvre imprimée de Nicolas Psaume ainsi qu'une bibliographie sur l'évêque de Verdun complètent utilement cette remarquable livraison de Lotharingia.

     

    ‡ Nicolas Psaume pionnier de la Réforme catholique, Bernard Ardura, Lotharingia n° XVII, 2010, Société Thierry Alix, Nancy, 174 p., ill. (38 €).

    >> A commander à : Société Thierry Alix, Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, 1 rue de la Monnaie, 54000 Nancy.

  • Joyeuses et saintes fêtes de Pâques !

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    Resurrection, Fra Angelico (XVe s.)

    Resurréxi, et adhuc tecum sum, allelúia : posuísti super me manum tuam, allelúia : mirábilis facta est sciéntia tua, allelúia, allelúia.

    [Introït de la messe du dimanche de Pâques]

     

    [Je suis ressuscité, et je suis encore avec Vous, Alléluia !
    Vous avez posé votre main sur moi, alléluia ! 
    Votre sagesse a fait des merveilles, alléluia, alléluia !]
  • Fête des Rameaux

     

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    Bénédiction des rameaux lors de la messe à la paroisse Notre-Dame de la Saône

    (cliché © H&PB, 2011).

     

    Occúrrunt turbæ cum flóribus et palmis Redemptóri óbviam : et victóri triumphánti digna dant obséquia : Fílium Dei ore gentes prǽdicant : et in laudem Christi voces tonant per núbila : Hosánna. 

    [Antienne de la procession des Rameaux] 

    Des foules viennent au-devant du Rédempteur avec des fleurs et des palmes ; elles rendent un digne hommage à ce vainqueur triomphant. Les gentils publient la grandeur du Fils de Dieu et l’air retentit d’acclamations à la gloire du Christ : Hosanna !

  • Le saint lorrain du mois : saint Don (ou Donat)

    saint-donat.jpgLes bords de la Meurthe, sur le territoire de Dombasle, au delà de Saint-Nicolas-de-Port, furent encore troublés du sang d’un martyr, à l’époque de l’irruption des Vandales, dans les Gaules, c’est-à-dire, vers l’an 406.

     

    Ce martyr est saint Don ou Donat dont les Actes sont perdus. Quelques particularités seulement, concernant l’état, les miracles et le culte de ce bienheureux, se retrouvent dans un titre qu’Henri de Lorraine, évêque de Toul, expédia au profit de l’abbaye touloise de Saint-Mansuy. D’après ce document rédigé sur d’anciennes traditions : pervenit ad notitiam nostram, Donat était ermite, d’une éclatante vertu. Appréhendé par une troupe de Vandales, en présence desquels il confessa courageusement sa foi, ces cruels païens le percèrent d’une grêle de traits, tout près du grand chemin où son corps reçut la sépulture. Les miracles qui s’opérèrent au tombeau du saint martyr y attirèrent une foule de pèlerins. Il est surtout fait mention d’une femme aveugle depuis plusieurs années, laquelle y ayant recouvré la vue, fit élever une petite chapelle qui subsista jusqu’au temps de Thierry de Dombasle. Ce seigneur la rétablit dans un état plus décent et la fit consacrer par Pibon, évêque de Toul, vers l’an 1170.

     

    Un autre seigneur de Dombasle, nommé Vidric, avait déjà fondé le prieuré de Saint-Don que Thierry fit accepter à l’abbé de Saint-Mansuy, alors nommé Théodoric. Les guerres qui désolèrent la Lorraine, obligèrent les successeurs de cet abbé, à transférer dans leur abbaye les reliques de saint Donat. Le prieuré élevé en son honneur, était déjà détruit en 1710 : une simple croix marquait remplacement qu’il avait occupé.

     

    La fête liturgique de saint Don est célébrée le 7 avril.

     

     

    [source : http://www.introibo.fr/Saint-Don-martyr]

  • Jésus de Nazareth, par Benoît XVI

    jesus de nazareth.jpgEn ce temps de Carême, nous faisons une petite exception à notre recension habituelle d'ouvrages lorrains en présentant le dernier ouvrage du pape Benoît XVI : Jésus de Nazareth.

    Le Souverain Pontife renoue, avec cet ouvrage, avec un genre littéraire où il est à l'aise : le grand exposé sur la foi. Dans ce cadre, il se détache de l'actualité et son propos gagne en liberté. Avec une sorte de force paisible et équilibrée, le Saint-Père ouvre donc à nouveau le dossier "Jésus". Mais pour autant, cette tranquillité de ton n'entame pas la gravité et l'importance du sujet. Il ne s'agit en effet rien de moins que du coeur du christianisme, les derniers moments du Messie, sa Passion, sa mort et sa résurrection. Les question-clé de la foi.

    Ce livre de théologie biblique se laisse découvrir à travers des chapitres accessibles à tous qui ouvrent autant la réflexion que la méditation. En ce sens, le livre répond tout à fait aux attentes d'un lecteur moderne qui n'est pas féru de science théologique mais veut en savoir d'avantage.

    Au final, Benoît XVI ne cède pas dans cet ouvrage à une démonstration de foi expansive ou affective. Il se montre plus proche de la paix bénédictine que du débordement charismatique. Il n'hésite pas parfois pourtant à partager sa vision méditative. Ainsi, de cette belle méditation sur le visage de Jésus crucifié, qui renvoie à toutes les victimes, tous les souffrants de ce monde. Ou dans la finale de l'ouvrage qui ouvre sur une invitation à l'espérance spirituelle. Ce qui manque sûrement le plus au monde actuel.

     

    >> Jésus de Nazareth. De l'entrée à Jérusalem à la Résurrection, Benoît XVI, éditions du Rocher, 2011, 352 p. (22 €).

  • Jean-Marie Lassausse, Le jardinier de Tibhirine

    lassausse.jpgLe Père Jean-Marie Lassausse, Vosgien originaire d'Esley, dans le canton de Darney, issu d'une famille d'agriculteurs, est aujourd'hui le "jardinier de Tibhirine". C'est lui qui entretient les lieux déserts du monastère cisterciens algérien, qui travaille la terre du domaine avec les villageois. Son témoignage simple, profond, est en faveur d'une "Eglise de la rencontre". Son expérience, ses voyages en "terre des autres" peuvent, selon lui, aider la réflexion des églises occidentales désaffectées, et surtout aider à comprendre l'urgence d'une pastorale de la rencontre.

    Il a découvert l'héritage spirituel des frères cisterciens de Tibhirine principalement par le dialogue avec la population musulmane locale. Il partage dans cet ouvrage les témoignages des musulmans sur la communauté catholique du Père Christian de Chergé, sur le martyre des religieux, sur leurs relations avec eux, et leur héritage concret qui aujourd'hui peut paraître en déshérence...

    Un témoignage qui invite à revoir nos idées reçues sur le dialogue avec l'islam en particulier et l'héritage des frères de Tibhirine.

    Le Père Lassausse est prêtre de la Mission de France. Il a passé de nombreuses années en mission en Afrique. Depuis 2001, il a la responsabilité des terres du monastère algérien de Tibhirine. Après avoir été missionnaire en Tanzanie, en Ethiopie et au Maroc, il est en Algérie depuis 2000.

     

    >> Le jardinier de Tibhirine. Le témoignage exceptionnel du gardien de la mémoire des lieux, Jean-Marie Lassausse et Christophe Henning, éditions Bayard, 2010, 150 p. (18 €).

  • Mercredi des Cendres et entrée en Carême

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     La tentation du Christ (huile sur toile, XIVe siècle)

     

    Memento, homo, quia pulvis es, et in púlverem revertéris.

    [Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.]

     

  • Pour soutenir l'action de l'Eglise

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    >> Plus d'infos et don en ligne possible sur http://catholique-nancy.cef.fr/spip/+Don-en-ligne+

  • 2 novembre : commémoraison des fidèles défunts

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    Réquiem ætérnam dona eis, Dómine : et lux perpetua lúceat eis.

    [Introït de la messe du jour]

     

    [Donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière sans fin brille pour eux.]

  • 1er novembre, fête de la Toussaint

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    La communion des saints.

     

    Gaudeamus omnes in Domino, diem festum celebrantes sub honore Sanctorum omnium : de quorum solemnitate gaudent Angeli, et collaudant Filium Dei. Exsultate, justi, in Domino : rectos decet collaudatio.

    (Introït de la messe de la Toussaint)

     

    [Réjouissons-nous tous dans le Seigneur, en célébrant ce jour de fête en l'honneur de tous les Saints : de leur solennité se réjouissent les Anges, et ils en louent le Fils de Dieu. Réjouissez-vous justes, dans le Seigneur : aux hommes droits sied la louange.]

  • Obsèques de Mgr Jacques Masson : samedi 23 octobre à 14h30 en l'église Saint-Pierre de Nancy

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    Mgr Jacques Masson

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    >> Les obsèques de Mgr Jacques Masson seront célébrées samedi 23 octobre à 14h30 en l'église Saint-Pierre de Nancy suivies de l'inhumation au cimetière de Bouxières-aux-Dames.

    > Le texte de l'homélie prononcée par M. l'abbé Husson lors des obsèques de Mgr Masson est consultable sur  http://www.hermas.info/article-homelie-de-m-l-abbe-husson-aux-funerailles-de-mgr-masson-59745133.html

  • Décès de Mgr Jacques Masson

    mgr jacques masson.jpgMonseigneur Jacques Masson est décédé à Rome le 16 octobre.

    Originaire du diocèse de Nancy & Toul, Mgr Masson avait célébré les messes dominicales à l'église Saint-Pierre de Nancy au mois d’août dernier.

    Né en 1937, ordonné en 1964 pour le diocèse de Meaux, Mgr Masson a été le premier directeur du séminaire d’Ecône fondé par Mgr Marcel Lefebvre, avant de travailler pour le Saint-Siège comme official à la Congrégation pour la Propagation de la Foi.

    Il menait une retraite active en travaillant notamment pour le site http://www.hermas.info où l’on peut trouver ses nombreux articles sur la liturgie ou la spiritualité.

    Mgr Masson, fidèle à sa Lorraine natale, avait eu l'occasion d'écrire quelques articles pour La Revue Lorraine Populaire.

    RIP.

    [cliché : rencontre de l'abbé Masson avec SS. Jean-Paul II au tout début de son pontificat]

    Source : http://www.eglise-st-pierre-nancy.fr

  • Les saints lorrains, entre religion et identité régionale

    saints lorrains.jpgA la fin du XVIe siècle, le culte des saints connaît une triple évolution : d'abord, un renouveau avec la mise en place d'une iconographie, d'un discours et d'une liturgie. Puis, à partir du XVIIe siècle, les saints deviennent un enjeu de pouvoir entre les évêques et les ducs de Lorraine. Enfin, au XIXe siècle, on assiste à une renaissance du culte des saints, à travers l'émergence d'un "romantisme régional" et la volonté de l'Eglise de s'enraciner dans le milieu local. Cette évolution est soutenue par le développement du lotharingisme dans la seconde moitié du XIXe siècle.

    L'étude des rites et de l'espace sacré montre une appropriation des saints lorrains par les populations avec des notoriétés différentes : un rayonnement extra-régional (Jeanne d'Arc), régional (saint Nicolas, sainte Barbe) ou purement local (la majorité des saints locaux).

    Parmi les dizaines de saints lorrains décrits dans l'ouvrage, quelques-uns sont particulièrement vénérés en Lorraine : saint Clément (premier évêque de Metz), saint Mansuy (premier évêque de Toul), saint Saintin (premier évêque de Verdun), saint Epvre (septième évêque de Toul), saint Dié (évangélisateur des Vosges), saint Nicolas (patron des Lorrains depuis 1477), sainte Barbe (patronne des mineurs), saint Elophe (martyr à Soulosse), saint Romaric (fondateur du Saint-Mont), saint Amé (premier abbé du Saint-Mont), saint Pierre Fourier (curé de Mattaincourt), sainte Jeanne d'Arc, sainte Lucie de Sampigny (vénérée en Meuse)...

    L'ouvrage de Marie-Hélène Colin est issue de sa thèse soutenue en 2006 sous la direction du professeur Philippe Martin, de l'université de Nancy 2.

     

    >> Les saints lorrains. Entre religion et identité régionale (fin XVIe-XIXe siècle), Marie-Hélène Colin, éditions Place Stanislas, 2010, 285 p., ill. (22 €).

  • Un prêtre vosgien gardien de Tibhérine

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    [Vosges Matin]

  • Les profanations de lieux de culte chrétiens en forte hausse

    profanations cimetière.jpg"L’immense majorité des profanations perpétrées en France visent des lieux de culte ou des cimetières chrétiens. En 2007, elles représentaient 151 cas sur un total de 164 lieux de culte profanés, soit 92,1%. Le pourcentage s’élève à 94,4% un an après, en 2008, pour un total de 285 profanations constatées. En 2009, si le nombre total de profanations a baissé (226), la part des lieux de culte chrétiens a encore augmenté, pour s’établir à 95,6%." selon une enquête du quotidien Métro. Dans la plupart des cas, il s’agit de jeunes adeptes du satanisme en perte de repères, fruit des modèles décadents d’éducation (ou plutôt de ‘non éducation’) post-soixante-huitards.

     

    La Lorraine n’est pas à l’abri de ce genre de phénomène (de nombreux cimetières et des églises ont été la cible ces derniers mois des profanateurs anti-chrétiens). Désormais, on ne peut plus dire qu’on ne savait pas. Les médias en parlent, il reste aux politiques et aux représentants de l’Eglise à se manifester et à agir face à ces profanations qui portent atteinte à un droit de l’homme essentiel : celui de croire et pratiquer sa foi publiquement et librement.

     

    Au final, c'est bien notre patrimoine historique et spirituel chrétien que certains veulent détruire. A cela, autorités publiques, responsables religieux et associations doivent s'y opposer fermement.

     

    [source : Métro du 09.07.10]

  • Un Lorrain ordonné prêtre à Paris

    "La vocation sacerdotale ne m’a jamais vraiment quitté" confie Thierry Laurent, fils de restaurateurs lorrains. Il vient d’être ordonné ce 26 juin en la cathédrale Notre-Dame de Paris.

    abbé Thierry Laurent.JPGLa vie chrétienne vécue en famille, les amitiés dans le scoutisme et sa participation au pèlerinage Domremy-Vaucouleurs (et aussi celui de Chartres), sa contribution au service de la liturgie, la rencontre de prêtres ont nourri sa foi paisible et classique. De sa grand-mère, il garde une piété mariale inconditionnelle. Etudiant en droit à Nancy, il vit de façon plus intense sa foi : il ressent la nécessité de faire de l’apostolat et se lance dans la catéchèse auprès d’enfants ayant des handicaps mentaux, ainsi que dans l’animation de cercles d’étudiants.

    En 1996, il devient avocat ; il enseigne aussi à l’université. Sa carrière démarre rapidement lui procurant un train de vie confortable. Réaliste et pratique, Thierry Laurent se dépense sans compter pour les autres, assure son métier comme ses nombreux engagements apostoliques, dont la charge d’avocat ecclésiastique à Nancy.

    Après plus de six ans d’un métier haletant, il veut aller jusqu’au bout de l’appel ressenti. "Malgré l’amour de mon métier, j’ai finalement accepté d’arrêter pour me consacrer de manière pleine et entière à Dieu dans le sacerdoce. La question de la confession de la foi et du pardon représente un point central de ma vocation. Je l’ai toujours vécue de manière assez heureuse et je me suis senti appelé à cette présence sacramentelle auprès de mes frères." A 34 ans, sa vocation est accueillie dans le diocèse de Paris.

    Moment phare et très marquant dans sa formation, un stage de quatorze mois au Bangladesh : " J’ai pris conscience de la pauvreté injuste et j’y ai trouvé matière pour annoncer l’Evangile en actes. Bavard et passionné de la vie, il ressent une grande amitié spirituelle pour saint Ignace de Loyola, saint Thomas d’Aquin et saint José Maria Escriva. Il se sent en adéquation avec le monde, celui du travail, mais aussi celui des jeunes familles, des étudiants, des souffrants en fin de vie, des personnes handicapées. Une fois prêtre, il espère bien garder cette appétence à ne laisser passer personne !

    (cliché : l’abbé Thierry Laurent est au premier plan, la tête baissée)

    [info de Ph. M. et http://www.mavocation.org/actualite/ordinations-paris-2010/1431-thierry-laurent.html]

  • Nancy : ordinations d’un prêtre et de deux diacres

    Ce dimanche 20 juin, les catholiques lorrains se sont rassemblés très nombreux autour de l’évêque du diocèse et de son clergé dans la cathédrale Notre-Dame de Bonne Nouvelle de Nancy pour l’ordination d’un prêtre et de deux diacres.

    ordinations cathédrale ncy 20.06.10 029.jpgAu cours de cette cérémonie solennelle, Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul, a conféré le sacrement de l’ordre à Alexandre Thomassin, 30 ans, originaire de Favières dans le Saintois, et ordonné diacres en vue d’être prêtres Pierre Demenois, 35 ans, originaire d’Agincourt, commune de l’est nancéien, et Jean-Louis Coinsmann, 31 ans, originaire de Dolcourt, dans le sud toulois.

    L’Eglise locale a mis toute sa solennité pour ce moment qui compte dans la vie de ceux qui ont choisi de servir Dieu et l’Eglise, mais aussi pour l’institution ecclésiale et le peuple des fidèles. Car il ne peut y avoir d’Eglise sans prêtre comme l’a rappelé Mgr Papin lors de son homélie. On peut lire le sermon de Mgr Papin sur http://catholique-nancy.cef.fr/spip/Fete-diocesaine-des-ordinations.

    Le moment fort reste naturellement l’imposition des mains par l’évêque et son presbyterium sur la tête des diacres puis du futur prêtre, suivi dans son geste symbolique par l’assemblée des prêtres.

    L’abbé Alexandre Thomassin a exercé son service de diacre à l’église de la Vierge-des-Pauvres au Haut-du-Lièvre à Nancy. Durant une année, il s’est partagé entre sa formation au séminaire interdiocésain de Lorraine à Metz et la paroisse Saint-Mansuy du Toulois. Quant à Pierre Demenois, il reconnaît que l’appel à la prêtrise n’a rien de commun avec la fiction, la vocation reste fondamentalement un mystère.

    Tous restent intensément attachés à leur terre lorraine. Ils assureront donc leur service de prêtre et de diacre dans le diocèse de Nancy et de Toul.

    Lors de la cérémonie d’ordination, nous avons eu l’immense joie de revoir, parmi la multitude d’anciens et de jeunes prêtres de Meurthe-et-Moselle et d’autres diocèses et congrégations, l’abbé André Houot, qui fut curé de Bleurville de 1969 à 1993.

    Quelques clichés de la cérémonie d’ordination…

    [crédit photo : H&PB]

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  • Les catholiques Lorrains célèbrent la Fête-Dieu

    La Fête-Dieu 2009 avait été célébrée à Bleurville par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, en l'absence de l'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse.

    Cette année, c'est à Nancy que notre "reporter du dimanche" à fixer l'événement.

    La fête du Saint-Sacrement - fête de Jésus-Hostie - a été solennellement célébrée par les paroisses nancéiennes et, tout particulièrement, à la paroisse Saint-Pierre, dès jeudi en fin d'après-midi, lors de la fête du "Très Saint Corps de Notre-Seigneur" dans le calendrier de l'Eglise catholique, et à la chapelle du Sacré-Coeur ce dimanche, jour de la solennité de la Fête du Saint-Sacrement.

    Si jeudi soir, à l'église Saint-Pierre, clergé et paroissiens ont pu participer à la procession sur le parvis de l'église, il n'en a pas été de même à la chapelle du Sacré-Coeur. En effet, l'orage a perturbé le bon déroulement de la cérémonie et a malheureusement empêché la procession de se dérouler à l'extérieur de l'édifice religieux... Ce sera pour l'an prochain !

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    Messe de la Fête-Dieu à la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy
    [crédit photo : Ph. M.]
  • Une tradition religieuse oubliée : le pain bénit

    Les rites de l'Eglise catholique ont une finalité symbolique. Celui de la bénédiction du pain et de sa distribution étaient des symboles forts parmi de nombreux autres. Il est dommage qu'ils aient été négligés par l'Eglise post-conciliaire.

    pain bénit1.jpgLa coutume du pain bénit était encore fort répandue en Lorraine jusque dans les années 60 du siècle dernier. Au moment de la consécration, les fidèles présentaient au prêtre les corbeilles de pain : celui-ci était alors solennellement béni selon le rituel prescrit par l'Eglise. A l'issue de la messe, les enfants de choeur procédaient à sa distribution parmi l'assistance.

    Le pain bénit était offert par les paroissiens, à tour de rôle. Lors de la fête patronale, certaines familles offraient de la brioche - évidemment plus appréciée en ce jour de fête que le simple pain quotidien ! -.

    De nos jours, si la tradition du pain bénit a disparu, certaines paroisses la "ressussitent" le temps d'une grande fête liturgique ou lors de la fête du saint patron de la paroisse : ce qui est le cas dans la paroisse vosgienne Notre-Dame de la Saône (Monthureux-Bleurville). Lors de la messe de la fête patronale, dans chacune des paroisses de la "grande" paroisse, le desservant bénit le pain - le plus souvent de la brioche ! - qui est ensuite offert aux fidèles après l'envoi.

    pain bénit2.JPGIl s'agit d'une belle coutume pleine de symboles et, en particulier, celui de la fraternité - ou de la charité, pour employer une terminologie plus chrétienne - entre les croyants qui, à l'image du Christ, partagent le pain entre eux. Parce que la messe est avant tout le lieu du Saint Sacrifice renouvelé et du pain partagé.

     

    [Remerciements à Ph. M. pour les clichés pris lors d'une messe célébrée à Nancy lors des fêtes pascales 2010]

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    Le pain bénit, par Dagnan-Bouveret (fin XIXe s.)
  • L'Eglise en Lorraine compte sur vous !

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    Face aux défis d’aujourd’hui, l’Église apporte un message de vie et d'espérance.
    Elle insuffle une dynamique nouvelle au service de l’Evangile.
    Elle est vivante par la diversité de ses acteurs : prêtres, diacres, religieux, laïcs et tous les bénévoles qui agissent pour tous.

    Nous sommes des milliers à soutenir l’Eglise catholique par nos dons et à la faire vivre à travers notre action et notre réflexion.

    Le geste généreux de chacun, à la mesure de ses moyens, permet d'aider les prêtres à vivre, d'annoncer l'Evangile, de mener des actions vers ceux qui souffrent ou sont marginalisés, vers les jeunes qui sont demandeurs de temps de réflexion et de partage, vers les familles surtout.


    >> Renseignements sur http://www.catholique-vosges.fr/Campagne-2009.html

    >> Don possible sur http://www.catholique-vosges.fr/Formulaire.html ou http://catholique-nancy.cef.fr/spip/Jesus-Crise

  • 27 mars 2010, la Marche des Rameaux des jeunes Lorrains

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