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catholique - Page 4

  • Nos traditions chrétiennes : le Mercredi des Cendres et l'entrée en Carême

    Le Carême est le temps de préparation à la fête de Pâques qui célèbre la résurrection du Christ.

     

    imposition des cendres.jpgLe Carême commence ce Mercredi des Cendres 17 février et s'achèvera le Samedi saint au soir, veille de Pâques.

     

    La durée du Carême - quarante jours sans compter les dimanches - fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d'Israël entre sa sortie d'Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert entre son baptême et le début de sa vie publique. Ce chiffre de quarante symbolise les temps de préparation à de nouveaux commencements.

     

    Le Carême, temps de conversion, repose sur 3 « piliers » : la prière, la pénitence et le partage. La pénitence n'est pas une fin en soi, mais la recherche d'une plus grande disponibilité intérieure. Le partage peut prendre différentes formes, notamment celle du don.

     

    L’entrée dans le Carême est marqué par l'imposition des cendres : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle, en signe de la fragilité de l'homme, mais aussi d’espérance.

     

    Alors, bon Carême !

  • Le théâtre divin. Une histoire de la messe (XVIe-XXe siècles)

    théâtre divin.jpgLe professeur Philippe Martin nous invite à une rencontre avec le rite central de la religion catholique. Attaquée par les Réformés pendant les guerres de religion et par les libres-penseurs sous la IIIe République, la messe nous est présentée avant tout comme objet d'histoire : des prescriptions officielles du concile de Trente (XVIe siècle), qui ne furent appliquées que près de trois siècles plus tard, aux appropriations et expériences post-Vatican II d'aujourd'hui.

    Entre miracles et querelles de préséance, entre élans spirituels et courses aux vanités, entre prescriptions ecclésiastiques et jeux amoureux, entre manipulations d'argent et piété personnelle, cet ouvrage dévoile les innombrables stratégies par lesquelles les Catholiques se sont appropriés la cérémonie pour vivre une religion au quotidien. De nombreux exemples tirés des archives et de la pratique religieuse dans les diocèses lorrains illustrent cette remarquable histoire de la messe.

    Une fresque passionnante, souvent surprenante, pour comprendre une pratique coeur de la vie du croyant catholique, qui se confond aussi avec l'identité de la France.

    Philippe Martin, professeur d'histoire moderne à l'université de Nancy 2, est un spécialiste de l'histoire de l'Eglise catholique en Lorraine et, en particulier, des dévotions qu'il a étudiées à travers les paroisses, les pèlerinages et les livres de piété.

     

    >> Le théâtre divin. Une histoire de la messe (XVIe-XXe siècle), Philippe Martin, CNRS éditions, 2010, 383 p., ill. (29 €).

  • La Turquie réclame les reliques de saint Nicolas

    bras reliquaire st nicolas.jpgÇa pourrait être une mauvaise blague, mais le ministre du Tourisme turc vient de déclarer très sérieusement que « Si nous construisons un musée à Demre [qui possède une basilique byzantine du 5ème siècle], l'ancienne Myre, naturellement la première chose que nous demanderons sera les restes du père Noël ». Apparemment, il n’est pas très informé sur l’identité du personnage. Ce serait plutôt saint Nicolas. Pour ce ministre musulman, ces ossements doivent être exposés en Turquie « et non pas dans une ville de pirates ». A savoir, à Bari, dans le sud de l'Italie (les italiens apprécieront le qualificatif !), où ils furent ramenés par des marins qui les avaient dérobé en 1087. Un Lorrain, Aubert de Varangéville, rapporta de Bari en 1098 une phalange et quelques morceaux d'os du saint à Saint-Nicolas-de-Port.

    A la paroisse catholique de Saint-Nicolas-de-Port, l’abbé Jean-Louis Jacquot trouve cela étonnant de réclamer les reliques « pour des motifs pas très glorieux, pour faire de l'argent ». Et de préciser que le reliquaire de la fin 19ème siècle, qui contient les reliques, appartient à la commune. Les ossements eux-mêmes dépendent du diocèse de Nancy & de Toul et ont un caractère sacré, donc inaliénable.

    Le maire de Saint-Nicolas-de-Port estime, quant à lui, que si une telle demande devait être présentée à la France, il mobiliserait Portois et Lorrains autour de lui pour défendre le culte ancestral de saint Nicolas en Lorraine.

     

    En Lorraine, on attend donc de pied ferme la demande du gouvernement islamiste turc.

     

    [source : AFP]

  • Un siècle de scoutisme

    scoutisme.JPGEn 1907, Lord Baden-Powell fonda le mouvement scout destiné à "apprendre aux jeunes à vivre en paix". Louveteaux, éclaireurs ou routiers, plusieurs générations de filles et de garçons endossèrent ainsi l'uniforme avant de prendre la route... Un siècle d'aventures enfantines et collectives. Au sein des scouts confessionnels ou laïques, dans des organisations affiliées à l'Eglise catholique (Coeurs Vaillants, patronages...), au Parti communiste (Faucons rouges...) ou à la Ligue de l'enseignement (Francs et Franches camarades), des centaines de milliers d'enfants et d'adolescents découvrirent - et découvrent toujours - les joies de la vie en plein air, de la construction d'un camp, de la cuisine au feu de bois, des randonnées et des jeux, sans oublier les veillées "chantantes" à la belle étoile !

    Autant d'organisations, autant de publications, de collections (Signe de piste, Marabout jeunesse...) et de héros (Tintin, Prince Eric, la Patrouille des Castors, les Castors juniors...) illustrant la voie à suivre.

    jmc.jpgDerrière les orientations religieuses ou laïques, une philosophie unique : la vie en collectivité en acceptant l'autre, le partage et l'assistance aux plus démunis.

    Cet album, largement et agréablement illustré, explore un pan de mémoire collective : photos, dessins, revues, cartes postales, uniformes, insignes, objets... les traces sont innombrables et l'émotion intacte. Pour un mouvement qui poursuit, aujourd'hui encore, son travail de formation morale et humaine des jeunes générations.

    Certes, cet ouvrage plein de nostalgie... et d'espoir pour la jeunesse, ne concerne pas spécialement la Lorraine, mais toutes celles et ceux qui se sentent proches du mouvement scout pourront y découvrir l'histoire plus que centenaire du scoutisme sous toutes ses formes d'expression.

     

    >> Un siècle de scoutisme, Armelle Leroy, Hors Collection éditions, 2009, 168 p., ill. (29,90 €).

  • Nativité en Lorraine : de l’origine de la Crèche

    bleurville 06.12.08 001.jpgDans l'évangile de saint Luc, l'endroit où est déposé l’Enfant Jésus à sa naissance est désigné par le mot de « mangeoire », qui se dit cripia en latin, d'où est issu le mot « crèche ». Par extension, la crèche s'apparente à l'étable toute entière. Il semble que la naissance de Jésus ait eu lieu dans une grotte aménagée en étable, comme il en existait beaucoup en Palestine à cette époque.

     

    Dès le IIIe siècle, les chrétiens vénèrent une crèche dans une grotte de Bethléem, supposée être le véritable lieu témoin de la Nativité.

     

    Au Moyen-Âge, des épisodes des Evangiles étaient joués lors de représentations théâtrales dans toute Europe. Cependant leur contenu, leur symbolique, puisaient souvent dans les traditions et les rites païens. Au lieu d'interdire formellement ces pratiques païennes, l'Eglise tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur selon les données des Evangiles des SS. Matthieu et Luc. Ces pièces étaient jouées au cours des célébrations liturgiques pour la rendre plus présente aux yeux des fidèles et affermir leur foi.

     

    messe minuit st pierre nancy3 09.jpgLes premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons font leur apparition dans les églises à la Renaissance, au XVIe siècle.

     

    Conscient du pouvoir de ces compositions, les Jésuites réalisent des crèches d'église, notamment à Prague en 1562, qui figurent parmi les plus anciennes connues. Progressivement les crèches entrent dans les maisons. Elles sont d'abord constituées de petites figurines de verre filé de Nevers, de porcelaine, de cire, de mie de pain ou de bois sculpté.

     

    Ci-dessus, après la procession solennelle du clergé portant l'Enfant Jésus puis sa dépose entre Marie et Joseph, le prêtre encense la crèche de l'église Saint-Pierre de Nancy lors de la messe de la nuit de Noël.

     

     

     

    [clichés H&PB]

  • Le feu dans la sacristie de l’église d’Atton (Meurthe-et-Moselle)

    Les pompiers de Pont-à-Mousson, Dieulouard et de Gentilly sont intervenus vers 14h ce mercredi 9 décembre pour un incendie qui s’était déclaré dans la sacristie de l’église paroissiale d’Atton.

     

    église atton.jpgDeux lances viendront à bout des flammes en un quart d’heure. Pour autant, le danger de propagation à l’église du XIIe siècle, n’est pas écarté. « Avec des bâtiments anciens comme celui-là, on ne sait jamais vraiment comment sont imbriquées les poutres » explique le capitaine des pompiers, tandis que le maire se désole des dégâts occasionnés par la fumée dans l’église en elle-même. Ses peintures ont en effet entièrement été refaites il y a tout juste un an. Le toit de l’ensemble du bâtiment était lui aussi quasiment neuf. « Toutes les peintures sont noires » regrette le maire, alors que les gendarmes de Nomeny et Dieulouard engrangent les moindres indices. De leur côté, sur le toit de la sacristie, les pompiers mettent à terre toutes les tuiles. Objectif ? Alléger le bâtiment dont le plancher menace de s’effondrer.

     

    La sacristie abrite un répartiteur de chaleur de la chaudière. Celui-là même qui a « envoyé les fumées dans l’église ». Une surchauffe de cette installation est évoquée. Aux experts de l’avérer ou de l’infirmer. Dans l’attente, le maire d’Atton a immédiatement pris un arrêté de dangerosité, interdisant toute célébration dans l’église. « Il n’y avait de toute façon pas de messe de Noël de prévue à Atton. Elles se tiendront à Dieulouard, Villers-en-Haye et Millery » explique l’abbé Bernard Boutron, le curé du secteur paroissial, qui célèbre une messe chaque trimestre dans l’église d’Atton.

     

    L’église d’Atton, malgré ses dégâts a échappé au pire. Grâce à la présence d’esprit d’un voisin et à la rapidité d’intervention des pompiers, ces nobles pierres sacrées ont été sauvées.

     

    [d’après l’Est Républicain | 09.12.09]

     

     

     

    >> Le commentaire H&PB :

     

    Notre patrimoine religieux chrétien est plutôt malmené en ce moment. Nos compatriotes doivent prendre conscience de la fragilité de nos églises qui souffrent de la désaffection des croyants et du désintérêt croissant des responsables politiques. Nos ancêtres nous ont légué un patrimoine de pierre et de foi qui est actuellement bien mal considéré… Il est vrai qu’en France nous sommes plus prompt à nous mobiliser pour des lieux de culte – les mosquées et leurs minarets – qui ne font absolument pas partie de notre culture religieuse occidentale (on attend d'ailleurs toujours la réciprocité religieuse dans les pays musulmans...) que de se porter au secours de notre patrimoine ancestral qui fonde notre identité chrétienne... Affreux temps du "politiquement" et du "religieusement correct".

  • L'Eglise des Vosges et de Meurthe-et-Moselle lance un appel au don

    La crise financière touche tout le monde, y compris l'Eglise. Pour lui permettre d'annoncer l'Evangile et d'être présente dans notre monde, nos évêques demandent à tous les catholiques pratiquants et non pratiquants de contribuer aux charges de l'Eglise.

    C'est aussi permettre aux prêtres, diacres et laïcs bénévoles mandatés par l'évêque, de prendre leur responsabilité auprès des baptisés, d'assurer la distribution des sacrements et l'accueil des familles dans le deuil.

    Alors, donnons de bon coeur !

    denier 2009 saint dié.png

    >> Plus d'infos et don possible sur :

    Diocèse de Saint-Dié : http://www.catholique-vosges.fr/Campagne-2009.html

    Diocèse de Nancy & Toul : www.catholique-nancy.cef.fr

     

    denier 2009 nancy et toul.jpg
  • La foi du général de Gaulle : une vie sous le regard de Dieu

    de gaulle.jpgLaurent de Gaulle n'était qu'un enfant à la mort de son grand-oncle. De ce manque est née une quête : toute sa vie il va le chercher auprès de ceux qui l'ont connu. Cette fréquentation a fait naître en lui une conviction profonde : sans une relation singulière avec Dieu, Charles de Gaulle n'aurait pas été le grand homme que nous connaissons.

    Des indices de cet enracinement chrétien sont présents dès l'enfance du petit Charles. Dans son comportement de militaire, de résistant, d'homme d'Etat, l'empreinte chrétienne, presque franciscaine, apparaît comme une évidence. Dans les sources de sa pensée, comme dans son éducation, le général de Gaulle s'est forgé une âme autant qu'un caractère. Lorsque son heure arrive, s'il ne l'a pas planifiée, il l'a anticipée.

    L'auteur propose une nouvelle chronologie commentée de la vie de Charles de Gaulle. Favorisée par l'articulation du livre, cette véritable redécouverte du général, permet de mieux comprendre l'homme, mais aussi son engagement presque sacerdotal au service de la France. De Gaulle est un soldat de Dieu qui combat au nom du Bien contre le Mal. La démonstration de l'auteur emporte la conviction.

    Basé sur des documents inédits, y compris des archives familiales, l'ouvrage comble un vide. Une vie sous le regard de Dieu montre la force et la permanence de la dimension chrétienne chez le général de Gaulle, non seulement dans sa vie privée, mais aussi dans l'accomplissement de son destin national.

     

    >> Une vie sous le regard de Dieu. La foi du général de Gaulle, Laurent de Gaulle, L'Oeuvre éditions, 2009, 205 p. (17 €).

  • Une revue modernisée pour le diocèse de Saint-Dié

    La nouvelle revue du diocèse vosgien est sortie de l’imprimerie en septembre. « Eglise dans les Vosges » prend le relais de « La vie diocésaine ».

     

    logo edv.jpgL’Eglise catholique présente dans les Vosges s’est dotée, dans la dynamique de son projet diocésain, d’une nouvelle revue mensuelle d’information. Initiatives des paroisses, des mouvements, des services, le nouveau journal multiplie les informations de proximité courtes et percutantes. Il s’enrichit également d’un dossier. Pour le premier numéro et durant cette période de crise, le journaliste d’EDV s’est intéressé aux lueurs d’espoir dans les Vosges avec une interview du directeur de Vosges Développement. Au moment de la rentrée, le portrait du mois est consacré à Raphaël Thomassin qui reprend également le chemin du collège privé Saint-Clément à Martigny-les-Bains dont il est le directeur.

     

    Et bien sûr, les dernières informations sont données sur le grand rassemblement « KT d’avenir » où des centaines de catéchistes, enfants et parents du diocèse sont attendus le 20 septembre à Domrémy. Enfin, Monseigneur Mathieu, évêque de Saint-Dié, dresse des perspectives sur les suites du projet diocésain « Chemins d’avenir ».

     

    La présentation a également été choyée. Tout en couleur, richement illustré, « Eglise dans les Vosges » a été mis en page par une agence de communication vosgienne.

     

    >> Plus d’infos sur http://www.catholique-vosges.fr/Bienvenue-a-Eglise-dans-les-Vosges.html

  • 31 août : les Vosgiens à Sion

    ND Sion.jpgLe diocèse de Saint-Dié invite les catholiques vosgiens à se rassembler sur la colline de Sion (entre Mirecourt et Nancy) pour le traditionnel pélerinage des Vosges.

     

    Le pélerinage du diocèse de Saint-Dié se déroulera toute la journée du lundi 31 août 2009. Au programme : accueil, messe en extérieur devant la basilique, repas en commun, chapelet.

    >> Se renseigner dans les paroisses vosgiennes pour les modalités pratiques.

  • L'Assomption solennisée à l'ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges)

    Ce 15 août, le site de l'ermitage Notre-Dame de Bermont, sur le ban de la commune de Greux, à quelques pas de la maison natale de Jeanne d'Arc, a fêté dans la ferveur l'Assomption de la Vierge Marie sous un ciel limpide et illuminé par un chaud soleil.

     

    ND Bermont4 15.08.09.jpgLa messe matinale était célébrée en la petite chapelle - qui conserve pieusement le souvenir des visites de notre Jeannette - par les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre d'Epinal. Après un sympathique repas pris en commun, la procession du Voeu de Louis XIII rassembla à 15 heures les pèlerins aux pieds d'un autel-reposoir surmonté d'une statue de Notre-Dame de Lourdes : le célébrant renouvella la consécration de la France à Marie selon le Voeu du roi Louis XIII de 1638. Puis la procession se poursuivit jusqu'à la chapelle pour le Salut au Saint-Sacrement.

     

    Les fidèles ont pu profiter encore de la remarquable exposition installée dans l'ancien ermitage consacrée à la piété populaire au temps de Jeanne d'Arc. D'utiles précisions historiques sur l'épopée johannique accompagnent cette présentation.

     

     

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    [clichés H&PB]
  • Toul : marche silencieuse de soutien à l’abbé Noël

    Ce dimanche 9 août à 11h30, devant l'hôtel de ville de Toul, environ 70 personnes ont participé à la marche silencieuse de soutien organisée en faveur de l'abbé Roland Noël, ce prêtre toulois victime de jets de pierres et de dégradations répétées depuis plusieurs mois dans sa chapelle à la Croix-de-Metz.

     

    soutien abbé noel toul2 09.08.09.jpgLes organisateurs et participants, catholiques et non catholiques, pratiquants et non pratiquants, ont souhaité protester contre ces actes inadmissibles dirigés contre la religion catholique et un de ses ministres ; cette démarche se voulait non revendicative et surtout apolitique.

     

    Des jeunes du mouvement "Autonome Lorrain" s’étaient associés à ce rassemblement silencieux. Il s’agit d'un collectif régional pour la défense des valeurs de la civilisation occidentale et de la culture française. Une délégation nancéienne s'était spécialement déplacée pour l'occasion. L'une des adhérentes a lu une déclaration sur le parvis de la collégiale Saint-Gengoult, fustigeant les atteintes de plus en plus nombreuses aux symboles du christianisme dans notre pays et dénonçant la passivité des pouvoirs publics. Puis le cortège a rejoint dans le plus grand calme le parvis de la cathédrale Saint-Etienne pour la dislocation.

     

    On peut regretter que les paroissiens toulois ne se soient pas associés à cette marche de soutien envers leur prêtre…

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 10.08.09]

  • Dimanche 9 août : Manifestation de soutien à l'abbé Noël à Toul (Meurthe-et-Moselle)

    A la suite des menaces de mort et des agressions physiques perpétrées voici quelques semaines à l'encontre de l'abbé  Roland Noël, curé de la paroisse de la Croix-de-Metz à Toul (Meurthe-et-Moselle), une manifestation de soutien aura lieu dimanche 9 août à 11h30 devant l'hôtel de ville de Toul.

     

    abbé noël.jpgRappelons les faits. Courant juin, le prêtre a été la cible de jets de pierre et de menaces de mort lui intimant l'ordre de quitter le quartier. Ce qu'il a fait discrètement pour sa propre sécurité... et pour ne pas envenimer les choses. Par ailleurs, la chapelle, lieu sacré s'il en est, à été l'objet de multiples dégradations : vitres cassées, croix recouverte d'un tissu noir...

     

    Ces actes sont inadmissibles et intolérables en France, terre de chrétienté depuis 2000 ans. Tous ceux qui ont à coeur de défendre la liberté des cultes et le libre exercice de la religion se retrouveront ce dimanche 9 août à 11h30 à Toul pour une marche entre l'hôtel de ville et la place de la République afin de manifester leur soutien et leur sympathie envers l'abbé Noël.

  • Vittel : le Tour de France vaut bien une messe

    A l’occasion de l’étape du Tour de France à Vittel, la communauté paroissiale propose à tous ceux qui le veulent de partager une messe à l’attention des cyclistes et de leur entourage.

     

    messe-des-cyclistes.jpgLa messe sera dite par l’abbé Vuillemin, curé de la paroisse, jeudi 16 juillet 2009 à 18h30 en l’église Saint-Louis de Vittel.

     

    Les Vosges offrent un cadre particulièrement apprécié pour la pratique du vélo. Sport compétition ou plaisir, le vélo offre un temps privilégié de détente, de disponibilité et de rencontres. Sa pratique peut être un temps de solidarité… en cas de crevaison ou autres avaries ! Le vélo peut être aussi un temps de contemplation de la beauté de la Création.

     

    Le Tour de France, c’est aussi une aventure humaine exceptionnelle. C’est pourquoi la communauté catholique vitteloise entend fêter et rendre grâce pour cette grande fête populaire en célébrant l’Eucharistie, le soir de l’arrivée à Vittel.

  • Un prêtre catholique caillassé à Toul

    A la chapelle de la Croix-de-Metz, à Toul, les vitres volent en éclat, la croix a été recouverte d'un tissu noir... Le prêtre fait l'objet de menaces. Excédé, il quitte le quartier.

     

    abbé noël.jpg« C'est décidé, je pars. Ça devient insupportable. Depuis pratiquement une semaine, c'est tous les soirs ! » Dépité, contrarié, déçu, fâché ? Les mots sont faibles pour exprimer le ressenti de l'abbé Noël. Depuis plusieurs jours, en effet, à la tombée de la nuit, le curé de la Croix-de-Metz semble être la cible d'un groupe de jeunes. Pour des raisons qu'il ignore, pierres et cailloux pleuvent sur les vitres de l'étage de la chapelle où il a élu domicile depuis 2002. « Jusqu'à l'année dernière, je n'avais jamais rencontré de problème », confie l'homme d'Eglise. « Depuis un an, je dirais que ce genre d'incident se produit irrégulièrement. Mais depuis mercredi dernier, ça ne s'arrête plus ou presque. A chaque fois, à partir de 21 h 30... »

     

    Il faut dire qu'en milieu de semaine dernière, celui qui souhaitait partir sur la pointe des pieds, sans faire de vague, s'est finalement rendu au commissariat de police pour évoquer des faits qu'il ne pouvait passer sous silence. « Cette fois, ils m'ont menacé verbalement, en me disant " On aura ta peau ! " ». Si la formule a de quoi interloquer, la démarche de l'abbé Noël consistait seulement à attirer l'attention pour mettre fin à cette situation qu'il qualifie seulement d'« anormale ». Mais c'était sans compter sur les fidèles et proches. Beaucoup plus irrités, voire même scandalisés, par les exactions perpétrées dans la nuit de dimanche à lundi dernier. « Au total, six fenêtres de la chapelle ont été cassées », se désole l'un d'entre-eux, avisant plusieurs cailloux et parpaings, atterris dans le couloir de l'appartement, au milieu des débris de vitres, qui ont volées en éclats. (NDLR : dans notre édition du 29 juin, nous avons également évoqué l'intervention des forces de police, dans ce secteur de la Croix-de-Metz, concernant un véhicule de sapeurs-pompiers, caillassé dans la nuit de samedi à dimanche.)

     

    Encore plus courroucé, un habitant de Toul pointe du doigt la croix surplombant l'édifice cultuel : « Regardez. Ils l'ont recouverte d'une espèce d'étendard noir », soupire-t-il, en lâchant avec une visible incompréhension : « Il y a quand même le respect des lieux ! J'ignore comment ils ont pu accéder là-haut, mais voilà le résultat ! »

     

    Un autre confie même s'être rendu sur place, en compagnie de son épouse, « pour faire le guet », durant une bonne heure, dans la soirée de ce lundi. « Mais ce soir-là, c'était à peu près calme... », déplorant toutefois « le coffret électrique pulvérisé quelques jours plus tôt », situé à proximité de la façade de la chapelle.

     

    A ses côtés, l'abbé confirme la violence des faits : « Dimanche soir, une pierre a volé. Elle a heurté mon poignet. Le verre de ma montre s'est brisé ! » L’ecclésiastique se souvient alors d'un évènement similaire, datant de l'an passé : « Un soir, un caillou a même atterri dans mon lit ! » En tout cas, dimanche soir, l'abbé Noël s'est résolu à trouver refuge, pour la nuit, chez des amis... En attendant le calme. Avant une prochaine tempête anti-catholique. Car il s’agit bien là d’actes cathophobes : l’agression contre un représentant de l’Eglise, l’atteinte aux symboles du christianisme (les vitraux de la chapelle, la croix sommitale).

     

    Jusqu’à quand les catholiques vont-ils supporter cet état de fait ? De tels faits perpétrés contre un lieu de culte ou d’un représentant d’une autre religion auraient déjà déclanché des manifestations de désapprobation nationales. Et d'entendre crier au blasphème. Mais, étrangement, lorsqu’il s’agit des catholiques, personne pour réagir… Nous touchons vraiment le fond de notre civilisation. Lorsque l'on commence à ne plus respecter le sacré, c’est l’homme lui-même que l’on ne respecte plus. Et c’est bien le cas ici, à Toul, cité siège du plus ancien diocèse lorrain…

     

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 01.07.09]

  • Ordinations de diacres lorrains

    Quatre jeunes catholiques du diocèse de Nancy & Toul ont été - ou vont être - ordonnés diacres. Dimanche 21 juin, la cérémonie était présidée par Mgr Jean-Louis Papin en l’église de la Vierge-des-Pauvres, au Haut-du-Lièvre à Nancy.

     

    diacre.jpgGrand moment, ce dimanche après-midi, pour l'Église catholique de Meurthe-et-Moselle, avec l'ordination d'un diacre âgé de 29 ans, Alexandre Thomassin. La cérémonie, menée par Mgr Papin, évêque de Nancy & Toul, s'est déroulée à l'église de la Vierge-des-Pauvres, au Haut-du-Lièvre, devant de nombreux fidèles.

     

    L'ordination de diacres est une des réponses de l'Église catholique à la baisse des vocations à la vie consacrée. Le diacre, ou « serviteur », est un degré du sacrement de l'ordre dans l'Église. Le diacre est le collaborateur de l'évêque dans la gestion de son ministère. Alors que le prêtre assiste l'évêque dans son caractère sacerdotal. Le diacre peut être un homme marié. Ce n'est toutefois pas le cas d'Alexandre Thomassin, originaire du village de Favières, près de Colombey-les-Belles, dans le Toulois. Son ordination s'est, en effet, déroulée hier en vue du sacerdoce.

     

    ordination.jpgAlexandre Thomassin souhaite devenir prêtre depuis le plus jeune âge. Il doit son engagement à l’abbé Paul Auburtin, ancien curé de Favières, qui a su l’initier à la foi chrétienne, l’a suivi au cours de son catéchisme et l'a dirigé vers le séminaire. Ses anciens camarades de classe peuvent se rappeler qu'au lycée Charles-de-Foucauld, à Nancy, Alexandre Thomassin ne faisait pas mystère de son désir d'engagement dans la prêtrise.

     

    A l'issue du grand séminaire de Lorraine, le jeune homme a souhaité se confronter au terrain : stage au Secours catholique en 2003, participation à la Pastorale des banlieues, au voyage de l'Espérance à Lourdes, à l'organisation de la Caravane de la paix, puis à un stage pastoral, en 2006, à Fontenay-sous-Bois, dans le diocèse de Créteil, où il a eu fort à faire, pour préparer le déplacement de 11.000 jeunes d'Ile-de-France à Lourdes.

     

    Son ordination diaconale est, pour lui, une nouvelle étape. Comme pour les trois autres catholiques du bassin de Nancy qui ont été, ou vont être, ordonnés diacres. La cérémonie s'est déroulée le 20 juin dans l'église abbatiale de Pontigny, dans l'Yonne, pour Jean-Christophe Houot, de Saint-Mard, près de Bayon. Elle aura lieu à l'abbaye Saint-Michel de Frigolet, le 4 juillet, pour Emmanuel Kauffmann, de Neuves-Maisons. Et se déroulera à l'abbaye de Sept-Fons, le 22 juillet, pour Paul Ducroq, de Villers-les-Nancy.

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.06.09]

  • Patrimoine bleurvillois : restauration de la tombe de l'abbé Ferry

    Jusqu'en 1894, le cimetière de Bleurville entourait l'église paroissiale. Depuis, toutes les anciennes tombes ont été déposées ; seule demeure, accollée au vieux sanctuaire, le monument funéraire d'un ancien curé de Bleurville, l'abbé Jean-Joseph Ferry.

     

    tombe abbé ferry juin 09 006.jpgL'abbé Ferry est nommé à la paroisse de Bleurville en 1820. Le presbytère ayant été vendu à la Révolution, il est obligé de se loger dans une maison au pied du grand escalier qui monte à l'église. En 1823, la commune rachète l'ancien presbytère et y fait réaliser des travaux de réhabilitation. C'est la maison de cure que l'on peut toujours voir aujourd'hui.

     

    L'abbé Ferry exercera son ministère pastoral à Bleurville jusqu'en 1862. Il y est décédé et attend la tombe abbé ferry juin 09 002.jpgrésurrection des morts à l'ombre de l'édifice qui l'a vu célébrer le service divin pendant 42 ans. Ce prêtre a profondément marqué les esprits locaux par son dévouement, sa piété et son humanité, au point que les paroissiens l'avaient surnommé "le Père de Bleurville", ainsi qu'en témoigne encore la plaque funéraire. Et pourtant, l'homme dut subir de nombreuses vexations de la part de l'architecte responsable de la reconstruction de la cure... De même, il travailla avec intelligence avec plusieurs municipalités et au gré des changements de régimes politiques tels qu'en connu le XIXe siècle : la Restauration, la Monarchie de Juillet, la IIe République et le Second Empire.

     

    tombe abbé ferry juin 09 003.jpgOr, au fil des ans, le monument avait subi les assauts du temps ; depuis de nombreuses années le croisillon était cassé. La municipalité a fait procéder dernièrement à sa réparation. Désormais, le sobre monument du "Père de Bleurville" a retrouvé toute sa dignité. En souvenir de celui qui fit beaucoup de bien aux paroissiens de son époque.

     

    Félicitations aux élus locaux qui ont le souci de la préservation du patrimoine de la commune. C'est un début, il faut continuer !

  • Agir pour la sauvegarde des églises

    AGIR POUR LA SAUVEGARDE DES EGLISES

    Vendredi 3 juillet 2009

    Château de la Chatonnière

    (Azay-le-Rideau, Indre-et-Loire)

     

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    Agir pour la sauvegarde des Eglises

    Vendredi 3 juillet 2009 - de 9h à 18h

    Galerie troglodyte du Château de la Chatonnière

    Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire)

     

    Atelier animé par Maître de la Bretesche,

    secrétaire général de la FNASSEM

    et président de l’association des Journées Juridiques du Patrimoine

     

     

     

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    9h00 – Accueil

     

    9h15 – Introduction par Kléber Rossillon, président de la FNASSEM, et Béatrice de Andia, présidente de l’Observatoire du Patrimoine Religieux

     

    9h45 - La législation française en vigueur (loi de 1905 et jurisprudence contemporaine) / Les cas extrêmes : éviter la destruction d’une église, la procédure de péril, par Me de la Bretesche

     

    11h00 - Les relations avec l’Eglise catholique : utilisation de l’église pour le culte, sa position sur les manifestations culturelles, par Mgr Aubertin, archevêque de Tours, ou son délégué

     

    11h45 - La création d’une association de sauvegarde, sa participation à l’élaboration des documents d’urbanisme (PLU…) et son droit d’ester en justice (en atelier), par l’équipe de la Fnassem

     

    12h30-14h00 – Déjeuner

     

    14h00 - L’inventaire de l’Observatoire du Patrimoine Religieux : sa boîte à outils et ses actions (en atelier), par Mme Claire Constant, conservateur général honoraire du patrimoine et l’équipe de l’OPR

     

    14h45 - Faire connaître les églises par des visites et des conférences, par le responsable d’une association locale

     

    15h30 – Pause

     

    15h45 - Les aides à la restauration des églises, par Olivier de Rohan-Chabot, président de la Sauvegarde de l’Art Français, deux représentants de la Fondation du Patrimoine et un représentant du président de la Région Centre

     

    17h15 – Conclusion

     

     

    Renseignements :

     

    FNASSEM

    146 rue Victor Hugo - 92300 Levallois-Perret

    Tél. : 01 41 18 50 70

     

    contact@associations-patrimoine.org

    www.associations-patrimoine.org

  • L’Eglise des Vosges se penche sur son avenir

    Lors de la fête de la Pentecôte, le 31 mai à Saint-Dié, l’Eglise catholique des Vosges a présenté trois grandes orientations pour son avenir. Fruit de trois années de réflexions, l’Eglise diocésaine a rassemblé plus de 2000 fidèles sur le parvis de la cathédrale venus prendre possession de leur feuille de route pour les années à venir.

     

    diocèse st dié.jpgTrois grands axes déclinés autour de 50 propositions d’action. Les catholiques vosgiens ont du pain sur la planche avec ce tout nouveau projet diocésain. Dévoilé au cours d’une célébration festive et priante malgré l’importance de la foule, le texte « chemins d’avenir » est à la fois vaste dans ses actions et précis dans ces orientations. Le Christ, l’Eglise et la présence au monde constitue les 3 piliers du texte. Muri depuis 3 années au cours de débat, d’enquête et de rencontre, il n’est pas surprenant d’y découvrir un vaste champ d’actions où l’Eglise entend être présente et attentive dans les Vosges. Formations, diacres, place des laïcs, liturgie mais aussi bioéthique, justice, solidarité, santé, les thématiques ne manquent pas. Contenu dans un petit livret de poche, il a été remis aux participants. Accessible sur le site internet www.cheminsdavenir.com, il sera disponible dans les prochains jours dans tous les services, mouvements et paroisses.

     

    Mgr JP Mathieu 31.05.09.jpgMaintenant que les orientations sont données, il reste la question de la mise en œuvre. Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a sa petite idée sur la question. « Ça changera quelque chose si on prend le temps de le regarder, de le lire ensemble, en conseil pastoral, en équipe, pour repérer ce que l’on pourrait adopter parmi les quelques 50 propositions de notre Chemins d’avenir. Ça changera si nos communautés chrétiennes s’en emparent pour se renouveler au contact du Christ et de son Esprit. Personnellement et tous ensemble. Nous sommes invités à un acte de foi ! » déclare-t-il avec un regard qui s’illumine.

     

    chemin d'avenir.jpgCette grande journée de Pentecôte a été également l’occasion d’une belle fête rythmée par les danses des travailleuses missionnaires de Domrémy, la musique d’un groupe de jeunes vosgiens, le chant de Laurent Grzybowski ou encore l’exposition d’artistes vosgiens dans le cloître de la cathédrale. Entre 11h et 13h, les participants ont pu s’essayer aux propositions d’action contenues dans le projet diocésain. « Cette journée témoigne de la vitalité des communautés chrétiennes dans leur diversité à travers 35 ateliers d’expériences à vivre » déclare Bernard Vuidel, responsable du comité d’organisation Chemins d’avenir. Emue, cette jeune mère de famille, qui à la fin de célébration glisse à sa voisine « C’est une provocation à l’engagement. Maintenant, c’est à nous d’agir ». Pas toute seule. Monseigneur Mathieu a indiqué que si la feuille de route était donnée, il installait dans la foulée un comité de suivi pour une première évaluation des chantiers en mars 2010. D’ici là, place au dialogue et à l’action.

     

     

    >> Plus d’infos sur http://saint-deodat.cef.fr/Chemins-d-avenir-top-depart-a.html

     

  • Jeanne bienheureuse, une exposition à découvrir à Domrémy

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    Quelques images de l'exposition "Jeanne bienheureuse"...

     

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    ND Bermont.jpgEn complément de l'exposition présentée au Centre d'Interprétation de Domrémy, la chapelle Notre-Dame de Bermont accueille une autre exposition sur "La piété de Jehanne en son pays natal" conçue par l'association Notre-Dame de Bermont.

     

    La piété de Jehanne en son pays natal est un témoignage exceptionnel des formes d'expression de la piété populaire, portée à sa perfection, au sein de la société rurale lorraine du XVe siècle. L'exposition présente cette piété dans son contexte local, tant religieux que politique et social ; elle s'attache à en restituer les fondements historiques et s'efforce de poser quelques éléments de réflexion sur la problématique des "voix".

     

     

    >> A découvrir à la chapelle Notre-Dame de Bermont, commune de Greux (à côté de Domrémy) jusqu'au 30 septembre 2009.

    >> Visite commentée de l'exposition le 2ème et le 4ème samedi de chaque mois, de 14h à 17h.

  • 31 mai à Saint-Dié : l'Eglise catholique des Vosges annonce son projet

    Depuis plusieurs mois, des centaines de catholiques se retrouvent pour formuler les grandes orientations de l'Eglise qui est dans les Vosges.

     

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    Tous les chrétiens sont invités à découvrir ce projet "Chemins d'avenir" dimanche 31 mai, sur le parvis de la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges.

     

    Le programme de cette journée :

     

    > 9h30 : ouverture

    > 11h00 : expériences à vivre

    > 13h00 : repas tirés des sacs

    > 15h00 : célébration de l'Eucharistie et proclamation

     

    > Villages d'enfants et ados

    > Transports organisés dans chaque paroisse

     

    >> Renseignements : www.cheminsdavenir.com et auprès des paroisses vosgiennes.

  • 2 mai : « La nuit des cathédrales »

    Le 2 mai 2009 aura lieu la troisième « Nuit des Cathédrales ». Les cathédrales des frontières des diocèses de Liège, Luxembourg, Metz, Nancy, Strasbourg et Trèves laisseront leurs portes ouvertes jusqu’à minuit.

     

    Elles proposeront un programme culturel et spirituel varié avec concerts, expositions, conférences, spectacles, visites guidées, méditations, prières et temps de silence.

     

     

    Au départ était l’idée de réaliser un projet d’Église au-delà des frontières diocésaines et nationales : montrer que la culture et la spiritualité appartiennent bel et bien aux sources de la vie commune dans une Europe qui s’unifie de plus en plus. Quels autres lieux que les cathédrales, monuments religieux, culturels et historiques à la fois pouvait-on trouver pour symboliser cette présence dans la vie publique ? Quels meilleurs lieux que les cathédrales sont capables de renfermer en elles aussi bien les souvenirs des générations passées que les désirs et les espoirs des générations présentes ?

     

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    Dans chaque cathédrale participante, une équipe se charge indépendamment des autres de la préparation et de l’exécution d’un programme adapté aux besoins et possibilités du diocèse en question. La Nuit des Cathédrales devient ainsi à la fois un signe d’unité et un signe de diversité culturelle et spirituelle.

     

     

    A titre d’exemple, voici ce que propose le diocèse de Metz :

     

     

    18h00

    Accueil par le doyen du Chapitre, le chanoine Scheidt
    Introduction musicale : Œuvres de la Renaissance jouées par Olivier Wyrwas, à l’orgue du triforium suivies des Acclamations Carolingiennes chantées par la Schola Grégorienne de la Maîtrise de la cathédrale, sous la direction de Christophe Bergossi.

    18h30

    Visite commentée de la cathédrale par le chanoine Gabriel Normand, entrecoupée de trois pauses musicales
     Zoran Matau, musiques médiévales à l’orgue du triforium ;
     Claire Secordel, flûte à bec ;
     Cyrielle Golin et Adriano Spampanato, violoncelle et orgue.

    21h00

    Concert par la Schola Grégorienne de la Maîtrise de la cathédrale, sous la direction de Christophe Bergossi.

    21h45

    Chants par la Maîtrise de la cathédrale, accompagnée à l’orgue par Norbert Pétry : Œuvres de Frescobaldi, Correa de Arauxo, Titelouze…

    22h30

    Diaporama de photos insolites de la cathédrale par les chanoines Gabriel Normand et Robert Féry

    23h00

    Morceaux d’orgue interprétés au transept par Norbert Petry, organiste titulaire, et ses élèves.

    Possibilité de visiter le parcours spirituel (illuminé par des bougies)

    Minuit

    Office des vigiles (4ème dimanche de Pâques)

     

    Tout au long de la soirée, deux expositions seront également proposées au public : l’une, sur saint Paul, l’autre intitulée « Les musiciens de la cathédrale ».

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  • Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, à l’écoute de ses diocésains

    Face aux événements qui marquent la vie de l’Eglise catholique, Mgr Jean-Paul Mathieu veut écouter « ceux qui ont quelque chose à dire à l'Eglise ».

     

    Mgr JP Mathieu.jpgC'est une première en France. L'évêque de Saint-Dié invite, dans un communiqué intitulé « J'aime mon Eglise parce qu'elle porte l'Evangile », tous ceux « qui ont quelque chose à dire à l'Eglise » à lui écrire.

     

    Dans les circonstances du moment marquées par la levée des excommunications de quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X, le voyage du Saint-Père en Afrique, etc., Mgr Jean-Paul Mathieu croit « utile de permettre à ceux qui se sont émus et s'interrogent de s'exprimer ». Le prélat attend donc les lettres ou les courriels. « Je lirai tous les courriers », prévient-il, même s'il ne répondra pas à tous, mais « j'espère pouvoir faire une synthèse utile, notamment auprès des jeunes que ces questions concernent au plus haut point ».

     

    Mgr Mathieu, en cohérence avec la position du pape Benoît XVI, affirme « que la levée d'excommunication n'est que le début d'une réconciliation possible où tout un chemin reste à faire ». Sur la question de la lutte contre le sida, il rappelle que « la fidélité dans le couple est un idéal auquel invite l'Eglise ». Enfin, il mentionne que « l'Eglise est engagée dans l'accueil, l'accompagnement et le soin des personnes touchées par le sida ».

     

    Déjà, des fidèles ont exprimé à Mgr Mathieu leurs interrogations et c'est au nom de l'Evangile qu'il entend se mettre à leur écoute, car « il me semble nécessaire, pour annoncer Jésus-Christ, d'être attentif aux préoccupations de tous ceux qui sont touchés par une mauvaise communication de la part de l'Eglise, mais aussi de façon plus constante, de prêter l'oreille à tant de souffrants de notre société mondialisée, qui restent le plus souvent silencieux ». Et puis, il y a aussi les très nombreux catholiques qui expriment leur fidélité au message du Souverain Pontife. Tout le monde doit pouvoir être entendu.

     

     

    [d'après l'Est Républicain | 24.03.09]

     

     

    >> Pour écrire à Monseigneur l’évêque de Saint-Dié : Mgr Jean-Paul Mathieu, Evêché, 7 rue de la Préfecture, 88000 EPINAL ou par courriel : peremathieu@saint-deodat.net 

  • Fête de la Saint Nicolas d'été à Saint-Nicolas-de-Port

    La basilique de Saint-Nicolas-de-Port accueillait la foule des pèlerins en ce lundi de Pentecôte 13 mai 2008 à l'occasion de la fête de la Saint Nicolas d'été et de la bénédiction de l'icône de saint Nicolas

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    En 1087, alors que la région de Myre en Lycie (Asie mineure) venait de tomber aux mains des turcs, Dieu permit que les reliques miraculeuses de saint Nicolas fussent préservées et étendent leur bénédiction jusqu'en Occident.

    Une nuit, le saint apparu à deux prêtres de la ville de Bari, en Italie, et leur donna l'ordre d'organiser une expédition pour sauver ses reliques des mains des turcs. ils affrétèrent alors trois navires. Abordant à Myre, ils se rendirent en hâte dans l'église de saint Nicolas, enlevèrent la sainte relique et la chargèrent sur un des navires. Après avoir répandu les bénédictions du saint dans tous les ports où ils faisaient escale, les pieux pirates parvinrent à Bari où la population entière accueillit saint Nicolas. On construisit en son honneur une vaste basilique sous l'autel de laquelle on déposa les reliques.

    A Bari, le 9 mai, les chrétiens commémorent tous les ans cette fête de la translation des reliques de saint Nicolas. En Lorraine, à Saint-Nicolas-de-Port, le peuple fait de même mémoire de cet évènement, chaque lundi de Pentecôte.

    A Saint-Nicolas-de-Port, le culte de saint Nicolas est bien ancré et est toujours aussi vivace. C'est plus de 600 fidèles qui ont renoué avec la tradition en participant à la sainte messe puis à la procession à l'extérieur de la basilique.

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    La basilique était baignée de lumière et magnifiquement décorée avec des "mais", jeunes branchages fraîchement coupés ; ces derniers symbolisent dans l'Eglise d'Orient la présence de l'Esprit Saint... Et puis c'était aussi une vieille coutume en Lorraine que de décorer les maisons avec ces branchages le jour du 1er mai !

    La procession, qui suivit l'office concélèbré par plus d'une quinzaine de prêtres, n'avait pas été organisée depuis plus de 40 ans. C'est pourquoi, il ne fallait pas manquer l'événement : c 'est ainsi que notre ami Jean-Marie Cuny a pèleriné de Laneuvelotte jusqu'à Saint-Nicolas-de-Port à pied, parcourant une vingtaine de kilomètres !

    Dans la procession avait pris place l'icône écrite par Jacques Valentin, iconographe lorrain. Elle fut solennellement bénie et consacrée à la fois par l'abbé Jacquot, recteur catholique de la basilique, et par le père Ilarion, prêtre orthodoxe.

    Ce fut une exceptionnelle journée placée sous le signe d'une foi intense et renouvelée. Parce que tradition signifie "transmettre"... Cette fête fut une véritable tradition vivante et intensément vécue par les pèlerins.

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    [Sources : paroisse de Saint-Nicolas-de-Port et Est Républicain - Clichés : Histoire & Patrimoine Bleurvillois]