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Vosges - Page 62

  • Des Darnéens célèbres

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    [Vosges Matin]

  • Monthureux-sur-Saône (Vosges) : Tréfil'art au pôle d'activité

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  • Une souscription pour la restauration du couvent des Cordeliers des Thons (Vosges)

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    ‡ Pour télécharger le bulletin de souscription : bon de souscription ancien couvent des cordeliers.pdf

  • La fontaine Stanislas à Plombières-les-Bains

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    [Vosges Matin]

  • Rozières-sur-Mouzon (Vosges) : au chevet de la chapelle N.-D. de Valrose

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  • Charmes (Vosges) : hommage musical au grand Chopin

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    [Vosges Matin]

  • Natur'images en Saône Lorraine : le programme

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    [Vosges Matin]

  • La culture gagne du terrain dans les Vosges

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : nouvelle splendeur pour la statue de saint Michel

    La statue de saint Michel vient de retrouver son piédestal à l'église paroissiale après une cure de rajeunissement.

    st michel4.jpgL’an dernier, le conseil municipal avait pris la décision de faire procéder à la restauration de la statue de saint Michel installée dans la chapelle des fonts baptismaux de l’église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens. Ces travaux ont été réalisés par Delphine Masson, spécialisée dans la restauration de sculptures à Paris. Le financement de l’opération a été pris en charge par la DRAC de Lorraine, le Conseil général des Vosges et la commune.

    Cette statue originale de saint Michel est en bois polychrome du XVIIe siècle. Avec le temps, elle avait perdu ses couleurs et, surtout, était attaquée par des insectes xylophages qui risquaient, à terme, de la faire tomber en poussière. La restauration lui a redonné une nouvelle jeunesse : avec ses bonnes joues roses et sa cuirasse à la romaine rutilante, notre archange a désormais fière allure !

    Chef de la milice céleste, saint Michel est représenté terrassant le dragon, symbole du Mal. Malheureusement, notre saint militaire a perdu son glaive depuis bien longtemps… La restauratrice ne l’a pas rétabli dans la mesure où aucune archive connue n’était en mesure d’en donner une description précise.

    Le culte de saint Michel est bien présent dans le Nord-Est de la France. Rien que dans le diocèse de Saint-Dié, douze églises et chapelles sont dédiées à Saint Michel : Circourt-sur-Mouzon, Epinal, Etival, Domjulien, Jainvillotte, Moncel-sur-Vair, Monthureux-sur-Saône, Pont-lès-Bonfays, Remiremont, Saint-Michel-sur-Meurthe, Les Vallois et Vexaincourt. Sans compter les dizaines de statues conservées dans les églises ! Le culte de l’archange a été popularisé par les moines à partir du VIIIe siècle. Le culte de saint Michel a probablement été propagé en Lorraine par l’abbaye de Gorze et son abbé Jean de Vandières qui s’était rendu en 930 en pèlerinage au Mont Gargano, en Italie, où apparu l’archange Michel.

    st michel6.jpgLe Saint Michel terrassant le dragon de Bleurville est une belle œuvre populaire qui fait honneur à l’église paroissiale, aux croyants qui en firent don, ainsi qu’à son créateur, artiste de village qui dût donner les traits de personnes de son entourage à saint Michel… et au démon – somme toute à la figure sympathique – écrasé par le pied de l’archange !

    Après la rénovation de la statue de saint Eloi et celle de saint Michel, c’est un des deux grands tableaux du XVIIIe, consacré à La résurrection et attribué au curé François Ricard, qui devrait faire l’objet d’une prochaine restauration programmée par la municipalité. Peut-on espérer un jour voir l’intérieur de l’église complètement rénovée… Elle le mériterait ; les derniers travaux ayant eu lieu en 1962.

    * * * *

    Prière à Saint Michel

    Seigneur, daignez vous souvenir que dans les circonstances douloureuses de notre histoire, vous avez fait de l’archange Saint Michel l’instrument de votre miséricorde à notre égard, nous ne saurions l’oublier.

    C’est pourquoi, nous vous supplions de conserver à notre patrie la protection dont vous l’avez jadis entourée par le ministère de cet archange vainqueur.

    Et vous, ô Saint Michel, prince de la milice céleste, venez à nous, nous vous appelons de touts nos vœux. Vous êtes l’ange gardien de l’Eglise et de la France. C’est vous qui avez inspirer et soutenu Jeanne d’Arc dans sa mission libératrice.

    Nous mettons nos personnes, nos familles, nos paroisses, la France entière sous votre protection toute spéciale. Nous en avons la ferme espérance : vous ne laisserez pas mourir le peuple qui vous a été confié. Que Dieu suscite parmi nous des saints.

    Par eux, ô saint archange, faites triompher l’Eglise dans la lutte qu’elle soutient contre l’enfer déchaîné et, par la vertu du Saint-Esprit, établissez le règne du Christ sur la France et dans le monde afin que la paix du ciel y demeure à jamais.

    * * * *

  • Cantonales 2011 à Monthureux : Alain Roussel (divers droite) réélu

    ELECTIONS CANTONALES 2011 - CANTON DE MONTHUREUX-SUR-SAÔNE

    Résultats 1er tour – 20 mars 2011

     

     

    Nombre

    % Inscrits

    % Votants

    Inscrits

    2 034

     

     

    Abstentions

    668

    32,84

     

    Votants

    1 366

    67,16

     

    Blancs ou nuls

    35

    1,72 

    2,56

    Exprimés

    1 331

    65,44 

    97,44

    Liste des candidats

     Voix 

    % Inscrits 

     % Exprimés 

    Elu 

    M. Georges FAIVRE (FN)

     114

    5,60

     8,56

     

    M. Raynald MAGNIEN (MODEM)

     312

    15,33

     23,44

     

    M. Jean-Claude LACOUR (PCF)

     27

    1,32

     2,03

     

    M. Alain ROUSSEL (DVD)

     878

    43,16

     65,97

    REELU

     

     

     

    Résultats 1er tour cantonales 2011 - BLEURVILLE

     

     

    Nombre

     % Inscrits

     % Votants

    Inscrits

    305

     

     

    Abstentions

    120

     39,34

     

    Votants

    185

     60,66

     

    Blancs ou nuls

    3

     0,98 

    1,62

    Exprimés

    182

     59,67 

    98,38

    Liste des candidats

    Voix 

    % Exprimésésés 

    M. Georges FAIVRE (FN)

    21

    11,54

    M. Raynald MAGNIEN (MODEM)

    48

    26,37

    M. Jean-Claude LACOUR (PCF)

    4

    2,20

    M. Alain ROUSSEL (DVD)

    109

    59,89

    [Source : Préfecture des Vosges]
  • Rambervillers (Vosges) : la tuilerie des Croix-Ferry

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    [Vosges Matin]

  • Neufchâteau : le retour de la procession de Saint-Eloi ?

    Les années passent mais la confrérie de Saint-Eloi de Neufchâteau, qui regroupe des professionnels qui travaillent les métaux, résiste au temps. Elle pourrait même renouer cette année avec sa traditionnelle procession.

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    [Vosges Matin]

  • Villoncourt (Vosges) : pitié pour la croix

    Villoncourt croix 2011.jpgImage désolante d’une croix de chemin à Villoncourt, dans le canton de Châtel-sur-Moselle, qui est progressivement déstabilisée dans ses fondations et mangée par un bosquet d’arbustes.

    Allez Monsieur le Maire, un petit effort pour dégager et mettre en valeur cet élément du patrimoine religieux local et de la piété populaire ! En souvenir de ceux qui l’ont érigé.

    [cliché G. Salvini]

  • De Bleurville à Contrexéville, la menuiserie Levieux sur-mesure

    Son secret : le sur-mesure. La menuiserie Levieux en a fait une affaire de famille depuis quatre générations à Bleurville. Véritable spécificité sur un marché où la standardisation fait rage.

    levieux.jpgTandis que son frère Claude a choisi la branche charpente, à Damas-et-Bettegney, Philippe Levieux a opté pour la menuiserie, à Bleurville tout d’abord, lorsqu’il a repris en 1987 l’activité paternelle, puis à Contrexéville d’où LMA (Levieux Menuiserie Agencement) distille le savoir-faire de ses 22 salariés auprès des professionnels de la France entière, et tout particulièrement de la région parisienne (80 % de ses débouchés). Quant à LMP (Levieux Menuiserie Pose), qui emploie deux personnes et répond aux commandes, moins nombreuses, des particuliers (5 % de l’activité). Effectifs totaux : 24 salariés.

    Lorsqu’il a recréé son entreprise voilà dix ans, après avoir été contraint de la vendre l’année précédente, jamais Philippe Levieux n’aurait imaginé en reconstituer les effectifs en une décennie. Or depuis 2000, date à laquelle Levieux Menuiserie ne comptait plus qu’un salarié, l’entreprise n’a cessé de croître en effectifs. Et de moderniser son parc machines, à raison d’environ 300 000 euros d’investissements chaque année. « En cinq ans, nous avons changé 70 % du parc machines », souligne Philippe Levieux. Après la défonceuse à commande numérique 4 axes et 5 axes, l’atelier de 1 870 m 2 s’apprête à accueillir une cabine de peinture de 136 m 2 équipée d’un robot 6 axes. Une acquisition de taille qui n’est pas étrangère à l’extension du bâtiment de 643 m 2 prévue pour la fin de l’année 2011.

    En attendant, l’équipe, polyvalente et plutôt jeune puisque sa moyenne d’âge avoisine les 35 ans, veille à respecter un délai de livraison de quatre à cinq semaines maximum. « Il est important d’investir mais aussi d’être réactif », précise Philippe Levieux. Et ce quel que soit le volume de la commande, qu’elle concerne des fenêtres mixtes (bois-alu), une porte bombée ou cintrée en plan, des fenêtres à châssis-guillotine… « Avec le sur-mesure, nous travaillons beaucoup pour des bâtiments classés », précise le gérant de la SARL qui a ainsi honoré de prestigieux marchés parisiens pour la Sorbonne, la Banque de France ou encore l’ambassade de Suisse. Sans oublier les 1 200 fenêtres du collège de Savigny-sur-Orge ! Au total, la menuiserie consomme environ 500 m 3 de bois par an, du bois exotique d’Afrique ou d’Asie, mais aussi, certifications obligent, de plus en plus de bois de pays (chêne, pin, mélèse, etc).

    C.B.

    [Vosges Matin | 14.03.11]

  • Fête de Saint Joseph à Notre-Dame de Bermont (Vosges)

    On nous demande de diffuser l’information suivante :

    St_Joseph.jpgEn la fête de Saint Joseph, samedi 19 mars 2011, les Amis de l’Association Notre-Dame de Bermont sont invités à venir le prier et lui demander d’intercéder pour nous tous, nos familles, nos amis, tous ceux qui nous sont chers.

    L'association Notre-Dame de Bermont invite tous ceux qui le souhaitent de se retrouver en la chapelle de Bermont (commune de Greux, à proximité de Domrémy) à 20 heures pour la messe de Saint Joseph, suivie jusqu’à 24 heures de l’adoration du Saint Sacrement, chapelet avec confessions possibles. A minuit, la messe du dimanche sera célébrée.

    Boissons chaudes durant l'adoration.

  • Cantonales 2011 à Monthureux : quatre prétendants pour un canton désertifié

    Excentrées, confrontées à une population vieillissante, les onze communes du canton de Monthureux-sur-Saône (2600 habitants) enregistrent depuis 150 ans une chute démographique qui s'est accélérée en 1960.

    lorraine,vosges,cantonales,monthureux sur saône,bleurvilleAujourd’hui un jeune sur trois déserte avant l’âge adulte ce secteur géographique à dominante agricole et forestière, ayant su néanmoins conserver un tissu commercial et associatif étoffé. Dans un tel contexte, la feuille de route des quatre candidats (soit deux de moins par rapport au scrutin de 2004) se présentant aux suffrages des électeurs s’inscrit dans une dynamique rurale destinée à valoriser les atouts de ce territoire d’une superficie de 139 km².

    Dans la course aux voix, sur le papier Alain Roussel (sans étiquette) semble avoir l’avantage du terrain. Le conseiller général sortant, par ailleurs maire de Claudon, vise un quatrième mandat. Pour mémoire, en 2004, fort d’un score de 62,43 %, il avait raflé la mise face à son principal rival Henri Didier, qui avait perdu son siège face à Raymond Recouvreur, le maire de Bleurville, décédé avant la fin de son mandat. Roulant pour la majorité départementale, Alain Roussel fait preuve néanmoins d’une indépendance d’esprit. A l’instar d’un Jackie Pierre sur le canton de Xertigny, il se positionne en premier défenseur de la ruralité et du développement local.

    A ce titre, ses interventions au sein de l’exécutif vosgien recueillent souvent l’adhésion dans les rangs de l’hémicycle départemental. Mais rien n’est joué pour Alain Roussel qui devra se méfier de Raynald Magnien, seul représentant du MoDem dans ces cantonales associé à sa suppléante Nathalie Rollin, conseillère municipale à Bleurville, considéré comme son challenger le plus sérieux. Aux municipales de 2008, le conseiller en gestion et management, à l’origine de la création théâtrale de L’Odyssée, avait effectué un retour réussi au pays, en remportant haut la main les dernières municipales à Monthureux-sur-Saône. « Fidèle à mes convictions, j’adhère au MoDem parce que je crois qu’une nouvelle gestion publique est possible, en particulier dans le département », se plaît à rappeler le vice-président de la communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne.

    Alors que les socialistes n’ont pu désigner de candidat sur le canton, tous les espoirs de l’opposition reposeront sur Jean-Claude Lacour. Sous l’étiquette « Les Vosges à gauche », lui aussi chantre de la ruralité tentera de faire barrage à ses adversaires en replaçant le débat sur un plan antigouvernemental. Reste la grande inconnue constituée par la présence de Georges Faivre. Bénéficiant de la montée en puissance dans les sondages de Marine Le Pen, le représentant du FN risque de bouleverser un scénario que beaucoup pensaient écrit d’avance.

    Les priorités pour le canton

    En tête de liste des dossiers scellant l’avenir du canton, s’inscrit en priorité la création de la nouvelle maison de retraite de Monthureux-sur-Saône, portée par la communauté de communes. Le projet, en gestation depuis trois ans, se traduira par l’ouverture d’une maison médicalisée destinée à 40 résidants, d’une unité de vie protégée et d’un foyer pour handicapés accueillant 50 personnes. Le montant de cet investissement est chiffré à 7,5 millions d’euros et la fin du chantier prévue au cours du dernier trimestre 2012.

    Dans le même temps verront le jour sur un terrain de 5 hectares des bâtiments regroupant un lotissement et des pavillons locatifs. Après la fermeture d’une station-service à Monthureux, l’ouverture d’un distributeur de carburant 24 heures sur 24 devrait également contribuer au désenclavement de ce secteur géographique dont 30 % des actifs travaillent à l’extérieur. Un coup de pouce sera par ailleurs donné à la zone d’activité économique de la gare de Monthureux abritant des entreprises comme la Coopérative agricole de Lorraine et Merrain International.

    Toujours d’actualité, le lancement d’un pôle culturel innovant mettant en avant la richesse du patrimoine local et du tissu associatif. Tout cela sera-il suffisant pour créer des emplois et maintenir une population active sur place et donner un avenir à ce canton hyper rural ?...

     

    [Vosges Matin | 14.03.11]

  • Au programme du Centre Art & Culture de Droiteval (Vosges)

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  • Jean-Marie Lassausse, Le jardinier de Tibhirine

    lassausse.jpgLe Père Jean-Marie Lassausse, Vosgien originaire d'Esley, dans le canton de Darney, issu d'une famille d'agriculteurs, est aujourd'hui le "jardinier de Tibhirine". C'est lui qui entretient les lieux déserts du monastère cisterciens algérien, qui travaille la terre du domaine avec les villageois. Son témoignage simple, profond, est en faveur d'une "Eglise de la rencontre". Son expérience, ses voyages en "terre des autres" peuvent, selon lui, aider la réflexion des églises occidentales désaffectées, et surtout aider à comprendre l'urgence d'une pastorale de la rencontre.

    Il a découvert l'héritage spirituel des frères cisterciens de Tibhirine principalement par le dialogue avec la population musulmane locale. Il partage dans cet ouvrage les témoignages des musulmans sur la communauté catholique du Père Christian de Chergé, sur le martyre des religieux, sur leurs relations avec eux, et leur héritage concret qui aujourd'hui peut paraître en déshérence...

    Un témoignage qui invite à revoir nos idées reçues sur le dialogue avec l'islam en particulier et l'héritage des frères de Tibhirine.

    Le Père Lassausse est prêtre de la Mission de France. Il a passé de nombreuses années en mission en Afrique. Depuis 2001, il a la responsabilité des terres du monastère algérien de Tibhirine. Après avoir été missionnaire en Tanzanie, en Ethiopie et au Maroc, il est en Algérie depuis 2000.

     

    >> Le jardinier de Tibhirine. Le témoignage exceptionnel du gardien de la mémoire des lieux, Jean-Marie Lassausse et Christophe Henning, éditions Bayard, 2010, 150 p. (18 €).

  • Bleurville : Carnaval au village

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : la fin d'une maison de manouvrier du XIXe siècle

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    [Vosges Matin]

    Commentaire du blogueur

    Encore une fois, c'est un aspect du patrimoine architectural du village qui disparaît. La rue de Frain - naguère "rue du Bon-Vin" - connu sa pleine période de développement au milieu du XIXe siècle, à une époque où le village connaissait une poussée démographique. Ce quartier populaire était habité par des manouvriers qui se louaient auprès des cultivateurs, ainsi que par des carriers et des bûcherons.

    On ne peut que déplorer la disparition de ces maisons typiques du XIXe siècle et surtout flétrir la négligence des propriétaires - et héritiers, en l'occurence - qui ont laissé ce bâtiments se dégrader. L'originalité d'un village réside avant tout dans la structure de son bâti et dans sa continuité ; le village de Bleurville étant un "village tas" constitué d'un ensemble d'immeubles mitoyens. Or, avec la disparition de ces "dents creuses", c'est un véritable mitage qui mine désormais le village. C'est aussi l'originalité des maisons traditionnelles qui disparaît au profit de pavillons sans caractère et standardisés.

    Quel intérêt présentera le village lorsque ses éléments les plus anciens et les plus caractéristiques auront disparu ? Si non celui de ressembler aux autres villages du secteur qui n'auront pas su réagir à temps pour éviter le pire...

    >> On pourra consulter avec profit le site de Maisons paysannes de France, association qui milite pour la sauvegarde du patrimoine traditionnel rural : http://www.maisons-paysannes.org

  • L'abbé Ayéméné, un prêtre africain dans le Sud-Ouest vosgien

    Issu d’une famille de sept enfants dont le père a servi l’armée française, l’abbé Yao-Clément Ayéméné est entré en France le 7 septembre 1999 pour poursuivre des études de théologie tout en servant dans les paroisses.

    abbé ayéméné.jpgAprès Paris et l’Alsace, il vient exercer son ministère dans les Vosges en octobre 2008. Nommé sur les deux paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche) et Notre-Dame de la Saône (Monthureux/Bleurville), il va mettre ses études entre parenthèses, pendant deux ans, pour former des laïques.

    Dans un premier temps, les dimanches, il prend son bâton de pèlerin pour aller trouver des référents pour ses trente églises. Les réticences se font jour. Les fidèles se font tirer l’oreille. « Mais ils sont venus, en curieux, pour voir ce qu’il y avait derrière l’enveloppe ». Dimanche après dimanche, il fait ressortir une équipe pastorale pour l’aider dans les prises de décision et le remplacer en cas d’absence ; organisation déjà initiée par l’abbé Charles Villaume, son prédécesseur à Notre-Dame de la Saône. Puis des relais par église paroissiale, par service, par mouvement… J’ai encaissé beaucoup. Mais en prenant cette méthode et en si tenant, je savais que ça allait faire du bien à tout le monde. »

    vosges,diocèse,saint dié,lamarche,monthureux,bleurville,abbé,clément ayéméné,charles villaume,paroisse,laïcs,catholiques,prêtres,évêqueMême si aujourd’hui encore, une minorité n’accepte pas que le prêtre ne célèbre pas les obsèques, les paroissiens sont devenus acteurs de leur paroisse. Et cette réorganisation a rapproché les clochers. « C’était un mal nécessaire. En Haute-Marne où il y a moins de prêtres, ça roule comme ça depuis plusieurs années… »

    Dans sa mission de représentant de Dieu, celui qu’on appelle communément l’abbé Clément, ne laisse pas de place à la nostalgie. « Que je sois en France, en Chine ou en Côte d’Ivoire, je suis prêtre avant tout. Je vis l’instant et l’instinct. Demain, je ne sais pas où je serai. Ce que je sais, c’est que je suis prêtre, que l’Eglise est universelle et que je peux me retrouver partout. »

    [Vosges Matin | 06.03.11]

     

    [Petit commentaire du blogueur

    Pourquoi vouloir transplanter à tout prix – et souvent pour un temps fort limité – des hommes qui pourraient labourer encore plus en profondeur la foi de leurs compatriotes en Afrique, alors que nous avons en France de jeunes prêtres formés par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre – en complète communion avec Rome – qui ne demandent qu’à prendre en charge des paroisses ? Mais voilà, ces prêtres-là sont formés selon les « méthodes » traditionnelles de l’Eglise et célèbrent la Sainte Messe selon le rite extraordinaire (en latin, pour faire simple). Et, apparemment tous nos évêques diocésains ne sont pas encore « mûrs » pour les intégrer dans leur clergé vieillissant post-Vatican II… Mais, peut-être, un jour prochain… Les voies du Seigneur sont impénétrables !]

  • Lignéville (Vosges) : à la recherche du château...

    Des archéologues bénévoles ont entrepris de rechercher les substructions du château de Lignéville, dans le canton de Vittel. Quelques indices permettent d'affirmer qu'ils sont sur la bonne piste...

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    Des fondations de murs bordant un fossé.

    Que nous apprennent les archives ? Un acte de 1352 mentionne que le seigneur du lieu fait construire "une nouvelle forteresse pourvue de tours reliées par des murailles fortifiées".

    Dans sa monographie de 1861 sur le village, l'instituteur de Lignéville précise que "le château possédait des murs de 2,30 m de largeur, il était entouré de fossés remplis d'eau, il y avait deux pont-levis pour y pénétrer [...]".

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    [sources : G. Salvini, Cercle d'études locales de Contrexéville]

  • Cantonales 2011 à Monthureux : Raynald Magnien et Nathalie Rollin, une volonté d’entreprendre

    magnien-rollin.jpgEntreprendre et innover. Un credo pour Raynald Magnien et Nathalie Rollin soucieux d’offrir une nouvelle vision de la vie publique à leurs concitoyens du canton de Monthureux-sur-Saône.

    Natif du centre bourg de Monthureux dont il est devenu le maire aux dernières élections municipales, Raynald Magnien, Vosgien de souche issu d’une famille d’agriculteurs et de marchands de bestiaux, a pour le moins suivi un parcours atypique. Après des études de droit, il concrétise sa passion pour l’art et la culture en devenant tour à tour, auteur, acteur et metteur en scène durant quinze ans, avant de travailler dans le domaine de la production. Dans le canton, son nom est associé à la naissance en 1995 de la Compagnie de l’Odyssée. Titulaire d’un master 2 de gestion, il retourne au pays en créant un cabinet conseil et une association d’insertion dont il est aujourd’hui le directeur à temps partiel. «  Développer des projets a toujours été le moteur de ma vie professionnelle », insiste le vice-président de la communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne, se présentant sous l’étiquette du MoDem.

    Dans la continuité des projets engagés, Raynald Magnien soutiendra la création d’une nouvelle maison de retraite et d’un foyer pour adultes handicapés. Le lancement d’une coopérative d’investissement et d’un pôle culturel figurent également au programme de celui qui a choisi pour suppléante Nathalie Rollin, conseillère municipale à Bleurville et chargée des actions de santé publique à l’ARS de Lorraine.

    [Vosges Matin | 27.02.2011]

  • Saint-Dié-des-Vosges : conférence sur « Les monnaies gauloises du site de La Bure »

    la bure.jpgLe camp celtique de La Bure est un site fortifié de hauteur d’une superficie de 3,5 ha situé à 4 km au Nord-Ouest de Saint-Dié. Les fouilles réalisées par Georges Tronquart entre 1965 et 1986 ont livré 1266 monnaies, dont 341 gauloises et 925 romaines réparties sur l’ensemble du gisement.

    L’important lot de monnaies gauloises n’ayant jamais été étudié dans son ensemble, Rose Bigoni a repris son étude dans le cadre d’un travail de mémoire de Master en 2007-2008 à l’Université Nancy 2.

    Après avoir fait un point sur les monnaies émises à l’extérieur de la région, qui apporte des renseignements sur la circulation monétaire à la fin de l’indépendance, la conférencière abordera l’apport des quinaires à la légende KALETEDOU (qui représentent plus de 8 % de l’ensemble) à l’étude de la zone du denier (en parallèle avec la découverte du trésor de Robache). Enfin, une dernière partie sera consacrée aux potins au sanglier dont le site a livré la plus grosse concentration actuellement connue (environ 77 % du lot, soit 256 exemplaires) et qui, caractérisé par la diversité de ses types, a permis de proposer une typologie plus affinée.

     

    >> Conférence « Les monnaies gauloises du site de la Bure » par Rose Bigoni, archéologue à Metz-Métropole et membre d’ArcheoVosges, vendredi 4 mars 2011 à 20h30 au musée Pierre-Noël à Saint-Dié-des-Vosges – Entrée libre.

  • Cantonales 2011 à Monthureux : Jean-Claude Lacour défend la ruralité

    lacour.jpgSous l’étiquette « Les Vosges à gauche », Jean-Claude Lacour se lance dans la campagne dans le canton de Monthureux-sur-Saône en citant parmi ses priorités la défense de la ruralité.

    A 65 ans ce père de famille originaire d’Uzemain, prend fait et cause pour une agriculture bio privilégiant les circuits courts au service notamment des cantines scolaires. Afin de relancer la dynamique économique du secteur, l’ancien conducteur de travaux, devenu par la suite patron d’une entreprise d’entretien d’espaces verts avant de reprendre une épicerie à Epinal, note également la richesse d’un patrimoine forestier constituant un véritable atout pour le tourisme.

    Des points positifs qui ne peuvent faire oublier l’exode de la population, les pertes d’emplois et les tarifs inabordables pour le plus grand nombre des maisons de retraite. Le militant CGT dresse dans le même temps les grandes lignes de son programme. « Nous devons maintenir et encourager le petit commerce qui constitue un lien social indispensable », indique le candidat soucieux de développer sur place les crèches collectives et familiales. Autre registre qui lui tient à cœur, celui de l’enseignement avec une attention toute particulière accordée au collège de Monthureux.

    Farouchement opposé à toute suppression de postes, Jean-Claude Lacour s’inscrit en chantre du service public. «  Nous voulons par ailleurs développer les transports routiers et ferroviaires en tenant compte de la demande des conditions de mobilité et d’horaire, mais aussi en réduire les coûts » relève le retraité partisan d’établir une liaison par rail entre Epinal et Monthureux-sur-Saône.

    Jean-Claude Lacour sera secondé d’Isabelle Lagneaux, agent des impôts et également militante CGT. Déjà associés pour le compte du PC lors des dernières élections cantonales sur Epinal-Ouest, Jean-Claude Lacour et sa suppléante avaient alors obtenu 8 % des suffrages.

    [Vosges Matin | 25.02.11]

  • La tradition fait l’andouille au Val d’Ajol

    La dégustation des andouilles, ça se prépare ! Car si la préparation de l’andouille ne demande pas des efforts in considérables, les petites mains s’activent depuis le matin pour que chacun puisse trouver, au Val-d’Ajol, une assiette bien remplie. Que ce soit à la maison, sous le chapiteau ou au restaurant.

    andouille val d'ajol.jpgIl est 10 h 40 et devant la boucherie Daval, place de l‘Hôtel-de-Ville, il y a déjà la queue. Un bon quart d’heure avant d’être servi. Les années passent mais le succès ne se dément pas. Jean-Marie et Jeanne-Marie sont là pour en témoigner. Ils viennent de Rixheim et chaque année à pareille époque, le couple fait le voyage jusqu’au Val-d’Ajol, avec une liste de courses longue comme le bras : « On prend du gandoyau, des andouilles, de la palette, des saucisses… Moi, je suis né en face explique Jean-Marie, bientôt 79 printemps. Le fondateur Jean-Paul Grillot était un copain. Quand j’habitais ici, tous les jeudis, on venait éplucher un panier d’oignons pour faire le boudin. »

    A quelques mètres de là, sous un chapiteau, la joyeuse équipe des « Amis du plateau » est déjà derrière les fourneaux. Les premiers amateurs sont arrivés à 9 h et depuis, Luce officie derrière la marmite. 280 repas dimanche, 400. La troupe est rodée et la foire aux Andouilles est devenue un rendez-vous traditionnel. Pire, incontournable. « Avant je prenais une journée de RTT pour venir ici » explique Luce. « C’est vrai que cette année, la foire ne tombe pas pendant les vacances scolaires dont c’est un peu plus compliqué mais les enfants du Val d’Ajol ont l’autorisation exceptionnelle de louper l’école. Du coup, ils font leurs premières actions de bénévoles et on y tient beaucoup » appuie Jean-Marie Yager, trésorier de l’association et professeur de judo. « La foire s’est vraiment développée ces dernières années et on voit des gens qui viennent de loin pour manger l’andouille sous le chapiteau. »

    Mais au chapiteau, d’autres encore ont préféré le cadre pittoresque d’une salle bien connue des Ajolais : « Chez Narcisse ». Plus enclin à recevoir des groupes musicaux (Pigalle y jouera d’ailleurs dimanche 27 février à 15 h), l’endroit s’est transformé pour l’occasion en grande salle de restauration. Au son de l’accordéon, s’il vous plaît ! « Ces deux ou trois dernières années, il restait de la place mais ce lundi, on était obligé de refuser du monde. C’est un véritable crève-cœur, explique Stéphanie Collot, responsable de l’établissement. Au menu : andouille bien sûr, salade de pommes de terre, munster et tarte aux brimbelles. Du typique qui là aussi dure depuis presque trente ans…

    Attablés au milieu de la salle, Nicolas, Bernard, Colette, Jacky et Daniel sont venus « entre copains », profiter d’une journée pas comme les autres. «  On vient régulièrement manger ici. L’ambiance est bonne. C’est bien de conserver de telles traditions, atteste Nicole, venue de Luxeuil. Cela met de l’ambiance dans la commune. » « Et puis, comme à Luxeuil, il n’y a pas d’andouilles, on en ramène une paire », ironise Daniel, le comique de la bande non mécontent d’avoir passé une journée haute en couleurs. Comme chaque 3e lundi de février au Val-d’Ajol.

    [Vosges Matin | 22.02.11]