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La Nouvelle revue lorraine n° 49 est parue ! Avec, à la 'une', des images de l'ancien couvent des Cordeliers des Thons (Vosges) qui s'apprête à connaître une campagne de réhabilitation.
Au sommaire : - Joinville, la plus lorraine des villes champenoises - Le portail de l'église de Pompierre - La mort du passeur au début de la Grande Guerre - "La dernière division" : diffamée comme les soldats du Midi à l'été 1914 ? - Centenaire de la mort des trois premiers soldats américains en 1917 - L'hôpital du Saint-Esprit de Vaucouleurs - Saône lorraine a du choeur : renaissance des Cordeliers des Thons - Une curieuses maison du XVIIIe siècle à Lunéville : la maison du Marchand - Histoire vécue : les volets volés - Sport automobile en Lorraine : Schlesser, Greder, Weber, Poirot - L'oeuf de Pâques - Le 3e régiment de hussards à Metz - In memoriam du canard - Jeanne d'Arc à Saint-Nicolas-de-Port
‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement (revue trimestrielle, 38 €) ou commande possible sur www.nouvelle-revue-lorraine.org
En Lorraine, jadis. Un homme, le Pierrot. Une femme, la Marie-Ange. Lui, vit à la sauvage au fond d’une forêt. Elle, soumise, partage le quotidien d’une famille paysanne.
Campagne, cheval de trait, foins odorants, abeilles en récolte, nuages en voyage. Histoire d'une rencontre comme sait nous la raconter le Vosgien Gilles Laporte dans ses romans pétris d'humanité. Nos "héros" vont s’aimer dans la lumière. Dans l’Or du ciel.
Une histoire hors du temps... mais bien plantée dans la terre de Lorraine !
Le duc de Choiseul a été maître de la France pendant douze ans. Principal ministre de Louis XV, son œuvre est considérable : il mit fin au désastre de la guerre de Sept Ans, restaura la marine, réforma l’armée, prépara la revanche contre l’Angleterre et libéralisa l’économie. Lorrain de naissance - la famille est originaire du village éponyme du Bassigny -, il évitait cependant de rappeler ses origines lotharingiennes...
On croit connaître ce brillant ministre qui resta au pouvoir de 1758 à 1770. Homme de guerre, Choiseul fut l’un des artisans du grand basculement mettant fin à deux siècles de lutte acharnée entre la France et l’empire des Habsbourg en favorisant ce rapprochement. Redoutable homme de cour, il sut se ménager l’appui de Madame de Pompadour, mais fut disgracié parce qu’il refusa la fulgurante ascension d'une autre Lorraine, Madame du Barry.
Mais le duc de Choiseul, c’est aussi et avant tout un style, un ton cynique, brillant, parfois méchant, celui d’un grand seigneur, amateur d’art. De sa Lorraine natale à la Touraine où il acheva sa vie, il représente l’art de vivre au XVIIIe siècle. En s’appuyant notamment sur les écrits de Choiseul, Monique Cottret dresse le vivant portrait de celui qui, à l’égal d’un Richelieu ou d’un Mazarin, fut l’un des hommes d’État les plus importants du siècle des Lumières.
L'exposition temporaire consacrée à la naissance et au patrimoine de la cité de Pont-à-Mousson a été inaugurée ce samedi 21 avril par Henri Lemoine, maire de la ville, en présence de François Richard, illustrateur, peintre et historien amateur, et Jean-Marie Cuny, animateur de La Nouvelle revue lorraine, qui soutient cette initiative.
François Richard présente plusieurs restitutions des châteaux et bourgs castraux des environs de Pont-à-Mousson ainsi que de la cité mussipontaine. Le patrimoine civil et religieux de la ville est également mis en valeur. Ces tableaux sont agrémentés de figurines de chevaliers et soldats lorrains réalisées par F. Richard lui-même.
>> Une exposition à voir jusqu'au 29 avril tous les après-midi à la chapelle de l'Institut à Pont-à-Mousson. Entrée libre.
Au sommaire du numéro printanier du Pays lorrain, la revue du Musée lorrain, numéro consacré essentiellement à l'esprit de la rénovation du Musée lorrain :
- Régénérer l'esprit lorrain - Cap sur le chantier - Brève histoire illustrée du Musée lorrain - Une nouvelle cohérence - Un regard sur le projet architectural - La rénovation : une chance pour les collections - Le musée en partage - Une recherche en mouvement - Faire vivre les collections dans la région toute entière - Les apports de l'archéologie à la connaissance de l'histoire du palais ducal au XVIIe siècle - La "galerie au Jardin" du palais ducal de Nancy (1603) et les Métamorphoses de Bellange (1610-1612) - La collection de statuettes en biscuit du Musée lorrain mise à l'honneur à Commercy - Chroniques régionales, vie de la Société, publications récentes...
‡ Le Pays lorrain est disponible à l'accueil du Musée lorrain ou sur abonnement (43 € à l'ordre du "Pays lorrain") : Le Pays lorrain, Palais des ducs de Lorraine-Musée lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 Nancy.
Les Europa Scouts lorrains fêtaient ce dimanche 8 avril le 40ème anniversaire de la création de la meute de la IIIe Nancy au château meusien de Void-Vacon aimablement mis à disposition par la famille Tonnerieux.
Pièce de théâtre sur l'origine de la jungle par les louveteaux, repas scout, chants, joyeuse ambiance, cérémonies scoutes et messe de clôture ont ponctué cette belle journée d'amitié et de fraternité scoute.
>> Plus de photos sur la page Facebook "Lotharingisme" :https://www.facebook.com/lotharingisme/
Une tradition qui tend à disparaître : les crécelles de la Semaine sainte.
Il est de tradition que les cloches se taisent après le Gloria de la messe du Jeudi Saint. Afin de pallier ce silence, les enfants de chœur des paroisses couraient les rues des villages lorrains, crécelles en main, afin d'annoncer angélus et offices jusqu'à la vigile pascale.
A l'issue, généralement le lundi de Pâques, les enfants faisaient la "roulée" en sollicitant les paroissiens afin qu'ils offrent une récompense pour le travail accompli (œufs, argent ou chocolats). Jusque dans les années 1980, à Bleurville, l'argent récolté servait au curé de la paroisse afin d'offrir un voyage aux servants de messe.
Le 30 juin 2018, Darney commémorera le centenaire de la fondation de l'Etat Tchécoslovaque.
C'est en effet à Darney que le président Poincaré et des représentants tchèques et slovaques en exil en France ont décidé la création de ce nouvel Etat le 30 juin 1918, sur les décombres de l'empire austro-hongrois.
En tant que Lorrains, nous ne pouvons pas nous réjouir de cet abandon de l'empire d'Autriche-Hongrie : nos ducs entretinrent des relations étroites avec les empereurs au cours des siècles et le dernier duc François III fut même à l'origine de la dynastie des Habsbourg-Lorraine par son mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg en 1736...
D'ailleurs, depuis, -ironie de l'Histoire - la Tchécoslovaquie a volé en éclats puisque chaque nation a repris son indépendance avec la création de la République tchèque et la Slovaquie.
L'association Pèlerins de Lorraine donne rendez-vous à tous les Lorrains ce printemps :
- 40e pèlerinage Domremy-Vaucouleurs les 12-13 mai 2018 : rendez-vous le 12 mai en fin d'après-midi à la chapelle de Beauregard pour le bivouac et la veillée avec la troupe Europa Scouts de Nancy, et le 13 mai à 8h30 départ du pélé' devant l'église de Domremy. Messe à 12h00 célébrée par l'abbé Pierre Dumain en l'église de Champougny, puis casse-croûte. Départ à 14h00 pour Vaucouleurs.
- Pèlerinage Notre-Dame de Paris - Notre-Dame de Chartres avec le chapitre de Lorraine les 19-20 et 21 mai.
- Pèlerinage de la Saint Nicolas d'été Le Tremblois - Saint-Nicolas-de-Port le 21 mai (rendez-vous au Tremblois à 9h00).
‡ Renseignements auprès de Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 Laneuvelotte : jmcuny@Hotmail.fr
Foulques, le puissant comte d’Anjou, l’un des hommes les plus cruels du royaume de France, rentre de son troisième pèlerinage à Jérusalem. À Metz, sentant sa fin venir, il dicte à un jeune scribe ses mémoires en forme de lettre à sa première épouse, morte toute jeune dans l’incendie de leur château. Il y confie ses crimes lors des guerres incessantes qu’il a menées contre la Touraine, Saumur et Blois et le pardon qu’il a cru obtenir en édifiant moult châteaux, églises et abbayes et en prenant le chemin de la Terre sainte en simple pénitent. Mais ce qu’il cherche à expier plus que toutes les horreurs commises, c’est sa conduite envers Elisabeth de Vendôme, la seule femme qu’il ait aimée et qu’il a sacrifiée à une soif de vengeance irrépressible.
Dans cet étonnant portrait d’un grand féodal déchiré entre ses pulsions guerrières, sa foi en Dieu et la passion amoureuse, le Lorrain Roger Bichelberger évoque autant les affres du guerrier médiéval que les paradoxes d’un homme entre obscurité et lumière que seul l’amour peut racheter.
‡ Lettre à une trop jeune morte, Roger Bichelberger, éditions Albin Michel, 2018, 144 p., 14 €.
Rosalie Maggio est écrivain américain, auteur de plus de vingt ouvrages. En 1991 elle a co-écrit une biographie de Marie Marvingt avec le Lorrain Marcel Cordier. Une seconde biographie complétée sera diffusée en 2018.
> Marie Marvingt est la française la plus décorée en France. Quel fut son parcours durant la Grande Guerre ? Pour comprendre ce parcours, il faut d’abord évoquer la personnalité de Marie Marvignt. Licenciée ès lettres, parlant 7 langues, elle suivit des cours de médecine et se passionna pour l’art. Mais c’est surtout sa carrière « sportive » qui est exceptionnelle. Elle a cumulé les exploits dans la première décennie du 20e siècle. Elle est la première femme à gravir les sommets des Alpes françaises et suisses entre 1903 et 1910, elle réalise la première traversée de Paris à la nage (12,5km), elle est la première femme au monde à obtenir les quatre brevets de pilote (avion, hydravion, ballon, hélicoptère) en 1901. Elle boucle le Tour de France en 1908. Elle fut la détentrice de 17 records mondiaux. Son nom est connu du monde entier lorsque la guerre éclate. A défaut de pouvoir être recrutée comme pilote, elle s’engage comme « correspondante de guerre » et comme infirmière. Face au refus de l’armée de l’incorporer, elle se déguise afin de se battre dans les tranchées avec le 42e bataillon. Elle réussit même à s’imposer comme pilote et à participer au bombardement de bases ennemies. Si ces faits sont encore contestés par certains historiens, j’apporte la preuve de leur véracité. A la fin de sa vie, elle était titulaire de 34 distinctions dont la Croix de guerre, la médaille de la Reconnaissance française, les palmes académiques…
> Comment expliquez-vous l’oubli dans lequel est tombée cette héroïne ? La première raison est sa longévité. Elle décède à 88 ans, en 1963, à une époque où la Grande Guerre est occultée au profit de la Seconde Guerre mondiale et où l’opinion publique est totalement tournée vers l’avenir ("les Trente Glorieuses") et non vers le passé. La deuxième raison est liée à la dispersion des centres d’intérêt qui ont été les siens. Elle s’est illustrée dans un trop grand nombre de domaines pour qu’une mémoire ciblée ait pu être sauvegardée. La troisième raison est son sexe. Elle était une femme au moment où les femmes ne comptaient guère dans l’espace public. Rappelons-nous que les femmes n’obtiennent le droit de vote qu’en 1944 et qu’elles voteront pour la première fois en 1945. La quatrième raison est à rechercher dans sa vie personnelle. Elle termina sa vie totalement isolée, sans familles, sans amis. Personne ne porta sa mémoire.
> Comment avez-vous découvert Marie Marvignt et pourquoi avez-vous décidé de lui consacrer une biographie ? D’abord, je suis américaine et paradoxalement, Marie Marvignt est moins oubliée de l’autre côté de l’Atlantique qu’en France. Au moment de son décès, le Chicago Tribune présenta la défunte comme « la femme la plus extraordinaire depuis Jeanne d’Arc ». En France, en revanche, le doute et l’oubli s’installèrent très tôt. C’est cet oubli qui m’a passionné. Je suis l’auteure de plus de 20 livres, j’ai donc décidé de co-écrire avec Marcel Cordier une biographie qui a été diffusée en 1991 et que je complète dans une seconde version qui paraîtra cette année 2018. La France du centenaire de la Grande Guerre a ardemment besoin de redécouvrir celle que l’on appelait « la Fiancée du danger ».
Pendant la semaine sainte, un rite unique dans l’année liturgique a lieu en deux étapes, lors du vendredi saint, puis lors de la vigile pascale : le dévoilement. Le vendredi saint on dévoile solennellement la croix tandis que lors de la vigile pascale, pendant le chant du gloria, qui marque rituellement le passage du temps de pénitence au temps pascal, on dévoile le reste des images et des statues.
Cela sous-entend une chose : que les croix soient bien voilées, ainsi que les images et les statues, sinon, on perd de façon notable la signification d’un rite porteur de symboles. Si la croix n’est voilée que quelques minutes avant le début de la fonction liturgique du vendredi saint où elle doit être dévoilée, tout cela n’a pas grand sens.
C'est donc pourquoi, lors du dimanche de la Passion, dernier dimanche du Carême, l'Eglise demande que croix, images et statues soient recouvertes d'un voile violet, couleur de la pénitence.