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Lorraine - Page 3

  • L'hôpital Saint-Julien de Nancy, sept siècles d'histoire

    Philippe Wernert, directeur honoraire de l'Hôpital central de Nancy, nous relate dans cette brochure l'histoire mouvementée de l'hôpital Saint-Julien, institution de charité au service des "pauvres malades" de la cité ducale. En fait, on doit parler "des" hôpitaux Saint-Julien car il y en eut trois. Celui de 1336, fondée par le curé Warnier dans l'enceinte de la ville médiévale, en vieille ville, Grande Rue. Puis celui de 1590 qui prendra la suite du précédent, devenu inadapté face à l'augmentation démographique de la cité, et qui prend en charge vieillards, infirmes et orphelins sous la direction des Sœurs de Saint-Charles. Installé en ville neuve, il était situé entre l'actuel hôtel de ville et la cathédrale, ancienne rue de la Congrégation (actuelle rue Maurice Barrès). Enfin, cet établissement, qui connut de nombreux aménagements au cours des siècles, fut transféré en 1900 au faubourg Saint-Nicolas où il est toujours en activité en attendant la restructuration des établissements hospitaliers nancéiens...

    Une riche histoire rigoureusement documentée et illustrée avec une iconographie inédite qui met en exergue le rôle éminent des ducs de Lorraine et de l'Eglise dans le secours porté à l'humanité souffrante. Un pan de l'histoire de Nancy que tout Nancéien et Lorrain se doit de connaître.

     

    ‡ De 1336 à nos jours, l'hôpital Saint-Julien. 7 siècles d'histoire, Philippe Wernert, CHRU Nancy, 2018, 39 p., ill., 5 €.

  • Le Pays lorrain : Autour de Philippe de Gueldre et de Ligier Richier

    Le Pays lorrain, numéro de septembre 2018, est paru : à la une, un dossier "Autour de Philippe de Gueldre et de Ligier Richier".

    Au sommaire :
    - Philippe de Gueldre (1467-1547), duchesse de Lorraine : les pratiques d'un pouvoir au féminin dans la Lorraine de la Renaissance
    - Ligier Richier à la cour de Lorraine
    - Sœur Philippe de Gueldre, "seconde Mère sainte Colette"
    - Spiritualité, dévotions et pratiques religieuses d'une duchesse de Lorraine devenue clarisse : Philippe de Gueldre
    - Le gisant de Philippe de Gueldre par Ligier Richier : une sculpture pour l'éternité
    - Sainte Elisabeth, de Ligier Richier
    - Chronique du patrimoine en Lorraine : "Le patrimoine rural : une cause perdue ?" :
    - Que faire des maisons rurales lorraines ? Deux exemples à Lemainville
    - La rénovation, un péril pour la maison traditionnelle lorraine ?
    - La ferme de la montagne vosgienne : évolution d'un patrimoine architectural et paysager
    - Faire d'une ferme lorraine une maison de famille
    - L'association Maisons paysannes de France et son action en faveur du patrimoine rural
    - Les fermes de la Seconde Reconstruction, un nouveau patrimoine rural : un exemple à Ménil-Flin
    - Monuments historiques à la campagne
    - La disparition d'un élément structurant des paysages du Pays des étangs (Moselle) : les jardins clos de murets en pierre sèche
    - Fontenoy-le-Château, la question d'une petite ville industrielle devenue village
    ... Et les habituelles chroniques régionales, les livres et les infos de la Société d'histoire de la Lorraine & du Musée lorrain.

    ‡ Le Pays lorrain est disponible sur abonnement (43 €, 4 numéros) : règlement et coordonnées postales à adresser au Pays lorrain, 64 Grande Rue, 54000 Nancy.

  • Nancy : messe à la mémoire des ducs et duchesses de Lorraine et de Bar le 13 octobre 2018

    La messe pour le repos de l'âme des ducs et duchesses de la Maison de Lorraine et de Bar sera dite en la chapelle des Cordeliers à Nancy samedi 13 octobre 2018 à 11h00 par le RP Arnaud Mansuy, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, desservant la basilique Saint-Epvre. La chorale Choralliance assurera la partie chantée de l'office.

  • Nancy : un but de promenade pour les Nancéiens, la Cure d'air Saint-Antoine

    Fondée en 1900 à l'initiative de l'abbé François Sébastien Girard, la Cure d'air est située sur le plateau du Haut-de-Chèvre qui domine la ville, dans le prolongement du cimetière de Préville. Maison de convalescence et de repos, elle dispose d'un vaste parc ouvert au public.

    Ce sera un but de promenade dominicale pour les Nancéiens de la Belle Epoque qui y accède par un funiculaire. Elle est dotée d'une chapelle Art Déco érigée en 1924 et d'une monumentale croix de mission.

    Après la suppression du funiculaire et le départ des religieuses, le site est réouvert au public en 1991 et constitue un remarquable belvédère sur la cité ducale.

  • Histoire de la Lorraine

    Voici une histoire de la Lorraine à la portée de tous. L'auteur, Daniel Bontemps, côtoie l'his­toire de sa région depuis plus de cinquante ans à travers ses re­cherches et ses nombreuses publications. Il se fait pédagogue afin de faire partager son amour pour la Lorraine aux curieux et amateurs et historiens confir­més. 

    L'ouvrage est largement illustré pour accompagner le texte et rendre l'histoire encore plus vivante. Une histoire qui mènera d'abord le lec­teur bien loin dans le passé, à l'époque où l'homme taille la pierre, puis à celle des Gaulois qui ont la maîtrise du fer. Les deux mille ans qui suivent feront passer l'espace lorrain dans des formats plus vastes, de l'échelle du monde romain à celle de l'empire de Charle­magne. Dans des espaces encore importants comme l'Austrasie et la Lotharingie des Mérovingiens et des Carolingiens. À des espaces complexes au temps du morcellement de l'époque médiévale, avec les luttes internes, les attirances vers le Saint-Empire romain germanique ou le royaume de France, mais aussi un certain sentiment d'appartenance à un espace lorrain, au-delà des souverainetés. Les deux voisins fran­çais et germanique ne cesseront pas jusqu'au XXe siècle de convoiter la région, laissant encore aujourd'hui des cicatrices que le temps a du mal à faire disparaître.

    L'histoire de l'espace lorrain est complexe. Cela la rend d'autant plus riche et le lecteur curieux pourra ici la défricher avec l'auteur. Comprendre notre passé, c'est comprendre notre présent et mieux appréhender notre avenir.

     

    ‡ Histoire de la Lorraine, Daniel Bontemps, La Geste éditions, 2018, 255 p., ill., cartes, 29,90 €.

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : les Nocturnes de René II et "Le Bon Roi René dans tous ses états"

  • Nancy : reconstitution du procès de 1816 du général d'Empire lorrain Antoine Drouot

    Enorme succès pour la remarquable reconstitution du procès de 1816 du général d'Empire Antoine Drouot, réalisée dans le cadre de la salle d'audience de la Cour d'Appel de Nancy...

    A la manoeuvre, les reconstitueurs des associations Les Vosges napoléoniennes et L'Obusier, avec la collaboration de l'Université de Lorraine, de la faculté de droit de Nancy et de son doyen, le professeur Fabrice Gartner.

    Le général Drouot, après la brillante plaidoirie de son avocate et le réquisitoire bienveillant de l'avocat général, a été acquitté par le jury populaire !

    ... Vive l'Empereur... et vive le Roi !

  • Nancy à l'heure du jardin japonais

    Les jardins éphémères installés place Stanislas à Nancy sur le thème "Japonica".

  • Nancy dans la Grande Guerre

    Une rétrospective à voir jusqu'au 18 novembre 2018 autour de l'hôtel de ville de Nancy.

    Une trentaine de reproductions de cartes postales anciennes et de clichés sortis des archives municipales de Nancy illustre la vie des Nancéiens au cours de la Première Guerre mondiale.

  • Un tableau de Renaudin à vendre : "Rivière en Lorraine"

    Alfred Renaudin (1866-1944), rivière en Lorraine, huile sur toile, 1889.

  • Histoire(s) de vin(s)

    Le Vosgien Roger Maudhuy, grand connaisseur des us et coutumes de nos régions, nous propose ici une centaine de contes et légendes autour du vin... et de nombreuses annecdotes tirées de la tradition viticole lorraine !

    De ses origines mystérieuses aux fables qui en ont fait son histoire, l'univers envoûtant du vin est une source inépuisable de mythes, contes et légendes. Roger maudhuy aime ces histoires véhiculées par la littérature orale, il aime les collecter sur le terrain, puis les raconter avec la rigueur de l'historien et l'inspiration du conteur.

    Histoires inédites, toujours véridiques, toujours savoureuses, elles nous entraînent dans une folle vendange culturelle et spirituelle autour du vin. C'est une belle invitation au grand banquet de nos régions !

    Tantôt magiques ou ésotériques, comiques ou tragiques, angéliques ou diaboliques, ce sont avant tout de belles histoires à consommer sans modération.

    Roger Maudhuy est folkloriste et historien. Il est l'auteur d'une cinquantaine de livres et de centaines d'articles. Il a mené plus de 3000 enquêtes de terrain partout en France, ainsi qu'en Wallonie et en Suisse romande.

     

    ‡ Histoire(s) de vin(s), Roger Maudhuy, éditions Bonneton, 2018, 192 p., ill., 12,90 €.

  • Laneuvelotte (88) : réunion du bureau de "Pèlerins de Lorraine"

    Le bureau de l'association "Pèlerins de Lorraine" s'est réuni récemment au Tremblois, à Laneuvelotte (54).

    Ce fut l'occasion de faire le bilan des activités de l'année écoulée - qui fut celle du 40ème anniversaire du pélé' johannique - et d'envisager les prochaines manifestations : outre le traditionnel pèlerinage Domremy-Vaucouleurs des 11-12 mai 2019, un pèlerinage à Saint-Nicolas-de-Port est envisagé.

    La réunion s'est clôturée par un sympathique goûter.

  • L'Excelsior : l'esprit brasserie à Nancy

    Les éditions du Signe rendent un bel hommage par l’image et par le texte à un joyau de l’Art Nouveau et de l’Art Déco : la brasserie Excelsior de Nancy, l’une des plus belles de France !

    À mi-chemin entre la gare et la célèbre place Stanislas, la brasserie nancéienne Excelsior est un site unique tant pour la gastronomie lorraine proposée que pour son architecture. Son style Art nouveau, signé par d’illustres artistes issus de l’École de Nancy tels Daum, Grüber, Majorelle, Weissenburger et l’agencement diligenté par Jean Prouvé, qui mêle les styles Art déco et Mouvement moderne, en font un lieu d'exception.

    Considéré comme l’une des plus belles brasseries de France, cet établissement, porté sur les fonts baptismaux le 26 février 1911 par un brasseur de Vézelise, est une institution, une invitation au voyage au temps de la Belle Époque et des Années Folles.

    En définitive, franchir le seuil de l’Excelsior, c’est pénétrer dans une brasserie intemporelle, millésime 1900. La cuisine du chef et un personnel tout aussi convivial qu’efficace transportent les clients dans un univers d’effluves enivrants, selon l’exquise tradition des lieux, classés en partie au registre des Monuments historiques.

    Surprenante et fascinante, la brasserie Excelsior se dévoile… avec de magnifiques images et un texte non moins remarquable !

     

    ‡ Excelsior. L'esprit brasserie à Nancy, Bertrand Munier, éditions du Signe, 2018, 176 p., ill., 35 €.

  • Comment la IIIe République a sombré : Journal de Marguerite Lebrun (sept. 1939-juil. 1940)

    Éric Freysselinard, actuel préfet de Meurthe-et-Moselle, nous présente une partie du Journal intime de Marguerite Lebrun, qui couvre la période allant du 21 août 1939 – soit 4 mois et demi après la réélection de son époux, Albert Lebrun, à la présidence de la IIIe République – au 15 juillet 1940, quelques jours après les Actes constitutionnels de juillet qui écartent le président du pouvoir et confient tout entier ce dernier au Maréchal Pétain.

    Marguerite Lebrun - Lorraine de cœur autant que son époux l'était par sa naissance - a tenu ce Journal pendant l'essentiel de sa vie, de 1890 à 1947. L’épouse du dernier président de la IIIe République a été aux premières loges du pouvoir. Chaque jour, elle a consigné l’actualité politique, ses doutes et ses émotions, sa propre observation des événements et son appréciation des acteurs d’une Histoire en train de se faire, ceci avec d’autant plus de liberté que ses écrits n’étaient pas destinés à être lus par d’autres.

    Par un récit profondément humain et très informé, Marguerite Lebrun raconte la longue descente aux enfers de la France, la déclaration de guerre, l’invasion, la prise du pouvoir par Pétain. Le témoignage de cette période particulière, écrit quotidiennement, sur le vif, révèle le volontarisme de Daladier et de Reynaud, les manœuvres de Laval, l’excitation de Weygand et l’apathie apparente de Pétain, qui vont, après quelques mois d’une « drôle de guerre », conduire la France à l’armistice puis à une collaboration avec la nouvelle puissance européenne.

    Ce document inédit et authentique, écrit d’une belle plume, restitue un regard averti sur cette dernière année de la IIIe République qui vit la France basculer progressivement vers un nouveau régime politique. De toute évidence, il captive le lecteur qui se demande comment, à cette époque, la République a sombré...

     

    ‡ Comment la IIIe République a sombré. Journal de Marguerite Lebrun (septembre 1939 - juillet 1940), Éric Freysselinard (prés.), PUN-EDULOR, 2018, 370 p., ill., 22 €.

  • La pierre dans l'Antiquité et au Moyen Âge en Lorraine

    En partant du constat de la richesse sous-exploitée du patrimoine lapidaire et bâti lorrain, cet ouvrage collectif établit un premier bilan sur l'économie de la pierre en Lorraine pour les périodes gallo-romaines et médiévales. Il présente les résultats d’un projet collectif de recherche et livre des données inédites concernant les modes d’extraction, de transport ou de mise en œuvre du calcaire et du grès. Il fédère des chercheurs de l’Université de Lorraine, de l’Inrap, du CNRS et de différentes institutions ou associations autour d’une quarantaine de sites étudiés dans le cadre d’opérations d’archéologie préventive ou programmée, en privilégiant la diversité géographique, géologique et chronologique : les carrières gallo-romaines de Lafrimbolle, Saint-Quirin, l'extraction et l'utilisation du grès sur le site gallo-romain de La Bure, la carrière gallo-romaine du Quéveney à Monthureux-le-Sec, les carrières antiques des côtes de Moselle (Norroy-lès-Pont-à-Mousson, Montauville, Maidières et Jézainville), l'ouvrage gallo-romain du Pont des Fées aux Voivres, le site de récupération de blocs ouvragés en bordure de voie romaine à Saint-Baslemont, le mobilier lapidaire antique de l'amphithéâtre de Metz, la tour antique du Bacha à Deneuvre, les sarcophages du haut Moyen Âge de Metz, Toul et Verdun, le pont carolingien de Dieulouard-Scarpone, le donjon de Vaudémont, de Fontenoy-le-Château et de Pierre-Percée, la tour maîtresse de Bainville-aux-Miroirs; le logis seigneurial du château de Beaufremont...

    La variété de ces monographies permet d’aborder de façon synthétique les problématiques liées aussi bien aux modes de production des petites carrières circonstanciées locales et des grands centres d’extraction régionaux, qu’aux choix des matériaux pour la réalisation de stèles funéraires du IIe siècle ou de grands donjons seigneuriaux du Moyen Âge central, ou qu’aux réseaux de diffusion et de transport de la pierre. La grande majorité des résultats présentés ici sont inédits, les sites retenus ayant été étudiés sous des angles encore novateurs en Lorraine.

     

    ‡ La pierre dans l'Antiquité et au Moyen Âge en Lorraine. De l'extraction à la mise en œuvre, Karine Boulanger et Cédric Moulis (dir.), PUN-EDULOR, 2018, 686 p., ill., cartes, 25 €.

  • Brin-sur-Seille (54) : colloque d'histoire de la Grande Guerre le 6 octobre

  • Clientélisme politique et recommandation : l'exemple de la Lorraine de la IIIe à la Ve République

    « Clientélisme », le mot est ancien, dure et perdure. Mais de quoi parle-t-on au juste ? Quelles réalités et quels fantasmes ce mot recouvre-t-il précisément ? L’auteure entend étudier les acteurs, causes, modalités et limites du clientélisme sous l’angle de l’histoire politique.

    Elle concentre son analyse sur le territoire de la Lorraine, de la IIIe République aux années 2000, en se reposant sur l’exploitation statistique de corpus importants de courriers de recommandation entre élus et administrés. Au travers d'étude de cas portant sur des élus célèbres (Louis Jacquinot, Pierre Messmer, François Guillaume, Christian Pierret) ou plus anonymes (Jean Bernard, Jules Develle, André Savard) qui représentent l'ensemble des courants politiques, le clientélisme apparaît pour ce qu'il est réellement : une pratique répandue qui structure la vie politique locale, mobilise un réseau d'intercesseurs-relais, crée des solidarités fines entre l'élu et les électeurs, et joue parfois un rôle déterminant dans l'élection et la longévité politique de certains parlementaires.

     

    ‡ Clientélisme politique et recommandations. L'exemple de la Lorraine de la IIIe à la Ve République, Julie Bour, PUR, 2018, 207 p., cartes, 20 €.

  • L'abbé Grégoire s'en mêle

    Le 20 avril 1787. La diligence de Paris transporte huit passagers qui, chose inhabituelle, descendent tous à Metz. L’un d’entre eux, l’abbé Lamourette, vient apporter ses lumières à son ancien élève, l’abbé Grégoire, qui désire participer au concours proposé par l’Académie de la ville à propos du sort des juifs. Un autre voyageur, Zalkind Hourwitz, un juif de Paris, souhaite lui aussi concourir. Que l’Académie propose un tel sujet de réflexion est violemment contesté par d’éminentes personnalités de la ville.

    À l’arrivée de la diligence à Metz, on découvre que l’un des huit passagers est mort. Pour les besoins de l’enquête, interdiction est faite aux sept survivants de quitter la ville. L’artiste vétérinaire, Augustin Duroch, qui s’est déjà distingué par le passé pour sa rigueur scientifique, découvre lors de l’examen post-mortem que la victime a été empoisonnée au cours du voyage.

    Un climat de suspicion s’installe parmi les sept voyageurs. Qui a pu tuer Mendron, ce fonctionnaire parisien ? Duroch découvre qu'il devait rejoindre en grand secret Calonne, l’ancien ministre des Finances de Louis XVI, exilé depuis peu dans son château d’Hannonville, près de Verdun. À Paris, une virulente campagne de calomnies menée par l’entourage du roi détruit peu à peu la réputation de Calonne jusque dans les provinces. Le meurtre de son ami était-il destiné à paralyser l’ancien ministre ?

    De son côté, l’abbé Grégoire se sent menacé. Parviendra-t-il à mener à bien la rédaction de son mémoire, en raison de l’opposition que suscite ce concours ?

    Parmi les voyageurs condamnés à une oisiveté pesante, le climat est encore alourdi par le décès de deux d'entre eux. Accidents ?

    Duroch a fort à faire. Pour les besoins de l'enquête, ses voyages à Hannonville, puis à Paris, lui font courir des périls graves ; mais il reçoit l'aide inattendue d’Éléonore. Dans son enquête, il bénéficie d'un autre appui déterminant : le flair de l'ancien talmudiste Hourwitz, rompu à d’antiques et bien mystérieux modes de raisonnement.

    Cette enquête lorraine menée tambour battant nous rappelle celles de Nicolas Le Floch, le célèbre commissaire aux affaires extraordinaires de Louis XV et Louis XVI mis en scène par le regretté Jean-François Parot... Raison  de plus pour lire ce roman aux multiples péripéties !

     

    ‡ L'abbé Grégoire s'en mêle. Les enquêtes d'Augustin Duroch, Anne Villemin Sicherman, La Valette éditeur, 2018, 542 p., 23 €.

  • Nancy : disparition de Geneviève Tresse, conférencière de la basilique Saint-Epvre et du Musée lorrain

  • Nancy : inauguration d'une rue "Edmonde Charles-Roux"

    A l'occasion du 40ème Livre sur la place, une rue "Edmonde Charles-Roux, résistante, femme de lettres et journaliste, présidente de l'Académie Goncourt de 2002 à 2013" a été dévoilée par le maire de la ville et Bernard Pivot, en présence des membres de l'Académie Goncourt.

    Cette rue est située dans le nouveau quartier de la gare, entre le pont des Fusillés et le Centre des congrès.

  • Deux ouvrages en souscription sur les bombardements de 14-18 sur Nancy

  • Le grand almanach de la Lorraine 2018

    Fin connaisseur de l'histoire et des traditions lorraines, Daniel Bontemps nous propose de cheminer avec lui tout au long de l'année 2018 tout en découvrant, jour après jour, le passé glorieux - et moins glorieux -, les trésors patrimoniaux, les recettes gourmandes et les légendes de notre belle Lorraine.

    Un almanach traditionnel pour découvrir la Lorraine d'antan et d'aujourd'hui au fil des saisons avec de nombreuses rubriques pratiques (musées, jardinage, marchés...) et des jeux. Ça vous changera de votre téléviseur ou de votre ordinateur !

     

    ‡ Le Grand almanach de la Lorraine 2018, Daniel Bontemps, nombreuses illustrations, 9,90 €.

  • Mémoire d'Auguste-Napoléon Evrard, banquier vosgien du XIXe siècle

    Les descendants d’Auguste-Napoléon Evrard (1818-1882) ont eu une riche idée en éditant le Journal de leur ancêtre sous le titre de Mémoires d’un banquier au XIXe siècle.

    Il s’agit d’un témoignage remarquable d’une personnalité vosgienne qui, issue d’un milieu modeste de Charmes, a néanmoins su s’élever par sa ténacité, son goût du travail, sa foi et sa croyance dans une société où chacun pouvait saisir sa chance. Il devint ainsi l’un de ces notables comme la France du XIXe siècle aimait alors tant les mettre en relief. Fondateur du Comptoir d’escompte de Mirecourt en 1853, officier de la Garde nationale, maire de Mirecourt, président du tribunal de commerce, catholique proche de Mgr Darboy et fondateur de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul de Mirecourt, apparenté par le mariage de ses enfants aux Rodier, banquier à Darney, et à d’autres banquiers vosgiens, Auguste-Napoléon Evrard est un exemple de l’élévation sociale permise par ce siècle soumis aux bouleversements politiques. Il connut aussi des tragédies : les journées sanglantes de 1848 et la guerre franco-prussienne de 1870. Il ne connut cependant pas le rachat du Comptoir d’escompte par la Banque de Strasbourg en 1922… qui fut à l’origine de la Banque Kolb qui possède ses racines à Mirecourt !

     

    ‡ Auguste-Napoléon Evrard. Mémoire d’un banquier du XIXe siècle, Sébastien Evrard et Franck Petit (prés.), éditions L’Harmattan, 2018, 135 p., ill., 15,50 €.

  • Sierck-les-Bains (57) :

    Août 1985 - août 2018 : tout juste 33 ans qu'un visage rappelant celui du Christ est apparu sur le mur d'une maison à Sierck-les-Bains (Moselle). Au départ, une grande tache d'humidité de couleur claire avec en son centre une tache de couleur sombre. C'est en tous cas ce que l'on voit sur une photo prise en 1982 à l'occasion d'une inondation dans le village.
     
    Puis vint la fin août 1985. Habitant du lieu, revenant un soir de Metz, Paul Huther voit un attroupement sur la petite place où se situe la maison en question. Que regarde t-on ? La tache qui, à présent, a pris la forme d'un visage ; un visage qui n'est pas sans rappeler l'iconographie chrétienne. Cet événement va défrayer la chronique. De partout et par centaines, les gens se précipiteront pour "voir", pour faire eux-mêmes le constat. "Miracle !", diront les uns, "simple phénomène naturel", diront les autres. "Vous verrez, dans quelques jours ou dans quelques semaines, ce visage aura pris une tout autre forme ou aura disparu", diront encore certains...
     
    Transformé ? Disparu ? Pas du tout ! 33 ans après, il est toujours là, intact. Peu importe la saison, peu importe le temps qu'il fait. Voilà qui est pour le moins curieux quand on sait que celui-ci n'est composé de rien d'autre que de salpêtre. Pour le moins curieux également quand on constate par exemple que trois traînées (composées de salpêtre elles aussi) se sont formées au fil du temps entre un appui de fenêtre de l'habitation et la nuée qui entoure le visage. Si donc modification il y a, celle-ci se situe uniquement à l'extérieur de ce qu'on pourrait appeler "le symbole religieux". De là à qualifier cela de "miracle", c'est bien sûr une autre histoire.
     
    Revenons au visage en question. Qu'en est-il au niveau artistique ? Œuvre d'art ou ensemble de traits sans valeur ?... Pour en avoir une idée, j'ai demandé à une spécialiste (qui a fait les beaux-arts et qui restaure des tableaux anciens) de m'en dire plus. Voici sa réponse telle que reprise dans ma brochure intitulée : "Le mystérieux visage de Sierck-les-Bains" (Ed Sursum Corda, 2014) :
    "La qualité de la composition graphique ainsi que sa mise en œuvre en perspective nécessitent une maîtrise expérimentale du dessin par contrastes d'ombres et de lumières. La finesse de la facture exige un trait apprivoisé. La naissance de ce portrait légèrement de côté, symétrique, doux et dépourvu de traits inappropriés, témoignent de connaissances technique de réalisation ainsi que d'un œil exercé."

    Dès lors, simple phénomène naturel ou phénomène guidé par une main divine ? Une chose est sûre: le regard tourné (d'après les experts), vers une chapelle située à deux kilomètres de là et qui a la particularité d'être entourée par un chemin de croix dont les personnages sont représentés... sans visage, cette image "acheiropoïète" (non faite de main d'homme) n'a pas fini de faire parler d'elle.

     

    Jean-Pierre Snyers

    Montforêt 19

    4190 Ferrières, Belgique

    jpsnyers.blogspot.com

  • 225e anniversaire de l'exécution de la reine Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg

    Le 16 octobre prochain, nous commémorerons le 225e anniversaire de la mort de la reine Marie-Antoinette qui fut notre dernière reine de France...

       Par son mariage avec le dauphin Louis à l’âge de 14 ans et demi, Marie-Antoinette devient reine à dix-huit ans, mère à 23 ans, puis ignominieusement suppliciée à 38 ans… Elle portait les prénoms de Marie-Antoinette-Josèphe, Jeanne de Lorraine. Archiduchesse d’Autriche, elle est née à Vienne en 1755. Elle était descendante directe de nos ducs héréditaires de Lorraine, puisque fille de François III de Lorraine qui a régné sur les duchés de Lorraine et de Bar de 1729 à 1737. Par son mariage avec Marie-Thérèse d’Autriche, il est alors devenu empereur du Saint-Empire Germanique.

      Avant le dur chemin de croix vécu lors de la Révolution, Marie-Antoinette a été une jeune femme des plus charmante. Madame Vigée-Lebrun, portraitiste, nous la décrit : « Grande, admirablement faite. Ses bras étaient superbes, ses mains petites, parfaites de forme, et ses pieds charmants. Elle était la femme de France qui marchait le mieux, portant la tête fort élevée avec une majesté qui faisait reconnaitre la souveraine au milieu de toute sa cour. Ce qui avait de plus remarquable dans son visage, c’était l’éclat de son teint… »

      C’est un Lorrain, le duc de Choiseul, ambassadeur à Vienne qui s’occupa activement de préparer le mariage de l’archiduchesse Marie-Antoinette avec le dauphin Louis, futur roi de France.

      Dès ses premiers pas en France, la jeune Marie-Antoinette est accueillie par les magistrats de la ville de Strasbourg. Le discours d’accueil est prononcé en allemand. Marie-Antoinette, toute aimable et souriante, intervint alors en disant : « Ne parlez point l’allemand. Messieurs, à dater de ce jour, je n’entends plus que le français ! »

      Avant de rejoindre Paris en mai 1770, la fille de François de Lorraine fit étape à Nancy, ancienne capitale lorraine, devenue ville française depuis quatre années. Fière de son ascendance Lorraine, la jeune Marie-Antoinette vint se recueillir sur les tombeaux de ses ancêtres en l’église des Cordeliers, proche de l’ancien palais ducal.

      A Paris, l’accueil fut délirant. Pour la première fois depuis longtemps, la capitale avait une vraie reine, jeune, belle, souriante, éblouissante…

      Marie-Antoinette était pourtant privée de toute ambition politique. C’est à travers son goût pour les arts de son temps que la reine devait s’imposer. Sans doute que mariée fort jeune avec le dauphin, elle n’avait pas forcément le comportement d’une femme adulte. Elle a alors été considérée comme frivole, coquette, irréfléchie, mais elle a été également une épouse et une mère aimante. L’histoire républicaine lui reproche ses dépenses, les fastes de Versailles et surtout le Trianon, qui malgré tout, fait toujours partie de notre patrimoine national.

      Le calvaire de la reine commença dès les années 1780, quand les pamphlets contre sa personne, inspirés par les loges maçonniques et par le néfaste entourage du duc d’Orléans, se faisaient de plus en plus orduriers. Il s’agissait de dresser contre elle le peuple qui jusqu’alors l’adulait.

      Contre Marie-Antoinette, l’histoire ne peut rien retenir. Les calomnies, les libellés infâmes, ne sont pas des témoignages sérieux contre cette reine de France et mère à qui on devait arracher ses enfants. Les arguments forgés pour la perdre ne sont que de perfides mensonges. Au procès révolutionnaire d’octobre 1793, l’accusation n’a pas pu apporter le moindre commencement de preuves méritant condamnation. Le verdict qui commanda la mise à mort de Marie-Antoinette reste l’un des crimes des plus odieux de la Révolution française.

       Le 16 octobre 1793, sur la place publique, envahie par la foule, à midi un quart, l’Angélus venait de sonner, le couperet de la guillotine tomba. Le bourreau Sanson brandit la tête de la reine de France par les cheveux pour l’exhiber aux regards…

      Marie-Antoinette est la dernière image féminine de la France d’Ancien Régime, née du baptême de Clovis.

      Victime innocente, de tout ce qui lui a été reproché, le meurtre de la reine, révèle la nature dictatoriale de la Révolution ennemie de l’ordre traditionnel et chrétien. ♦

     Jean-Marie Cuny, auteur régionaliste et animateur de La Nouvelle revue lorraine

  • Graffigny-Chemin, un village du Bassigny au XVIIIe siècle

    Nos villages ont une histoire. Jean Theveny nous le prouve puissamment en rédigeant cette monographie fouillée sur deux villages de l’ancien Bassigny lorrain, désormais associés : Graffigny-Chemin, localité située entre Bourmont et l’ancienne cité fortifiée lorraine de La Mothe.

    Il s’agit en réalité bien plus qu’une simple monographie. Si l’on y découvre les pages traditionnellement réservées à l’environnement géographique et historique de la communauté villageoise, l’auteur a fait parler les registres paroissiaux et en restitue des informations inédites sur les familles nobles et roturières de Graffigny-Chemin, sur les mariages et les activités professionnelles des populations locales au cours du XVIIIe siècle.

    Un ouvrage qui intéressera, à n’en pas douter, les amateurs d’histoire locale ainsi que les généalogistes du Bassigny.

     

    ‡ Graffigny-Chemin. Un village du Bassigny au XVIIIe siècle, Jean Theveny, Edilivre, 2018, 251 p., ill., 35,50 €.

  • Les Cahiers de La Mothe n° 10/2018 sont parus !

    La revue annuelle des Cahiers de La Mothe annonce son numéro 10 pour l'année 2018 !

    Au sommaire de cette publication qui ambitionne légitimement de rappeler le souvenir et l'histoire de la cité fortifiée martyre du Bassigny lorrain, aujourd'hui disparue :

    - Trois localités disparues des environs de La Mothe : Boisdeville, Offrécourt et Saint-Père

    - Le château de Sommerécourt : des archives et des ruines

    - Protection et valorisation du site de La Mothe : l'action de l'Etat (fin XIXe-XXe siècles)

    - La Vierge à l'Enfant dite "de La Mothe" conservée à Gendreville

    - Nouvelles découvertes sur les origines du sculpteur Ignace Robert

    - L'obitulaire de La Mothe

    - Les du Boys en sénéchaussée de La Mothe & Bourmont du XVe au XVIIIe siècle

    - Les anoblis en Bassigny du XVe au XVIIe siècle

     

    Les Cahiers de La Mothe, n° 10/2018 sont disponibles en librairie ou sur commande adressée (14 € franco, chèque à l'ordre de "Association Pour La Mothe") à : M. JEAN CHARLES, 3 RUE VICTOR HUGO, 67204 ACHENHEIM