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Notre histoire - Page 63

  • Thionville (57) : un sarcophage en bois au musée de la Tour aux Puces

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  • "Victor Noir, l'immortel" : nouveau spectacle estival en Saône vosgienne

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    [Vosges Matin]

  • 1200ème anniversaire de la mort de Charlemagne

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    Buste-reliquaire de Charlemagne.

     

    Né en 742, l’empereur Charlemagne est mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle (Allemagne).

    Aix-la-Chapelle commémore le 1200e anniversaire de la disparition de Charlemagne :

    > le 26 Janvier 2014 : messe pontificale en la cathédrale d’Aix-la-Chapelle

    > « Pouvoir Art Trésors » : trois expositions à Aix-la-Chapelle en 2014

  • Les restes d’un Poilus mis au jour près du Mémorial de Fleury (Meuse)

    Depuis le 22 janvier 2014, le chantier d’agrandissement du Mémorial de Fleury est au point mort. Pour la deuxième fois depuis leur démarrage, les travaux ont dû être interrompus suite à la découverte d’ossements humains.

    fleury1.jpgCe sont les employés de la société chargés de la dépollution du site qui sont tombés dessus. « Je pensais ne rien trouver ici », confie David Kuster, le chef de chantier. Car c’est sous le parking que les ossements et les objets ont été retrouvés, « et il a bien fallu décaisser à l’époque pour faire le parking ».

    Le chantier a démarré en novembre dernier, et depuis lors, de très nombreuses munitions ont été retrouvées par les spécialistes. « Il y avait un obus tous les dix mètres », raconte David Kuster.

    À cinquante mètres de là, les restes d’un officier allemand avaient été mis au jour au mois de novembre. Au niveau de cet emplacement, qui n’avait pas été touché à l’époque de la construction du Mémorial de Verdun en 1967, ce sont parfois des dizaines de grenades qui ont été découvertes sous terre chaque jour.

    Avant de tomber sur ces ossements, les ouvriers avaient buté à cinquante centimètres de profondeur sur les rails de l’ancienne gare de Fleury. « Elle se trouvait sous le Mémorial, et les grands combats se sont déroulés à cet endroit », raconte Jean-Pierre Laparra, maire du village détruit en 1916 et jamais reconstruit.

    Fleury s’est en effet retrouvé au cœur des combats de la bataille de Verdun entre juin et septembre 1916. Cette voie de chemin de fer était une Decauville, « des petites voies de 60 cm qui faisaient le tour des villages détruits au départ de Verdun ».

    Les os découverts ont été retrouvés juste à côté de ces rails. La quasi-totalité du squelette d’un soldat identifié comme français et quelques-uns de ses effets personnels ont été sortis de terre. D’abord des os de la jambe gauche, examinés sur place par le médecin légiste de Verdun, le Dr Bruno Frémont.

    fleury2.jpgAu fur et à mesure de la matinée d‘autres os ont été ramenés à la surface. Mais aussi des gourdes, un ceinturon en parfait état, ainsi qu’une montre à gousset impeccablement conservée, des crayons de papier, des cartouches. Le casque de type Adrian, le fragment d’une baïonnette Rosalie et les vestiges de deux chaussures à clous ont permis aux connaisseurs présents sur place d’affirmer que le corps retrouvé était bien celui d’un Français, vraisemblablement étendu sur le dos. Dans le même secteur, une petite pelle et un fusil allemand ont également été découverts.

    Il manquait le crâne et l’avant-bras droit du soldat pour que le squelette soit complet. La plaque du soldat n’a pas non plus été retrouvée. Souvent portées au cou ou au poignet, elles permettent d’identifier les soldats morts au combat. Les ossements ont été pris en charge par le service des sépultures militaires. Sans plaque, l’identification est quasi impossible. Comme ce fut le cas pour quelques-uns des 26 poilus découverts à Fleury en 2013, les os de ce soldat ne pourront sûrement pas être rendus à la famille. Ils seront donc certainement inhumés à proximité du lieu où ils ont été découverts.

    [d’après Vosges Matin]

  • Colloque "Les batailles de Lorraine, août et septembre 1914" le 2 février à Nancy

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  • La cathédrale de Verdun, des origines à nos jours

    cathédrale verdun.jpgS'appuyant sur des sources nombreuses et parfois inédites, cet ouvrage propose une synthèse novatrice sur l'histoire et sur l'architecture de la cathédrale Notre-Dame de Verdun depuis ses origines jusqu'à nos jours. Richement illustré, il invite le lecteur à découvrir chaque recoin de cet édifice millénaire pour en comprendre les évolutions successives.

    Erigée à la fin du Xe siècle, la cathédrale actuelle compte en effet de nombreux styles architecturaux : roman, gothique, mais aussi baroque et classique. Ainsi, à proximité du célèbre baldaquin, réalisé au XVIIIe siècle inspiré de l'oeuvre du Bernin à Saint-Pierre de Rome, se  cachent les restes d'un splendide portail polychrome du XIIe siècle incrusté dans le mur d'une salle gothique datant du XIVe. Dans le grand choeur oriental, dont les voûtes furent construites à la fin du XIVe siècle, ce sont des vitraux réalisés par les ateliers Gruber, au lendemain de la Première Guerre mondiale qu'on peut admirer.

    C'est pour comprendre la juxtaposition de ces styles, le mobilier et les oeuvres qui les accompagnent, que l'auteur a voulu insister sur l'histoire du monument et de ceux qui en ont eu la charge pendant plusieurs siècles : les évêques mais aussi les chanoines et dignitaires de la cathédrale. Tous ont eu le soin de préserver l'héritage qui leur avait été confié, mais en l'adaptant parfois aux besoins liturgiques ou au goût de leur époque. C'est cette cathédrale, fruit d'une histoire humaine riche et ancienne, que nous connaissons aujourd'hui, que tente de décrypter Michaël George dans le cadre de ce très beau livre.

    Michaël George est doctorant en histoire médiévale et chargé d'enseignement à l'Université de Lorraine. Sa thèse porte sur le chapitre cathédral de Verdun à la fin du Moyen Âge.

     

    ‡ La cathédrale de Verdun. Des origines à nos jours, Michaël George, éditions PUN-Editions Universitaires de Lorraine, 2013, 289 p., ill. (25 €).

  • Metz (57) : conférence sur l'impératrice Zita de Habsbourg-Lorraine le 7 février

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  • Le livre de La Manif pour Tous "#Saison 1 - Un an dans la rue"

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    ‡ L'ouvrage 'La Manif pour Tous #Saison 1, un an dans la rue' peut être commandé sur le site www.lmpt-lelivre.com

  • Des chalots à découvrir à vélo et à cheval

    lorraine,vosges,chalots,vôge,le val d'ajol,plombières les bains,fougerollesDes vélos en 2013. Et des chevaux en 2014 ? L’idée fait son chemin au sein de l’association de la route touristique des chalots, ces annexes des fermes utilisées comme greniers pour la conservation du grain, de la nourriture et des trésors de la famille. Cet été, six vélos électriques ont été proposés à la location sur les communes de Plombières et du Val-d’Ajol. Une idée novatrice et séduisante qui pourrait s’étendre au-delà des frontières du département.

    « Nous avons été sollicités par des maires de la partie franc-comtoise de la route, entre Fougerolles et le plateau des Mille Etangs. C’est une activité accessible à tous qui offre la possibilité de découvrir la nature autrement », atteste Ludovic Daval, le président de l’association.

    Lequel annonce également qu’en 2014, chaque locataire de vélo se verra remettre un carnet de bord proposant une série de différents circuits.

    Bientôt, les vélos pourraient d’ailleurs côtoyer les chevaux. « On réfléchit à établir un circuit de promenades équestres sur tout le territoire. On a la chance d’avoir beaucoup de fermes équestres sur la route des chalots et cela permettrait de proposer des circuits plus longs », poursuit Ludovic Daval. Ce projet pourrait voir le jour entre 2014 et 2015.

    Pour mémoire, quelque 300 chalots sont actuellement recensés sur le territoire dont une grande majorité à Fougerolles et au Val-d’Ajol.

    Dans le parc de l’hôtel-restaurant La Résidence au Val-d’Ajol, un étang a été creusé et, autour, trois chalots ont été construits. « Les chellos de Marie » (« chalots » en patois vosgien) seront proposés à la location à partir du 1er mai. Un projet que la propriétaire des lieux, Marie Bongeot, avait en tête depuis un bon moment. L’hôtel ajolais entend également planter, dans le parc, des arbres fruitiers avec, comme objectif, de mettre en valeur le patrimoine régional.

    [d’après Vosges Matin]

  • A Paris le 2 février contre la théorie du genre

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  • Salan

    salan.jpgAspirant en 1918, Raoul Salan va franchir tous les grades s'offrant à un officier jusquau'aux cinq étoiles de général d'armée. L'Indochine d'avant la Seconde Guerre mondiale est, pour lui, le temps des découvertes : un pays, une population, une civilisation, une passion et les premiers contacts avec le monde du renseignement.

    Le conflit 1940-1945 le trouve partout où un officier peut combattre. Son retour en Indochine est plus déconcertant : il frôlera les sommets de la hiérarchie, sans jamais réunir sur son nom les pouvoirs civil et militaire. Salan ne séduit pas les gouvernements, qui lui refusent renforts et moyens. Après chacun de ses retours en France, il est pourtant jugé indispensable en Indochine ; aussitôt reparti, il redevient suspect aux yeux du pouvoir. Il renâcle mais reste discipliné.

    L'affaire algérienne change tout : il entre pratiquement en rébellion contre les derniers gouvernements de la IVe République pour rejoindre ceux qui appellent au retour du général de Gaulle. Les évolutions de celui-ci, sa démarche incertaine, troublent Salan. Très tardivement, lorsque le chemin tracé conduit de toute évidence à l'indépendance, il choisit l'exil avant d'aller compléter le "quarteron" de généraux révoltés. Après leur échec, il rentre dans la clandestinité et prend la tête de l'OAS ; ce qui le conduira à Tulle dans les geôles de la République...

    L'auteur, Pierre Pellissier, a rédigé la biographie de plusieurs personnages dont Massu, Robert Brasillach ou De Lattre de Tassigny.

     

    ‡ Salan. Quarante années de commandement, Pierre Pellissier, éditions Perrin, 2014, 600 p., ill. (26 €).

  • Journée impériale et royale à Nancy le 8 février 2014

    Journée Impériale à Nancy

    En mémoire du Bienheureux Empereur Charles de Habsbourg-Lorraine et de son épouse la Servante de Dieu Zita

    Samedi 8 février 2014 

    Organisée par l’Association « Présence du souvenir bourbonien en Lorraine »

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    Avec Son Altesse Impériale et Royale Isabelle, comtesse Czarnocki-Lucheschi, née archiduchesse d’Autriche-Este, petite-fille du couple impérial, et l’abbé Cyrille Debris, postulateur de la cause de béatification, agrégé de l’Université, docteur en histoire et en théologie, auteur du livre « Zita. Portrait intime d’une impératrice » (éd. du Cerf). 

    En présence de Leurs Altesses Impériales et Royales l’archiduc et l’archiduchesse Imre de Habsbourg-Lorraine.

     

    Programme

    > 11h00 : Messe selon le rite latin du Bhx Charles avec vénération des reliques en la Basilique Saint-Epvre, place Saint-Epvre à Nancy

    12h30-14h20 : Cocktail déjeunatoire à l’Hôtel Ariane, 10 rue de la Saône 54520 LAXOU - Inscription obligatoire auprès du secrétaire : Alain Oury, 70 rue Ernest-Albert 54520 LAXOU – Tél. : 03.83.90.34.14 (prix : 42 € cocktail et conférence)

    > 14h30 : Conférence sur l’Impératrice Zita (1892-1989) par l’abbé Debris avec l’intervention de la comtesse Czarnocki-Lucheschi. Vente et dédicace du livre de l'abbé Debris (prix : 10 € pour la seule conférence)

    Possibilité de régler sur place.

     

    ‡ Consultez le programme ici Journée Charles et Zita de Habsbourg-Lorraine à Nancy_08 février 2014.pdf

     

    Vendredi 7 février 2014 à 20h30 dans le Grand Salon de l’hôtel de ville de Metz : conférence sur l’Impératrice Zita de Habsbourg-Lorraine par S.A.I.R. l’Archiduc Imre d’Autriche et l’abbé Cyrille Debris.

  • Cirey-sur-Vezouze (54) : conférence sur Albert Lebrun, dernier président de la IIIe République

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  • Le Parc naturel régional entre Saône et Meuse

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    [Vosges Matin]

  • Profanation de la chapelle de Ronchamp (Haute-Saône)

    La chapelle Notre-Dame-du-Haut réalisée par l'architecte Le Corbusier a été la cible de dégradations le 17 janvier à Ronchamp, dans les Vosges saônoises, commises par des inconnus qui ont brisé un de ses vitraux.

    ronchamp.jpgUn vitrail d'origine de la chapelle construite en 1955 par l'architecte franco-suisse Le Corbusier (1887-1965) a été brisé et un tronc de quête en béton, qui ne contenait pas d'argent, a été arraché et sorti de la chapelle, a indiqué l'officier de communication de la région de gendarmerie de Franche-Comté Didier Guériaud. « Ils ont cassé en mille morceaux le seul vitrage signé Le Corbusier. Il les a tous peints, mais c'est sur ce vitrage incolore où il avait dessiné la lune, qu'il avait apposé sa signature », a indiqué Benoît Cornu, premier adjoint au maire de la commune. Les dégâts sont « inestimables », a poursuivi l'élu.

    haute saône,chapelle,ronchamp,profanation,cathophobie,christianisme,catholicisimeLe ou les auteurs des faits ont également tenté de forcer la porte de la boutique-bibliothèque de la chapelle, en vain. Une religieuse du monastère des soeurs clarisses, édifié en 2011 par l'architecte italien Renzo Piano et proche de la chapelle de Le Corbusier, a découvert les dégradations vendredi 17 janvier vers 19h30 et fait part de son émotion. « J'ai mal à la chapelle », a-t-elle dit à la presse.

    La gendarmerie a lancé un appel à témoins, demandant à toute personne susceptible d'apporter un témoignage de contacter la gendarmerie de Champagney ou de Vesoul (Haute-Saône).

    La chapelle de Notre-Dame-du-Haut de Le Corbusier se dresse au sommet sur la colline de Bourlémont, à Ronchamp. Depuis le Moyen Âge, les pèlerins se pressent sur ce site où Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier, a « voulu créer un lieu de silence, de prière, de paix, de joie intérieure ». La chapelle inscrite au titre des Monuments historiques en 1967, avec le label « Patrimoine du XXe siècle » attire chaque année 80.000 touristes.

    [source : www.lefigaro.fr]

  • Robécourt (88) : l'église paroissiale en travaux

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    [Vosges Matin]

  • A Paris le 2 février pour défendre la famille

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  • Fête de saint Maur, patron secondaire de Bleurville

    Ce 15 janvier, l'Eglise fait mémoire de saint Maur, abbé de l'ordre bénédictin et disciple de saint Benoît.

    Il fut choisi comme patron secondaire de la paroisse de Bleurville en souvenir de l'abbatiale bénédictine du village (XIe s.) qui lui était dédiée.


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    Saint Maur, pierre polychrome, XVIIe s., église de Bleurville (classée MH).

     

    Intercéssio nos, quǽsumus, Dómine, beáti Mauris Abbátis comméndet : ut, quod nostris méritis non valémus, eius patrocínio assequámur. 

    [Collecte pour la messe du commun des abbés, mémoire de saint Maur, Missel de 1962]

     

    Que l’intercession du bienheureux Abbé Maur, nous recommande, s’il vous plaît, auprès de vous, Seigneur, afin que nous obtenions, par son patronage, ce que nous ne pouvons attendre de nos mérites.


  • "Les Boulons de la colère" : Longwy 1979 / Florange 2012

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  • Patrimoine de l'UNESCO : vers le classement de sites 14-18 de Meuse et Belfort

    80 sites français et 25 belges qui composent le front ouest de la Grande Guerre sont plus que jamais en course pour décrocher leur classement au patrimoine mondial de l’humanité établi par l’Unesco.

    ossuaire-de-douaumont.jpgMême si le chemin est encore long, une étape importante a été franchie jeudi. Le comité national a décidé de retenir le projet porté par l’association « Paysages et sites de mémoire de la Grande Guerre » dont les co-présidents sont les sénateurs Christian Namy, président du Conseil général de la Meuse, et Yves Daubigny, président du Conseil général de l’Aisne.

    Après l’audition jeudi après midi du secrétaire général de l’association, Serge Barcellini, également conseiller de Kader Arif, ministre délégué aux anciens combattants, et de deux autres membres du comité de pilotage du projet, l’organisme émanation du ministère de la culture et de l’environnement, a retenu le projet de classement  des principaux sites mémoriels du nord et de l’Est de la France. Les 80 sites français (mémoriaux et nécropoles) qui représentent l’ensemble des nations impliquées dans le Premier conflit mondial dont la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Grande Bretagne mais aussi, l’Australie ou des pays africains et asiatiques rejoignent la liste des « biens » éligibles au patrimoine mondial de l’humanité.  Pour un classement global comme cela a été le cas pour les sites Vauban.

    Si elle est concomitante à l’année du centenaire, cette décision et ce choix ne sont pas liés aux célébrations à venir mais bien au fait que la Grande guerre dont les principaux sites du projet qui contribuent au devoir de mémoire, a été un moment essentiel dans la transformation  de l’humanité.

    Cette inscription sur la liste française est une étape importante et essentielle mais elle n’est pas décisive. Désormais, l’équipe de Serge Barcellini va s’atteler à construire le projet qui sera présenté à l’Unesco par la France ou la Belgique, car les deux pays sont associés dans cette démarche. L’ambition est d’obtenir le classement Unesco avant 2018 et la fin de la période anniversaire du centenaire de la Grande Guerre

    Si la liste des « biens » composant le projet est couvert par la discrétion pour éviter des conflits de clochers préjudiciables à la candidature devant l’Unesco, les deux sénateurs et Serge Barcellini  nous ont confié que 22 d’entre eux se trouvaient en Lorraine. On retrouve notamment les incontournables : le champ de Bataille de Verdun et sa zone rouge, les forts de Douaumont et Vaux, et bien entendu la Nécropole nationale et l’Ossuaire de Douaumont, le Saillant de Saint-Mihiel et l’Argonne.

    Enfin deux sites franc-comtois ont été retenus du côté de Belfort : la sépulture du soldat Peugeot et une nécropole.

    [L’Est Républicain]

  • Jeux et jouets d'antan aux Archives de Moselle

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  • "La Campagne de 1814 en Lorraine" par les Vosges napoléoniennes

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    La Campagne de France en 1814, Musée d'Orsay.


    Les Vosges Napoléoniennes organisent un colloque sur :

    « La Campagne de 1814 en Lorraine »

    à Golbey, Centre Culturel Jean-Bossu

    dimanche 19 janvier 2014 de 9h30 à 17h00

    Voici deux siècles, en janvier 1814, les Coalisés, Russes, Autrichiens, Prussiens, franchissaient le Rhin et commençaient l’invasion de la France. Les armées ennemies occupèrent très vite l’Alsace et la Lorraine. Ce colloque a pour objet de mieux connaître ces combats locaux et ces événements qui marquèrent durement nos ancêtres.

    De nombreux historiens de renom viendront évoquer ces sujets : les batailles d’Igney, d’Epinal, de Remiremont, l'occupation de Pont-à-Mousson, les combats de Rambervillers, de Saint-Dié, mais aussi les corps francs bonapartistes en Lorraine, le siège de Thionville, l’occupation des Vosges, de Nancy, de Plombières, les Cosaques dans les Vosges, l’effort de guerre des Lorrains, la chartreuse de Bosserville…


    Programme

    - Accueil par Roger Veyer, président fondateur des Vosges Napoléoniennes

    - Du Rhin à la Lorraine, par Jean-Paul Houzé, écrivain

    - Les combats autour de Saint-Dié et de Rambervillers, par Eric Labourel, masterant en Politiques Publiques et Sociales, élève ingénieur en sociologie.

    - Plombières en 1814, par David Chanteranne, historien, rédacteur en chef des magazines Napoléon Ier, Napoléon III, Généalogie Magazine, Revue du Souvenir napoléonien

    - Les Coalisés autour de Remiremont, par Philippe Boesch, historien

    - Les batailles d’Epinal et d’Igney, par Gilles Laporte, écrivain

    - Les Cosaques dans les Vosges, par Jacques Mahieu, vice-président des Vosges Napoléoniennes

    - Les corps francs en Lorraine, par Gérard Tissot-Robbe et Jean-Marie Thiébaud, historiens

    - Le général Hugo et le siège de Thionville, par Clément Mellinger, historien

    - L'occupation de la région de Pont-à-Mousson, par Didier Houmeau, docteur en histoire

    - La Chartreuse de Bosserville, hôpital militaire en 1813-1814, par Jean-Pierre Damotte

    - Nancy délaissée, Nancy occupée, Nancy résignée, par Thierry Choffat, universitaire, président des Vosges Napoléoniennes

    - L’effort de guerre et les réactions des populations Lorraines, par Jean-Paul Rothiot, président de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges

    - De la Restauration à l’occupation royale, par Jacques Le Coustumier, historien

    Possibilité de partager le repas avec les conférenciers (12 €, sur inscription).

     

    ‡ Plus d’info sur www.vosgesnapoleoniennes.eu 

    ‡ Courriel : thierry.choffat@univ-lorraine.fr 

  • Images d'Epinal

    images epinal.jpgDes images d'Epinal, nous connaissons les devinettes, les histoires pour enfants sages, les poupées à habiller, les images de saints, les feuilles de soldats... Mais la liste est bien plus longue ! Cartes à jouer, architectures de papier, théâtres, portraits de rois ou d'empereurs... sont tout aussi attachants et étonnants.

    Fruit des recherches menées par le Musée de l'Image d'Epinal, dont les collections françaises ou étrangères comptent désormais plus de 110 000 images, ce magnifique album tout en couleur nous raconte l'histoire de ces images. Et des ateliers d'imagiers d'Epinal. Ces créations nous ont accompagnées depuis plus de trois siècles et nous révèlent d'une manière insoupçonnée l'histoire de notre société.

    Martine Sadion, la conservatrice du Musée de l'Image, a choisi de publier des images imprimées entre 1664 et les années 1930. Elle s'arrête à l'époque où l'image était partout : l'image était une porte ouverte sur le monde.

    L'ouvrage propose un regard étonné et émerveillé sur le monde et sur la société d'hier. Un ouvrage à lire et à regarder avec curiosité, ferveur et passion.

     

    ‡ Images d'Epinal, Martine Sadion, éditions de La Martinière - Le Musée de l'Image | Ville d'Epinal, 2013, 192 p., ill. (29 €).

  • Les Lorrains célèbrent leur histoire : 537ème anniversaire de la Bataille de Nancy

    C'est sous une météo particulièrement clémente que les Lorrains ont participé ce dimanche 5 janvier 2014, au pied de la Croix-de-Bourgogne à Nancy, à la fête nationale qui commémore l'anniversaire de la Bataille de Nancy qui mit un terme au projet impérialiste du Grand Duc d'Occident Charles le Téméraire et qui vit également sa mort sous les murs de la cité ducale.

    Cette année encore, un fidèle Lorrain était présent en armure et avec bannière lorraine déployée, rappelant la geste de René II, notre vaillant duc, le "tombeur" du Téméraire.

    Depuis 1977, Jean-Marie Cuny et l'association Mémoire des Lorrains invitent les fidèles Lorrains à se rassembler chaque 5 janvier sur la place de la Croix-de-Bourgogne, lieu même où fut retrouvé, à l'issue de la Bataille de Nancy, le cadavre à demi dévoré de Charles le Téméraire ; bataille qui, rappelons-le, mit un terme final au rêve de nouvelle "grande lotharingie" du duc de Bourgogne.

    Comme à son habitude, Jean-Marie Cuny, l'infatigable défenseur de l'identité et de l'histoire de la Lorraine et - accessoirement - animateur de La Nouvelle revue lorraine (qui fête ses 40 ans cette année !), a harangué la centaine de participants - dont de nombreux jeunes - en fustigeant notamment la disparition de l'enseignement de l'histoire, la destruction de la société fondée sur la famille et la volonté de couper les français de leurs racines. Il a rappelé, fort à propos, la déclaration de SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine, descendant de notre dernier duc de Lorraine, sur la nécessité de connaître son passé pour mieux se préparer à vivre l'avenir.

    A l'issue, le feu d'artifice fut tiré et le vin chaud partagé dans une joyeuse ambiance.

    Et vive la Lorraine !

     

    ‡ Consultez la harangue de Jean-Marie Cuny ici Harangue JMC_5 janvier 2014.pdf

     

    Quelques images de la fête nationale des Lorrains 2014...

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    [clichés ©H&PB]

     

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    Clin d'oeil : René II junior sur son fidèle destrier, vainqueur du Téméraire [cliché & costume de ©Légendes Lorraines].

  • La Grande Guerre à l'ombre du fort de Manonviller (54)

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  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : le patrimoine et la culture pour tous depuis 40 ans

    A quelques jours de la fête de saint Maur (célébrée le 15 janvier), patron de la paroisse de Bleurville et de l’ancien monastère local, rencontre avec le président des Amis de Saint-Maur, pour un bilan de 40 ans d'action auprès de l’abbaye Saint-Maur.

    lorraine,Vosges,bleurville,abbaye saint maur,abbé pierrat,alain beaugrandL’association des Amis de Saint-Maur s’apprête à fêter cette année quarante années passées à « panser les plaies » de la vénérable abbaye bénédictine du village. Alain Beaugrand, son président, a bien voulu répondre à nos questions.

    ‡ Quelle histoire, ce sauvetage de l’ancienne abbaye Saint-Maur !

    Il faut remonter à 1974 avec le rachat de l’église puis du prieuré voisin par l’abbé Paul Pierrat, alors curé de Coinches et Remomeix. Curé de Nonville dans les années 50’, il s’est passionné pour cette fondation bénédictine du XIe siècle, transformée depuis la Révolution en remise agricole, qu’il contribuera à sauver avec l’aide de jeunes scouts et guides venus de toute la France. 1974 fut le début d’une grande aventure qui se poursuit encore aujourd’hui !

     Pionnier, l’abbé Pierrat ?

    On peut le dire : il fut à l’origine d’une vaste prise de conscience de la notion de patrimoine dans notre secteur rural. Après les années 60’ et début 70’ « iconoclastes » (destruction de lavoirs et fontaines, défiguration de l’habitat traditionnel, saccage des églises et de leur mobilier…), l’intervention de l’abbé Pierrat sur l’abbaye de Bleurville allait capter l’intérêt des populations locales et de la presse sur les valeurs du patrimoine et de sa protection. Et puis viendront au début des années 80’ les Journées du Patrimoine et, localement, la création de l’association Saône Lorraine fondée par des proches de l’abbé Pierrat, Marie-Françoise et Jean-François Michel. Un vaste mouvement était né, l’engouement pour ce patrimoine si longtemps ignoré était manifeste.

     Quel bilan tirer de ces 40 ans d’action ?

    Grâce à l’enthousiasme des membres de l’association, l’aide de nombreux bénévoles – et je pense notamment à Claude et Lucienne Thomas –, le soutien des municipalités de Bleurville (dont les maires successifs Robert Denizot, Marcel Bisval, Raymond Recouvreur, Colette Lebrun et André Granget), du Conseil général des Vosges puis de la communauté de communes, l’abbaye a connu une formidable résurrection : les chantiers de restauration se sont succédés chaque été pendant une quinzaine d’années puis est venu le temps de l’entretien du site et de sa mise en valeur avec l’aménagement de la nef, l’installation d’un musée de la Piété populaire dans le prieuré, la création d’un jardin de poche… et l’entretien permanent (toitures, huisseries…) ! Sans oublier les animations culturelles et musicales qui connaissent toujours une bonne fréquentation ; sans elles, Saint-Maur serait une coquille vide, sans vie. L'abbaye Saint-Maur, c'est 40 ans de patrimoine et de culture pour tous !

     Vous êtes président de l’association depuis 1991 : comment voyez-vous l’avenir de Saint-Maur ?

    23 ans de présidence c’est à la fois long à vue humaine, et bien court pour redonner vie à un édifice millénaire ! Beaucoup de satisfactions à l’actif de notre conseil d’administration : le sauvetage d’un exemple rare d’édifice du premier âge roman en Lorraine, la valorisation de l’image du village, la promotion de l’identité historique régionale, la contribution au développement touristique au pays de la Saône vosgienne… Des regrets aussi : la stagnation de la fréquentation touristique depuis le début des années 2000, l’abandon de la fête de saint Maur, marqueur fort de l’identité de la paroisse, et, surtout, l’absence de jeunes passionnés prêts à s’engager comme ce fut le cas de leurs prédécesseurs dans les années 70-80. Il reste à créer les conditions d’une nouvelle attractivité pour Saint-Maur… Le président d’une association ne peut pas tout, tout seul ; un tel enjeu est l’affaire d’une équipe motivée et innovante. Alors bienvenue à tous les passionnés pour célébrer dignement ce 40ème anniversaire !

  • Nancy : messe pour le roi Louis XVI le 19 janvier 2014

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    "Faire du bien, entendre dire du mal de soi patiemment, ce sont là des vertus de Roy", Louis XVI.


    A l'initiative des associations USRL et La Lorraine royaliste,

    messe pour le repos de l’âme du roi Louis XVI

    dimanche 19 Janvier 2014 à 10h30

    église Marie-Immaculée

    33 avenue du général Leclerc à Nancy

  • Les personnalités marquantes en Meuse

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