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Notre histoire - Page 31

  • La Nouvelle revue lorraine n° 37 : Gaël Lesure, artiste photographe, à l'honneur

    Jean-Marie Cuny rappelle dans son édito' le "symbole fort" que constitue le retour de l'anneau de Jehanne, notre Bonne Lorraine, en terre de France et salue ce geste de la famille de Villiers, famille de vieille souche lorraine.

    Comme à son habitude, la revue régionaliste propose un sommaire qui ravira tous les lecteurs et amoureux de la Lorraine :

    - Le dernier duc François III
    - De la Lorraine ducale à la Ve République
    - Sous le roi Stanislas
    - Le siège de Montmédy (1657)
    - A propos du théâtre démoli de Remiremont
    - A Nancy, la place de la gare
    - Jean Daum : de la gueule des fours à la bouche des canons
    - Février 1916 : Revigny à la une des journaux
    - Un poilu de la classe 1916 : Camille Laurent
    - Le tableau magique
    - Les dix travailleurs de la mère Vert-d'Eau
    - L'église Saint-Pierre-et-Saint-Epvre de Thélod
    - Floriane Bogard, meilleure sportive vosgienne de l'année
    - Gaël Lesure, l'artiste photographe
    ... Et les rubriques habituelles : l'édito' de JMC, les infos lorraines, les livres, Entre-nous...

     

    > La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement : coordonnées postales et règlement (38 € par chèque à l'ordre de SEP HELENUS NRL) à envoyer à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

    > Vente au numéro : 9 € franco (chèque à l'ordre de SEP HELENUS NRL).

  • Thuillières (88) : 150ème anniversaire de la naissance d'Eve Lavallière

  • Zita impératrice courage

    Jean Sévillia nous brosse avec brio le destin poignant d'une femme dont la vie force l'admiration et le respect.

    Zita de Bourbon-Parme (1892-1989), épouse du dernier empereur d'Autriche Charles Ier de Habsbourg-Lorraine - descendant de notre dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar François III -, a tout connu du XXe siècle : les fastes de l'Empire austro-hongrois, l'accession au trône en pleine guerre de 1914, la fin de l'empire, l'exil, la ruine de l'Europe, avant le retour triomphal dans une Autriche enfin apaisée.

    La biographie magistrale d'une femme d'exception et mère de famille exemplaire.

     

    ‡ Zita impératrice courage, Jean Sévillia, éditions Perrin, coll. Tempus, 2016, 352 p. (10 €).

  • Les "champs golot", une tradition vosgienne bien vivante

  • Pèlerinage à Dabo le 28 mai avec la chapellenie Bhx Charles de Lorraine de Nancy

    Statue du pape saint Léon IX, ancien évêque de Toul, à Dabo (57).

    Pèlerinage à Dabo (Moselle) sur les pas du pape saint Léon IX, ancien évêque de Toul (...et qui confirma la fondation de l'abbaye bénédictine de Bleurville le 6 décembre 1050 lors de son voyage en Lorraine !) avec l'association Saint-Brunon et la chapellenie Bienheureux Charles de Lorraine-Hasbourg de Nancy le 28 mai 2016 :

    - départ en bus de Nancy à 9h00 le 28 mai en direction de Niederhaslach (67) : le lieu du départ sera précisé ultérieurement
    - messe à la collégiale Saint-Florent de Niederhaslach célébrée par l'abbé Husson
    - repas tiré du sac
    - départ pour Dabo et pèlerinage l'après-midi
    - retour à Nancy en fin d'après-midi

    >> Ce pélerinage est ouvert à tous : il est conseillé de se préinscrire au plus tôt car le nombre de places dans le bus est limité.

    >> Participation aux frais de transport : 15 € / adulte et participation libre pour enfant.

    >> Le règlement est à effectuer à l'ordre de "Association Saint-Brunon" et a adresser à : ASSOCIATION SAINT-BRUNON, 167 AVENUE DE STRASBOURG, 54000 NANCY ou à remettre à l'église Marie-Immaculée de Nancy (33 avenue Général Leclerc).

  • Foucauld après Foucauld

    Le Père Jean-François Six présente dans cet ouvrage le testament ignoré de Charles de Foucauld. Alors que la dernière décennie de sa vie fut pleine d’intuitions révolutionnaires pour une évangélisation d’avant-garde, cet héritage a été oublié et submergé par la forte vague issue de la Règle de 1899. Une vague d’institutions ecclésiastiques, de grande valeur certes, mais dont on a pensé, et qui ont assez souvent cru elles-mêmes, qu’elles représentaient toute la pensée et toute la postérité de ce prophète.

    Le P. Jean-François Six montre ici que la grande préoccupation du Père Charles de Foucauld à la fin de sa vie fut le développement d’une confrérie, « l’Union », qu’il avait fondée avec son évêque en 1909, union des « défricheurs évangéliques », prêtres et laïcs, partant à la rencontre des « frères de Jésus qui L’ignorent ».

    Cette Union lui tenait si particulièrement à cœur qu’il comptait rentrer en France « le temps qu’il faudra », pour l’établir. Après son assassinat en 1916, l’Union a été continuée par Louis Massignon qui, à sa mort, l’a remise entre les mains de Jean-François Six, alors prêtre de la Mission de France.

    À l’occasion des cent ans de sa mort et après sa béatification intervenue en 2005, l'auteur nous livre un autre Foucauld, rendu à sa sainteté missionnaire.

     

    ‡ Foucauld après Foucauld, Jean-François Six, éditions du Cerf, 2016, 596 p. (34 €).

  • Boni de Castellane

    L'historien nancéien des élites aristocratiques, Eric Mension-Rigau, nous brosse magnifiquement le portrait et la vie du dandy légendaire Boniface de Castellane qui, jusqu'à sa mort, fascina ses contemporains et qui fut un phénomène médiatique exceptionnel.

    Archétype du dandy racé, Boni de Castellane, « prince de la mode », multiplia les conquêtes féminines, fut ami de Marcel Proust et de D'Annunzio. Esthète, il mit son goût raffiné au service des collectionneurs américains. Patriote, il fut partisan de l'Entente cordiale et de l'Alliance franco-russe, ainsi qu'un acteur de l'ombre aux Conférences de la paix en 1919. Il fut également un père de famille attentif et un chrétien exemplaire face à la maladie...

    Un remarquable tableau de la France de la Belle Époque à travers le destin d'un homme hors du commun, le dernier des grands seigneurs d'Ancien Régime, qui contribua à son éclat et à son rayonnement.

     

    ‡ Boni de Castellane, Eric Mension-Rigau, éditions Perrin, coll. Tempus, 2016, 425 p. (11 €).
         

  • La broderie perlée dans le Lunévillois et le Saintois

    Les villages du Lunévillois et du Saintois ont été pendant plus d'un siècle, entre 1830 et l'entre-deux-guerres, le siège d'une activité artisanale et artistique originale : la broderie perlée.

    Lorsque le Lunévillois Louis Ferry a l'idée d'incorporer perles et paillettes au point de chainette, déjà célèbre dans la région, il ne s'imaginait pas qu'il allait créer une économie parallèle qui devint vite indispensable au bien-être des villageois et particulièrement des femmes lorraines. Sans "les perles", comment terminer le mois correctement, même en cultivant un lopin de terre ?

    Si les robes et accessoires réalisés dans cette Lorraine centrale étaient rapidement dirigés vers Paris et l'étranger, ils ne portaient jamais le nom de la brodeuse, ni même celui de l'entrepreneur en broderie... Il n'en reste pas moins que les brodeuses étaient très fières de les voir dans la presse ou, plus tard, à la télévision, portés par une célébrité à la mode.

    L'ouvrage, abondamment illustré, s'attache à présenter l'apparition et le développement de la broderie perlée en Lorraine, activité que pratiquent encore quelques amoureuses de ces travaux situés aux confins de l'artisanat de luxe et de l'art.

     

    ‡ La broderie perlée dans le Lunévillois et le Saintois, Marc Gabriel, NMG éditions, 2015, 104 p., ill. (15 €).

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  • Retour de la croix-reliquaire d'Antoine Sarazin de Germainvilliers à La Mothe

  • Les chimères de l'exil

    Au XIXe siècle, à l'heure du Reichsland. Chronique de l'exil, au travers du parcours de la jeune Louise Estreicher, qui comme de nombreux Alsaciens-Lorrains doit quitter pour toujours sa terre natale. Mais aussi portrait d'une famille déracinée et révélation d'un secret : celui qui lie Louise à son amie d'enfance.
     
    Un matin de 1872, la jeune Louise Estreicher quitte tout : sa famille, son village natal, sa langue aussi. Et abandonne l'idée de revoir un jour Sidonie, son amie de toujours. La guerre perdue, les Alsaciens sont contraints de devenir allemands. A moins d' « opter » pour la France. Et ce, sans espoir de retour.
     
    Louise trouve refuge dans la banlieue ouest de Paris où des Alsaciens forment déjà une communauté solidaire plutôt bien acceptée à l'arsenal de Puteaux, fondé par leur compatriote Kreutzberger. Commence alors une autre vie pour Louise, bien différente de celle que lui avait tracée son père.
     
    L'exil va transformer la jeune fille sans expérience en une femme forte, accomplie, amoureuse, s'épanouissant dans son rôle d'institutrice auprès de petits déracinés.
     
    Mais dans le coeur de Louise subsiste toujours le souvenir puissant de Sidonie, à qui un secret la lie à jamais.
     
     
    ‡ Les chimères de l'exil, Marie Kuhlmann, éditions Presses de la Cité, 2016, 349 p. (20 €).

  • 1940. Sauve qui peut !

    Raymonde Sigalas-Royer a 18 ans quand la Seconde Guerre mondiale éclate en mai-juin 1940 et qu'elle doit fuir avec sa famille sur les routes de l'exode. Cet exode jettera cette famille lorraine des environs de Toul sur les routes de France et les conduira jusque dans le sud-ouest.

    Ce plaisant récit autobiographique se lit comme une épopée burlesque et dramatique où l'héroïsme ordinaire d'une famille pris dans les soubresauts de l'Histoire parle à tous.

    Ce témoignage, rédigé avec beaucoup d'humour, est exemplaire sur la vie quotidienne vécue sous l'Occupation ; il nous décrit ces quatre années qui bouleversèrent à jamais la vie de l'auteur et de cette famille lorraine.

     

    ‡ Sauve qui peut ! 1940. Mémoires d'une jeune fille sous l'Occupation, Raymonde Sigalas-Royer, éditions L'Harmattan, 2016, 376 p. (29,50 €).

  • Domremy-la-Pucelle (88) : L'Abri du Pèlerin est démoli

    Le projet ne fait pas l’unanimité autour des sanctuaires de Jehanne, il n’empêche : les opérations de démolition de l’ancienne grande salle qui accueillait jadis les pèlerins du monde entier à l’occasion des fêtes johanniques de mai ont débuté ce 30 mars dans le bruit et la poussière.

    Deux énormes pelles appartenant à la société Voillaume de Neufchâteau se sont simultanément mises en mouvement jusque tard dans la soirée afin de mettre à terre un volume évalué à environ 5 000 m³. « Nous en profitons pour trier les matériaux et notamment la ferraille et procéderons dans la foulée au retrait des gravats », souligne Dominique Voillaume, de la société éponyme. Les opérations de désamiantage se sont déroulées la semaine dernière. Prochainement, pour des raisons de sécurité, c’est le restaurant L’Accueil du Pèlerin qui sera mis à terre. « Dans quinze jours, tout sera clair », sourit Dominique Voillaume.

    Erigée dans les années 1930, cette grande salle d’accueil dite « Abri du pèlerin » pouvait accueillir quelques centaines de personnes désirant pique-niquer. Le deuxième dimanche de mai, on voyait déferler là des dizaines de milliers de pèlerins. Environ 90 000 sur une seule journée, au seuil des années 1950. Le site laissera la place à un restaurant.

    [d'après Vosges Matin]

  • Entre Seille et Grand Couronné de 1915 à 1918 : mondialisation et après-guerre

    Ce quatrième opus de Christian Lapointe livre les recherches de l'auteur sur les batailles qui marquèrent l'est de la Meurthe-et-Moselle au cours de la Grande Guerre. Il traite en particulier des déplacements des régiments d'infanterie qui, au prix de lourdes pertes, ont maintenu courageusement la ligne de front sur la frontière de la Seille entre 1915 et 1918. Ces unités furent sans cesse harcelées, continuellement bombardées, jour et nuit, mais les fantassins et les chasseurs ont combattu héroïquement face à un ennemi déterminé.

    L'ouvrage se concentre essentiellement sur les combats du secteur du Grand Couronné, à l'est de Nancy, et sur la région de la Seille. Ces zones ont été très peu étudiées par les historiens de la Première Guerre mondiale, leur attention ayant été surtout attirée, dès 1915, par la guerre de position entre Verdun et la Somme.

    Christian Lapointe s'attache fort judicieusement à rappeler la violence des combats qui opposèrent les deux armées dans la reconquête des différents points stratégiques, mais aussi dans les travaux de maintien des défenses sur un front considérablement détruit et évacué de ses populations civiles.

    De la bataille du Xon jusqu'à la reconstruction, avec une réflexion sur la mondialisation de cette Grande Guerre et les conséquences de l'après-conflit, la présente étude nous livre un vaste panorama de la situation vécue dans ces régions de l'est lorrain.

     

    ‡ Entre Seille et Grand Couronné de 1915 à 1918 : mondialisation et après-guerre, Christian Lapointe, Cercle d'histoire de Laneuvelotte, 2016, 273 p., ill., cartes (30 €).

  • Christ est vraiment ressuscité !

    La Résurrection, huile sur toile, détail, fin XVIIIe s., église de Bleurville [cliché ©H&PB].

     

    Resurréxi, et adhuc tecum sum, allelúia : posuísti super me manum tuam, allelúia : mirábilis facta est sciéntia tua, allelúia, allelúia.

    Dómine, probásti me et cognovísti me : tu cognovísti sessiónem meam et resurrectiónem meam.

    [introït de la messe de Pâques]

    Je suis ressuscité, et je suis encore avec Vous, Alléluia ! Vous avez posé votre main sur moi, alléluia ! Votre sagesse a fait des merveilles, alléluia, alléluia !

    Seigneur, Vous m’avez éprouvé et vous me connaissez : vous avez été témoin de ma mort et de ma résurrection.

  • Vendredi saint

    Ecce lignum Crucis, in quo salus mundi pependit.

    Veníte, adoremus.

     

    Voici le bois de la Croix sur lequel le salut du monde a été suspendu.

    Venez, adorons-le.

  • Beau bilan au Cercle d'études locales de Contrexéville

  • Le temps des crécelles...

    Nostalgie... Il y a encore fort peu, à l'heure de l'angélus matinal du Vendredi Saint on voyait des bandes de jeunes garçons - la plupart du temps les enfants de choeur de la paroisse - dans les rues de nos villages lorrains. Ceux-ci agitaient des crécelles (appelées "bruants" dans les Vosges, ou "brouants") afin de remplacer les sonneries des cloches devenues muettes du Gloria de la messe du Jeudi Saint jusqu'à celui de la messe de la Vigile pascale. Nos jeunes servants d'autel étaient chargés d'annoncer l'angélus du matin, du midi et du soir ainsi que les offices de la Semaine Sainte.

    Nostalgie, en effet, car désormais rares sont les villages lorrains qui connaissent encore ce genre d'animation  et de tradition pascale...

    Dommage. Cette tradition contribuait à resserrer les liens au sein de la communauté villageoise ainsi qu'à la visibilité du christianisme dans la cité.

  • L'islam, religion du néant

  • Nancy : prochaines messes en l'honneur de SAIR Otto de Lorraine-Habsbourg

    Deux messes seront prochainement célébrées en la chapelle des Cordeliers de Nancy à la mémoire de SAIR Otto de Lorraine-Habsbourg et de son épouse :


    > Samedi 16 avril à 11h00 : Messe du bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg


    > Samedi 2 juillet à 11h00 : Messe pour Otto de Lorraine-Habsbourg à l'occasion de l'anniversaire de son retour à Dieu (4 juillet 2011)

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  • A la croisée des destins

    Le Vosgien Roger Poinsot nous offre ici son cinquième roman historique ayant pour cadre l'histoire de notre Lorraine, entre 1735 et 1744.

    Dans A la croisée des destins, l'auteur nous conte le périple de deux jeunes Lorrains du sud partis en radeau sur le Madon depuis Mirecourt, et en suivant le cours de la Moselle et de la Meurthe pour arriver sur celui de la Vezouze face à l'extraordinaire château de Lunéville, petit bijou lorrain, dernier vestige de la splendeur du duché de Lorraine avant la disparition de Stanislas.

    Histoire d'une rencontre improbable entre deux mondes : celui des humbles avec celui des puissants... Et le bateau est celui de l'ingénieur Vayringe, extraordinaire inventeur lorrain méconnu. Et en cette année du 250e anniversaire de la réunion de la Lorraine à la France, le lecteur redécouvre les circonstances de la mainmise du roi Louis XV sur les terres lorraines...

     

    ‡ A la croisée des destins, Roger Poinsot, éditions des Lutins, 2016, 85 p. (19 €).

    L'ouvrage est disponible par correspondance en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (23 € franco) à : M. Roger Poinsot, 14 rue de la Joie, 88320 Marey.

  • Non à la célébration du 19 mars 1962 !

     

    Déclaration de Bernard Antony, président de l'Agrif, à propos de la commémoration du 19 mars 1962 par François Hollande :

    "Celui qui persiste à demeurer président de la République au mépris de ce qu’il ne représente plus depuis bientôt deux ans qu’une très petite minorité de Français vient d’ajouter à son bilan de nihiliste déconstructionniste, le crime de trahison dans la mémoire.

    Il commémorera donc demain le 19 mars 1962 pour la plus grande satisfaction des criminels qui sont au pouvoir en Algérie avec l’ancien maquereau Bouteflika, et aussi des islamistes ; les uns et les autres ne surmontant leur rivalité que dans la plus fanatique haine française.

    Le 19 mars 1962, ce n’est pas  en effet l’anniversaire d’un cessez-le-feu mais celle d’une désormais non-assistance officielle, étatique, gaulliste, à nos compatriotes  d’Algérie menacés des pires cruautés et dont un très grand nombre n’en réchappèrent pas.

    Ce cessez-le-feu, ce fut l’ouverture de la chasse aux Français de toutes origines pour les fellaghas vaincus et relevant la tête, désormais libres de perpétrer leurs crimes sans aucun risque. Et avec eux, les égorgeurs de la onzième heure, de cette racaille sanguinaire surgissant de partout comme il en est dans les phases de révolution victorieuse, rivalisèrent dans une effroyable compétition d’atrocités :

    - Pieds-noirs assassinés par milliers. Et le plus horrible : par centaines, 2000 pour le moins, des femmes françaises enlevées, déportées vers les lieux de barbarie sexuelle et d’abattage de la soldatesque fellagha.

    - Harkis et anciens combattants de l’armée française massacrés, selon les cas ébouillantés, brûlés vifs, enterrés vivants, jusqu’à un nombre d’importance génocidaire de plusieurs dizaines de milliers.

    Tout cela à proximité d’une armée française victorieuse, nombreuse, puissante, qui aurait pu sauver la plupart des victimes ; obéissant hélas majoritairement à un ordre venu du plus haut de « laissez massacrer, laissez torturer » et à l’application duquel collabora activement le ministre de la justice, Edmond Michelet, (dont certains encore, et puis quoi, voudraient faire un saint !).

    Collaboration donc d’un État, et des chefs de son armée au crime imprescriptible de non-dénonciation, de non-assistance à communautés victimes de crimes contre l’humanité ! [...]"

  • Procès de sorcellerie aux XVIe et XVIIe siècles en Alsace, Franche-Comté et Lorraine

    Les manuels d'histoire n'en font que peu de cas, mais à la fin du Moyen Âge, des bûchers sont dressés dans toute l'Europe chrétienne et consument des milliers de femmes condamnées pour sorcellerie.

    En suivant le fil de ses recherches historiques, le Vosgien Jacques Roehrig met au jour un épisode sombre de notre histoire, dont il se fait l'écho retentissant, et qui résonne jusqu'à nos jours par sa saisissante et effroyable actualité. Après avoir analysé le contexte qui a vu naître ces grands procès de sorcellerie des XVIe et XVIIe siècles, l'auteur se consacre au territoire correspondant aux actuelles régions emblématiques d'Alsace, de Lorraine et de Franche-Comté, pour y mener son enquête.

    Dans cette période trouble marquée par les crises économiques et les guerres, les autorités tant laïques que spirituelles stigmatisent, sous le règne de la peur, un pan marginalisé de la société sous prétexte qu'il pactise avec le Diable, responsable de tous les malheurs d'ici-bas. Est ainsi créé le crime mixte de sorcellerie qui permettra aux institutions judiciaires d'aggraver une simple querelle de voisinage en acte de sorcellerie dont l'enjeu devient la condamnation à mort.

    En dévoilant le déroulement de ces procès, et en allant jusqu'à rapporter le récit détaillé de trois d'entre eux, Jacques Roehrig nous permet de découvrir les rouages et les ravages du système inquisitoire pour mieux comprendre ce que l'on appellera, des siècles plus tard, « la chasse aux sorcières ».

    En fin d'ouvrage et au-delà de son rôle d'historien, Jacques Roehrig prend position pour que soit honorée la mémoire de ces femmes - mais aussi des hommes - persécutées. Obéissant au désir de leur redonner corps, il dresse ainsi, sur la base des archives consultées, un « Mémorial des sorcières », riche de plus de 5000 noms, qui intéressera les chercheurs, les généalogistes comme tous les autres curieux.

     

    ‡ Procès de sorcellerie aux XVIe et XVIIe siècles - Alsace, Franche-Comté, Lorraine, Jacques Roehrig, éditions Trajectoire, 2016, 376 p. (25 €).

  • Nancy : le Musée Lorrain entre dans le XXIe siècle

  • Quand les gallo-romains étaient à Bulgnéville...

    [L'Abeille]

  • Commémoration de l'annexion de la Lorraine et du Barrois par la France

    La Lorraine et tout particulièrement l'ancienne capitale ducale, Nancy, s'apprêtent à commémorer ces prochains mois le 250e anniversaire de l'annexion des duchés de Lorraine et de Bar par la France.

    Rappelons que, même si le processus de rattachement était entamé depuis bien longtemps par le jeu des alliances matrimoniales de nos ducs, les Lorrains de 1766 ne s'enthousiasmèrent pas à l'idée d'une telle réunion qui mettait un point final à l'indépendance de cet état "d'entre-deux".

    Stanislas fut le dernier "cheval de Troie" du roi de France qui permit la mainmise sur cette vieille Lotharingie tant convoitée par le royaume des lys...

  • Void-Vacon (55) : Nouvel An lorrain les 19-20 mars 2016

  • Viviers-le-Gras (88) : à la découverte de la Roche du Lorrain

    [VM]

  • Quand la gauche s'opposait au droit de vote des femmes...

  • Les Thons (88) : un pigeonnier du XVIe siècle labellisé par la Fondation du Patrimoine

    Parce qu’elle récompense aussi la préservation du patrimoine rural privé, la Fondation du Patrimoine a remis un label à un propriétaire de ce village de l’extrême sud-ouest vosgien pour la restauration d’un imposant pigeonnier.

    Plus connue pour les aides qu’elle apporte aux collectivités publiques et aux associations la Fondation du Patrimoine, en la personne de son délégué départemental Jackie Fremont, était récemment sur les terres des Thons pour récompenser un propriétaire privé, Jean-Claude Morel. En effet, cette fondation privée, qui fête cette année ses 20 ans, est également très active dans l’aide pour la restauration du petit patrimoine rural privé non protégé par les monuments historiques.

    Jackie Fremont était accompagné de Robert Mougin, maire des Thons, de Jean-François Michel et son épouse, président et animateurs de l’association Saône Lorraine, très connus pour leur constant dévouement au service du patrimoine de ce petit territoire des Vosges.

    Le label de la Fondation a été remis à Jean-Claude Morel à la suite des travaux de ravalement de son imposant pigeonnier datant du XVIe siècle qui conservent ses 1240 boulins en grès ; l’ensemble de l’édifice étant toujours resté pratiquement dans son aspect d’origine. La propriété de ces pigeonniers était réservée aux seigneurs locaux et le nombre de boulins définissait la richesse de la famille noble.

    Les travaux, d’un montant de 19 000 €, ont été réalisés en 2015. Ces travaux ont été supervisés par l’architecte des Bâtiments de France. Une plaque label a été remise à Jean-Claude Morel et Jackie Fremont l’a chaleureusement félicité pour la qualité de cette restauration et pour son attachement à faire revivre ce beau patrimoine rural traditionnel.

    Le pigeonnier est ouvert gratuitement aux visites et à ceux qui voudraient admirer aussi l’intérieur afin d’y découvrir son fonctionnement.

    Rappelons que tout propriétaire privé envisageant des travaux sur son patrimoine bâti peut s’adresser à Jackie Fremont pour tout conseil au 06 87 08 86 63.


    [d'après Vosges Matin]

  • Nancy : vers une réhabilitation de la Place Carnot et du Cours Léopold ?

    [ER]