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Notre histoire - Page 32

  • Un anneau attribué à Jeanne d'Arc acquis par la Fondation "Le Puy du Fou Espérance"

    L'anneau a été acheté par la Fondation Puy du Fou Espérance, représentée par Nicolas de Villiers, fils de Philippe de Villiers et président du parc à thème vendéen mondialement connu, au cours d’une vente aux enchères organisée à Londres.

    La mise à prix de la relique datant du XVe siècle était de 14 000 livres sterling (19 051 €). Malgré l'absence de preuves que cet anneau ait appartenu à Jeanne d'Arc, il a été vendu le 26 février pour un montant record de 297 600 livres sterling (376 833 €).

    Selon les représentants de la maison d'enchères, Jeanne d'Arc a donné une description détaillée de cet anneau au cours de son interrogatoire à Rouen le 17 mars 1431 : elle présente l'inscription "Jhesus Maria" et trois croix gravées.

    L'anneau, accompagné de documents qui l'authentifient, est conservé dans un baguier en bois. Après l'exécution de Jeanne, l'objet précieux a été porté par le roi Henry VII d'Angleterre.

    Grand merci à la famille de Villiers qui, par ce geste généreux, honore la France, son histoire, Jehanne d'Arc et la Lorraine... puisque les de Villiers ont des origines lorraines !

  • L'Odyssée du quartier Saint-Epvre de Nancy

    [ER]

  • Nancy : la chapelle cachée de la Doctrine chrétienne

    Cette chapelle de la deuxième moitié du XIXe siècle est intégrée dans une maison de retraite avenue de Strasbourg, propriété des Soeurs de la Doctrine chrétienne.

    Cet édifice religieux ne doit pas être confondu avec la chapelle de l'ancienne maison de la Doctrine chrétienne située rue Saint-Dizier à Nancy.

    Cette chapelle est superbement entretenue par les religieuses et est toujours consacrée au culte ; une messe y est célébrée quotidiennement.

    Elle possède un intéressant chemin de croix, une belle statuaire (saint Antoine de Padoue, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, saint Joseph, Notre-Dame de Lourdes, saint Pierre Fourier, Sacré-Coeur...) ainsi que de beaux vitraux de la maison nancéienne Janin.

  • Lacordaire : le prédicateur, le religieux

    Quelle place pour la religion dans la société ? Cette question, c'est le christianisme qui l'a posée pour la première fois par la distinction qu'il impose entre la cité de Dieu et la cité des hommes. La Révolution de 1789 fut un fracture essentiellement religieuse et qui a dominé tout le XIXe siècle. Dans la recherche d'un nouvel équilibre, quelques personnalités illustrent magnifiquement le renouveau catholique dans la France post-révolutionnaire. Ce renouveau est fait de la redécouverte romantique du "génie du christianisme", de son intelligence, de son art, de sa tradition. Il s'accompagne aussi d'une réflexion nouvelle sur la nécessité que ce christianisme soit libre vis-à-vis des pouvoirs politiques. Il est enfin marqué par une ouverture sincère à la question de la justice sociale.

    Ces trois lignes d'inspiration sont admirablement conjuguées et illustrées par l'immense figure du père Lacordaire. Âme sensible et très grand orateur, il redonnera au christianisme ses lettres de noblesse dans une époque où le talent littéraire exerçait à juste titre une influence intellectuelle et sociale certaine. Soucieux de justice, il mettra son rayonnement personnel au service d'une générosité sociale incontestable et d'un sens très perspicace des exigences de la liberté. Emerveillé par l'Eglise à laquelle il sera fidèle au-delà de son amitié avec La Mennais, il sera un défenseur de sa liberté et de sa tradition. En restaurant en France l'Ordre des Dominicains - et en refondant le premier couvent à Nancy en 1843 -, il entreprendra une œuvre d'une incontestable fécondité et ce, jusqu'à nous jours.

    C'est avec bonheur que l'on suit cette vie pour réfléchir avec Lacordaire à la grande question de savoir comment servir d'un seul élan Dieu et la liberté.

     

    ‡ Lacordaire. Le prédicateur, le religieux, Aimé Richardt, éditions François-Xavier de Guibert, 2015, 240 p. (18 €).

  • Une enfance lorraine, 1921-1929

    Jeanne Viot, née de Martimprey de Romécourt, a entrepris de raconter les années de sa prime jeunesse. Truffé d'anecdotes savoureuses, ce livre de souvenirs conte avant tout l'histoire de sa maison familiale, une ferme fortifiée lorraine du XVIe siècle, employant jusqu'à une trentaine de personnes au début du XXe siècle. Surgi alors à nos yeux un monde disparu - et qui pourtant à moins de cent ans -, immuable depuis des siècles, rythmé par les saisons, les événements familiaux heureux ou tristes. Les générations se succèdent, le domaine de Romécourt demeure.

    Ces mémoires de jeunesse, écrites sur un ton fort plaisant, évoque un monde rural désormais disparu. L'auteur, au soir de sa vie, a voulu transmettre aux générations qui feront le monde de demain ce que furent ses années de jeunesse en Lorraine, marquées par l'insouciance et les bonheurs simples de l'enfance, juste après les terribles années de la Grande Guerre.

     

    ‡ Une enfance lorraine. Souvenirs presque oubliés 1921-1929, Jeanne Viot, éditions des Paraiges, 2015, 159 p., ill. (15 €).

  • Nancy : pèlerinage du Saint Clou de Toul le 19 mars 2016

    Vitrail représentant saint Gérard portant la relique du Saint Clou, cathédrale de Toul.

    Pèlerinage du Saint Clou de Toul avec les fidèles de la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy samedi 19 mars 2016.

    Programme de la journée :

    - 7h45 : messe à la chapelle du Sacré-Coeur, rue Oudinot à Nancy
    - 8h45 : petit déjeuner
    - 9h30 : départ en bus de la chapelle
    - 10h00 : départ du pèlerinage vers Toul
    - 16h00 : rassemblement à Gondreville
    - 17h00 : arrivée à Toul
    - 17h30 : vénération de la relique du Saint Clou en la cathédrale Saint-Etienne de Toul
    - 19h15 : retour en bus vers Nancy

     

    >> Participation : 8 € (petit déjeuner + bus)
    >> Inscription obligatoire au 06 23 46 75 83 ou pelerinage.toul@gmx.fr

  • Jeanne d'Arc, le procès de Rouen

    Le 21 février 1431 s'ouvre l’un des plus fascinants et décisifs procès de l’Histoire : celui de Jeanne d’Arc.

    Cette jeune fille de 19 ans, prétendue analphabète, hallucinée, hérétique, sera en moins de cent jours condamnée à être brûlée vive.

    Dès le premier interrogatoire, les juges, Cauchon en tête, assènent les coups. Ils sont prêtres, docteurs en théologie, familiers du droit canon, décidés à la faire plier.

    Dès sa première parole, Jeanne, seule à la barre, déjoue les pièges des hommes d’Église et de loi. Elle fait preuve d’un ton libertaire, habile et plein d’humour qui les déstabilise par la force de sa sincérité.

    Les voix, puisque c’est là l’essentiel, portent.

    Cent jours durant, va se jouer, en cette froide salle d’audience, l’éternel combat de la vérité.

    Tout procès se conclut dès la première audience. Jacques Trémolet de Villers, plaideur des plus importants procès politiques de ces dernières décennies, décrypte les paroles échangées et nous livre, en voix off, son commentaire jour après jour. Il introduit son lecteur dans la salle, lui fait comprendre les convictions des parties, et surtout lui fait saisir le courage sensible du personnage de Jeanne, jusqu’à craindre l’issue…

    ll y a du bon dans la procédure. Elle conserve, comme des pierres précieuses dans une châsse, un véritable trésor, et demeure en dernière analyse la seule raison sérieuse d’organiser la justice des hommes. Le texte intégral du procès, seul témoignage à faire véritablement entendre Jeanne, a été élaboré, de façon minutieuse, à partir des actes authentiques (les minutes conservées en latin et en français), vérifiés aux meilleures sources et complétés par les dépositions du procès d’annulation.

     

    ‡ Jeanne d'Arc. Le procès de Rouen 21 février-30 mai 1431, Jacques Trémolet de Villers, éditions Les Belles Lettres, 2016, 311 p. (24,90 €).

  • Art-sur-Meurthe (88) : vers la restauration de la chapelle de la Chartreuse ?

    [ER]

  • Comment être Lorrain dans l'Acal ?

  • Hennezel (88) : expo' "L'enfance de jadis dans l'oeil du photographe"

  • Nancy : Stanislas vaut bien une messe pour les 250 ans de sa disparition

    Il y a 250 ans, le 23 février 1766, disparaissait Stanislas Leszczynski, ex-roi de Pologne et duc de Lorraine et de Bar, installé à la tête des duchés en 1737 par son gendre le roi Louis XV. A la mort de "Stanislas le Bienfaisant" la Lorraine est rattachée au royaume de France.

    Ce 23 février 2016, Nancy et la Lorraine se sont souvenus de la mort de Stanislas lors d'une messe célébrée par le Père Bombardier, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, en l'église Notre-Dame de Bonsecours à Nancy, mausolée de Stanislas et de son épouse, Catherine Opalinska.

    Le Saint Sacrifice a été commémoré en présence des autorités civiles, dont Laurent Hénart, maire de Nancy, André Rossinot, président du Grand Nancy, Philippe Richert, président de la région Est, et de l'ambassadeur de Pologne en France.

    [cliché ER]

  • "INRI : la Passion du Christ" en mars à Nancy

  • Offre promotionnelle d'abonnement à La Nouvelle revue lorraine

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  • Thaon-les-Vosges (88) : départ des Soeurs du Très Saint-Sauveur

    [Vosges Matin]

  • La Lorraine à table, une causerie de Jean-Marie Cuny à Laneuvelotte le 27 février

  • Nancy : hommage au colonel Driant, patriote et visionnaire

    Hommage, samedi 20 février 2016, au lieutenant-colonel Emile Driant à l’occasion du centenaire de sa mort, au Bois-des-Caures, le 22 février 1916, au deuxième jour de la bataille de Verdun.

    C’est en présence de son arrière-petite-fille, Laure Darcos-Driant, épouse de l’ancien ministre de l’Education nationale, qu’a eu lieu à Nancy, sur la place qui lui est dédiée, le dépôt de gerbes en hommage au député de Nancy et héros de Verdun, mort au champ d’honneur.
    Cette manifestation revêtait un caractère solennel, à l’occasion du centenaire de la mort du lieutenant-colonel Driant.

    Parmi les nombreuses personnalités civiles et militaires, on notait la présence de plusieurs membres de la promotion « Lieutenant-colonel Driant » (1965-1967) à Saint-Cyr. Trois jeunes Saint-Cyriens montaient la garde d’honneur devant la plaque commémorative et la cérémonie était rehaussée par la musique de la fanfare du 27e Bataillon de Chasseurs alpins stationné à Annecy et la présence de nombreux porte-drapeaux.

    A l'issue de la cérémonie patriotique, les participant ont assisté à l’inauguration de l’exposition consacrée à Emile Driant dans le hall de l'hôtel de ville. Cette rétrospective évoque à la fois le militaire et le député. Le jeune officier, après avoir été affecté, successivement, au 54e régiment d’Infanterie de ligne, puis au 4e zouaves à Tunis, et été capitaine instructeur à Saint-Cyr, commanda le Ier bataillon de chasseurs à Troyes. Il quitta l’armée, en 1905, pour se lancer dans le journalisme et la politique et fut un proche du général Boulanger. « La patrie avant le parti » fut son slogan de campagne, en 1910. Journaliste à l’Eclair, il assista, en 1906, à des manœuvres allemandes en Silésie et alerta l’opinion sur l’imminence d’un conflit et le manque de préparation de l’armée française. Dans son ouvrage « La guerre de demain », il se montra visionnaire, tout comme il le fut dans « La Révolution de demain ». Sous la signature de Danrit, son nom de plume, il défend le réarmement moral de la nation française. Il est un farouche partisan de la liberté de conscience. Il intervient pour la définition du contenu des programmes des manuels scolaires d’éducation morale et civique, le libre choix de l’enseignement par les parents, la préservation des pouvoirs de l’Etat, par la séparation de l’administration et de la politique... Il participe à de nombreuses campagnes pour la mise en œuvre de réformes sociales et réclame une réduction du déficit budgétaire. Ce fut aussi un "Jules Verne" militaire qui, dans « La Guerre de demain », prônait l’utilisation, par les soldats, de bicyclettes électriques, de fusils à air comprimé et de gilets pare-balles. Dans son discours, le président du Souvenir français a salué la modernité du personnage, véritable "lanceur d’alerte".

    La salle Poirel accueillait en soirée un magnifique concert "sons & lumières" donné par la fanfare du 27e BCA, formation musicale de haute tenue qui a obtenu récemment le premier prix lors des rencontres internationales des musiques militaires à Québec.

    [cliché ©H&PB]

  • Verdun et la Grande Guerre par les images d'Epinal

    Comment les images d’Épinal voyaient-elles Verdun et la Grande Guerre ? Comme les Français d’alors ! En admiration pour leurs soldats, les poilus, bien sûr, et haineux envers l'ennemi, le « boche », caricaturé à l’extrême.

    Éducatives, narratives, colorées, soucieuses du détail, restituaient-elles pour autant la réalité ? N’étaient-elles pas de la simple propagande ?… L’auteur rebondit sur chacune d’elles pour nous raconter l’histoire de la Grande Guerre, celle des militaires, des civils, des objets du conflit.

     

    ‡ Verdun et la Grande Guerre par les images d'Epinal, Myriam Blanc, éditions du Chêne - Imagerie d'Epinal, 2016, 224 p., ill. (19,90 €).

  • 21 février 2016 : il y a 100 ans débutait la bataille de Verdun

    Il y a tout juste 100 ans débutait les combats de Verdun.

    En mémoire de nos ancêtres qui ont donné leur vie pour la défense de la patrie.

  • Nancy commémore le centenaire de la mort du colonel Driant (1916-2016)

    SAMEDI 20 FÉVRIER 2016 A NANCY

    Cérémonie commémorative du centenaire de la mort du colonel Emile Driant
    16h00 - Place Driant

    Exposition « Driant, député de Nancy et héros de Verdun »
    17h00 – Hôtel de Ville

    Grand spectacle son & lumières
    20h30 – Salle Poirel
    Fanfare du 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins
    [Entrée libre dans la limite des places disponibles]

  • Henri Lacordaire

    Le Frère Henri Lacordaire (1802-1861) est, avec l’abbé Félicité de Lamennais et Jean-Marie Vianney, le saint curé d’Ars, le prêtre catholique français le plus célèbre du XIXe siècle. Il est le prédicateur qui a attiré des foules innombrables, mêlant croyants et incroyants. Il a eu le courage d’assumer la destinée de son pays et a montré à ses contemporains l’importance de la séparation de l’Église catholique et de l’État, puis comment concilier l’ordre politique issu de la Révolution de 1789 et les ordres religieux, enfin comment combler le fossé entre les possédants et les démunis.

    Fondée sur des lettres souvent inédites, cette biographie magistrale nous restitue Lacordaire tel qu’en lui-même : croyant et homme public, patriote et partisan de la papauté, homme d’action et visionnaire. De ses lectures de Rousseau à sa vocation sacerdotale, de son engagement politique à son action pour la refondation de l’Ordre des frères prêcheurs en France, de ses amitiés à la direction de l’école de Sorèze, c’est bel et bien un héros du grand roman de la France que dessine Anne Philibert.

    Alors qu’on célèbre le 800e anniversaire de la fondation de l’Ordre des Dominicains, voici un ouvrage sur un de ses membres qui, toute sa vie, en a suivi la devise : "Vérité". Et qui, au nom de cette vérité, a affirmé : « C’est l’Évangile qui a déclaré les hommes égaux devant Dieu, qui a prêché les idées et les œuvres de fraternité. »

    Lacordaire a aussi marqué de son passage la Lorraine en restaurant à Nancy, en 1843, le premier couvent des Dominicains sur le territoire français. L'auteur revient, dans le cadre d'un long chapitre, sur cet épisode important de la vie de Lacordaire.

     

    ‡ Henri Lacordaire, Anne Philibert, éditions du Cerf, 2016, 912 p. (39 €).

  • Le Luxembourg, d'une guerre à l'autre

    Nos voisins - et cousins - Luxembourgeois se penchent dans cet ouvrage sur la douloureuse période marquée par les deux derniers conflits mondiaux et les conséquences politiques sur l'indépendance du Grand-Duché.

    L’auteur relate cette période pendant laquelle le Luxembourg a réussi à maintenir son indépendance malgré l'invasion allemande de mai 1940, le rôle de la grande-duchesse Charlotte - incarnation de la résistance au nazisme - dans cet épisode de l’histoire. Les pages relatives au retour de la grande-duchesse dans son pays en 1945 et à l’attachement à sa personne qu’il a suscité sont particulièrement émouvantes.

    Richement illustré et documenté, le livre intègre, de façon originale, plusieurs fac-similés de documents de l’époque, parmi lesquels l’affiche présentant les portraits des chefs des nations alliées en exil à Londres pendant la seconde guerre mondiale (la reine Wilhelmine des Pays-Bas, le roi Pierre de Yougoslavie, le roi Georges de Grèce, le roi Haakon de Norvège et, bien sûr, la grande-duchesse Charlotte). On y découvre aussi le fac-similé du télégramme adressé à la grande-duchesse Charlotte par le général de Gaulle, qui se termine par ces mots : « Dans le monde libéré, le Luxembourg sera plus que jamais proche de la France ».  Le Grand-Duché reste aussi très proche de la Lorraine. Belle occasion de se souvenir des pages d'histoire communes à nos deux territoires.

     

    ‡ Le Luxembourg, d’une guerre à l’autre. L’indépendance du Grand-Duché dans la tourmente, Steve Kayser, éditions Imprimerie Centrale, 2016, 176 p., ill. (25 €).

  • L'Echo des Trois Provinces de février-mars 2016

    Le magazine des habitants du Pays des Trois Provinces - aux confins de la Lorraine, de la Comté et de la Champagne - propose dans son numéro de février-mars 2016, un vaste panorama des activités et de l'histoire de ce pays rural. A lire notamment :

    - Châtillon-sur-Saône : nobles et notables de la prévôté ducale de Lorraine

    - visite de l'ermitage de Barcan

    - Cherlieu, l'abbaye cistercienne en Comté de Bourgogne

    - l'abbé Tavel, un curé pas très catholique

    - le cadran solaire de Lamarche

    - les Cahiers de Melle Marchal (1914-1918)

    - la tour d'Amance de 1478

    - histoire de la cuisine : la chandeleur

    - la vie des associations

    - les manifestations dans le Pays des Trois Provinces

     

    L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement en adressant ses coordonnées et le règlement (24 € à l'ordre de ADP3P) à : ADP3P, 10 rue Jules-Ferry, 88320 Martigny-les-Bains

  • Centenaire de la naissance du général Marcel Bigeard (1916-2016)

    A l'occasion du centenaire de la naissance du général Marcel Bigeard (né le 14 février 1916 à Toul - décédé le 18 juin 2010 à Toul), nous publions un courrier des lecteurs paru dans Vosges Matin en 2012.

    De M. Jean Theveny, général de brigade en retraite, à Chantraine (88) :

    « A la mémoire du général Marcel Bigeard »

    « Les dernières nouvelles permettent de supposer que les cendres du général Bigeard n’ont pas leur place en terre de France. L’intéressé n’est-il pas suspecté d’avoir activement participé à la guerre d’Algérie ? Voilà un motif de condamnation irréfutable. Les bonnes âmes qui s’insurgent pour rayer définitivement le général du paysage politiquement correct du siècle l’accusent d’avoir été un tortionnaire. S’il n’en reste qu’un pour contester ce déni de l’histoire, je veux être celui-là.

    « Non, Marcel Bigeard ne fut pas un tortionnaire »

    Non, Marcel Bigeard ne fut pas un tortionnaire mais un soldat de France qui a obéi aux ordres du gouvernement de la république. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas lui qui a conquis la Cochinchine, l’Algérie et une grande partie de l’Afrique. En sa qualité de soldat, il a reçu l’ordre de se battre contre des armées qui s’attaquaient aux populations, notamment françaises, pour les détruire. Cet ordre, il l’a accompli avec efficacité et avec panache.

    Non, la guerre d’Algérie n’a pas été suscitée par une armée fasciste de tortionnaires. Comme toutes les guerres de la république, elle fut décidée et conduite par les autorités politiques de gauche et de droite qui ont dirigé le pays entre 1954 et 1963.

    Non, le peuple français n’est pas guerrier et colonisateur dans l’âme. Depuis que l’humanité existe, tous les peuples du monde qui ont acquis une puissance respectable l’on utilisée pour combattre et coloniser leurs voisins. Les Arabes ont conquis et colonisé, entre autre, l’Algérie au VIIe siècle. Existerait-il des colonisations justifiées et d’autres injustifiées ?

    « La guerre propre n’existe pas »

    Non, la guerre propre n’existe pas. La guerre, c’est l’annulation brutale de toutes les conventions sociales et la guerre insurrectionnelle, qui confond délibérément les combattants et les populations civiles, augmente encore l’horreur. Tous ceux qui participent à une guerre doivent se salir les mains, qu’ils soient arabes, français ou autres.

    Mais nous sommes heureusement encore en démocratie et toutes les opinions sont respectables. Ce qui est infâme dans le procès qu’on intente contre Marcel Bigeard, c’est qu’il est mené par ceux qui applaudissaient à tout rompre les guerres, les exactions, les colonisations menées par les armées de l’empire communiste soviétique. Existe-t-il des massacres justifiés et des massacres injustifiés ? Existe-t-il des exactions légitimes et d’autres illégitimes ? Existe-t-il des tortures pertinentes et des tortures impertinentes ?

    Si notre société occidentale a accompli un progrès, c’est en abolissant l’idée même de colonisation. Il reste encore à éradiquer la guerre et ce n’est pas en nous couvrant de cendres devant nos anciens ennemis que nous ferons progresser le pacifisme. L’histoire doit décrire les faits, tous les faits ; l’histoire doit dresser un tableau des horreurs commises par tous les camps, non pour raviver les haines mais pour prouver que nous sommes tous égaux dans les œuvres exterminatrices.

    En attendant, en ma qualité d’ancien de l’armée française et de citoyen français, je rends hommage à Marcel Bigeard, notre dernier général. »

    Général Jean THEVENY

  • L'art de bâtir dans les châteaux forts en Alsace

    De la fin des invasions magyares, dans le second tiers du Xe siècle, jusqu'en 1300, l'Alsace connut un accroissement continu de chantiers de constructions fortifiées privées, traduit par l’édification de dizaines de châteaux sur le versant oriental des Vosges. Posés sur un sommet bien visible, ces édifices cumulaient les fonctions de résidence privée et de protection publique, et leurs parements furent conçus pour répondre au mieux à de telles exigences militaires.

    Notre connaissance des chantiers de construction, ou « art de bâtir », a connu de grandes avancées grâce à l’archéologie du bâti accompagnant les restaurations entreprises en Alsace depuis trois décennies. Ces études permettent, par la documentation des phases de construction, d’aborder les questions relatives au fonctionnement d’un chantier et à la gestion des matériaux. En raison du nombre considérable de sites, la recherche a été centrée sur un corpus d’une vingtaine d’exemplaires, représentatifs sur le plan chronologique et illustrant la diversité des ressources géologiques réparties entre le socle gréseux au nord et la zone cristallophyllienne, plus diverse, au sud du massif. L’étude intègre, de ce fait, l’identification de carrières médiévales et une ouverture vers les sciences dites « dures » à travers les analyses physico-chimiques des matériaux. Cette démarche novatrice permet d’aborder la composition des mortiers ou la mise en évidence de la sélection des roches employées dans les parements et/ou le blocage. Elle contribue à révéler l’existence de circuits d’approvisionnements courts des divers matériaux nécessaires à la construction (pierres, chaux, sable, eau…). La mise en route du chantier est abordée par le biais de l’étude des traces d’échafaudages, d’engins de levage, voire de la décomposition des étapes des travaux. A travers l’histoire de la construction, nous abordons les savoir-faire mis en œuvre, réalisés par une main d’œuvre salariée ou servile, la manière de les organiser dans le déroulement du chantier, et le poids de leur investissement pour le maître d’ouvrage.

    La multitude de châteaux forts édifiés entre Xe et la fin du XIIIe siècle révèle les choix, voire la compétition, entre un modèle imposé d’architecture monumentale en blocs à bossages, apanage des tailleurs de pierres, et celui, économiquement différent, d’une architecture du moellon et du mortier, mis en œuvre après 1200 par le maçon dans les résidences de ministériels comme les forteresses royales.

     

    ‡ L'art de bâtir dans les châteaux forts en Alsace (Xe-XIIIe siècles), Jacky Koch, PUN-EDULOR, 2015, 561 p., ill., cartes (38 €).

  • Visages de Verdun

    Qu'est-ce que la France ? A cette question, Verdun apporte la plus bouleversante et la plus précise des réponses.

    Trois cent mille soldats français et allemands sont morts pendant les trois cents jours de la bataille de Verdun, entre les mois de février et décembre 1916. A l'échelle démesurée de la Grande Guerre, ce n'est pas si important, rapporté au paysage de Verdun, à cet amphithéâtre de sombres collines que le regard embrasse en un instant, c'est vertigineux.

    Nul ne peut prétendre connaître la France et ce qui fait le fond de notre pays, ce peuple très ancien et mêlé qui vit là, au bout de l'Europe, s'il n'a posé son regard sur cet horizon de bois élevés qui s'appellent le Mort-Homme, la cote 304, Douaumont, Vaux, Fleury, le bois des Caures... Nul ne peut comprendre la relation singulière qui s'est nouée ici entre la France et l'Allemagne, s'il n'a vu sous l'Ossuaire de Douaumont les restes mélangés de leur commune humanité, témoignage d'une commune souffrance.

    Il s'est passé là quelque chose qui traverse le temps. Visages de Verdun en dévoile l'âme par la conjugaison de photos inédites et d'un récit prenant.

     

    ‡ Visages de Verdun, Michel Bernard, éditions Perrin, 2016, 253 p., ill. (27 €).

  • Emile Driant, député de Nancy et héro de Verdun

  • Domremy (88) : L'Accueil du pèlerin bientôt démoli

  • Les Soeurs Bernadette de Thaon-les-Vosges à l'honneur

  • La guerre d'Algérie : les combattants français et leur mémoire

    La guerre d’Algérie a mobilisé près de deux millions d’hommes. Ces derniers gros bataillons de la République, engagés pour huit longues années, reviennent avec des séquelles et des blessures qui ne cessent aujourd’hui encore de les hanter. Les sentiments mêlés de honte ou de révolte que suscite ce conflit en soulignent toute l’ambiguïté : cette guerre continue de déranger les consciences.

    Fruit d’une enquête de vingt et un ans auprès de mille témoins et d’une connaissance du terrain, cet ouvrage restitue le vécu et la mémoire de cette dernière génération du feu. Appelés et réservistes, mais aussi professionnels, paras ou légionnaires, livrent ici, souvent pour la première fois, leur vision de cette guerre, que certains estiment avoir militairement gagnée.

    Gêneur qui empêche de commémorer en rond, l’historien ne peut que constater le traumatisme et sa pérennité. Achevé après un dernier voyage en Grande Kabylie, en avril 2015, en compagnie d’un des combattants cités, l'ouvrage nourrit le vœu de guérir les plaies côté français et d’œuvrer à la réconciliation des deux rives de la Méditerranée...

     

    ‡ La guerre d'Algérie. Les combattants français et leur mémoire, Jean-Charles Jauffret, éditions Odile Jacob, 2016, 298 p. (23,90 €).

  • Paroles de Verdun

    L'auteur a réuni un florilège de lettres de poilus toutes écrites au moment de la bataille de Verdun par des soldats de conditions sociales et d'opinions politiques, philosophiques ou religieuses extrêmement diverses.

    Du 21 février au 18 décembre 1916, ce fut "l'enfer de Verdun". Au jour le jour, durant ces dix longs mois, les combattants ont écrit à leur famille ou à leurs proches, et leurs lettres révèlent en direct la tragédie de cet événement. Jean-Pierre Guéno en a réuni un florilège, qui témoigne de l'endurance de ces hommes à la boue des tranchées, à la faim, à la soif, au désespoir, et à l'incompétence des élites militaires, celle de Joffre par exemple, qui fit désarmer les forts de la ville six mois avant la ruée allemande.

    "Verdun" est une bataille à somme nulle : 301 jours d'affrontements sévères pour, au final, raccompagner les Allemands à la case départ, laissant la Meuse tel un immense champ voué au carnage jusqu'en novembre 1918. Restent l'humanisme, la formidable bravoure des poilus, à la fois victimes et héros.

    La sensibilité et la finesse du travail précédent de l'auteur dans Paroles de poilus se retrouvent dans ce recueil de lettres qui rend hommage à leurs auteurs - poilus célèbres ou inconnus - et les immortalise.

     

    ‡ Paroles de Verdun, Jean-Pierre Guéno, éditions Perrin, coll. Tempus, 2016, 402 p. (9 €).