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Notre histoire - Page 28

  • Le coeur des écorchés

    Trentenaires parisiens brisés par la routine citadine, les époux Louvrier veulent profiter de quelques jours de villégiature dans le sud de la France pou tenter de sauver leur couple.

    L'arrivée inopinée d'un courrier, posté par le mystérieux abbé Saunière, de Rennes-le-Château dans l'Aude, plusieurs décennies auparavant, va cependant donner à leur séjour une tournure inattendue...

    Impliqués involontairement dans un récit d'aventures et de suspense entre Rennes-le-Château et Bar-le-Duc, ils nous entraînent dans une intrigue captivante - où est convoqué Ligier Richier et son fameux Transi - qui révèle peut-être enfin au public la vérité sur le trésor le plus célèbre de France.

     

    ‡ Le cœur des écorchés, Jérôme Thirolle, éditions Gérard Louis, 2016, 425 p., ill. (20 €).

  • Jeanne d’Arc sur scène à Domremy-la Pucelle

    La folle épopée de Jeanne d’Arc au début du XVe siècle revient sur scène depuis 2012 au village de son enfance, grâce à un nouveau miracle technique et scénique.

    Le cinquième opus de l'épopée johannique résulte d’une incroyable aventure humaine et de tout un territoire. Le prochain spectacle « L’enquête Jeanne d’Arc » possède tous les atouts d’un grand événement scénique et théâtral grâce à l’opiniâtreté d’un groupe d’amis capable d’avaler les obstacles avec beaucoup de pugnacité.

    Déjà récompensé à l’époque par deux victoires à la fête des lumières de Lyon, une manifestation qui rassemble trois millions de visiteurs constituant un record mondial, le scénographe et compositeur vosgien Damien Fontaine s’engage dans un projet fou. « Nous étions début mai, et je profitais d’une période professionnelle calme. Dans mon esprit trottaient encore les images de mon enfance lorsque je venais à la basilique, un lieu chargé de mémoire associé à Jeanne d’Arc. Son parcours m’a toujours fasciné et je décidais d’engager toute mon énergie dans la réalisation d’un son et lumière » , se souvient l’artiste qui fait appel à des amis locaux pour assouvir sa passion artistique.

    « L’élément déclencheur coïncidait avec le 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc. Un pari difficile car il ne restait plus que deux mois pour conclure le spectacle. » L’homme-orchestre faisait appel à des acteurs amateurs qu’il avait côtoyés lors de son passage à la compagnie de l’Odyssée, à Monthureux-sur-Saône. Un vaste élan de solidarité s’organisait avec le milieu associatif. La notion de projet de territoire atteignait son paroxysme avec l’adhésion unanime des élus du secteur.

    Avec un budget limité, l’équipe composée d’une centaine de bénévoles parvient à produire un événement de haute qualité. « En 2012, je créais déjà une douzaine de spectacles en France et à l’étranger. C’est ainsi que j’ai pu faire venir des sociétés avec lesquelles je travaille en exclusivité : VLS pour les images et Système son, une entreprise spinalienne. Ils ont accepté de ne pas solliciter la totalité de leurs prestations cette année-là ! » indique Damien Fontaine. Avec plus de 6 000 spectateurs en cinq séances, les organisateurs avaient réussi leur pari. Les trois années suivantes, le succès se confirmait avec près de 12 000 spectateurs l’an passé.

    « L’enquête Jeanne d’Arc » s’appuiera sur cette réussite populaire pour améliorer encore la qualité des prestations scéniques et la projection des images. Des scènes de batailles, de foules joyeuses… filmées au préalable avec une caméra « 4k » seront projetées en 3D sur les murs de basilique, accentuant ainsi les effets spéciaux. » Des moyens financiers supplémentaires sont ainsi engagés dans cette enquête visant la réhabilitation de Jeanne d’Arc (procès de 1456) qui confirme la pérennité d’un événement annuel.

    [d'après Vosges Matin]

  • Bleurville (88 ) : l'ancienne huilerie ouverte pour les 19e Journées du patrimoine de pays et des moulins

    L'ancienne huilerie de Bleurville ouverte au public pour les 20e JPPM [cl. ©H&PB]

    « On ne pensait pas qu'il existait encore au village un tel moulin » s'étonne une Bleurvilloise venue découvrir cette surprenante installation agricole de jadis.

    Jérôme Toussaint, le propriétaire de cette huilerie, en rachetant voici quelques années l'ancienne ferme de la rue de Monthureux, a souhaité conserver ce moulin à huile du XIXe siècle et, grâce aux Journées annuelles du Patrimoine de Pays et des Moulins, il ouvre gracieusement les portes de sa demeure, faisant ainsi profiter le public de ce rare aménagement rural. Dans l'ancienne chambre à four qui a conservé son four à pain, on peut admirer une énorme meule tournante actionnée par une mécanique elle-même entraînée par un manège à chevaux situé dans la grange voisine, ainsi qu'une massive presse qui servait à travailler les plantes oléagineuses.

    Les Journées du patrimoine de pays et des moulins sont co-organisées par la Fédération Patrimoine-Environnement et la Fédération française des associations de sauvegarde des moulins, et elles fêtent cette année leur 19ème anniversaire. Elles valorisent le petit patrimoine rural paysan et artisanal partout en France en tentant d’apporter un autre regard sur cet héritage et de faire prendre conscience de sa richesse.

    Cette année encore, le moulin à huile de Bleurville était largement ouvert au public : amateurs de patrimoine traditionnel et rural et curieux du village ou de passage s'y sont arrêtés afin de découvrir cette installation remarquablement conservée qui constitue un beau témoignage des activités agricoles et des savoir-faire de jadis en Saône vosgienne.

  • La transmission des maisons lorraines (fin XVIIe s. - milieu XXe s.)

    Dans cet ouvrage, l'auteur, spécialiste en architecture rurale traditionnelle, aborde la question de la transmission des maisons d'une lignée à l'autre en étudiant en profondeur les mutations des propriétés bâties en se fondant sur les pratiques observées dans deux villages lorrains : Barisey-la-Côte (Meurthe-et-Moselle) et Bisping (Moselle).

    Il met en valeur l'étroite relation entre le mariage des héritiers et leur droit à disposer d'un toit et souligne l'importance que prenait le phénomène de la division des maisons, quand le contexte démographique engendrait des tensions sur le marché de l'habitat notamment.

    Ces questions ne pouvaient ignorer l'évolution diachronique de l'habitat qui représente un remarquable marqueur du temps des sociétés rurales.

    Cette étude traite, avec originalité, de la façon dont les maisons sont transmises, ou non, au sein des lignées. Lequel, ou lesquels des héritiers avait-il plus de chance d’hériter de la maison de ses parents, dans le cadre d’un régime de successions égalitaires ? Le croisement de l’état civil et des actes notariés m’a permis de mettre le valeur le rôle essentiel du mariage dans ce choix. C’était en principe l’héritier, dont la date de mariage était la plus proche de celle de la donation ou de la licitation de la maison, qui obtenait celle-ci, après rachat des parts de ses frères et sœurs.

    Une telle approche de l’habitat traditionnel de nos campagnes n’avait jamais été faite. Consacrant plus de vingt ans de recherches, elle offre un nouvel éclairage sur la connaissance de nos patrimoines bâtis ruraux.

     

    ‡ La transmission des maisons lorraines. Familles et maisons paysannes de la fin du XVIIe au milieu du XXe siècle, Jean-Yves Chauvet, éditions L'Harmattan, 2016, 250 p. (26,50 €).

  • A découvrir : le n° 200 de Maisons paysannes de France

    Découvrez la revue Maisons Paysannes de France : un dossier spécial anniversaire pour son numéro 200 !

    Relire ensemble quelques-uns des meilleurs articles pour célébrer le n° 200 de la revue du patrimoine paysan de la France : c’était le souhait de l'association nationale pour mettre en avant l’action militante de Maisons Paysannes de France depuis 50 ans.

    Remettre à l’honneur des matériaux adaptés pour le bâti ancien, promouvoir des artisans et des savoir-faire, valoriser les circuits courts, applaudir des projets locaux innovants pour notre patrimoine, alerter sur les dangers qui menacent paysages et bâtis anciens, transmettre les connaissances de l’association en matière d’architecture rurale, soutenir la construction contemporaine en harmonie avec l’existant, faire connaître des restaurations de qualités et les hommes qui les ont menées…

    Comment choisir entre les milliers de pages, de photos, de thèmes, d’histoires, de témoignages parus depuis 1965 ? Ce numéro anniversaire rassemble et commente quelques belles feuilles qui sont offertes en bouquet d’anniversaire : les lecteurs y sentiront l’odeur des vieilles pierres, le feu des luttes militantes, la fraîcheur de la chaux juste projetée, l’encens de nos admirations, la bonne poussière du chaume neuf, le souffle des indignations, les effluves boisées des beaux colombages…

     

    ‡ Commande du numéro 200 et abonnement à la revue Maisons paysannes de France sur http://www.maisons-paysannes.org

  • "La Lorraine pour horizon" au Musée Lorrain de Nancy

  • Génération Buffalo Bill

    Qui n'a pas joué, au temps béni de sa jeunesse, aux cow-boys et aux indiens ?... Alors, lisez ce livre qui va réveiller en vous plein de souvenirs et d'émotions !

    L'Ouest américain passionne depuis plus de 200 ans. Un homme, au début du XXe siècle, a transformé cette passion en réalité en apportant en Europe tous les ingrédients de cette passion : Buffalo Bill, en 1905, entreprit en effet de faire le tour de France avec son cirque du Wild West... Il fit le tour du Grand Est et s'arrêta en Lorraine, à Nancy.

    Le souvenir de ce fameux cirque américain et du non moins fameux Buffalo Bill laissa des traces dans la tête de générations de gamins qui connurent des vocations d'indianistes et d'américanistes.

    Véritable dictionnaire de l'épopée de Buffalo Bill et de sa génération, cet ouvrage décrypte les différents aspects de l'histoire du show-business de l'Ouest américain et du passage de Buffalo Bill, notamment en Lorraine. Et, en prime, avec de splendides clichés de l'Ouest américain et des portraits de Sioux à vous donner envie de revenir en enfance !

     

    ‡ Génération Buffalo Bill. L'Ouest américain passionnément, Gérard Crouzier et Gino Tognolli, éditions Vent d'Est, 2016, 255 p., ill. (35 €).

  • Stanislas Leszczynski, de l'homme à la légende

    Dans le cadre du 250e anniversaire de l'annexion de la Lorraine par la France, une exposition sur "Stanislas Leszczynski, de l'homme à la légende" est proposée par le musée du château de Léopold à Lunéville du 17 juin au 30 octobre.

    Plus de 120 œuvres ont été sélectionnées, provenant des collections souvent inédites du musée du château, et enrichies grâce au partenariat du Musée Lorrain à Nancy. Des prêts importants ont également été consentis par la Bibliothèque municipale de Nancy, les Archives nationales, la Cité de la céramique à Sèvres, les Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, le Mobilier national…

  • L'abbé Didier Berthet nommé évêque de Saint-Dié

    Le pape François a nommé l'abbé Didier Berthet évêque de Saint-Dié. Il est né le 11 juin 1962 et était jusqu’à présent supérieur du Séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux (92). Mgr Jean-Paul Mathieu est nommé administrateur apostolique du diocèse jusqu’à la prise de possession de son successeur.
     
    Ordonné en 1992 pour le diocèse de Nanterre, l'abbé Berthet fut nommé vicaire de la paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul de Rueil (1993-1994) avant de devenir responsable de l’aumônerie de l’enseignement public de Rueil-Malmaison. Entre 1998 et 2006, le père Berthet fut successivement curé de la paroisse Saint-Joseph de Buzenval à Rueil-Malmaison jusqu’en 1998 puis curé de la paroisse Saint-Saturnin d’Antony et doyen d’Antony entre 1998 et 2006. Entre 2001 et 2003, il fut chargé de l’accompagnement des séminaristes. De 2003 à 2006, il devint vicaire épiscopal du secteur sud de Nanterre et membre du Conseil épiscopal. Puis il fut nommé curé de la paroisse Sainte-Maxime d’Antony entre 2005 et 2006 avant de devenir chancelier du diocèse de Nanterre, membre du Conseil épiscopal et de l’équipe animatrice du Séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux (2006-2007). Depuis 2007, il était supérieur du Séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux.
     
    Né le 11 juin 1962 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), Mgr Berthet a été ordonné prêtre le 27 juin 1992 pour le diocèse de Nanterre. Il a suivi des études au collège-Lycée Saint-Jean de Béthune à Versailles (1975-1980), puis a été étudiant à Sciences-Po à Paris (1980-1983), au séminaire français de Rome (1987-1993) et à l’université grégorienne de Rome (1987-1993). Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (1983) et a obtenu un baccalauréat en théologie (1991) et une licence en droit canonique (1993). « C’est un homme formidable, proche des gens », dit-on à l’évêché de Nanterre.
     
    La date d’ordination épiscopale de Mgr Berthet est prévue à Epinal dimanche 4 septembre à 15h00. L’installation se fera le 5 septembre à 17h30 en la cathédrale de Saint-Dié.

  • Toul (54) : bénédiction de l'orgue restauré de la cathédrale Saint-Etienne

    Baignée de lumière, la cathédrale Saint-Etienne a vécu dimanche 12 juin des moments de haute tenue spirituelle et artistique. En l’honneur de ses grandes orgues en majesté retrouvée.

    Au matin, une foule dense s’est rassemblée pour la messe de bénédiction. Tradition respectée avec une ferveur mêlée de curiosité. L'archevêque de Strasbourg, Mgr Grallet, l'évêque de Nancy et de Toul, Mgr Papin, l'évêque émérite de Belfort-Montbéliard, Mgr Schockert, et le curé de la paroisse ont concélébré la sainte messe à la fois solennelle et sobre. Les choristes étaient venus de toute la région.

    Patiemment, le grand orgue de Curt Schwenkedel (1963), restauré par le facteur d'orgues Yves Koenig attendit que résonne la prière « Eveille-toi, orgue, instrument sacré… » pour faire entendre le fruit de ses entrailles d’étain et de cuivre. A la tribune, l’émotion était aussi palpable. Pour Pascal Vigneron, l’organiste et technicien conseil de la Ville de Toul, c’était enfin le grand jour.

    Dans son homélie, Mgr Papin a rappelé que le concile Vatican II avait reconnu « la place toute spéciale de l’orgue pour élever les âmes vers Dieu », un instrument à part qui, avec ses milliers de tuyaux, « exprime la diversité de l'Eglise ».

  • La maçonnerie en Lorraine : des origines au combat pour la république

    Avec cet ouvrage, le lecteur entre dans un monde fermé - discret disent ses adeptes -, celui de la franc-maçonnerie. En fait, l'auteur retrace, dans ce premier tome, les grandes lignes de l'histoire somme toute récente de la franc-maçonnerie en Lorraine.

    Apparue probablement dans la première moitié du XVIIIe à Lunéville sous l'influence du premier maçon lorrain, le savant mécanicien Philippe Vayringe suivi par son duc, François III de Lorraine, l'ouvrage s'attache surtout à retracer les combats menés par les "libres penseurs" contre les Eglises, et tout particulièrement l'Eglise catholique. Les francs-maçons lorrains rencontrèrent d'ailleurs au XIXe siècle un opposant déterminé en la personne de Mgr Turinaz, l'évêque de Nancy & de Toul !

    Ce travail documenté constitue la première partie d'une ample histoire de cette société de pensée multiforme que constitue la franc-maçonnerie en Lorraine.

     

    ‡ La maçonnerie en Lorraine : des origines au combat pour la république, Jean-Claude Couturier, éditions Kaïros, 2016, 272 p., ill. (23 €).

  • Henri Poincaré ou la puissance d'une pensée féconde

    Voici une agréable petite biographie du génial mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur lorrain Henri Poincaré.

    Ramassée en une poignée de pages, cette bio' vous fait découvrir un nancéien d'exception, célèbre pour son intuition prodigieuse, sa rapidité d'assimilation et sa mémoire exceptionnelle. Trente ans ont suffi à Henri Poincaré pour mener une carrière particulièrement brillante, donner au monde une œuvre immense couvrant de nombreux domaines de la mathématique pure et de la physique mathématique et résoudre des questions auxquelles personnes jusque-là ne s'était confronté.

    Malgré tous ses titres universitaires et ses distinctions, Poincaré demeura un savant humble et humaniste.

     

    ‡ Henri Poincaré. La puissance d'une pensée féconde, Dominique Dubaux, éditions Vent d'Est, 2016, 64 p., ill. (10 €).

  • Stanislas jardinier gourmand au château d'Haroué

    [ER]

  • Vivre à l'arrière du front - Vosges 1914-1918

    Août 1914, les Vosges, au contact de l’ennemi héréditaire depuis 1870, subissent de plein fouet la Grande Guerre : humainement, économiquement, socialement et militairement. Pour l’autorité militaire, les Vosges ne sont pas une entité administrative, ni un espace de collectivité humaine, mais un théâtre de guerre. Comment les populations civiles ont-elles vécu ce conflit qui a si durablement marqué et marque encore le monde contemporain ? Quelle fut la réalité de leur vie dans un territoire en état de siège, rattaché à la zone des armées, si proche du front ? Comment ont-ils été mis à contribution ? Quelle fut l’ampleur de leur effort de guerre et le poids des contraintes auxquelles ils ont été soumis ?  

    Grands absents de l’historiographie vosgienne, les civils retrouvent enfin dans cette imposante étude de la Vosgienne Anne Peroz la place centrale qui correspond à leur rôle fondamental tout au long du conflit. Elle a dépouillé et analysé des centaines de lettres et de jugements, compulsé des masses d’archives, accumulé une quantité impressionnante de sources, pour réaliser une véritable « encyclopédie civile » du département des Vosges, du front-arrière à l’arrière front, dégageant ainsi toutes les grandes caractéristiques d’une vie dans un régime d’exception, où l’autorité militaire a universellement subordonné le pouvoir civil. Rarement en effet une analyse sociale et sociétale d’une telle profondeur, appliquée à un département, a été effectuée en France.

    Pour une fois, les civils sont au cœur d'une étude sur la Première Guerre mondiale.

     

    ‡ Vivre à l'arrière du front. Vosges 1914-1918, Anne Peroz, Edhisto, 2016, 434 p., ill., cartes (25 €).

  • Sur les traces du peintre vosgien Alfred Renaudin à Verdun

    [ER]

  • Robécourt (88) : l'ancienne fonderie de cloches enrichit ses collections

    [L'Abeille]

  • Monthureux-sur-Saône (88) : un imbroglio autour de l’âge du monument aux morts

    Il y a deux ans d’écart entre la date de l’inauguration du monument aux morts et celle indiquée sur des cartes postales commémorant l’événement. Jacques Durupt, un enseignant à la retraite, a levé le voile sur la véritable histoire.

    Jacques Durupt met à profit ses loisirs pour assouvir sa passion pour l’histoire locale. Il y a quelque temps, une date sur une carte postale ancienne l’a intrigué, d’autant que les renseignements qu’il tenait des archives municipales ne coïncidaient pas. C’est ainsi qu'il a pu lever le voile sur la « vraie » histoire du monument aux morts du village.

    Le 9 juin 1920, le conseil municipal de Monthureux-sur-Saône, sous la présidence du maire Bliquez-Bernardin, votait un crédit de 15 000 francs pour ériger un monument à la mémoire des enfants de la commune morts pendant la guerre de 1914-1918. Le 21 juillet de la même année, il décida de l’emplacement dudit monument à la place de deux maisons démolies au carrefour des actuelles rues de l’église et de la Croix-de-Mission. Le 15 mars 1921, le projet de monument aux morts est présenté au conseil municipal. Les sculptures en fonte de fer seront coulées à Sommevoire (Haute-Marne) par la fonderie A. Durenne. Elles représentent un « Poilu de la victoire » créé par E. Bénet et un « Poilu mourant couché » par J. Déchin. Des ornements complètent le monument : palme et couronne de laurier, croix de guerre, obus et canons de tranchées, et inscription « Monthureux-sur-Saône à ses enfants, morts pour la France » avec sur les plaques le nom des 58 soldats morts pour la France.

    Le coût total des travaux, réalisés par l’entreprise Lemoine Frères de Darney, s’élève à 24 514,14 francs, approuvé par décret du président de la République Alexandre Millerand le 28 mai 1921. La part de la commune s’élève à 12 586,89 francs, la subvention de l’Etat à 2 464 francs et la souscription publique à 9 463,25 francs (395 souscripteurs).

    L’inauguration aura lieu le 11 juin 1922 en présence des plus hautes autorités départementales : le préfet André Magre, le sénateur Thierry d'Hénin-Liétard, comte d’Alsace, et les députés Maurice Flayelle, René Flonck et Constant Verlot. Le vosgien Jules Méline, président du Sénat, est excusé pour des raisons de santé. La population monthurolaise est largement mobilisée ainsi que des représentants des communes du canton. La presse vosgienne 'couvre' l'évènement : Le Télégramme des VosgesLe Foyer Vosgien d’Epinal (organe catholique auquel collabore l'abbé Paul Idoux, futur curé de Bleurville, et qui en fut le directeur quelques temps) et La Plaine des Vosges de Mirecourt. A l’issue de l’inauguration, la commune a offert le repas à 159 démobilisés.

    En 2014, le monument a été rénové par une entreprise locale et à cette occasion, le nom d’un 59ème soldat, injustement oublié, car décédé des suites de ses blessures, a été ajouté. De nombreuses cartes postales ont été éditées pour commémorer cet événement mais beaucoup ne donnent pas la date et certaines indiquent à tort 1920.

    [d'après Vosges Matin]

  • in memoriam colonel Antoine Argoud

    Une pieuse pensée pour le colonel Antoine Argoud né à Darney (Vosges) en 1914 et décédé le 10 juin 2004 à Vittel (Vosges).

    Une messe est célébrée pour le repos de son âme à la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy.

    RIP+

  • Je vois le monde entier

    Nous sommes en 1889. Paul Eugène Poinot, jeune homme de condition modeste, a dix-sept ans lorsqu’il décide de rallier à pied son village de Longeville-en-Barrois – proche de Bar-le-Duc – à Paris, pour aller y visiter l’Exposition universelle. Il passe une semaine dans la capitale, où il s’émerveille devant la Tour Eiffel, le dirigeable La France, les gondoles vénitiennes, les différents pavillons – celui de la Finlande, de l’Algérie, de la Suisse… Il rencontre des Javanais, des Patagons, des Annamites, des Sénégalais, assiste à une fête japonaise, se promène dans la galerie des sculptures, dans celle des modes… Mais découvrir aussi le Paris historique : les Invalides, Notre-Dame, les grands magasins, les rues animées et bruyantes...

    Outre sa curiosité et son enthousiasme face à tant de nouveautés, le récit de son périple à pied est teinté d’une détermination réjouissante : près de six cents kilomètres aller-retour, un voyage de trois semaines, le tout conté avec précision et énergie. Une ode à la marche à pied, à la volonté et à l'humilité face à toutes ces découvertes pour ce jeune homme de la fin du XIXe siècle.

    Paul Eugène Poinot est né en 1872 dans la Meuse. Aîné d’une fratrie de trois garçons, orphelin de père à l’âge de 13 ans, il suit une formation de mécanicien-soudeur avant de devenir chauffeur-mécanicien du rail à la Compagnie de l’Est. Il meurt en 1935. Sans revendiquer aucune prétention littéraire, Poinot écrivait avec humilité, dans une langue juste et précise faisant honneur à l'enseignement de ses maîtres d'école.

    Un sympathique petit bouquin qui se lit d'une traite.

     

    ‡ Je vois le monde entier. En marche pour l'Exposition universelle, Paul Eugène Poinot, éditions du Sonneur, 2016, 118 p. (6,90 €).

     

  • L'Echo des 3 Provinces estival est paru !

    Ce numéro de L'Echo des 3 Provinces propose à ses lecteurs le programme des visites de l'été organisées par l'ADP3P et les associations locales partenaires.

    Le sommaire est encore riche d'histoires et d'anecdotes du pays des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté :

    - excursion à la source de la Saône à Vioménil

    - Fontenoy-le-Château et la tour des Lombards

    - à la découverte du patrimoine de Bleurville

    - Varennes-sur-Amance, Marcel Arland et sa terre natale

    - lien entre Haute-Saône et Haute-Marne : le peintre François-Xavier Prinet

    - l'arboretum de La Hutte à Claudon

    - le peintre décorateur Jean-Pierre Jourdheuil dit Télémaque

    - les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche (1914-1918)

    - la maison du patrimoine local de Monthureux-sur-Saône

    - le musée militaire de Vincey

    ... Et l'histoire de la cuisine, les poèmes et le programme des animations au Pays des 3 Provinces...

     

    L'Echo des 3 Provinces est disponible sur abonnement (24 €, 6 numéros) en adressant vos coordonnées postales et le règlement (chèque à l'ordre de ADP3P) à : Luce Mouthon, 88 rue Saint-Martin, 88260 Dommartin-les-Vallois

  • Epinal (88) : Les Vosges royales honorent Jeanne d'Arc

  • Bleurville (88) : visitez l'huilerie lors des Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins le 18 juin

    Les Journées du Patrimoine du Pays et des Moulins (JPPM), manifestations co-organisées par la Fédération Patrimoine-Environnement et la Fédération française des associations de sauvegarde des moulins, fêtent cette année leur 20ème anniversaire. Elles valorisent le petit patrimoine rural paysan et artisanal partout en France en tentant d’apporter un autre regard sur cet héritage et de faire prendre conscience de sa richesse.

    Cette année encore, le moulin à huile du XIXe siècle, propriété de Jérôme Toussaint, situé 17 rue de Monthureux, sera ouvert gratuitement au public samedi 18 juin, de 9h à 18h.

    Cette installation remarquablement conservée est un beau témoignage des activités agricoles et des savoir-faire de jadis en Saône vosgienne.

     

    Huilerie, 17 rue de Monthureux (entrée de Bleurville en venant de Darney), ouverte le 18 juin de 9h à 18h. Accès libre et gratuit.

  • Charles de Foucauld, mon frère

    A l'occasion du centenaire de sa mort, cet ouvrage présente le Père Charles de Foucauld par un choix de textes ordonné de manière thématique : beauté, joie, miséricorde, humilité, Nazareth, prière, désert, travail... Découvrir la vie, les questionnements, les souffrances, les rencontres de ce "frère universel" que fut Charles de Foucauld, par des textes choisis parmi ses écrits spirituels et sa correspondance et rencontre un homme qui parle au cœur, un frère pour aujourd'hui.

    "Les dévots qui veulent aimer Dieu sans aimer les hommes rêvent une absurdité", telle est la conviction que le Père de Foucauld partage avec son ami Balthasar pour souligner l'unité de l'amour - amour de Dieu, amour des hommes -, car nous n'avons qu'un seul cœur.

    Ces textes sont réunis par un groupe de religieux et religieuses des communautés des petits frères et des petites sœurs de Charles de Foucauld en lien avec la postulation de la cause de canonisation du Bienheureux Père de Foucauld.

     

    ‡ Charles de Foucauld, mon frère, petites sœurs et petits frères de Charles de Foucauld, éditions Nouvelle Cité, 2016, 175 p. (15 €).

  • Les enquêtes du commissaire Lefinaud en Lorraine

    Notre dessinateur-romancier-conteur et maître d'école Philippe Bajolet régale une nouvelle fois nos jeunes amis avec un sympathique ouvrage illustré. Le commissaire Lefinaud et son fidèle adjoint l'inspecteur Lognon sont à pied d'œuvre sur les routes de Lorraine afin de résoudre une quarantaine d'énigmes.

    À Metz, Nancy, Épinal, Bar-le-Duc, Longwy, Saint-Quirin, Bitche, Toul, Relanges, Varennes-en-Argonne et ailleurs, partout ils traquent la mauvaise graine et invitent les lecteurs-enquêteurs à leur donner un coup de main pour démasquer les délinquants.

    Alors, n'hésitez pas, devenez enquêteur vous aussi, exercez vos pouvoirs d'observation et de déduction, et identifie les coupables. Des indices sur les suspects sont donnés dans les textes et la solution est à découvrir dans l'illustration.

    Un ouvrage amusant et qui fait également découvrir notre Lorraine aux paysages et à l'histoire si variés.

     

    ‡ Les enquêtes du commissaire Lefinaud en Lorraine, Philippe Bajolet, éditions du Quotidien, 2016, 95 p., ill. de l'auteur (10 €).

  • Châteaux et demeures nobles en Moselle

    La Moselle recèle de nombreux châteaux dont les richesses et la beauté font écho à leur diversité, héritage d'une histoire complexe et de terroirs variés, aux confins de différentes cultures.

    Cet ouvrage se concentre essentiellement sur les édifices bâtis de la Renaissance à la fin du Siècle des Lumières afin de conjuguer la monumentalité de l'architecture et un certain art de vivre. Les auteurs ont privilégié les plus représentatifs au regard de l'architecture, de l'histoire, des matériaux ou encore des paysages dans lesquels ces demeures s'insèrent.

    De la vallée de la Moselle au piémont des Vosges du Nord, on découvre des trésors parfois célèbres (châteaux de la Grange, de Pange...) mais souvent méconnus (châteaux de Romécourt, de Lue...). Face à certains sites incontournables, la sélection s'est élargie au Moyen Âge (château de Manderen et de Sierck) mais aussi à la période de l'Annexion allemande (château de Landonvillers et palais du Gouverneur de Metz) dont les œuvres sont atypiques et très spécifiques au territoire.

    De la couronne de demeures de plaisance du pays messin aux joyaux perdus des campagnes, c'est une belle invitation à découvrir la Moselle comme on ose peu la regarder. La splendeur des lieux force aussi l'admiration pour ceux qui les préservent et nous incite tous à prendre conscience de leur fragilité et de la nécessité de les sauvegarder.

    L'ouvrage est servi par de remarquables photographies d'intérieurs notamment.

     

    ‡ Châteaux & demeures nobles en Moselle, Antony Koenig et Noomane Fakhar, éditions Gérard Louis, 2016, 140 p., ill. (30 €).

  • Sur les traces du Graoully

    Voici un sympathique roman policier pour adolescents qui renoue avec l'histoire locale de notre Lorraine.

    Deux jeunes détectives en mal d'aventures sont sollicités à Metz. L'ombre d'une créature mystérieuse plane sur la disparition d'un archéologue...

    Cette enquête - façon Club des Cinq moderne -, aussi étrange que complexe à résoudre, va mettre leurs nerfs à rude épreuve. Elle les entraîne au cœur de l'histoire messine et des secrets de la ville.

    Le Graoully, dragon légendaire pourtant vaincu par saint Clément voici bien longtemps, serait-il de retour ?

     

    ‡ Sur les traces du Graoully, Isabelle Haury, éditions du Bout de la rue, 2016, 105 p. (9,50 €).

     

  • La Nouvelle revue lorraine n° 38 : hommage au retour de l'anneau de Jeanne d'Arc

    Dans ce numéro estival de La Nouvelle revue lorraine, vous y lirez un hommage au retour de l'anneau de Jeanne "la Bonne Lorraine" en terre de France grâce à l'initiative de la famille de Villiers, des Vendéens fiers de leurs origines lorraines !

    Au sommaire de cette dernière livraison, c'est encore toute une foule d'articles et d'anecdotes sur l'histoire et la vie en Lorraine :

    - Le retour de l'anneau de Jeanne d'Arc
    - Finis Lotharingiae ?
    - La France compte jusqu'à 127 départements...
    - Formation de la France
    - Le silence des oiseaux
    - D'une guerre à l'autre
    - 11 août 1914, gare de Mirecourt
    - Les chauves-souris de La Chapelotte
    - La forêt vosgienne mutilée
    - Ludres durant la Première Guerre mondiale
    - Les expulsés
    - 1944 : bombes américaines sur Gondrexange
    - On allait au bord de la mer...
    - Communiantes et communiants d'autrefois
    - Redécouverte d'un patrimoine : Pont-à-Mousson
    - Hommage au général Drouot
    - Le général Lasalle au château de Lunéville
    - Alfred Renaudin fête ses 150 ans !

    ‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement en adressant vos coordonnées postales et votre règlement (38 € pour 6 numéros, chèque à l'ordre de "SEP Helenus - NRL") ou commande au numéro (9 € franco) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE

  • Mémoires d'un juif lorain en Algérie

    Parti de Lorraine pour rejoindre l'Algérie après l'Annexion de 1870, la famille Lebon, des marchands de grains mosellans, effectuera le chemin inverse moins de cent ans plus tard. Mais Elie qui ne peut se défaire du pays de ses ancêtres, y retournera des années plus tard.

    Là-bas, il ne pourra que constater la dégradation des relations entre les deux pays, la rancune tenace, l'antisémitisme rampant, l'intégrisme de l'islam, loin de ses rêves d'une Algérie multiethnique débarrassée des haines et des frustrations.

    Laura Tared signe, à travers le récit de cet homme, un roman historique bouleversant sur la tolérance, habitée de cette mélancolie propre aux exilés, notamment celles des pieds-noirs dont la blessure est toujours suintante.

     

    ‡ Mémoires d'un juif lorrain en Algérie. Entre terres chaudes et acier froid, Laura Tared, éditions L'Harmattan, 2016, 258 p. (23 €).