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Notre histoire - Page 35

  • Autigny-la-Tour (88) : une pierre antique découverte dans la cave du château

    Un fragment d’inscription antique inédite vient d’être découvert fortuitement lors de travaux dans la cave du château d’Autigny-la-Tour. Un ex-voto plutôt rare.

    C’est un bloc gravé dans une maçonnerie, pour être intégré dans un monument. « C’est mon cousin, Jean-Jacques Gaffiot, qui est archéologue, qui en a fait la traduction. » Jacques-Charles Gaffiot est historien de l’art. Commissaire d’exposition (on lui en doit une cinquantaine au total, dont deux au château de Versailles), il est également collectionneur : « Ma grand-mère m’a donné le goût de tout cela. C’est un héritage que j’essaie de transmettre », sourit-il depuis le château d’Autigny-la-Tour, dont il est copropriétaire avec ses cousins et neveux, eux, les Gaffiot originaires d’Arc-et-Senans en Franche-Comté, et la famille Milvaux qui a un berceau de famille en Picardie.

    C’est là qu’a été retrouvée cette pierre antique, datée du IIe ou IIIe siècle ap. J.-C. « Elle obstruait un accès à un puits. On l’a retrouvée dans la cave du château et, en la transportant, avons découvert ces inscriptions en lettre capitales, belles lettres classiques sur trois lignes. » Sur la première ligne, on peut y lire « OSM » puis « ANUS » sur la seconde et enfin, « VSLM » sur la troisième ligne.

    Les spécialistes que sont les deux cousins Jean-Jacques et Jacques-Charles Gaffiot ont traduit : Osm pour « Rosmerta », du nom de cette déesse de la religion celtique gauloise dont le culte est parfois associé à Mercure – et qui était vénérée à Soulosse, village tout proche – ; « Anus » pour la fin d’un patronyme extrêmement répandu à l’époque et « VSLM » pour « Votum Soluit Libens Merito ». Autrement écrit : « acquittement du mérite librement d’un vœu exaucé. »

    C’est donc pour rendre hommage à la divinité que cette pierre appartenant à un bloc plus conséquent, vraisemblablement un monument, a été gravée. Il est vraisemblable que le reste de la construction se trouve non loin de là, quelque part, soit dans un musée du département, soit à Soulosse-sous-Saint-Elophe, d’où cette pierre de réemploi au moment de la construction du château, pourrait avoir été extraite. « A moins que la cave du château d’Autigny n’ait été construite sur les ruines d’un temple dédié à Rosmerta ! » et l’abondance qu’elle symbolisait autrefois, imagine sans trop y croire Jacques-Charles Gaffiot. Si tel devait être le cas, il y aurait fort à parier que soient ordonnées des fouilles sur les fondements mêmes de ce monument classé.

    Dans tous les cas, la découverte d’une inscription romaine dans une cave construite au XVIIIe siècle n’est pas si fréquente. Une « petite découverte » qui pourrait trouver toute sa place dans le musée archéologique de Soulosse-sous-Saint-Elophe, installé là, à un jet de pierre d’Autigny-la-Tour.

    Parmi les curiosités sur ces 3 ha classés à l’inventaire des Monuments historiques de ce château qui fut d’abord une dépendance de la maison du châtelet de Harchéchamp : ce vaste parc et surtout ce bassin alimenté par un canal souterrain, dérivation du Vair qui arrose ce village de 180 habitants. Un droit d’eau existe au château depuis sa construction, au XIIe siècle quand il s’agissait de protéger le fruit du travail de ces deux moulins accrochés au Vair. Mais il semble que ce « privilège » se tarisse… « Tout le parc est en train de se dégrader », regrette Jacques-Charles Gaffiot qui montre ce bassin qui, avec celui du château de Lunéville, constitue les deux uniques canopes de ce type en Lorraine. Ancienne propriété du comte de Mauléon-la-Bastide, le château qui allait tomber dans le giron du comte de Gondrecourt-le-Château, fut également aux mains du comte hongrois Kinigl, qui séjourna là du temps du duc Léopold. « L’idée était de reconstituer le canope de la Villa Hadriana », cette villa antique bâtie au IIe siècle par l’empereur Hadrien, sur 120 ha, à une trentaine de kilomètres de Rome. « Il s’agissait de recréer le bassin tel qu’il en existe un autre à Lunéville et l’alimenter grâce au Vair. » L’appel sera-t-il entendu ?

    [Vosges Matin]

  • Remoncourt (88) : le calvaire rétabli après avoir été vandalisé

    Voici une bonne nouvelle parmi le lot quotidien d'informations déprimantes : le 21 juillet dernier, la croix de mission érigée au centre de Remoncourt avait subi un acte de vandalisme inqualifiable. La municipalité de cette commune de 600 habitants, a fait remettre en place ce calvaire auquel tenaient tant ses habitants. Il convient de remercier le maire de Remoncourt, Bernard Tacquard, de cette noble et pieuse initiative.

    Vandalisée au début de l’été dernier, la croix de mission se dresse à nouveau fièrement au bord de rue principale du village. L’événement avait choqué les habitants lorsqu’ils avaient découvert, au petit matin du dimanche 6 juillet, leur calvaire gisant au sol, son Christ reposant face contre terre. Sa solide poutre centrale avait été sciée pendant la nuit. Simple et consternant acte de vandalisme, tentative de vol afin de monnayer le métal de la statue ou acte christianophobe ? L’enquête menée par la gendarmerie de Vittel n’a encore apporté aucun élément de réponse à ce jour.

    Réparé par une entreprise vitteloise, le Christ a été fixé sur une croix neuve réalisée par un menuisier de Rouvres-en-Xaintois. Aidé par les employés communaux, ce dernier a procédé à la remise en place du calvaire sur son socle initial.

    En l’absence de responsable identifié, la commune et son assurance supporteront le montant des réparations, soit 2 674 €. « L’ouvrage a été renforcé avec des fers plats pour éviter toute récidive », prévient le maire Bernard Tacquard, qui apporte une précision d’importance : « La statue n’est pas en bronze mais en fonte, elle ne vaut pas grand-chose au prix du métal ! Cependant, elle possède indéniablement une grande valeur spirituelle. »

    Pour mémoire, cette croix avait été érigée le 2 mars 1892, à l’occasion d’une mission catholique organisée dans la paroisse. Il s’agissait alors d’un rassemblement de fidèles sur plusieurs jours consacrés à la prière, à l'évangélisation et au partage des sacrements. En souvenir, une croix avait été érigée sur un terrain mis à disposition par la commune et réalisée aux seuls frais des habitants. Sa dernière restauration datait de 1996.

  • Les rendez-vous de Pèlerins de Lorraine et Mémoire des Lorrains

    Les associations Pèlerins de Lorraine et Mémoire des Lorrains vous proposent leur programme pour la fin de l'année 2015 et pour 2016 :

    > samedi 5 décembre 2015 : participez à la 770ème procession ancestrale de la Saint Nicolas à 20h30 en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. Rendez-vous, pour les amis de l'association, à l'autel de saint Nicolas dès 20h00 (à droite en entrant)

    > 5 janvier 2016 : Mémoire des Lorrains vous invite à participer à la commémoration de la victoire de la Bataille de Nancy (1477), place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy, à 18h30

    > 8 mai 2016 : pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs. Départ à 8h30 devant l'église de Domremy. Bivouac pour les volontaires la veille, sur le plateau de Beauregard à Maxey-sur-Meuse

    > 13-14-15 mai 2016 : rejoignez le chapitre Saint-Sigisbert pour ses 32 ans de marche sur les routes du Pèlerinage de Chrétienté Paris-Chartres

    > 15 mai 2016 : petit pèlerinage de Laneuvelotte à Saint-Nicolas-de-Port (20 km) pour la Saint Nicolas d'été, en union avec les pèlerins de Paris-Chartres. Départ 9h30 au Tremblois

     

    ‡ Vous pouvez adhérer à l'association Pèlerins de lorraine (10 €) en adressant vos coordonnées postales et votre cotisation à : Pèlerins de Lorraine, Le Tremblois, 54280 Laneuvelotte

  • 770ème procession de la Saint Nicolas à Saint-Nicolas-de-Port

    La traditionnelle procession en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine, présidée cette année par Monseigneur Jean-Christophe Lagleize, évêque de Metz, se déroulera en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port samedi 5 décembre 2015 à 20h30.

  • Histoire de la Grande Guerre racontée à la jeunesse de France

    Léon Mirman a été professeur agrégé des Sciences et député ; il s'est porté volontaire pour être préfet de Nancy, dernière ville française d'importance avant le front, alors que la ville, trop proche des combats, se trouvait désertée par les autorités. C'est dire s'il a vu la guerre de près ! Il a même été le premier représentant de l'État français à entrer dans Metz, enfin libérée du joug prussien en 1918.

    Lorsqu'il écrit cette Histoire de la Grande Guerre racontée à la jeunesse de France parue en 1925, son objectif est double : il écrit une oeuvre pédagogique d'une grande clarté et d'une grande précision historique, sachant que tous les documents concernant le conflit n'étaient pas encore accessibles à cette époque. Le plan de l'ouvrage est accompagné de nombreuses cartes et illustrés de portraits et photographies d'époque. Il écrit par ailleurs une oeuvre de mémoire, destinée aux plus jeunes, fervent partisan de la Société des Nations qui se mettait en place et qui avait pour but d'intaurer une paix durable entre les nations européennes. Il croyait aussi que cette paix passerait par la formation de la jeunesse.

    Nous voyons en 2015 dans ce document le reflet d'une époque et de sa mentalité : résolument patriotique, le document montre aussi une rancoeur toujours affichée envers le peuple allemand, seulement sept ans après la fin du conflit.

    Cet ouvrage réédité en fac-similé est un vrai relais entre notre époque de commémoration et la guerre vécue. Un bon ouvrage à mettre entre les mains de la jeune génération... mais que peuvent aussi relire avec grand profit les plus anciens !

     

    ‡ Histoire de la Grande Guerre racontée à la jeunesse de France, Léon Mirman, éditions du Triomphe, 2015, 310 p., ill., cartes (19,90 €).

  • Eugénie H., Madame la Maréchale Pétain

    Philippe Pétain fut un séducteur impénitent jusqu'à un âge fort avancé. La correspondance conservée aux Archives Nationales, dont certaines inédites et dévoilées dans cet ouvrage, nous convie à porter un regard étonné sur le vainqueur de Verdun puis l'instigateur de la Révolution nationale qui se voulait garant d'une morale irréprochable.

    La psychologie du maréchal Pétain mise au jour, friand des honneurs avec un brin d'orgueil, mais aussi introverti et manquant de confiance en lui, va trouver son maître dans la relation tumultueuse avec son épouse, perverse narcissique, trouvant là sa victime idéale. Soumettre un homme idolâtré et adulé partout dans le monde ne pouvait trouver jouissance plus abyssale.

    Eugénie Pétain, née Hardon, va s'y employer pendant quarante ans, en pérennisant son ascendant avec une conduite irréprochable après l'arrestation de son mari en 1945. Elle avait trouvé dans la déchéance du maréchal Pétain,  vaincu et terrassé, un moyen de cadenasser son emprise, parachevant ainsi l'œuvre magistrale de sa vie.

    Pétain, un homme sous influence... féminine !

     

    ‡ Eugénie H., Madame la Maréchale Pétain, Marie-José Chavenon, éditions Gérard Louis, 2015, 181 p., ill. (18 €).

  • Restauration de la salle de Etats du château de Fléville (54)

  • L'image des Vosges du XIXe au XXIe siècle

  • Louis XVI

    S'appuyant sur une documentation considérable, Jean-Christian Petitfils balaie les clichés ressassés sur Louis XVI et s'attache à restituer son vrai visage : celui d'un homme intelligent et cultivé, d'un roi scientifique, passionné par la marine et les grandes découvertes, qui, en politique étrangère, joua un rôle déterminant dans la victoire sur l'Angleterre et dans l'indépendance américaine. Loin d'être un conservateur crispé, en 1787 il voulut réformer en profondeur son royaume par une véritable Révolution royale.

    De ce monarque complexe et secret, aucun portrait psychologique n'avait été jusque-là brossé avec autant de sérénité, sans oublier ses faiblesses, ses excès de scrupules et son caractère dépressif.

    Mais ce nouveau Louis XVI va plus loin. Il offre un tableau passionnant de la France pendant les quinze années du règne précédant la Révolution et explique, grâce à une interprétation neuve, les mécanismes qui ont conduit à la destruction de l'Ancien Régime. Il permet de comprendre pourquoi Louis XVI, qui aurait pu être le meilleur roi possible pour la Révolution, a finalement été rejeté par elle.

    Pour nous Lorrains, il fut aussi l'époux de Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine, fille de notre dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar, François-Etienne, devenu empereur du Saint-Empire par son mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg.

    Une édition de prestige pour une biographie de référence. Un véritable 'monument' dédié à celui qui fut l'un de nos meilleurs rois de France.

     

    ‡ Louis XVI, Jean-Christian Petitfils, éditions Perrin, 2015, 1116 p., ill. (35 €).

  • Villouxel (88) : redécouverte d'une sépulture néolithique

  • Bulgnéville (88) : une villa rurale du Ier siècle mise au jour

  • Tradition : Saint Elophe fêté à Soulosse-sous-Saint-Elophe (88)

  • La bataille de Verdun de Philippe Pétain

    Publié en 1929, La Bataille de Verdun est un livre de circonstance. Pour entrer à l'Académie française, le maréchal Pétain doit avoir au moins un livre à son actif. Le sujet s'impose : Philippe Pétain a pris le commandement des troupes de Verdun le 26 février 1916. Il a été désigné et considéré par l'opinion comme le « vainqueur » de la bataille mythique de la Grande Guerre, l'incarnation du sacrifice des combattants.

    Si l'on trouve naturellement dans ce récit le tableau chronologique de la bataille, les faits, leur déroulement et leurs conséquences, Philippe Pétain y exprime aussi ses conceptions tactiques et stratégiques.

    Les lecteurs d'aujourd'hui, s'ils ne peuvent rester insensibles à la somme des souffrances évoquée avec force, y reconnaîtront la trace essentielle de la communion nationale personnifiée en un homme, le "sauveur" puis le "vainqueur" de Verdun qui marqua plusieurs générations de Français et, en premier lieu, les anciens combattants qui ont survécu à l'enfer de Verdun.

     

    ‡ La bataille de Verdun, Philippe Pétain, Bénédicte Vergez-Chaignon (prés.), éditions Perrin, coll. Tempus, 2015, 182 p. (7,50 €).

  • Une pétition contre le "musée de verre" à Nancy

  • Nancy : l'église Saint-Sébastien en soins intensifs

  • la Résistance en Moselle annexée : le groupe "Mario"

    Qu'est-ce que la Résistance en Moselle annexée et quelles formes a-t-elle prises ? C'est à ces questions que l'historien Cédric Neveu, devenu un spécialiste de la Seconde Guerre mondiale en Moselle, tente d'apporter des éléments de réponses, au travers d'une vaste étude, d'un essai d'histoire totale sur le groupe « Mario », appellation d'après-guerre qui recouvre le Parti communiste clandestin et son action de 1940 à 1944.

    Considéré comme l'un des principaux mouvements de lutte contre l'administration nazie au cours de l'annexion, il fut violemment réprimé par le système nazi qui créa pour l'occasion un Kommando spécial de la Gestapo et le SS-Sonderlager de Metz-Queuleu où les résistants furent impitoyablement torturés sous l'autorité du brutal commandant Hempen avant d'être envoyés dans les camps de concentration.

    La figure de son chef, l'instituteur communiste Jean Burger, est bien sûr incontournable, mais cette histoire se veut également celle d'un mouvement collectif. Des hommes et des femmes, dont une forte proportion d'étrangers, qui ont aussi agi. Avec leurs moyens, ils ont contribué à l'effondrement du système totalitaire destiné à dissoudre l'identité de la Moselle dans le Reich millénaire, aux côtés d'autres organisations de la Résistance mosellane.

    Cette étude ,appuyée sur une volumineuse documentation, appelle à prendre en compte la spécificité de la Résistance en Moselle annexée.

     

    ‡ La Résistance en Moselle annexée : le groupe "Mario", Cédric Neveu, éditions du Quotidien, 2015, 368 p. (20 €).

  • La France en deuil

    En mémoire des victimes des attentats de Paris du 13 novembre 2015.

    RIP +

  • Ce n'est pas pour toujours

    1868. Éliette et Pierre coulent une enfance heureuse dans une Alsace rythmée par le dur labeur, les traditions et les rites ancestraux. Une passion pour l'instruction et le dessin les rapproche et leur destin commun semble une évidence. C'était compter sans la déclaration de guerre de 1870, puis de l'annexion de l'Alsace-Moselle par Bismarck, suivie des faits sanglants de la Commune.

    Afin d'éviter à Pierre de porter l'uniforme prussien, sa mère décide de suivre son employeur qui s'est installé en Lorraine française, à Nancy. Libérée des troupes allemandes en 1873, cette ville va connaître un formidable essor grâce à l'arrivée de nombreux industriels, artistes et ouvriers alsaciens-lorrains. Dans cette belle époque bouillonnante de progrès, Pierre saura-t-il trouver sa place dans le mouvement de l'École de Nancy naissant ? En terre allemande, de l'autre côté des Vosges, Éliette osera-t-elle s'affirmer sous l'autorité prussienne ?

    Malgré cette déchirure et cet exil contraint, la providence fera à nouveau croiser les chemins des deux jeunes gens, de manière insolite.

     

    ‡ Ce n'est pas pour toujours, Angèle Bientz-Potin, éditions du Quotidien, 2015, 304 p. (20 €).

  • Saint-Amé (88) : la bienfaitrice du Saint-Mont

                                                      [Vosges Matin]

  • Emile Gallé et le Club de l'Art social

  • Paul VI, la biographie

    Qui était Paul VI à qui le pape François fait abondamment référence et qu’il a béatifié le 19 octobre 2014 ?

    Alors que 2015 est marqué par le double 50ème anniversaire de la clôture du Concile et de la publication d’Evangelii Nuntiandi - texte fondateur de la nouvelle évangélisation - paraît cette biographie complète et magistrale du Bienheureux pape Paul VI qui fut évêque de Rome de 1963 à 1978.

    S’appuyant sur des documents inédits évoquant la vie familiale et publique de Jean-Baptiste Montini-Paul VI, ce livre révèle la vraie personnalité d’un pape qui fut moins indécis et tourmenté qu’on ne le dit, mais plutôt gouverné par la passion de faire converser l’Église avec le monde tel qu’il est, avec les incroyants, les artistes, les autres religions, etc.

    Cette biographie est un événement éditorial et aussi spirituel car Paul VI s’avère être un grand maître spirituel pour notre temps.

     

    ‡ Paul VI. La biographie, Xenio Toscani (dir.), éditions Salvator, 2015, 700 p., ill. (29 €).

  • 11-Novembre : le Bleuet de France en hommage à nos combattants d'hier et d'aujourd'hui

    Le bleuet, petite fleur bleue qui, malgré les horreurs des tranchés a continué à pousser sur les champs de bataille. Telle serait l’origine du Bleuet de France, de symbole d’espoir des Poilus, elle est devenue symbole national de mémoire et de solidarité.

    Chaque année, le 11 novembre, le Bleuet de France est proposé à la vente lors des manifestations patriotiques : l'argent récolté est versé aux anciens combattants, à leurs frères ou sœurs d’armes, à leurs épouses, époux, enfants et familles en cas de blessures ou de décès, ainsi qu’aux victimes d’attentat.

    Alors, en souvenir de nos Poilus de 14-18, à l'occasion du 97ème anniversaire de l'Armistice, soutenons les familles de tous les combattants français tombés ou blessés au Champ d'honneur !

  • Châteaux et demeures de caractère en Vosges

    Si chaque village, chaque bourg ne possédait pas son château, au cours des siècles, le territoire de l’actuel département des Vosges en fut pourtant bien pourvu.

    Forteresses médiévales ayant plus ou moins survécu aux guerres entre la France et la Lorraine, demeures “Renaissance” habilement restaurées ou “châteaux” des patrons d’industrie, c’est tout un patrimoine que Jean-François Michel, historien et amoureux des vieilles pierres, présente dans ce beau livre.

    « En général, l’histoire de ces bâtiments est liée à celle de quelques grandes familles qui ont fait l’histoire, et qui demeurent parfois sur place comme des gardiens ou des témoins. Dans les Vosges, rares sont les lignages anciens encore présents dans les lieux que façonnèrent leurs ancêtres : les Choiseul, les Ligniville ou les d’Hoffelize ont disparu. Toutefois, la présence de la famille Rohan-Chabot à l’Ouest, des familles Bazelaire de Lesseux ou Ravinel à l’Est, peut être considérée comme l’exception confirmant la règle. Le retour des Bauffremont dans leur Beaufremont originel, voici plusieurs décennies, renforce encore cette heureuse exception ».

    L'auteur, Jean-François Michel, professeur agrégé d'histoire à la retraite, est président de l'association Saône lorraine et délégué régional Lorraine pour Les Vieilles Maisons Françaises. Il est l'auteur, avec son épouse Marie-Françoise, de plusieurs ouvrages sur l'histoire et le patrimoine historique et architectural du sud-ouest des Vosges.

     

    ‡ Châteaux & demeures de caractère en Vosges, Jean-François Michel, éditions Gérard Louis, 2015, 160 p., ill. (29 €).

    ‡ Disponible en librairie à compter du 20 novembre 2015.

     

  • 45ème anniversaire de la mort du général de Gaulle

    Ce mardi 9 novembre 2015, la France s'est souvenue de la disparition du Général De Gaulle, voici 45 ans.

    RIP+

  • Les Grandes Brasseries de Saint-Nicolas-de-Port

    S'il est un spécialiste de la bière en Lorraine, c'est bien Benoît Taveneaux, président du musée français de la brasserie à Saint-Nicolas-de-Port. Et tout Benoît Taveneaux, le digne fils de son père René - éminent universitaire, historien de la Lorraine -, est contenu dans ce livre si intime, fait de vapeurs, d'odeurs de malt, ouvrage rédigé au pied de cette chaudière cuivrée et brillante de la chambre à houblon, dont les effluves, trente ans après la fermeture des Grandes Brasseries de Saint-Nicolas, sont toujours aussi persistants.

    Des fabriques de bière devaient déjà exister à Port à l'époque des grands pèlerinages qui avaient fait de la cité une des premières de Lorraine. Au XIXe siècle, deux petites brasseries cohabitent, mais c'est au XXe siècle que les Moreau, déjà brasseurs à Vézelise depuis 1863 font de leur nouvelles brasserie un modèle du genre.

    Après un demi-siècle de production, connue internationalement, la brasserie de Saint-Nicolas, victime des concentrations industrielles, dû fermer.

    Heureusement, le magnifique bâtiment, chef-d'oeuvre de l'architecture industrielle Art Déco a été sauvé de la démolition. Devenu musée, il continue à aire briller l'étoile de la brasserie lorraine.

    Une belle histoire riche des hommes qui y ont travaillés et qui y ont apportés tous leur savoir-faire.

    Un ouvrage à déguster sans modération !

     

    ‡ Les Grandes Brasseries de Saint-Nicolas-de-Port, Benoît Taveneaux, Musée français de la brasserie, 2015, 157 p., ill. (15 €).

  • Vézelise (54) : patrimoine horloger caché dans l’église Saints Côme & Damien

    C’est une belle aventure patrimoniale que vivent aujourd’hui Thierry Lacroix le neveu qui vit à Paris, le cousin vézelisien Emmanuel Rusch et Denis Vialette, l’oncle et cousin professeur de technologie au Lycée d’Altitude à Briançon.

    En fait, tous trois sont apparentés et descendent d’Henri Vialette, le grand-père qui fut en son temps dans les années 1930, chef électricien à la Brasserie de Vézelise et qui entretenait le mécanisme.

    Lors d’une visite dans le clocher tors haut de 73 m, Denis Vialette est attiré par une mécanique rouillée envahie par les toiles d’araignée, mais qui interpelle le prof de technologie, ce dernier conduisant un projet scolaire dans son établissement sur le thème du temps. Suffisant pour commencer des recherches dans les archives et nettoyer la salle de l’horloge, voire effectuer des travaux de sauvegarde. Car le mécanisme découvert est des plus intéressants : il date de 1729 comme l’atteste l’inscription fort lisible : « J’ai été fait à Portcieux par François Pelletier en 1729 ».

    Un mécanisme inscrit à l’inventaire général des Monuments historiques. Pour les lycéens de Briançon, c’est une curiosité qu’ils ont été amenés à étudier comme ils ont étudié les horloges d’édifices à Briançon et Vézelise.

    Un mécanisme dont les cinq corps de rouages permettaient de sonner les heures, les quarts d’heure et ce qui en fait « son originalité et sa rareté : l’appel des fidèles au Saint-Sacrement ». Ainsi le clocher de Vézelise permet de découvrir trois générations d’horloge : l’électronique contemporaine qu’entretiennent les Etablissements Chrétien, l’électromécanique des années 1960 et cette merveille de 1729 une horloge mécanique.

    « Pour le moment, nous approprions les lieux avant de songer à faire visiter. Nous renseignerons l’horloge avec des pancartes », confie Denis Vialette qui précise : « Les visites seront réservées aux seules personnes intéressées par le sujet ». Une visite qui se mérite tant les escaliers en colimaçon sont étroits !

    [source : ER]

  • La Nouvelle revue lorraine a son site Internet

    Tout le monde connaît La Nouvelle revue lorraine...


    Mais s'il existe encore quelques Lorrains qui ne connaissent toujours pas cette sympathique revue régionaliste (fondée en 1974), il faut vous rendre immédiatement sur le site Internet que son fondateur-directeur-animateur, Jean-Marie Cuny, vient de créer et que l'on découvre à l'adresse suivante :

    http://www.nouvelle-revue-lorraine.fr/ 

    Bonne découverte... et n'oubliez pas de vous abonnez !


    ... La Nouvelle revue lorraine n'est pas réservée aux seuls Lorrains : tous les amateurs d'histoire, de traditions et de terroirs sont bien sûrs invités à découvrir "le" bimestriel qui a la Lorraine au cœur !

  • La Lorraine à travers la carte postale ancienne

    « C’ est la vie quotidienne des générations qui nous ont précédés qui est ainsi donnée à voir : travaux des champs, petits métiers, arrivée des premières automobiles et transports en commun, débuts du tourisme et vie au fil des saisons montrent ainsi la réalité d’une époque pleine de changements. » C'est ainsi que Jean-Marie Cuny présente son ouvrage agréablement illustré avec de sympathiques cartes postales anciennes  sorties de la collection de Roland Brach.

    À travers près de 400 clichés anciens, l'auteur, grand connaisseur de la petite et de la grande histoire de notre Lorraine, témoigne de toute la force de l’identité lorraine, qui au début du XXe siècle, est encore essentiellement rurale et forestière. Paysans, bûcherons, sagards et vignerons se partagent le vaste territoire. À la même époque, forges et hauts-fourneaux, verreries, cristalleries, mines et carrières, artisanat et petits métiers composent le paysage industriel. Mais dans ce pays de frontières, les villes de garnisons sont aussi nombreuses…

    Mais la Lorraine à la "Belle Époque", c’ est aussi le progrès de la mécanisation et surtout l’éclosion des transports qui désenclave les campagnes, l’ explosion démographique dans les grandes cités, les prémices du tourisme à Gérardmer la « perle des Vosges », les joies des sports d’hiver et le début de l’ aéronautique. Bref, un retour dans la Lorraine de nos grands-parents - voire de nos parents ! - pour témoigner auprès des jeunes générations de la vie de leurs ancêtres.

     

    ‡ La Lorraine à travers la carte postale ancienne, Jean-Marie Cuny, HC éditions, 2015, 160 p., ill. (18,50 €).

  • Bulgnéville (88) : une ferme gallo-romaine mise au jour

                                                                   [Vosges Matin]

  • Grand (88) : portes ouvertes à la base archéologique