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Non à la célébration du 19 mars 1962 !

 

Déclaration de Bernard Antony, président de l'Agrif, à propos de la commémoration du 19 mars 1962 par François Hollande :

"Celui qui persiste à demeurer président de la République au mépris de ce qu’il ne représente plus depuis bientôt deux ans qu’une très petite minorité de Français vient d’ajouter à son bilan de nihiliste déconstructionniste, le crime de trahison dans la mémoire.

Il commémorera donc demain le 19 mars 1962 pour la plus grande satisfaction des criminels qui sont au pouvoir en Algérie avec l’ancien maquereau Bouteflika, et aussi des islamistes ; les uns et les autres ne surmontant leur rivalité que dans la plus fanatique haine française.

Le 19 mars 1962, ce n’est pas  en effet l’anniversaire d’un cessez-le-feu mais celle d’une désormais non-assistance officielle, étatique, gaulliste, à nos compatriotes  d’Algérie menacés des pires cruautés et dont un très grand nombre n’en réchappèrent pas.

Ce cessez-le-feu, ce fut l’ouverture de la chasse aux Français de toutes origines pour les fellaghas vaincus et relevant la tête, désormais libres de perpétrer leurs crimes sans aucun risque. Et avec eux, les égorgeurs de la onzième heure, de cette racaille sanguinaire surgissant de partout comme il en est dans les phases de révolution victorieuse, rivalisèrent dans une effroyable compétition d’atrocités :

- Pieds-noirs assassinés par milliers. Et le plus horrible : par centaines, 2000 pour le moins, des femmes françaises enlevées, déportées vers les lieux de barbarie sexuelle et d’abattage de la soldatesque fellagha.

- Harkis et anciens combattants de l’armée française massacrés, selon les cas ébouillantés, brûlés vifs, enterrés vivants, jusqu’à un nombre d’importance génocidaire de plusieurs dizaines de milliers.

Tout cela à proximité d’une armée française victorieuse, nombreuse, puissante, qui aurait pu sauver la plupart des victimes ; obéissant hélas majoritairement à un ordre venu du plus haut de « laissez massacrer, laissez torturer » et à l’application duquel collabora activement le ministre de la justice, Edmond Michelet, (dont certains encore, et puis quoi, voudraient faire un saint !).

Collaboration donc d’un État, et des chefs de son armée au crime imprescriptible de non-dénonciation, de non-assistance à communautés victimes de crimes contre l’humanité ! [...]"

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