Raymonde Sigalas-Royer a 18 ans quand la Seconde Guerre mondiale éclate en mai-juin 1940 et qu'elle doit fuir avec sa famille sur les routes de l'exode. Cet exode jettera cette famille lorraine des environs de Toul sur les routes de France et les conduira jusque dans le sud-ouest.
Ce plaisant récit autobiographique se lit comme une épopée burlesque et dramatique où l'héroïsme ordinaire d'une famille pris dans les soubresauts de l'Histoire parle à tous.
Ce témoignage, rédigé avec beaucoup d'humour, est exemplaire sur la vie quotidienne vécue sous l'Occupation ; il nous décrit ces quatre années qui bouleversèrent à jamais la vie de l'auteur et de cette famille lorraine.
‡ Sauve qui peut ! 1940. Mémoires d'une jeune fille sous l'Occupation, Raymonde Sigalas-Royer, éditions L'Harmattan, 2016, 376 p. (29,50 €).
Commentaires
Incroyable comme la vie a changé: le temps légendaire où on vous donnait le permis de conduire pour un sourire, où on se donnait rendez vous "à Dijon" sans adresse et sans date précise alors qu'on n'y connaissait personne, où on ignorait le quotidien des familles sauf à attendre un courrier improbable, où on mourrait à 30 ans faute d'antibiotiques !
C'était mieux avant? Oui, pour la passion, l'humour, le patriotisme, et la curiosité de l'autre, mais on est quand même contents d'avoir internet et même ....les "commodités " dans la maison!!