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Nos traditions - Page 31

  • Ermitage de Bermont (88) : procession de l'Assomption le 15 août 2013

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    Procession de l'Assomption et du Voeu de Louis XIII [archives H&PB 2013]

     

    Jeudi 15 août 2013

    à l'ermitage Notre-Dame de Bermont

    (Vosges, commune de Greux)

    11h30 - Messe de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie célébrée par un prêtre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (selon le Missel de 1962)

    13h00 - Repas en commun tiré du sac

    15h00 - Procession en l'honneur de Notre-Dame de l'Assomption suivie du Salut au Saint-Sacrement

  • Le patois vosgien bien vivant

    Ils sont une poignée à avoir réalisé un travail de fourmis afin d’élaborer de véritables lexiques du patois vosgien. Et aujourd’hui encore, il n’est pas rare d’entendre résonner les mots qu’utilisaient nos aïeux.

    une-fois-par-an-une-messe-en-patois-est-organisee-au-girmont-val-d-ajol-pendant-laquelle-l-epinette-est-reine-(photo-d-archives).jpgNotre enfance est parsemée de mots et d’expressions étranges entendus lors de visites aux anciens. Les années ont passées et l’usage du patois est devenu plus un folklore qu’un mode de communication. Avec le temps, les anciens se sont tus et l’usage de l’idiome local a doucement disparu, « d’autant qu’après la Seconde Guerre mondiale, dans les écoles, les enfants ne parlaient plus en patois. On entendait souvent : ‘ Ici, on parle français ! ’ », se souvient Del Daval, le président de l’association Lâ Patoisant dâ tro R’vères au Girmont-Val-d’Ajol. « Il n’y avait plus que les anciens qui parlaient patois. Ça devenait péjoratif. Les ‘ tac’mottes ’ (les paysans) le parlaient aussi », poursuit-il.

    Attachés à ce langage utilisé pendant des siècles par leurs ancêtres, les membres de l’association des patoisants ont voulu faire revivre un langage qui a nourri leurs racines.

    Le groupe de patoisants du Girmont, à l’image de nombreux passionnés de Xertigny, de Gérardmer, de la vallée de la Moselle ou encore dans le secteur de Provenchère-sur-Fave, a effectué un véritable travail de fourmis. Ils ont retrouvé enfouis dans leurs souvenirs quelques mots, quelques expressions, « qui avaient souvent trait à la ferme et au quotidien », explique Simone Manens.

    C’est vers la fin des années 1990 que le groupe du Girmont se constitue. Les réunions informelles se transforment en soirées de réflexion autour de la langue de nos aïeux. « Il n’y a pas de trace écrite. Pour transmettre, ce n’est pas simple », note Simone Manens. Enfant, la girmontoise entendait ses parents parler patois, « mais nous, on répondait en français. » Le groupe qui allait devenir association réfléchissait à chaque fois autour d’un thème, autour de la ferme, les plantes, les fleurs… Et petit à petit, ils sont parvenus à constituer un véritable dictionnaire patois. Le patois des Vosges Méridionales. « On se comprend ailleurs, mais certaines sonorités peuvent varier d’un coin à l’autre », détaille Milou Houillon. Passionnée, cette dernière a toujours dans son sac son lexique de patois. Une vraie bible d’environ 2 000 mots !

    En 2008, l’association des patoisants du Girmont a traduit un album de Tintin en patois. « L’effère Tournesol » a connu un énorme succès, avec pas moins de 5 000 albums vendus et l’association réalise son rêve : que le patois vosgien revive. Leur motivation n’est pas nostalgique, elle est le symbole d’une identité que chacun cherche à se réapproprier. Lors de ses réunions, l’association parle, évidemment, en patois. Chaque année des colloques sont organisés, des textes sont traduits du français au patois et nombreux sont ceux qui s’essaient à un brin de causette. Une fois par an, une messe en patois vosgien est organisée au Girmont. Elle aura lieu le 6 octobre prochain. Et elle sera sous-titrée… en français (à défaut du latin…).

    ‡ Pour tous renseignements sur l’association Lâ Patoisant dâ tro R’vères, il est possible de contacter le président, Del Daval au 03 29 66 55 30 ou au 06 73 02 47 26.

    [texte et cliché : Vosges Matin]

  • Une histoire de fer, de verre et de bois à Hennezel (88)

    Le village de Hennezel, entre Darney et Bains-les-Bains, abrite un musée qui retrace l’histoire de la région à partir des objets produits par les verreries, fleurons de son passé.

    verre2.jpgAu cœur de la forêt de Darney, à Hennezel, l’ancienne maison de maître du dernier patron de la verrerie de Clairey a retrouvé une deuxième jeunesse. Depuis 1986, une poignée de passionnés, membres de l’association Saône-Lorraine, s’efforcent de redonner vie au lieu transformé en musée du fer, du bois et du verre. Bernard et Arlette Delémontey sont de ceux-là. Chaque année, ils organisent des expositions temporaires qui viennent compléter les collections de leur petit musée de quatre salles.

    Jusqu’au 31 octobre, « Opalines et verres moulés » propose de se plonger dans le passé de la région et de découvrir les richesses artistiques créées par les verriers et autres créateurs. « La plupart des objets présentés ici proviennent de dons », relève Bernard Delémontey, qui sert de guide aux 3000 touristes qui franchissent la porte du musée chaque année. Verres, carafes, bouteilles, palets et chiques pour les enfants, vase de nuit, entonnoir, tous les objets du quotidien sortis des verreries proches sont exposés dans des vitrines. Verres soufflés (à la bouche), ou moulés à la main, transparents ou colorés. Les époux Delémontey savent tout sur ces pièces qui ont parfois nécessité de longues recherches pour en certifier l’origine.

    À côté des vitrines d’exposition, les bénévoles ont aussi reconstitué des maquettes des forges ou de l’atelier de menuiserie. Les travaux de broderie des femmes viennent compléter le musée, dont la visite se termine par une histoire plus récente celle-là, et beaucoup plus douloureuse : la salle de la résistance est consacrée au maquis de Grandrupt et à l’abbé Mathis. Tous les résistants qui avaient trouvé refuge dans ce coin de forêt entre 1943 et 1944 ont été déportés.

    Les premières traces d’une verrerie à Clairey remontent avant le milieu du XVIe siècle. On sait qu’en 1555, une verrerie, officielle celle-là, a vu le jour sur les fondations d’une autre, plus ancienne. Dans un temps assez imprécis, on sait qu’un duc de Lorraine a fait venir de Bohème des verriers qui trouvaient dans les forêts vosgiennes tout ce dont ils avaient besoin : du bois pour se chauffer et construire, du sable pour le verre et des espaces pour s’installer.

    verre1.jpgL’époque était alors au temps des cathédrales et la fabrication de verres à vitres et à vitraux était alors en pleine expansion. Le secteur comptait alors 23 verreries de type familial (Lichecourt, Bleurville, Planchotte, La Rochère, etc.). Mais même l’édification de structures religieuses ne ralentit pas les velléités de combat des hommes. Les guerres de religion, la guerre de Trente Ans et plus tard la Révolution ont eu raison de l’économie de la région et des implantations des verriers, également touchés par l’abolition des privilèges.

    Plus tard, les verriers ont tenté de s’implanter à nouveau mais les temps avaient changé. Fini les vitraux et les arts sacrés, il a fallu trouver des reconversions. Certains se sont alors lancés dans la fabrication de bouteilles pour l’eau-de-vie, notamment la cerise de Fougerolles. Au début du XVIIIe siècle, des artisans venus de Suisse et du nord de la Lorraine se sont lancés dans la gobeleterie et la production à grande échelle. La verrerie de Clairey a fermé définitivement ses portes le 28 juin 1952. Elle comptait, outre une scierie attenante, des logements pour les ouvriers, une école pour leurs enfants et une crèche, sur le modèle des entreprises paternalistes.

    Léon Logerot (1844-1924) était un des meilleurs graveurs, tailleurs et peintres de la verrerie de Clairey. Un artiste multifacette dont l’œuvre tient particulièrement à cœur à Bernard Delémontey. Pour lui, le clou du musée est ce petit serviteur de nuit à poser sur une table de chevet. Composé d’une carafe et d’un gobelet en verre vert, il a été fabriqué par Léon Logerot à la fin du XIXe siècle à Clairey. Une identification formelle rendue possible grâce aux catalogues édités par les verreries. En effet, peu d’œuvres étaient poinçonnées, la majorité d’entre elles ne comportaient qu’une petite étiquette en papier, perdue ou détériorée au fil du temps.

    [texte et clichés : Vosges Matin]

  • Rambervillers (88) : exposition "Les grès flammés de l'Art déco à nos jours"

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  • 15 août : Fête du Val à Val-et-Châtillon (54)

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    ‡ Chapelet médité et chanté à 18h00 à la grotte de Notre-Dame de Lourdes à Val-et-Châtillon.

  • Harsault (88) : une nouvelle roue pour le moulin Gentrey

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  • Laiteries, coopératives et fromageries des Vosges

    vosges,fromage,fromagerie,laiterie,coopérative,fruitière« Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromage ?  » disait le général de Gaulle ! Avec cet ouvrage de synthèse, Maurice Dervin, collectionneur d'étiquettes de boîtes à fromage, nous réconcilie avec cette originalité française qu'est la production fromagère. Il recense les nombreux établissements vosgiens créés entre la fin XIXe siècle et le XXe siècle en présentant pour chaque artisan fromager, coopérative, fruitière, fromagerie ou laiterie son histoire illustrée avec des étiquettes de boîtes à fromage ou de papiers d'emballage de beurre vosgiens.

    Les Vosges sont en effet riches d'établissements de transformation du lait qui ont connu un formidable développement au cours du XXe siècle : petites structures artisanales créées par des particuliers, coopératives fruitières constituées entre agriculteurs au sein d'un village prenant modèle sur les fruitières franc-comtoises, ou encore l'apparition d'industriels laitiers.

    Dans les années 1960, les Vosges comptaient une soixantaine de laiteries et fromageries. Aujourd'hui, il n'en subsiste que quatre, essentiellement des industriels.

    Voilà donc un ouvrage qui contribue à mieux faire connaître une spécificité de l'activité agricole et des traditions rurales vosgiennes. Et pour retrouver le bon goût des fromages vosgiens !

     

    ‡ Laiteries, coopératives et fromageries des Vosges, Maurice Dervin, édité à compte d'auteur, 2013, 110 p., ill., carte (29,80 € franco de port). Disponible chez l'auteur : Maurice Dervin, 6 allée des Merisiers, 51230 PLEURS.

  • Nancy : visite de l'exposition "Alix Le Clerc, la révolution de l'instruction"

    Nous avons profité de cette période estivale pour visiter l'exposition Alix Le Clerc, la révolution de l'instruction, présentée dans la nef de l'église des Cordeliers de Nancy, à côté du Palais ducal et Musée lorrain.

    expo alix le clerc ncy 033.jpgCette rétrospective présente au public de façon remarquablement pédagogique la vie et l'oeuvre de la Bienheureuse Alix Le Clerc : n'hésitez pas à y amener vos enfants afin qu'ils découvrent un véritable précurseur en matière d'enseignement, faisant des duchés de Lorraine et de Bar un modèle en matière d'éducation pour tous, grâce à l'action de l'Eglise soutenue par des hommes et des femmes de tous horizons sociaux.

    L'exposition livre au visiteur les éléments de compréhension des contextes historiques, sociologiques et spirituels de la vie et de l'oeuvre de soeur Alix Le Clerc. Elle en restitue son parcours, le projet éducatif, la naissance et l'expansion de la congrégation Notre-Dame dans le monde.

    Un regret cependant : l'absence de catalogue reprenant les différents aspects de cette exposition... Alors que de gros moyens financiers ont été attribués aux autres expositions nancéiennes présentées dans le cadre de l'évènement Renaissance Nancy 2013, un petit effort aurait pu être fait afin d'éditer un livret pour cette exposition qui valorise l'oeuvre d'éducation d'une religieuse lorraine.

    A voir jusqu'au 15 septembre à l'église des Cordeliers, en Grande Rue, à Nancy.

    Quelques images de l'expo'...

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    La table de travail et quelques objets ayant appartenu à saint Pierre Fourier (origine : Musée Saint-Pierre Fourier, Mattaincourt, Vosges).

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    Bâton de procession représentant l'Education de la Vierge par sainte Anne (origine : Lorraine).

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    Portrait d'Alix Le Clerc.

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    Reliquaire contenant des morceaux d'étoffe de la robe d'Alix Le Clerc.

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    [clichés : ©H&PB]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : dimanche de fête entre Moyen Âge et Renaissance

    la-future-mariee-pas-ravie-d-epouser-un-homme-trois-fois-plus-age-qu-elle-se-soumet-toutefois-a-la-volonte-de-son-pere-et-defile-dans-le-village-pour-aller-devant-monsieur-le-cure.jpgQui dit épousailles dit fête au village. Même si le futur marié a trois fois l’âge de sa promise ! Tant qu’il y a des fabliaux, des « bonnes chairs » et de la piquette à volonté, le peuple festoie volontiers. Car le mariage entre une jeune fille du village et un vieux barbon était le fil rouge de la fête du Moyen Âge et de la Renaissance à Châtillon-sur-Saône.

    vosges,chatillon sur saone,renaissance,moyen age,mariage,saône lorraineDepuis 11 ans, l’association Saône-Lorraine présidée par Jean-François Michel organise une journée pour mettre en valeur le patrimoine historique dans le vieux Châtillon. Cette année, le mariage était le fil rouge. Pourquoi le mariage ? « Parce qu’il permet de reproduire des scènes de la vie quotidienne : rencontre, cérémonie religieuse, repas et même la nuit de noces ! », répond Nathalie Bonneret, qui a écrit le scénario et mis en scène le déroulé du spectacle. Entre elle et le village, c’est « une histoire d’amour », qui dure depuis 20 ans.

    vosges,chatillon sur saone,renaissance,moyen age,mariage,saône lorraineChaque animation permet d’attirer l’attention sur la restauration du village dont bon nombre de maisons sont classées et surtout « de faire venir des gens qui, à la base, ne sont pas intéressés par les vieilles pierres. »

    Entre la maison du cordonnier, celle du berger ou du boucher, des compagnies de théâtre de rue ont présenté des démonstrations de combat à l’épée. Dans les rues, les bénévoles en costume d’époque, robes amples et multiples jupons pour les gentes dames et chaussettes montantes dans des chausses en cuir pour les sieurs, déambulaient au gré de leurs occupations, passant devant l’herboriste et ses plantes guérisseuses, s’arrêtant pour regarder le batteur de blé en plein effort, en attendant le repas de noce. « Nous nous efforçons de coller au plus près de la réalité historique, reprend Nathalie Bonneret. Ce qui compte aussi c’est l’interactivité avec le public », qui entonne, verre de vin en main, un refrain qui trouverait sa place encore aujourd’hui dans pas mal de fêtes : « L’eau ne fait que pourrir le poumon […] Vide-nous ce verre et nous le remplirons ! »

    vosges,chatillon sur saone,renaissance,moyen age,mariage,saône lorraineLe temps d’une journée, la petite cité de Châtillon, perdue aux confins des Vosges du sud-ouest, a participé au festoiement. Et à raviver la mémoire du pays. Les mariés, eux, ont convolé en justes noces. Que cela fut dit, que cela fut fait.

     

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    [texte d’après Vosges Matin | clichés VM]

  • "L'Echo des 3 Provinces" août - septembre 2013

    IMG.jpgToujours à l'heure de l'été, notre magazine préféré des Trois Provinces, L'Echo des 3 Provinces, propose de poursuivre les visites dans la région.

    Ce nouveau numéro estival invite le visiteur à découvrir les richesses cachées de ce pays rural situé aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.

    Le sommaire est une invitation à venir au Pays des Trois Provinces, à en découvrir son histoire et ses habitants :

    - Orage meurtrier en 1746 à Frain (Vosges)

    - Le monument commémoratif de 1870-1871 de Darney a 100 ans

    - Les bienfaits de l'aubépine

    - La voie ferrée éphémère de la Vôge

    - Le petit théâtre de Villars-Saint-Marcellin (Haute-Marne)

    - La légende du Pont du diable

    - Histoire de la cuisine

    - Des livres au Pays des Trois Provinces

    - Le chasseur de La Mothe

    - La route des Choiseul dans le Bassigny

    - Une place pour le Docteur Germain à Lamarche

    Et les pages consacrées aux animations de l'été au Pays des Trois Provinces.

     

    ‡ L'Echo des 3 Provinces est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (24 €) à : ADP3P, Luce Mouthon, 3bis route du Void d'Escles, 88260 ESCLES.

  • La Nouvelle revue lorraine n° 21 : entre récréation estivale et Renaissance

    NRL21.jpgCe 21e numéro estival de La Nouvelle revue lorraine concocté par Jean-Marie Cuny est à la fois récréatif et tourné vers le patrimoine, évènement Renaissance Nancy 2013 oblige !

    Récréatif avec une présentation du dernier album de BD de l'illustrateur meusien Jean-François Kieffer (dit "JFK" !) - le papa de "Jeannette et Jojo" ainsi que du "Loupio" - ainsi que d'un ancêtre de la BD actuelle les planches du frontispice de la célèbre Pompe funèbre du duc Charles III (1608). Récréation encore avec les histoires d'hier et les nouvelles : le chiffonnier, "Il va tomber des diables !", A quoi reconnaît-on un Lorrain ?, Le curé intervient au bordel.

    La sensibilisation à la protection du patrimoine ou à une meilleure connaissance de notre histoire patrimoniale occupe également une part importante du sommaire : Longwy ville thermale, la façade Renaissance de l'hôtel Lunati-Visconti, la chapelle Sainte-Anne à Fribourg (Moselle), trois jours d'août 1914 avec les chasseurs à pied, Lagarde petit village lorrain, Louis Guingot, quand Remiremont vivait du textile, le théâtre de Mirecourt, la chapelle du Vieil-Astre à Sepvigny (Meuse), flânerie en Combeauté, les abeilles et les hommes.

    Un numéro sympathique à découvrir. Et toujours au service de la promotion de notre Lorraine et de la mémoire des Lorrains !

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 21, août-septembre 2013 (7 € le numéro). En librairie ou sur abonnement en adressant ses coordonnées postales et le règlement (38 € pour 6 numéros) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • L'usage des maisons lorraines

    maisons lorraines.jpgEngagé depuis quarante ans auprès de l'association Maisons paysannes de France, Jean-Yves Chauvet est spécialiste de l'architecture rurale traditionnelle. Il en étudie les formes contruites et en défend une restauration respectueuse. Ses recherches en archives, associées à ses travaux de terrain, l'ont conduit à inscrire l'usage familial de la maison lorraine dans le cadre des communautés rurales. Les familles n'occupaient pas leurs maisons de façon indépendante, elles obéissaient, au contraire, à de nombreuses règles d'usages seigneuriaux ou communautaires touchant aux acensements, à la police des incendies, à l'obligation de couvrir en tuile, aux droits de four et de bois de construction... D'autres contraintes tenaient aux conditions de vie dont on peut saisir la lente évolution, entre la fin du XVIIe siècle et le milieu du XIXe, grâce aux inventaires après décès. Cette capacité de fouiller dans la mémoire des maisons, tout en les observant dans leur présence actuelle, fait l'originalité de cet ouvrage.

    Jamais la connaissance entre l'habitat et l'habité n'avait été approchées d'aussi près.

    Le second tome à paraître s'attachera à remonter le temps d'une construction à partir des textes qui s'y rattachent, en identifiant les propriétaires successifs, ses occupants, en connaître le plan, l'ameublement et saisir les successions dont elle a fait l'objet.

     

    ‡ L'usage des maisons lorraines. Familles et maisons paysannes de la fin du XVIIe siècle au milieu du XXe siècle, Jean-Yves Chauvet, éditions L'Harmattan, 2013, 248 p. (26 €).

  • Saint-Nicolas-de-Port (54 ) : expo' "Il faut qu'une bouteille soit ouverte ou fermée"

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  • La Légion d’honneur traînée dans la boue

    legion-dhonneur.jpgParmi les 681 personnes « distinguées » cette année par la Légion d’honneur lors de la promotion du 14 juillet, on a pu lire avec surprise dans le Journal officiel le nom de Tareq Oubrou, promu au grade de chevalier, au titre du ministère de l’Intérieur. Pour quel "haut-fait", au fait ? Le JO ne le dit pas...

    Membre d'une des organisations les plus radicales de l'islam en France (UOIF : union des organisations islamiques de France), dont la devise est « Le Coran est notre Constitution », Tareq Oubrou est également l'ancien président de l'association « Imams de France ».

    Né au Maroc, il est un grand admirateur du fondateur des Frères musulmans, Hassan Al Banna. Il y a quelques années, lors d'une conférence publique, Tareq Oubrou déclarait : « L'Islam touche à tous les domaines de la vie. Comme le veut le Coran, C'est un Etat, c'est un pays, dans le sens géographique, c'est à dire qu'il regroupe toute la communauté dans une géographie où il n'y a pas de frontières. La frontière entre deux pays musulmans est une hérésie méprisable par l'Islam… La politique des musulmans ce n'est pas la politique des autres, la politique des autres est construite sur le mensonge ».

    Le gouvernement français, grand pourfendeur des religions (surtout le catholicisme...) et adepte du laïcisme pur et dur (et imbécile surtout) du temps d’Emile Combes et de Léon Bourgeois, a osé décerner la suprême décoration nationale à un promoteur de l’islam radical, recteur de mosquée, fervent soutien des poseurs de bombes et égorgeurs des coptes chrétiens… Napoléon doit se retourner dans sa tombe ! Et les Légionnaires et descendants de Légionnaires apprécieront.

    La décadence de la France s'accélère à grands pas...

  • Découvrez Saint-Etienne-lès-Remiremont avec Maison paysannes des Vosges

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  • Une tradition vosgienne : l’épinette des Vosges

    Qui dit tradition vosgienne dit épinette des Vosges. Petit cours d’histoire instrumentale et musicale avec Christophe Toussaint, artisan luthier et musicien.

    l-epinette-des-vosges.jpgPour arriver dans l’antre de l’épinette des Vosges, il faut de la persévérance, un sens de l’orientation très développé et un goût certain pour l’aventure, parce que la route sinueuse qui mène à l’épinetterie de Christophe Toussaint paraît bien longue. Mais ce n’est qu’illusion puisque l’atelier du passionné n’est situé qu’à 3 km du centre du bourg.

    Justement dans cet atelier, qui a tourné tout l’hiver, il reste encore une épinette en cours de fabrication. Certains modèles de cet instrument peu connu ne nécessitent qu’une journée de travail, d’autres méritent un peu plus d’attention de la part de l’artisan luthier, tout dépend s’il y ajoute une double caisse ou non.

    L’épinette des Vosges est une cithare sur table sans manche, sans cou, dont les cordes sont parallèles à la table. Ils comportent à la fois un groupe de chanterelles, des cordes mélodiques, qui passent au-dessus de frettes et un autre groupe de cordes appelé bourdon. Elle a cette mention « des Vosges » pour la distinguer de l’aristocratique clavecin, son homonyme.

    Selon Christophe Toussaint, l’épinette des Vosges est simple de fabrication avec des matériaux courants et bon marché : du bois sans qualité particulière comme l’érable, l’épicéa, le noyer, le merisier, le prunier… et du fil de fer ou de laiton. « Sa fabrication n’est pas normalisée, le nombre de corde peut varier d’un instrument à l’autre », indique l’artisan luthier qui a plus de 3 000 épinettes à son actif !

    L’épinette des Vosges retrouve ses lettres de noblesse grâce à ce passionné qui fait revivre cet instrument avec ses visites commentées et des concerts qu’il donne ça et là, au grès des manifestations traditionnelles vosgiennes. « L’épinette est un instrument qui se jouait essentiellement dans des endroits isolés mais pas forcément dans les montagnes », explique-t-il. Dans les îles de la Frise (Allemagne, Danemark), la plaine hongroise ou encore en Norvège, on jouait de cet instrument. L’épinette se joue à l’intérieur, plutôt dans les pays à hiver long. On s’assoit et on pose l’épinette sur une table ou sur les genoux.

    L’instrument est tombé dans l’oubli parce qu’il est peu poussé. « C’est facile de sortir quelque chose de simple mais si on veut sortir des mélodies plus complexes, c’est plus difficile, ça demande beaucoup de pratique. » Cependant, il reste bien représenté dans les groupes folkloriques lorrains. On le trouve aussi dans le nord de la France et en Belgique.

    L’épinette des Vosges, simple de conception, était fabriquée pour un usage domestique ; pour les fêtes de famille, les fêtes chants religieux, les comptines ou des improvisations mélancoliques du berger… « L’épinette des Vosges est un instrument populaire que l’on apprenait (et que l’on apprend encore aujourd’hui) simplement à l’oreille, un peu comme l’harmonica ».

    Même si l’épinette des Vosges n’a jamais été jouée autant que maintenant, sa pratique reste confidentielle mais Christophe Toussaint s’attelle, avec ardeur, à la démocratiser.

    Christophe Toussaint accueille les curieux dans son atelier à côté de la ferme équestre située à Dommartin-lès-Remiremont au 4 lieu-dit Les-Granges-de-Franould, sur rendez-vous. Près de 100 épinettes et cithares sont exposées en permanence. Lors de ces visites, l’épinettier en profite pour jouer quelques notes de cet instrument méconnu.

    > Tarif : 6 € par personne puis dégressif, Christophe Toussaint peut recevoir jusqu’à 60 visiteurs par visite. Réservations au 03 29 22 47 16 ou au 06 41 68 50 79.

    > L’office de tourisme de Remiremont organise une visite le vendredi 9 août à 15 h. Tarif : 5,50 €, inscription obligatoire auprès de l’Office de tourisme au 03 29 62 23 70.

    [d’après Vosges Matin]

  • La cité de La Mothe en fête le 18 août 2013

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  • Mandres-sur-Vair (88) : La Manif' pour Tous devant la mairie

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    La Manif' pour Tous devant la mairie de Mandres-sur-Vair [source : Le Salon Beige].

     

    Même pendant l'été, à Mandres-sur-Vair (dans le canton de Vittel), les jeunes défendent le principe du mariage entre un homme et une femme !

  • Marey (88) : Le Juminel fête les plantes le 28 juillet

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    Le village de Marey (Vosges, canton de Lamarche) et l'association Le Juminel fête les plantes avec... une bourse aux plantes

    Dimanche 28 juillet

    Le Cercle d'études locales de Contrexéville présentera les résultats des prospections et fouilles archéologiques réalisées dans les Vosges.

  • Marville, capitale des "Terres Communes"

    marville.jpgCe sympathique hors-série édité par La Gazette Lorraine propose une lecture éclairée de la cité nord meusienne séculaire. Lecture historique, qui permet de comprendre les raisons qui firent de Marville la deuxième ville du Luxembourg au XVIe siècle. Lecture urbanistique, nécessaire pour déchiffrer l'actuel village au regard de la ville florissante qu'il fut. Lecture du foisonnant patrimoine chrétien et celle, plus indiscrète, des demeures cossues de marchands, des élégants hôtels particuliers de seigneurs et des maisons des congrégations religieuses. Lecture rurale, avec une promenade côté jardin où vergers, potagers et petits patrimoines sont mis à l'honneur. Lecture transverse des us et coutumes, des trains de vie et des enjeux politiques quelquefois complexes.

    Une iconographie didactique, des reproductions de dessins, d'aquarelles et de peintures, de nombreuses photographies inédites illustrent ces propos scientifiques issus des recherches de l'Inventaire de Lorraine, et du travail des architectes et des historiens.

    Cet ouvrage est surtout né de la volonté de passionnés : propriétaires de maisons ou non, tous amoureux de Marville et impliqués dans la sauvegarde et la restauration de ce patrimoine exceptionnel, à travers l'association Marville Terres Communes.

     

    ‡ Marville, capitale des "Terres Communes", Philippe Louste et Stéphane Wieser (dir.), éditions La Gazette Lorraine - Marville Terres Communes, 2013, 134 p., ill., cartes (15 €).

  • Vouxey (88) : le pigeonnier des Bassompierre sera restauré

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    [Vosges Matin]

  • Lettre encyclique "Lumen Fidei" du Pape François

    lumen fidei.jpgEcrite à quatre mains, Lumen Fidei - la lumière de la foi - est la première encyclique de Sa Sainteté le Pape François qui reprend à son compte le texte commencé par le pape émérite Benoît XVI et le complète.

    Ainsi se clôt la trilogie sur les trois vertus théologales - foi, espérance, charité - initiée par Deus caritas est et Spe Salvi. "En raison de son lien avec l'amour, la lumière de la foi se met au service concret de la justice, du droit et de la paix. La foi naît de la rencontre avec l'amour originaire de Dieu en qui apparaît le sens et la bonté de notre vie ; celle-ci est illuminé dans la mesure même où elle entre dans le dynamisme ouvert par cet amour. Celui qui croit, voit ; il voit avec une lumière qui illumine tout le parcours de la route, parce qu'elle nous vient du Christ ressuscité, étoile du matin qui ne se couche pas."

     

    ‡ Lettre encyclique Lumen Fidei, Pape François, Parole et Silence / éditions du Rocher, 2013, 83 p. (4,90 €).

  • Senones fête les 50 ans de la Garde de la principauté de Salm

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  • Un timbre « Marianne » offensant pour la République

    Le 14 juillet, le président de la République a présenté le nouveau timbre « Marianne » mis en vente le 17 juillet 2013.

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    La presse révèle que ce timbre a été dessiné par David Kawena et Olivier Ciappa. Ce dernier s’est surtout fait connaître pour ses positions militantes en faveur du mariage et de l’adoption par les couples homosexuels. Le « peintre » a reconnu s’être inspiré pour cette nouvelle « Marianne » d’Inna Schevchenko, la fondatrice ukrainienne des "FEMEN" : ce mouvement féministe extrêmement radical s’est fait connaître pour ses multiples provocations menées seins nus.

    Il justifie son choix en affirmant : « J’ai choisi Inna Shevchenko parce que ça me semblait évident que la Marianne de la Révolution, outre le fait qu’elle était sein nu, aurait été une Femen. La liberté, l’égalité, la fraternité, ce sont les valeurs des Femen. »

    Mais où a-t-il vu ces valeurs dans les actions scandaleuses et violentes menées par les Femen en France ?

    Est-ce le 12 février dernier, quand les Femen montent une opération coup de poing au sein de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour fêter la démission du pape Benoît XVI ; et que des militantes seins nus bousculent les fidèles ?

    Ou, est-ce quand, quelques jours plus tôt, ces extrémistes grimées en religieuses, poitrine à l’air, ont gazé des manifestants contre la loi Taubira ?

    Ou, enfin, est-ce le jour où des militantes hystériques ont agressé l’archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Léonard ?

    En réalité, les valeurs qu’incarnent les Femen ne sont en rien celles de la France. Marianne mérite mieux que ça ! Elle ne doit pas devenir le symbole de la vulgarité, de la violence et du sectarisme incarnés par les Femen.

    Si nous devions encore porter une preuve de cette vulgarité, il suffit de donner la parole à Inna Schevchenko, la principale intéressée, responsable des Femen en France. Elle a réagi au choix du président de la République, avec toute l’obscénité que l’on pouvait attendre d’elle, en écrivant : « Femen est sur le timbre français. Maintenant les homophobes, les extrémistes et les fascistes devront lécher mon cul quand ils voudront envoyer une lettre. »

    Nous ne pouvons accepter une telle provocation. Marianne doit continuer à incarner les valeurs de la France et être un symbole d’unité nationale. 

     

    ‡ Boycottez ce nouveau timbre « Marianne » et signez la pétition au président de la République pour exiger le retrait immédiat du nouveau timbre Marianne inspiré d’une Femen en cliquant sur ce lien http://www.nonaumariagehomo.fr/spip.php?article134

  • La résurrection de la scierie de La Hallière

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    [Vosges Matin]

  • Le Pays Lorrain et Charles de Guise, cardinal de Lorraine

    pl2.jpgLa prestigieuse revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain accompagne tout au long de cette année l'évènement Renaissance Nancy 2013. Dans son numéro de juin, Le Pays Lorrain présente en première de couverture le portrait de Charles de Guise (1524-1574). Petit-fils du duc René II, il fut nommé archevêque de Reims en 1538 et occupa également le siège épiscopal de Metz en 1550 année où il prit le nom de Cardinal de Lorraine. C'est lui qui fonda en 1572 avec son cousin le duc Charles III, l'université jésuite de Pont-à-Mousson. Il fut l'une des principales figures de la Contre Réforme en France et grand ami des arts.

    Le lecteur découvrira avec plaisir un sommaire toujours aussi écclectique :

    - les perles de la Vologne, trésor des ducs de Lorraine

    - les antiquités lorraines sous le regard des historiens et des princes de la première moitié du XVIIIe siècle

    - des documents inédits concernant La Malgrange

    - les jeunes années d'un architecte : Prosper Morey (1827-1850)

    - les frères Jung, de Sarralbe, des artistes renommés sous le Second Empire

    - Xavier Alphonse Monchablon, peintre et témoin de la guerre de 1870

    - le duc de Lorraine Charles III et sa condotta avec Magino Gabrielli (1597)

    - de Metz à Jérusalem en passant par Padoue, la formation d'un médecin juif : Tobia Cohen (1652-1729)

    - les journées d'études doctorales de novembre 2012 : présentation de plusieurs travaux universitaires sur l'histoire de la Lorraine

    Et les habituelles rubriques : vie de la Société et du Musée Lorrain, la vie régionale, les publications... Et en prime, pour la première fois de la longue histoire du Pays Lorrain, un CD gratuit Le chant des poètes, recueil de pièces de la Renaissance lorraine en hommage au Cardinal de Lorraine Charles de Guise, interprétées par l'Ensemble Entheos.

     

    ‡ Le Pays Lorrain, n° 2, juin 2013 (10 € le numéro). Disponible à l'accueil du Musée Lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 Nancy, ou sur abonnement (39 €, 4 numéros).

  • 14 Juillet en Saône vosgienne

    Quelques images du défilé du 14 Juillet à Monthureux-sur-Saône avec la participation de la fanfare cantonale, des sapeurs-pompiers et des véhicules de collection militaires, de pompiers et des Tractions Citröen...

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    [clichés J. et Ch. Thiébaut]

    Plus d'images ici :

     https://plus.google.com/photos/101725454065598682418/albums/5900540702155617025

  • Bleurville (88) : visitez le conservatoire de la piété populaire

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    [L'Echo des Trois Provinces | juillet-août 2013]

  • Notre-Dame de Bermont (88) : la statue de « La vocation de Jeanne » bientôt inaugurée

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    La vocation de Jeanne, par le sculpteur Boris Lejeune.


    La magnifique statue de la « Vocation de Jeanne », voulue par l'association nationale Avec Jeanne, est en cours de réalisation par le sculpteur Boris Lejeune.

    Cette statue sera inaugurée à l’automne 2013 tout près de Domremy, à l’ermitage Notre-Dame de Bermont, à quelques pas de la chapelle où Jeanne aimait aller prier les samedis.

     

    [cliché : Association Avec Jeanne | www.avecjeanne.fr]