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Nos traditions - Page 30

  • Et la France se réveilla

    france.jpgCe devait être une loi festive et consensuelle... Une formalité. Elle a, et pour longtemps, fracturé la France en deux. En l'espace de trois grandes manifestations, la contestation de la loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels a mobilisé des millions de Français. Même votée, promulguée, cette loi continue de diviser le pays et ils sont nombreux, aujourd'hui encore, à la combattre.

    Voici le premier livre qui retrace l'histoire secrète de la Manif pour Tous, la met en perspective avec le quinquennat de Nicolas Sarkozy, évalue les conséquences profondes qu'elle peut avoir sur la vie politique, l'Eglise et toute la société.

    Dès l'origine, les auteurs ont suivi, jour après jour, ce mouvement. Ils ont rencontré les organisateurs, les manifestants, les hommes et les femmes politiques qui y ont pris part ou l'ont combattue. Ils ont assisté à l'émergence du phénomène Frigide Barjot, à l'apparition d'une nouvelle génération militante, à la naissance des Veilleurs. Ils ont analysé le rôle de l'Eglise et l'influence des réseaux sociaux militants. Ils ont relevé, en détail, les brimades policières aux ordres du pouvoir socialiste, les mensonges politiques et les condamnations judiciaires iniques.

    De la ligne Buisson au succès de la Droite forte, des hésitations de François Hollande aux provocations de l'homosexualiste Pierre Bergé, des joutes homériques à l'Assemblée nationale au harcèlement des membres du gouvernement, des silences de Marine Le Pen à l'engagement de sa nièce la députée Marion Le Pen-Maréchal, ils racontent aussi les coulisses d'une année politique où la loi Taubira a tracé, au-delà des partis, de nouveaux clivages. Où s'est esquissée, dans la rue, une recomposition de la droite.

    Ils montrent enfin comment la Manif pour Tous a amorcé un véritable retournement culturel : une révolution des valeurs. Un combat contre le nihilisme soixante-huitard.

     

    ‡ Et la France se réveilla. Enquête sur la révolution des valeurs, Vincent Trémolet de Villers et Raphaël Stainville, Editions du Toucan, 2013, 280 p. (18 €).

  • Nancy : la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine érigée pour la forme extraordinaire

     

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    Tympan de la chapelle Marie-Immaculée de Nancy [cliché ©H&PB].


    Le bulletin officiel de L'Eglise catholique en Meurthe-et-Moselle du 11 septembre 2013 a publié le décret de Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, qui érige canoniquement la chapellenie diocésaine Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine "pour la célébration des actes du culte sous la forme extraordinaire du rite romain" :

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  • Rentrée des unités Europa Scouts de Nancy

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    lorraine,scoutisme,europa scouts,catholique

    Les unités Europa Scouts nancéiennes lors de la rentrée 2012-2013 [cliché ©H&PB]

     

    ‡ Rentrée des troupes Europa Scouts de Nancy samedi 28 septembre à 14h30 au Tremblois (commune de Laneuvelotte, 11 km est de Nancy direction Sarreguemines).

    Parents et jeunes, n'hésitez pas à venir découvrir les activités des scouts, guides, louveteaux et louvettes Europa Scouts auprès desquels est développée une pédagogie construite sur les valeurs éprouvées du scoutisme traditionnel et catholique.


  • Découvrez Boucq avec Maisons Paysannes de Meurthe-et-Moselle

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  • Bleurville (88) : la pierre rime avec Sebeler

    Le bois tient une place de choix en ce moment au salon de l’habitat d’Epinal. La pierre aussi, avec notamment l’entreprise Sebeler de Bleurville qui n’a pas manqué une seule édition.

    sebeler.jpgDès le premier jour, c’est-à-dire hier, le public a investi en nombre les travées du parc des expositions.

    Le bois et toutes ses déclinaisons tiennent une place de choix au salon de l’habitat. La pierre n’occupe évidemment pas la même position, mais quelques entreprises sont là pour mettre en avant les qualités d’un matériau qui traverse les siècles sans broncher. Florent Colin, co-gérant avec son frère Jérôme de la SARL Sebeler, basée à Bleurville, le rappelle régulièrement à ses clients.

    « Le dallage a deux mille ans, ne l’oublions pas », confie-t-il, « et depuis quelques années la pierre est très tendance. Néanmoins, il ne faut pas se tromper dans les choix. Si la bonne pierre n’est pas au bon endroit, elle se détériorera très vite. »

    Sebeler ne rencontre pas ce genre de difficultés parce que l’entreprise familiale, qui a vu le jour il a plusieurs décennies, s’appuie sur des acquis solides et incontournables. « Mon arrière-grand-père fabriquait des meules qui servaient à l’affûtage des outils », précise encore Florent Colin.

    Depuis, les choses ont changé, mais pas le savoir-faire. Qui s’exprime de A à Z dans l’élaboration de différents produits : des dalles pour les sols ou les murs, des escaliers, des salles de bains ou encore des cheminées. Extrayant le grès (blanc ou rouge) de sa propre carrière de Bleurville, là où se trouvent également les ateliers, Sebeler travaille pour le département, bien sûr, pour la France entière et l’Europe. Florent Colin, citant pêle-mêle, tout près de nous, la Maison du Bailli, la colonne se trouvant place Pineau ou encore les escaliers de la maison chinoise. Autre particularité de la société par rapport au salon, Sebeler n’a pas manqué une seule édition. « Je crois que l’on est deux dans ce cas-là ». Un autre gage de sérieux et de fidélité apprécié par les clients. « Sur ce salon, comme sur celui de Nancy, où nous allons également, nous ne faisons pas d’affaire en direct. En revanche, le relationnel est primordial. Si les gens, qui reviennent à des choses simples dans le choix des matériaux, sont intéressés, ils viennent nous voir à notre magasin d’Epinal ou alors directement à Bleurville. » Où les deux cogérants investissent régulièrement même si la pénurie de personnel se fait cruellement ressentir. « Vous savez, beaucoup pensent que la taille de pierre est un métier artistique, mais c’est un métier de production. »

    [d’après Vosges Matin]

     

  • Patrimoine et vie religieuse dans les Vosges

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    Mission prêchée dans la paroisse de La Bresse (88) en 1931.

    [Vosges Matin]

  • Val-et-Châtillon (54) : le patrimoine religieux à l'honneur

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    [ER]

     

    La commune de Val-et-Châtillon a édité à l'occasion des Journées du Patrimoine 2013 un magnifique bulletin couleur et noir et blanc de 76 pages avec de nombreuses photos.

    N'hésitez pas à vous le procurer car il n'y en aura pas pour tout le monde ! Tout le patrimoine religieux de la commune est abordé. 5 € le numéro (si envoi par poste, port en sus).

    Plus d'info en contactant bena_olivier@yahoo.fr 

  • Campanologie vosgienne

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    [Vosges Matin]

  • Les couronnes de Notre-Dame de Sion

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    [ER]

  • 250 réponses à vos questions sur le scoutisme

    scoutisme.jpgExcellente idée des éditions Gerfaut et des auteurs d'avoir posé la question du scoutisme en questions ! L'interrogation à partir de l'expérience est en vue de la vérité. L'intelligence en interrogeant manifeste son appétit de savoir. Ce n'est pas par hasard si l'interrogation est déjà si présente chez l'enfant qui, avant même la question ordinaire de l'adulte - comment ? - pose si souvent la question essentielle de l'identité - qu'est-ce que c'est ? - et de la finalité - pourquoi ?

    Toutes les questions diverses et variées de cette somme sur le scoutisme ne s'orientent-elles pas, en définitive, vers ces deux attentes de réponse fondamentales : l'identité et la finalité du scoutisme ? Au-delà du phénomène du scoutisme et de ses côtés "folkloriques", l'intelligence veut connaître plus profondément. 

    La découverte de la vérité sur le scoutisme au moyen de l'interrogation sous toutes ses modalités, voilà ce que vise ce bel et bon ouvrage écrit par des scouts avisés. Les auteurs n'ont occulté aucune dimension du scoutisme.

    Le pape émérite Benoît XVI avait parfaitement résumé ce qu'est "la grâce du scoutisme" à l'occasion de la célébration du centenaire du mouvement mondial : "Fécondé par l'Evangile, le scoutisme est non seulement un lieu de croissance humaine vraie, mais aussi le lieu d'une proposition chrétienne forte et d'une véritable maturation spirituelle et morale, ainsi qu'un authentique chemin de sainteté."

    Un livre pour tous les parents qui souhaitent répondre aux questions que se posent leurs enfants à propos d'un engagement dans le scoutisme.

     

    ‡ 250 réponses à vos questions sur le scoutisme, Bruno Rondet, François-Xavier Nève et Hervé Tabourin, éditions Gerfaut, 2013, 232 p., ill. (25 €).

  • Découvrir le vrai visage de l'islam

    islam_0002.jpg"Le dialogue inter-religieux et interculturel entre chrétiens et musulmans ne peut pas de réduire à un choix passager. C'est en effet une nécessité vitale, dont dépend en grande partie notre avenir" Sa Sainteté Benoît XVI, Cologne, 20 août 2005.

    Déjà, en 2003, le pape Jean-Paul II lançait cet appel : " Il est nécessaire de préparer convenablement les chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans à connaître l'islam de manière objective et à savoir s'y confronter. "

    La confrontation avec l'islam à laquelle le pape somme les chrétiens de se préparer, leur demande non seulement de bien connaître l'islam, mais surtout de se connaître eux-mêmes... C'est donc à une réappropriation de leur identité qu'ils sont appelés, en ces temps d'indifférentisme et d'apostasie silencieuse dénoncés par les exhortations des souverains pontifes.

    Pour répondre à cette demande de l'Eglise catholique, l'abbé Guy Pagès, prêtre du diocèse de Paris ayant vécu et évangélisé en République islamique de Djibouti, nous offre cet ouvrage bâti comme un inventaire de réponses à apporter par la raison et la foi aux principales affirmations de l'apologétique musulmane. Si cet ouvrage entend donner de nombreux éléments d'information relatifs à l'islam tout en montrant la cohérence de la foi chrétienne, il s'adresse également aux musulmans désireux de s'informer du regard que la foi chrétienne pose sur l'islam, eux à qui Allah demande : "Si tu es dans le doute sur ce qui t'as été envoyé d'en haut, interroge ceux qui lisent les Ecritures envoyées avant toi." (Coran, 10.94).

     

    ‡ Interroger l'islam, abbé Guy Pagès, éditions DDM, 2013, 319 p. (21 €).

     

    la nef.jpgLa revue mensuelle La Nef propose dans son numéro de septembre un dossier sur l'islam et les moyens de convertir les musulmans au christianisme.

    Car ce n'est pas un hasard si l'islam a envahi l'Occident : les loges maçonniques, le relativisme, l'athéisme et le matérialisme, l'adoration de l'argent et le consumérisme, l'impérialisme américain, se sont employés à détruire les racines et valeurs chrétiennes pour leur substituer le multiculturalisme et le métissage tous azimuts censés conduire au marché sans frontière, nouvel Eden. L'islam, voué par nature à produire un peuple de soumis, ayant condamné la réflexion philosophique, voyant dans la richesse et la jouissance des biens de ce monde la preuve de la bénédiction divine, est certainement courtisé sinon instrumentalisé par l'hydre du messianisme politique pour faire advenir sur terre ce paradis.

     

    ‡ La Nef, numéro 251, septembre 2013 (8 €). A commander à LA NEF, 2 cour des Coulons, 78810 FEUCHEROLLES ou par mail : lanef@lanef.net

    Plus d'infos sur le site de La Nef : www.lanef.net 

  • Nancy : des fleurs, des légumes... et une messe pour la Saint Fiacre

    Cette année encore, la confrérie de Saint-Fiacre de Nancy avait fait les choses en grand... et en beauté !

    Ncy_St-Fiacre_07.09.13 006.jpgCe samedi 7 septembre, la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation était décorée avec une profusion de compositions florales et une débauche de légumes et de fruits produits par les jardiniers, maraîchers et serres municipales de l'agglomération nancéienne. C'était la fête de saint Fiacre traditionnellement célébrée par la confrérie éponyme le samedi qui suit le 30 août.

    La messe de Saint Fiacre a été concélébrée par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, l'abbé Munier, vicaire général, et l'abbé Lescanne, curé de la cathédrale. Les confrères ont conduit en grande procession la statue de patron des jardiniers de sa chapelle latérale jusque devant le maître-autel. A l'issue de la messe, Mgr l'évêque a béni les brioches offertes par la confrérie qui ont été distribuées aux nombreux fidèles.

    Rappelons que la confrérie de Saint-Fiacre, dont le siège est à la cathédrale de Nancy, fonctionnait déjà en 1644 dans l'ancienne église Notre-Dame, en Ville-Vieille. La confrérie a conservé l'usage, apparu au XVIIIe siècle, "de faire bénir et offrir du pain à la messe le jour de saint Fiacre", de confier chaque année la statue du saint à un confrère différent, le trésorier se tient à l'intérieur de la chapelle pour recueillir les cotisations avant et après la messe et, enfin, la messe du dimanche soir est dite à l'intention des confrères défunts.

    Quelques images de la messe de Saint Fiacre...

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    La statue sortie de sa chapelle portée en procession vers le choeur.

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    La statue de saint Fiacre portée par quatre confrères.

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    Le clergé derrière la statue.

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    Les offrandes et les brioches offertes par les confrères.

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    Lors de l'homélie de Mgr l'évêque.

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    Retour de la statue de Saint-Fiacre dans sa chapelle.

    [clichés H&PB]

  • Val-et-Châtillon (54) : les objets du culte catholique à l'honneur pour les JDP 2013

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    [Est Républicain]

  • Saint-Pierre de Nancy : "La Barrette" de septembre disponible

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    La communauté latine attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy vous propose son bulletin mensuel de septembre 2013. A découvrir ci-dessous :

    La Barrette n° 49_sept 2013.pdf

  • Dans la vallée du Loison : Jametz

    jametz.jpgLe village meusien de Jametz, en Lorraine gaumaise proche de la frontière belge, fut au XVIe siècle une cité calviniste prospère appartenant à la principauté de Sedan. Elle subit un long siège en 1588-1589 par les troupes de la Ligue – dont les troupes du duc de Lorraine – lors de la dernière guerre de religion. C’est l’ingénieur militaire Jean Errard, de Bar-le-Duc, qui la défendit jusqu’à la capitulation du 24 juillet 1589. Démantelée par Charles III de Lorraine, la ville est cédée en 1594 au duc de Montpensier avant de revenir à nouveau dans le giron lorrain. Jametz est définitivement annexée par la France en 1641, accélérant son déclin économique et démographique.

    Cette monographie, agréablement illustrée, met surtout l’accent sur l’architecture du village en décrivant les maisons marquées par l’histoire et, notamment, les anciennes fermes avec cour intérieure et dont les parties de l’exploitation agricole sont indépendantes de la partie habitation. Par ailleurs, elle décrit avec force plans l’ancienne citadelle aujourd’hui complètement disparue.

    Fruit de deux années de recherche et d'enquêtes sur le terrain et aux archives départementales, l’ouvrage de Gérard Cady intéressera en premier lieu les habitants du nord-meusien, bien sûr, mais aussi tous ceux qui veulent découvrir une région et une histoire méconnues.

     

    ‡ Dans la vallée du Loison : Jametz, Gérard Cady, OT Pays de Montmédy, collection « Promenades du patrimoine en pays de Montmédy », 2013, 216 p., ill., plans (35 €). Disponible chez l’auteur, 1 rue du Gouvernement, 55600 MONTMEDY.

  • Sur le chemin de Saint Nicolas avec les Europa Scouts nancéiens

    Les premiers pèlerins sur le futur chemin conduisant au tombeau de saint Nicolas de Bari sont partis dernièrement de Saint-Nicolas-de-Port à la suite d'une bénédiction de départ dans le sanctuaire lorrain placé sous le vocable du saint patron des voyageurs.

    St-Nicolas_routiers ES_07.08.13.JPGPour les concepteurs du projet chemin de saint Nicolas, qui travaillent d'arrache-pied pour réaliser un itinéraire de pèlerinage vers le tombeau de saint Nicolas à Bari via le sanctuaire de Saint-Nicolas-de-Port, ce fut un moment émouvant. Un groupe de six routiers (plus de 17 ans) des Europa Scouts de Nancy vient d'entamer un long pèlerinage vers Bari au départ du sanctuaire lorrain : ils sont ainsi les tous premiers courageux a emprunter l'itinéraire retenu par l'association des Pèlerins de Saint Nicolas, mais non encore balisé. Et les premiers pèlerins modernes à renouer avec les pèlerinages ancestraux vers Bari à pied en l'effectuant sur un itinéraire spécialement dédié au saint patron des voyageurs, des jeunes gens, des prisonniers et des Lorrains. Un chemin qui mène aussi vers Jérusalem.

    Le jour du départ à Saint-Nicolas-de-Port, au cours d'une cérémonie impeccablement conduite par le recteur de la basilique, l'abbé Jean-Louis Jacquot, les pèlerins nicolaïens ont reçu la bénédiction de départ, après la Prière du pèlerin, le « Notre Père » et un « Je vous salue Marie ». En signe de protection patronale pour le voyage, ils reçurent, en application sur le front, la manne de saint Nicolas, laquelle suinte depuis l'origine du tombeau de saint Nicolas. Le recteur, après avoir échangé quelques mots conviviaux, a donné l'accolade aux pèlerins, leur souhaitant bon voyage. Les scouts se sont ensuite mis en route en s'éloignant de la basilique par la ruelle Brudchoux, la rue historique par laquelle arrivaient et repartaient autrefois les pèlerins des Vosges.

    St-Nicolas_routiers ES_départ_07.08.13.JPGLe sanctuaire de Saint-Nicolas de Bari dans la région des Pouilles au sud-est de la péninsule italienne est aussi éloigné que celui de Saint-Jacques de Compostelle. Les scouts routiers de Nancy, qui ont coutume de marcher chaque été durant une semaine, en dormant à la belle étoile, avait déjà fait l'expérience du Saint Jacques et entendu parler du projet de chemin de saint Nicolas grâce à Jean-Marie Cuny, fidèle soutien des scouts lorrains,  historien de la Lorraine et membre de l'association Les Pèlerins de Saint Nicolas, structure qui a élaboré le concept de cet itinéraire.

    Désireux de l'entreprendre sitôt que le parcours serait fixé, il n'ont pas perdu de temps, puisque c'est au mois de juillet que le tronçon de Saint-Nicolas-de-Port à Chamagne a pu être fixée grâce à la collaboration d'un couple de Haussonville, M. et Mme Blanchard, ce qui ouvrait la route jusqu'à Dietwiller en Alsace. Même si le balisage, précédé d'un long et fastidieux travail administratif, se fait encore attendre. Le groupe scouts envisage d'effectuer le pèlerinage sur plusieurs années, petit bout par petit bout. Parti de Saint-Nicolas dans l'après-midi tardive du 7 août, ils ont parcouru 175 km jusqu'au soir du 13 août, effectuant entre 25 et 30 km par jour, pour arriver près du col de Bussang. L'année prochaine, ils envisagent la traversée du Sundgau via le lieu de pèlerinage médiéval de Thann vers Bâle et le Jura suisse. Ils sont déjà attendus par des bénévoles suisses de l'association internationale Via francigena, la voie des 'Romieux' (ainsi sont surnommés les pèlerins vers Rome). Pour la troisième année, ils devraient franchir le fameux col du Grand Saint Bernard sur cette même voie des Romieux.

    lorraine,saint nicolas,chemin de saint nicolas,saint nicolas de port,europa scouts,suisse,italie,bariLes scouts ont marché au plus près de la route des pèlerins ancestraux qui, venant de Suisse et des Vosges se rendaient à Saint-Nicolas-de-Port, ou de ceux qui, venant de Lorraine se rendaient vers la Suisse et l'Italie. Ils ont notamment traversé Haussonville, en découvrant son château Renaissance dont le seigneur avait fondé un hospice pour les pèlerins de passage au XVe siècle, Bayon, Chamagne, Charmes avec sa très belle église gothique Saint-Nicolas bâtie à la même époque que la basilique de Port, Epinal et Remiremont avec sa crypte consacrée à l'évêque de Myre par le pape Léon IX vers le milieu du XIe siècle. « C'est un très bel itinéraire, toujours sur des petits chemins tranquilles » rapporte Aymeric Tonnerieux, chef du groupe. « Seul regret, les églises et chapelles sur notre chemin étaient toutes fermées, contrairement à celles situées sur le Saint Jacques », remarque Aymeric. Avec l'établissement du chemin de saint Nicolas, cette mesure de précaution ne sera bientôt pas plus nécessaire que sur le chemin de Saint Jacques : l'évêque de Myre est aussi le saint protecteur invoqué contre les voleurs !   

    [d'après L'Ami Hebdo | texte et clichés Olivier Hein et Françoise Orsini]

  • "L'art et le modèle": conférence de Paulette Choné au Musée barrois

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  • Découvrez Harmonville et Autreville avec Maisons paysannes des Vosges

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  • L'arrachage des pommes de terre

    Avant la rentrée, toute la famille était mobilisée pour la récolte des pommes de terre... Activité rurale traditionnelle, l'arrachage et la récolte des pommes de terre occupent encore de nos jours nombre de retraités et d'actifs de nos villages vosgiens.

    A Bleurville, la récolte a eu lieu sous un beau soleil de fin d'août. Mais elle ne fut pas à la hauteur des espérances : l'année météorologique a en effet joué de vilains tours à Dame Nature cette année !...

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    La terre est basse...

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    L'alliance de la tradition et de la modernité...

    [clichés ©H&PB]

  • Les musées de l'été : 3 musées pour vivre l'histoire et l'âme de la Saône vosgienne

    Une journée, trois musées !

    Jusqu'au 15 septembre, le pays de la Saône vosgienne vous invite à partir à la découvert du territoire à travers trois visions du pays, de son histoire et de son âme.

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    A Martinvelle, visitez la collection d'un passionné de matériels et d'outils ayant marqué les activités rurales de jadis dans la plaine des Vosges.

    Contact : daniel.aubertin@wanadoo.fr 

     

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    Dans la maison du patrimoine local installé dans l'ancien presbytère du XVIIIe siècle de Monthureux-sur-Saône, en face de l'église paroissiale, vous vous replongerez dans la vie quotidienne de nos ancêtres lorrains du sud, entre l'atelier, la cuisine et la chambre à coucher.

    Contact : m-mad.boulian@orange.fr 

     

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    Enfin, à l'ancienne abbaye bénédictine Saint-Maur de Bleurville au conservatoire de la piété populaire installé dans le prieuré du XVIIIe siècle, vous vous imprégnerez des pratiques religieuses et des rites chrétiens de nos ancêtres vosgiens tout en découvrant une ancienne fondation monastique du XIe siècle.

    Contact : abbayesaintmaur.bleurville@gmail.com

     

    ‡ Les 3 musées sont ouverts du jeudi au dimanche, de 14h à 18h jusqu'au 15 septembre 2013.

  • Ermitage N.-D. de Bermont (88) : bénédiction de la statue de Jeanne d'Arc le 29 septembre

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    La vocation de Jeanne d'Arc, par Boris Lejeune (2013).

     

    La statue La vocation de Jeanne sculptée par Boris Lejeune à l'occasion du 6e centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc

    sera bénite

    à l'ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges)

    dimanche 29 septembre 2013

    selon le programme suivant :

    > 11h00 : messe en l'église paroissiale Saint-Remi de Domremy dite par M. l'abbé de Tanoüarn, de l'Institut du Bon Pasteur

    > 12h30 : repas

    > 14h30 : bénédiction de la statue installée à côté de la chapelle de Bermont

    > 15h30 : Salut au Très Saint Sacrement

    > 16h00 : vin d'honneur

     

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    Jeanne à l'ermitage de Bermont (photo-montage de la statue intégrée dans son environnement - cliché : Boris Lejeune).

     

    Le sculpteur Boris Lejeune est né à Kiev en 1947. En 1974, il achève ses études dans la classe de sculpture à l'Institut des Arts Répine à Leningrad qui succéda à l'Académie Impériale Russe des Beaux-Arts, après la révolution de 1917. Puis, il exécute une série de sculptures monumentales, participe à des expositions dans plusieurs villes de Russie et d'Ukraine et entre à l'Union des Artistes de l'URSS. En 1980, il émigre en France et s'installe à Paris. Ces œuvres sont remarquées par la critique. En 1983, il est primé au concours national « Expressions – Sculptures ». En 1987, il remporte le concours pour l'installation de cinq sculptures monumentales dans les jardins du boulevard Pereire à Paris. Il participe à de nombreuses expositions en France et à l’étranger. En avril 2010, à Vosne-Romanée (Côte d'Or), il installe la belle sculpture de « L'ange au pied de vigne ».

  • Le chêne des Partisans en forêt de Saint-Ouen (88)

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    [Vosges Matin]

  • A la découverte de Jainvillotte (88)

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    [Vosges Matin]

  • Le grès flammé, une spécialité de Rambervillers

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    [L'Abeille]

  • Les Journées du Patrimoine 2013 en Saône vosgienne

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  • Regards sur l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville

    L'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville paraît bien isolée. Accostée du presbytère, elle domine le village et la vallée du Gras. Posée là depuis le XVe siècle au moins, elle a connu maintes transformations au cours des siècles.

    En cette période estivale, nous offrons aux amoureux du patrimoine chrétien une vision originale de cette église rurale... Qui est orpheline de son curé depuis 2010...

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    Eglise de Bleurville vue du sud-est.

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    Tour-porche coté ouest, fin XVIIIe s.

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    Le clocher à l'impérial, si typique des église franc-comtoises toutes proches.

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    La nef de l'église de Bleurville.

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    L'Assomption de la Vierge, toile du XVIIIe s.

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    Le couronnement de la Vierge, pierre polychrome, XVIe s.

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    Notre-Dame de Lourdes, XXe s.

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    Statue de la Vierge Marie, bois polychrome, XVIIIe s.

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    L'Enfant-Jésus, plâtre, XIXe s.

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    Sainte Jeanne d'Arc, XXe s.

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    Saint Pierre Fourier, XXe s.

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    L'Education de la Vierge, bois polychrome, XVIIIe s.

    [clichés ©H&PB]

  • La cité de La Mothe en fête

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    [clichés G. Salvini | Cercle d'études locales de Contrexéville]

  • Marie fêtée à Notre-Dame de Bermont

    lorraine,notre dame,assomption,notre dame de bermont,abbé jacques olivier,boris lejeune,sculpteur,jeanne d'arcL’ermitage de Bermont, le sanctuaire préféré de Jeanne d’Arc au temps de sa prime jeunesse, a fêté avec ferveur l’Assomption lors d’une messe célébrée par l’abbé Jacques Olivier, prêtre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre. A l’issue, un repas fraternel rassemblait fidèles et amis de Bermont autour de la famille Olivier, cheville ouvrière de la renaissance des lieux.

    A 15 heures, sous un chaud soleil d’août, la procession s’est mise en place et a parcouru la propriété jusqu’au reposoir où l’abbé Olivier a lu l’acte de consécration de la France à la Vierge Marie, voulu par le roi Louis XIII en 1638, faisant de Notre-Dame de l'Assomption la patronne principale de la France.

    A cette occasion, rappelons le contexte dans lequel fut adopté cet acte royal consacrant le royaume à la Mère du Jésus. En 1636, la Sainte Vierge demande à Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, religieuse stigmatisée, que la France lui soit consacrée. L’année suivante, le roi Louis XIII, « dans le secret de son cœur », consacre sa personne et son royaume à Marie, et avec la reine, Anne d’Autriche, il multiplie les prières et les pèlerinages pour obtenir un héritier attendu depuis 22 ans.

    La Mère de Dieu répond en apparaissant à un religieux de Notre-Dame des Victoires, tout juste fondée par le roi, reconnaissant pour ses premiers succès. Elle demande trois neuvaines à Notre-Dame de Cotignac, en Provence, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires.

    Le caractère surnaturel des faits est rapidement reconnu et la reine est prévenue. Le religieux, frère Fiacre, achève les trois neuvaines le 5 décembre et c’est neuf mois après, jour pour jour, que naîtra Louis XIV qui recevra le nom de baptême de « Louis Dieudonné ».

    Dès que la reine est certaine de sa grossesse, et sans attendre la naissance pour savoir si l’enfant serait garçon ou fille, Louis XIII publie le 10 février 1638 l’édit officiel qui consacre solennellement la France à Marie. Depuis, dans chaque paroisse, lors de chaque fête de l’Assomption, une procession était organisée rappelant cette consécration. Si cette tradition s’est plus ou moins perdue, notamment depuis le concile Vatican II et la raréfaction des prêtres, elle est maintenue avec vigueur à Notre-Dame de Bermont.

    Après le Salut au Saint-Sacrement dans la chapelle, Alain Olivier, président de l’association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d’Arc, a annoncé que le 29 septembre prochain une statue dédiée à La vocation de Jeanne, réalisée par le sculpteur parisien Boris Lejeune, sera officiellement inaugurée et bénite à l’ermitage de Bermont. Cette statue est offerte par l’association nationale Avec Jeanne. 

     

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    Acte de consécration de la France à Marie

    Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté que d’accidents qui nous menaçaient.

    Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice ; la rébellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’Etat, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.

    Si nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend.

    Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de  » nous consacrer à la grandeur de Dieu  » par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables, et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

    A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre [1].

    Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la Grande Messe qui se dira en son église cathédrale, et qu’après les Vêpres dudit jour il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris.

    Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu’à ladite cérémonie les cours de parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d’autant qu’il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d’admonester tous nos peuples d’avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse longuement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.

    Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l’an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième.

    Louis

     

    [1] Louis XIII mourut sans avoir pu mettre la main au monument qu’il avait projeté ; mais Louis XIV se chargea d’acquitter la dette de son père. La décoration du chœur de Notre-Dame, entreprise par ce prince, ne fut terminée qu’en 1714. Marie est représentée assise au pied de la croix, tenant le Christ mort sur ses genoux ; à droite Louis XIII, et à gauche Louis XIV, qui avait voulu se réunir à son père dans cet acte solennel, offrent leur couronne à la Vierge. A la suite de la révolution de 1830, les statues des deux rois, œuvre de Nicolas Coustou, de Guillaume, son frère, et de Coysevox, furent déposées, par mesure de précaution, dans les musées de l’Etat ; elles ont repris depuis leur place, dans le chœur de Notre-Dame de Paris.


    ‡ On peut lire ici la lettre apostolique de 1922 du pape Pie XI proclamant Jeanne d'Arc patronne secondaire de la France : Galliam Ecclesiae.pdf

  • Fonds d'archives de la fonderie de cloches de Robécourt

    fonds farnier.jpgLes Archives départementales des Vosges mettent à l'honneur dans cette publication le fonds de la fonderie de cloches Jeanne d'Arc de Robécourt, dans le canton de Lamarche.

    Exceptionnel, ce fonds est l'un des plus caractéristique d'un savoir-faire local et d'une tradition aujourd'hui disparus. Cette fonderie, fondée en 1847 fut active jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Les fonderies de cloches étaient implantées essentiellement dans le quart sud-ouest du département des Vosges, proches du Bassigny qui historiquement les avaient vu naître au XVe siècle.

    Située en plein Bassigny, territoire aux limites de la Champagne et de la Lorraine, la fonderie de Robécourt demeure aujourd'hui un exemple exceptionnel d'un ensemble où immeuble, fours, matériel de conception et de production ainsi que les archives sont en grande partie conservés. Ils témoignent d'une phase trop méconnue de l'histoire industrielle lorraine : le passage d'un artisanat souvent itinérant à une pratique industrielle alliant innovations et volonté de conservation d'une tradition liée au rôle religieux et social des sonneries campanaires.

    La richesse du fonds de la famille des derniers fondeurs de Robécourt, Ferdinand et Georges Farnier, et de la fonderie de cloches traduite dans ce répertoire numérique enrichi d'un état des sources de la campanographie dans les Vosges, offre maintes pistes de recherche. Notons que le répertoire détaille l'exceptionnelle collection d'ornements de cloches et de marques de fondeurs (près de 950 matrices réalisées sur différents supports).

    Cet ouvrage satisfera sans aucun doute historiens, érudits, chercheurs et amateurs d'art et de traditions populaires et campanaires. C'est également un bel hommage à une famille de fondeurs auteurs d'une production aux indéniables qualités musicales qui peuple encore nos clochers.

     

    ‡ Fonds de la famille Farnier-Remy et de la fonderie de cloches de Robécourt (1839-2000), Sébastien Rembert, ADV-Conseil général des Vosges, 2013, 183 p., ill. (14 €).

  • Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie

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    L'Assomption de la Vierge Marie, enluminure, manuscrit XVIe s.

     

    Omnípotens sempitérne Deus, qui Immaculátam Vírginem Maríam, Fílii tui genitrícem, córpore et ánima ad cæléstem glóriam assumpsísti : concéde, quǽsumus ; ut, ad superna semper inténti, ipsíus glóriæ mereámur esse consórtes.

    [Collecte de la messe de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie]

     

    Dieu éternel et tout-puissant, vous avez élevé, en son corps et en son âme, à la gloire du ciel, Marie, la Vierge immaculée, mère de votre Fils : faites, nous vous en prions, que, sans cesse tendus vers les choses d’en-haut, nous méritions d’avoir part à sa gloire.