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Nos traditions - Page 27

  • L'Echo des Trois Provinces n° 167

    lorraine,vosges,franche comté,champagne,haute marne,haute saone,echo des trois provinces,écho des 3 provinces,adp3pCe numéro hivernal de L'Echo des Trois Provinces vous guidera, depuis votre fauteuil, dans l'histoire et les paysages de ce pays des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.

    Au sommaire du numéro de décembre-janvier :

    - Les livres

    - Attigny : la chapelle Bizot en péril

    - Lignéville : découverte d'une divinité gallo-romaine de l'abondance

    - Frain : la pierre tombale de la famille Duhoux

    - Lamarche : une vue cavalière du couvent des trinitaires

    - Enfonvelle : de "ville" en "velle"

    - Villars-Saint-Marcellin : le café-épicerie-tabac

    - Damblain : après "Souvenir, souvenirs", "Bonjour tristesse"...

    - Châtillon-sur-Saône : inauguration de la Maison de Marie

    - Magny-lès-Jussey : l'opéra au château

    - Fontenois-la-Ville : inauguration des Vergers de Fontenois

    - Vauvillers : 99e anniversaire de la mort du général Marcot

    - Morizécourt : Maisons paysannes des Vosges en visite

    - Fresnes-sur-Apance : l'église rénovée

    - Domremy : restauration des toiles de la crypte de la basilique de Alphonse Monchablon

    ... Et les info's des associations locales, les animations, l'histoire de la cuisine...

     

    L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement (24 €) en adressant vos coordonnées postales et votre règlement à : ADP3P, 10 rue Jules-Ferry, 88320 MARTIGNY-LES-BAINS.

  • C'est une "image d'Epinal"

    image épinal.jpgFruit de dix années de recherches, le catalogue édité à l'occasion de l'exposition "C'est une 'image d'Epinal'" présentée au Musée de l'Image d'Epinal, aborde l'histoire de l'imagerie et des imagiers de la cité vosgienne du XVIIe au XXe siècle. L'étude nous en révèle leurs inspirations, leurs influences et, surtout, rétablit certaines vérités : comme celle qui confirme que les premières images connues réalisées à Epinal sont de Claude Cardinet et datent de 1664 ; ou que Jean-Charles Pellerin, cartier, imprime ses premières images vers 1809, des images de saints mais aussi de Napoléon et de sa famille ; ou encore qu'en 1861 et pendant 28 ans, deux imageries, celles de Pinot et celle de Pellerin, produisaient de "l'image d'Epinal" contribuant à la renommée de la cité...

    Au fil des années, "l'image d'Epinal" devient un genre dont les images de l'épopée napoléonienne et les images en vignettes sont les deux emblèmes. Mais si dire aujourd'hui, "c'est une image d'Epinal", c'est évoquer un cliché, un stéréotype, mille fois répété et pas toujours inventif, il ne faut pas occulter qu'une image d'Epinal n'était ni désuète ni "naïve" quand elle a été imprimée.

    Dans ce sympathique ouvrage, les auteurs décryptent comment cette image d'Epinal est devenue pour le monde entier un genre et un stéréotype à la fois. Pour ce faire, ils ont repris les grandes étapes de son évolution, de ses transformations, l'arrivée à Epinal d'autres imageries, la concurrence avec les imagiers de l'Est de la France...

    Loin d'être une recherche sur un territoire, cette quête entraîne le lecteur vers la société du XVIIIe au XXe siècle, celle pour qui ces images ont été conçues. Longtemps seules images à disposition de toutes les catégories sociales de la population française, ces "images d'Epinal", qu'elles soient d'Epinal, de Nancy, de Metz ou d'ailleurs, ont joué un rôle qui se dévoile peu à peu. Et ce catalogue remarquablement illustré y contribue grandement.

     

    ‡ C'est une "image d'Epinal", Martine Sadion (dir.), éditions du Musée de l'Image - Ville d'Epinal, 2013, 295 p., ill. (22 €).

  • Message de Noël de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié

    lorraine,vosges,noël,mgr jean paul mathieu,saint dié,familleMgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, rappelle dans son message de Noël le rôle irremplaçable de la famille :

    « Joyeux Noël et bonne année à vous, chrétiens des Vosges, et à vous qui êtes en relations cordiales ou d’amitié avec nous. En chacun, les fêtes ravivent le sentiment familial, grâce aux retrouvailles qu’elles permettent, ou à cause des souffrances éprouvées dans la solitude ou les séparations.

    Je souhaite que les bénéficiaires des rencontres familiales soient solidaires de ceux qui en sont privés. La famille reste l’ultime repère d’une société mise à mal par l’individualisme et par des rivalités multiples. Au fond, la famille ne naît pas du seul sentiment amoureux, par définition éphémère, mais de la profondeur de l’engagement pris par le couple. Elle reste l’espace où se construit l’enfant qui apprend à se découvrir dans la relation aux autres.

    Les chrétiens croient que cet apprentissage familial de l’amour prend racine dans l’amour que Dieu donne et qui soutient nos fragilités. Que toutes les familles continuent à témoigner de la beauté de l’amour, de la paternité, de la maternité.

    Belles fêtes à toutes les familles. Bonne année à toutes et à tous. »

  • Nancy : première Messe de Minuit à Marie-Immaculée

    Pour la fête de la Nativité, la communauté latine de Nancy, organisée dans le cadre de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, a vécu sa première Messe de Minuit en l'église Marie-Immaculée, située à l'angle de l'avenue du Général Leclerc et du quai de la Bataille.

    La messe, dite selon le rite extraordinaire (missel de 1962), a été célébrée - à minuit ! - par l'abbé Florent Husson, chapelain de la communauté. L'homélie a été prononcée par l'abbé Pierre Demenois, prêtre diocésain.

    La messe, priante et fervente, précédée de la traditionnelle veillée, était magnifiquement rehaussée par les chants grégoriens et traditionnels français interprétés par la chorale attachée à l'église Marie-Immaculée, dirigée par M. Paul Thiébaut.

    Quelques images de la Messe de Minuit... sous la protection du Bienheureux Charles d'Autriche...

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    Eglise Marie Immaculée, détail, XIXe s., peinture murale, autel de la Sainte-Vierge.

    [remarquez la présence du campanile à la croisée du transept, structure aujourd'hui disparue, ainsi que le clocher avec baies néo-gothiques... qui ne fut jamais construit : une chambre des cloches plus modeste en bois - mais non dénuée de charme - fut édifiée en guise de clocher]


    [clichés ©H&PB]

     

    >> Plus d'info et de photos sur le site de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine : 

    http://chapellenie-bhx-charles-nancy.com
  • Nativité de Notre-Seigneur

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    Guerrit van Honthorst (1590-1656), Adoration des bergers, 1622.

     

    Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus.

    [Introït de la messe du jour]


    Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut.

  • Baptême de S.A.I.R. l’archiduchesse Maria-Stella de Habsbourg-Lorraine

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    Les membres de la famille grand-ducale du Luxembourg ont assisté le 14 décembre dernier au baptême de S.A.I.R. l’archiduchesse Maria-Stella de Habsbourg-Lorraine, née de 11 novembre 2013, fille de l’archiduc Imre d’Autriche et de son épouse Kathleen Walker, devenue par le mariage archiduchesse d’Autriche.

    L’archiduc Imre d’Autriche est le fils de la Princesse Marie-Astrid de Luxembourg et de l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine, petit-fils du dernier empereur d'Autriche Charles Ier.

    Le baptême s’est déroulé en l’église de Fischbach, au Grand-Duché de Luxembourg.

    Sur la photo, de gauche à droite, de la 1ère à la 2ème rangée :

    S.A.R. le Prince Jean, S.A.R. le Grand-Duc Jean, LL.AA.RR. la Grande-Duchesse et le Grand-Duc, S.A.I.R. l’Archiduchesse Maria-Stella dans les bras de S.A.I.R. l’Archiduchesse Kathleen, S.A.I.R. l’Archiduc Imre, S.A.I.R. l’Archiduchesse Marie-Astrid, le Comte Léopold de Limbourg-Stirum, S.A.I.R. l’Archiduc Christian d’Autriche, S.A.I.R. l’Archiduchesse Yolande

    S.A.R. le Prince Sébastien, S.A.R. le Prince Paul-Louis, LL.AA.RR. la Grande-Duchesse Héritière et le Grand-Duc Héritier, S.A.I.R. l’Archiduchesse Gabriella, S.A.I.R. l’Archiduc Alexander, le Comte Constantin de Limbourg-Stirum dans les bras de S.A.I.R. l’Archiduchesse Marie-Christine, Comtesse de Limbourg-Stirum, le Comte Rodolphe de Limbourg-Stirum, S.A.I.R. l’Archiduc Christoph, S.A.I.R. l’Archiduchesse Adelaïde

    [cliché : ©Cour grand-ducale]

  • Activités, métiers et noms de famille en Haute-Marne

    lorraine,champagne,patronyme,métiers,généalogieL'ouvrage présente au lecteur une catégorie particulière de noms de familles : ceux qui rappellent ou traduisent, soit d'une façon évidente, soit d'une façon plus ou moins obscure, une activité professionnelle, voire un nom de profession. Un bon nombre de ces activités ou de métiers font partie, de nos jours, d'un monde révolu.

    Cette étude est une première en la matière pour différentes raisons. En effet, l'auteur a tenu, chaque fois que cela a été possible, de donner les dates connues d'attestation des termes (noms communs, adjectifs, verbes) qui sont en mesure d'authentifier les propositions d'identification des noms de métiers ou diverses activités, à l'origine de noms de familles. Cette recherche de la datation des termes avec le souci de ne pas se contenter d'approximations est une démarche assez peu courante.

    Ce travail, fruit de plusieurs années de recherches obstinées et patientes, n'est pas destiné à être lu comme un roman mais à être consulté comme tout dictionnaire qu'on garde toujours sous la main. S'il nous éclaire d'une manière originale et inattendue sur des aspects obscurs, voire ignorés, de ce département champenois, il va sans dire que son contenu déborde largement de ses frontières. Nos amis Lorrains pourront y puiser maintes informations sur l'origine de patronymes rencontrés aussi dans notre région limitrophe de la Haute-Marne.

    Un ouvrage à parcourir pour savoir d'où l'on vient.

     

    ‡ Activités, métiers et noms de famille en Haute-Marne, Louis Richard, éditions L'Harmattan, 2013, 275 p. (29 €).

  • Bleurville (88) : les manalas des enfants des écoles

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    [Vosges Matin]

  • Nancy : la Crèche de Jean-Marie Schléret

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    [ER]

  • Le Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg à Saint-Epvre

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    [ER]

  • Notre patrimoine traditionnel lorrain démantelé

    Anthony Koenig, responsable de Maisons paysannes de France – Meuse, attire l’attention des défenseurs du patrimoine sur le phénomène de démantèlement et de « bradage » qui touche actuellement les éléments les plus remarquables du patrimoine architectural traditionnel de nos villages, à la faveur de la crise économique et de la désertification de nos campagnes.

    cheminee-lorraine 17e s..jpgTrop souvent les plus beaux et originaux éléments de décoration des vieilles demeures de nos villages s'en vont vers des cieux plus propices à la compréhension du patrimoine que le sort qu'on leur réserve malheureusement souvent dans le lieu qui les a vu naître et avec lequel ils ont pourtant tout leur sens. Comme ce fut le cas voici quelques années à Bleurville (Vosges) : les manteaux des cheminées d’une ancienne ferme XVIe-XVIIe siècles – achetée pour une bouchée de pain – ont été démontés par les nouveaux propriétaires luxembourgeois peu scrupuleux… qui laissent désormais la bâtisse s’écrouler lamentablement.

    Alors que nos villages se couvrent de menuiseries en PVC, de portes sans goût standardisées et sans lien avec le terroir local, certains éléments plus anciens sont vendus en pièces sur internet.

    Difficile de diffuser ce type d'information car on a l'impression d'en faire la publicité mais il est important de prendre conscience que si déjà les éléments du patrimoine protégés peuvent être menacés (abbaye cistercienne meusienne de l'Etanche par exemple), ceux des villages où il n'y a pas de protection et où le maire n'a pas eu la bonne idée de mettre en place un PLU avec un volet patrimoine à la hauteur, sont très souvent pillés par leurs propriétaires en recherche d'argent et souvent sans grande conscience de ce qu'ils possèdent.

    Nouvelle alerte en ce moment, une porte XVIIIe d'un village du Pays de Nied, en Moselle. Cette porte à vendre laisse présager une nouvelle perte et une nouvelle verrue en plastique : http://www.leboncoin.fr/bricolage/566925603.htm?ca=15_s

    Il y a urgence à agir pour une politique ambitieuse, massive et générale de mise en valeur des villages lorrains et de leur patrimoine, sinon entre les extensions anarchiques souvent mal intégrées et les cœurs de villages défigurés par le plastique, les enduits industriels et les coloris criards, il sera bien plus complexe encore de vendre l'image de la Lorraine dont on semble tant se préoccuper mais pas par ce canal pourtant essentiel…

    [cliché : démontage d'une cheminée monumentale XVIIe s. dans une ferme lorraine]

  • Le Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg de retour en Lorraine

    Moment d'émotion pour tous les Lorrains attachés à la Maison des ducs de Lorraine et à l'histoire des duchés. Ce dimanche, la basilique Saint-Epvre de Nancy accueillait, lors d'une messe pontificale célébrée par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, une relique du Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg, dernier laïc béatifié par le pape Jean-Paul II en 2004. A l'initiative des prêtres de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, ces reliques ont été apportées par SAIR l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine, petit-fils du dernier empereur, et son fils Christoph et sa belle-fille Adélaïde, jeune couple qui s'est uni à Nancy le 29 décembre 2012.

    Seul souverain laïc a avoir été béatifié depuis Saint Louis (Louis IX, roi de France), Charles d'Autriche était le descendant de la Maison des ducs de Lorraine depuis le mariage de François-Etienne de Lorraine avec l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg au XVIIIe siècle. Parmi ses lointains ancêtres, l'Eglise a reconnu les vertus de plusieurs personnages de la famille de Lorraine : Marguerite de Lorraine (ou d'Alençon), Marguerite de Bavière, Philippe de Gueldre.

    Les prises de position publiques de l'empereur dès son accession au trône impérial et royal d'Autriche-Hongrie en 1916, ses actions personnelles comme chef de famille, étaient fermement fondées sur les enseignements de la foi catholique.

    Son culte se répand actuellement dans le monde entier, et pas seulement dans les pays de l'ancienne monarchie centrale. Nancy peut ainsi s'honorer de compter une chapellenie dédiée au Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg et, désormais, d'insignes reliques exposées à la vénération des fidèles en la basilique Saint-Epvre.

    L'archiduc Christian avait donné la veille au Musée Lorrain une conférence de haute tenue devant près de 300 auditeurs. Après avoir rappelé les grandes lignes de la vie édifiante du couple impérial Charles et Zita, l'archiduc a développé la vision de l'Europe telle que la pensait Charles d'Autriche ; c'est-à-dire une Europe politique fondée sur la doctrine sociale de l'Eglise où l'homme est au centre de la gouvernance. Il a également invité les européens à redécouvrir leur identité bâtie sur plus de deux mille ans de christianisme.

    Quelques images...

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    Lors de la conférence de SAIR l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine au Musée Lorrain.

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    Père céleste,

    accordez au Bienheureux Charles d'Autriche l'honneur de la canonisation pour la gloire de Votre Nom, celle de la Bienheureuse Vierge Marie et que soit bénie Votre Eglise.

    Amen.

     

    [clichés ©H&PB]

  • Messe à la mémoire des collaborateurs décédés de La Nouvelle revue lorraine

     

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    A l'occasion du 40ème anniversaire de la création de La Revue lorraine populaire,

    Jean-Marie Cuny, directeur-fondateur de La Revue lorraine populaire - La Nouvelle revue lorraine, nous informe qu'une messe à la mémoire des collaborateurs décédés de ces revues sera célébrée

    dimanche 5 janvier 2013 à 10h30

    en l'église Marie-Immaculée à Nancy

    (33 avenue du Général Leclerc)

    par M. l'abbé Husson, chapelain en charge de la Chapellenie Bhx Charles Ier de Lorraine-Habsbourg


    A 18h30, place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy

    célébration de la fête nationale des Lorrains

    avec Mémoire des Lorrains

    harangue de Jean-Marie Cuny, feu d'artifice et partage du vin chaud dans une excellente ambiance !

  • Amance en Lorraine : dix siècles d'histoire(s)

    amance.jpgAmance, charmant village perché sur sa butte à l'est de l'agglomération nancéienne, resserré autour de sa motte féodale, son église et son célèbre cèdre. Un point de vue à couper le souffle qui va de Metz au Donon.

    La tradition orale a relayé les travaux des érudits du XIXe siècle, et l'on affirme ici qu'Amance est une des plus anciennes villes de Lorraine, connu alors même que Nancy n'était encore que marécages... Les historiens et amoureux du village, sous l'égide de l'association des Amis du lavoir d'Amance, ont voulu aller au-delà de cette réputation ; ils ont rassemblé ce qui avait été écrit à propos de l'histoire d'Amance et ont effectué des recherches dans les fonds d'archives.

    A l'issue de ce travail collectif, quelques idées reçues ont été remises en cause par des découvertes et des témoignages d'anciens qui ont révélé des faits méconnus.

    Cette remarquable monographie invite le lecteur à partir à la découverte de la riche histoire du village d'Amance, des conflits ayant marqué la localité et ses habitants, la vie des vignerons et des mineurs de fer, des prévôts, bourgeois, ecclésiastiques, régents d'école et autres instituteurs jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

    Un copieux ouvrage richement illustré que nombre de communes lorraines pourraient envier aux Amançois !

     

    ‡ Amance en Lorraine. Dix siècles d'histoire(s), collectif, Les Amis du lavoir d'Amance, 2013, 303 p., ill., cartes (29,50 €).

  • Charles Ier de Habsbourg-Lorraine sur l'autel de Saint-Epvre

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  • Le carillonneur de Charmois-L'Orgueilleux (88)

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    [Vosges Matin]

  • Nicolas, un saint universel

    Saint Nicolas est sans doute le saint qui, dans les pays d’Europe, a connu et connaît encore la popularité la plus grande, la plus durable et la mieux partagée entre l’Orient et l’Occident.

    st nicolas.jpgDe l’évêque catholique de Myre à l’ami des enfants qui a inspiré le personnage protestant du père Noël, la figure de Nicolas a suivi des cheminements complexes qui sont à l’origine de sa présence encore très vivante dans les cultes et l’imaginaire de nos sociétés contemporaines, par-delà les frontières politiques et culturelles.

    La richesse de cette figure a retenu depuis longtemps l’attention des chercheurs mais de nombreux pans de son histoire restent encore à préciser. Dans la continuité d’une rencontre tenue à Bari en 2010, principalement consacrée aux domaines italien et français, le colloque organisé par Catherine Guyon, qui s’est tenu durant le week-end de la fête de Saint Nicolas entre Saint-Nicolas-de-Port et Lunéville, au cœur de la Lorraine nicolaïenne, a envisagé l’histoire du culte de saint Nicolas à l’échelle de l’Europe entière. Rassemblant 25 chercheurs universitaires de sept nationalités différentes, le colloque a rappelé les origines de saint Nicolas à travers les apports récents des fouilles archéologiques du groupe épiscopal de Myre-Demre en Turquie et les textes de la translation de ses reliques à Bari. Les intervenants se sont penché sur le développement de son culte à travers l’Europe, depuis les empereurs byzantins et ottoniens en passant par les prélats réformateurs francs et les clercs des universités médiévales, jusqu’aux marchands et artisans de la Mitteleuropa, à la lumière de multiples indices (vies de saints, dédicaces, onomastique et toponymie, reliques et reliquaires, sceaux, enseignes de pèlerinage et objets de dévotion…).

    L’iconographie a également été largement abordée à travers des exemples d’Orient (icônes et images populaires) et d’Occident (enluminures, fresques, vitraux). La démarche proposée, qui s’inscrit dans la longue durée, a pris en compte les apports des enquêtes ethnologiques et a abordé les formes prises par les fêtes et les traditions dans leurs variations régionales, lorraines et alsaciennes, slaves, latines, hispaniques et anglo-saxonnes.

    Ce colloque était jumelé avec quatre expositions à Lunéville et à Saint-Nicolas-de-Port, ainsi qu’avec des visites de la basilique portoise et des vestiges du prieuré bénédictin de Varangéville (auquel fut rattaché celui de Bleurville à partir de 1627). Il s’est achevé par la participation à la grande procession à la basilique de Port.

    On espère vivement la publication des actes de ce colloque international.

    [dessin de Ph. Delestre]

  • Les paysans 1870-1970

    paysans.JPGEntre 1870 et 1970, les paysans français ont vécu une révolution sans précédent. En quatre générations tout à changé. En 1900, près d'un Français sur deux travaillait dans les champs. Aujourd'hui, les agriculteurs sont moins de 500 000, mais ils nourrissent 65 millions d'habitants et exportent dans le monde entier.

    Plus de 300 témoignages et documents inédits sur le monde rural. Mémoires et journaux intimes, agendas, lettres, plans d'exploitation, livres de comptes, réclames, mode d'emploi de matériel, almanachs, photographies de famille... Autant de témoignages d'existences laborieuses, souvent rudes, mais toujours riches en relations humaines, permettant d'apprécier un siècle de mutations de la France agricole.

    Textes, souvenirs et documents, ces traces d'histoire constituent des archives vivantes et uniques. Grâces à elles, le passé agricole de notre pays ressurgit avec une force exceptionnelle.

     

    ‡ Les paysans 1870-1970. Récits, témoignages et archives de la France agricole, Philippe Madeline et Jean-Marc Moriceau, Les Arènes éditions, 2013, 112 p., ill. (19,80 €).

  • Les scouts pèlerins sur le chemin de Saint-Nicolas-de-Port

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  • Baccarat fêtera ses 250 ans en 2014

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    [ER]

  • Ferveur populaire pour Saint Nicolas

    Plusieurs milliers de pèlerins ont participé cette année encore ce samedi 7 décembre à la 768ème procession en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine, en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. La célébration était présidée par Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, en présence de nombreux prêtres diocésains ainsi que des prêtres orthodoxes.

    Le recteur Jean-Louis Jacquot a salué les pèlerins venus de Lorraine, bien sûr, mais aussi des cinq continents... et même du Groenland !

    L'antique procession de saint Nicolas s'est déroulée pour la première fois le 6 décembre 1245, en reconnaissance de la libération miraculeuse du sire de Réchicourt après quatre années d'emprisonnement près de Gaza lors d'une croisade. Cunon de Réchicourt, rentré dans ses foyers, a institué une procession à Saint-Nicolas-de-Port, en union avec l'abbaye de Gorze dont dépendaient les terres de Varangéville et de Port.

    Quelques images de la 768e procession...

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    Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul.

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    Une nef comble.

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    Des scouts, guides, louveteaux et louvettes en nombre.


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    L'abbé Lereboullet, chantre officiel de la procession... "Saint Nicolas ton crédit d'âge en âge a fait pleuvoir des bienfaits souverains..."

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    Le clergé au choeur.

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    Lors de la procession.

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    Bénédiction épiscopale.

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    [clichés ©H&PB]


  • Fête de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie

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    Sacré-Coeur de Jésus et Marie Immaculée, vitraux XIXe s. (Janin, Nancy), église Marie-Immaculée, Nancy [cliché ©H&PB].

     

    Deus, qui per immaculátam Vírginis Conceptiónem dignum Fílio tuo habitáculum præparásti : quǽsumus ; ut, qui ex morte eiúsdem Filii tui prævísa eam ab omni labe præservásti, nos quoque mundos eius intercessióne ad te perveníre concédas. Per eúndem Dóminum.

    [Collecte de la messe de l'Immaculée Conception]


    Ô Dieu, qui, par l’Immaculée Conception de la Vierge, avez préparé à votre Fils une demeure digne de lui, nous vous en supplions, vous qui, en prévision de la mort de ce même Fils, l’avez préservée de toute tache, accordez-nous, par son intercession, d’être purifiés et de parvenir à vous.

  • La relique de saint Nicolas accueillie à Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome

    À l’initiative des frères de la communauté Saint-Jean chargés de l’église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome, une veillée de prière avec un chœur ukrainien s’est tenue à l’occasion du don d’une relique du saint fêté ce 6 décembre, patron de la Lorraine et aussi de la Russie.

    ncy reliquaire st nicolas.jpgSaint Nicolas n’est pas seulement le saint patron des enfants sages, qui le fêtent le 6 décembre en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Allemagne rhénane, en Lorraine et Alsace. L’évêque de Myre (actuelle Turquie), mort le 6 décembre 343 et à qui de nombreux miracles sont attribués, est aussi le saint patron des voyageurs, des pauvres, affligés, célibataires, prisonniers, marins, mais également de la Lorraine et de la Russie.

    À l’occasion du don d’une relique de ce saint populaire à l’église romaine de Saint-Nicolas-des-Lorrains, la communauté Saint-Jean a organisé une veillée de prière en honneur de saint Nicolas, mêlant l’Orient et l’Occident de l’Europe.

    « Il n’y a pas une maison en Russie qui n’ait son icône de saint Nicolas », a souligné le prêtre russe, Anthony, venu avec d’autres prêtres orthodoxes russes de l’église Sainte-Catherine du Patriarcat de Moscou à Rome à la veillée tenue le soir du 5 décembre. « Même si nous fêterons saint Nicolas dans treize jours, le 19 », a-t-il précisé, en référence au calendrier liturgique orthodoxe.

    reliquaire.jpgBougies en main pour le rite de lumière, chœur ukrainien et encensoir, la veillée organisée dans le cadre XVIe siècle de la chapelle des Lorrains de l’église Saint-Louis-des-Français a eu une chaude tonalité œcuménique. « Sans la longueur des offices orthodoxes », avait averti le Père Laurent Mazas, recteur de Saint-Nicolas-des-Lorrains. Tonalité aussi européenne, par la présence de Français, Italiens, Russes et Ukrainiens venus du collège pontifical de Saint-Josaphat à Rome.

    « C’est beau qu’ils aient pu prier ensemble », a commenté le cardinal Roger Etchegaray, en allusion à la crise que l’Ukraine et la Russie traversent actuellement dans leur relation. Le cardinal français avait rédigé un message, lu au cours de la veillée afin de s’y associer avec « l’ardeur d’un frère pèlerin ».

    Les Français présents étaient pour l’essentiel venus de Lorraine à l’occasion du don par l’évêque de Nancy et de Toul, primat de Lorraine, Mgr Jean-Louis Papin, de la relique de saint Nicolas, déposée ce 6 décembre au cours d’une messe présidée par le cardinal Paul Poupard. Offerte par l’association lorraine des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome, en présence notamment de l’ancien ministre – et Lorrain – Gérard Longuet venu à la veillée, la relique est placée dans un sobre et élégant reliquaire en acier, œuvre du maître d’art messin Jean-Louis Hurlin. « J’ai utilisé différents aciers en fines couches, soudées à 1500° », explique-t-il à propos de ce produit emblématique de la Lorraine.

    Une relique est un « signe de fragilité » mais aussi une preuve que saint Nicolas « a existé », a insisté le frère Johannes de la communauté animant Saint-Nicolas-des-Lorrains, expliquant le sens de la veillée à la fin de laquelle chacun a pu se recueillir devant la sainte relique.

    [d’après La Croix]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 23 : Saint Nicolas en Lorraine

    nrl23.jpgNormal pour le numéro de La Nouvelle revue lorraine qui sort fin novembre de s'intéresser à Saint Nicolas ! Un bel article est consacré à la ville de Saint-Nicolas-de-Port où est honoré depuis des siècles le saint patron des Lorrains. Mais, comme d'habitude, la revue régionaliste animée par Jean-Marie Cuny promène ses pages à travers l'histoire de notre Lorraine. Jugez-en en parcourant son sommaire :

    - Chirurgie au XVIe siècle lors du siège de Metz

    - Nancy-Thermal

    - Ernest Gegout, le "bon gueulard"

    - Les nettoyeurs de tranchées remontent en ligne

    - De la Saint-Nicolas aux étrennes

    - Robert Schuman, un Lorrain et un européen

    - Le café des Amis à Delme

    - "Le Maroc", une cité ouvrière lorraine

    - L'hiver

    - Faïences lorraines : au service de la lumière

    - La commanderie Saint-Jean du Vieil-Aître de Nancy

    ... Et les rubriques habituelles : l'édito' de Jean-Marie Cuny, les Info's lorraines, les livres...

     

    La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie et sur abonnement (38 €, 6 numéros) en adressant ses coordonnées postales et le règlement (chèque à l'ordre de "SEP Helenus") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Téléthon : un chrétien ne peut pas cautionner cette opération

    mgr aillet.jpgMgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, a expliqué à ses diocésains - dont certains sont très impliqués dans le Téléthon -, en quoi l'Association française de lutte contre les myopathies, qui organise l'événement, fait des choix qui posent de graves problèmes éthiques contraires à l'Evangile et à l'enseignement de l'Eglise catholique. 

    Extraits :


    • Première difficulté : certaines recherches financées par le Téléthon concernent l’utilisation de cellules souches embryonnaires qui se traduit nécessairement par la destruction d’embryons humains. D’un point de vue strictement médical, l’utilisation de cellules souches embryonnaires est d’autant plus discutable que leur efficacité thérapeutique n’a jamais été démontrée, contrairement aux espoirs que font naître l’utilisation de cellules souches issues du sang de cordon ombilical, ou depuis deux ans, le recours aux cellules pluripotentes induites (dites cellules iPS) issues de la reprogrammation de cellules souches adultes.

    Mais quoi qu’il en soit, la destruction d’embryons humains est éthiquement inacceptable. Certes, la loi française autorise aujourd’hui l’expérimentation sur les embryons humains, mais faut-il rappeler que le « légal » n’est pas nécessairement « moral » ? Pour sa part, l’Eglise catholique défend, comme elle l’a toujours fait, le respect de la vie humaine de la conception jusqu’à la mort naturelle, en insistant particulièrement sur le fait que l’embryon humain doit être considéré comme une personne humaine.


    • Deuxième difficulté : le Téléthon revendique la mise en œuvre de pratiques d’inspiration eugéniste. Le diagnostic prénatal est utilisé pour repérer les fœtus atteints de myopathie qu’une « interruption médicale de grossesse » permet ensuite d’éliminer. Dans le même esprit, la technique du « diagnostic pré-implantatoire » consiste à sélectionner puis à supprimer tous les embryons conçus in vitro porteurs de la myopathie. Ainsi, et comme le soulignait dès 2006 le spécialiste en éthique médicale qu’est Mgr Michel Aupetit, aujourd’hui évêque auxiliaire de Paris, dans une note publiée sur le site internet du diocèse de Paris, « les "bébéthons" qui sont présentés comme un grand succès thérapeutique ne sont pas le fruit d’une guérison due à la recherche sur le génome, comme on aurait pu l’espérer, mais le fruit d’une sélection embryonnaire. On pratique une fécondation in vitro de plusieurs embryons et on sélectionne l’embryon sain en éliminant les autres. Ce n’est donc pas un bébé "guéri" mais un bébé "survivant" ».

    • Troisième et dernière difficulté : les responsables du Téléthon refusent obstinément la mise en place d’un système de fléchage des dons qui permettrait à de nombreux donateurs d’affecter leurs dons aux recherches de leur choix, en évitant de contribuer au financement de programmes impliquant l’utilisation et la destruction d’embryons.
  • Les contes inédits de Lorraine

    lorraine,contes,traditions,veillées,campagne,ruralité,paysans,roger wadier,folkloreLe conte populaire est un conte oral traditionnel et communautaire. Il a longtemps régi la création et la circulation des histoires. C'est en fait la littérature de nos ancêtres, il a présidé les veillées de nos campagnes lorraines depuis la nuit des temps jusqu'au milieu du XXe siècle. Il a aujourd'hui quasiment disparu.

    Fort heureusement, à la charnières des XIXe et XXe siècles, quelques érudits passionnés de notre folklore ont pris soin de transcrire ces contes à l'écrit, ce qui leur a permis d'arriver jusqu'à nous, malgré le profond bouleversement de nos sociétés rurales qui ont rompu la transmission séculaire de ces histoires par le bouche-à-oreille. Quelques familles ont su faire subsister cette tradition jusqu'à la fin du XXe siècle malgré la disparition des veillées.

    D'infatigables collecteurs - dont fait partie notre auteur, Roger Wadier - ont poursuivi jusqu'à nos jours l'oeuvre de leurs prédécesseurs du XIXe siècle. Tout au long de ces pages, le lecteur découvrira ces récits authentiques qui faisaient le charme des veillées d'autrefois, et l'âme des campagnes : les contes animaliers, les récits sur le diable, tantôt dupé, tantôt triomphant et réellement terrifiant, ou encore les aventures merveilleuses et féeriques, de celles qu'on racontait volontiers aux enfants...

    Des passeurs de mémoire et de traditions.

     

    ‡ Les contes inédits de Lorraine, Roger Wadier, CPE éditions, 2013, 157 p. (20 €).

  • Bleurville : découverte d'un crucifix contre-révolutionnaire de la fin du 18ème siècle

    Nos vieilles maisons réservent parfois de bien belles surprises. Surtout lorsqu’elles nous replongent dans l’histoire du village d’il y a quelque 220 ans…

    croix bleurville.jpgIl était une fois une vieille maison sur la place du Prince… C’est ainsi que débute cette étonnant découverte que firent les descendants des propriétaires de cette ferme du centre du village. Voici quelques années, à la faveur d’un grand nettoyage entrepris dans la vieille demeure, quelle ne fut pas la surprise des propriétaires de découvrir, caché dans le fond d’un placard sombre, un crucifix en bois. De tels objets de culte, me direz-vous, on en trouvait jadis en nombre dans toutes les maisons. Mais celui-ci à quelque chose de particulier.

    Après un examen minutieux, il s’avère que ce crucifix haut d’une cinquantaine de centimètres, est réalisé tout en bois, croix et Christ compris. Il s’agit d’une œuvre artisanale unique, mais avec une belle recherche artistique notamment dans la représentation sculptée de l’anatomie du Crucifié. Notre sculpteur a également donné une tonalité politique à son objet de dévotion : trois fleurs de lys - symbole de la royauté - étaient fichées aux extrémités du patibulum (la barre transversale de la croix) et au-dessus du titulus (panneau où était mentionnée l’inscription « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs » imposée par Pilate), la seule subsistant aujourd’hui.

    Quand a été fabriqué ce crucifix sur pied ? « Il semblerait qu’il faille y voir une réalisation de l’époque révolutionnaire et, plus précisément, des années 1792 à 1794, époque où sévissait en France – et dans nos villages vosgiens – la Terreur, triste période durant laquelle ses nervis sans-culottes menaient une politique violente de déchristianisation », précise Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur qui effectue des recherches sur l’histoire de Bleurville. Au village, le curé François Ricard, prêtre insermenté qui avait refusé la Constitution civile du clergé, et l’abbé Sulpice Roussel, son remplaçant à partir de 1791, prêtre jureur, avaient été chassés de la paroisse. Grâce aux archives, nous savons que des prêtres (notamment le capucin Eugène Fourcault, né au moulin de la Voivre, un écart de Bleurville, qui fut obligé de quitter son couvent de Bar-le-Duc), au péril de leur vie, continuaient à distribuer les sacrements aux croyants restés fidèles à l’Eglise de Rome. Certains ecclésiastiques célébraient même clandestinement la messe dans des caves chez des particuliers du village. Ce crucifix a pu servir à orner l’autel de fortune aménagé à cette occasion ou, encore, à quelques fidèles qui priaient dans la clandestinité durant cette sombre période…

    Les propriétaires de cet objet de grande valeur historique pour la mémoire de notre village en ont fait don à l’association des Amis de Saint-Maur. Il viendra enrichir les collections du musée de la Piété populaire de l’abbaye Saint-Maur.

    [cliché : ©H&PB]

  • Nancy : des reliques du Bienheureux Charles Ier de Lorraine-Habsbourg à Saint-Epvre

    charles1.jpg

    Bienheureux Charles Ier de Lorraine-Habsbourg.

     
    Des reliques du Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine vont être déposées de manière permanente à la basilique saint-Epvre de Nancy, paroisse historique de la famille ducale de Lorraine.

    Au programme

    Samedi 14 décembre 2013

    20h30 : Conférence "Le Bienheureux Empereur et Roi Charles de Habsbourg-Lorraine, sa vie et ses principes, sources d'inspiration face aux défis de l'Europe d'aujourd'hui" donnée par S.A.I.R. l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine, petit-fils du Bienheureux Charles.
    Salle de la galerie des Cerfs du palais ducal, 64 en Grande-Rue à Nancy.

    Dimanche 15 décembre 2014

    11h00 : A la basilique saint-Epvre de Nancy, messe pontificale d'installation des reliques célébrée par Son Excellence Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, Primat de Lorraine, en présence de LL.AA.II.RR. l'archiduc et l'archiduchesse Christian de Habsbourg-Lorraine et l'archiduc et l'archiduchesse Christoph de Habsbourg-Lorraine et des personnalités civiles.

    18h30 : A la basilique saint-Epvre de Nancy, vêpres devant l'autel des saints de la famille ducale où seront déposées les reliques du Bienheureux Charles de Lorraine.

     

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    Charles Ier d'Autriche et son fils l'archiduc Otto.