Addi Bâ Mamadou allait tout juste avoir 30 ans, ce jour de décembre 1943, lorsqu'on le fit sortir de sa cellule de la prison de la Vierge, à Épinal, pour le conduire au poteau d'exécution.
Présenté le 3 décembre devant la cour de justice de la Feldkommandantur d'Épinal, celui que les Allemands appelaient le « terroriste nègre » avait été condamné à mort pour actes de franc-tireur. Ainsi s'acheva la longue épopée de ce jeune peul du Fouta Djalon engagé volontaire dans l'armée française et chef du premier maquis créé dans les Vosges, au printemps précédent.
Que reste-t-il aujourd'hui du souvenir d'Addi Bâ ? Un nom gravé sur le monument aux morts d'Épinal, à l'endroit même où il fut fusillé, une tombe dans le carré des coloniaux de la nécropole nationale de Colmar, quelques plaques de rue, à Langeais (Indre-et-Loire), La Vacheresse-La Rouillie (Vosges) et Tollaincourt (Vosges), où il résida. Il aura fallu attendre le 13 juillet 2003 pour que l'acharnement d'ardents défenseurs de sa mémoire conduise les autorités françaises à lui accorder la médaille de la Résistance au cours d'une cérémonie du reste fort discrète.
Le parcours d'Addi Bâ a pu être partiellement reconstitué grâce aux méticuleuses recherches menées à la fin des années 1980 par le Colonel Maurice Rives, officier retraité de l’infanterie coloniale et défenseur de la cause des tirailleurs africains. Des témoignages de personnes ayant côtoyé le tirailleur résistant, devenu une véritable légende dans le canton de Lamarche, ont été recueillis. Les éléments de l'histoire d'Addi Bâ sont désormais consultables sur la toile.
>> Le site addiba.free.fr a pour ambition de présenter la somme des connaissances rassemblées autour du personnage d'Addi Bâ. Une manière comme une autre de compléter cette page d'histoire si longtemps restée blanche.
A consulter par tous ceux qui souhaitent mieux connaître les actes de résistance menés dans le sud-ouest vosgien durant la Seconde Guerre mondiale.
























Pour s'éclairer, les romains utilisaient essentiellement des lampes à huile. Leur emploi allait de paire avec une présence militaire et celle d'une population romanisée. Dans les campagnes, les gens étaient davantage demeurés attachés aux traditions locales : on utilisait encore des torches ou des lampes à graisse.
Les lampes à huile en argile étaient modelées dans des moules en plâtre ou en terre, permettant une fabrication en série. Les lampes mises en vente à Bleurville sont des répliques fidèles de véritables lampes à huile romaines. Elles sont en grès et cuites à haute température, enduite d'un engobe, imperméable à l'huile et donc parfaitement utilisables au quotidien. Les lampes rouges sont en argile cuite à basse température (lampes avec décor au "lion") : leur imperméabilité est assurée par l'application d'un engobe transparent à l'intérieur.





En effet, les responsables de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, dès avant Noël 2009, ont envisagé d’acquérir la maison adjacente à la chapelle du Sacré-Cœur de Nancy, rue Oudinot. L’immeuble a été estimé adapté pour la fondation envisagée. Une offre d’achat a donc été faite au propriétaire qui accepte la cession de son bien à la Fraternité.
Jusqu’alors c’est un prêtre venu d’Eguelshardt, près de Bitche (Moselle), l’abbé Dominique Rousseau, qui assurait les messes à Metz, Nancy et Epinal.




