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  • Bleurville : animations autour de la fête patronale

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    Billet d'humeur...
     
    Pour la première fois, depuis probablement des siècles, il n'y aura pas de messe célébrée à Bleurville le jour de la fête patronale de la Saint Pierre-aux-Liens. Il faut sûrement remonter aux pires moments de l'histoire du village (guerre, épidémie...) pour constater que la messe de la fête paroissiale n'a pas été célébrée normalement. Il est vrai que nous sommes certainement à un tournant de notre Histoire, voire de notre civilisation - celle de l'ère chrétienne -, pour que l'on abandonne le culte dû au saint patron de la paroisse, célébré depuis des temps immémoriaux.
     
    On nous objectera que le culte des saints c'est "rétrograde" en ce XXIe siècle, qu'il n'y a pas de prêtre disponible pour célébrer la Sainte messe... Pourtant, tout au long de l'année liturgique, les églises de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône accueillent des ADAP (assemblée dominicale en l'absence de prêtre). Étonnamment, il ne s'est trouvé aucun laïc parmi les "équipes Adap" pour conduire la prière dominicale en ce jour de fête...
     
    Dans de nombreuses communes vosgiennes, c'est trop souvent les animations foraines qui ont abandonné la place du village. Et bien, à Bleurville, c'est la messe qui disparaîtra la première à l'occasion de la fête patronale. C'est à marquer d'une pierre blanche dans les annales du village. Et c'est bien dommage pour l'Eglise. Désormais, à Bleurville, nous ne parlerons plus de fête patronale, mais de fête communale laïque. C'est dans l'air du temps...

  • Une religieuse lorraine reconnue martyre par le Vatican

    Le pape Benoît XVI a autorisé le 1er juillet la publication du décret reconnaissant le martyre de Marguerite Rutan, sœur de la Charité, première supérieure de l’hôpital de Dax, guillotinée le 9 avril 1794.

    soeur de la charité.jpgMarguerite Rutan naquit à Metz le 23 avril 1736. Sa famille, nombreuse (15 enfants), était fort modeste. Entrée chez les Filles de la Charité, elle fut envoyée à Dax avec cinq autres sœurs, sur la demande de l’évêque, pour diriger l’hôpital qu’il construisait dans sa ville. Après la suppression des ordres religieux, les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul changèrent leur nom en celui de Dames de la Charité et continuèrent avec le même dévouement le service des pauvres.

    Le 3 octobre 1793, les religieuses eurent à choisir : prêter serment à la Constitution ou être expulsées ? Toutes refusèrent de jurer. Les services qu’elles rendaient aux pauvres et aux malades de la ville étaient tels qu’on n’osa pas tout d’abord demander leur renvoi. La Terreur cependant s’était installée à Dax : la maison des Capucins et celle des Carmes avaient été transformées en prison. A la fin de l’année, Sœur Marguerite fut accusée d’avoir « par son incivisme, cherché à corrompre et à ralentir l’esprit révolutionnaire et républicain des militaires en traitement à l’hôpital » et fut envoyée à la maison de réclusion des Carmes.

    Le 8 avril, la commission extraordinaire fit comparaître la religieuse, ainsi que le père Jean Eutrope de Lannelongue, curé de Gaube et prêtre réfractaire. Tous deux furent guillotinés le lendemain. Marguerite chanta le Magnificat dans sa marche vers l’échafaud, repoussa le bourreau en disant « Aucun homme ne m’a jamais touchée », puis ôta elle même son mouchoir de tête et ses fichus de cou avant de subir le martyr.

  • Les activités estivales de Saône-Lorraine

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  • « La Gazette Lorraine » estivale est parue !

    gazette lorraine juinr.jpgAu sommaire du numéro d’été de La Gazette Lorraine, votre revue du patrimoine et de l’environnement en Lorraine :

     

    - La Gazette en balade : le chemin des traces (Chaligny-Val de fer)

    - Marc Namblar : le promeneur ‘écoutant’

    - Mille-feuille aux fraises : recette de Jean-Marie Cuny

    - La Lorraine aux cent jardins

    - Des papillons signés “Art Nouveau” - Les grilles en fer forgé

    - Jean-Claude Golvin : voyage imaginaire d'un notable de Bleisbrück-Reinheim à Rome

    - Sur les traces d'Apollon : cinquante ans de découvertes archéologiques à Grand (Vosges)

    - Thionville - Waldwisse : ligne 112 du réseau TIM, exploité par Veolia Transport

    - Camille Hilaire : du trait à la lumière

     

    >> En librairie ou sur abonnement sur http://www.gazette-lorraine.com/abonnement.php

  • "Sur les routes"... Au musée de l'Image d'Epinal

    chemin_du_ciel.JPGLe musée de l'Image d'Epinal propose jusqu'au 11 novembre un voyage sur les routes et chemins du XIXe siècle. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les voies de communication au XIXe siècle étaient encombrées ! Par des voitures, des chevaux mais aussi de nombreux marcheurs : le colporteur, le petit savoyard, le Juif errant, le conscrit, la cantinière... Partant de ce constat, le musée de l'Image a choisi d'explorer les destins de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui sont devenus au fil des ans les emblèmes de l'imagerie populaire.

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    Le colporteur diffuse les images,

    Le petit savoyard montre ses marmottes et ramone les cheminées,

    Le Juif errant marchera jusqu'au Jugement dernier,

    Le conscrit s'apprête à défendre la Patrie,

    La cantinière abreuve et réconforte le soldat...

    Images traditionnelles en connivence avec des oeuvres contemporaines. L'exposition présente en parallèle des photographies d'Henri Cartier-Bresson, des oeuvres de Jacqueline Salmon, d'Hamish Fulton, de Gérard Collin-Thiébaut et Claire Chevrier autour de la route et du chemin.

    Pour pérégriner comme nos ancêtres hier et nos contemporains aujourd'hui...

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    >> Plus d'infos sur www.museedelimage.fr

  • Des vents facétieux à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville

    Les Balades musicales dans l’Ouest vosgien ont fait une halte remarquée à l’abbaye bénédictine. Des vents estivaux ont apporté fraîcheur et ingénuité en ce chaud début d’été.

    concert dartevelle 27.06.10 037.jpgAmbiance intime autour d’un trio d’anches placé sous la direction d’Olivier Dartevelle. Le directeur fondateur des Balades musicales a dédié cette 7ème saison aux vents. Et c’est l’ensemble Arumbaya, trio éclectique et brillant, qui s’est fait le disciple d’Eole : Fabrice Mélinon, au hautbois, montre des dons étonnants pour cet instrument difficile, François Baptiste, au basson, a fait vibrer l’auditoire par la qualité de son jeu musical, et Olivier Dartevelle, clarinettiste, bien connu dans la région puisque originaire de Claudon, a développé à Bleurville tout son talent de compositeur et d’interprète de notoriété internationale.

    concert dartevelle 27.06.10 034.jpgLe programme proposé aux mélomanes a mis en valeur l’expression profonde et discrète du souffle. Notre trio a réservé à la création contemporaine une place de choix : Auric (1899-1983), Ropartz (1864-1955) et Dubois rivalisaient avec Mozart et Beethoven où le « Divertimento » mozartien et le « Grand trio en ut majeur » de nos deux compositeurs de génie ont su charmer le public bien au-delà des espérances.

    Pour la bonne bouche, réservons une mention spéciale à Olivier Dartevelle et à l’interprétation de sa création « Tiercefeuille », déjà ancienne, mais dont l’interprétation des trois mouvements ont rappelé combien était prodigieux le talent artistique de notre musicien lorrain.

    Bref, une belle et riche fin d’après-midi estivale brillamment orchestrée par Jean-Marc Lejuste, animateur des Balades musicales, et Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur, qui accueillait pour la deuxième fois un concert des Ballades musicales. Un concert qui confirme la place de l’abbaye Saint-Maur de Bleurville dans sa vocation de promoteur des talents artistiques et musicaux en Saône Lorraine.

     

    > L’été se poursuit à l’abbaye avec l’exposition « Celtes & Gallo-romains en Saône Lorraine » jusqu’au 31 août, ouverte au public du jeudi au dimanche, de 14h00 à 18h00.

    > Prochaine animation : dimanche 18 juillet à 15h00 causerie-diaporama sur le thème "A la découverte de la Jordanie" par Marie-Madeleine Boulian.

  • Le livre testament du général Bigeard

    ma vie pour la france.jpgAvec cet ouvrage posthume du général Marcel Bigeard, décédé le 18 juin dernier dans sa 95ème année, les Editions du Rocher rendent hommage au dernier des héros militaires français du XXe siècle.

    Auteur fidèle de cette maison d'édition où il a publié de nombreux livres de souvenirs et d'essais, le général Bigeard avait confié à son éditeur le texte de son ultime opus à paraître à titre posthume.

    Dans "Ma vie pour la France", Marcel Bigeard retrace son parcours d'exception depuis sa naissance à Toul, en Meurthe-et-Moselle, le 14 février 1916, jusqu'à ses derniers mois de 2010.

    En guide de dédicace, le général écrit : "Ma vie pour la France paraîtra quand je ne serai plus de ce monde. Mon ultime souhait est que mon parcours rappelle aux jeunes générations le sens des valeurs que j'ai toujours défendues, celles qui font la grandeur d'un homme et d'un pays".

    Un ouvrage à mettre entre toutes les mains et surtout celles des plus jeunes.

     

    >> Ma vie pour la France, Bigeard (général Marcel), éditions du Rocher, 2010, 503 p., cahier photos (24 €).

  • Football en Saône Lorraine : on recrute !

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    [Vosges Matin | 21.06.10]

  • Hennezel : Gilou Salvini trace la voie... romaine

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : un des deux derniers anciens combattants de 1940 honoré par la Nation

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  • Metz, place de la République : 2000 ans d'histoire

    metz république.jpgCompte tenu des menaces de destruction pesant sur les vestiges de la place de la République à Metz, le Service régional d'archéologie a prescrit en 2007 une fouille archéologique préventive. Dans un secteur de la ville occupé depuis le Ier siècle de notre ère, l'étude de l'organisation spatiale et fonctionnelle a permis de découvrir l'évolution d'une partie de ce quartier de l'Antiquité jusqu'à l'époque moderne.

    L'ouvrage présente les résultats de cette fouille. Elle fait le point sur l'actualité des recherches archéologiques sans prétendre  à l'exhaustivité des connaissances sur l'histoire du quartier. Le cas le plus inattendu de cette intervention archéologique reste la découverte d'un autel de la divinité orientale Cybèle dont le culte se développa au IIe siècle après J.-C. dans les provinces septentrionales de l'Empire romain.

    Dans le prolongement de cet ouvrage de synthèse, les Musées de la Cour d'Or de Metz présente un parcours historique de la place de la République de l'époque gallo-romaine jusqu'à l'époque moderne. Ces fouilles archéologiques ont renouvelé et élargi les connaissances sur l'histoire de la ville.

     

    >> Metz, place de la République. 2000 ans d'histoire, Renata Dupond (sous la dir.), éditions Serpenoise, 2010, 80 p., ill. (15 €).