La messe des Rameaux était célébrée par l'abbé Ayéméné en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône pour toute la paroisse Notre-Dame de la Saône.
Bénédiction des Rameaux, proclamation de l'Evangile et procession [clichés ©H&PB].
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La messe des Rameaux était célébrée par l'abbé Ayéméné en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône pour toute la paroisse Notre-Dame de la Saône.
Bénédiction des Rameaux, proclamation de l'Evangile et procession [clichés ©H&PB].
L’exposition « Mémoire de Saône Lorraine sur la Grande Guerre, objets, témoignages et documents » se tiendra au musée de la Résidence de Hennezel-Clairey à partir du 13 avril, et sera visible tous les après-midi de Pâques à novembre 2014 et de la même façon en 2015.
« Mémoire » signifie, pour certains de ses membres, fidélité au souvenir de leurs ancêtres, nés dans la plaine des Vosges ou dans le Bassigny, et emportés dans le drame de 14-18 : des panneaux leur sont consacrés. Le livre « Georges et Henri de Bassigny, la Grande Guerre des frères Goutte », édité par Saône Lorraine en 1999, y trouve là un regain d’actualité et d’intérêt.
« Mémoire » signifie aussi recherches sur les monuments aux morts du secteur, sur l’origine et le destin des victimes qui y figurent. Cette exposition retrace enfin, sans grandiloquence ou excès, une période qui affecta indirectement le sud-ouest des Vosges comme le reste de la France. Des uniformes (celui du colonel Paul Renard, de Lamarche, notamment), du matériel, des objets de propagande et de « bourrage de crâne », de l’artisanat de tranchée, et des souvenirs plus intimes, des affiches et des dessins font tout l’intérêt de ce petit mémorial garnissant vitrines et murs. Les associations Saône Lorraine et Droiteval-Ourche-Patrimoine ont réalisé conjointement ce retour sur image, sur témoignages et sur objets, tous issus des collections privées de leurs membres.
Henri Goutte durant la Grande Guerre [cliché ©Saône Lorraine].
[L'Abeille]
L'association Saône Lorraine, qui a pour objectif la valorisation du patrimoine architectural et historique des villages de la vallée de la Saône vosgienne, vient de tenir sa 34ème assemblée générale à Attigny, dans le canton de Darney. Bilan d'une année 2013 riche en travaux et en animations.
Le président Jean-François Michel a accueilli avec plaisir Jacky Frémont, délégué des Vosges pour la Fondation du Patrimoine, qui participe au soutien financier des travaux engagés sur les différents sites gérés par l'association de sauvegarde. Après avoir excusé le maire d'Attigny, une minute de silence a été observée pour les adhérents décédés au cours de 2013 : Mmes Françoise Rothiot, Lucie Bernard, Monique Mougin et Giraud, et MM. Claude Pinard et Gilbert Depoisse.
Dans son rapport moral, le président Michel a rappelé les nombreuses activités qui ont ponctué la vie de l'association : l'AG à Lichecourt, les voyages en Bohême et dans les Flandres françaises. Bernard Delémontey, conservateur du musée d'Hennezel, a fait le point sur les animations muséales qui ont connu une belle fréquentation même s'il déplore la baisse de fréquentation des groupes de touristes générés par les autocaristes. A noter que le musée a bénéficié d'une bonne couverture médiatique avec deux reportages produits par Vosges Télévision. Le musée accueillera en 2014 la reproduction, réalisée par Henri Côme, de Darney, de la pierre armoriée de l'ancienne maison verrière de Thiétry qui porte les armes des familles de Finance et d'Hennezel de Bazoilles. 2014 verra la présentation d'une exposition exceptionnelle sur la mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine ; elle sera inaugurée le 25 mai prochain à 15h00.
C'est à deux voix que l'année au couvent des Cordeliers des Petits-Thons a été présentée : Jean-François Michel et Robert Mougin, maire des Thons, ont insisté sur les importants travaux réalisés sur la partie des logements conventuels avec la réfection des charpentes, de la couverture et des aménagements intérieurs. Ces réalisations n'auraient pu être entreprises sans le soutien financier du Conseil régional de Lorraine, de la DRAC, du Conseil général des Vosges et de la Fondation du Patrimoine. Le site des Thons a bénéficié également d'une belle promotion par le biais du Guide du Routard qui donne un coup de chapeau à Saône Lorraine pour la restauration de l'ancienne église franciscaine. L'église conventuelle accueillera plusieurs manifestations musicales au cours de l'été prochain. Une pause dans les travaux permettra de réfléchir à l'intervention d'un chantier d'insertion qui pourrait se voir confier le réaménagement de l'ancien réfectoire des frères.
Châtillon-sur-Saône, qui reste le centre vital et sentimental de l'association, a encore connu de belles heures avec les musées vivants de mai à septembre. Ils seront reconduits cette année et agrémentés d'un concours de peinture "Sur les traces de Jan Monchablon", à l'occasion du 110ème anniversaire de la disparition du maître du paysage. Gérard Monchablon, lointain descendant du peintre, a présenté deux tableaux de Jan Monchablon réalisés à la fin du XIXe siècle, acquis récemment aux Etats-Unis : "La rue de l'Assaut à Châtillon" et "Vaches au pâturage". Ces toiles rejoindront le musée de Châtillon.
Pour conclure son rapport moral, le président Michel a informé l'assemblée que deux voyages seront organisés en 2014 : le voyage de printemps au Danemark et celui d'automne qui fera découvrir aux participants le patrimoine de l'ouest de l'Ile-de-France.
Après avoir approuvé le rapport financier présenté par la trésorière Nicole Hottier, l'AG a validé le renouvellement du tiers du conseil d'administration : Jean-Louis Hory, Nathalie Bonneret, Marie-Paule Gourlot, Arlette Delémontey et Laurence Floriot ont été reconduits dans leurs fonctions.
Après le repas partagé dans une excellente ambiance par une bonne centaine d'adhérents, Jean-François Michel et Claude Bernard ont présenté lors d'une causerie la vie de l'enfant du pays : le journaliste Yvan Salmon, plus connu sous le pseudonyme de Victor Noir, né au moulin d'Attigny en 1848 et mort à Paris en 1870 sous les balles du prince Pierre-Napoléon Bonaparte.
[clichés ©H&PB]
La rue de l'Assaut à Châtillon-sur-Saône, Jan Monchablon, huile sur toile, 1888.
Vaches au pâturage à Châtillon-sur-Saône, huile sur toile, Jan Monchablon, fin XIXe s.
Choeur de l'église Marie-Immaculée de Nancy orné pour le dimanche de la Passion et la Semaine Sainte [cliché ©H&PB].
Iúdica me, Deus, et discérne causam meam de gente non sancta : ab homine iníquo et dolóso éripe me : quia tu es Deus meus et fortitúdo mea.
En 1985, une tache d'humidité apparaît sur le mur d'une habitation de Sierck-les-Bains, commune mosellane proche sur la frontière luxembourgo-allemande. Or, cette tache prend rapidement l'apparence du visage du Christ. Un mystère qui attire depuis de nombreux curieux, croyants ou non, pèlerins... et touristes. Médias français et étrangers se sont emparés de cette "affaire" sur laquelle l'Eglise ne se prononce pas.
Jean-Pierre Snyers, écrivain belge, rédacteur de la revue catholique Médiatrice et Reine, grand ami de la Lorraine, propose quelques considérations et souvenirs relatifs à cet événement qui, aujourd'hui encore, ne cesse de surprendre et d'interroger.
Manifestation surnaturelle, pur hasard, présence divine ? Jean-Pierre Snyers envisage toutes les causes possibles et fait le point dans sa brochure.
‡ Le mystérieux visage de Sierck-les-Bains, Jean-Pierre Snyers et Paul Huther, Sursum Corda éditeur, 2014, 17 p., ill. (3 €). Commande possible sur sursumcorda@slynet.be
Le nouveau conseil municipal élu dès le premier tour de scrutin a procédé récemment à l’élection du maire et des adjoints.
André Granget, qui ne se représentait pas à la fonction de maire, a ouvert la séance devant quelques habitants. Seul candidat au poste de premier magistrat, Denis Bisval était élu par 9 voix, 1 voix allant à André Granget et 1 bulletin nul.
Après définition du nombre d’adjoints à désigner, Patrick Fatet était élu premier adjoint avec 7 voix, le deuxième adjoint, Pascal Laprovote, fait l’unanimité. Le troisième adjoint a été élu à l’issue du 3ème tour de scrutin : il s’agit de Ludovic Bisval, 6 voix contre 5 voix à Véronique Jacquin.
Élu municipal depuis 2001, et prenant la suite de son père, Marcel Bisval, qui fut maire de 1977 à 1989 et, aujourd’hui maire honoraire, Denis Bisval a siégé en tant qu’adjoint dans le précédent mandat. Il connaît bien le travail et les charges que représente la gestion d’une commune.
Remerciant la population qui a élu les onze conseillers dès le premier tour, le maire demandait une minute de silence à la mémoire des conseillers disparus pendant ce mandat : Michel Legros et Emmanuel Bisval. Il félicitait Mmes Goujon, Jacquin et Toussaint, MM. Granget, Henriot, Mauchard et les trois autres non élus pour avoir eu le courage de se présenter aux suffrages de leurs concitoyens. Denis Bisval a souhaité que tous mettent leurs compétences au service des bleurvillois, et qu’ils travaillent dans la confiance et l’unité autour des projets communs de la liste ouverte « Ensemble pour Bleurville ». Enfin, le maire remerciait la secrétaire Françoise Roussel, pour la qualité de son travail et son aide précieuse et constante.
La prochaine réunion du conseil municipal sera consacrée à la constitution des commissions et des différentes délégations.
[cliché : ©Michèle Bisval]
Nous avons appris ce matin par le service du protocole du ministère de la Culture et de la Communication, que Aurélie Philippetti, ministre de la Culture et de la Communication, rencontrera les animateurs de l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville et visitera l'ancienne abbaye bénédictine du village, à l'occasion d'un prochain déplacement en Lorraine qui devrait avoir lieu courant avril.
Nous tiendrons bien entendu informés nos fidèles lecteurs de cette visite ministérielle.
Dans le canton de Berne, en Suisse, Elias Greiber fait partie des anabaptistes mennonites, un courant protestant persécuté depuis la Réforme. En 1683, il s'installe aux confins des territoires lorrain et alsacien, à Sainte-Marie-aux-Mines, sur les terres des Rappoltstein, une famille d'aristocrates protestants où les anabaptistes peuvent librement pratiquer leur culte.
Dans leur ferme de louage, Elias et son épouse Frena travaillent d'arrache-pied. Le mouvement anabaptiste se radicalise sous l'impulsion d'un chef religieux, Jacob Amann, qui veut revenir aux fondamentaux et enseigne une nouvelle doctrine des plus radicales. Ainsi, la société anabaptiste se ceint en deux branches et la communauté amish voit le jour.
Avec l'Empire qui leur imposa le port des armes - principe contraire à leur doctrine religieuse -, les anabaptistes mennonites de Lorraine, d'Alsace et du Palatinat émigrèrent en masse vers les Etats du Nord-Est d'Amérique du Nord.
‡ Les Frères amish, Marie Kuhlmann, Presses de la Cité, 2013, 400 p. (21 €).
Lætáre, Ierúsalem : et convéntum fácite, omnes qui dilígitis eam : gaudéte cum lætítia, qui in tristítia fuístis : ut exsultétis, et satiémini ab ubéribus consolatiónis vestræ.
Lætátus sum in his, quæ dicta sunt mihi : in domum Dómini íbimus.
[Introït de la messe du 4ème dimanche de Carême]
Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez ; tressaillez de joie avec elle, vous qui avez été dans la tristesse afin que vous exultiez et soyez rassasiés à la mamelle de vos consolations.
Je me suis réjoui de ce qui m’a été dit : Nous irons dans la maison du Seigneur.
Messe de Laetare, 4ème dimanche de Carême, 2014, église Marie-Immaculée [cliché ©H&PB].
Numéro printanier de La Nouvelle revue lorraine, vingt-cinquième opus de la nouvelle série, vingt-cinq revues au service de la promotion de la Lorraine, de son histoire, de son terroir et de ses traditions !
2014 est l'année du Centenaire du début de la Grande Guerre, mais c'est aussi le 200ème anniversaire de la Campagne de France qui vit la chute du Premier Empire... La Nouvelle revue lorraine se souvient du passage de l'Empereur en Lorraine et rappelle, fort opportunément, que l'impératrice Marie-Louise de Habsbourg était la descendante du dernier duc de Lorraine François III !
Le sommaire est à l'image de ce numéro, printanier et éclectique. Vous y lirez avec plaisir :
- le tricentenaire de la naissance d'Anne-Charlotte de Lorraine
- les eaux bienfaisantes de la Lorraine thermale
- un globe-trotter vosgien
- Jean-Vincent Scheil, un savant lorrain
- le facteur rural du bon vieux temps
- une histoire véridique : le menuisier, la veuve et la bière
- le destin tragique d'un poilu mort par dévouement : René Thirion
- Nos poilus chantaient
- histoire lorraine : la Geneviève
- art populaire : une corne à jus de tabac
- au temps des hannetons
- quarante ans au chevet de l'abbaye de Bleurville
- le château de Void-Vacon
... Et les rubriques habituelles !
‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 25, avril-mai 2014. Disponible en librairie ou sur abonnement (38 €, 6 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
[L'Abeille]
La soprano Sylvie Boulian et sa chorale russe de Saint-Petersbourg se produiront dans les Vosges en mai prochain.
La chorale donnera un concert le 2 mai à Bourbonne-les-Bains, le 3 mai à Mirecourt, le 6 mai à Vittel et le 7 mai à Monthureux-sur-Saône.
‡ Les organisateurs recherchent des familles qui accepteraient de loger les choristes russes durant cette période. Merci de contacter rapidement Marie-Madeleine Boulian, à Monthureux : m-mad.boulian@orange.fr
[L'Abeille]
[ER]
Liste unique "Ensemble pour Bleurville" (liste sans étiquette)
|
Sièges à pourvoir |
Sièges pourvus |
Sièges restant à pourvoir |
Conseil municipal |
11 |
11 |
0 |
Candidats |
Voix |
% Inscrits |
% Exprimés |
Elu(e) |
M. Pascal LAPROVOTE |
186 |
65,03 |
83,78 |
Oui |
M. Norbert MAUCHARD |
167 |
58,39 |
75,23 |
Oui |
M. Patrick FATET |
157 |
54,90 |
70,72 |
Oui |
Mme Caroline TOUSSAINT |
156 |
54,55 |
70,27 |
Oui |
M. Ludovic BISVAL |
154 |
53,85 |
69,37 |
Oui |
M. André GRANGET |
149 |
52,10 |
67,12 |
Oui |
M. Denis BISVAL |
145 |
50,70 |
65,32 |
Oui |
Mme Céline GOUJON |
143 |
50,00 |
64,41 |
Oui |
Mme Véronique JACQUIN |
135 |
47,20 |
60,81 |
Oui |
Mme Audrey MATHIEU |
135 |
47,20 |
60,81 |
Oui |
M. David HENRIOT |
126 |
44,06 |
56,76 |
Oui |
Mme Annick BRUNET |
104 |
36,36 |
46,85 |
Non * |
Mme Colette BISVAL |
102 |
35,66 |
45,95 |
Non * |
M. Hermanus VAN DEN HOEK |
95 |
33,22 |
42,79 |
Non * |
* Pour être élu au 1er tour, il faut réunir la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de suffrages égal au quart de celui des électeurs inscrits.
|
Nombre |
% Inscrits |
% Votants |
Inscrits |
286 |
|
|
Abstentions |
56 |
19,58 |
|
Votants |
230 |
80,42 |
|
Blancs ou nuls |
8 |
2,80 |
3,48 |
Exprimés |
222 |
77,62 |
96,52 |
Il n'y aura donc pas de 2ème tour à Bleurville.
L’association « Les Amis d’Alfred Renaudin » propose une conférence diaporama
Samedi 12 avril 2014 à 14h30
à la Salle des fêtes de Val-et-Châtillon (54)
sur « Nancy, ville de l’Art Nouveau »
par Jean Ulm, ancien guide conférencier de la Ville de Nancy
Entrée libre
Pour tout renseignement, contactez l’association au 03.87.03.62.04
[Vosges Matin]
[Vosges Matin]
En 2013, grâce à de nombreux mécènes privés et publics, la Communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse a acquis pour le Musée barrois un rare tableau du peintre François Nicolas, dit Nicolas de Bar, représentant Orphée et Eurydice.
Originaire de Bar-le-Duc où il est né en 1632, François Nicolas mène l'ensemble de sa carrière à Rome - à l'instar de nombreux artistes lorrains du XVIIe siècle - où il est mentionné dans les archives de la ville de 1652 jusqu'à sa mort survenue en 1695. Malgré son éloignement, il reste fidèle à son Barrois natal en signant "Nicolo di Bar".
Le sujet du tableau est tiré des Métamorphoses d'Ovide : Eurydice vient de mourir, mordue par un serpent, le jour de ses noces avec le musicien Orphée. Celui-ci, épouvanté, se précipite vers la jeune femme. Cette oeuvre picturale, signée et daté de 1654, est le plus ancien connu de cet artiste qui réalise toute sa carrière à Rome. Tout, dans sa composition, semble être une démonstration des savoir-faire multiples de François Nicolas : la nature morte, la figure d'Eurydice inspirée d'une sculpture antique, celle d'Orphée révélant une bonne connaissance anatomique, les plissés des vêtements, le paysage à l'arrière-plan constitué de ruines et de montagnes... Cette toile annonce les oeuvres qu'il réalise ultérieurement pour plusieurs églises romaines.
[Cliché : Orphée et Eurydice, François Nicolas, 1654, Musée barrois - © Galerie F. Baulme Fines Arts – Studio Christian Baraja]