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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 72

  • La Grande Guerre "en vrai" : 14-18 en Lorraine

    guerre3D.jpgLa Grande Guerre a donné lieu, pour la première fois, à une très large couverture photographique sur l'ensemble des fronts. Peu d'années après sa création, la photographie suit déjà les armées sur les théâtres d'opérations, avec les limites de la technique de l'époque.

    Les conflits du début du XXe siècle, l'existence d'appareils plus légers et plus maniables, ont laissé entendre l'explosion à venir de l'usage de la photographie dans un contexte guerrier. Dès 1914, les photographies se multiplient et la stéréoscopie - la photographie en relief - suit ce mouvement. Quantitativement, ces clichés ont certes été moins nombreux. Toutefois, le choix d'employer ce type d'image, censé accentuer le réalisme du sujet photographié, relève bien de la volonté de montrer le conflit et de raconter "sa" guerre.

    La popularité des clichés en relief explique également leur production. Le présent ouvrage, bâti autour de la collection du Centre Image Lorraine, s'attache à montrer quelles sont ces images stéréoscopiques, ce qu'elles nous disent de la Grande Guerre sur les différents fronts lorrains, tout en soulignant l'importance du choix du photographe et de sa construction de l'image où, en définitive, l'homme est au cœur avec toute la dramaturgie du contexte guerrier.

     

    ‡ La Grande Guerre "en vrai". 14-18 en Lorraine, Laurent Jalabert, éditions du Quotidien, 2014, 190 p., ill. (30 €).

  • Conflits et progrès scientifiques et techniques en Lorraine

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  • Laneuvelotte (54) : la rentrée des Europa-Scouts nancéiens

    lorraine,nancy,laneuvelotte,jean marie cuny,europa scouts

    [ER]

  • Contrexéville (88) : l'ancienne voie romaine mise en valeur

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    Partie de la voie romaine mise au jour à proximité du lac de la Folie [cliché G. Salvini].

     

    En lien avec les archéologues bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville, les services techniques de la ville procèdent actuellement à l'aménagement de la portion de voie romaine mise au jour à proximité du lac de la Folie.

    Cet aménagement sera ouvert au public.

  • Quatre ans sous le joug allemand à Blâmont (1914-1918)

    lorraine,blâmont,grande guerre,occupation,soeurs de saint charlesA quelques kilomètres de la frontière de 1871, la ville de Blâmont est occupée par l'armée allemande durant les quatre ans de la Première Guerre mondiale. Une situation atypique jusque-là méconnue faute de documents et de témoignages. C'est cette zone d'ombre que vient de mettre en lumière le journal rédigé par Sœur Euphémie, religieuse de la congrégation de Saint-Charles exerçant à l'hôpital de Blâmont.

    Au-delà du document inédit, le lecteur découvre un témoignage poignant qui le plonge au cœur du quotidien de ces Lorrains et Lorraines, pris en étau entre la France et l'Allemagne. Par la force de son récit enlevé, Sœur Euphémie nous fait revivre quatre années de tribulations et de souffrances, entre résignation et espoir.

    Le texte original a été transcrit par les élèves de 3ème du collège de Blâmont. L'annotation critique est réalisée par Cédric Andriot, docteur en histoire, et Thierry Meurant, conseiller municipal de Blâmont et correspondant défense.

     

    ‡ Quatre ans sous le joug allemand. Journal d'une religieuse de l'hôpital de Blâmont occupé par l'Allemagne de 1914 à 1918, Cédric Andriot et Thierry Meurant (prés.), éditions Gérard Louis, 2014, 125 p., ill. (20 €).

  • La Bresse et ses vallées : mémoire et histoire de la montagne vosgienne

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    La Fédération des sociétés savantes des Vosges publie les actes des Journées d'études vosgiennes qui se sont déroulées en octobre 2013 à La Bresse. L'ouvrage met en valeur les multiples mémoires de la petite cité  vosgienne et de ses deux vallées de Chajoux et de la Vologne.

    Quelque quarante auteurs, universitaires et érudits locaux, grands connaisseurs de l'histoire et de l'environnement de La Bresse, conjuguent leurs talents pour nous décrire les différentes mémoires de la ville : mémoire des hommes victimes des guerres, de la déportation et de la destruction de la cité en 1944 ; mémoire de l'essor du tourisme et du ski ; mémoire de l'aventure textile ; mémoire des racines, des coutumes et de la foi chrétienne des populations locales ; mémoire des paysages...

     

    ‡ La Bresse et ses vallées. Mémoires et histoire de la montagne, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), FSSV et Racines bressaudes, 2014, 672 p., ill., cartes (39 €).

  • Metz, ville d'art et d'or

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    L'ouvrage est une agréable invitation à accompagner le photographe lorrain Patrick Greff dans son périple à travers les belles images des rues et des monuments remarquables de la cité messine.

    On la dit verte tant les espaces consacrés à la nature lui donnent des airs de campagne. On la dit d'or par la couleur des architectures qui fait de Metz une ville étonnante et attachante.

    Au fil des clichés mettant somptueusement en valeur le patrimoine de la ville, le lecteur parcourt le temps de Divodorum à Métis, des Romains au tramway futuriste ! De la cité gallo-romaine à la capitale du royaume mérovingien d'Austrasie et berceau de la dynastie carolingienne jusqu'à l'Annexion en passant par la République messine et la fastueuse Renaissance, Metz se laisse découvrir pour le bonheur des Messins et des visiteurs. Chaque quartier affiche un caractère insolite et des centres d'intérêts variés.

    Ce bel album convoque tous les Lorrains - et les autres aussi ! - à parcourir la cité afin d'en apprécier ses atouts historiques, culturels, artistiques mais aussi économiques.

     

    ‡ Metz, ville  d'Art et d'Or, Patrick Greff, éditions Gérard Louis, 2014, non paginé, ill. (15 €).

  • Tous à Paris le 5 octobre contre la GPA et pour le respect de l'être humain

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  • La bataille du Grand Couronné - Août et septembre 1914

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    Parce que ce fut l'une des premières de la Grande Guerre, la bataille du Grand Couronné - ou bataille de Nancy - est aussi celle que la "grande Histoire" a tendance à oublier.

    Pourtant, sur un front de 70 km, à l'est de Nancy, entre Pont-à-Mousson et Gerbéviller, c'est un carnage qui s'opéra dans l'apprentissage d'une nouvelle forme de guerre pour les deux ennemis en conflit : villages dévastés, civils massacrés ou pris en otage, soldats envoyés "au casse-pipe". Dans ce secteur de la Lorraine, le long d'une frontière subie depuis la défaite de 1870, c'est un condensé des horreurs qui vont durant quatre longues années entacher durablement la conscience de l'humanité.

    Le 12 septembre 1914, jour de la retraite allemande, le théâtre des opérations évolua vers d'autres horizons. Nancy était sauvée et la victoire du  Grand Couronné permit celle de la Marne. Les villages meurtris survécurent dans la résignation. L'armée française oublia de comptabiliser ses soldats tombés au champs d'honneur. Les tourments de la grande Histoire européenne étaient passés par là...

    Cet ouvrage complète fort utilement le livre de Christian Lapointe paru en septembre 2013, en abordant la bataille du Grand Couronné sous l'angle militaro-géographique et en s'attachant à présenter les différents acteurs de cette bataille.

     

    ‡ La bataille du Grand Couronné. Août et septembre 1914, Philippe Bruant, éditions Gérard Louis, 2014, 141 p., ill., cartes (22 €).

  • Les femmes dans la Grande Guerre

    femmes guerre.jpgPenser à la guerre c'est surtout penser aux hommes, aux soldats combattants sur les champs de bataille. Mais les femmes, elles aussi, ont prit leur part aux combats, subissant, de près ou de loin, la barbarie de la guerre.

    La Première Guerre mondiale a fait de l'Alsace-Lorraine l'un des théâtres privilégié de la guerre, traversée par les tranchées, les barbelés et par les mouvements de troupes allemandes et françaises. Dans ces territoires, les femmes ont subi tout ce que peut engendrer une guerre d'une telle ampleur... Malgré tout, durant ces quatre années, les femmes ont maintenu la vie coûte que coûte. Beaucoup d'entre elles ont remplacé les hommes partis au front, dans l'agriculture comme dans l'industrie, mais aussi dans les services publics.

    Cet ouvrage met ces femmes en avant, elles qui, en 1914, furent une source importante de la propagande patriotique. Au cours de la guerre, elles ont vu pourtant leur image passer de la glorification pour leur engagement à un déni quasi-complet de celui-ci. Veuves de guerre, elles devaient repeupler la France...

    Le volume, fruit de l'exposition "La Lorraine face à la Grande Guerre : les femmes aux commandes", rend un hommage particulier aux femmes lorraines qui se sont investies dans tous les domaines durant ces longues années de guerre.

     

    ‡ Les femmes dans la Grande Guerre, Stanislas Droz, éditions Vent d'Est, 2014, 133 p., ill. (18 €).

  • Piquante Pierre (Vosges, 20-21 septembre 1944), dernière bataille de la Résistance

    piquante pierre.jpgSeptembre 1944 - Septembre 2014 : 70ème anniversaire du maquis de la Piquante Pierre, sur la commune vosgienne de Basse-sur-le-Rupt. Cet ouvrage apporte une nouvelle vision de l'histoire du maquis de la Piquante Pierre. L'auteur ne se contente pas de relater les événements du maquis perçus par les acteurs de l'époque. Son but est d'analyser la situation et les combats du maquis dans le contexte plus global des événements de septembre 1944, que ce soit au niveau de la Résistance dans les Vosges ou de la conduite de la guerre sur le front Ouest. Une attention particulière est donnée au rôle des éléments parachutés ainsi qu'aux unités allemandes ayant participé à l'assaut.

    La cause essentielle de la destruction du maquis de la Piquante Pierre réside dans l'arrêt momentané de l'avance alliée dû à l'étirement des lignes logistiques. Il n'en demeure pas moins que la présence de ce maquis à l'arrière de l'armée allemande est la raison indirecte de la prise de Remiremont par les Américains.

    La fin du maquis des Glières, première bataille de la Résistance, se compare à celle du maquis vosgien de la Piquante Pierre. la résonnance en France est fort pour le maquis alpin dans le climat d'attente de 1944 et faible pour le maquis vosgien dans l'ambiance de la Libération. Le sort tragique des deux maquis présente toutefois un point commun : la mauvaise coordination entre les forces alliées et les formations de la Résistance, ces dernières se trouvent dans des situations non maîtrisables et, en définitive, sont abandonnées à leur sort. A ceux qui ont joué leur vie dans une partie terriblement disproportionnée - et à ceux qui l'y ont perdue - cette histoire en hommage.

     

    ‡ Piquante Pierre - Vosges, 20 et 21 septembre 1944. Dernière bataille de la Résistance, Michel Lemaire, éditions Gérard Louis, 2014, 230 p., ill. (22 €).

  • Le maquis de la Piquante Pierre 70 ans après

    La commémoration des 70 ans de l’attaque du maquis de La Piquante Pierre s'est déroulée dimanche 21 septembre 2014 devant la stèle du souvenir des combats dans le massif de Noiregoutte.

    michel-lemaire-a-la-droite-de-la-stele-de-la-piquante-pierre.jpgUne stèle à laquelle on accède par le même sentier escarpé qu’à l’époque. Ensuite, les autorités ainsi que les porte-drapeaux et tous les participants ont rejoint la Piquante Pierre. Un nombre assez impressionnant de fidèles et de patriotes attendait la messe en plein air. 29 porte-drapeaux étaient présents. Les nuages bas venaient effleurer la pointe des parapluies qui couvraient le site dans un grand désordre de couleurs.

    Commémoration en présence de Michel Lemaire auteur de « Piquante Pierre, dernière bataille de la Résistance » paru tout récemment aux éditions Gérard Louis, qui a tenu une conférence dans la salle des fêtes de La Bresse. Commentant l’attaque du maquis, il a donné la parole à des témoins, des maquisards. Michel Lemaire a décrit l’organisation du maquis, les trois principales bases de regroupement du camp de Peute Goutte, des Plateaux et celui des Charmes. Le commandant Gonand dirigeait le dispositif, 700 hommes, et il ajoute, « dont un tiers seulement était armé correctement ». Les unités allemandes disposaient de 3 500 hommes aguerris. Le bilan du combat, selon Michel Lemaire, est de 35 tués au combat chez les FFI et 51 du côté allemand, et 647 disparus.

    d-abord-l-hommage-rendu-a-la-stele-de-noiregoutte.jpgMichel Lemaire s’est prêté au jeu des questions. C’est avec émotion qu’il a fait témoigner les maquisards sur les motivations qui les ont poussées à intégrer le maquis et porter librement leur patriotisme au service de la nation. En exemple de ce genre de témoignages, il y a celui de ce résistant vosgien dont le vœu le plus cher était tout simplement d’aller décrocher le drapeau nazi qui flottait aux fenêtres de la mairie de La Bresse !

    Michel Lemaire a rappelé son attachement à l’histoire contemporaine, certes pour qu’elle serve d’exemple et qu’elle fasse référence à des périodes funestes, mais aussi pour qu’elles ne se reproduisent plus.

    [Vosges Matin]

  • Les chiens dans la Grande Guerre

    chiens.jpgDe la Première Guerre mondiale, les mémoires ont conservé surtout le souvenir de l'ampleur des pertes humaines et des destructions. Cet ouvrage nous dévoile un aspect peu connu et parfois oublié de ce conflit majeur : l'aide inestimable que les chiens de guerre y ont apportée.

    Du recrutement des chiens à l'organisation du Service des chiens de guerre, l'auteur détaille le parcours militaire du "meilleur ami de l'homme". Il évoque l'utilité, sanitaire et affective, le dressage, les fonction d'auxiliaire (télégraphiste, patrouilleur, chien de liaison, sentinelle, porteur ou de trait) de ce fidèle adjoint des poilus.

    Il retrace l'épopée des chiens de traineaux de l'Alaska dans les Vosges, la place des chiens dans la propagande de guerre puis leur démobilisation et leur utilisation après le conflit.

    Citations, décorations, anecdotes, romans, poèmes dont ils furent le sujet, monuments à leur gloire, la liste est longue des témoignages qui leur furent rendus.

    Il s'agit d'un bel hommage rendu aux chiens et à leur sacrifice pour une cause qui, finalement, ne servait que l'homme...

     

    ‡ Les chiens de guerre, fidèles auxiliaires des poilus, Bruno Rouyer, éditions Gérard Louis, 2014, 141 p., ill. (20 €).

  • 70ème anniversaire de la bataille de Dompaire

    La voie de la 2e DB a été officiellement inaugurée hier au pied du monument Leclerc de Madonne-et-Lamerey. L’occasion aussi de fêter le 70ème anniversaire de la bataille de Dompaire (12-15 septembre 1944).

    lorraine,vosges,dompaire,bataille de dompaire,leclerc,massu,2e dbLa bataille de Dompaire, ils s’en souviennent comme si c’était hier. Les anciens de la 2e DB, venus assister aux cérémonies de commémoration du 70ème anniversaire de l’événement mais aussi à l’inauguration nationale de la voie de la 2ème DB, étaient aux premières loges dimanche 21 septembre. Héros de cette journée si particulière, pleine d’émotion et de souvenirs.

    Eux, les hommes du général Leclerc guidés dans leurs pas par la soif de liberté et le serment de Koufra de 1941. Ces hommes valeureux dont fait partie le colonel Maurice Courdesses, aujourd’hui président de l’association des anciens de la 2ème DB. « Cette journée est magnifique. Tous ces souvenirs d’il y a 70 ans qui remontent à la surface. Nous sommes encore 730 de la 2ème DB et nous sommes aujourd’hui avec les jeunes qui feraient exactement la même chose que ce que nous avons fait si les circonstances affreuses qu’on a connues se reproduisaient… Aujourd’hui c’est à vous, les jeunes, que je m’adresse pour que soient éliminées ces barbaries, ces forces du mal. Nous avons vaincu, nous en sommes fiers mais nous vous passons le flambeau. »

    lorraine,vosges,dompaire,bataille de dompaire,leclerc,massu,2e dbEn cette journée si particulière, et malgré l’absence de Kader Arif, secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la mémoire, l’Histoire est remontée à la surface, pour transmettre, aux générations futures, un message de paix et de liberté. « Il nous faut aujourd’hui passer du devoir de mémoire au travail de mémoire et les bornes de la 2ème DB sont des outils indispensables pour expliquer notre histoire, atteste François Martin, maire de Madonne-et-Lamerey sous les regards de Charles Leclerc de Hauteclocque, fils du maréchal Leclerc, de la veuve du général Massu, et du général Cuche, président de la Fondation Maréchal Leclerc. Des mots forts qui ont résonné dans l’esprit des enfants du RPI de Madonne-et-Lamerey et de Damas-et-Bettegney. Le Chant des partisans, hymne de la résistance française pendant l’Occupation, entonnés a cappella par les plus jeunes restera comme un moment fort des transmettre la mémoire. Pour que jamais l’Histoire ne tombe dans l’oubli.

    [d’après Vosges Matin]

     

  • L'atelier d'art du baron Maurice de Ravinel

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  • GPA - Gender : les Lorrains à Paris le 5 octobre 2014

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    Tous les Lorrains à Paris

    dimanche 5 octobre 2014

    contre la gestation pour autrui (GPA) et contre la théorie du genre encouragée par le trio Hollande-Taubira-Belkacem !

  • Metz au fil des siècles

    metz.jpgPhilippe Martin convie le lecteur à une promenade-découverte à travers les siècles qui ont imprimé leurs marques dans la cité messine.

    A travers un parcours autour de quatre questions, il nous prend par la main pour nous expliquer la riche histoire de Metz. Comprendre Metz par ses titres : capitale des Médiomatriques, des rois d'Austrasie, berceau des Carolingiens, la plus puissance république indépendante du nord des Alpes, la plus grande forteresse européenne...

    Connaître Metz par quelques grandes dates qui la placent au cœur de l'Europe : rasée par Attila en 451, conquise par les Français en 1552, assiégé en 1870 et libéré dans la douleur en 1944...

    Voir Metz avec les yeux de ses propres enfants : saint Clément venu de Rome pour évangéliser la région au IIIe siècle, Fabert, le maréchal de France, Jean-François Pilâtre de Rozier, le premier aéronaute français, Jean-Victor Poncelet, le mathématicien, Paul Verlaine, le poète, Robert Schuman, le père de l'Europe...

    L'âge de Metz ? Elle est romaine dans le sous-sol du musée de la Cour d'Or, mérovingienne à Saint-Pierre-aux-Nonnains, moyenâgeuse et Renaissance dans ses églises et ses hôtels particuliers, germanique dans ses bâtiments publics et privés, futuriste dans le quartier de l'Amphithéâtre...

    Avec ce sympathique ouvrage, laissez-vous guider et charmer dans le dédale des rues de Metz qui racontent vingt siècles d'histoire.

     

    ‡ Metz au fil des siècles, Philippe Martin, éditions du Quotidien, 2014, 239 p., ill. (29€).

  • Les Journées du Patrimoine en Saône Lorraine : entre tradition rurale et vie spirituelle

     

    A Bleurville, le moulin à huile situé dans l'ancienne ferme Parisot (XVIIe-XVIIIe-XIXe s.), au 17 rue de Monthureux, était exceptionnellement ouvert par son propriétaire, Jérôme Toussaint.

    Cette année, en plus de la chambre à four qui contient la meule tournante et les divers équipements nécessaires au broyage et au pressage des fruits et autres plantes oléagineuses, le manège à chevaux était également ouvert au public. Ainsi, chacun a pu découvrir le système mécanique actionné par les chevaux qui entraînait la meule tournante située dans la pièce voisine.

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    A Darney, la chapelle Notre-Dame de Pitié était également ouverte exceptionnellement au public. Henri Côme, délégué de la paroisse de Darney et membre de l'association de sauvegarde du patrimoine local, contait volontiers aux visiteurs l'histoire de ce petit édifice religieux. Bâti au bord de la Saône, au faubourg de Bonvillet, la chapelle fut attachée à une maison de charité après les funestes guerres du XVIIe siècle. Elle accueillait les fidèles des hameaux de la forêt de Darney - verriers, ouvriers du fer et bûcherons - qui y faisaient leurs dévotions lors de leur venue au bourg. Démantelée à la Révolution, elle fut reconstruite au début du XIXe siècle à l'initiative de l'abbé Pierre Antoine Hamard, curé de Darney.

    Aujourd'hui propriété de la commune, la chapelle Notre-Dame de Pitié a été récemment restaurée grâce à une généreuse donatrice.

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    [clichés ©H&PB]

  • Vosges et Vosgiens dans la tourmente

    vosges,grande guerre,senones,saint dié,raon l'étape,allemagneA la veille de la Première Guerre mondiale, la "ligne bleue" des Vosges, depuis le traité de Francfort du 10 mai 1871, devient une frontière d'Etat protectrice contre une éventuelle agression allemande. La population de ces cantons frontaliers demeure encore rurale, attachée depuis des générations à une terre qui la nourrit. En ce début de siècle, la révolution industrielle a déjà marqué ces vallées de son empreinte, les villes abritent des industries textiles, les cours d'eau des scieries et des féculeries.

    La percée allemande d'août 1914 puis le recul lié à la défaite allemande de la première bataille de la Marne, démembrent ces vallées. Un véritable "rideau de fer, de feu et de sang" sépare les communes envahies brièvement, puis libérées, des vingt-six communes vosgiennes conquises puis occupées durant plus de quatre années longues et difficiles.

    Le front n'est pas éloigné, comme les poilus de cette Grande Guerre, les civils, éternels ignorés, vivent au contact du conflit, de ses dangers, de ses privations, des fausses espérances... Ce sont eux aussi des victimes de la guerre totale.

    L'auteur dédie cet ouvrage au souvenir de ses grands-parents, enfants de la Grande Guerre, et à tous ces anonymes sans uniformes, victimes en tous lieux et à toutes les époques, de ces boucheries héroïques.

     

    ‡ Vosges et Vosgiens dans la tourmente. Confrontation avec l'ennemi, rationnements, survie, déportations, vie quotidienne, Dominique Michel, éditions Gérard Louis, 2014, 315 p., ill. (25 €).

  • Fort de Vaux : le canon de 12 est de retour

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  • L'image des Vosges, des origines au début du XIXe siècle

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  • Connivence du pouvoir socialiste avec les Femen : ça suffit !

    Elles ont été relaxées, et les gardiens de Notre-Dame condamnés. Un livre apporte la preuve que l’action de ces Femen fanatiques était soutenue par Hollande et Valls.

    fe.jpgLe 12 février 2013, alors que le pape Benoît XVI vient d’annoncer son renoncement à la fonction de souverain pontife, neuf Femen entrent incognito dans la cathédrale Notre-Dame de Paris en se glissant dans le flot des touristes. Leur action vise à s’attaquer bien sûr à ce haut lieu de l’Église de France mais aussi à profiter de l’exposition temporaire de trois cloches montrées au public à l’occasion du jubilé des 850 ans de Notre-Dame. La “pseudo-intellectuelle” Caroline Fourest, compagne de l’Ukrainienne Inna, chef de ces Femen, a raconté la scène dans un livre tout à la gloire de son amante. « Le convoi s’ébranle et serpente jusqu’à la nef. Au signal, les Femen se retrouvent en tenue d’Ève sous le regard affolé des paroissiens… Quatre par quatre, elles encerclent les saintes cloches et se mettent à les frapper d’un air mécanique (en hurlant) “Pope no more, homophobe, dégage !” » La police avait constaté sur procès-verbal des éclats de plus d’un centimètre sur le dessus de la cloche Marcel (baptisée du nom de saint Marcel), recouvert de feuilles d’or. Si bien que Me Delvolvé, agissant pour le compte du recteur de Notre-Dame, avait demandé 7 176 euros de dommages et intérêts pour les réparations et 10 000 pour l’atteinte portée au libre exercice du culte.

    Bien sûr, Charlie Hebdo, le Nouvel Observateur ou le Huffington Post d’Anne Sinclair s’enthousiasment devant un tel blasphème, le jour même où était adopté à l’Assemblée nationale le projet de loi sur le mariage homosexuel. Ces organes de presse ont oublié que la Déclaration des droits de l’homme institue en préambule le respect de la liberté de croyance pour chaque citoyen. Ils préfèrent parler de la manière dont les gardiens de la cathédrale ont expulsé le commando et de prétendues violences.

    L’affaire a finalement été examinée mercredi 10 septembre par le tribunal correctionnel de Paris. Le même qui avait envoyé en prison un jeune participant pacifique aux manifestations contre le mariage homosexuel. Et la justice de Mme Taubira a relaxé sans état d’âme les neuf membres du groupe féministe. Le parquet et le recteur de Notre-Dame de Paris ont immédiatement fait appel de ce jugement insupportable, qui constitue une insulte de plus à l’égard de tous les croyants. C’est Joseph Thouvenel, le passionné représentant du syndicat CFTC, qui a le mieux résumé l’exaspération de millions de Français en jugeant « incompréhensible la condamnation de trois gardiens de la cathédrale de Paris par le tribunal correctionnel. Ces salariés, dans l’exercice de leurs fonctions et conformément à leur contrat de travail, ont été contraints d’intervenir au sein d’un édifice religieux pour faire cesser un “happening” sauvage, violent, grossier et insultant pour les croyants. La CFTC ne doute pas un instant de l’excellent accueil que recevront dans le futur tous ceux qui organiseront des “happenings sauvages” au sein du tribunal correctionnel sur le thème : “Les mécontents niquent la justice” ».

    Comment dans un pays laïc peut-on en arriver là ? Comment des millions de catholiques peuvent-ils être agressés impunément dans ce qu’ils ont de plus intime, leur foi ? Comment les pouvoirs publics peuvent-ils encourager ce climat d’exaspération qui va faire redescendre dans la rue des centaines de milliers de familles ? La même Caroline Fourest, dans l’hagiographie consacrée à sa compagne, donne quelques clés pour mieux comprendre ce qui se passe depuis deux ans et demi. Alors qu’avec ses amies, si peu recommandables, elles agressaient un cortège de La Manif pour tous, elles se sont fait arrêter par les forces de l’ordre au point de se retrouver dans un “panier à salade”. À peine cinq minutes ont eu le temps de s’écouler avant qu’elles reçoivent un appel de Manuel Valls sur le portable de Caroline Fourest. « Il vient aux nouvelles, raconte-t-elle, en demandant “Vous êtes arrêtées ? ”, avant d’ajouter : “J’appelle le préfet et je me renseigne, conclut celui qui est alors ministre de l’Intérieur. » Curieusement, une fois arrivées au commissariat, elles sont toutes libres.

    Mais le plus incroyable, c’est que pendant que le car de police roule, Caroline Fourest reçoit un SMS de François Hollande. « Il s’inquiète de l’agression et me soutient. J’en profite pour lui mettre la pression. Ce qu’il promet. » Quelle duplicité de la part de celui qui est le garant des institutions, de la séparation des pouvoirs et de la liberté de culte. Avec ce livre, les Femen ont signé leur crime : la christianophobie qui les fait vivre, le terrorisme qu’elles exercent et leur goût pour le blasphème sont soutenus par l’Élysée et par celui qui est aujourd’hui premier ministre. Tout cela n’excuse pas le jugement du 10 septembre. Mais cela le rend encore plus insupportable.

    Yves de kerdrel | Valeurs actuelles

  • Inscrivez-vous enfants au catéchisme !

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    Monsieur le curé instruisant les enfants des mystères de la religion, vitrail.

     

    ‡ Pour inscrire vos enfants au catéchisme à la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine à Nancy (catéchisme traditionnel de l'Eglise catholique), recopiez ou imprimez et complétez le formulaire ici Catéchisme chapellenie Bhx Charles de Lorraine_inscription 2014.pdf

  • Pèlerinage à Domremy avec le prieuré Saint-Nicolas de Nancy

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    Contact :

    Prieuré Saint-Nicolas à Nancy

    Abbé François Castel

    Courriel : prieure.nancy@gmail.com

  • Naissance annoncée chez les Habsbourg-Lorraine

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    Lors du mariage civil à Nancy de l'archiduc Christoph de Habsbourg-Lorraine et de l'archiduchesse Adélaïde [cliché ER].

     

    L’archiduc Christoph, fils de l’archiduc Carl Christian de Habsbourg-Lorraine et de la princesse Marie Astrid de Luxembourg, et son épouse l’archiduchesse Adélaïde attendent leur premier enfant pour la fin de l’année.

    Le couple s’est marié à Nancy le 29 décembre 2012. Le bébé sera aussi le 7ème arrière-petit-enfant du grand-duc Jean de Luxembourg.

    [remerciements à O.B. pour l'info']

  • La première église néogothique de Lorraine se visite à Nancy

    Fermée pendant 40 ans, l'église Marie-Immaculée de Nancy (située 33 avenue Général Leclerc) est exceptionnellement ouverte au public lors des Journées européennes du Patrimoine des 20 et 21 septembre.

    L'église est réaffectée au culte catholique depuis novembre 2013. Le diocèse de Nancy & de Toul l'a confié à la chapellenie Bienheureux Charles Ier de Habsbourg-Lorraine.

    Alors, si vous passez par Nancy ce week-end, n'hésitez pas à aller découvrir cette église néogothique - le prototype de ces nombreux édifices qui couvriront la Lorraine au cours du second XIXe siècle - qui a conservé tout son mobilier aménagé entre 1850 et 1860.

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    [dépliant réalisé par l'association Saint-Brunon qui regroupe les fidèles de la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine]

  • Don d'une tête de Vierge couronnée au musée de Remiremont

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    [Vosges Matin]

  • Jeanne d'Arc, histoire et mythes

    jeanne d'arc.jpgTout a-t-il été dit sur Jeanne d'Arc ? On le pense souvent, même chez les historiens. Que resterait-il de neuf à dire sur un personnage qui a suscité tant d'études sérieuses et tant de théories farfelues ?

    Tirées d'un colloque international tenu à Orléans en mai 2012, à l'occasion du 600e anniversaire de la naissance de la Pucelle, les contributions réunies dans ce volume illustrent le profond renouvellement des recherches sur Jeanne d'Arc. En mettant à profit les acquis récents de l'historiographie de la justice, les médiévistes revisitent différents aspects du fascinant procès de condamnation de 1431 et mettent en évidence la figure de frère Jean Bréhal, le maître d'œuvre de la procédure d'annulation de 1456. Mais depuis longtemps, les études autour de Jeanne d'Arc ne sont plus le domaine réservé des historiens médiévistes. Les spécialistes des époques postérieures se penchent ainsi sur la postérité de Jeanne jusqu'à nos jours, dans l'histoire, la littérature, les arts et la politique, en France, en Europe et même au Japon.

    Tous les champs actuels de la recherche johannique se trouvent ainsi couverts. Décidément, la Pucelle d'Orléans - et notre "Bonne Lorraine" - n'a pas fini de susciter l'intérêt des historiens ! C'est cette passion sans cesse renouvelée que le volume espère faire partager aux lecteurs.

     

    ‡ Jeanne d'Arc : histoire et mythes, Jean-Patrice Boudet et Xavier Hélary (dir.), Presses Universitaires de Rennes, 2014, 290 p., ill. (20 €).

  • La Nouvelle revue lorraine, numéro d'août-septembre 2014

    nrl27.jpgAvec un peu de retard, partez à la découverte du numéro 27 de La Nouvelle revue lorraine d'août-septembre 2014.
     
    Au sommaire : le Saint-Sépulcre de l'église Saint-Martin de Pont-à-Mousson, le château épiscopal de Maizières (54), Raymond Poincaré, le président patriote, le général de Castelnau le sauveur de Nancy, le Vieil Armand, les combats de Marie Marvingt, le premier fusillé pour l'exemple en 1914, la donation de la ville d'Epinal à la couronne de France, les Libry menuisiers à Neuviller-sur-Moselle (54), une histoire de Philippe Bajolet : le dur de dur, la Grande Guerre en images... Et les rubriques habituelles : l'édito' de JMC, les infos lorraines, la recension des livres lorrains.

    ‡ En vente sur abonnement (38 €, 6 numéros) en adressant ses coordonnées postales et le règlement à : La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny, Le Trembois, 54280 Laneuvelotte.