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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 32

  • Muzeray (55) : festival des crèches d'Asie

  • Charles de Villers : de Boulay à Göttingen, itinéraire d'un médiateur franco-allemand

    La vie de Charles de Villers présente tous les caractères d'un roman d'aventures : longs voyages, coups du sort, providentielles rencontres, amitiés et trahisons, joies et déceptions, sans oublier l'amour. Durant ses cinquante ans d'existence (Boulay, 1765 - Göttingen, 1815), il  fut le témoin engagé de bouleversements titanesques, assista à la fin de la monarchie en France et à l'émergence d'une conscience nationale en Allemagne, vite la naissance d'un Empire, sa rapide extension de l'Atlantique à l'Oural, puis son effondrement dans le cliquetis des armes et le grondement des canons.

    Doté d'un physique avantageux, il savait plaire. Germaine de Staël tomba sous son charme et tenta l'impossible pour l'arracher à l'affection de Dorothea Rodde, avec qui il avait uni son destin. Mais ce héros de roman était aussi un penseur, un intellectuel qui atteignit au début du XIXe siècle un niveau de notoriété qu'on a peine à imaginer. Tout ce qui compte de savants en France et en Allemagne connaissait Charles de Villers ; car il était alors le Français le mieux informé sur ce qui s'écrivait et se discutait de l'autre côté du Rhin, dans les domaines de la littérature, de l'histoire, de la philosophie ou des sciences. Sa Philosophie de Kant fut le premier ouvrage de vulgarisation de la doctrine kantienne. On lui doit encore l'invention de la littérature comparée qu'il enseigna à Göttingen. Nombreux sont les domaines où, en aventurier du savoir, il s'est porté à l'avant-garde de la pensée.

     

    ‡ Charles de Villers. De Boulay à Göttingen, itinéraire d'un médiateur franco-allemand, Monique Bernard, éditions des Paraiges, 2016, 366 p. (20 €).

  • Un centaure au crépuscule : Alexis L'Hotte

    Le général lunévillois Alexis L'Hotte (1825-1904) passe pour le plus orthodoxe promoteur de l'équitation classique française, aujourd'hui inscrite au patrimoine immatériel de l'humanité.

    Elève chéri de deux fameux écuyers antagonistes, François Baucher et le comte d'Aure, L'Hotte se voit crédité d'une synthèse illusoire de l'enseignement des deux maîtres.

    En vérité, il a pioché chez l'un et chez l'autre au gré des situations. son "calme, en avant droit" oriente une quête ; il ne fonde pas une méthode.

    Beau, élégant jusqu'à la coquetterie, sobre et précis, L'Hotte subjugua tous les cavaliers qu'il eut à former à Saint-Cyr comme à Saumur. Il fascina la cour impériale et se fit de Lyautey un admirateur indéfectible... Il demeura néanmoins un maître avare de conseils. Quand il mettait pied à terre, c'était aussitôt pour prendre des notes, debout à son plan de travail, solitaire et silencieux. Et, paradoxalement, cette distance accrut son prestige. Pour le reste, le général ne combattit jamais. Il n'en fut pas moins autorisé à prononcer des avis définitifs sur les nécessaires mutations de la cavalerie militaire... Jamais il ne pressentit le naufrage de la civilisation équestre.

    Cependant, l'impeccable parcours de l'écuyer se confond avec l'histoire de la question équestre au XIXe siècle. Or, jamais jusqu'alors cette question n'avait à ce point obnubilé les esprits. En effet, le paradoxe mérite d'être relevé, le "siècle de l'industrie" fut aussi, et d'abord, presque, celui du cheval.

     

    ‡ Un centaure au crépuscule. Alexis L'Hotte, Nicolas Chaudun, éditions Actes Sud, 2016, 177 p. (19 €).

  • Nancy : la fête de l'Immaculée-Conception célébrée à la chapellenie diocésaine

    Les fidèles de la chapellenie diocésaine Bhx Charles de Lorraine de Nancy ont célébrés la fête de la sainte patronne de leur église dédiée à Marie-Immaculée en ce jour de l'Immaculée-Conception.

    La messe a été chantée par Monsieur le chapelain, magistralement accompagné par la chorale grégorienne.

  • Par le fer et le feu

    L'auteur s'attache dans cet ouvrage à transmettre les souvenirs du colonel Auguste Evrard, vosgien, officier d'artillerie de carrière, issu de la promotion 1894 de l'Ecole polytechnique. Auguste Evrard a fait toute la Première Guerre mondiale au XXe corps d'armée. Cette unité ne sera jamais statique : elle s'illustrera sur tous les champs de bataille du Nord et de l'Est. Elle sera présente en Lorraine, Artois, Champagne, trois fois au Chemin des Dames, sur la Somme, à Verdun, en Flandre.

    En regard du texte original du colonel Evrard, Sébastien Evrard, son descendant enseignant à l'Université de Lorraine, y commente ses campagnes, l'attitude du soldat devant le danger et devant l'ennemi, son patriotisme, ses abattements, le quotidien du poilu dans les tranchées...

    Ce témoignage remarquablement documenté et bien illustré éclaire d'un jour nouveau des batailles mal connues, telle cette offensive allemande de mai 1918 qui parvient à enfoncer le front français et s'arrête sur la Marne, ou encore l'offensive franco-américaine de Lorraine en septembre 1918.

     

    ‡ Par le fer et par le feu. Auguste Evrard (1873-1932) - Souvenirs militaires d'un officier d'artillerie lorrain, Sébastien Evrard (prés.), Ysec éditions, 2016, 135 p., ill. (22 €).

  • Solennité de la fête de l'Immaculée Conception

    La fête de l'Immaculée Conception sera célébrée à Nancy ce jeudi 8 décembre lors de la messe chantée en l'église Marie-Immaculée, 33 avenue Général Leclerc, à 18h30 (rite extraordinaire de l'Eglise catholique).

  • Imagerie d'Epinal : l'encyclopédie illustrée

    En plus de deux cents ans, les planches illustrées de l'Imagerie d'Epinal ont abordé presque tous les domaines.

    Autrefois diffusées au sein des familles, elles enseignaient aussi bien l'histoire et la géographie, que la religion, la littérature et l'histoire naturelle. Elles montrent aujourd'hui un point de vue rétro et insolite sur les dynasties royales, les grands événements de l'histoire de France, les saints et la vie de Jésus, les animaux, les oiseaux et les papillons, les anciennes colonies, les contes et légendes, l'automobile ou encore l'architecture dans le monde. Bref, une collection de sujets qui font encore la base de la culture populaire française !

    Ce bel album se propose de rassembler tous ces thèmes sous la forme d'une encyclopédie imaginaire illustrée afin de mieux les décrypter... et de nous faire rêver comme nos ancêtres lorsque ces belles images entraient dans leurs foyers.

     

    ‡ Imagerie d'Epinal. L'encyclopédie illustrée, Imagerie d'Epinal - Editions du Chêne, 2016, 503 p. (29,90 €).

  • Ô Grand Saint Nicolas, patron des Lorrains et des enfants sages !

    Bonne fête de Saint Nicolas

    à tous les Lorrains

    et à tous les enfants sages !

    Que Saint Nicolas vous bénisse !

  • Les Europa Scouts lorrains ont honoré Saint Nicolas

    Les scouts ont participé nombreux à la 771e procession de la Saint Nicolas en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port.

    Les Europa scouts - routiers, scouts, louveteaux, guides aînées, guides et louvettes - étaient également bien présents et se sont particulièrement distingués en portant la statue du saint patron de la Lorraine et en participant dignement à la cérémonie religieuse.

  • Alsace-Lorraine : histoire d'un "pays perdu" de 1870 à nos jours

    Initialement publié en 2010, cet ouvrage du regretté professeur émérite François Roth, est sans équivalent à ce jour. Il revisite l'histoire de cette "Alsace-Lorraine" à travers la longue persistance de cette dénomination.

    Il nous conte la fortune de cette expression apparue avec les efforts de l'Empire allemand pour intégrer sa nouvelle conquête après 1871 et les comportements de refus puis d'acceptation des annexés. Il analyse l'héritage de cette désignation historico-géographique jusqu'à nos jours.

    Rappelons que l'appellation Elsass-Lothringen surgit au cours de la guerre de 1870 puis est officialisée par les Allemands au traité de Francfort en 1871. Mais cette création pose la question fort ancienne des rapports entre l'espace germanique et l'espace roman puis français.

    L'Alsace-Lorraine correspond bien à la notion d'un "pays perdu" - aujourd'hui disparu, même si la nouvelle grande région réunie à nouveau cette Alsace-Lorraine ! - qui a alimenté la chronique internationale durant 47 ans.

     

    ‡ Alsace-Lorraine. Histoire d'un "pays perdu" de 1870 à nos jours, François Roth, éditions Tallandier, coll. Texto, 2016, 223 p. (8,50 €).

  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : 771e procession de Saint Nicolas présidée par Mgr de Metz-Noblat

    Mgr de Langres lors de l'homélie [cl. ©H&PB].

    La 771e procession ancestrale de Saint Nicolas a été célébrée en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port par Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul et présidée par Mgr de Metz-Noblat, évêque de Langres et Lorrain fidèle à sa terre natale.

    La cérémonie religieuse, réglée de main de maître par le recteur Jacquot, s'est déroulée en présence de plus de 2000 fidèles et avec la participation nombreuse des scouts et guides de Lorraine. On notait également la présence d'une délégation de mineurs des mines de sel de Varangéville.

    Vive Saint Nicolas ! Vive la Lorraine !

  • Bouxurulles (88) : l'antependium de l'église Saint-Maur restauré

    C’est un jeune menuisier qui en a fait la découverte en 2014. Alors qu’il avait pour mission de rénover le mobilier liturgique de l’église paroissiale Saint-Maur, Alexis Charondierre est tombé sur un antependium (du latin "qui pend devant"), élément de la décoration liturgique du maître-autel datant du XVIIe siècle, promu par le Concile de Trente. Une œuvre étonnante en bois à deux faces polychromes, représentant d’un côté l’Adoration du Saint-Sacrement, et de l’autre, un memento mori, utilisé lors des offices funèbres, illustré de crânes. Soit un panneau mobile réversible qui « fait toute son originalité » selon le conservateur du musée départemental d’Épinal, Thierry Dechezleprêtre, qui accueille cet objet, afin d’en faire profiter les visiteurs.

    Le maire de Bouxurulles Jean Vaubourg, sur les conseils de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles), s’est porté candidat au concours pour la sauvegarde du patrimoine des communes françaises. Cette œuvre, protégée au titre des monuments historiques, a ainsi pu bénéficier d’une importante restauration par l’Atelier régional de conservation ARC-Nucléart de Grenoble, spécialisé dans les bois flottés. Cette restauration vient de s’achever. Un travail exemplaire pour une œuvre non signée « d’une grande qualité picturale », selon Marie Gloc, la conservatrice régionale des monuments historiques. Contrairement à la belle découverte faite récemment dans la chapelle de Thiélouze à Uzemain, où un tableau représentant l’Annonciation a été retrouvé signé… du peintre spinalien Nicolas Bellot.

    [d'après Vosges Matin]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 41 : photographie d'art et Bataille de Nancy

    Et voici déjà le dernier numéro de l'année de La Nouvelle revue lorraine... Et, comme à son habitude, votre revue préférée vous propose un sommaire riche et varié. Jugez-en !

    - Un talent et des images : les photographies de José Adamo
    - L'œuvre de César Pain
    - Buffalo Bill à Saint-Dié
    - Châteaux lorrains détruits
    - La harangue
    - George Christophe Kast, un savant médecin de Stanislas
    - Le duc de Choiseul-Stainville et le musée départemental des Vosges
    - Louis Bertrand revient
    - Antoine et Henri Boulay de la Meurthe
    - Les soeurs Mathieu de Sarrebourg
    - Le docteur René Muller : un homme déterminé face à l'occupant
    - La forêt enchantée
    - Le cri du bedeau
    - Ex-libris
    - Romary et la fontaine des Voleurs
    - Le droit local contesté
    - Chronologie du règne de René II
    - La bataille de Nancy : une victoire fondatrice pour le duché de Lorraine
    ... Et les rubriques habituelles : l'édito' de Jean-Marie Cuny, les infos lorraines, les livres récents.

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement (38 €, 6 numéros, règlement par chèque à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine"). Coordonnées postales et règlement à envoyer à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Frédéric, le roman de Chopin

    Gilles Laporte revisite pour notre plus grand plaisir la vie tumultueuse de Frédéric Chopin, ce lotharingo-polonais devenu un virtuose du piano.

    Originaire du Dauphiné, le grand-père de Frédéric arrive en Lorraine en 1705, s'y marie et se lance... dans la contrebande du tabac ! Son fils, le père de notre musicien, Nicolas, nait en 1771 à Marainville-sur-Madon, au cœur du Saintois. En 1771, violon sous le bras, il quittera sa Lorraine natale annexée par la France pour s'installer en Pologne et y prendre épouse.

    1810. Naissance de Fryderyk, deuxième enfant des Chopin. Le génie musical n'a plus qu'a éclore... Et puis ce sera le retour en France en 1830. Frédéric compose et joue à Paris et y soigne ses blessures d'amours adolescentes. D'une santé fragile, il s'épuise en travail, en fêtes, en relations féminines, jusqu'au jour où George Sand l'enlève à la hussarde. Paris, Nohant, Majorque : leur passion orageuse durera près de dix ans.

    1849. La tuberculose, la rupture avec Sand, ses ultimes concerts... Frédéric meurt à Paris, dénué de tout.

    Une belle aventure romantique et historique contée avec force et vigueur par un amoureux de la Lorraine.

     

    ‡ Frédéric. Le roman de Chopin, Gilles Laporte, MA éditions, 2016, 406 p. (24,50 €).

     

  • Le général de Bertier de Sauvigny

    Le général Anne-Pierre de Bertier de Sauvigny (1770-1848) est un militaire lorrain plutôt méconnu. Né à Paris, il a cependant passé une grande partie de sa vie au château de la Grange à Manom (Moselle) d'où il gérait son vaste domaine foncier. Âgé de 18 ans en 1789, il meurt quelques mois après la révolution de 1848 qui voit la chute définitive de la monarchie en France. Monarchiste ultra, tout au long de sa vie, il se consacre à rétablir et à défendre les Bourbons. Il mènera une vie aventureuse et accomplira une carrière militaire tumultueuse : de l'armée du prince de Condé au soulèvement de la Vendée contre Napoléon lors des Cent-Jours, de l'expédition d'Espagne à la prise d'Alger, Bertier de Sauvigny trace l'histoire de cette France qui refusa d'épouser les idéaux de la Révolution.

     

    ‡ Le général de Bertier de Sauvigny (1770-1848). Un royaliste au temps des révolutions, Stéphane Einrick, éditions des Paraiges, 2016, 195 p. (15 €).

  • Saône Lorraine prépare la saison 2017

  • Saint Nicolas en pâte de verre

  • La maçonnerie en Lorraine

    "Le maçon doit croire en Dieu, respecter l'Eglise et la royauté (...)". Ce principe, inscrit dans les fondements de la franc-maçonnerie du XVIIIe siècle, ne passera pas le cap du XIXe siècle anticlérical. Les deux tomes de cet ouvrage revisitent l'histoire de la franc-maçonnerie en Lorraine - et particulièrement à Nancy avec la loge historique Saint Jean de Jérusalem - où elle s'est implantée assez tôt, du premier maçon connu, le "mécanicien" Vayringe proche du duc François III, initié auprès d'une loge anglaise, jusqu'au frère Bernardin, membre influent de la loge du Grand Orient de France de Nancy au début du XXe siècle.

    Des relations apaisées entre les loges et l'Eglise au XVIIIe siècle aux joutes électorales de la République anticléricale en passant par les assauts de Mgr Turinaz, le remuant évêque de Nancy, contre les frères, la loi de Séparation de 1905 et les inventaires, ainsi que les différentes affaires qui marquèrent la vie des loges de la cité ducale, c'est tout un pan de l'histoire des idées en Lorraine qui nous est donné de revivre.

     

    ‡ La maçonnerie en Lorraine. Tome I - Des origines au combat pour la république / Tome II - La franc-maçonnerie et l'Eglise dans la tourmente 1892-1906, Jean-Claude Couturier, éditions Kaïros, 2016, 572 p., ill. (23 € le tome).

  • Ainsi, Dieu choisit la France

    Camille Pascal revisite les grands événements de l'histoire de France qui ont fait de notre pays la "fille aînée de l'Eglise", depuis son baptême au Ve siècle jusqu'au divorce inscrit dans la loi de séparation de 1905.

    « Ainsi, Dieu choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. » En a...dressant ces mots au roi Saint Louis, le 21 octobre 1239, le pape Grégoire IX reconnaît à la France un rôle prédestiné depuis la conversion de Clovis. Conversion confirmée, siècle après siècle, par plusieurs dynasties et des générations entières, jusque et y compris dans le renoncement et la rupture.

    Partant de cet événement originel, l'auteur revisite les scènes fondatrices de la France catholique qui ont fait de notre pays la « Fille aînée de l'Église », depuis son baptême au Ve siècle jusqu'au divorce inscrit dans la loi de 1905.

    Dans la lignée des historiens de l'époque romantique, il renoue délibérément avec le « récit national » qui, repris au compte de l'école républicaine par Jules Ferry et Ernest Lavisse, a su donner une réalité à l'idée même de la France en la faisant connaître, aimer et partager par tout un peuple. Permettre à chacun, qu'il soit catholique ou non, de retrouver, de comprendre et de s'approprier les racines chrétiennes de la France. Afin de clouer le bec à tous ceux qui renient - ou qui nient - ces fondements chrétiens.

     

    ‡ Ainsi, Dieu choisit la France. La véritable histoire de la fille aînée de l'Eglise, Camille Pascal, éditions Presses de la Renaissance-Plon, 2016, 348 p. (18 €).

  • Il y a cent ans... Les gens de Lorraine

    L'ouvrage ne se résume pas à une belle série de cartes postales nostalgiques des temps anciens. L'auteur replonge le lecteur dans la Lorraine au tournant des XIXe et XXe siècle, avant la grande déflagration mondiale qui fera tant de ravages sur notre terre lorraine...

    Tout ce qui touche la vie quotidienne des Lorrains de cette époque que l'on disait "belle" est abordé par le prisme de la carte postale qui était alors l'objet fétiche de la communication. Un zeste d'histoire politique et géographique de la Lorraine saupoudré d'un peu de vie rurale et industrielle, d'us et coutumes, de contes et légendes de nos pays lorrains, le tout assaisonné d'un peu d'ethnologie qui explique les mœurs et les caractères de nos Lorrains.

    Bref, un quotidien qui a fait ce que nous sommes. Des hommes et des femmes qui nous ont légué une histoire et un territoire qu'il nous appartient de continuer à faire vivre. Notre histoire en somme.

     

    ‡ Il y a cent ans... Les gens de Lorraine, Serge Pacaud, éditions des régionalismes, 2015, 204 p., ill. (23,50 €).

  • Voyage en Allemagne centrale avec Saône Lorraine et les Amis de Morimond

  • Le sang des races

    Le Sang des races, roman édité initialement en 1899 par l'académicien meusien Louis Bertrand, relate avec enthousiasme la vie de ces milliers de migrants - devenus colons - du pourtour méditerranéen qui, après 1830 ont choisi Alger comme destination.

    Ces « nouveaux débarqués », espagnols pour la plupart, dont l'énergie, les appétits, la violence et l'amoralisme gouailleur sont mis en scène, sont dépeints par Bertrand comme des « êtres de liberté, de gloire et de joie ».

    Voici l'un des romans fondateurs de la littérature algérienne de langue française par un Lorrain amoureux de ces terres françaises d'Afrique du Nord.

     

    ‡ Le sang des races, Louis Bertrand, Peter Dunwoodie (prés.), éditions L'Harmattan, 2016, 259 p. (30 €).

  • C'est ainsi que les hommes vivent

    Les Presses de la Cité rééditent la fresque historique monumentale du vosgien Pierre Pelot, saga qui se déroule sur deux époques au cœur des Vosges. C'est "le" chef-d'œuvre de Pierre Pelot.
     
    1999. Lazare Grosdemange, écrivain, revient dans son village natal vosgien. Il cherche à retrouver des fragments de sa mémoire, perdue à la suite d'un étrange accident. Dans ce même village, au XVIIe siècle, lors de la dramatique guerre de Trente Ans, Dolat apprend le secret de ses origines : il est le fils d'une paysanne brûlée vive pour sorcellerie. Amoureux fou, pour son plus grand malheur, de la noble dame Apolline, chanoinesse de chapitre noble Saint-Pierre de Remiremont, le jeune homme doit fuir avec elle et sombre bientôt dans l'enfer de la guerre.
     
    Comment, défiant quatre siècles d'histoire, les chemins de Lazare Grosdemange, l'écrivain, et de Dolat, le « fils du diable », se retrouveront-ils ?... Histoire d'une résurrection (le Lazare des Evangiles) et d'une histoire personnelle (Grosdemange étant le patronyme officiel de Pelot).
     
     
    ‡ C'est ainsi que les hommes vivent, Pierre Pelot, Presses de la Cité, 2016, 1237 p. (21 €).

  • La bataille aérienne de Verdun en 1916

    En cette année du centenaire de la bataille de Verdun, la prestigieuse revue des pilotes de ligne et de l'armée de l'Air, Icare, vous propose de porter un éclairage sur celle qui se déroula au-dessus des tranchées et des forts, assommés par l’artillerie ennemie.

    En ce début de 1916, l’aviation française ne brillait pas par sa force ; elle était sur ce théâtre d’opérations quatre fois moins nombreuse que celle de l’adversaire. En outre, la chasse allemande était dotée d’une avance technologique certaine, à l’instar du tir synchronisé à travers l’hélice, à comparer à l’arme française tirant par dessus et beaucoup moins performante.

    Devant la suprématie aérienne ennemie empêchant l’observation du front, le général Pétain, alors commandant de la place de Verdun, convoqua le commandant Tricornot de Rose - un lorrain-franc-comtois -, figure de l’aviation de chasse, et lui lance la phrase devenue célèbre : “Rose, je suis aveugle, balayez-moi le ciel”.

    Accélérant en particulier l’introduction du chasseur Nieuport XI dit "Bébé", le haut-commandement français va revoir sa doctrine d’emploi, affectant sur les meilleures machines les meilleurs pilotes. Au risque de diminuer l’efficacité des unités auxquelles ceux-ci sont soustraits, il va préférer une meilleure efficacité collective au détriment des actions individuelles. Le commandement des escadrilles de corps d’armée sera désormais calqué sur celui des secteurs de l’infanterie, augmentant la performance des réglages d’artillerie et des observations photographiques.

    En cela, le théâtre d’opérations de Verdun, suivi de celui de la Somme l’été suivant, marquera un tournant dans l’efficacité de l’arme aérienne, arme qui sera en mesure de prendre une importance décisive durant les deux dernières années de la Grande Guerre.

    Le numéro 238 de la revue Icare revient en détail - et avec un dossier richement illustré - sur cet épisode passionnant mais méconnu de la Grande Guerre.

     

    ‡ Icare, La bataille aérienne de Verdun 1916, revue trimestrielle, n° 238, septembre 2016, 212 p., ill. (20 €). Commande possible sur www.revueicare.com

  • Petite histoire de Lorraine, des origines au début du XXe siècle

    L'auteur, professeur et historien a qui l'on doit nombre de manuels scolaires, revisite l'histoire de la Lorraine en la rendant accessible à tous. Ouvrage de vulgarisation, il n'en reste pas moins très précis en déroulant les différentes étapes de la construction des duchés. Un livre qui mériterait d'être offert aux jeunes générations à un moment où l'on se souvient que la Lorraine fut indépendante avant d'intégrer le giron de la France.

     

    ‡ Petite histoire de Lorraine des origines au début du XXe siècle, Georges Morizet, éditions des régionalismes, 2015, 250 p., ill. (19,95 €).

  • Un siècle de faits divers en Meurthe-et-Moselle

    Les faits divers, souvent déconsidérés en tant qu'"inclassables de l'information", n'en reste pas moins le discret révélateur d'une société à un moment donné. Et c'est bien une façon d'être et de vivre qui nous est ici confiée, ainsi que les désirs, les travers et parfois les interrogations des hommes et des femmes de Meurthe-et-Moselle.

    L'auteur a compulsé une masse d'archives et a parcouru la presse de l'époque afin d'offrir au lecteur une grande variété d'occasion de sourire ou de s'émouvoir, d'être complice ou horrifié. C'est plus d'un siècle de vie de cette Lorraine centrale qui est déroulé où l'horreur côtoie l'insolite, le dramatique frôle le cocasse et la gaudriole le dispute au sacrilège. Du fantôme de Neuves-Maisons à l'affaire de la vache de Trondes en passant par l'affaire du trésor du curé de Repaix, sans oublier les apparitions mariales ou la matricide des environs de Lunéville, le curieux découvrira bien des aspects de la vie des meurthe-et-mosellans entre 1900 et 2014.

     

    ‡ Un siècle de faits divers en Meurthe-et-Moselle, Jean-Claude George, éditions De Borée, 2016, 379 p., ill. (21 €).

  • Epinal (88) : exposition "Jean-Paul Marchal imagier" au Musée départemental

  • Rendre la justice : flics et magistrats du Grand Est témoignent

    Justice-police, je t'aime moi non plus ! Un couple inséparable et pourtant leurs relations sont parfois difficiles teintées d'incompréhensions...

    Critiquée ou encensée, aimée ou détestée, la justice rendue est un des piliers de la société et de l'Etat de droit. Pour écrire cet ouvrage, l'auteur - retraité de la police dans les Vosges - a proposé à certains professionnels parmi ceux qu'il a croisé durant sa carrière, la possibilité de s'exprimer avec simplicité sur leur métier, sur cette justice qu'ils aiment ou ont aimée.

    Au-delà des commentaires diffusés par les médias, connaît-on vraiment le travail quotidien, le rôle et l'étendue de la mission des magistrats et auxiliaires de justice ? Lorrains comme Alsaciens, ils ont été confrontés dans leurs enquêtes et leurs jugements, aux difficultés de faire respecter la loi et la protection des citoyens au sein d'une société en évolution constante. C'est aussi l'occasion de revisiter quelques grandes affaires judiciaires qui ont marqué notre région.

     

    ‡ Rendre la justice. Flics et magistrats du Grand Est témoignent, Patrice Henry, éditions Gérard Louis, 2016, 154 p., ill. (18 €).