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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 29

  • Vers la sauvegarde de l'abbaye meusienne de l'Etanche

    L’abbaye de l’Étanche a été, à de nombreuses reprises, détruite et reconstruite. Elle est en passe d’être une nouvelle fois sauvée grâce à la volonté de plusieurs associations.

    Le 5 novembre 1984, la chapelle et le bâtiment conventionnel de l’ancienne abbaye de l’Étanche, à Lamorville, petit village du centre Meuse, sont inscrits au titre des monuments historiques. Elle devient ensuite la propriété de la SCI du domaine de l’Étanche. Inhabité depuis 1990, c’est l’établissement public foncier de Lorraine, qui intervient généralement pour la reconversion des friches industrielles, qui en devient le propriétaire en 2015 ainsi que 67 hectares de terre qui abritent une faune et une flore exceptionnelles.

    C’est finalement le Conservatoire des espaces naturels de Lorraine (CEN) qui aujourd’hui en a la gestion. Le CEN Lorraine s’est donné pour mission : la connaissance de la nature en Lorraine, la protection des espaces naturels et des espèces, la gestion des sites protégés la valorisation des espaces naturels lorrains. Il protège un peu plus de 319 sites naturels (soit 6 244 hectares) avec un bilan positif après plus de 30 ans d’existence.

    « Ce qui est intéressant pour nous, c’est la diversité que l’on rencontre dans ce fond de vallon. Ruisseau à l’eau pure, milieux humide et sec, prairie, qui abrite des plantes et une faune rare. Nous trouvons par exemple un papillon, le damier sucisse, l’aluette lulu, une espèce de crapaud le pélodyte ponctué qui est rare en Meuse et bien d’autres. À terme une exploitation agricole bio, avec des vaches allaitantes salers devrait s’installer. En ce qui concerne l’abbaye, elle a été grandement dégradée. La zinguerie d’écoulement d’eau a été volée et les bâtiments occupés pour des rave-partys ont subi de graves dommages. Une partie des bâtiments agricoles a été détruite. Il est urgent de faire des travaux de protection et de mise hors d’eau », précise Cyrille Didier, chargé de mission au CEN qui, à terme, laissera le soin à l’association Les Amis de l’abbaye Notre-Dame de l’Étanche le soin de restaurer le bâtiment.

    Le classement au titre des monuments historiques demandé via une pétition est en cours. L’association des Amis de l’abbaye de Notre-Dame de l’Étanche, créée en août 2016, a parallèlement organisé des chantiers de débroussaillage, notamment la première quinzaine de décembre 2016, afin de dégager l’accès à une nacelle pour bâcher le toit afin d’éviter les infiltrations d’eau.

    « Il faut également sécuriser le site pour éviter les intrusions, déposer des éléments de maçonnerie menaçant de tomber et mettre sous étais des voûtes de la chapelle. Un architecte a été missionné et les premiers travaux de sauvegarde devraient débuter en début d’année prochaine », précise Cyrille Didier.

    La tâche est immense et les fonds, ainsi que le temps pour remettre le bâtiment aux normes afin d’accueillir du public, ne sont pas encore connus. Mais si rien n’est fait, le monument finira par s’effondrer.

    [d'après ER]

  • Les charmes du Val-d'Ajol

    Le Val-d'Ajol, commune au vaste territoire des Vosges méridionales, est un incroyable écran de verdure qui  recèle maints trésors. L'auteur, tombé amoureux de ce bourg grâce à son épouse, nous les fait découvrir avec humour.

    Qui soupçonnerait que Napoléon III tomba sous le charme du Val-d'Ajol ? Que c'est aussi le pays de l'épinette et la capitale de l'andouille et du gandoyau qu'on célèbre chaque fin d'hiver avant Carême...

    Avec enthousiasme, Laurent Bayart s'est mis dans les pas de l'ancien et regretté maître d'école Jacques Gérard, l'historien du pays, et débusque ce havre de paix à deux pas de la cité thermale de Plombières-les-Bains, proche également de la Cité des Images d'Epinal et du renommé Théâtre du Peuple de Bussang. Le lecteur succombera à ses lieux de légendes et d'histoire, à ses itinéraires bucoliques, à ses belles figures de Vosgiens, vrais et hauts en couleur, aux joies du terroir et à cette vie sereine qui s'écoule au fil de la Combeauté...

    En offrant ses coups de cœur pour ce pays des Vosges méridionales, l'auteur sculpte un instant d'éternité. Alors, n'hésitez pas à tomber amoureux du Val-d'Ajol en venant le découvrir avec ce petit bouquin en poche comme guide !

     

    ‡ Les charmes du Val-d'Ajol, Laurent Bayart, Andersen éditions, 2017, 75 p., ill. (8 €).

  • Laneuvelotte (54) : Jean Huyn, le messager de René II et la bataille de Nancy

  • Quelques anniversaires lorrains en 2017

  • Epinal (88) : les éléments de l'ancienne chapelle des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem seront conservés

    Avec le projet de piétonisation des places de l’Âtre et Edmond-Henri, la Ville veut créer un parking en ouvrage au bas de la rue Saint-Michel. Le diagnostic archéologique a révélé la présence d’une chapelle du Moyen-Âge.

    Les immeubles du bas de la rue Saint-Michel sont voués à la destruction pour y construire un parking en ouvrage. Les investigations archéologiques menées par l'Institut de recherches archéologiques préventives ont révélé la présence de vestiges de l’ancienne chapelle des frères hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

    De cette chapelle, il ne reste que le chœur aujourd’hui. Il se trouve au niveau du n° 11 de la rue, derrière l’ancienne boulangerie du rez-de-chaussée jusqu’au toit. La chapelle date du Moyen Age, entre le XIIe et le XIIIe siècle. Les archéologues n’ont pas encore déterminé la date exacte mais ils ont tout de même pu observer trois phases de construction : au Moyen Âge, au XVIIIe et XIXe.

    « Sur le plan d’Epinal de Nicolas Bellot datant de 1626, on distingue bien la chapelle », précise Jacques Grasser, adjoint chargé du patrimoine historique, sur les lieux des recherches. À l’époque, la chapelle allait jusqu’à la moitié du parking actuel.

    La mission de diagnostic s’est effectuée en deux temps à savoir le sous-sol d’une part et le bâtiment d’autre part. C’est dans le bâti que les découvertes ont été les plus remarquables. Les dix jours de fouilles ont permis aux archéologues de mettre au jour des vestiges on ne peut plus classiques pour une chapelle à savoir des fenêtres, un lavabo, un placard ou encore un oculus. Pas de surprise donc.

    Mais c’est seulement une petite partie de la chapelle qui est encore debout aujourd’hui, la plus grande partie a déjà été détruite lors des démolitions précédentes en 1985 et 1995. « Si elle avait été bien conservée on aurait pu inclure la chapelle dans le parking, imagine Michel Heinrich, mais vu son état ça me paraît compliqué ». En revanche, certains éléments comme le lavabo, les fenêtres, l’oculus pourraient être conservés. « On travaille avec la société d’émulation des Vosges à ce sujet », continue le maire.

    Epinal est une ville historique dotée d’un patrimoine régulièrement fouillé. D’une manière générale, « le patrimoine lorrain est assez bien conservé », note Ivan Ferrarosso, archéologue à l’INRAP.

    Les travaux de démolition des immeubles situés en bas de la rue Saint-Michel (du n° 11 au n° 17) devraient commencer à la fin du mois de mars. Le parking en ouvrage devrait être, quant à lui, opérationnel à la fin de l’année.

    (D'après Vosges Matin)

  • Pour que la mort ne crie pas victoire

    Une présentation de l'ouvrage par Jean-Marie Cuny, animateur de La Nouvelle revue lorraine et collaborateur de Livr'Arbitres, la revue littéraire du pays réel.

    L’auteur n’est pas connu, l’éditeur nous est inconnu, mais ce roman récemment publié mérite d’être reconnu et apprécié pour sa qualité d’écriture et l’originalité du récit.

    Alexis Ruset est agrégé de lettres, haut fonctionnaire puis cadre dirigeant. Né à Nancy, il est d’origine Vosgienne. Pour ce roman, l’auteur s’est beaucoup inspiré de la vie rurale dans laquelle il a baigné durant son enfance en observant les réminiscences de la vie rurale vécue par les anciens et les récits des veillées d’autrefois. Son ouvrage m’a évoqué les romans d’Erckmann et Chatrian. Le récit est original. Il se situe dans un endroit reculé de la France profonde au début du XXe siècle, à l’entrée de la Grande Guerre.

    Dieu et Satan, c’est-à-dire le bien et le mal, se côtoient et s’affrontent, comme s’oppose, dans ce coin retiré, le médecin et le rebouteux, le vétérinaire et le guérisseur, l’instituteur et le curé, l’homme fort et le cagneux… Puis, drainant la mort, la guerre arrive au cœur de ce village frontière des Hautes-Vosges. Une haine sourde livre à l’ennemi l’étrange petit homme venu de l’autre versant de la montagne, c’est-à-dire de l’Alsace alors annexée, donc Allemande. Laid et difforme, cet étranger au village n’était pas accepté. Seul le forgeron, haute figure au caractère bien marqué, dominant par sa force et son caractère, l’assemblée des médiocres, protégeait le curieux petit bonhomme. Dans le récit, quelques belles figures de femmes aimantes et effacées émergent pourtant de ce monde rude et sans pitié. La guerre marquera la fin d’une époque, héritière des siècles d’habitudes. Des blessures dans la chair et des douleurs morales profondes, naîtra pourtant une vie nouvelle. La mort n’aura pas le dernier mot et la vie renaîtra purifiée par un nouvel amour.

    Bref, malgré la rudesse de certaines situations, cet ouvrage présente des pages riches de sentiments profonds, admirablement décrits. Les chapitres nous offrent des rebondissements inattendus. La haine envers un personnage qui n’est pas comme tout le monde est compensée par l’affection pudique de quelques autres.

    Mort où est ta victoire, car une fois de plus, malgré tout, la vie est renaissante.

    Jean-Marie Cuny

     

    ‡ Pour que la mort ne crie pas victoire, Alexis Ruset, éditions Zinedi, 2017, 216 p. (19 €).

  • Carême 2017

    Imposition des cendres, messe des Cendres, église Marie-Immaculée à Nancy [cl. H&PB].

     

    Bon et saint Carême !

    Prière, jeûne et aumône nous accompagnent jusqu'à Pâques.

  • La gloire des Grecs

    Quel fut le rôle de l’empire byzantin dans l’essor culturel de l’Europe latine à l’époque de l’art roman ?

    C’est à Byzance, en effet, que fut recopiée la quasi-intégralité des œuvres de l’Antiquité grecque. Et c’est dans la cité impériale que la culture antique continua pendant des siècles à servir de socle à l’enseignement scolaire.

    Ce bagage byzantin fut transmis aux cours royales et aux abbayes de l’Europe à l’époque romane. On rencontre ainsi les influences artistiques byzantines à travers toute l’Europe des xe-xiie siècles, dans les vallées de la Meuse ou du Rhône, en Allemagne, jusque dans les royaumes scandinaves. De nombreux textes antiques furent alors traduits en latin puis commentés.

    Les routes et les intermédiaires humains par lesquels cette transmission s’est effectuée montrent un couloir de circulation reliant la Sicile, l’Italie du Sud, la vallée du Rhône, la cour de Champagne, les abbayes d’Île-de-France et de Normandie, le monde rhénan…

    C’est toute l’influence byzantine sur le monde latin, visible dans les fresques et les enluminures, dans la transmission d’ouvrages, d’abord religieux, puis savants que retrace dans cet essai magistral Sylvain Gouguenheim.

    Sylvain Gouguenheim, agrégé d’Histoire, membre de l’université de Lorraine, enseigne l’histoire médiévale à l’ENS de Lyon. Il est l’auteur d’une œuvre considérable dont Frédéric II. Un empereur de légendes (2015).

     

    ‡ La gloire des Grecs.  Sur certains apports culturels de Byzance à l'Europe romane (Xe-XIIIe s.), Sylvain Gouguenheim, éditions du Cerf, 2017, 407 p., ill. (29 €).

  • Entrée en Carême : messe des Cendres à Marie-Immaculée à Nancy

    Eglise Marie-Immaculée

    33 avenue Général Leclerc à Nancy

    Messe des Cendres

    mercredi 1er mars à 18h30

    avec bénédiction et imposition des cendres

    (selon le rite extraordinaire de l'Eglise)

  • Bathelémont (54) : Journée Jean-Nicolas Stofflet le 1er avril 2017

    Au programme :

    10 h 30 - Messe pour le repos de l'âme de Jean-Nicolas Stofflet et des victimes des guerres de Vendée

    11 h 35 - Fleurissement des plaques commémoratives et du monument à l'emplacement du moulin natal de Stofflet par les Vosges royales et l'association Vendée Militaire

    12 h 00 - Ouverture de la librairie (jusqu'aux conférences) – visite du village et ses sites

    12 h15 - Déjeuner débat avec Reynald Secher, historien et écrivain et Dominique Lambert de la Douasnerie, Président de la Vendée Militaire. Sur le thème : Les guerres de Vendée : du mensonge officiel à la réalité historique

    14 h 30 – Présentation des écrivains présents et séance de dédicaces avec Serge Husson, Reynald Secher, Dominique Lambert de la Douasnerie, Jean-Marie Cuny, Marion Sigaut...

    15 h 00 - Conférence de Serge Husson, spécialiste de l'histoire locale : Jean-Nicolas Stofflet en Lorraine – Enfance, jeunesse

    15 h 30 - Conférence de Dominique Lambert de la Douasnerie : Nicolas Stofflet, chef de paroisse et général vendéen

    16 h 30 - Pause, librairie, dédicaces

    16 h 45 - Conférence de Reynald Secher : Chouannerie et Vendée

    18 h 00 - Librairie, dédicaces

     

    ‡ Compte-tenu du nombre limité de places aux conférences, il est vivement recommandé de réserver rapidement en adressant un courriel à : lesvosgesroyales@gmail.com  ou par téléphone au 03 29 30 18 46

    Pour le déjeuner-débat (22,50 €) : réservation obligatoire avant le 10 mars (seulement 30 couverts encore disponibles).

  • Nancy : sous le sourire d'Emile Coué

    Marchand de bonheur, promoteur de la pensée positive, et surtout de la méthode d’autosuggestion qui lui apporte la postérité : Émile Coué était son nom. Et son sourire, tel un étendard, est statufié parc Sainte-Marie où adeptes, curieux et politiques étaient venus rendre hommage à ce Nancéien d’adoption, né il y a 160 ans. De quoi justifier « l’année Coué » associée à 2017, le 2ème congrès international qui lui sera consacré en novembre et la série de conférences prévues au fil des mois.

    « Le soleil brille, nous avons de la chance », a remarqué Dominique Bolusset-Sabisch, présidente de l’association « Sur les pas de Coué », en ouverture de la cérémonie organisée hier autour de son buste. Eût-il plu, elle aurait probablement estimé que ça aurait pu être pire, et que donc nous avons eu de la chance… Sans parler du fait qu’il fera beau de toute façon bientôt… Tout est question de point de vue, et Coué avait décidé de fixer le sien sur le mieux, et surtout sur le mieux-être que l’esprit pouvait suggérer au corps. Cette approche a fait partout école, comme la présence de Klaus Ritter, président de Coué Allemagne, en témoignait lors de la journée hommage. Et que peut-être, Voltaire avait anticipé. N’avait-il pas décrété, rappelait Francine Paulus, doyen de la faculté de Nancy : « J’ai décidé d’être heureux car c’est bon pour la santé ! » Ainsi aurait pu dire Coué…

  • Le roman d'Elsa

    1900. Elsa Samuelson, issue de la grande bourgeoisie parisienne, veut devenir médecin. En échange d'un mariage arrangé avec un aristocrate désargenté, elle verra sa détermination récompensée. Au point de sacrifier sa vie de femme et de renoncer à la maternité ?
     
    De sa beauté, Elsa Samuelson n'est pas consciente. De sa détermination, elle sait qu'elle peut tirer le meilleur. En ce début du XXe siècle, l'époque sied aux pionnières. Mais comment convaincre son père, riche banquier parisien, de sa volonté d'être médecin ? Elle accepte d'épouser Adrien de Longeville, un aristocrate désargenté ; en contrepartie, elle poursuivra ses études. Dans un domaine où il y a tant à faire pour les futures mères, et particulièrement celles des quartiers populaires, Elsa se sent investie d'une mission. Sa vocation est là, auprès d'elles, en souvenir d'une douleur jamais cicatrisée...
     
    Au point de sacrifier sa vie de femme, de renoncer à l'amour, à Théo, cette rencontre qui tient du miracle, à la maternité ?
     
     
    ‡ Le roman d'Elsa, Geneviève Senger, Presses de la Cité, 2017, 380 p. (20,50 €).

  • Les portes monumentales du Lunévillois - fin XVIIe et XVIIIe siècles

    C'est "la" caractéristique architecturale des anciennes fermes du Lunévillois : les portes piétonnes monumentales. Elles parent encore de nombreuses maisons anciennes de maints villages de ce territoire du sud-est meurthe-et-mosellan, et en sont incontestablement le plus beau fleuron.

    Antoinette Aubry-Humbert, en amoureuse de son pays du Lunévillois et en grande connaisseuse de son histoire, dresse dans son nouvel ouvrage un inventaire exhaustif de ces portes monumentales. Mais, surtout, cette étude fouillée nous conduit à une connaissance précise des propriétaires commanditaires de ces chefs-d’œuvre de l'art populaire, ainsi que celle des maîtres maçons, tailleurs de pierre et sculpteurs qui les ont réalisé avec talent ; ceux-ci venaient alors d'Italie, du Tyrol et de Suisse attirés par l'administration ducale qui encourageait la reconstruction de la Lorraine après la funeste guerre de Trente Ans.

    Notre érudite a dépouillé une masse d'archives paroissiales et notariales afin de reconstituer les généalogies des propriétaires et maçons qui firent souche, pour un certain nombre d'entre eux, dans le Lunévillois.

    L'auteur dresse, commune par commune, l'inventaire des portes appuyé également sur une collection de cartes postales anciennes qui permet de restituer ces éléments architecturaux qui souffrirent des destructions de la Grande Guerre, mais aussi de la bêtise iconoclaste humaine...

    Un utile index des noms de lieux permet de repérer facilement les portes monumentales inventoriées.

    Un bel ouvrage, largement illustré, qui nous donne à voir et à toucher du doigt l'identité architecturale et traditionnelle de ce territoire rural malheureusement atteint par la désertification et la disparition des fermes à portes monumentales...

     

    ‡ Les portes monumentales du Lunévillois - Fin XVIIe et XVIIIe siècles. Les propriétaires et les maîtres maçons, Antoinette Aubry-Humbert, auto-édition, 2017, 329 p., ill. (35 €). Disponible chez l'auteur, 4 place de la Croix de Bourgogne, 54000 Nancy.

  • Le mythe du sauveur américain 1917-1918

    À chaque anniversaire de la victoire de 1918, documentaires, articles et autres livres mettent en avant le rôle capital joué par l’armée américaine dans la défaite de l’Allemagne. Les films d’époque sont rediffusés : arrivée massive des troupes américaines dans les ports français, entraînements à l’arrière du front, défilés impeccables... Ces images qui avaient été tournées pour démontrer que le nouvel allié américain était très puissant ont parfaitement rempli leur rôle : remonter le moral des civils et des soldats qui combattaient depuis 1914. Mais cette propagande a eu une conséquence inattendue : convaincre les générations suivantes que la victoire de 1918 était d’abord une victoire américaine !

    Or, les faits démontrent le contraire : l’armée américaine est principalement transportée par la marine britannique, elle est équipée par les industriels européens et entraînée par l’armée française ! Et elle n’est évidemment pas la plus représentée sur le front : en mars 1918, alors que 110 divisions françaises, 56 britanniques, 12 belges, 2 portugaises luttent sur le front occidental contre 192 divisions allemandes, seules 2 divisions américaines sont présentes !

    Pour la première fois, cet essai passionnant ose remettre en cause le mythe du « sauveur américain » qui nous fait croire, depuis près d’un siècle, que la victoire de 1918 est américaine alors qu’il s’agit avant tout d’un remarquable succès français, britannique et italien. Pour en finir avec la propagande pro-américaine.

     

    ‡ Le mythe du sauveur américain 1917-1918. Essai sur une imposture historique, Dominique Lormier, éditions Pierre de Taillac, 2017, 116 p., ill. (14,90 €).

  • Nancy : des étudiants de Sciences-Po au chevet de saint Joseph

    La statue de saint Joseph à l’Enfant, œuvre d’un des frères Adam, de grands sculpteurs nancéiens du XVIIIe, a besoin d’une restauration. Les élèves de Sciences-Po et de l’INP, Institut national du Patrimoine s’y emploient.

    Saint Joseph est hébergé à l'église Saint-Sébastien. Quand vous entrez dans l’église, la statue en terre cuite est contre le mur du bas-côté gauche. Vous ne pouvez pas vous tromper, car son vis-à-vis, saint Sébastien, en bois, lui fait face.

    L’œuvre n’est pas datée, mais est sans doute de la fin du XVIIIe , et très probablement due au talent d’un des frères Adam, grands sculpteurs nancéiens de cette époque. « Le conservateur du musée des Beaux-Arts nous a aiguillés », explique Roman Knerr, responsable du projet pour Sciences-Po. « Il a lui aussi un autre saint Joseph à l’Enfant. Ce sont des œuvres différentes, mais on voit bien qu’elles sortent du même atelier par le style, le drapé ». Roman est à la tête d’une équipe de sept étudiants, qui se proposent d’apporter l’argent nécessaire à la restauration de la statue, évaluée à 6 000 €. 

    « Nous devons les rassembler avant juin, pour que la restauratrice ait le temps de venir faire son rapport, évaluer le coût exact et travailler sur la sculpture ». L’essentiel des frais est l’échafaudage, qui sera monté sur place. Les restaurateurs ne souhaitent pas déplacer la statue, ce qui pourrait la mettre en danger. « Il y a fort à parier que l’arrière, la partie invisible soit creux, pour des raisons de technique de cuisson », explique Juliette Robin, étudiante à l’Institut national du Patrimoine à Paris et future restauratrice, venue avec Loren Souchard faire un premier repérage. Etienne Martin, le président de la Commission d’art sacré du diocèse, est venu aussi. Il a un grand sourire aux lèvres : « On est en présence d’un chef-d’œuvre de la statuaire nancéienne ».

    Pour trouver les 6 000 €, l’équipe de Roman met en place un financement participatif. On peut s’y intéresser grâce à son mail : roman.knerr@sciencespo.fr. L’ensemble de l’opération s’intitule « Le plus grand musée de France - Sciences-Po et la sauvegarde de l’art français ». « On a voulu alterner un projet de restauration en milieu rural, avec cette année un autre en cœur de ville », note Roman. De fait, l’an dernier, une autre équipe de Sciences-Po Nancy a lancé la restauration des bénitiers Daum de l’église de Neuviller-lès-Badonviller. « La partie verre est finie de restaurer. La partie fer est en cours… »

    [d'après ER]

  • Epinal (88) : les vestiges d’une chapelle dans les murs

    Les investigations des archéologues de l’Inrap se poursuivent à Epinal, rue Saint-Michel. Leur diagnostic permet de révéler la présence de vestige d’une ancienne chapelle dans les murs.

    Depuis une semaine deux archéologues de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) réalisent un diagnostic afin de déterminer si les murs de ces vieux immeubles voués à la destruction en vue de la construction d’un parking en ouvrage, renferment des vestiges de l’ancienne chapelle des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

    A cette question la réponse est oui car les opérations de sondage des murs réalisées par les archéologues démontrent la présence « de vestiges en bon état, des fenêtres, des portes, fossilisées dans le mur », note Nathalie Nicolas, l’archéologue responsable de l’opération. En effet, les immeubles actuels ont été construits en s’appuyant sur les vestiges existants. « On remarque bien les deux niveaux de planchers différents ! » souligne l’archéologue. Ce qui n’est pas une grande surprise en soi puisque des fouilles avaient déjà été conduites sur les lieux au début des années 2000 au moment de la réalisation du giratoire. Des immeubles qui descendaient jusqu’en bas de la rue Saint-Michel avaient alors déjà été détruits pour réaliser le parking actuel. En fait, à la fin du XIXe siècle, début du XXe, les immeubles continuaient même, rue Entre-les-deux-portes, jusqu’à la fontaine de la Rochotte, place des Vieux-Moulins, détruite elle au moment du percement de la voie Carpentier.

    Lors de ces fouilles, les archéologues avaient pu démontrer l’existence de la chapelle mais aussi d’un cimetière. L’entrée de la chapelle, dirigée vers l’ouest, était située bien plus bas que ce que laisse penser l’arche de pierres que l’on voit actuellement dans la façade de l’immeuble. « Elle a certainement été remontée », précise Nathalie Nicolas.

    Son travail s’inscrit donc dans la continuité de ces dernières fouilles. Un travail de diagnostic donc. « Nous, on donne l’état des vestiges, après ce sont les services de l’État qui décident de la suite. » Si la Direction régionale des affaires culturelles estime que les vestiges sont conséquents, elle peut demander la poursuite du travail et donc de lancer de véritables fouilles. « C’est la Drac qui décide si les vestiges méritent d’être conservés ou non », insiste l’archéologue. Les services de la Drac seront d’ailleurs sur place pour visiter le chantier. Sauf grosse surprise, la Drac devrait donner son feu vert à la destruction des trois immeubles du bas de la rue Saint-Michel et donc des vestiges de l’ancienne chapelle qu’ils contiennent.

    [d'après VM]

  • Nancy : la porte Desilles, nouveau monument aux morts de la ville

    C’est une entrée de ville. C’est aussi et surtout un espace de mémoire. L’ensemble constitué par le mémorial Désilles, la place du Luxembourg et l’esplanade du Souvenir-Français se métamorphosera pour 2018. Sondages archéologiques en cours.

    La moitié du parking qui fait face à la porte Désilles a été neutralisé. Derrière la palissade qui masque la vue aux automobilistes arrivant au bout du cours Léopold, les engins de chantier ont, notamment, creusé un grand trou.
    Pour atteindre 2 m 50 sous le niveau du sol. Les archéologues de l’INRAP (Archéologie préventive) n’ont, pour l’instant, rien trouvé. Les fouilles reprendront dans quelques jours, plus profondément, quand les parois auront été consolidées par des blindages. Et deux autres « sondages » du même type sont prévus sur le site.

    Les archéologues cherchent à vérifier l’existence d’un ancien bastion, dit du Danemark, arasé et remblayé après le rattachement de la Lorraine à la France. « Ces sondages ont pour but de permettre à l’INRAP d’affiner nos connaissances archéologiques et historiques de la ville », explique le maire Laurent Hénart. Elles précèdent une opération de plus grande ampleur qui consiste à réaménager tout l’espace de la place du Luxembourg, de l’esplanade du Souvenir-Français et de la Portes Désilles. Le projet en est au stade de la réflexion avec un « comité scientifique, l’État, l’armée, les anciens combattants… ». Les riverains « seront bien sûr associés à la démarche ».

    Car s’il s’agit ici d’une entrée de ville, au bout de la rue de Metz, il s’agit aussi et surtout de configurer un espace de mémoire d’importance, dans la perspective de l’anniversaire du 11-Novembre en 2018.

    Avec la loi de février 2012, l’inscription du nom des « Morts pour la France » sur le monument aux morts ou une stèle dans l’environnement immédiat est obligatoire (1).

    Or, historiquement, le Mémorial Désilles est l’un des premiers, sinon le premier monument aux morts de France.

    Cet arc de triomphe était en effet initialement prévu pour rendre hommage aux Nancéiens tombés pour l’indépendance de l’Amérique et plus précisément à la bataille de Yorktown, en Virginie. Huit noms y figurent. Difficile d’y ajouter aujourd’hui tous les morts pour la France.

    « Le projet d’ensemble, qui comprendra la création d’une œuvre contemporaine, doit permettre de marquer la porte comme un monument aux morts qui a été consacré comme tel dans la pratique et de faire figurer ces noms sur le site mémoriel sous une forme à définir », précise Laurent Hénart. Le maire ajoute : « L’idée n’est pas de dire qu’il n’y a qu’un seul lieu de mémoire à Nancy qui remplace tous les autres. Il s’agit de le souligner dans un parcours d’ensemble ».

    Les sondages archéologiques (43.000 €) seront achevés en mars. Une restauration de la porte débutera en septembre pour un montant de l’ordre de 700.000 € avec une participation de l’État de 35 %. Pas du luxe pour ce monument qui a subi les outrages du temps, qui est altéré par le sel et souffre d’infiltrations d’eau comme en témoigne la végétation en partie supérieure.

    Dans le même temps, les études vont se poursuivre pour définir un projet sur l’ensemble de l’espace, allant de la place du Luxembourg jusqu’à la rue Baron-Louis. Conseil citoyen et riverains seront consultés au printemps.

    L’objectif est de finaliser un plan pour la fin du premier semestre, sachant que la ville s’est attaché le concours d’un architecte du patrimoine, Camille André. Le cahier des charges pour la création artistique est en passe d’être ficelé.

    « Les places de stationnement seront sans doute redistribuées, mais leur nombre sera inchangé. » Il paraît assez probable que l’axe de circulation qui passe devant la porte soit décalé vers les arbres pour libérer un véritable espace de commémoration, délimiter au mieux l’esplanade.

    « Les comptages montrent que le trafic y est très limité, des alternatives sont possibles. » Autres contraintes à prendre en compte : la foire de printemps, le trafic des bus, les possibilités de giration des poids lourds…

    Le budget voirie (éclairage, sol, espaces verts…) pourrait être de l’ordre de 1,5 à 2 M€. L’œuvre d’art fera l’objet d’une commande publique (de l’ordre de 300.000 € avec prise en charge par l’État pouvant atteindre 50 %).

    Pendant les travaux, les cérémonies patriotiques seront délocalisées sur l’hémicycle Charles-de-Gaulle, place de la Carrière.

     

    (1) Le site http://memorial.nancy.fr s’attache à répertorier les Nancéiens morts pour la France.

  • Bonvillet (88 ) : l'église rendue aux paroissiens

    Datant de 1764, l’église est dédiée à Saint-Epvre, patron du village. Ce bâtiment sobre construit en grès des carrières de la Vôge présentait quelques signes de faiblesses. Courant 2015, un mètre carré de plafond s’est effondré.

    Il s’est avéré qu’après contrôle, il était urgent de rénover l’ensemble, et d’isoler les plafonds et changer la fenêtre de la sacristie. Des interventions qui ont entraîné la rénovation des peintures.

    Suite à l’obtention d’aides, un déménagement complet de l'édifice cultuel a été effectué par l’équipe paroissiale et les membres du conseil municipal. Deux entreprises spécialisées ont commencé les travaux en novembre et viennent de les terminer.

    Après un gros travail de nettoyage et de réinstallation par les mêmes bénévoles, c’est une église flambant neuve qui a été mise à la disposition des catholiques locaux. L’heure était donc aux remerciements, à l’abbé Jean-Marie Lallemand qui, malgré un emploi du temps très chargé, a célébré la sainte messe accompagnée par la chorale.

    Ce projet a sollicité de nombreux acteurs pour être mené à bien. Un grand merci a été adressé aux élus pour l’obtention des subventions sans lesquelles rien n’aurait pu être possible, pour leur disponibilité et leur grand professionnalisme.

    Il ne fallait pas oublier d’associer Henri Côme, l'accompagnateur laïc de la paroisse Saint-Martin-de-la-Forêt, qui par son travail d’artiste a donné la touche finale à l’autel. Un travail réalisé avec minutie et avec un grand savoir-faire.

    Les paroissiens ont eu un grand plaisir à redécouvrir cet édifice qui fait partie de l'identité patrimoniale du village qui a connu et connaîtra encore bien des joies et des peines.

  • Saint-Amé (88) : une basilique funéraire découverte au Saint-Mont

  • La nécropole gallo-romaine de Morsbach (Moselle)

    Cet ouvrage est le résultat d'un long travail scientifique mené sur une collection ancienne conservée dans la réserve archéologique du Musée de la Cour d'Or à Metz.

    Il s'intéresse au site de Morsbach, commune située à proximité de Forbach, fouillé en 1893, dont la nécropole gallo-romaine a livré une  grande quantité d'objets mis au jour par l'architecte allemand des monuments historiques Paul Tornow.

    Ces objets très variés (céramiques, verrerie, métaux...) n'avaient jamais été étudiés de manière circonstanciée et confrontés aux méthodes actuelles de la recherche. Plus de cent vingt ans après les premières découvertes archéologiques, une synthèse sur ce site majeur mosellan devenait nécessaire.

    Cette étude rigoureuse et correctement documentée ravira spécialistes et amateurs d'archéologie. Elle s'intègre ans une série dont le but est de mettre en lumière des collections du Musée de la Cour d'Or tombées dans l'oubli.

     

    ‡ La nécropole gallo-romaine de Morsbach (Moselle). Paul Tornow : une archéologie en Lorraine allemande sous la première annexion, Jenny Kaurin et Samantha Dub (dir.), éditions Snoeck - Musée de la Cour d'Or, 2016, 296 p., ill. (35 €).

  • Ecrire en guerre, 1914-1918

    Nombre de familles, en France et dans les différents pays ayant participé à la Grande Guerre, conservent des archives de cette période. Cent ans après, ces archives privées éveillent la curiosité émue des générations actuelles et retiennent l'attention des historiens.

    Dans cet ouvrage, les auteurs tentent de répondre aux questions suivantes : qui conserve aujourd'hui ces archives privées (familles, institutions privées, services publics) ? En quoi consistent-elles (correspondances, photographies, journaux intimes) ? Qui firent leurs auteurs (militaires ou civils, hommes de troupes ou officiers, présents sur le front ou à l'arrière, en France ou dans d'autres pays belligérants) ? Quels ont été leurs usages successifs depuis la guerre jusqu'à aujourd'hui (mémoire familiale, témoignages, publications scientifiques, romans) ?

    Les détenteurs d'archives familiales qui s'interrogent sur le sort à réserver aux documents hérités de leurs ancêtres auxquels ils souhaitent rendre hommage y trouveront de nombreuses réponses à leurs questions. Ce livre s'adresse aussi aux étudiants en histoire, aux chercheurs et, plus largement, à tous ceux qui ressentent le besoin d'en savoir plus sur les archives de ce conflit mondial qui a tant marqué notre histoire.

     

    ‡ Ecrire en guerre 1914-1918. Des archives privées aux usages publics, Philippe Henwood et Paule René-Bazin (dir.), PUR, 2016, 195 p. (20 €).

  • Champigneulles l'Européenne

    En 1897, Antoine Trampitsch, brasseur venu de Slovénie, fait la connaissance de Victor Hinzelin, le financier. Ensemble, ils vont monter la brasserie de Champigneulles qui caracolera en tête des brasseries françaises pendant tout le XXe siècle.

    Après avoir absorber de nombreux établissements, Champigneulles, la Reine des Bières, s'unira à La Meuse pour fonder la SEB, premier groupe brassicole européen. Puis, sous l'égide de Danone, elle s'associera à Kronenbourg. En 1996, le groupe sera racheté par l'anglais Scottish et Newcastle avant que celui-ci ne décide de céder le site de Champigneulles à l'allemand Frankfurter Brauhaus.

    Depuis la reprise en 2006, grâce à des investissements importants, la production dépasse les 3,6 millions d'hectolitres par an, renouant ainsi avec les plus belles heures de la brasserie.

    Les auteurs nous font revivre dans ces belles pages, illustrées avec des documents d'époque inédits, cette grande aventure lorraine, industrielle et humaine.

     

    ‡ Champigneulles l'Européenne, Jacques Mignard et Benoît Taveneaux, Musée français de la brasserie, 204 p., ill. (15 €).

  • Les partisans de Charles le Téméraire en Lorraine

    L'historiographie lorraine nous a habitué à appréhender l'épisode fondateur de la Bataille de Nancy essentiellement du point de vue des vainqueurs ; c'est-à-dire par le parti du duc René II.

    La présente étude entend aborder cet évènement du côté des partisans de l'ennemi, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire.

    Cette approche novatrice met en exergue la volonté de toute une frange de la noblesse et du haut clergé lorrains de voir triompher le parti bourguignon.

    Une belle synthèse et une analyse originale qui fera date.

     

    ‡ Les partisans de Charles le Téméraire en Lorraine, Fabien Niezgoda, éditions Le Polémarque, 2017, 216 p. (12 €).

  • Eglise Notre-Dame de Bonsecours à Nancy : service funèbre de Stanislas Leszczynski le 26 février 2017

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