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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 35

  • Claudon (88) : balade à l'arboretum de La Hutte

  • Un orgue pour l'église Marie-Immaculée de Nancy

    Le dépliant présente le cadre historique de l'église des Oblats de Marie-Immaculée de Nancy, le projet d'installation de l'orgue et les modalités de financement.


    On peut d'ores et déjà contribuer à ce financement en envoyant un don. Il suffit pour cela d'envoyer vos coordonnées accompagnées du chèque (à l'ordre de "Chapellenie Bhx Charles de Lorraine") et d'adresser le tout à :
    Chapellenie Bhx Charles de Lorraine
    Un orgue pour Marie-Immaculée
    167 avenue de Strasbourg
    54000 Nancy

     

    ‡ Plus d'infos sur la page Facebook : https://www.facebook.com/Un-orgue-pour-Marie-Immaculée

  • Livr'arbitres, la nouvelle revue de littérature française

    Voici une revue apériodique étonnante qui vous tiendra au courant de l'actualité littéraire française. Mais aussi des idées pas « intellectuellement correctes ». Des portraits originaux comme celui de Roger Bichelberger brossé par Jean-Marie Cuny dans ce numéro. Et Livr'arbitres est aussi l'oeuvre d'une poignée de Lorrains. Raison de plus pour la découvrir et vivre la littérature en toute liberté.

     

    Livr'arbitres, n° 20, été 2016, 76 p., ill. (8 €). Abonnement à la revue (28 €, 4 numéros) à adresser à : Patrick Wagner, 36 bis rue Balard, 75015 Paris

  • La faculté de médecine et l'école de pharmacie de Nancy dans la Grande Guerre

    Après la défaite de 1870, la faculté de médecine et l'école supérieure de pharmacie de Strasbourg sont transférées à Nancy en 1872. A la déclaration de la guerre à la France, le 3 août 1914, Nancy, proche du front, est menacée par un ennemi qui a déjà envahi une partie du territoire national.

    Si la bataille du Grand Couronné sauve la ville de l'invasion, elle ne la met toutefois pas hors de portée des bombardements par l'aviation et par l'artillerie à longue portée, dont elle va être la victime tout au long du conflit. Les établissements universitaires du centre-ville seront assez gravement touchés par de telles attaques, principalement au début et à la fin de l'année 1918.

    Cet ouvrage décrit comment ces deux établissements d'enseignement supérieur de santé - faculté de médecine et école supérieure de pharmacie - avec les hôpitaux, ont remarquablement surmonté la difficile et douloureuse épreuve de ces années de guerre, combien importante a été leur contribution au progrès des sciences médicales, pharmaceutiques et, aussi, humaines. Combien exemplaire fut le comportement des médecins et des pharmaciens, tant militaires que civils, et dont un nombre non négligeable payera d'ailleurs de sa vie ou de sa santé l'exercice de son devoir...

    Dans cet hommage, il ne faut pas oublier le dévouement des très nombreuses infirmières, des dentistes et de leurs collaborateurs. Cet tout le travail de recherche réalisé ici par l'équipe d'historiens autour du professeur Pierre Labrude, grand connaisseur du monde universitaire de la santé lorrain.

     

    ‡ La faculté de médecine et l'école de pharmacie de Nancy dans la Grande Guerre, Pierre Labrude, Bernard Legras, Laetitia Mezzarobba et Christophe Richard, éditions Gérard Louis, 2016, 310 p., ill. (25 e).

  • Lichecourt (88) : un château de contes de fées

  • 18èmes Journées d'études vosgiennes à Monthureux-sur-Saône du 20 au 23 octobre 2016

  • Bouxurulles (88) : découverte d'un antependium dans l'église paroissiale

  • Châtillon-sur-Saône (88) : une association pour sauver la maison du sacristain

    L’association Sauvegarde de la Maison Forte a été constituée par des habitants de Châtillon-sur-Saône (sud-ouest des Vosges) en 2015 afin d'acquérir, sauvegarder et restaurer la maison dite du « Sacristain ».

    Dénommée à l'origine « Maison Forte », en raison de la présence d'une des dernières tourelles défensives de Châtillon-sur-Saône, des recherches ont permis de confirmer la présence en 1530 d'un sacristain au service de l'église paroissiale issu de la famille Olivier.

    La maison de Sulpice Olivier, bâtie en 1530, est un des bâtiments emblématiques du cœur historique de Châtillon, notamment avec sa tourelle d’escalier au décor intérieur gothique.

    Face à une menace d'écroulement, l’association de sauvegarde a donc acquis le bâtiment afin de procéder le plus rapidement possible à sa sécurisation.

    Miraculeusement épargnées entre 1635 et 1645 lors de la période lorraine et comtoise de la guerre de Trente Ans, les maisons Renaissance de Châtillon sont patiemment restaurées par des associations et par des particuliers passionnés : grenier à sel, hôtel de Lignéville, hôtel du Faune, hôtel de Sandrecourt, Hôtel du Gouverneur, maisons du cordonnier et du berger...

  • Saint-Dizier (52) : exposition "Austrasie, le royaume mérovingien oublié"

  • Avec les châtelains du domaine des capucins de Rambervillers (88)

  • Liffol-le-Grand (88) : cure de jouvence pour la chapelle de Notre-Dame du Bois le Comte

  • Bleurville (88) : l'abbaye Saint-Maur ouverte pour les Journées du patrimoine

    L'ancienne abbaye bénédictine Saint-Maur de Bleurville est ouverte au public dimanche 18 septembre 2016 de 14h à 18h dans le cadre des Journées européennes du patrimoine.

    A voir : l'église haute romano-gothique, la crypte préromane, le musée lapidaire et le conservatoire de la piété populaire.

    Visite libre.

    Participation aux frais : 1 € (contribution pour l'entretien de l'édifice qui nécessitent d'importants travaux de restauration).

  • Commémoration de la libération de 1944 avec les véhicules militaires anciens vosgiens

    Une trentaine d’engins identiques à ceux qui ont libéré les communes du secteur en septembre 1944 ont sillonné la région, entre Contrexéville et Mirecourt, avec l’installation d’un bivouac au bord du Madon à Mattaincourt.

    La voie de la « 2e DB » donne lieu à l’installation de nombreuses bornes dans les communes libérées par les troupes du général Leclerc de Hautecloque en 1944-1945. « Samedi, nous étions à l’inauguration des bornes de Contrexéville le matin et à Mattaincourt l’après-midi. Vingt-six véhicules militaires de l’armée US ont défilé dans les deux communes », relate Claude Patenotte, propriétaire d’un GMC de l’époque.

    Bien en condition, l’équipe poursuivait son parcours le lendemain. « Un campement a été mis en place au bord du Madon, derrière la basilique Saint-Pierre-Fourier à Mattaincourt. Une petite balade motorisée dans les environs durant la journée, ensuite, tout le monde se retrouvait pour manger au bord du Madon », précise Jean-Pierre Bisval, de Bleurville, également au volant d’un GMC et propriétaire d’un beau parc automobile militaire de la Seconde Guerre mondiale.

    Depuis plus de vingt ans, un groupe de copains se retrouve à espace régulier autour d’une même passion : les véhicules de l’armée américaine qui ont débarqué lors de la Libération.

    Chaque collectionneur présent sur les rassemblements de véhicules militaires maîtrise aussi la mécanique. « C’est capital pour assurer la restauration d’un engin sinon, bonjour la facture chez le garagiste ! », constate Jacky Lhuillier, lui-même garagiste en retraite. Parmi tous ces véhicules historiques figure un monstre. « Voici une dépanneuse de char américaine “Vard la France“. Durant 4 ans, j’ai travaillé à sa restauration. Le moteur a été changé par un de MAN turbodiesel de 300 cents chevaux ». « L’ancien Berlingo consommait entre 150 et 200 litres au cent », confie Jacky Lhuillier, grand amateur d’engins démesurés. « Sa puissance a permis de sortir des poids lourds du fossé a deux reprises au cours des deux années passées ».

    La période des « Libérations » ne constitue pas l’unique moment où les copains en uniformes couleur kaki se retrouvent. « On répond favorablement à beaucoup de demandes d’associations pour être présents à des manifestations. D’ailleurs, nous ne sollicitons aucune prestation et nos déplacements sont gratuits. Si les organisateurs veulent nous offrir l’hébergement ou le couvert, nous acceptons volontiers », ajoute avec malice Claude Patenotte…

    [d’après Vosges Matin]

  • Trampot (88) : le tissus dans nos églises pour les Journées du patrimoine

  • Les danseurs fous de Strasbourg

    Le 14 juillet 1518, la femme Troffea sortit dans les rue de Strasbourg et dansa des jours durant sans s'arrêter, entraînant avec elle une foule frénétique de plusieurs centaines de personnes. Insensibles à la fatigue et à la douleur, les pieds ensanglantés et les visages extatiques, les danseurs moururent par dizaines.

    L'historien de la médecine John Waller raconte et décrypte cet étrange phénomène de transe spontanée que le médecin humaniste Paracelse avait observé en son temps et que Bosch, Dürer et Bruegel fixèrent dans des visions cauchemardesques. Terrassés par la misère, égarés par leurs croyances surnaturelles, les danseurs fous alsaciens exprimaient un désespoir qui connut, quelques années plus tard, une forme politique avec les grandes révoltes paysannes de 1525 - écrasées d'ailleurs par le duc de Lorraine Antoine -, et religieuse avec la Réforme protestante.

     

    ‡ Les danseurs fous de Strasbourg. Une épidémie de transe collective en 1518, John Waller, éditons La Nuée Bleue - Tchou, 2016, 221 p., ill. (18 €).

  • Au pays des chalots

  • Bleurville (88) : clôture de la saison à l'abbaye Saint-Maur avec un trio baroque

  • Recueil d'anecdotes historiques de Lorraine

    Dernier né des ouvrages de Jean-Marie Cuny, notre historien lorrain bien connu, ce Recueil d'anecdotes historiques de Lorraine, qui devait paraître pour le Livre sur la Place à Nancy, sera disponible d'ici quelques semaines aux éditions du Sapin d'Or à Epinal.

    Il peut d'ores et déjà être commandé au moyen du formulaire joint.

  • Contrexéville commémore sa libération

    Un char de la 2e DB dans les rues de Vittel, carte postale ancienne, 1944.

    Ce samedi 10 septembre, Contrexéville célébrera le 72ème anniversaire de sa libération par la 2e DB. Gilbert Salvini, membre du Cercle d’études locales de Contrexéville, nous faire revivre cette journée historique.

    > Comment étaient organisées les troupes du général Leclerc ?


    « Le 11 septembre, la 2e DB passe à Colombey-les-deux-Églises sous le commandement du général Leclerc pour progresser à travers les lignes allemandes vers Châtel-sur-Moselle avec les deux sous-groupements du colonel de Langlade : celui du commandant Minjonnet se dirige vers Auzainvilliers, alors que celui du commandant Massu arrive à Bulgnéville sans avoir été inquiété. Renseigné par sa reconnaissance et les maquisards, il évite la route directe de Contrexéville prise en enfilade par les canons stationnés au carrefour du lac de la Folie et lance l’attaque en passant par Suriauville ».


    > Comment se déroule l’entrée dans Contrexéville ?


    « A 17h30, les marsouins du bataillon de marche du Tchad et les chars Sherman du 12e régiment des chasseurs d’Afrique déferlent dans le parc thermal et la ville, sous les feux des Allemands surpris. Le soldat Auguste Perreguey est abattu en entrant dans Contrexéville à la hauteur de l’hôtel Cosmopolitain, le caporal Charles Deconninck est tué dans la rue de Strasbourg, aujourd’hui rue Division-Leclerc. Ils seront inhumés au cimetière communal, puis transférés en Alsace au carré militaire de la 2e DB. Il y a de nombreux blessés, la première vague s’installe en bouchon aux sorties de Contrexéville, suivie par un deuxième échelon qui nettoie les nids de résistance. Les combats cessent à la tombée de la nuit ; 64 ennemis ont été tués dont 4 capitaines, il y a des blessés et des prisonniers, des survivants se sont enfuis. La nuit se passe aux aguets, les yeux tournés vers Vittel, alors qu’un flot ininterrompu d’unités diverses de la 2e DB renforce les effectifs, certaines se dirigent vers Darney ».


    > Qu’en fut-il de la journée du 12 septembre ?


    « Le 12 septembre à la sortie de Contrexéville, le général Leclerc donne ses ordres au colonel de Langlade et au commandant Massu pour l’attaque de Vittel où, tôt le matin, une unité de reconnaissance française a été accrochée en vue de la ville. Elle y a laissé deux chars et un soldat est mort. Pendant ce temps, les fantassins et les maquisards traquent les derniers allemands retranchés dans les caves et dans la partie couverte du Vair ».

     

    [d'après Vosges Matin]

  • Châtillon-sur-Saône, de la ruine à la renaissance

    La maison du pèlerin récemment restaurée, Châtillon-sur-Saône.

    Depuis 30 ans, Châtillon-sur-Saône, aux confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône, restaure son carré Renaissance. Question de survie.

    « Les gens vivent dans un désert et on a parfois l’impression qu’ils s’y complaisent et ne veulent pas en sortir. » Maire de Châtillon-sur-Saône depuis 1983, Aimé Bonneret avoue sa perplexité. Sa commune de 145 habitants semble l’ultime rempart à la désertification qui, alentour, a vidé les paysages.

    Entre Vosges, Haute-Saône et Haute-Marne, le bourg surplombe la confluence de l’Apance et de la Saône. Excentré, il présente toujours les stigmates de l’exode qui a bien failli le rayer de la carte au XXe siècle. « On est les derniers des Mohicans », s’amuse Bruno Daval. Premier adjoint au maire, l’intéressé dirige l’usine d’éclairage Sammode et ses 35 salariés. « Avec 16 habitants/km², contre 44 pour Vittel-Contrex, c’est la fin des commerces, des médecins… On se sent livrés à nous-mêmes », déplore Aimé Bonneret.

    D’une calamité à l’autre, celle qui s’est abattue sur la petite commune au tournant des années 80 aurait pu lui coûté cher. « On les a vus arriver, mais pas repartir. En revanche, ils nous ont laissé quelques tas de gravats obstruant les ruelles. » Aimantés par les vieilles pierres, promoteurs et brocanteurs jettent alors leur dévolu sur les belles bâtisses qui composent le carré Renaissance au centre du bourg. « Les maisons étaient à l’abandon ou servaient de remise. Dans les années 60, la population qui en avait les moyens préférait se faire bâtir des pavillons à l’extérieur, seuls les moins fortunés sont restés », rapporte Nathalie Bonneret, présidente de l’association du Musée de Châtillon. Livrées à un pillage en règle, les bâtisses, rachetées à vil prix, sont mises en pièces. Ornements, cheminées, boiseries alimentent le marché de l’antiquité. L’ancien village de vignerons n’est plus que l’ombre de lui-même…

    Mais, heureusement, quelques passionnés de vieilles pierres s’en émeuvent et permettent un sursaut salvateur. Classés dans l’urgence à l’inventaire des monuments historiques, huit bâtiments échappent à la démolition. Professeur d'histoire messin, Jean-François Michel mobilise les politiques, les administrations, lève des fonds et jette les bases de l’association Saône Lorraine, futur rempart contre le pillage. La fondation Gould, liée au site via la trajectoire du peintre Jan Monchablon, enfant du pays, met la main à la poche.

    Peu à peu, la population comprend qu’elle vient d’échapper au pire. Elle saisit la portée d’un patrimoine dont elle va faire un levier pour renouer avec une certaine forme de prospérité. « Le bilan est énorme. Châtillon n’est pas un champ de ruines », se réjouit rétrospectivement l’édile. Mais la renaissance reste un combat de tous les instants. « Lorsqu’il a fallu investir 1,7 MF dans la restauration de la grosse tour dont le parement s’était effondré, beaucoup se sont interrogés. A l’époque, c’était une somme. Les gens tiraient le diable par la queue. Certains habitants jugeaient plus judicieux d’investir dans l’école ou les routes et trouvaient que les amoureux des vieilles pierres, ça commençait à bien faire. »

    Pourtant, à l’instar de Joinville en Haute-Marne ou de Marville en Meuse, le nom de Châtillon commence à rayonner. L’association de Jean-François Michel ouvre un gîte d’étape et un salon de thé dans l’ancien grenier à sel. Une auberge fonctionne à l’année. Quelques couples s’y établissent avec la volonté d’apporter leur pierre à l’édifice. « On n’est pas encore sauvé, mais 30 ans de chantier ont permis de freiner le déclin », soupire Bruno Daval, plutôt enclin à voir le verre à moitié plein.

    [source : Le Républicain lorrain]

  • Beaufremont (88) : le château panse ses plaies

  • Stanislas Leszczynski, de l'homme à la légende

    A l'occasion de l'exposition Stanislas Leszczynski (1677-1766), de l'homme à la légende présentée au château de Lunéville - et en lien avec celle du Musée lorrain à Nancy pour le 250e anniversaire du rattachement de la Lorraine à la France -, un catalogue richement illustré a été édité.

    Les contributions  s'attachent à analyser la personnalité de Stanislas, roi de Pologne déchu devenu duc de Lorraine et de Bar, et le souvenir qu'il a laissé dans la mémoire lorraine. Ce catalogue rassemble des synthèses inédites sur les relations affectueuses que le roi-duc entretenait avec sa fille la reine de France et ses petits-enfants, son séjour à Chambord, son goût pour la "rocaille", ses tables festives, les inventions gastronomiques qui lui sont attribuées ou encore les caricatures qu'il a inspirées.

    Près de 130 œuvres y sont également présentées, provenant de plusieurs institutions et musées régionaux et nationaux.

    Un bel ouvrage pour se souvenir des derniers fastes d'une Lorraine qui allait désormais entrer dans le giron du royaume des lys...

     

    ‡ Stanislas Leszczynski. De l'homme à la légende, collectif, Château des Lumières - Lunéville, 2016, 106 p., ill. (30 €).

  • Ordination de Mgr Didier Berthet, nouvel évêque de Saint-Dié

    Nommé le 15 juin dernier par le pape François, nouvel évêque du diocèse de Saint-Dié, Mgr Didier Berthet a été ordonné ce dimanche 4 septembre au centre des congrès d’Epinal. Transformé en immense église, ce lieu profane a accueilli 3000 fidèles, 30 évêques et 200 prêtres. Une cérémonie de trois heures riche en émotions.

    Les yeux perdus dans le lointain, le visage rougi par l’émotion, le sourire heureux, Monseigneur Didier Berthet se relève visiblement touché par l’instant de grâce qu’il vient de vivre. Allongé de longues minutes, face contre terre, devant l’autel, l’homme de foi venu de Nanterre, vient de recevoir l’imposition des mains de la part des 30 évêques présents lors de cet événement majeur dans la vie des catholiques vosgiens.

    Une cérémonie, présidée par Monseigneur Jean-Luc Bouilleret, archevêque de Besançon, à laquelle ont assisté 3000 fidèles mais aussi des membres des églises orthodoxes et réformées ainsi que des communautés religieuses non chrétiennes. Dans son homélie qui précéda ce temps fort, Mgr Bouilleret, invita « à se libérer des chaînes qui nous empêchent d’aimer » et demandait aux croyants « d’exercer cette miséricorde envers votre évêque ».

    Mgr Berthet reçut ensuite la mitre et l’anneau pastoral, le liant désormais aux Vosgiens, ainsi que la crosse symbole du pasteur guidant ses fidèles sur le chemin de Dieu. « Des découvertes et des responsabilités, il va y en avoir ! », lançait non sans humour le nouveau prélat vosgien, « je sais que les Vosgiens ont appris à aimer leur évêque, je les invite à continuer ! » Passant d’un diocèse urbain à une terre plus rurale, qui plus est « en prise à des difficultés économiques et sociales », l’homme sait que sa mission d’évêque sera basée sur l’écoute. « Je découvre cette terre qui est magnifique, noble mais qui a besoin d’espérance ».

    Après une chaleureuse accolade aux autres évêques, après avoir remercié son prédécesseur Mgr Mathieu « pour ce généreux passage de témoin », sa défunte mère « qui a rejoint le Seigneur », son cher père présent, car « pour faire un évêque, il faut d’abord être un homme », Mgr Berthet, poursuivait la Sainte Messe.

    Après une prière sur les offrandes suivie de la prière eucharistique, Mgr Berthet invitait ses désormais nouveaux fidèles à la Sainte Table de la communion.

    [d’après Vosges Matin]

  • Mgr Berthet, 17ème évêque de Saint-Dié

    Mgr Didier Berthet a été ordonné évêque de Saint-Dié ce dimanche 4 septembre 2016 au Centre des Congrès d'Epinal, par Mgr Bouilleret, archevêque de Besançon, et en présence de plusieurs évêques et prêtres.

    Il succède à Mgr Jean-Paul Mathieu, nouvel évêque émérite de Saint-Dié avec Mgr Paul-Marie Guillaume, d'heureuse mémoire.

    ... Que le Saint-Esprit l'assiste dans la réévangélisation de son diocèse et la restauration de son clergé !

  • Vioménil (88) : d'un filet d'eau naît la Saône

    C’est en toute discrétion qu’apparaît l’émergence de la Saône dans le charmant village vosgien de Vioménil, dans le canton de Darney. L’eau de cette source au débit modeste parcourra 480 km avant de se jeter dans le Rhône. Et de rejoindre la Méditerranée...

    Difficile d’imaginer que le petit filet d’eau qui s’écoule d’une rigole pierreuse avant de serpenter jusqu’à un ancien égayoir à chevaux, devenu par la suite un lavoir, deviendra ensuite le neuvième plus long cours d’eau de France !

    C’est au pied de la falaise des monts Faucilles et à 402 mètres d’altitude, en aval du centre de Vioménil, village de 160 âmes à la sérénité authentique, que surgissent les premiers signes visibles de la Saône. La rivière y prend son élan avant de traverser Darney, Attigny, Monthureux-sur-Saône, Châtillon-sur-Saône et parfaire sa croissance en parcourant la Haute-Saône. Après avoir sillonné cinq départements, ses eaux se marient à celles du Rhône à La Mulatière, non loin de Lyon.

    La Saône doit son nom à la tribu celte des Sequanes et à la déesse Souconna ou Sauc-Onna. Les moines copistes l’ont progressivement renommée "Saoconna", d’où elle tire son nom de "Saône". Elle traverse les départements des Vosges puis de Haute-Saône, de Côte-d’Or, de Saône-et-Loire et enfin du Rhône.

    La Saône possède onze affluents et représente un bassin fluvial de 29 950 km² avec un débit moyen de 410 m³/s largement exploité avec l’implantation de barrages modernes. La rivière n’est navigable qu’à partir de Corre mais les bateaux à grand gabarit ne peuvent remonter au-delà de Saint-Jean-de-Losne. La Saône est largement équipée de ports de commerce où les marchandises variées sont transportées par d’immenses péniches ou encore des navires fluvio-maritimes assurant ainsi l’échange de plusieurs millions de tonnes de marchandises.

    Mais ceci est une autre histoire et revenons à Vioménil, là où tout démarre. Toute l’année, mais majoritairement en été, un flux régulier de touristes français et étrangers visite cette source bien entretenue par la commune.

    A l’avenir, afin retenir un peu plus longuement les groupes de marcheurs, de cyclistes ou de cavaliers sur le territoire, la mairie envisage la construction d’un abri digne de ce nom à proximité de la source. Les promeneurs auront ainsi le loisir de partir à la découverte des richesses géographiques et historiques du village et du secteur. En effet, des personnages célèbres comme les mousquetaires de la famille Du Houx ou, plus proche de nous, l’écrivain Hervé Bazin, sont nés ou ont résidé à Vioménil. Par ailleurs, de récentes explorations menées par l’association Escles-Archéologie ont mis au jour un site gallo-romain important au pied de la source. « Un sondage du sol devrait être prochainement mené afin d’en déterminer son ampleur », indique le maire qui voit là un vrai potentiel historique et touristique pour cette source de la Saône.

    [d'après Vosges Matin]

  • Petite histoire de la gendarmerie dans l'ancien canton de Monthureux-sur-Saône

    [Vosges Matin]

  • Faucogney-et-la-Mer (70) : 13e foire éco-bio festive les 1er-2 octobre 2016