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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 34

  • Juger la reine

    Il a fallut à la Révolution trois jours et deux nuits, du 14 au 16 octobre 1793, pour juger et exécuter Marie-Antoinette. Elle était condamnée d'avance. Ce face-à-face dramatique entre l'ancienne reine de France et fille du dernier duc de Lorraine François III devenu empereur du Saint-Empire, et ses juges dans la salle de la Liberté du tribunal révolutionnaire e Paris tient tout à la fois du huis clos, du dialogue de sourds et de l'épreuve de force. C'est bien sûr le procès d'une reine, c'est aussi celui d'une étrangère, c'est enfin celui d'une femme et d'une mère.

    L'auteur le raconte, à la lumière de sources jusqu'alors inédites, en montrant tour à tour l'accusée et ses accusateurs, leurs peurs, leurs courages et leurs certitudes, leurs fantasmes et leurs haines. Il en fait à la fois un tournant de la Révolution et l'un des moments paroxystiques de la Terreur. Un miroir aussi, comme si tout était dessiné en noir et blanc : les hommes et les femmes, la vertu et la trahison, l'égalité et le privilège, la nation et l'Europe, la république et la monarchie.

    Les grandes fractures françaises ont en commun d'avoir été des tragédies. Elles font de ceux qui s'y débattent des personnages de la 25e heure. Victimes et bourreaux n'ont plus de prise sur leur destin.

     

    ‡ Juger la reine, Emmanuel de Waresquiel, éditions Tallandier, 2016, 360 p., ill. (22,50 €).

  • Deux valises par famille : itinéraire d'une famille, de la Lorraine à l'Algérie

    L'ouvrage relate l'histoire d'une famille mosellane qui, en 1856, décide de quitter sa terre lorraine pour aller en Algérie où une nouvelle vie pleine d'espoir lui tend les bras. Malheureusement, après un voyage éprouvant, les promesses n'étaient pas au rendez-vous et chacun dut travailler ferme pour s'installer dans ce pays hostile où la maladie guettait les plus faibles.

    A force de travail, la famille trouve sa place au sein de la communauté des colons ; le travail ne manquait pas dans l'agriculture. Mais en 1870, le père de famille est envoyé se battre dans les Vosges. La Grande Guerre rappelle le fils qui ira se battre dans la Somme puis durant la Seconde Guerre mondiale, ce sont les cousins qui connurent le débarquement en Italie... Enfin la guerre d'Algérie n'épargna pas les derniers enfants de la famille qui passèrent près de 30 mois sous les drapeaux pour finir en rescapés du massacre des européens du 5 juillet 1962 à Oran, avec l'indépendance de l'Algérie. Le retour en France métropolitaine se fera avec deux valises...

    Beau et simple récit de la vie d'une famille lorraine avec ses difficultés, ses joies et ses passions dans ce beau pays qu'était l'Algérie française.

     

    ‡ Deux valises par famille. Itinéraire d'une famille de la Lorraine à l'Algérie, André Pierné, éditions L'Harmattan, 2016, 192 p., ill. (20,50 €).

  • Les mystères de la franc-maçonnerie à Lunéville

    Les auteurs sont partis sur les traces des francs-maçons de Lunéville. Au fil de cette enquête, ils nous révèlent de nombreux adeptes des loges, nobles, militaires ou religieux. Nous les suivons dans les premières loges militaires à la fin du XVIIIe siècle puis, avec le début du XIXe siècle, les francs-maçons lunévillois se font plus républicains - Révolution oblige - et anticléricaux. La fin du XIXe et le début du XXe siècle les verront plus philosophes mais toujours aussi intolérants à l'égard des catholiques...

    Ces travaux inédits apporte quelques lumières à la compréhension des balbutiements de la franc-maçonnerie lorraine au siècle de Stanislas. On y approche de nouveaux personnages affublés de titres distinctifs dans des loges aux appellations originales empruntant souvent au registre religieux.

    Bref, l'ouvrage nous dévoile les nouvelles formes de sociabilité suscitées par les francs-maçons en Lorraine et qui serviront parfois de modèles pour des loges fondées dans d'autres villes du royaume.

     

    ‡ Les mystères de la franc-maçonnerie à Lunéville, Jack Chollet et Cédric Andriot, éditions Gérard Louis, 2016, 362 p., ill. (30 €).

  • La captivité et la mort de Marie-Antoinette

    En ce jour anniversaire de la mort de la reine Marie-Antoinette, nous invitons nos lecteurs à relire l'ouvrage édité initialement en 1897 par l'historien d'origine lorraine, G. Lenotre (de son vrai nom Louis Léon Théodore Gosselin né à Richemont, en Moselle, en 1855) qu'il a consacré à la captivité et la mort de la reine.

    Il est heureux que les éditions Perrin rééditent cet ouvrage dans la collection Tempus.

    L'auteur nous donne à revivre les événements qui aboutirent à l'exécution de Marie-Antoinette à travers le prisme de plusieurs témoignages d'illustres inconnus qui ont côtoyé la reine de France dans ses derniers mois. Il ne s'agit pas de propos d'historiens ni d'universitaires : ces relations de premières mains - qui furent longtemps oubliées - nous aident à comprendre la personnalité de la royale condamnée et nous fait approcher avec horreur la Terreur de l'intérieur.

    Pour nous Lorrains, Marie-Antoinette restera à jamais la fille du dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar, François III, devenu l'empereur François Ier par son mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg. C'est une fille de Lorraine que la Révolution a tué.

     

    ‡ La captivité et la mort de Marie-Antoinette, G. Lenotre, éditions Perrin, coll. Tempus, 2016, 405 p. (10 €).

  • La cause du peuple

    En 2007, Nicolas Sarkozy avait beaucoup misé sur Patrick Buisson pour accéder à l'Elysée. Le conseiller, aujourd'hui répudié pour avoir dit quelques vérités bien placées, après être longtemps resté silencieux, publie, en pleine campagne de la primaire de la droite, un livre volumineux pour raconter et réfléchir. Un titre provocateur : La Cause du peuple. En réalité, une bombe. Pour assainir le marigot politico-médiatico-bien pensant.

    Pour ceux qui avait encore des doutes sur nos politiciens républicains, Patrick Buisson les dissipe. Il nous décrit un Sarkozy manipulateur, sans culture, individualiste et se complaisant dans l'argent. Ces constats valent malheureusement pour bon nombre d'autres politiciens, de tous bords idéologiques d'ailleurs.

    Sarkozy est l'homme sans paroles : ou plutôt celui qui parle à tort et à travers, dit une chose un jour et son contraire le lendemain.

    A vous dégoûter de la politique et de son support, la république, désormais confisquée par une poignée d'individus sans scrupules, sans principes, sans morale, prêts à toutes les compromissions.

    Un livre à lire absolument. Pour vous éclairez dans votre choix pour les prochaines élections présidentielles. Ce sera facile. Pour en finir aussi avec le "politiquement correct" et le "prêt-à-penser" servi par des médias à la solde d'un "quarteron" de politiciens liberto-libertaires.

     

    ‡ La cause du peuple, Patrick Buisson, éditions Perrin, 2016, 456 p. (21,90 €).

  • 29-30 octobre 2016 : grande vente de livres à la bibliothèque diocésaine à Villers-lès-Nancy

  • Saint-Amé (88) : les fouilles reprennent sur le site du Saint-Mont

    Après la pause estivale, les recherches sur le site du Saint-Mont ont recommencé, permettant aux chercheurs de faire chaque jour des découvertes inédites.

    Ils font chaque jour des découvertes totalement inédites en Europe. Thomas Chenal, jeune chercheur de l’université de Besançon qui reprendra la suite de Charles Kraemer, chercheur à l’université de Lorraine, sont deux passionnés du site du Saint-Mont, essentiellement situé sur la commune de Saint-Amé. Un site qui accueille de nouveau les seaux et truelles depuis 2012. Et depuis quatre semaines, les travaux, notamment ceux concernant le cimetière devant la chapelle Sainte-Claire, ont repris. Les vestiges de deux chapelles sont visibles sur le site et émerveillent les trente à quarante visiteurs qui grimpent, chaque jour, tout en haut de la colline du Saint-Mont.

    Les chapelles Sainte-Claire et Sainte-Marguerite sont en partie reconstruites sur des bâtiments antérieurs, « probablement sur ceux de la fondation et peut-être même sur ceux d’une église funéraire », explique Charles Kraemer avant de poursuivre : « Le cimetière part de l’intérieur de la chapelle Sainte-Claire et s’étend sur l’extérieur. Il est composé de sépultures maçonnées, organisées en rangées. On estime que sur ce site reposent 90 sépultures. »

    Outre les sépultures, les deux archéologues ont découvert des objets. « Nous prélevons tout ce que l’on rencontre. Là, nous avons découvert deux céramiques différentes. Et entre ces deux objets, il y a entre cinq à sept siècles d’écart », enchaîne Thomas Chenal.

    Le travail des archéologues est donc très minutieux et a pour objectif de confronter les données avec les objets trouvés pour dater les différentes phases d’aménagement du lieu. « Nous avons trouvé également des dents d’un animal et des clous, sûrement ceux d’un cercueil en bois. » Les découvertes faites sur le site du Saint-Mont sont totalement inédites. « Même en Europe car le site est un endroit très important. Ici, nous sommes dans un royaume. Et c’est là qu’a été installée la première abbaye de femmes de l’histoire. Nous sommes sur un lieu scientifiquement important pour l’histoire de Remiremont mais aussi pour l’histoire du Moyen Âge. » D’ailleurs, les deux hommes reçoivent énormément de scientifiques étrangers sur place et leurs articles sont publiés à l’échelle internationale.

    Le chantier recrute toujours des jeunes chercheurs étudiants en master et/ou thèse. Celles et ceux qui seraient intéressés peuvent contacter le 06 03 28 55 79 ou 06 01 49 26 29.

    [d’après Vosges Matin]

  • Musée lorrain de Nancy : les écuries XVIIIe siècle seront conservées

  • Défendons la famille et l'éducation à Paris le 16 octobre !

  • Pont-à-Mousson (54) : conférence sur le "Bois-le-Prêtre des soldats allemands (1914-1918"

    Les éditions EDHISTO et la ville de Pont-à-Mousson

    ont le plaisir de vous inviter à la conférence illustrée

     

    PRIESTERWALD,

    le Bois-le-Prêtre des soldats allemands

    issue du livre Du Württemberg au Bois-le-Prêtre, 1914-1918 

    par

    Jean-Pierre Drulang-Mack,

    auteur

     

    qui se déroulera le dimanche 16 octobre 2016 à 16 h 00,

    Grand salon de l’Hôtel de Ville de Pont-à-Mousson  |  entrée libre

  • L'Echo des Trois Provinces d'automne est paru

    Dans ce numéro 184, la revue du Pays des Trois Provinces - situé aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté - vous propose un retour sur les nombreuses visites de villages qui se sont déroulées au cours de l'été.


    A découvrir encore :

    - Le centre des réfugiés de Martigny-les-Bains en 1938-1939
    - Les Cahiers de Melle Marchal : Lamarche en 1916
    - Regard sur le passé de Vitrey-sur- Mance
    - Les grandes familles de Châtillon-sur-Saône
    - Un pilote d'objet volant identifié à Fouchécourt
    - Histoire de Fouchécourt
    - Les infos et animations des associations

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement (24 €, 6 numéros) : règlement et coordonnées postales à adresser à ADP3P, Luce Mouthon, 88 rue Saint-Martin, 88260 Dommartin-les-Vallois

  • Austrasie, le royaume mérovingien oublié

    Ce n'était pas encore la Lotharingie, mais l'Austrasie est actuellement au cœur d'une intéressante exposition présentée au musée de Saint-Dizier (52) : "Austrasie, le royaume mérovingien oublié".

    En 511, le roi Clovis meurt. Grâce à ses succès militaires et à son alliance avec l'Empire romain d'Orient, il était parvenu à construire un royaume gigantesque. Ses quatre fils décident de partager ce territoire et l'aîné, Thierry Ier, obtient la partie orientale, avec Reims pour capitale.

    A la place d'anciennes provinces romaines apparaît ainsi le royaume des Francs de l'Est, qui reçoit bientôt le nom d'Austrasie. Une série de souverains conquérants en étand les frontières vers l'est et vers le sud tout en y intégrant des espaces périphériques comme la Provence, l'Auvergne ou la basse vallée de la Loire.

    Pendant deux siècles, l'Austrasie demeure un territoire en constante évolution ; quant aux populations qu'elle abrite, elles possèdent des origines, des langues et des modes de vie différents. Pourtant les auteurs anciens évoquent "les Austrasiens" comme un groupe solidaire ; plusieurs indices permettent même de deviner un réseau de grandes familles unies par des projets communs...

    Simple construction administrative et dynastique à l'origine, le royaume des Francs de l'Est a su devenir un cadre de vie et le lieu d'expression d'une culture dynamique.

    ...Et le nom d'"Austrasie" aurait même pu renaître si nos élus du "Grand Est" l'avaient choisi pour désigner notre nouvelle grande région...

    En tout cas, une belle exposition à voir jusqu'au 26 mars 2017 à Saint-Dizier.

     

    ‡ Austrasie, le royaume mérovingien oublié, Bruno Dumézil (dir.), Silvana Editoriale, 2016, 128 p., ill. (25 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 40 : nos châteaux lorrains

    Et revoici votre revue préférée en son 40ème numéro...

    La Nouvelle revue lorraine nous propose, comme à son habitude, un riche sommaire, avec, notamment, un dossier sur nos châteaux lorrains victimes de la fureur française :

    - "Crépuscule des duchés de Lorraine et de Bar" par Jean Theveny

    - "Châteaux lorrains détruits par les Français et leurs alliés" par Jean-Marie Cuny

    - "Durival et la fin des duchés" par Alain Beaugrand

    - "La vieille tour anonyme" par Christian Lapointe

    - "Réponse à Monsieur Émile Badel" par Jean-Claude L'Huillier

    - "Relevé dans le journal" par Jean-Claude L'Huillier

    - la recension des livres en Lorraine

    - "Charles Cuny de Goin" par Simone Bertrand et Jacqueline Joly

    -  "Louis Bertrand honoré au Maroc" par J.-P. Péroncel-Hugoz

    - "La guerre de 14 à Fribourg" par Bernadette Lorrain-Distel

    - "La mobilisation d'un étudiant en pharmacie lorrain" par Pierre Labrude

    -  "Le cimetière allemand d'Ancy-sur-Moselle" par Manuel Bazaille

    - "L'oratoire de la Ferme des Anges de Bruyères" par Alain Beaugrand

    -  "La Nativité dans les vitraux" par Paul Kittel

    - "Adieu l'ami : hommage à Jean-Paul Marchal" par Jean-Marie Cuny

    - "Sur la trace des Donzelli en Meuse" par Dominique Lacorde et Patricia Pierson

     

    La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement (38 €) en adressant ses coordonnées postales et le règlement à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE

  • Eglise dans les Vosges : numéro spécial "ordination épiscopale de Mgr Berthet"

    Le numéro spécial de la revue Eglise dans les Vosges, consacré à l'ordination épiscopale de Mgr Didier Berthet, nouvel évêque de Saint-Dié, est paru.

    On peut se le procurer à l'adresse suivante :

    Eglise dans les Vosges
    Service communication
    29 rue François-de-Neufchâteau
    88000 EPINAL

     

    ‡ Règlement (3€) par chèque à l'ordre de "Association diocésaine de Saint-Dié".

  • 2017, année Boffrand, architecte du XVIIIe siècle en Lorraine

    Château de Thuillières (Vosges), construit par Germain Boffrand.

    A Lunéville, qui dit Boffrand dit château. Si 2016 est « l’année » Stanislas, ce sera au tour du « premier architecte » de Léopold de monopoliser l’attention l’année prochaine ; 2017 marquant le 350e anniversaire de sa naissance.

    Né à Nantes le 16 mai 1667, Germain Boffrand a beaucoup œuvré pour la Lorraine ducale, à Lunéville, où on lui doit aussi le château de la Favorite, à Gerbéviller, Haroué, Jarville, Nancy, Aulnois-sur-Seille, Commercy, Thuillières…
    « L’homme est assez peu connu du grand public au-delà de notre région, moins connu en tout cas que son élève Emmanuel Héré », regrette Benoît Tallot. L’adjoint à la Culture de Lunéville, comme il l’avait fait pour les frères Muller, a donc décidé de reprendre son bâton de pèlerin.

    Au sens propre comme au sens figuré, puisqu’il a passé une partie de ses vacances à sillonner les lieux, où l’on trouve la signature de Germain Boffrand, en Lorraine, mais aussi à Paris et dans l’Ile de France. Comme architecte, mais aussi comme urbaniste, décorateur et concepteur d’ouvrages de génie civil, des ponts notamment.

    Si Benoît Tallot a voulu créer l’association « Mission Boffrand-2017 2023 », c’est aussi parce que l’architecte de Léopold, « un génie aux talents multiples », a contribué à dessiner l’urbanisme de Lunéville en définissant les règles à suivre pour les façades des nouveaux bâtiments (linteaux, fenêtres regroupées, clés sculptées sur leurs cintres en demeurent des témoignages.).

    Pour faire vivre cette association, qu’il a cofondée et copréside avec Lucienne Redercher, adjointe à la Culture à Nancy, trois commissions ont été formées qui travailleront sur l’architecture de Boffrand, l’histoire de l’art et la constitution d’une base de recherches documentaires. Elles seront respectivement animées par Jean Redercher et Dominique Grandjean pour la première, Catherine Guyon et Françoise Hervé. Tous les propriétaires d’une « architecture » Boffrand en seront membres d’honneur, qu’ils soient des particuliers ou des collectivités locales. Les deux maires de Lunéville et de Nancy ont été nommés présidents d’honneur de l’association, dont le siège est fixé à la mairie de Lunéville. Martine Priester de Nancy assure la trésorerie, Monique Roussel, de Brie-sur-Marne, le secrétariat.

    L’ambition, outre de créer un centre de recherches et de documentation sur l’œuvre de Germain Boffrand, est de préparer événements et manifestations autour de ses réalisations.

    Une exposition éclatée sur plusieurs sites est déjà prévue pour l’anniversaire de sa naissance, le 17 mai 2017. A Lunéville, on évoquera l’architecture religieuse à la tour de la cloche de Saint-Jacques, l’ingénieur civil que fut Boffrand à l’hôtel abbatial, la Pitié Salpêtrière dans le hall de l’hôpital, et Boffrand, l’architecte du château… au château de Lunéville. Des expositions seront également organisées au Palais du gouverneur à Nancy ainsi qu’au Sénat à Paris (le Petit Luxembourg, la résidence actuelle de son président, est signé Boffrand).

    Autant de projets pour une mission dont le terme a été fixé à 2023, tout simplement parce que les travaux de restauration du château de Lunéville devraient alors être achevés.

     

    ‡ Contact : Benoît Tallot, 11 rue de la République à Lunéville. Mail : tallot.benoit@wanadoo.fr

  • Musée lorrain à Nancy : les anciennes écuries du XVIIIe siècle seront conservées

  • Nancy : messe des ducs de Lorraine le 15 octobre

    La traditionnelle messe à la mémoire des ducs et duchesses de Lorraine et de Bar sera dite samedi 15 octobre 2016 à 11h00 en la chapelle des Cordeliers de Nancy, nécropole nationale des ducs de Lorraine.

  • Les Cahiers de La Mothe n° 8 / 2016

    Poursuivant la publication des travaux de recherches sur la cité martyre lorraine, l'association Pour La Mothe vient de sortir le 8ème numéro des Cahiers de La Mothe.

    Au sommaire :

    - Le monument de La Mothe

    - Les du Boys dits Mable, fondeurs de cloches du Bassigny

    - La famille Dauvin (ou Dauvoin) à La Mothe

    - Le portrait de Nicolas du Boys de Riocour

    - Le retour à La Mothe de la croix reliquaire d'Antoine Sarazin

    - Les armoiries et les étendards de La Mothe

    - La maison seigneuriale de Vrécourt et son inventaire en 1663

    - La garnison de La Mothe au début du XVIIe siècle

    - Un témoignage de la volonté du duc de Lorraine Antoine de renforcer les fortifications de La Mothe (1543)

     

    ‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 8, 2016, Association Pour La Mothe, 97 p., ill. (10 €).

  • Hennezel (88) : par amour du verre et de son histoire

  • Saint-Dizier (52) : première exposition nationale consacrée à l’Austrasie, un royaume mérovingien oublié

    L'anneau de saint Arnould, évêque de Metz.

    Le clin d’œil est tentant. « L’Aquitaine, la Bretagne, la Bourgogne sont des noms mérovingiens. L’Austrasie a raté sa chance », s’amuse l’historien spécialiste français du haut moyen âge, Bruno Dumézil. Le nom tellement commun « Grand Est » l’a emporté, de loin devant celui d’Austrasie, pour baptiser la nouvelle région Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine… Mais l’occasion était belle : Saint-Dizier présente depuis le 16 septembre l’exposition « Austrasie, un royaume mérovingien oublié ». Pour mieux rappeler qu’il s’agissait « d’un royaume brillant. On a voulu faire de cette Austrasie un monde de barbares, a commenté le professeur Dumézil. Ce n’était pas une société plus violente que d’autres ». Et la nôtre en particulier.


    À l’image de la reine Brunehaut. Elle a dominé trois générations d’Austrasiens, a apprécié le président du Conseil régional Grand Est Philippe Richert. Certes, il y a eu mort d’hommes. Mais c’est elle qui avait, entre autres, « interdit qu’une femme puisse être mariée contre son gré ».


    Visible jusque fin mars 2017, cette exposition, labellisée d’intérêt national par le ministère de la Culture, est la première consacrée au berceau de la dynastie mérovingienne. Des Francs qui régnaient alors sur un Est bien plus grand que l’actuel puisqu’il s’étendait, grosso modo, de la mer du Nord et l’Adriatique. Pour l’Austrasie, la période de fort rayonnement va de 511 et 717. Et les villes capitales s’appelaient Trèves, Reims et Metz.


    Les objets archéologiques exceptionnels, prêts de grands musées européens, bénéficient d’une scénographie qui tient tout à la fois du Game of thrones, de l’émotion et de la pédagogie. La tombe du petit prince de Cologne s’accompagne d’armes (francisque, lance, casque…) à sa taille. Éloquents aussi, l’anneau du saint évêque Arnoul de Metz ou encore les bijoux de la dame de Grez-Doiceau. L’imaginaire d’un royaume barbare est mis en valeur. La vie quotidienne, l’organisation sociale, économique et culturelle également. L’Austrasie s’inscrit dans « une période de basculement entre l’Antiquité et le Moyen Âge, a expliqué le député-maire de Saint-Dizier, François Cornut-Gentille. Ce n’est pas sans écho dans un monde qui est en train de basculer ».


    L’expo rejoindra ultérieurement le musée national d’archéologie de Saint-Germain-en-Laye. Le fait que Saint-Dizier en soit le pivot se justifie par l’histoire : les premières découvertes archéologiques y datent de 1842. Elles se sont accélérées ces dernières années, grâce à l’Inrap. Plusieurs sépultures aristocratiques du VIe siècle, et un cheval, ont été mises au jour. La découverte d’une élite franque dans cette cité haut-marnaise a déjà été à l’origine de l’exposition « Nos ancêtres les barbares » qui avait attiré 35 000 visiteurs.


    Les Austrasiens, des ancêtres pas si barbares que ça en fin de compte !

    [d’après ER]

  • Charles le libéré

    Il a marché des milliers de kilomètres : à travers une exploration extraordinaire du Maroc, des allers et retours Nazareth-Jérusalem, des parcours immenses du Sahara... Il a rencontré des populations, des cultures et des visages différents. Il s’est libéré, par l’autre, de ses orgueils et ses égotismes ; il s’est fait l’humble passeur de la langue de ceux qui l’ont accueilli, les Touaregs. Il a mené un ardent itinéraire spirituel, brisant peu à peu ses absolutismes, ses clôtures, devenant de plus en plus ouvert et joyeux, clair et simple comme l’Évangile. Il meurt inconnu en 1916.

    Dès sa mort, chacun l’a tiré à soi, l’enfermant dans des images, des postures et des institutions qui le défigurent. Sa vie et son message, véritables, ont été découverts peu à peu à travers cent ans de solitude et de résiliences. C’est le visage du Père Charles de Foucauld que dévoile ce livre. Un visage fait de liberté, de bonté, de fraternité.

    Un visage d’éclaireur pour notre monde en soif d’avenir et d’espérance.  

    L'auteur, le Père Jean-François Six, est prêtre de la Mission de France. Il est l’auteur de travaux sur les droits de l’homme et sur la médiation, et sur la mystique (Thérèse de Lisieux, Antoine Chevrier) et l’incroyance contemporaine. Louis Massignon, avant sa mort, en 1962, lui a confié la prise en charge de l’Union, la seule fondation du Père de Foucauld née de son vivant en 1909. Cette confrérie de « défricheurs évangéliques » propose à tout baptisé, clerc et laïc, d’être là où il est, avec Jésus de Nazareth, un frère pour l’autre.

     

    ‡ Charles le libéré. Foucauld rendu à lui-même, Jean-François Six, éditions Salvator, 2016, 216 p. (18,90 €).

     

  • Sur le fil

    Des coups de cœur aux coups au ventre, Lena a tout vécu. C'est en prison, accusée de la mort d'un mari tyrannique, qu'elle libère les mots et les souvenirs de sa vie tumultueuse marquée par l'exil, l'univers du cirque, une passion amoureuse et la violence conjugale.
     
    Un roman poignant qui met en lumière une cause toujours de triste actualité.
     
    1960, Nancy. Dans sa cellule de la prison Charles-III, Lina attend sans illusions l'issue de son procès. C'est au parloir, grâce à sa visiteuse, sœur Marie-Bernadette, toute de patience et de douceur, que Lina peut malgré tout libérer sa parole, sa mémoire, et remonter le fil de son histoire : son enfance sous le soleil du Sud, sa vie de bohème dans les cirques, sa folle passion pour un danseur juif allemand pendant l'Occupation. Jusqu'à sa rencontre avec René... Parce qu'il lui avait montré un visage avenant, parce qu'il semblait réellement épris, elle, la jolie saltimbanque, a accepté de s'unir à lui. Mais comment se relever de l'épreuve quotidienne des coups, de l'humiliation, de la honte ? Un jour, à bout, elle l'a laissé mourir.
     
    Un roman intense et plein d'espoir sur la dignité des femmes.
     
    ‡ Sur le fil, Elise Fischer, Presses de la Cité, 2016, 443 p. (20 €).

  • Fête de Saint Michel archange

    Deus, qui, miro órdine, Angelórum ministéria hominúmque dispénsas : concéde propítius ; ut, a quibus tibi ministrántibus in cælo semper assístitur, ab his in terra vita nostra muniátur.

    [Collecte, messe de la dédicace de Saint Michel archange]

    O Dieu, qui dispensez avec un ordre admirable les ministères des Anges et des hommes, accordez-nous dans votre bonté, d’avoir pour protecteurs de notre vie sur la terre, ceux qui sans cesse, dans le ciel, vous entourent et vous servent.

  • Quand la marine impériale bombardait Nancy ou l'histoire du "Gros Max"

  • Les animations automnales sur le site archéologique de Grand (88)

  • L'ex-libris médical français

    "Un ex-libris est bien plus qu'une simple marque de propriété apposée sur la couverture d'un livre : il est porteur de la moralité, de la sociabilité et de la charge émotionnelle de son propriétaire." Ainsi s'exprime le docteur Charlier dans sa préface à l'ouvrage d'Olivier Brin de Chantemerle, médecin lorrain à ses heures, consacré à l'ex-libris médical français.

    Certes, cet ouvrage n'a pas la prétention de faire une étude exhaustive de l'ex-libris médical. L'auteur a réalisé une sélection de vignettes anciennes et contemporaines parmi un très grand nombre, qui suggèrent la profession du titulaire par des images ou des attributs traditionnels.

    Après un bref historique de l'ex-libris, l'auteur présente les ex-libris choisis - dont beaucoup d'origine lorraine - en fonction de la spécialité médicale suggérée. Un focus est réalisé sur quelques ex-libris dont les titulaires ont joué un rôle d'importance dans l'histoire de la médecine.

    L'ex-libris est avant tout un condensé d'histoire, de la grande mais aussi de l'histoire particulière ; celle d'hommes et de femmes qui y ont, en quelque sorte, résumé leurs espérances, leur philosophie, leur croyance. C'est aussi une porte ouverte sur la diversité des illustrations et la qualité de la gravure souvent réalisée par des artistes de talent. Et là encore, on découvre avec plaisir des ex-libris réalisés par plusieurs graveurs lorrains de talent.

    Un ouvrage original qui introduit le lecteur dans un monde secret : celui des amoureux des livres.

     

    ‡ L'ex-libris médical français, Olivier Brin de Chantemerle, AFCEL, 2016, 213 p., ill. (39 €).

  • Laneuvelotte (54) : rentrée des Europa Scouts nancéiens

    Ce week-end, c'était la rentrée des troupes Europa Scouts de Nancy.

    Traditionnelle rencontre de septembre, les troupes de la IIIe Nancy des scouts et louveteaux, et de la IIe Nancy des guides et louvettes Europa Scouts nancéiennes s'étaient données rendez-vous au Tremblois où elles ont été accueillies par le maître des lieux, Jean-Marie Cuny, auteur régionaliste bien connu... et scout d'honneur de la IIIe Nancy !

    Les différents camps de l'été ont été présentés aux nombreux jeunes et aux parents présents : chacun a pu découvrir les différentes activités ludiques et spirituelles proposées par les Europa Scouts, dans le respect des principes du scoutisme définis par Baden-Powell.

    Puis, à l'issue, c'est à l'orée de la forêt que les troupes se sont rassemblées afin d'accueillir leurs nouveaux chefs de patrouilles ainsi que les nombreuses montées à la troupe des louveteaux et des louvettes.

    Les cérémonies se sont clôturées par la cérémonie d'accueil du nouvel aumônier des troupes Europa Scouts nancéiens, l'abbé Alexandre Thomassin. Il remplace désormais l'abbé Bruno Stemler, prêtre de la Fraternité Saint-Pierre jusque-là en poste à Epinal, qui rejoint son nouveau ministère pastoral en Côte d'Or. A l'occasion de son départ et afin de le remercier pour son accompagnement spirituel auprès de Europa Scouts lorrains, une statue de Jeanne d'Arc en prière lui a été offerte.

    C'est dans une ambiance fraternelle que se sont achevées les cérémonies autour du verre de l'amitié.

     

    ‡ Les parents qui souhaitent obtenir des renseignements sur les activités des Europa Scouts nancéiens ou inscrire leurs enfants peuvent contacter le responsable à l'adresse mail : europascouts2nancy@gmail.com