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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 28

  • La Meuse sentimentale

    Consacré au département de la Meuse, La Meuse sentimentale nous parle du ciel et la nature. L'ouvrage magnifiquement illustré avec les clichés de Jean-Marie Lecomte et Marc Paygnard, nous montre des statues, des églises, des villages et des villes anciennes. Pages d'un monde visible, c’est aussi un livre sur l’invisible.

    L’histoire, les souvenirs de famille, les châteaux de nuages, les reflets sur les rivières et sur les toits des maisons... Notre pays meusien, du sud au nord, de l'est à l'ouest, parle tout le jour et on l'entend parfois, avant la nuit, quand la vie s’apaise et s’ouvre, comme un livre sur les genoux, au sentiment de la Meuse.

    Un bel ouvrage pour pénétrer au plus profond de ce beau territoire de l'ouest lorrain. Avec poésie.

     

    ‡ La Meuse sentimentale, Michel Bernard, Jean-Marie Lecomte et Marc Paygnard, éditions Noires Terres, 2017, 175 p., photos couleurs (20 €).

  • Histoire du STO

    Le STO est l'inconnu le plus célèbre des années noires. Plus de 600 000 Français ont été envoyés de force en Allemagne au titre du Service du travail obligatoire. Près de 250 000 réfractaires ont réussi à se cacher, dont 40 000 maquisards. Et des centaines de milliers de « refusants » ont usé de tous les subterfuges possibles pour rester sans devenir clandestins : certificats médicaux de complaisance, retour à la terre, entrée dans les emplois protégés... Et les Lorrains auront largement été victimes de ces départs forcés pour l'Allemagne...

    Phénomène capital, et pourtant largement ignoré, le STO a été victime de simplifications abusives. Tous les réfractaires ne sont pas devenus maquisards. Et les Français ne se sont pas immédiatement rebellés contre cette nouvelle forme de servage. C'est dire que ce livre, fondé sur une large variété de sources souvent inédites, offre une contribution majeure à l'histoire du STO, des origines à sa mémoire.

    Négociations entre Berlin et Vichy, réactions de l'opinion publique, impacts sur la Résistance et sur la collaboration, calvaire méconnu des travailleurs requis par l'organisation Todt (véritable STO de l'intérieur), vie au cœur du Reich, retour, rien n'échappe à l'analyse qui saisit le drame du STO dans la pluralité de ses aspects.

    Un ouvrage important, surprenant et exhaustif sur l'instrument emblématique de la collaboration et sur son impact majeur durant la Seconde Guerre mondiale.

     

    ‡ Histoire du STO, Raphaël Spina, éditions Perrin, 2017, 570 p. (26 €).

  • Bathelémont (54) : journée d'hommage à Jean-Nicolas Stofflet

    Retour sur la journée d'hommage à Jean-Nicolas Stofflet qui s'est déroulée le 1er avril à Bathelémont (54), village natal de Stofflet, organisée par les Vosges royales.

    Après la messe dite à la mémoire de Jean-Nicolas Stofflet, un dépôt de gerbe a eu lieu devant le monument érigé à la mémoire de Stofflet, sur le site de l'ancien moulin natal.

    Une série de conférences a ponctué cette journée : Serge Husson s'est exprimé sur l'enfance et la jeunesse de Jean-Nicolas à Bathelémont, puis Reynald Secher s'est penché sur l'action de ce garde-chasse devenu général des armées vendéennes, enfin, Marion Sigaut a développé ses recherches sur le populicide vendéen.

    Une librairie proposait de nombreux ouvrages de Jean-Marie Cuny, Serge Husson, Marion Sigaut, Reynald Secher et d'autres auteurs.

    [cliché : courtoisie des Vosges royales]

  • La Nouvelle revue lorraine : la statuaire en bois du Barrois à l'honneur

    La Nouvelle revue lorraine printanière est parue !

    Découvrez son riche sommaire :

    - Quand la Lorraine passait au royaume de France

    - Le tabernacle de Blevaincourt et son doublon québécois de Trois-Rivières

    - Des restaurations exemplaires

    - La commanderie de Doncourt-aux-Templiers

    - Le temps qu'il faisait au XVIIe siècle en Lorraine

    - Le Bon Père de Vadonville (Meuse)

    - Un impôt contre le Turc

    - Manonviller au début du XVIIIe siècle

    - Les chasseurs cyclistes et la bicyclette pliante Gérard

    - il était "canon"

    - Mon pépère

    - Sur nos chemins... Prendre de la hauteur

    - Nouvelles lorraines

    - Chimères et gargouilles

    - Saints de bois du Barrois

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement ou vente au numéro (10 €). Plus d'info sur www.nouvelle-revue-lorraine.fr

  • L'Echo des 3 Provinces printanier est paru...

    Pour plus d'info et pour se procurer L'Echo des 3 Provinces, le magazine du Pays des Trois Provinces (Champagne, Franche-Comté et Lorraine), visitez le site http://www.adp3p.com

  • Hennezel-Clairey (88) : marché de Pâques le 9 avril 2017

    Un rendez-vous incontournable pour tous les amateurs d’authenticité… 

    Tout au long de cette journée festive, artistes et artisans dévoileront leurs collections liées au thème pascal et au printemps : céramique d’art, dentelle de Mirecourt et de Luxeuil-les-Bains, création couture, artisanat traditionnel russe, ukrainien mosaïque, tournage sur bois, œufs décorés, verrerie

    “Le fil du tisserin” vous proposera ses fantaisies sur vannerie, ‟l’Effeuilly” ses ornements floraux et ‟Le Jardin du cuivre” ses accessoires décoratifs pour plantes.

    Les gourmands ne seront pas oubliés : une grande démonstration de moulages en chocolat est prévue tout au long de la journée. Petits gâteaux de Pâques et gaufres seront aussi de la partie.

    Avec la participation de l’Association Saône Lorraine et de l’association des Lutins d’Hennezel.

     

     NOMBREUSES DÉMONSTRATIONS

    TOMBOLA GRATUITE

  • La Nouvelle revue lorraine aux Journées d'histoire régionale à Pont-à-Mousson

    La Nouvelle revue lorraine était présente lors des Journées d'histoire régionale aux Prémontrés à Pont-à-Mousson les 25 et 26 mars dernier, sur le stand de Mémoire des Lorrains tenu par Jean-Marie Cuny, animateur de la publication.

    On peut retrouver La Nouvelle revue lorraine (abonnement et commande de numéros) sur http://www.nouvelle-revue-lorraine.fr

  • Tignécourt (88) : 11ème festival Natur'images

    >> Plus d'info sur http://festival-naturimages.com

  • La région de Rambervillers, l'authentique

    Blottie au cœur d’un cercle passant par Nancy, Épinal, Lunéville et Saint-Dié, la région de Rambervillers semble veiller sur le massif des Vosges dont elle occupe le piémont.

    Dans cette terre Lorraine, un passé foisonnant a laissé de profondes empreintes. Ainsi, le patrimoine hérité des évêques de Metz voisine-t-il avec les traces de la Grande Guerre et celui légué par la foi de nos ancêtres. Mais cet héritage, aussi varié et original soit-il, ne saurait à lui seul résumer l’esprit d’une région dont les paysages naturels sont l’un des grands atouts. Des hauteurs de la Chipotte aux rives de la Mortagne, les photographes Denis Jacquot et Bernard Pierre ont entrepris de révéler toutes les saveurs d’un territoire attachant dans lequel l’Histoire, la nature et l’art de vivre ne font qu’un.

    Au regard des photographes répondent les témoignages de ceux, écrivains, historiens ou voyageurs qui, au fil des siècles, ont visité la région de Rambervillers, l’ont appréciée et ont pris la plume pour la raconter.

    Ce superbe album, qui n’oublie aucune commune ni aucun site remarquable du pays de Rambervillers, invite son lecteur à pousser la porte d’une région aux charmes multiples.

     

    ‡ La région de Rambervillers. L'authentique, collectif, éditions Anovi-Brumaire, 2017, 200 p., photographies de Bernard Pierre et Denis Jacquot (27 €).

  • Villey-Saint-Etienne (54) : Les Américains débarquent au fort du Vieux-Canton le 2 avril

  • Les Rohan : histoire d'une grande famille

    L'origine des Rohan, famille du Bas-Poitou, remonte au début du XIe siècle. Au fil du temps, elle s'est subdivisée en plusieurs branches, la plus importante étant les Rohan Chabot, portant le titre de duc à partir de 1648. Le présent ouvrage retrace pas à pas l'histoire de cette grande famille dont l'apogée se situe peu avant la Révolution. Liés notamment à la Maison de Lorraine par mariage, les Rohan sont alors à la tête d'une fortune incalculable : possédant une bonne partie de la Bretagne, ils multiplient les charges, les fonctions et les honneurs à la Cour. Ils s'illustrent aussi bien dans la politique, l'Eglise, la haute administration ou le domaine militaire.

    Ils connaissent un relatif déclin au cours du XIXe siècle, mais sont toujours actifs. Josselin de Rohan, l'actuel duc, 14ème du nom, vit à Josselin, en Bretagne, le berceau historique de la famille et perpétue les traditions et les valeurs qui se sont transmises en son sein de génération en génération.


    Professeur d'histoire contemporaine à la Sorbonne originaire de Nancy, spécialiste de l'histoire des élites aristocratiques, Eric Mension-Rigau a publié plusieurs ouvrages, dont Aristocrates et grands bourgeois, Le Donjon et le Clocher, Boni des Castellane.

     

    ‡ Les Rohan. Histoire d'une grande famille, Erice Mension-Rigau, éditions Perrin, 2017, 319 p. (22,50 €).

  • Dieu au compas

    Un Dieu Créateur armé d’un compas, concevant et fabricant le monde. Un Dieu architecte, géomètre et arpenteur : cette image n’a cessé depuis le Moyen Âge de nourrir l’imaginaire de l’Occident.

    Revisitant la Bible, la philosophie antique et les Pères de l’Église, François Boespflug retrace l’histoire de cette représentation. Il fait assister à la naissance discrète, au XIe siècle, du motif artistique, à son épanouissement dans l’enluminure médiévale, à son usage quelque peu répétitif jusqu’à la pré-Renaissance puis à son progressif déclin, en dépit du rôle que la franc-maçonnerie reconnaîtra au Grand Architecte de l’Univers et au symbole du compas associé à celui de l'équerre.

    Un essai flamboyant sur l’histoire d’un motif, aussi passionnant que savant.

    Professeur émérite de l’université de Strasbourg, François Boespflug est théologien et historien de l’art et des religions. Il a publié de nombreux livres gravitant autour de la représentation de Dieu, du Christ et de la Trinité dans l’art.

     

    ‡ Dieu au compas, François Boespflug, éditions du Cerf, 2017, 144 p., ill. (15 €).

  • Evêques émérites

    Depuis 1966, les évêques sont tenus de démissionner de leur charge à l'âge de 75 ans. Ils deviennent ensuite "évêques émérites", conservent leur titre mais ne sont plus responsable d'un diocèse. Comme pour tout retraité, mais plus encore pour ces responsables d'Eglise, se pose alors la question de leur place et de leur rôle dans l'Eglise catholique et dans la société. Où se retirer ? Comment répondre aux sollicitations sans faire d'ombre aux évêques en poste ? Quelle place dans la Conférence épiscopale nationale ?

    Répondant à l'appel de Mgr Joseph Doré, archevêque émérite de Strasbourg et de l'abbé Bernard Xibaut, chancelier de l'archevêché alsacien, vingt-neuf évêques émérites offrent leurs témoignages. Ils évoquent leur vie après leur départ, leurs nouveaux engagements, leurs joies - plus de temps pour la prière, pour renouer des liens et rendre des services - et parfois aussi leurs peines - solitude, manque de considération, maladie. De la diversité de leurs expériences découle une réflexion canonique et pastorale, théologique et spirituelle sur les évolutions souhaitables de l'éméritat.

    Quelques prélats émérites ayant exercé en Lorraine ou originaires de la région s'expriment en toute liberté : Mgr Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié, Mgr Herriot, évêque émérite de Soissons originaire des Vosges, et Mgr Fréchard, évêque émérite d'Auch natif de Nancy. Des retraites aux formats variés mais toujours au service de l'Eglise et des croyants.

    Cet ouvrage clair et accessible aidera bien sûr les futurs évêques retraités et pose les bonnes questions sur cette étape de la vie des prélats de l'Eglise catholique et leur place dans une société qui n'est pas toujours prête à faire une place aux personnes âgées, quelles soient religieuses ou laïques...

     

    ‡ Evêques émérites. Dans l'Eglise d'aujourd'hui, quel rôle pour les retraités de l'épiscopat ?, Mgr Joseph Doré et Père Bernard Xibaut, éditions La Nuée Bleue, 2017, 316 p. (22 €).

  • Dimanche de Laetare ou dimanche de la mi-Carême

    Messe du dimanche de Laetere en l'église Marie-Immaculée de Nancy [cl. ©H&PB].

    Laetare Jérusalem : et conventum facite omnes qui diligitis eam : gaudete cum laetitia, qui intristitia fuistis : ut exsultetis, et satiemini ab uteribus consolationis vestrae.

    [introït de la messe du 4ème dimanche de Carême]

    Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l'aimez ; tressaillez de joie avec elle, vous qui avez été dans la tristesse afin que vous exultiez et soyez rassasiés à la mamelle de vos consolations !

  • Lettre ouverte à François Fillon

    Notre correspondant belge Jean-Pierre Snyers, ami de la Lorraine et de la France, nous communique sa lettre ouverte adressée à François Fillon. C'est bien volontiers que nous la partageons avec nos lecteurs tant l'enjeu de ce qui se passe actuellement en France à l'occasion de ces élections présidentielles est fondamental.
     
    "Monsieur Fillon,
     
    De ce petit royaume qu'est la Belgique, j'observe avec stupeur la cabale orchestrée contre vous. Vous le savez mieux que quiconque, entre justice, gauche et médias, l'entente règne en maître. Sans prendre en compte la moindre présomption d'innocence, on se refile en secret des informations qui n'ont qu'un seul but : vous empêcher d'être élu tout en vous présentant comme coupable sans attendre un jugement prononcé. Vases communiquant, fuites d'enquêteurs aux journalistes, on n'est pas loin semble t-il d'un état totalitaire.
     
    A jets continus, télé, journaux et radio déversent le fiel de leurs intox qui ressemblent comme deux gouttes d'eau aux propos d'une concierge acariâtre. Considérant les français comme des enfants, comme les plus naïfs du monde, ils espèrent que leur gavage incessant les transformera dans les urnes en robots au service de leur idéologie asservie à la pensée unique.
     
    Votre drame, cher Monsieur Fillon, c'est que vous ne vous appelez pas Macron. Si vous portiez ce nom, tout vous serait pardonné. De ses "casseroles", quasi personne n'en fait état. D'ailleurs à l'entendre, elles ne sont que des "rumeurs". Pas la peine de chercher plus loin, puisque c'est lui qui le dit. L'idole peut dormir tranquille. La petite fée des lobbys peut continuer à sourire à tout le monde en faisant miroiter qu'à coups de baguette magique, elle ouvrira son porte-monnaie aux électeurs d'un pays qui croule sous une dette incommensurable. Et dire qu'il y en a qui sont dupes ! Et dire qu'à coups de lavage de cerveaux, certains sont prêts à croire les balivernes d'une girouette flatteuse de l'ego et insipide. Du liquide plutôt que du solide, une tisane à la camomille à la place de vitamines, du Hollande jusqu'à plus soif, est-ce cela que désire le peuple de France ?
     
    Cher Monsieur Fillon, seul contre ce qu'il convient d'appeler une mafia, vous incarnez cette force et ce courage qui ne caractérisent aucun de vos ennemis. Face aux crachats et à la haine de ceux qui dans leurs mains sales, tiennent les pierres de la lapidation, vous nous montrez combien votre stature, celle qui doit caractériser un président, peut donner à la France autre chose qu'une voix fluette, qu'une image aussi ambiguë que prête à toutes les contradictions et à tous les compromis.
     
    Puisse malgré la manipulation éhontée qu'il subit, votre peuple se réveiller avant qu'il ne soit trop tard."

    Jean-Pierre Snyers

    Son blog : jpsnyers.blogspot.com

  • Bathelémont (54) : journée Jean Nicolas Stofflet le 1er avril 2017

  • Conférence de Raynald Secher à Nancy : "Vendée : guerre civile ou génocide ?"

  • Saône vosgienne : les AFN à la recherche de jeunes porte-drapeaux

  • Lunéville (54) : Emilie du Châtelet n'est plus anonyme dans la mort

    Le 5 janvier dernier, le texte inscrit sur la tombe d'Emilie du Châtelet a été dévoilé en l'église Saint-Jacques de Lunéville en présence d'élus et des membres du Cercle de Madame du Châtelet.

    Jusqu'à cette date, la dalle de marbre noir qui recouvre la sépulture d'Emilie du Châtelet était restée anonyme. Née à Paris en 1706, Emilie du Châtelet est morte à Lunéville en 1749. Elle a été inhumée en l'église Saint-Jacques sous cette dalle noire.

    Le texte dévoilé est inscrit en lettres d'or sur cette dalle située à l'entrée de l'église, sous la tribune de l'orgue, et vient compléter la plaque offerte autrefois par Elisabeth Badinter.

    L'inscription revient sur la vie exceptionnelle de cette femme de sciences, la première à avoir traduit les Principa mathematica de Newton, en 1749.

  • Nancy : la chapelle de l'hôpital Fournier-Maringer ressuscitée

    À l’abandon pendant sept ans, la première église néo-gothique de Lorraine a été réhabilitée par Batigère. Grâce au soutien du conseil citoyen, elle va être rachetée par la paroisse orthodoxe Saint-Pierre-et-Paul qui en est pour le moment locataire.

    Un joyau. La toute première église néo-gothique de Lorraine, datant du XIXe siècle, a pourtant bien failli disparaître. La première fois que le père Ioan Toader, qui a fondé en 2001 la paroisse orthodoxe Saint-Pierre-et-Paul de Nancy, a visité la chapelle de l’ancien hôpital Villemin-Maringer-Fournier, quai de la Bataille, il ne croyait pas une réhabilitation possible. À l’abandon pendant 7 ans, elle était devenue le nid de centaines de pigeons. « Il y en avait partout. Dans tous les recoins, il y avait aussi des nids et le sol était couvert jusqu’à 50 cm de fientes et de cadavres de pigeons ».

    Sa paroisse recherchait une nouvelle église. « Nous étions en effet accueillis dans la crypte de l’église Saint-Pierre. Mais avec les années, à mesure que la communauté grossissait, elle devenait trop étroite », dit-il. Une communauté fondée initialement par des Roumains et des Français mais aujourd’hui elle s’est agrandie d’une dizaine de nationalités différentes : « Il y a des Russes, des Moldaves, des Ukrainiens, des Géorgiens, des Bulgares, des Albanais, des Grecs mais aussi un Libanais. Nous avons aussi des Syriens qui nous ont rejoints un certain temps », détaille le père Toader.

    Du côté de Batigère qui a racheté l’ensemble du site, il fallait trouver une destination à cette chapelle. « La mairie de Nancy nous a signalé qu’une communauté recherchait une église. Nous sommes donc rentrés en contact avec la paroisse », indique Benoît Rover. Pour le père Toader, « sans Batigère, cette reprise n’aurait donc pu avoir lieu ».

    Car, outre la possibilité qu’elle offrait à sa paroisse de s’y installer, « l’entreprise a pris à sa charge les travaux de réhabilitation », confirme le responsable de Batigère. La paroisse a apporté sa pierre à cette belle entreprise de restauration en rafraîchissant les murs de l’entrée et en créant dans l’ancienne sacristie un lieu cultuel. « La chapelle servira en revanche de lieu culturel », précise le père Toader. Le conseil citoyen du quartier y est pleinement associé. « Nous tenons beaucoup à ouvrir l’église aux riverains », précise le père Toader qui a trouvé en Françoise Algros, présidente du conseil citoyen du secteur, la parfaite interlocutrice. « Nous allons organiser des événements dans les prochaines semaines. Au printemps, le Chœur des Cordeliers s’y produira, suivi en juin de l’ensemble de mandolines A cordes et à cris. Nous souhaitons également organiser, avec l’autorisation de Batigère, des visites de ce magnifique lieu ». Une église ressuscitée que loue actuellement la paroisse Saints-Pierre-et-Paul. Un compromis de vente a été cependant signé et elle devrait donc en devenir pleinement propriétaire très prochainement.

  • Les rendez-vous de la Manufacture royale de Bains-les-Bains

  • Queulot le loup

    Dans les Vosges, au cours du "grand hiver" de 1709, Louis, un jeune garçon découvre un louveteau à l'entrée de la ferme familiale. Il le confie alors à Catherine, une jeune fille du voisinage qui l'éduque et s'y attache profondément...

    Le temps passe. Catherine et le louveteau grandissent, les sentiments se dévoilent... et les problèmes surgissent !

    Entre une horde de loups menaçante, son amour pour Louis et l'inquiétude des villageois, comment agira la jeune fille ?

    Dans le contexte de l'histoire de cette époque, après les malheurs de la guerre de Trente Ans et la reconstruction de la Lorraine engagée par le duc Léopold, Bernard Mathieu, en remarquable conteur vosgien, offre à ses lecteurs une nouvelle bien ficelée et plaisante avec de nombreux rebondissements.

    Un bon ouvrage pour nos jeunes lecteurs.

     

    ‡ Queulot le loup, Bernard Mathieu, éditions Amalthée, 2017, 80 p. (11 €).

  • Une campagne pour le Denier de l'Eglise percutante

  • France 1940 ou défendre la République

    Juin 1940. Dans l'esprit de chacun, cette date marque la défaite de la France face à l'Allemagne nationale-socialiste et l'entrée de la République dans un régime collaborationniste. Pour dépasser mythes et clichés, l'auteur analyse les faits qui ont conduit à cette défaite tout en tenant compte du rôle de l'ensemble des protagonistes – Allemagne, Italie, Russie, Angleterre, Etats-Unis, etc. Car s'il faut porter un jugement, et c'est là tout l'apport de ce texte fondateur, ce n'est pas tant la France seule qu'il y a lieu d'examiner, mais aussi ses alliés qui voyaient en elle leur première ligne de défense.

    Le travail de Philip Nord relève autant du plaidoyer que du récit et éclaire d'une lumière nouvelle certains aspects de la guerre et de l'après-guerre. Ainsi le désenchantement rapide pour Vichy, le développement de la résistance, entendue au sens le plus large, et par-dessus tout le prestige persistant de l'idée républicaine sont ici analysés pour la première fois. Sans polémiquer sur les thèses de Bloch ou de Pétain, Philip Nord propose une lecture nuancée, novatrice et subtile d'un événement qui a marqué l'histoire mondiale. Un travail équivalent à celui de Robert Paxton sur Vichy.

     

    ‡ France 1940. Défendre la République, Philip Nord, éditions Perrin, 2017, 320 p. (19,90 €).

  • L'Amitié en France aux XVIe et XVIIe siècles : histoire d'un sentiment

    Puisant à des sources très diverses, cet ouvrage de la Lorraine Aurélie Prévost s'intéresse à la fois à la réception des idées philosophiques, à la pratique de l’amitié et à sa représentation au cours des XVIe et XVIIe siècles en France.

    Sans ignorer l’histoire de Montaigne et La Boétie mais loin de s’y limiter, il s’attache à découvrir, notamment grâce aux écrits du for privé, aux testaments, mais aussi aux dictionnaires, aux proverbes, aux emblèmes, etc., comment les hommes ont tissé des liens amicaux et les ont décrits. À cette époque, l’amitié ne relève pas encore exclusivement de la sphère de l’intime. Elle est au cœur de la réflexion politique. Les tensions de la société de l’époque moderne transparaissent à travers ces multiples histoires masculines.

    Plusieurs exemples sont extraits d'écrits ou de témoignages collectés dans l'histoire de la Lorraine.

     

    ‡ L'Amitié en France aux XVIe et XVIIe siècles. Histoire d'un sentiment, Aurélie Prévost, Presses universitaires de Louvain, 2017, 320 p. (24 €). A commander sur http://pul.uclouvain.be

  • Sissi

    En 1898, Sissi était assassinée à Genève par un anarchiste italien. Depuis, l'impératrice d'Autriche et reine de Hongrie est devenue un mythe. Souveraine à la beauté légendaire, fantasque et solitaire, elle a inspiré peintres, poètes, psychanalystes, cinéastes.

    Voici la Sissi historique, cette princesse bavaroise qui, en 1854, épouse l'empereur François-Joseph, descendant de notre dernier duc héréditaire de Lorraine, François III, fondateur de la dynastie des Habsbourg-Lorraine. A Vienne, on la critique ; à Budapest, sous le prénom d'Erzsébet, on la vénère, car elle défend le nationalisme magyar contre l'emprise autrichienne. Voyageuse acharnée, Sissi se réfugie aux frontières du non-conformisme, plus lucide que bien des diplomates sur les déchirements balkaniques.

    Pendant cinq ans, l'enquête de Jean des Cars l'a conduit dans l'ancien empire des Habsbourg à la rencontre des descendants de Sissi, et à la recherche des archives et de souvenirs inédits.

     

    ‡ Sissi, Jean des Cars, éditions Perrin, coll. Tempus, 2017, 512 p. (11 €).

  • Poincaré

    Qui était vraiment Raymond Poincaré que l'on a injustement stigmatisé comme « l'homme qui rit dans les cimetières » ?

    En réalité, le grand patriote a sauvé la France à plusieurs reprises, notamment en ayant eu le courage politique d'appeler Clemenceau au pouvoir, en 1917, malgré leur rivalité personnelle. « Poincaré la Confiance » restera le dernier homme d'Etat de la République parlementaire. C'est lui, avec le « franc Poincaré », qui a assuré à la France des années de stabilité monétaire et d'équilibre budgétaire. C'est lui, Lorrain travailleur et visionnaire, qui a créé – ce que l'on oublie souvent – les « Assurances sociales », ancêtre de la Sécurité sociale. C'est encore lui le champion de l'« Union sacrée », durant la Grande Guerre, puis de l'« Union nationale », à la fin des années 1920, grâce à laquelle la IIIe République connaîtra ses derniers temps de stabilité avant la crise économique et politique des années 1930. C'est enfin un modèle pour tous les hommes politiques qui rêvent de reconquérir le pouvoir après l'avoir quitté : plusieurs fois ministre, président du Conseil puis président de la République durant la Grande Guerre, « Poincaré le recours » sera rappelé par deux fois à la tête du gouvernement.

    Il était temps de rendre enfin justice à ce grand homme d'Etat – témoin d'une époque où les politiciens rivalisaient de culture et pas seulement de vils intérêts – par cette biographie passionnante qui, derrière la mise à jour de l'homme, raconte l'âge d'or de la IIIe République.

     

    ‡ Poincaré, Georges Valance, éditions Perrin, 2017, 450 p., ill. (24,90 €).

  • Les pirogues gallo-romaines de la Moselle

  • Rencontres académiques