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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 22

  • Trois cents ans de franc-maçonnerie

    Il y a 300 ans naissait à Londres une société de pensée, initiatique et ésotérique, porteuse d’une spiritualité dégagée des dogmes. Depuis, dans sa visée universaliste et cosmopolite, cette société s’est répandue à peu près sur toute la surface de la terre : c’est la franc-maçonnerie.

    Porteuse de mythes fondateurs, usant du langage symbolique, travaillant dans le cadre de rites, elle est à la fois « une et multiple ». Une, car quelle que soit sa diversité, elle est souchée sur l’allégorie du métier de la construction et sur l’idéal de la chevalerie comme représentation de la construction de l’individu et vise à établir entre les hommes une fraternité universelle.

    Multiple aussi par la diversité de ses rites qui font, tous, plus ou moins appel à la symbolique chrétienne, en même temps qu’à tous les courants de la pensée occidentale, du néo-platonisme à l’hermétisme en passant par la Kabbale.

    Si la franc-maçonnerie française est surtout dominée par le courant laïciste et gauchisant du Grand Orient de France, il existe d'autres obédiences qui s'interdisent toute polémique politique ou religieuse, et qui ont conservé l'obligation de croire en un Dieu créateur. L'ouvrage est d'ailleurs le fruit du travail de la loge nationale de recherche Villard de Honnecourt qui dépend de la Grande Loge nationale française, obédience reconnue par la Grande Loge d'Angleterre gardienne des traditions de la franc-maçonnerie.

     

    ‡ Trois cents ans de franc-maçonnerie, Grande Loge nationale française - Loge nationale de recherche Villard de Honnecourt, éditions Dervy, 2017, 617 p., ill. (35 €).

  • Epinal (88) : l'ancienne chapelle des hospitaliers de Saint-Jean survivra dans le parking

  • Les Thons (88) : le calvaire de 1546 restauré et béni

  • Bleurville (88) : le monde selon Marie-Claude Papkoff à l'abbaye Saint-Maur

  • Neufchâteau (88) : le retour des anges en l'église Saint-Nicolas

  • Notre-Dame de Bermont (88) : IVe Journées johanniques le 1er octobre 2017

    Les IVe Journées johanniques spéciales "25 ans de l'association N.-D. de Bermont"  se dérouleront le dimanche 1er octobre 2017 à l'ermitage de Bermont :

    - 11h00 : messe célébrée pour l’Église et pour la France
    Les statues de saint Gabriel et de sainte Marguerite-Marie, sculptées par le RP Jean-Bosco, bénédictin en l’abbaye Saint-Joseph de Clairval à Flavigny-sur-Ozerain (Côte d'Or), seront bénies au début de la messe
    - 12h30 : apéritif offert par l’association pour l’anniversaire de ses 25 ans
    - 13h00 : repas tiré du sac
    - 14h30 – 15h30 : diaporama retraçant le quart de siècle d’activités de l’association N.-D. de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc

  • Les actes des JEV 2016 de Monthureux-sur-Saône disponibles en souscription

    La Fédération des sociétés savantes des Vosges vous propose d'acquérir au tarif réduit (23 € au lieu de 29 € + 9 € de port éventuellement) les actes des Journées d'études vosgiennes tenues en octobre 2016 à Monthureux-sur-Saône qui reprend une trentaine de communication touchant à l'histoire, la géographie, la vie des populations de l'ancien canton de Monthureux (articles sur Droiteval, Bleurville, Monthureux, Clairey, Hennezel...).

    Pour cela, il vous suffit d'imprimer ou de recopier le bulletin de souscription joint et de l'envoyer avec votre règlement (à l'ordre de FSSV) à : FSSV, 33 rue de la Préfecture, 88000 EPINAL.

  • Bleurville (88) : ça swingue à l'abbaye Saint-Maur avec le Quatuor Artex

  • Noces révolutionnaires : le mariages des prêtres en France - 1789-1815

    « Je fus au séminaire d’une tristesse qui, à 16 ans, a bien peu d’exemples. » Le célèbre aveu de Charles Maurice de Talleyrand-Périgord, revenant sur les années où sa famille le contraignit à entrer dans les ordres, prend une résonnance particulière à la lecture des milliers de lettres retrouvées dans les archives du légat du pape Pie VII, le cardinal Caprara, envoyé en France sous le Consulat pour y négocier la « réconciliation » des prêtres mariés pendant la Révolution.

    Qui étaient ces hommes, révolutionnaires convaincus ou, au contraire, victimes de la « terreur religieuse », qui à partir de 1791 choisirent de célébrer leurs noces et de renoncer à leurs voeux ? Qui étaient leurs épouses ? Comment et de quoi ont-ils vécu, une fois leur union officialisée ? Pourquoi, surtout, une fois la paix civile revenue, la majorité d’entre eux a-t-elle refusé de rentrer dans le sein de l’Église ?

    L'auteur, fin connaisseur de cette période, dresse une analyse psychologique, politique et sociale saisissante, sur l’un des phénomènes les plus méconnus de l’histoire culturelle de la Révolution française.

    Xavier Maréchaux présente de nombreux cas de prêtres du Grand Est qui se sont mariés durant cette période troublée. Il est l'auteur d'un mémoire de maîtrise sur la déchristianisation dans le nord-est et propose, dans cet ouvrage, une synthèse de sa thèse de doctorat sur les prêtres mariés sous la Révolution.

    Ni réquisitoire, ni plaidoyer, l'étude cherche à expliquer les causes et les conséquences de ce choix de vie effectué par plus de 10 % du clergé séculier de 1789. Un chiffre qui interroge notamment sur la réalité de la foi et de la formation de ces clercs en cette fin du XVIIIe siècle.

     

    ‡ Noces révolutionnaires. Le mariage des prêtres en France, 1789-1815, Xavier Maréchaux, éditions Vendémiaire, 2017, 189 p. (19,50 €).

  • Un passeport-musées pour découvrir le sud-ouest vosgien

  • Le programme des JEV 2018 à Lamarche - Martigny-les-Bains (88)

  • Fastes & trésors de l'église cathédrale de Saint-Dié

    A l'occasion de l'exposition présentée au Musée Pierre Noël à Saint-Dié-des-Vosges, la bibliothèque patrimoniale du diocèse vosgien édite un remarquable catalogue sur les "Fastes & trésors de l'église cathédrale de Saint-Dié" pour le 240 ans du diocèse issu du démembrement du vaste diocèse de Toul.

    Pour la première fois depuis sa fondation, le diocèse de Saint-Dié bénéficie d'un ouvrage qui réalise une intéressante synthèse sur son histoire - récente par rapport aux "vieux" diocèses voisins (Toul, Metz, Verdun, Strasbourg, Besançon, Langres) - servie par des historiens et érudits reconnus de l'Eglise et du patrimoine diocésain.

    Le lecteur y découvrira surtout le riche catalogue des objets du culte offerts par des évêques de Saint-Dié ou originaires du diocèse, ainsi qu'une brève biographie de chacun des dix-sept prélats nommés sur le siège épiscopal vosgien.

    Un bel ouvrage qui a toute sa place dans la bibliothèque de chaque diocésain vosgien (et lorrain !).

     

    ‡ Fastes & trésors de l'église cathédrale de Saint-Dié (1777-2017), collectif, Bibliothèque patrimoniale du diocèse de Saint-Dié, 2017, 112 p., ill., préface de Mgr Berthet, évêque de Saint-Dié (20 €).

  • Emile Gallé, artiste engagé

    La révolution industrielle du XIXe siècle a apporté de profonds changements touchant, de proche en proche, toutes les activités humaines : l'industrie, le commerce, les transports, l'urbanisme, la médecine, la culture, les loisirs... Les découvertes scientifiques laissèrent croire à un progrès continu et profitable à tous. En libérant les énergies créatrices, un grand mouvement international de renouveau artistique toucha tous les domaines de l'Art et apporta aux arts décoratifs, jusque-là arts mineurs, une place prépondérante.

    La vie du Lorrain Emile Gallé s'intègre entièrement dans cette période effervescente. S'impliquant successivement dans la céramique, la verrerie, l'ébénisterie, il fit preuve d'une originalité novatrice, puisant son inspiration dans la nature. Il s'attacha tout au long de sa vie à définir ses propres critères de représentation, à donner sens à ses œuvres et valeur symbolique. Participant aux grandes Expositions universelles de Paris et autres monstrances nationales et internationales, il fut reconnu comme un des acteurs majeurs de l'Art Nouveau. Accueilli dans les milieux littéraires et artistiques de la fin du XIXe siècle, il n'hésita pas, avec générosité, à utiliser sa notoriété pour mener combat contre les injustices et violences de son temps.

    A la fois industriel, savant botaniste, artiste, poète, initiateur d'un renouveau artistique enfantant à profusion vie et beauté, ce Nancéien laisse une œuvre unique présente dans tous les grands musées du monde.

    Une belle biographie qui renouvelle l'approche de l'œuvre laissée par Gallé.

     

    ‡ Emile Gallé, artiste engagé. L'Art nouveau sublimé, Hélène Sicard Lenattier, éditions L'Harmattan, 2017, 396 p., ill. (39 €).

  • Stenay rend hommage aux artistes de la Grande Guerre

  • Le Pays lorrain : autour de l'épée de grand écuyer et la musique à la cour de Lorraine

    Le numéro estival 2017 du Pays lorrain est paru ! Il propose un dossier sur la nouvelle acquisition du Musée lorrain : l'épée de grand écuyer du duc Léopold de Lorraine, ainsi que plusieurs études autour du thème de la musique à la cour de Lorraine au XVIIIe siècle.

    Au sommaire :

    - L'épée de grand écuyer du duc Léopold, insigne témoignage de la souveraineté ducale
    - L'hôtel de Beauvau à Nancy : une toiture en tuiles glaçurées, témoin d'une construction d'exception
    - La construction de la politique de la conservation des Monuments historiques en Lorraine
    - Dossier autour de la vie musicale à la cour des derniers ducs de Lorraine :
       La messe de Stanislas et le modèle versaillais,
       Deux projets de salles de spectacle pour le duc de Lorraine au XVIIIe siècle,
       La musique instrumentale sous le règne de Stanislas : entre tradition et modernité, 
      La Comédie : le Spectacle de Nancy (1755-1792) : une programmation de musique française 
    et germanique

     

    ‡ Le Pays lorrain est disponible à l'accueil du Musée lorrain ou sur abonnement (39 €, 4 numéros). Coordonnées postales et règlement à envoyer à : LE PAYS LORRAIN, PALAIS DUCAL, 64 GRANDE-RUE, 54000 NANCY.

  • Le fer en Lorraine

    Depuis la fin du XIXe et durant tout le XXe siècle, grâce à la découverte de la déphosphorisation par Thomas et Gilchrist, les industriels se sont intéressés au minerai de fer lorrain, "la minette". De nombreuses exploitations minières virent alors le jour. Des usines sidérurgiques furent construites en territoire mosellan annexé, tout comme en Meurthe-et-Moselle. Dans les années 1960, on parlait de « Texas lorrain »...

    Peu à peu, les villages devinrent des villes, afin de loger le personnel. Des cités virent le jour, des hôpitaux furent construits. Les gens allaient s'approvisionner dans les économats et se soigner dans les dispensaires. Les enfants du personnel allaient dans les écoles des entreprises… Aujourd'hui, ces mines sont fermées. Bon nombre d'usines ne sont plus qu'un vague souvenir et ont laissé place à des zones industrielles, des centres de loisirs ou encore des lotissements.

    Après trois années d'apprentissage en tant qu'électromécanicien, Jean-Claude Berrar travaille dans le milieu sidérurgique depuis 1971. Il nous fait découvrir, à travers plus de 200 documents - essentiellement des cartes postales anciennes -, l'histoire de cette grande famille que formaient les hommes du fer.

     

    ‡ Le fer en Lorraine, Jean-Claude Berrar, éditions Sutton, 2016, 128 p., ill. (20,20 €).

  • Dictionnaire encyclopédique de Jeanne d'Arc

    Les éditions Desclée de Brouwer réalisent ici une véritable prouesse éditoriale en publiant ce Dictionnaire encyclopédique sur notre Jehanne ! Une somme de poids - 2011 pages ! - pour une héroïne d'envergure internationale.

    Jeanne d'Arc de Domremy, notre Bonne Lorraine, plus on l'étudie, plus l'émerveillement croît.

    En 427 jours, une paysanne de 17 ans lève le siège d'Orléans, fait sacrer Charles VII et le rétablit sur le trône de France, suscite le sentiment patriotique, révolutionne l'art de la guerre... Héroïne nationale, libératrice du royaume, mais Jeanne est aussi devenue une sainte exceptionnelle : elle pratique nombre de vertus à un degré héroïque, jusqu'à son martyre sur le bûcher de Rouen. Elle se présente à nos yeux comme un modèle de sainteté de la vie courante et dans l'exercice de son métier.

    Un personnage d'exception, présenté dans ce Dictionnaire sous toutes ses facettes, avec une multiplicité d'informations, y compris défavorables à la Pucelle, encore jamais réunies. Cette encyclopédie johannique inédite à ce jour est à la fois historique, culturelle, spirituelle et artistique. Elle cherche à répondre à toutes les questions que pose l'épopée johannique. Ce Dictionnaire offre un accès privilégié aux sources et à la documentation historique. L'ouvrage les présente et les rend accessibles à tous les publics. Simples commentaires, citations, allusions, grands discours, panégyriques célèbres, là où Jeanne est évoquée, ce livre guidera le lecteur. Jeanne est réellement le personnage historique de l'histoire de France le mieux documenté.

    A vous de la redécouvrir en ces temps de remise en cause de notre Histoire et de la geste nationale !

     

    ‡ Dictionnaire encyclopédique de Jeanne d'Arc, Pascal-Raphaël Ambrogi et Dominique Le Tourneau, éditions Desclée de Brouwer, 2017, 2011 p. (49 €).

  • 14-Juillet à Nancy : vive l'armée française quand même !

    Lors du défilé du 14-Juillet sur la place de la Carrière à Nancy [cl. H&PB].

    Présence modeste de troupes squelettiques... pour un public tout aussi clairsemé... C'est la nouvelle France macroniste.

  • Châtillon-sur-Saône (88) : début de saison encourageant pour Saône lorraine

    Le président Jean-François Michel a réuni le conseil d'administration de Saône lorraine au Grenier à sel afin de faire le point sur le début de la saison touristique dans les différents sites gérés par l'association patrimoniale.

    Point financier. - Les activités déployées au Grenier à sel à Châtillon présentent un équilibre financier sur les premiers mois d'ouverture ; le site ayant connu une fréquentation correcte. Bernard Delémontey a confirmé qu'au musée de Hennezel-Clairey, le bilan intermédiaire est également plutôt positif grâce au succès du marché de Pâques qui demeure un « véritable ballon d'oxygène » pour le musée, mais connaît cependant un léger essoufflement de la fréquentation alors que le site présente une remarquable rétrospective sur l'enfance de jadis à travers l'œil du photographe.

    Travaux. - La rénovation du réfectoire d'été au couvent des Cordeliers des Petits-Thons s'achève : l'équipe d'Acti'Sov a mis tout son savoir-faire dans la réhabilitation du plafond du XVIIIe siècle et la pose de tomettes en terre cuite. Par ailleurs, le CA a pris connaissance du devis des travaux programmés par l'architecte en chef de MH sur le chœur de l'église conventuelle et a validé la demande de subvention auprès du Conseil régional Grand Est, le Conseil départemental des Vosges n'intervenant plus sur ce type de projet. À ce propos, le conseil d'administration, appuyé par Jean-François Michel, déplore que « le sud-ouest vosgien soit de plus en plus délaissé par les instances départementales au niveau culturel et touristique. » Le président Michel rappelle que « chargé d'histoire et de patrimoine attractif, ce secteur mérite plus et mieux, notamment en considérant les efforts que font les départements voisins pour leurs atouts, sans exclusive. Le cœur des Vosges devrait battre partout ! »

    Animations. - A l'occasion des 30 ans de l'ouverture du Grenier à sel, un « café-histoire » sera organisé à l'automne par Jean-Luc Volatier où il devrait accueillir un historien de nos confins lorrains et franc-comtois. Le concours photo lancé dans le cadre de l'exposition 2018 à Hennezel sur les sources, ruisseaux, étangs et moulins en Saône lorraine sera doté d'un prix de 500 €. Un appel au mécénat est lancé. Enfin, les actes des Journées d'études vosgiennes qui se sont déroulées à Monthureux-sur-Saône en 2016 seront officiellement présentés le 24 août prochain en présence des différents partenaires (FSSV, DOP, Mairie de Monthureux, Saône lorraine).

    [cliché : courtoisie de M.-M. Boulian]

  • Le dernier vélo de Marie Marvingt s'exposera en l'Allemagne

    Ce vélo est l’un des rarissimes objets conservés de la Nancéienne Marie Marvingt, emblématique pionnière de l’aviation et aventurière de tous les horizons. Sauvé par miracle, il prend la route pour… l’Allemagne !

    Il ne ressemble à rien si ce n’est à un vieux biclou hors d’âge.

    Mais une plaque encore déchiffrable sous le guidon en révèle toute la valeur historique. Il y est mentionné « 8 place Carrière », lieu de résidence de sa propriétaire. Dont le nom figure lui aussi en lettres gravées : Marie Marvingt.

    L’objet qu’abrite Serge Claude dans son domicile de Dombasle n’est ni plus ni moins que le dernier vélo de la célèbre Lorraine dont on ne sait plus comment la qualifier tant ses prouesses défient l’entendement : pionnière de l’aéronautique, détentrice de 4 brevets de pilote (avion, ballon, hydravion, hélicoptère), férue d’alpinisme pour lequel elle a d’ailleurs inventé la jupe-culotte, détentrice de pas moins de 17 records sportifs et 34 décorations…

    N’en jetez plus. Ah, si, il faut lui ajouter ses périples à vélo ! « Dont elle a toujours dit qu’il était sa plus grande passion », souligne Serge Claude, membre de l’association internationale des Amis de Marie Marvingt qui en défend âprement la mémoire. En 1908, malgré l’interdiction qui lui était faite d’y participer, La Marie (comme le public a fini par l’appeler affectueusement en bord de route) a pris la roue des coureurs du tour de France. « La première femme à le boucler. Ils n’ont été que 36 sur 114 (plus une !) à l’achever cette année, dont Marie la Nancéienne. »

    Marie posséda 4 vélos dans sa vie, dont ce petit dernier, baptisé "Reine", cadeau de ses amis à une époque où elle était réduite à la misère. C’est avec lui qu’en 1961, à l’âge de 86 ans, elle a fait le voyage Nancy-Paris où elle a pu tester le premier hélico à turbine. Et c’est lui encore qui figure parmi les très rares objets rescapés pouvant témoigner de sa vie. « À sa mort, comme elle ne payait plus le loyer depuis longtemps, ses maigres biens ont été jetés sur le trottoir. Excepté ce vélo oublié dans un garage rue des Ecuries. » Où il a été récupéré, pour être gardé au lycée Marvingt de Tomblaine, avant, en grand nomade, d’atterrir au musée d’Amnéville qui, en 2015, à sa fermeture, a un peu renâclé à le rendre à l’association des amis.

    Mais c’est chose faite, et le vélo peut prendre le départ pour de nouvelles aventures. Dont la prochaine aura lieu… en Allemagne, à Dresde, au musée de l’histoire militaire, dont la future exposition s’intéressera aux femmes combattantes. « Or, Marie, infirmière, est montée au front de la Grande Guerre déguisée en homme, y a vu l’horreur incommensurable. Et participé au développement de l’aviation sanitaire. » Dans des conditions évidemment rocambolesques. Nul ne s’étonnera donc de la savoir entrée dans la postérité sous le titre de « la fiancée du danger » !

    [d'après ER]

  • Bleurville (88) : le Quatuor Artex en concert à l'abbaye Saint-Maur le 16 juillet 2017

  • A la gloire du duc de Lorraine !

    Le Musée lorrain à Nancy a fait l’acquisition d’une pièce d’un intérêt patrimonial majeur : l’épée de grand écuyer de Lorraine ayant appartenu à Marc de Beauvau (1679-1754). Cette pièce est destinée à occuper une place centrale dans le futur parcours historique du musée rénové.

    Symbole du pouvoir militaire, politique et judiciaire, l’épée était l’un des quatre attributs de souveraineté du duc, avec la couronne, la main de justice et le sceptre. Elle était utilisée lors des sacres et des pompes funèbres ducales et confiée au grand écuyer. Cette épée, composée d’une lame ancienne montée sur une garde en vermeil décorée aux armes de Lorraine, fut commandée à l’orfèvre parisien Simon Gallien par le marquis de Bissy à la mort du duc Léopold en 1729. Elle fut portée par le prince de Beauvau-Craon lors des funérailles ducales du 7 juin 1729. L’épée devait permettre symboliquement de désigner le nouveau souverain lors de la cérémonie, selon un rituel repris de la pompe funèbre de Charles III en 1608.

    Seul objet de pouvoir de la Lorraine ducale connu à ce jour, l’épée a été considérée comme un Trésor national par l’État.

  • Saint-Mihiel (55) : une expo' sur l'artiste meusien Lucien Jacques, ami de Giono

  • Ouvrage à paraître sur l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome

  • Soldat en Alsace-Lorraine (1939-1940)

    Dès les premiers jours de septembre 1939, le soldat Léon Noguéro est affecté comme téléphoniste au 49e régiment d'infanterie de Bayonne qui fait mouvement pour l'Est de la France, en Lorraine et en Alsace, à proximité de la ligne Maginot et de la frontière allemande. Son groupe de téléphonistes est très mobile et intervient dans les secteurs frontaliers de Rohrbach-lès-Bitche et de Wissembourg.

    Ce témoignage tiré des propres écrits du soldat Noguéro, tout en invitant le lecteur à partager l'intimité d'une famille, se veut être également un support d'enseignement et d'investigation pour les jeunes générations.

    En deux tomes, l'ouvrage est le fruit d'une retranscription intégrale de près de 350 correspondances et diverses notes écrites au moment des faits. Il fait également référence à de nombreux rappels historiques et à la mémoire locale par l'ajout d'une liste d'anciens prisonniers de guerre recensés dans une quarantaine de villages des vallées du pays de Nestes, dans les Hautes-Pyrénées.

    A la suite de l'offensive allemande du 10 mai 1940, le caporal Léon Noguéro est fait prisonnier le 22 juin, les armes à la main, au hameau des Feignes, dans les Vosges. Il est alors interné en Allemagne dans un kommando de travailleurs du bâtiment, loin des siens, jusqu'au 2 mai 1945, jour de sa libération.

    Les récits de prisonniers de guerre de 1940 sont suffisamment rares pour que l'on lise avec intérêt celui de Léon Noguéro qui connut la guerre puis le départ en captivité sur notre terre lorraine.

     

    ‡ Léon Noguéro. Soldat en Alsace-Lorraine (1939-1940). Récits de guerre et de captivité, tome 1, 241 p., ill. (26 €) / Prisonnier de guerre en Allemagne, tome 2, 502 p., ill. (39,90 €), Henri Noguéro (prés.), éditions L'Harmattan, 2017.

  • Bleurville (88) : le monde en couleurs de Marie-Claude Papkoff à l'abbaye Saint-Maur

    Marie-Claude Papkoff, artiste peintre vosgienne, a accroché ses toiles aux cimaises de l'abbatiale bénédictine de Bleurville pour cet été.

    Portraits et paysages vous accueillent dans le choeur de l'abbatiale pour le plus grand plaisir des yeux et des sens. Notre artiste vous invite à un beau voyage en 'aquarellie' !

     

    ‡ Portraits & paysages, aquarelles de Marie-Claude Papkoff, abbaye Saint-Maur de Bleurville, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h. A voir jusqu'au 2 septembre 2017.