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eglise catholique - Page 3

  • Fête de la Chandeleur ou fête de la Présentation de Jésus au temple

    Heures à l'usage du diocèse de Troyes, enluminure du XVe s.

    + Evangile selon Saint Luc.

    En ce temps-là, quand furent accomplis les jours de la purification de Marie, selon la loi de Moïse, ils le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, selon qu’il est prescrit dans la loi du Seigneur : Tout enfant mâle premier-né sera consacré au Seigneur ; et pour offrir en sacrifice, selon qu’il est prescrit dans la loi du Seigneur, deux tourterelles, ou deux petits de colombes. Et voici qu’il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon, et cet homme était juste et craignant Dieu, et il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit-Saint était en lui. Et il lui avait été révélé par l’Esprit-Saint qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple, poussé par l’Esprit de Dieu. Et comme les parents de l’enfant Jésus l’apportaient, afin d’accomplir pour lui ce que la loi ordonnait, il le prit entre ses bras, et bénit Dieu, et dit : Maintenant, Seigneur, vous laisserez votre serviteur s’en aller en paix, selon votre parole, puisque mes yeux ont vu le salut qui vient de vous, que vous avez préparé à la face de tous les peuples : Lumière pour éclairer les nations, et gloire d’Israël votre peuple.

  • Prédication et prédicateurs en ville aux XVIe-XVIIIe siècles dans l'Est de la France

    Figure familière et populaire, le prédicateur est déjà omniprésent en ville à la fin du Moyen Âge. Pourtant son importance ne cesse de croître au temps de la Réforme catholique : jamais le monde urbain n'en a dénombré autant ; aux rendez-vous habituels s’ajoutent d’autres cycles saturant l’espace et le calendrier ; tous les sanctuaires s’équipent d’une chaire à prêcher ; les commanditaires les gratifient et les honorent. Les réguliers, mendiants et récents, continuent à régner sur la prédication, mais les évêques assument aussi cette charge, parfois personnellement, assistés du chanoine théologal partout institué et d’un clergé paroissial compétent.

    Au-delà du passage de ténors de la chaire, chaque ville possède désormais ses orateurs reconnus, soutenus par les institutions locales. Pour tous, la question de la formation et de l’efficacité est cruciale, comme en attestent les nombreuses notes d’auditeurs. Destinés à un public dévoué, les meilleurs discours connaissent une seconde vie grâce à l’impression. Enfin, si la principale mission du prédicateur consiste à instruire, il est encore un acteur de son temps. Sa voix est mobilisée au service des combats et débats (affrontements confessionnels, jansénismes, politique de concorde et de pacification) qui animent les cités.

    Prenant appui sur un vaste corpus archivistique conservé dans dix grandes villes de la France de l’Est - et de la Lorraine en particulier - entre 1550 et 1790, cette étude contribue à la connaissance renouvelée des oralités religieuses.

    Stefano Simiz est professeur d'histoire moderne à l'Université de Lorraine, spécialiste du fait religieux.

     

    ‡ Prédication et prédicateurs en ville XVIe-XVIIIe siècles, Stefano Simiz, Presses universitaires du Septentrion, 2015, 352 p., ill. (29 €).

  • Un prélat français de la Renaissance : le cardinal de Lorraine entre Reims et l'Europe

    Prélat d’Etat, ayant joué un rôle central dans la vie politique, diplomatique, religieuse et culturelle du XVIe siècle en France et en Europe, Charles de Guise, cardinal de Lorraine, a été pendant longtemps l’un des personnages les plus maltraités par l’historiographie.

    Hors de toute intention apologétique, une révision s’imposait, permise par quelques travaux fondateurs, principalement d’origine anglo-saxonne, afin de comprendre la complexité d’un personnage à bien des égards énigmatique, ainsi que son évolution voire ses revirements.

    Le présent volume réunit vingt-cinq contributions de chercheurs français et étrangers, attentifs à éclairer la personnalité et l’action du cardinal de Lorraine par de nouveaux documents et une plus juste périodisation. Leur objectif a été de mieux estimer le rôle du cardinal de Lorraine dans les débats religieux et la réforme de l’Eglise et de mettre en évidence les permanences et les évolutions de ses conceptions, ainsi que de comprendre son action politique et diplomatique sur le théâtre européen comme à la cour de France, dans le cadre d’une monarchie en pleine évolution et d’un Etat en faillite, et enfin de révéler les formes et la richesse d’une commande artistique et littéraire originale et novatrice.

    L’ouvrage est attentif à la diversité des terrains d’action : ville et archevêché de Reims, Champagne et Lorraine, pays européens, liens privilégiés avec l’Italie.

    Une belle et intelligente réhabilitation de Charles de Guise.

     

    ‡ Un prélat français de la Renaissance. Le cardinal de Lorraine entre Reims et l'Europe, Jean Balsamo, Thomas Nicklas et Bruno Restif (dir.), Droz éditeur, 2015, 466 p., ill. (49,50 €).

  • Gloria in excelsis Deo !

    Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus.

    Cantáte Dómino cánticum novum, quia mirabília fecit.

    [Introït de la messe du jour de Noël]

    Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut.

    Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles !

  • La ferveur de vivre : quatre siècles de présence visitandine à Moulins et Nevers

    Depuis quatre cents ans, des femmes veillent sur la ville de Moulins, capitale du duché de Bourbonnais. Ces femmes, membres de l'ordre de la Visitation Sainte Marie, sont un point de rencontre essentiel entre deux mondes :  celui de la vie cachée et celui de la vie mondaine.

    Cette ferveur de vivre s'exprime dans la beauté des œuvres présentées, manifestation vivante d'un patrimoine inestimable avec des pièces dévoilées pour la première fois au public. Femmes de foi mais aussi figures historiques, elles ont traversé les aléas de l'histoire - guerres, révolutions, confiscations républicaines - sans jamais renoncer à leur idéal.

    On y découvrira la vie de ces moniales et leur environnement matériel. Notons que l'ordre possédait plusieurs couvents en Lorraine : Nancy, Pont-à-Mousson, Scy-Chazelles...

    Ce livre constitue une magistrale œuvre de mémoire, historique autant que religieuse. Il propose une promenade dans le temps aux côtés de ces visitandines, faisant vivre les témoins des splendeurs passées et découvrir cet ordre qui aujourd'hui rayonne toujours dans le monde. Pour Marie. Pour les hommes de tous les temps.

     

    ‡ La ferveur de vivre. Nous, visitandines, quatre siècles de présence à Moulins et à Nevers, Gérard Picaud et Jean Foisselon, Somogy éditions d'art, 2015, 320 p., ill. (42 €).

  • Jubilé de la Miséricorde

    Sa Sainteté le pape François souhaite que ce Jubilé de la Miséricorde se déroule à Rome autant que dans les Églises locales.

    Pour la première fois, dans l’histoire des Jubilés, il y a possibilité d’ouvrir une Porte sainte, la Porte de la miséricorde, dans chacun des diocèses, dans la cathédrale ou dans une église de signification particulière, ou un sanctuaire important pour les pèlerins :

    > Pour le diocèse de Nancy & de Toul, l'église Saint-Sébastien à Nancy est retenue comme église jubilaire.

    > Pour le diocèse de Saint-Dié, la basilique Sainte-Jeanne d'Arc à Domremy est retenue comme église jubilaire.

    Tout au long de l'année, et chaque jour, le pèlerin sera accueilli dans cette église et invité à :

    • devenir plus solidaires de ceux qui ont besoin de réconfort
    • et/ou rencontrer un prêtre et recevoir le sacrement du pardon
  • Paul VI, la biographie

    Qui était Paul VI à qui le pape François fait abondamment référence et qu’il a béatifié le 19 octobre 2014 ?

    Alors que 2015 est marqué par le double 50ème anniversaire de la clôture du Concile et de la publication d’Evangelii Nuntiandi - texte fondateur de la nouvelle évangélisation - paraît cette biographie complète et magistrale du Bienheureux pape Paul VI qui fut évêque de Rome de 1963 à 1978.

    S’appuyant sur des documents inédits évoquant la vie familiale et publique de Jean-Baptiste Montini-Paul VI, ce livre révèle la vraie personnalité d’un pape qui fut moins indécis et tourmenté qu’on ne le dit, mais plutôt gouverné par la passion de faire converser l’Église avec le monde tel qu’il est, avec les incroyants, les artistes, les autres religions, etc.

    Cette biographie est un événement éditorial et aussi spirituel car Paul VI s’avère être un grand maître spirituel pour notre temps.

     

    ‡ Paul VI. La biographie, Xenio Toscani (dir.), éditions Salvator, 2015, 700 p., ill. (29 €).

  • L'enfant aux miracles

    En ce printemps 1814 à Ottrott, sur le versant alsacien du massif des Vosges, alors que le Premier Empire est à bout de souffle, on accourt de partout pour être guéri par "l'enfant aux miracles".

    Le petit Sébastien Willer soigne miraculeusement les blessures de la vie et du quotidien en imposant les mains sur les parties douloureuses du corps... Pendant plusieurs années, riches et pauvres, ruraux et citadins, viennent en foule se faire toucher et frotter par le petit paysan aux mains miraculeuses. La famille s'enrichit. Les jalousies se font jour. Et les autorités civiles et médicales s'inquiètent.

    L'enfant est-il un charlatan ? Et s'il guérit vraiment, Est-ce par la force naturelle d'un mystérieux flux magnétique propre aux zones montagneuses ? Ou s'agirait-il d'un don de Dieu ou d'une ruse du Diable ?

    Dans une société traumatisée et appauvrie par vingt années de guerre, secouée par les changements de régime et le bouleversement des valeurs traditionnelles, le débat fait rage du côté des Vosges alsaciennes. La presse et la politique s'en mêlent. L'enfant est instrumentalisé, isolé, malmené. Les nouveaux pouvoirs - bourgeoisie, médecine, justice - s'opposent à l'Eglise qui soutient Sébastien et sa famille et le soustrait à l'engrenage infernal. L'enfant retournera à l'anonymat et deviendra instituteur. Il décédera en 1892 à Ottrott, son village natal, au pied du mont Sainte-Odile.

    L'auteur - arrière-arrière-petit-neveu de Sébastien Willer - a reconstitué l'histoire extraordinaire de cet enfant à partir de solides sources historiques et archivistiques. L'ouvrage raconte avec une grande sensibilité un étonnant moment de trouble collectif dans une société déboussolée, flottant entre certitudes ancestrales (Eglise catholique et monde rural) et croyances rationalistes nouvelles (bourgeoisie protestante et franc-maçonne). Deux visions du monde. Et la triste histoire d'une enfance volée.

     

    ‡ L'enfant aux miracles. Le petit Alsacien qui guérissait avec les mains, Gérard Hoffbeck, éditions La Nuée Bleue, 2015, 175 p., ill. (15 €).

  • Cornimont (88) : les nouvelles cloches baptisées devant 1200 fidèles

    Le baptême de Jeanne et Louise, les deux nouvelles cloches de l’église de Cornimont, a eu lieu début octobre devant plus de mille paroissiens. Une cérémonie très rare à laquelle aont assisté leurs parrains et marraines, parmi lesquels le comédien Robert Hossein, son épouse et Fernande Claudel, âgée de 102 ans.

    « Nous vivons aujourd’hui un moment historique », rappelle l’abbé Arnaud Meyer, curé de la paroisse, durant la cérémonie. Le baptême de cloches est en effet un rite extrêmement rare de nos jours. Celui de Jeanne et Louise a eu lieu ce dimanche, dans une église pleine à craquer, en présence de leurs parrains et marraines. L’acteur Robert Hossein et son épouse Candice Patou-Hossein, Fernande Claudel, âgée de 102 ans, le frère Rupert et Sandrine Didierlaurent ont proclamé le prénom des deux cloches. Avant de tinter et remplir l’église de leur son harmonieux. « Avoir été choisie comme marraine est une grâce, nous vivons un moment extraordinaire, c’est comme si nous baptisions un enfant », a commenté, émue, Candice Patou-Hossein. Installées au pied de l’autel, couvertes de fleurs, les deux élégantes héroïnes du jour sont photographiées sous tous les profils.

    L’émotion est palpable tout au long de la messe. Quand la musique de Jeanne et Louise a retenti pour la première fois. Puis lorsque Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, les a baptisé. Émotion aussi au moment où les 1200 personnes présentes se sont levées pour applaudir longuement les deux cloches qui reçoivent pour mission de « chanter pour toujours la gloire de Dieu ».

    À chaque nouvelle séquence de la messe, Fernande Claudel se lève, parfois aidée par ses voisins. La petite dame de 102 ans est la marraine de Jeanne. C’est elle qui, à l’issue de la cérémonie, a offert la traditionnelle boîte de dragées. Un moment touchant puisque la plupart des convives ne s’y attendaient pas. Il n’y en a pas pour toute l’église mais chacun repart tout de même avec son faire-part.

    [d’après Vosges Matin]

  • La phalange du saint

    1516. La phalange du saint patron de la Lorraine est dérobée dans la "grande église" de Saint-Nicolas-de-Port,  haut lieu de pèlerinage de l'Europe du Nord. Par ce larcin, Guillaume - un paysan adepte de la nouvelle religion réformée - espère faire  vaciller à la fois l'Eglise de Rome et le duché de Lorraine. A sa mort, son fils, compagnon vitrier, et plus tard, son petit-fils, drapier, défendent à leur tour les thèses de Luther en s'appuyant sur ce sacrilège...

    Victime de la disparition de la sainte relique, le duc de Lorraine Antoine le Bon doit la retrouver afin de prouver sa capacité à protéger les biens de l'Eglise et à contenir la propagation de la Réforme. Il doit aussi défendre son indépendance bien fragile. L'espace lorrain - duché de Lorraine et cité de Metz - est alors convoité par ses deux puissants voisins, le royaume des Valois et l'empire de Charles Quint. Le duc Antoine charge un homme de confiance, Matthieu de Pontoy, puis son fils Henri, de réparer l'outrage.

    Sur fond de guerre religieuse, de révolte paysanne - la guerre des Rustauds - et de rivalité entre royaume de France et Saint-Empire, cette épopée lorraine ne connaîtra son épilogue qu'en 1566, sous le duc Charles III... et le patronage de saint Nicolas !

    Un roman historique lorrain haletant qui revisite ce demi-siècle marqué par les conflits politico-religieux mais aussi par des héros en quête du bonheur, de la paix et de la justice.

     

    ‡ La phalange du saint, Gérard Saleron, éditions des Paraiges, 2015, 259 p. (20 €).

  • Première messe du chanoine Pierre Dumain en la basilique de Domremy (88)

    Photo souvenir à l'issue de la messe célébrée par le chanoine Dumain à la basilique de Domremy [cl. ©H&PB].

    Ce samedi 12 septembre 2015, le chanoine Pierre Dumain a célébré sa première messe en la basilique Saint-Jeanne d'Arc du Bois Chenu à Domremy (88). La famille du jeune prêtre est installée à Liffol-le-Petit (52).
    Ordonné prêtre le 2 juillet dernier à Florence (Italie) par le cardinal Raymond Burke pour l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, il a célébré le Saint Sacrifice selon le rite extraordinaire de l'Eglise catholique en présence de sa famille, de ses amis et de nombreux fidèles. Plusieurs confrères chanoines assistaient à la messe ainsi que des prêtres issus de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, de M. l'abbé Fourgerolle, du diocèse de Langres, et du recteur de la basilique M. l'abbé Lambert, curé de Domremy.
    L'homélie a été donnée par Mgr Gilles Wach, fondateur de l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, société de vie apostolique canoniale de droit pontifical fondée en 1990.
    Le chanoine Dumain exercera son ministère comme aumônier dans une école de Bruxelles gérée par l'Institut.

  • Les bâtons de procession à Trampot (88)

    > Conférence par Mireille-Bénédicte Bouvet, conservateur à l’Inventaire général de Lorraine, jeudi 17 septembre à 20h30 dans l’église de Trampot (ouest vosgien) sur le thème : « Un patrimoine méconnu : les bâtons de procession »

    > Exposition inédite d’une  série des statuettes ornant des  bâtons de procession samedi 19 septembre (10h00-12h30 et 14h00-18h30) et le dimanche 20 septembre (11h00-18h00)

    Entrée libre.

  • N'oubliez pas le catéchisme !

    Aussi indispensable que l'école à la formation intellectuelle et morale de votre enfant, n'oubliez pas d'inscrire votre enfant au catéchisme !

    A Nancy, vous pouvez appeler le 03.83.35.26.03 pour obtenir tout renseignement.

    Ailleurs, n'hésitez pas à contacter votre paroisse catholique !

  • Décès de l'abbé Charles Villaume, ancien curé de Bleurville

    Nous apprenons le décès de M. l'abbé Charles Villaume, survenu à Saint-Dié-des-Vosges le 30 août, à l'âge de 89 ans. Il était né à Doncières, dans les Vosges, le 13 mars 1926.

    L'abbé Charles Villaume avait rejoint la maison de retraite des prêtres du diocèse de Saint-Dié en octobre 2010 après avoir été durant 16 ans (1994-2010) curé in solidum avec l'abbé Maillard, de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône. Durant son ministère pastoral, il résida au presbytère de Bleurville prenant la suite de l'abbé Houot.

    Ce "bon prêtre" a laissé une marque indélébile dans ses paroisses vosgiennes - après avoir passé presque 30 ans au Mali comme prêtre fidei donum - : il fut notamment le promoteur de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône. Prêtre discret et solitaire, il parcourait la campagne et allait régulièrement méditer et prier au pied de la Grande Croix, à Bleurville, en plein milieu de la nuit. Ses anciens paroissiens conserveront également le souvenir de ses homélies toujours remarquablement structurées et riches d'enseignements évangéliques.

    Ses obsèques seront célébrées jeudi 3 septembre à 14h30, en l'église de Doncières.

    RIP+

  • Darney (88) : les reliquaires des saints Pie et Christiani transférés à la chapelle N.-D. de Pitié

  • François Guillaume : "Pas d'églises transformées en mosquées !"

    Le Lorrain François Guillaume, paysan retraité, ancien ministre de l'Agriculture de 1986 à 1988 et député de Meurthe-et-Moselle de 1993 à 2007, a écrit une lettre ouverte à Mgr Dubost, évêque d’Evry, qui a déclaré récemment qu'il préférait que "les églises deviennent des mosquées plutôt que des restaurants" :

    " Monseigneur,

    J’ai lu dans le Figaro de ce jour que vous déclarez « préférer que les églises deviennent des mosquées plutôt que des restaurants ». A tout prendre, je préfèrerais l’inverse parce que c’est moins dangereux. Mais comment peut-on envisager une telle reconversion de nos édifices religieux construits par des chrétiens pour témoigner de leur foi en un Christ d’Amour quand les dignitaires musulmans se refusent à condamner clairement le massacre des chrétiens d’Orient ? Veut-on faire de la France la fille aînée de l’Islam ? Entre la tolérance et la naïveté, il n’y a qu’un pas que d’aucuns ont déjà franchi. Je pense à ce que disait Einstein : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les laissent faire sans rien dire ». La légitime défense n’interdit pas la charité, elle la permet.

    Certes en milieu rural, beaucoup de nos églises ne sont plus ou peu fréquentées. Elles sont une lourde charge pour nos petites communes. Pourtant député durant 14 ans d’une circonscription rurale, je n’ai connu et ne connais aucun maire qu’il soit catholique, indifférent ou athée, qui ait renoncé à entretenir la Maison de Dieu ou, pire, qui ait envisagé de l’abattre. Pour tout habitant l’église est un symbole ; elle est identité du terroir ; elle est un appel fut-il inconscient à la solidarité et à l’indulgence envers autrui. Dans mon premier ouvrage « Le pain de la liberté », je le traduisais ainsi : « Le clocher, pour nous, c’est la durée ; c’est la concrétion des siècles ; c’est l’unité des vivants et des morts ; c’est la beauté et c’est la fragilité confiée au goût et à la force des hommes. Il suffit de pousser la porte pour que le silence du lieu saint vous invite à la méditation et vous pénètre de sa paix ».

    Si l’en est ainsi, comment ne pas alors, quand le culte n’est plus pratiqué, rechercher une autre destination de l’édifice qui ne porte pas préjudice à son caractère sacré ? Je crois y être parvenu dans une commune de Lorraine dont l’église romane datant de la fin du XIème siècle menaçait ruine. Sa restauration exigeait des fonds que j’ai obtenus sous l’engagement par la municipalité d’une activité à la fois culturelle et cultuelle qui, à la belle saison, invite les mélomanes de la grande région à un festival de quinze concerts de musique sacrée baroque interprétée par d’éminents artistes (Jordi Savall) et par des contre-ténors réputés (Jarouski, Andreas Scholl, …). « Chanter, c’est prier deux fois » m’a-t-on dit dans mon enfance. A Froville la Romane, on met en application cette recommandation et sa centaine d’habitants est heureuse et fière d’avoir sauvé son église bâtie par des moines défricheurs.

    Monseigneur, je ne me prévaux pas d’une très grande piété et je me garde bien de juger mon prochain mais je ne souffre pas qu’on décrète l’Evangile et le Coran compatibles. Sans pour autant que je mette en cause la sincérité d’une majorité de musulmans, je redoute cependant qu’elle ne se laisse embrigader, volens nolens, par des imams pour qui leur confier nos églises désaffectées serait un moyen inespéré de propager leur prosélytisme.

    Veuillez croire, Monseigneur, à ma très respectueuse considération. "

  • Bleurville (88) : c'était la fête patronale de la Saint Pierre aux Liens

    Bénédiction du pain bénit par le curé de la paroisse [cl. H&PB].

    C'était la fête patronale ce week-end. Bleurville a fêté saint Pierre aux Liens.

    Cette tradition, liée à la pratique religieuse ancestrale de nos paroisses, tend à disparaître chaque année un peu plus : sur le plan religieux, la messe dominicale n'est plus fréquentée que par une poignée de fidèles, la plupart venus des autres villages de la grande paroisse. Sur le plan profane, la fête se prolonge désormais avec un vide-grenier qui s'est progressivement substitué à la fête foraine, négligée par la jeunesse.

    Autre temps, autres mœurs... En tout cas, on ne peut plus parler de transmission intégrale puisque, notamment sur le plan de la pratique religieuse, celle-ci a quasiment disparu chez les familles du village. Nos village ruraux sont devenus de nouveaux foyers de paganisme. Un défit pour la nouvelle évangélisation !

     

  • Remoncourt (88) : un acte de christianophobie inqualifiable

    A leur réveil ce matin, les Remoncourtois ont découvert avec consternation que la croix de bois portant le Christ, plantée quasiment en face de l'église au bord de la D 429 dans la traversée de ce village vosgien de 612 habitants (entre Vittel et Mirecourt), avait été sciée pendant la nuit.

    Il s'agit là d'un acte extrêmement grave de christianophobie encore jamais perpétré dans ces villages de tradition catholique.

    La guerre semble vraiment déclaré à l'Eglise et au christianisme en France : on se croirait revenu aux heures les plus sombres de la funeste révolution française...

    Une cérémonie de réparation s'avère indispensable afin de montrer que l'Eglise n'accepte pas qu'on s'attaque impunément aux symboles de la foi.

  • Nancy : une ordination presbytérale à la cathédrale le 21 juin

     

    Dimanche 21 juin, à 15h30, Mgr Papin ordonnera prêtre Sébastien Cano pour le diocèse de Nancy et de Toul.

    Dès 17 ans, Sébastian songe à devenir prêtre. Mais un changement de vie professionnelle chez ses parents le pousse à chercher rapidement un travail.

    C’est le début d’une longue série d’expériences. Après le lycée, Sébastian travaille dans le secteur du nettoyage industriel. Lorsque vient le moment d’entamer le service militaire, il choisit d’être objecteur de conscience. Il entre alors dans l’univers du zoo. Employé dans un parc animalier en Bretagne pour réaliser des prestations pédagogiques, il se découvre une vocation de soigneur pour les animaux.

    La vie de Sébastian prend une autre direction. Il passe son bac à 27 ans puis s’oriente vers l’informatique. Naturellement doué avec l’outil, un problème de santé lui fait tout arrêter. Après une période de remise en question, il entame alors une formation de mécanicien en aviation légère. Cette fois-ci, ce sont des problèmes familiaux qui s’interposent…

    En 2005, Il se connecte sur le site internet du diocèse de Nancy et de Toul et envoie un courriel. Après plusieurs rencontres avec des prêtres, il entre en propédeutique. Puis, l’année suivante, au séminaire de Metz. Sébastian est ordonné diacre le 15 juin 2014. Le 21 juin 2015, il sera ordonné prêtre pour le diocèse de Nancy et de Toul.

    Deo gratias !

    Prions Notre-Dame et saint Pierre Fourier pour lui et pour les vocations sacerdotales.

     

  • Fête de la Très Sainte Trinité

    Sainte Trinité ou triangle lumineux, église Saint-Pierre-aux-Liens, Bleurville, XVIIIe s. [cl. ©H&PB].

     

    Benedícta sit sancta Trínitas atque indivísa Unitas : confitébimur ei, quia fecit nobíscum misericórdiam suam.

    Dómine, Dóminus noster, quam admirábile est nomen tuum in univérsa terra !

    [introït de la messe la Très Sainte Trinité]

     

    Bénie soit la sainte Trinité et son indivisible unité : glorifions-la, parce qu’elle a fait éclater sur nous sa miséricorde.

    Seigneur notre Maître, que votre nom est admirable dans toute la terre !

  • Pentecôte ou descente de l'Esprit-Saint

     
    Esprit de Pentecôte, Souffle de Dieu,
    Vois ton Église aujourd'hui rassemblée,
    Esprit de Pentecôte, Souffle d'Amour
    Emporte-nous dans ton élan !

  • Vincent de Paul, un saint du Grand Siècle

    Petit paysan des Landes devenu prêtre, nommé précepteur dans l'illustre famille de Gondi après diverses aventures, Vincent de Paul, né en 1581, découvre à trente-six ans la vocation de sa vie : servir les pauvres. Aumônier général des galères du roi à partir de 1618, il fonde en 1625 la congrégation de la Mission, afin d'évangéliser et soigner le peuple des campagnes, et former des prêtres pour cette tâche. En 1632, il se voit offrir avec sa communauté le prieuré de Saint-Lazare à Paris. Les lazaristes étaient nés. Leur ordre allait devenir un refuge pour des milliers de démunis et un centre de rayonnement spirituel considérable.

    Peu à peu, Vincent de Paul s'affirme comme la conscience de son temps. Avec Louise de Marillac, supérieure des Filles de la Charité, il suscite l'engagement et la générosité des femmes de la haute société, lutte sur le terrain contre les horreurs de la guerre de Trente Ans - notamment en Lorraine -, institue à Paris l'oeuvre des Enfants trouvés. Par sa présence, de 1643 à 1652, au Conseil de conscience de la reine Anne d'Autriche, celui qui fait jeu égal avec les grandes figures de la Contre-Réforme catholique, François de Sales, Bérulle, Olier, influera aussi sur les affaires de l'Etat et s'engagera contre le jansénisme. Les années 1650 le voient jouer un rôle décisif dans le développement des missions étrangères. Il meurt en 1660 et sera canonisé moins d'un siècle plus tard.

    Homme de prière, homme d'action, meneur d'hommes, témoin auprès des grands des exigences de la conscience, l'humble paysan gascon est devenu une grande figure de notre histoire.

     

    ‡ Vincent de Paul. Un saint du Grand Siècle, Marie-Joëlle Guillaume, éditions Perrin, 2015, 450 p. (25 €).

  • Les combats de l'Eglise au Moyen Âge

    Ce recueil, premier du genre, retrace les grands combats menés par l'Eglise catholique pendant un millénaire, du Ve au XVe siècle. Combat pour la conversion des Barbares et contre l'idolâtrie païenne et mahométane. Combat conte la toute-puissance de la papauté et contre la richesse. Combat contre les dissidences théocratiques et pour l'union des Eglises d'Orient et d'Occident. Combat pour l'éducation des clercs et des laïcs. Combat pour la diffusion du savoir et contre la violence. Combat contre les hérésies et pour la "paix de Dieu". Combat contre le judaïsme, mais aussi, en sa faveur...

    Ce millénaire va donner naissance à une nouvelle spiritualité. Il prépare une crise, concrétisée par le schisme de Luther au XVIe siècle, mais montre aussi la volonté permanente d'adaptation de l'Eglise romaine aux grands défis de son époque.

    Un éclairage passionnant sur les mentalités médiévales et la place du religieux dans la vie de la Cité dont pourraient s'inspirer les tenants de la laïcité en France face à la violence du communautarisme islamique.

     

    ‡ Les combats de l'Eglise au Moyen Âge, Pierre Riché, CNRS éditions, 2015, 302 p. (23,90 €).

  • 33ème pèlerinage de Pentecôte les 23-24-25 mai 2015

  • Lignéville (88) : inauguration de la chapelle Saint-Basle restaurée

    La restauration de la Chapelle Saint-Basle de Lignéville (canton de Vittel) est à présent quasiment achevée.

    Sans attendre la fin complète des travaux, municipalité, association de sauvegarde et paroisse ont inauguré officiellement la restauration de la chapelle ce lundi de Pâques 2015 en présence des autorités locales et de tous les partenaires qui ont contribué à cette opération patrimoniale.

    Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a béni la chapelle restaurée et a célébré la messe avec le clergé local en présence d'une nombreuse foule de fidèles.

     

    Plus de photos de la cérémonie ici  https://plus.google.com/photos/102015595613545362744/albums/6134876356963945745?banner=pwa&authkey=CLbVifywsdSKcA

  • Joyeuse et sainte fête de Pâques !

     

     

    Bénédiction et partage des œufs et chocolats de Pâques à l'issue de la messe, église Marie-Immaculée, Nancy [cl. ©H&PB].

  • Vendredi saint : office de la Croix et de la Passion

    Office de la Passion, église Marie-Immaculée, Nancy [cliché : archives 2014 - ©H&PB]

     

    Ecce lignum Crucis, in quo salus mundi pependit.

    Veníte, adoremus.

     

    Voici le bois de la Croix sur lequel le salut du monde a été suspendu.

    Venez, adorons-le.

  • Jeudi Saint : la Cène de Notre-Seigneur Jésus-Christ

    Le dernier repas de Notre-Seigneur Jésus-Christ, XVIe s., Florent Drouin, chapelle des Cordeliers, Nancy [cliché ©H&PB].

     

    Christus factus est pro nobis obœdiens usque ad mortem, mortem autem crucis.

    Propter quod et Deus exaltávit illum : et dedit illi nomen, quod est super omne nomen.

    [graduel de la messe du Jeudi Saint]

    Le Christ, pour nous, s’est fait obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.

    C’est pourquoi Dieu l’a exalté et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom.

  • Histoire des guerres de Vendée (1793-1832)

     

    Des causes - la Constitution civile du clergé, la levée en masse décrétée par la Convention, l'exécution du roi Louis XVI et la Terreur - à l'ultime révolte conduite sous l'égide de la duchesse de Berry au début de la Monarchie de Juillet, la grande et la petite histoire des guerre de Vendée nous est racontée par un maître.

    Emile Gabory est en effet l'auteur d'une monumentale histoire des guerres de Vendée parue en sept volumes, synthétisée ici en un seul afin de rendre cette vaste étude très accessible au grand public.

    Un ouvrage à lire afin de se souvenir du plus grand génocide franco-français jamais reconnu par la république.

     

    ‡ Histoire des guerres de Vendée 1793-1832, Emile Gabory, éditions Perrin, 2015, 305 p. (21 €).