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Lorraine - Page 50
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Nancy : la Crèche de Jean-Marie Schléret
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Le Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg à Saint-Epvre
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Forbach (57) : désaffectation de la synagogue
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Les Cahiers de La Mothe n° 5 : le château de La Mothe en 3D
L'Association Pour La Mothe vient de publier le cinquième opus de ses Cahiers consacrés à l'histoire de la vieille cité fortifiée du sud-ouest lorrain, aujourd'hui rattachée administrativement au département de la Haute-Marne.
Au sommaire du numéro de 2013 :
- La Mothe et la France entre 1634 et 1645, par Jean Charles
- Une course des mothois aux environs de Bayon en 1644, par Régis Croué
- Le machiavélisme de Richelieu, par Bernard Koch
- Le château de La Mothe, par Jean Charles
- Hector II de l'Espine de Saint-Ouen, défenseur de La Mothe en 1634 et 1644-45, par Antoine de Lavaulx
- De La Mothe à La Marche : itinéraire et carrière monastique du trinitaire Ignace Dilloud (1632-1723), par Jean-François Michel
- Un procès pour avortement en 1615, par Fabrice Fontaine
...Et les notes de lecture et chroniques mothoises 2012.
‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 5, 2013 peuvent être commandés (13,25 € franco) à M. Jean CHARLES, 3 rue Victor-Hugo, 67204 ACHENHEIM.
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Journée d'hiver à Bleurville...
Quelques images picorées au petit matin à Bleurville, dans le sud-ouest des Vosges, entre gelée blanche et apparition de l'astre du jour.
En souvenir de Roger, amoureux de Bleurville et de la photographie...
Le clocher, impérial, dans le soleil matinal...
Lumière divine ?...
Camouflage...
Village engourdi...
Les esseulés...
A la croisée des chemins...
La basse-cour s'éveille...
[clichés ©H&PB]
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Notre patrimoine traditionnel lorrain démantelé
Anthony Koenig, responsable de Maisons paysannes de France – Meuse, attire l’attention des défenseurs du patrimoine sur le phénomène de démantèlement et de « bradage » qui touche actuellement les éléments les plus remarquables du patrimoine architectural traditionnel de nos villages, à la faveur de la crise économique et de la désertification de nos campagnes.
Trop souvent les plus beaux et originaux éléments de décoration des vieilles demeures de nos villages s'en vont vers des cieux plus propices à la compréhension du patrimoine que le sort qu'on leur réserve malheureusement souvent dans le lieu qui les a vu naître et avec lequel ils ont pourtant tout leur sens. Comme ce fut le cas voici quelques années à Bleurville (Vosges) : les manteaux des cheminées d’une ancienne ferme XVIe-XVIIe siècles – achetée pour une bouchée de pain – ont été démontés par les nouveaux propriétaires luxembourgeois peu scrupuleux… qui laissent désormais la bâtisse s’écrouler lamentablement.
Alors que nos villages se couvrent de menuiseries en PVC, de portes sans goût standardisées et sans lien avec le terroir local, certains éléments plus anciens sont vendus en pièces sur internet.
Difficile de diffuser ce type d'information car on a l'impression d'en faire la publicité mais il est important de prendre conscience que si déjà les éléments du patrimoine protégés peuvent être menacés (abbaye cistercienne meusienne de l'Etanche par exemple), ceux des villages où il n'y a pas de protection et où le maire n'a pas eu la bonne idée de mettre en place un PLU avec un volet patrimoine à la hauteur, sont très souvent pillés par leurs propriétaires en recherche d'argent et souvent sans grande conscience de ce qu'ils possèdent.
Nouvelle alerte en ce moment, une porte XVIIIe d'un village du Pays de Nied, en Moselle. Cette porte à vendre laisse présager une nouvelle perte et une nouvelle verrue en plastique : http://www.leboncoin.fr/bricolage/566925603.htm?ca=15_s
Il y a urgence à agir pour une politique ambitieuse, massive et générale de mise en valeur des villages lorrains et de leur patrimoine, sinon entre les extensions anarchiques souvent mal intégrées et les cœurs de villages défigurés par le plastique, les enduits industriels et les coloris criards, il sera bien plus complexe encore de vendre l'image de la Lorraine dont on semble tant se préoccuper mais pas par ce canal pourtant essentiel…
[cliché : démontage d'une cheminée monumentale XVIIe s. dans une ferme lorraine]
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Le Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg de retour en Lorraine
Moment d'émotion pour tous les Lorrains attachés à la Maison des ducs de Lorraine et à l'histoire des duchés. Ce dimanche, la basilique Saint-Epvre de Nancy accueillait, lors d'une messe pontificale célébrée par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, une relique du Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg, dernier laïc béatifié par le pape Jean-Paul II en 2004. A l'initiative des prêtres de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, ces reliques ont été apportées par SAIR l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine, petit-fils du dernier empereur, et son fils Christoph et sa belle-fille Adélaïde, jeune couple qui s'est uni à Nancy le 29 décembre 2012.
Seul souverain laïc a avoir été béatifié depuis Saint Louis (Louis IX, roi de France), Charles d'Autriche était le descendant de la Maison des ducs de Lorraine depuis le mariage de François-Etienne de Lorraine avec l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg au XVIIIe siècle. Parmi ses lointains ancêtres, l'Eglise a reconnu les vertus de plusieurs personnages de la famille de Lorraine : Marguerite de Lorraine (ou d'Alençon), Marguerite de Bavière, Philippe de Gueldre.
Les prises de position publiques de l'empereur dès son accession au trône impérial et royal d'Autriche-Hongrie en 1916, ses actions personnelles comme chef de famille, étaient fermement fondées sur les enseignements de la foi catholique.
Son culte se répand actuellement dans le monde entier, et pas seulement dans les pays de l'ancienne monarchie centrale. Nancy peut ainsi s'honorer de compter une chapellenie dédiée au Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg et, désormais, d'insignes reliques exposées à la vénération des fidèles en la basilique Saint-Epvre.
L'archiduc Christian avait donné la veille au Musée Lorrain une conférence de haute tenue devant près de 300 auditeurs. Après avoir rappelé les grandes lignes de la vie édifiante du couple impérial Charles et Zita, l'archiduc a développé la vision de l'Europe telle que la pensait Charles d'Autriche ; c'est-à-dire une Europe politique fondée sur la doctrine sociale de l'Eglise où l'homme est au centre de la gouvernance. Il a également invité les européens à redécouvrir leur identité bâtie sur plus de deux mille ans de christianisme.
Quelques images...
Lors de la conférence de SAIR l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine au Musée Lorrain.
Père céleste,
accordez au Bienheureux Charles d'Autriche l'honneur de la canonisation pour la gloire de Votre Nom, celle de la Bienheureuse Vierge Marie et que soit bénie Votre Eglise.
Amen.
[clichés ©H&PB]
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Messe à la mémoire des collaborateurs décédés de La Nouvelle revue lorraine
A l'occasion du 40ème anniversaire de la création de La Revue lorraine populaire,
Jean-Marie Cuny, directeur-fondateur de La Revue lorraine populaire - La Nouvelle revue lorraine, nous informe qu'une messe à la mémoire des collaborateurs décédés de ces revues sera célébrée
dimanche 5 janvier 2013 à 10h30
en l'église Marie-Immaculée à Nancy
(33 avenue du Général Leclerc)
par M. l'abbé Husson, chapelain en charge de la Chapellenie Bhx Charles Ier de Lorraine-Habsbourg
A 18h30, place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy
célébration de la fête nationale des Lorrains
avec Mémoire des Lorrains
harangue de Jean-Marie Cuny, feu d'artifice et partage du vin chaud dans une excellente ambiance !
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Amance en Lorraine : dix siècles d'histoire(s)
Amance, charmant village perché sur sa butte à l'est de l'agglomération nancéienne, resserré autour de sa motte féodale, son église et son célèbre cèdre. Un point de vue à couper le souffle qui va de Metz au Donon.
La tradition orale a relayé les travaux des érudits du XIXe siècle, et l'on affirme ici qu'Amance est une des plus anciennes villes de Lorraine, connu alors même que Nancy n'était encore que marécages... Les historiens et amoureux du village, sous l'égide de l'association des Amis du lavoir d'Amance, ont voulu aller au-delà de cette réputation ; ils ont rassemblé ce qui avait été écrit à propos de l'histoire d'Amance et ont effectué des recherches dans les fonds d'archives.
A l'issue de ce travail collectif, quelques idées reçues ont été remises en cause par des découvertes et des témoignages d'anciens qui ont révélé des faits méconnus.
Cette remarquable monographie invite le lecteur à partir à la découverte de la riche histoire du village d'Amance, des conflits ayant marqué la localité et ses habitants, la vie des vignerons et des mineurs de fer, des prévôts, bourgeois, ecclésiastiques, régents d'école et autres instituteurs jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
Un copieux ouvrage richement illustré que nombre de communes lorraines pourraient envier aux Amançois !
‡ Amance en Lorraine. Dix siècles d'histoire(s), collectif, Les Amis du lavoir d'Amance, 2013, 303 p., ill., cartes (29,50 €).
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Charles Ier de Habsbourg-Lorraine sur l'autel de Saint-Epvre
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Une année avec les Amis du peintre Alfred Renaudin
Toile d'Alfred Renaudin.
L'association des Amis d'Alfred Renaudin vous propose son bulletin d'information annuel dans lequel vous découvrirez les différentes manifestations organisées en 2013 autour du peintre Alfred Renaudin :
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Nicolas, un saint universel
Saint Nicolas est sans doute le saint qui, dans les pays d’Europe, a connu et connaît encore la popularité la plus grande, la plus durable et la mieux partagée entre l’Orient et l’Occident.
De l’évêque catholique de Myre à l’ami des enfants qui a inspiré le personnage protestant du père Noël, la figure de Nicolas a suivi des cheminements complexes qui sont à l’origine de sa présence encore très vivante dans les cultes et l’imaginaire de nos sociétés contemporaines, par-delà les frontières politiques et culturelles.
La richesse de cette figure a retenu depuis longtemps l’attention des chercheurs mais de nombreux pans de son histoire restent encore à préciser. Dans la continuité d’une rencontre tenue à Bari en 2010, principalement consacrée aux domaines italien et français, le colloque organisé par Catherine Guyon, qui s’est tenu durant le week-end de la fête de Saint Nicolas entre Saint-Nicolas-de-Port et Lunéville, au cœur de la Lorraine nicolaïenne, a envisagé l’histoire du culte de saint Nicolas à l’échelle de l’Europe entière. Rassemblant 25 chercheurs universitaires de sept nationalités différentes, le colloque a rappelé les origines de saint Nicolas à travers les apports récents des fouilles archéologiques du groupe épiscopal de Myre-Demre en Turquie et les textes de la translation de ses reliques à Bari. Les intervenants se sont penché sur le développement de son culte à travers l’Europe, depuis les empereurs byzantins et ottoniens en passant par les prélats réformateurs francs et les clercs des universités médiévales, jusqu’aux marchands et artisans de la Mitteleuropa, à la lumière de multiples indices (vies de saints, dédicaces, onomastique et toponymie, reliques et reliquaires, sceaux, enseignes de pèlerinage et objets de dévotion…).
L’iconographie a également été largement abordée à travers des exemples d’Orient (icônes et images populaires) et d’Occident (enluminures, fresques, vitraux). La démarche proposée, qui s’inscrit dans la longue durée, a pris en compte les apports des enquêtes ethnologiques et a abordé les formes prises par les fêtes et les traditions dans leurs variations régionales, lorraines et alsaciennes, slaves, latines, hispaniques et anglo-saxonnes.
Ce colloque était jumelé avec quatre expositions à Lunéville et à Saint-Nicolas-de-Port, ainsi qu’avec des visites de la basilique portoise et des vestiges du prieuré bénédictin de Varangéville (auquel fut rattaché celui de Bleurville à partir de 1627). Il s’est achevé par la participation à la grande procession à la basilique de Port.
On espère vivement la publication des actes de ce colloque international.
[dessin de Ph. Delestre]
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Albert Lebrun, le dernier président lorrain de la IIIe République
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Baccarat fêtera ses 250 ans en 2014
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Les scouts pèlerins sur le chemin de Saint-Nicolas-de-Port
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Ferveur populaire pour Saint Nicolas
Plusieurs milliers de pèlerins ont participé cette année encore ce samedi 7 décembre à la 768ème procession en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine, en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. La célébration était présidée par Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, en présence de nombreux prêtres diocésains ainsi que des prêtres orthodoxes.
Le recteur Jean-Louis Jacquot a salué les pèlerins venus de Lorraine, bien sûr, mais aussi des cinq continents... et même du Groenland !
L'antique procession de saint Nicolas s'est déroulée pour la première fois le 6 décembre 1245, en reconnaissance de la libération miraculeuse du sire de Réchicourt après quatre années d'emprisonnement près de Gaza lors d'une croisade. Cunon de Réchicourt, rentré dans ses foyers, a institué une procession à Saint-Nicolas-de-Port, en union avec l'abbaye de Gorze dont dépendaient les terres de Varangéville et de Port.
Quelques images de la 768e procession...
Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul.
Une nef comble.
Des scouts, guides, louveteaux et louvettes en nombre.
L'abbé Lereboullet, chantre officiel de la procession... "Saint Nicolas ton crédit d'âge en âge a fait pleuvoir des bienfaits souverains..."
Le clergé au choeur.
Lors de la procession.
Bénédiction épiscopale.
[clichés ©H&PB]
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La guerre est finie
Pour le Centenaire de la Grande Guerre, le dessinateur Philippe Delestre et le romancier Philippe Claudel unissent leurs talents pour évoquer avec tendresse le destin de ces combattants français ou allemands, victimes innocentes d'un conflit qui a provoqué, au cours d'un face-à-face de quatre années, la mort de plus de six millions d'hommes.
Nos deux auteurs ont vécu "une enfance de guerre" en écoutant leurs grands-pères raconter leur guerre et en les accompagnant dans les allées des cimetières militaires de Lorraine où leurs frères d'armes reposent pour l'éternité.
Le dessin est volontairement sobre : le "Poilu" de Delestre est imberbe et ne possède pas de bouche comme s'il ne pouvait pas exprimer ce qu'il avait vécu... Philippe Delestre nous livre, dans un style très personnel, une vision de la guerre tout-à-fait inédite. Contrairement à la bande dessinée qui raconte des situations sur plusieurs pages, ici, chaque message est contenu dans un seul dessin. Du coup, cet album n'est pas une histoire illustrée de la Grande Guerre mais se compose plutôt comme une succession d'arrêts sur image porteurs d'un message fort invitant à la réflexion.
Un petit ouvrage qui explique en quelques dessins choisis le drame vécu par ces jeunes hommes précipités malgré eux dans ce cataclysme. Un bel hommage à tous ceux qui ont donné leur vie pour défendre notre terre de France.
‡ 100 ans déjà ! La guerre est finie, Philippe Delestre et Philippe Claudel, éditions Italiques, 2013, 103 p., ill. (19 €).
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Fête de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie
Sacré-Coeur de Jésus et Marie Immaculée, vitraux XIXe s. (Janin, Nancy), église Marie-Immaculée, Nancy [cliché ©H&PB].
Deus, qui per immaculátam Vírginis Conceptiónem dignum Fílio tuo habitáculum præparásti : quǽsumus ; ut, qui ex morte eiúsdem Filii tui prævísa eam ab omni labe præservásti, nos quoque mundos eius intercessióne ad te perveníre concédas. Per eúndem Dóminum.
[Collecte de la messe de l'Immaculée Conception]
Ô Dieu, qui, par l’Immaculée Conception de la Vierge, avez préparé à votre Fils une demeure digne de lui, nous vous en supplions, vous qui, en prévision de la mort de ce même Fils, l’avez préservée de toute tache, accordez-nous, par son intercession, d’être purifiés et de parvenir à vous.
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La relique de saint Nicolas accueillie à Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome
À l’initiative des frères de la communauté Saint-Jean chargés de l’église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome, une veillée de prière avec un chœur ukrainien s’est tenue à l’occasion du don d’une relique du saint fêté ce 6 décembre, patron de la Lorraine et aussi de la Russie.
Saint Nicolas n’est pas seulement le saint patron des enfants sages, qui le fêtent le 6 décembre en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Allemagne rhénane, en Lorraine et Alsace. L’évêque de Myre (actuelle Turquie), mort le 6 décembre 343 et à qui de nombreux miracles sont attribués, est aussi le saint patron des voyageurs, des pauvres, affligés, célibataires, prisonniers, marins, mais également de la Lorraine et de la Russie.
À l’occasion du don d’une relique de ce saint populaire à l’église romaine de Saint-Nicolas-des-Lorrains, la communauté Saint-Jean a organisé une veillée de prière en honneur de saint Nicolas, mêlant l’Orient et l’Occident de l’Europe.
« Il n’y a pas une maison en Russie qui n’ait son icône de saint Nicolas », a souligné le prêtre russe, Anthony, venu avec d’autres prêtres orthodoxes russes de l’église Sainte-Catherine du Patriarcat de Moscou à Rome à la veillée tenue le soir du 5 décembre. « Même si nous fêterons saint Nicolas dans treize jours, le 19 », a-t-il précisé, en référence au calendrier liturgique orthodoxe.
Bougies en main pour le rite de lumière, chœur ukrainien et encensoir, la veillée organisée dans le cadre XVIe siècle de la chapelle des Lorrains de l’église Saint-Louis-des-Français a eu une chaude tonalité œcuménique. « Sans la longueur des offices orthodoxes », avait averti le Père Laurent Mazas, recteur de Saint-Nicolas-des-Lorrains. Tonalité aussi européenne, par la présence de Français, Italiens, Russes et Ukrainiens venus du collège pontifical de Saint-Josaphat à Rome.
« C’est beau qu’ils aient pu prier ensemble », a commenté le cardinal Roger Etchegaray, en allusion à la crise que l’Ukraine et la Russie traversent actuellement dans leur relation. Le cardinal français avait rédigé un message, lu au cours de la veillée afin de s’y associer avec « l’ardeur d’un frère pèlerin ».
Les Français présents étaient pour l’essentiel venus de Lorraine à l’occasion du don par l’évêque de Nancy et de Toul, primat de Lorraine, Mgr Jean-Louis Papin, de la relique de saint Nicolas, déposée ce 6 décembre au cours d’une messe présidée par le cardinal Paul Poupard. Offerte par l’association lorraine des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome, en présence notamment de l’ancien ministre – et Lorrain – Gérard Longuet venu à la veillée, la relique est placée dans un sobre et élégant reliquaire en acier, œuvre du maître d’art messin Jean-Louis Hurlin. « J’ai utilisé différents aciers en fines couches, soudées à 1500° », explique-t-il à propos de ce produit emblématique de la Lorraine.
Une relique est un « signe de fragilité » mais aussi une preuve que saint Nicolas « a existé », a insisté le frère Johannes de la communauté animant Saint-Nicolas-des-Lorrains, expliquant le sens de la veillée à la fin de laquelle chacun a pu se recueillir devant la sainte relique.
[d’après La Croix]
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Liffol-le-Grand (88) : autour des fouilles de la Goulotte
[L'Abeille]
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L'hôpital au Sacré-Coeur de Nancy durant la Grande Guerre
[Vosges Matin]
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La Nouvelle revue lorraine n° 23 : Saint Nicolas en Lorraine
Normal pour le numéro de La Nouvelle revue lorraine qui sort fin novembre de s'intéresser à Saint Nicolas ! Un bel article est consacré à la ville de Saint-Nicolas-de-Port où est honoré depuis des siècles le saint patron des Lorrains. Mais, comme d'habitude, la revue régionaliste animée par Jean-Marie Cuny promène ses pages à travers l'histoire de notre Lorraine. Jugez-en en parcourant son sommaire :
- Chirurgie au XVIe siècle lors du siège de Metz
- Nancy-Thermal
- Ernest Gegout, le "bon gueulard"
- Les nettoyeurs de tranchées remontent en ligne
- De la Saint-Nicolas aux étrennes
- Robert Schuman, un Lorrain et un européen
- Le café des Amis à Delme
- "Le Maroc", une cité ouvrière lorraine
- L'hiver
- Faïences lorraines : au service de la lumière
- La commanderie Saint-Jean du Vieil-Aître de Nancy
... Et les rubriques habituelles : l'édito' de Jean-Marie Cuny, les Info's lorraines, les livres...
‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie et sur abonnement (38 €, 6 numéros) en adressant ses coordonnées postales et le règlement (chèque à l'ordre de "SEP Helenus") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
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Les contes inédits de Lorraine
Le conte populaire est un conte oral traditionnel et communautaire. Il a longtemps régi la création et la circulation des histoires. C'est en fait la littérature de nos ancêtres, il a présidé les veillées de nos campagnes lorraines depuis la nuit des temps jusqu'au milieu du XXe siècle. Il a aujourd'hui quasiment disparu.
Fort heureusement, à la charnières des XIXe et XXe siècles, quelques érudits passionnés de notre folklore ont pris soin de transcrire ces contes à l'écrit, ce qui leur a permis d'arriver jusqu'à nous, malgré le profond bouleversement de nos sociétés rurales qui ont rompu la transmission séculaire de ces histoires par le bouche-à-oreille. Quelques familles ont su faire subsister cette tradition jusqu'à la fin du XXe siècle malgré la disparition des veillées.
D'infatigables collecteurs - dont fait partie notre auteur, Roger Wadier - ont poursuivi jusqu'à nos jours l'oeuvre de leurs prédécesseurs du XIXe siècle. Tout au long de ces pages, le lecteur découvrira ces récits authentiques qui faisaient le charme des veillées d'autrefois, et l'âme des campagnes : les contes animaliers, les récits sur le diable, tantôt dupé, tantôt triomphant et réellement terrifiant, ou encore les aventures merveilleuses et féeriques, de celles qu'on racontait volontiers aux enfants...
Des passeurs de mémoire et de traditions.
‡ Les contes inédits de Lorraine, Roger Wadier, CPE éditions, 2013, 157 p. (20 €).
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Bleurville : découverte d'un crucifix contre-révolutionnaire de la fin du 18ème siècle
Nos vieilles maisons réservent parfois de bien belles surprises. Surtout lorsqu’elles nous replongent dans l’histoire du village d’il y a quelque 220 ans…
Il était une fois une vieille maison sur la place du Prince… C’est ainsi que débute cette étonnant découverte que firent les descendants des propriétaires de cette ferme du centre du village. Voici quelques années, à la faveur d’un grand nettoyage entrepris dans la vieille demeure, quelle ne fut pas la surprise des propriétaires de découvrir, caché dans le fond d’un placard sombre, un crucifix en bois. De tels objets de culte, me direz-vous, on en trouvait jadis en nombre dans toutes les maisons. Mais celui-ci à quelque chose de particulier.
Après un examen minutieux, il s’avère que ce crucifix haut d’une cinquantaine de centimètres, est réalisé tout en bois, croix et Christ compris. Il s’agit d’une œuvre artisanale unique, mais avec une belle recherche artistique notamment dans la représentation sculptée de l’anatomie du Crucifié. Notre sculpteur a également donné une tonalité politique à son objet de dévotion : trois fleurs de lys - symbole de la royauté - étaient fichées aux extrémités du patibulum (la barre transversale de la croix) et au-dessus du titulus (panneau où était mentionnée l’inscription « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs » imposée par Pilate), la seule subsistant aujourd’hui.
Quand a été fabriqué ce crucifix sur pied ? « Il semblerait qu’il faille y voir une réalisation de l’époque révolutionnaire et, plus précisément, des années 1792 à 1794, époque où sévissait en France – et dans nos villages vosgiens – la Terreur, triste période durant laquelle ses nervis sans-culottes menaient une politique violente de déchristianisation », précise Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur qui effectue des recherches sur l’histoire de Bleurville. Au village, le curé François Ricard, prêtre insermenté qui avait refusé la Constitution civile du clergé, et l’abbé Sulpice Roussel, son remplaçant à partir de 1791, prêtre jureur, avaient été chassés de la paroisse. Grâce aux archives, nous savons que des prêtres (notamment le capucin Eugène Fourcault, né au moulin de la Voivre, un écart de Bleurville, qui fut obligé de quitter son couvent de Bar-le-Duc), au péril de leur vie, continuaient à distribuer les sacrements aux croyants restés fidèles à l’Eglise de Rome. Certains ecclésiastiques célébraient même clandestinement la messe dans des caves chez des particuliers du village. Ce crucifix a pu servir à orner l’autel de fortune aménagé à cette occasion ou, encore, à quelques fidèles qui priaient dans la clandestinité durant cette sombre période…
Les propriétaires de cet objet de grande valeur historique pour la mémoire de notre village en ont fait don à l’association des Amis de Saint-Maur. Il viendra enrichir les collections du musée de la Piété populaire de l’abbaye Saint-Maur.
[cliché : ©H&PB]
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Nancy : des reliques du Bienheureux Charles Ier de Lorraine-Habsbourg à Saint-Epvre
Bienheureux Charles Ier de Lorraine-Habsbourg.
Des reliques du Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine vont être déposées de manière permanente à la basilique saint-Epvre de Nancy, paroisse historique de la famille ducale de Lorraine.
Au programme
Samedi 14 décembre 2013
20h30 : Conférence "Le Bienheureux Empereur et Roi Charles de Habsbourg-Lorraine, sa vie et ses principes, sources d'inspiration face aux défis de l'Europe d'aujourd'hui" donnée par S.A.I.R. l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine, petit-fils du Bienheureux Charles.
Salle de la galerie des Cerfs du palais ducal, 64 en Grande-Rue à Nancy.
Dimanche 15 décembre 2014
11h00 : A la basilique saint-Epvre de Nancy, messe pontificale d'installation des reliques célébrée par Son Excellence Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, Primat de Lorraine, en présence de LL.AA.II.RR. l'archiduc et l'archiduchesse Christian de Habsbourg-Lorraine et l'archiduc et l'archiduchesse Christoph de Habsbourg-Lorraine et des personnalités civiles.
18h30 : A la basilique saint-Epvre de Nancy, vêpres devant l'autel des saints de la famille ducale où seront déposées les reliques du Bienheureux Charles de Lorraine.Charles Ier d'Autriche et son fils l'archiduc Otto.
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Guérisseurs contre sorciers dans la Lorraine du XXIe siècle
Sorciers, envoûteurs, ensorceleurs, jeteurs de sorts...
Que savons-nous de ces êtres capables d'actes de magie maléfique qui nous dépassent ? Sont-ils encore à craindre ? Quels sont leurs pouvoirs ? En ce début du XXIe siècle, quelles manifestations sont imputées à la sorcellerie ? Existe-t-il des personnes capables de les maîtriser, de les combattre ?
L'auteur a mené une enquête de terrain en Lorraine durant six années. Elle a rencontré des dizaines de guérisseurs-désenvoûteurs qui ont bien voulu livrer leurs secrets et leurs savoirs en matière de sorcellerie et de désenvoûtements.
Sa présence aux rituels de contre-sorcellerie auxquels ils se livrent régulièrement lui a permis de faire la connaissance des victimes de sorts qui associent leur maladie, leur symptôme et leur malheur aux actions d'un puissant sorcier.
Illustré par de nombreux témoignages et des observations, cet ouvrage dévoile les aspects surprenants de la sorcellerie contemporaine.
Déborah Kessler-Bilthauer est docteur en ethnologie et chercheur au Laboratoire lorrain de sciences sociales. Elle enseigne l'ethnologie et la sociologie à la Maison des Sciences de l'Homme de l'université de Lorraine.
‡ Guérisseurs contre sorciers dans la Lorraine du XXIe siècle, Déborah Kessler-Bilthauer, éditions Serpenoise, 2013, 276 p., ill. (20 €).
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BA 128 Metz-Frescaty : le dernier vol du F-100
Le dernier symbole de la présence des forces aériennes françaises à Metz s’est envolé le 27 novembre. Le superbe avion de chasse F-100 qui trônait à l’entrée de la BA 128 Metz-Frescaty a été démonté. Il sera exposé à Toul-Rosières.
C’était le ballet des curieux devant l’entrée de la base aérienne 128 Metz-Frescaty. Sous l’objectif des smartphones, l’avion de chasse américain F-100, dont la gueule de squale caractéristique défiait le ciel depuis 2005, a été méthodiquement démonté avant d’être chargé sur un camion pour un ultime voyage vers son nouveau port d’attache, Toul-Rosières.
Commencées tôt le matin, les opérations se sont poursuivies toute la journée. L’avion a dû être désolidarisé de sa stèle d’acier avant d’être soulevé par deux grues et déposé délicatement sur une remorque. Ainsi est tombé le dernier symbole de la présence des forces aériennes françaises à Metz à la suite de la dissolution de Metz-Frescaty en juin 2012 dans le cadre de la restructuration des armées décrétée en 2008.
Toutefois, si le fameux F-100 messin qui impressionnait enfants et parents s’est envolé, ce n’est pas pour partir à la casse. Son plan de vol prévoit qu’il atterrisse sur l’ancienne base arienne 136 Toul-Rosières fermée, elle, en 2004. « C’est un retour à la maison en quelque sorte », se félicitait Jean-Marc Dall’Aglio, chargé de mission EDF. C’est à cet ancien général de l’armée de l’air recruté par l’électricien, que l’on doit ce retour au bercail d’un des fleurons de l’aviation de chasse de l’après-guerre.
Le North American F-100 Super Sabre fiché à l’entrée de Metz-Frescaty était, en fait, l’emblème de Toul-Rosières. De 1967 à la fin des années 1970, les pilotes de la 11e escadre stationnée à Toul volaient à bord de ces premiers avions supersoniques sortis à près de 2000 pièces.
Les chasseurs américains ont été remplacés ensuite par les agiles Jaguar franco-britanniques. Seul exemplaire conservé en Lorraine, le F-100 exposé à Metz « raconte donc une partie de l’histoire de la BA 136 », rapporte Jean-Marc Dall’Aglio qui a en charge la création d’un musée de l’air dans le cadre de la reconversion de Toul-Rosières.
Cédée à EDF Énergies Nouvelles par le ministère de la Défense, l’emprise militaire accueille aujourd’hui une ferme photovoltaïque. « Dans le projet, nous avions prévu une zone d’accueil du public », explique Jean-Marc Dall’Aglio qui a eu l’idée de développer dans cette parcelle réservée, un musée dédié à l’histoire de la BA 136 à côté d’une Maison de l’énergie : « Nous avons trois petits hangars : l’un recevra le F-100 ; l’autre, un réacteur de F-100 ; et le dernier, un Jaguar. Chaque hall présentera également des photographies, des objets, des documents et des témoignages en relation avec le passé de la base. » Le tout est financé par le groupe EDF. Décollage programmé à l’automne 2014.
[d’après RL]
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Postes, télégraphes, téléphones en France : une chronologie illustrée du XIXe siècle
Après la Chronique du XXe siècle, la Fédération nationale des associations de personnel de La Poste et de France Télécom pour la recherche historique (FNARH), dont le siège est à Laxou (Meurthe-et-Moselle), propose une Chronique du XIXe siècle des Postes, télégraphes et téléphones en France.
Chaque chronique comprend une rubrique "Repères" dans laquelle sont rappelés les événements politico-économiques importants qui se sont déroulés en France et dans le monde, en faisant état de ceux afférents aux postes et télégraphes dans les autres pays ainsi que les inventions les plus remarquables dans le domaine concerné.
L'ouvrage fait un focus sur les points particuliers qui ont marqué l'évolution en France des services postaux (Poste aux chevaux, Poste rurale, bureaux ambulants...), du télégraphe (télégraphe aérien Chappe, câbles sous-marins...), du téléphone et de la télégraphie sans fil.
Enfin, cette Chronique du XIXe siècle comporte une synthèse en forme de bilan du siècle écoulé dans les domaines des Postes et Télégraphes ; siècle qui connut un développement extraordinaire de ces moyens de communication.
Le recueil est enrichi de nombreuses illustrations d'époque.
‡ Postes, Télégraphes, Téléphones en France : une chronique illustrée du XIXe siècle, Claude Pérardel (dir.), éditions FNARH, 2013, 414 p., ill. (40 €).
Tarif promotionnel jusqu'au 31 décembre 2013 : 35 € + 10 € de port. Après cette date, 40 € + 10 € de port.
A commander à FNARH, 22 rue de la Sapinière, 54520 LAXOU
Plus d'info sur www.fnarh.com
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Quel avenir pour les presbytères vosgiens ?
Vente, rénovation ou destruction, les municipalités, pour la plupart propriétaires des maisons de prêtres, s’interrogent. Les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes.
Pour les communes, la question se pose forcément une fois. Que faire du presbytère ? Le réhabiliter, le vendre ? Le conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Moselle a dernièrement pris sa décision : le rénover pour y créer deux appartements. « Nous n’avons plus de prêtre depuis 2008, souligne le maire Philippe Spilleboute. Nous engageons des travaux importants notamment en matière d’isolation dans cette belle bâtisse et nous créons une salle de cantine qui jouxtera l’ancien presbytère. » Il y a deux ans, c’est Dogneville qui passait à l’acte en inaugurant son ancien presbytère transformé en appartements. Et dans les Vosges – qui comptaient dans les années 1970 quelque 400 presbytères – les exemples ne manquent pas…
Si la question du devenir des maisons de curé revient régulièrement sur la table des mairies, c’est parce qu’elles en sont majoritairement propriétaires. « Aujourd’hui l’Eglise n’a plus les moyens d’être propriétaire de ces bâtiments. C’est un gouffre financier lorsqu’il faut assurer toutes les réparations », explique Michel Petitdemange, économe du diocèse de Saint-Dié.
Dans les Vosges, si quinze presbytères restent dans les mains de l’évêché, trente-huit d’entre eux appartiennent aux communes. Dans ce cas, deux cas de figure se présentent : le prêtre y est encore en fonction et un contrat de bail est signé entre la commune et l’association diocésaine car « la responsabilité de l’évêché est de loger ses prêtres jusqu’à la mort », souligne Michel Petitdemange ; ou il n’y a plus de prêtre (souvent pour des raisons d’âge ou de regroupement de paroisses) et les municipalités disposent de leur bien comme elles l’entendent…
Et là, ça peut « faire mal au cœur », souligne Jean-François Michel, le président de l’association Saône Lorraine. Un exemple : Mattaincourt. Le presbytère de Saint-Pierre-Fourier – transformé en maison d’habitation – a été « un peu défiguré. » « On ne voit quasiment plus le puits, ni la cour intérieure. Le musée n’existe plus. Toute une partie a été goudronnée. Ce presbytère a perdu toute son originalité », souligne celui le président bénévole auteur de l’ouvrage “Maisons de curé et presbytères anciens des Vosges”. Globalement, « les municipalités qui entreprennent, malmènent les bâtiments », note le spécialiste. Il arrive même que ces édifices disparaissent totalement du paysage, soit par irrespect, soit par ignorance d’éléments patrimoniaux et historiques. Alors que les presbytères se font rares dans les Hautes-Vosges, celui de Bussang n’est pas passé loin du couperet. Il a été sauvé grâce à un conseiller municipal qui a brandi l’ouvrage de Jean-François Michel en réunion. Eh oui, le presbytère y est répertorié comme haut lieu patrimonial…
A contrario, quelques communes chérissent leur maison de curé. Monthureux-sur-Saône a transformé son presbytère en musée. A Bleurville, Nonville et Serécourt par exemple, ce sont de très belles restaurations qui ont été faites par des particuliers, amoureux des vieilles pierres. Mais, malheureusement, souvent acquis par des propriétaires originaires de Belgique, du Luxembourg ou des Pays-Bas, ces résidences secondaires changent bien vite de mains… et perdent une grande partie de leur âme.
[d’après Vosges Matin]
Destruction du presbytère de Grandvillers (88)
L’ancien presbytère de Bleurville est à vendre
Presbytère et église surplombent le village [cliché ©H&PB].
Noble bâtisse est située en face de l’église paroissiale et surplombe le village de Bleurville avec une jolie vue sur la vaste forêt de Darney.
Maison de cure depuis le 18ème siècle, elle a connu un remaniement important en 1829-1830. Le presbytère fut occupé par le desservant de la paroisse jusqu’en 2010.
Vaste demeure dont la toiture est refaite à neuf (2012), elle est close de murs et dispose d’un vaste jardin et d’un verger à l’arrière.
Cette maison de caractère conviendrait tout-à-fait pour la réalisation d'un projet de création de chambres d'hôtes.
Bleurville est situé dans le canton de Monthureux-sur-Saône, à 21 km au sud de Vittel et proche de la sortie A31 de Bulgnéville.
> Renseignements : Étude REBOURG-BALANCY à Vittel
> Tél. : 03 29 08 01 80 – etude-rebourg.balancy@notaires.fr
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Le patrimoine chrétien, témoin de la foi dans les Vosges