Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lorraine - Page 51

  • Le FRAC Lorraine condamné

    frac metz.jpgLe Fonds régional d’art contemporain (Frac) de Lorraine a été condamné pour avoir exposé en 2008 des œuvres susceptibles de choquer sans avoir suffisamment protégé le jeune public. Le Frac a été condamné à régler un euro symbolique au titre de dommages-intérêts à l’Association générale contre le racisme et le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif), association de défense de la culture chrétienne à l’origine de la plainte.

    Le tribunal de grande instance de Metz a estimé que des textes de l’artiste Eric Pougeau exposés par le Frac Lorraine durant l’exposition « Infamille », en 2008, pouvaient « créer un sentiment de peur chez le mineur susceptible de les lire » et qu’ils étaient de nature à porter « gravement atteinte à la dignité humaine », d’après son jugement rendu le 21 novembre.

    [d’après ER]

  • Lignéville (88) : les travaux se poursuivent à la chapelle Saint-Basle

    lignéville.jpgLa chapelle Saint-Basle de Lignéville poursuit sa cure de rajeunissement.

    Après les extérieurs, c'est au tour de l'intérieur de connaître une nouvelle jeunesse ; première protection avant l'hiver avec l'application d'une couche d'enduit mural. Les travaux reprendront aux beaux jours annonçant une véritable résurrection printanière !

    La souscription lancée par La Fondation du Patrimoine - Lorraine est toujours ouverte. Les dons s'élèvent actuellement à 5 125 €.

    lignéville1.jpg

    La rénovation de l'intérieur de la chapelle [crédit photo : ©Gilou Salvini]



    Rappelons que votre don est déductible en partie des impôts. Par exemple :

    - si vous donnez 10 €, déduction de 6,60 €
    - si vous donnez 50 €, déduction de 33 €
    - si votre entreprise donne 100 €, déduction de 60 €

     

    ‡ Plus d'info sur : www.fondation-patrimoine.org

  • Saint-Avold de la préhistoire à nos jours

    st avold.jpgSaint-Avold a connu en plus de 1500 ans une histoire riche et mouvementée. Fondée selon une légende vers 506-520, par la création d'un oratoire attribué dit-on, au moine Fridolin. Une modeste abbaye se développe sous les souverains carolingiens pour devenir un important monastère bénédictin, enrichi et protégé par les évêques de Metz qui y déposent les reliques  de saint Nabor. C'est autour de cette abbaye évêchoise que naît une ville qui prendra le nom du monastère.

    Aux XIVe et XVe siècles, la cité, située à un croisement routier majeur, croît pour devenir un important centre commercial et administratif du temporel épiscopal. La ville et sa seigneurie intègrent le duché de Lorraine en 1581 et connaissent un âge d'or grâce à l'attrait des foires naboriennes et de son commerce. Cette phase d'expansion est brutalement interrompue par les guerres qui ravagent l'espace lorrain au XVIIe siècle. Une lente reconstruction s'amorce au début du XVIIIe siècle symbolisée par de belles demeures sobres et élégantes en pierre de taille aux portes sculptées.

    Française en 1766, la ville devenue chef-lieu de canton en 1790, connaît après une période révolutionnaire troublée, un déclin car l'industrialisation ne s'amorce que très lentement au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. La création de la voie de chemin de fer Metz-Sarrebrück en 1851-1852, assoit la prospérité du négoce local. Intégrée au IIe Reich en 1870, Saint-Avold connaît une grande prospérité liée à la présence de l'armée allemande qui y installe toute une ceinture de casernes. La bourgade affirme son caractère urbain et se dote alors d'équipements modernes.

    Française en 1918, elle ne connaîtra que peu de changements durant l'entre-deux-guerres. L'exploitation charbonnière qui a débuté lentement à la fin du XIXe siècle s'accentue et la société houillère Sarre-et-Moselle construit pour les ouvriers majoritairement polonais, la cité Jeanne-d'Arc en 1927-1930. Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville paye un lourd tribut : le cimetière américain le plus grand d'Europe témoigne des sacrifices consentis par les militaires américains pour libérer l'Europe. Ce n'est que dans les années 1950-1960 que se développe le pôle carbo et pétrochimique de Carling. La ville voit alors se créer de nouveaux quartiers et intègre en 1965 le village de Dourd'hal.

    Un bel ouvrage copieusement illustré pour découvrir l'histoire de cette commune mosellane.

     

    ‡ Saint-Avold de la préhistoire à nos jours, Pascal Flaus, éditions Serpenoise, 2013, 277 p., ill. (29 €).

  • Autour de la restauration des toiles de Alphonse Monchablon à Domremy

    domremy.jpg

    Jean-François Michel, président de l’association Saône Lorraine et délégué régional Lorraine VMF, présente une conférence sur Alphonse Monchablon le 7 décembre à 14h30 à la MJC Lillebonne à Nancy.

    Cette conférence vous fera découvrir le peintre et son œuvre à la fin du 19ème siècle en Lorraine.

    Le projet de restauration des toiles de la crypte de la basilique du Bois-Chenu de Domremy avance à son rythme. Les promoteurs de l’opération ont déjà recueilli 18 000 € dont 7 000 € versés par le Conseil général des Vosges.

    Il faudrait recueillir au moins entre 30 000 € et 35 000 € pour que La Fondation du Patrimoine abonde le projet.

    Nous comptons sur votre générosité pour sauvegarder ce trésor du patrimoine lorrain !

     

    ‡ Don possible sur www.fondation-patrimoine.org

  • La Manif' pour Tous Lorraine invite Frigide Barjot le 5 décembre

    La_manif_pour_tous.jpg

    La Manif Pour Tous Lorraine invite Frigide Barjot, Xavier Bongibault et Laurence Tcheng à présenter le programme de L'Avenir pour tous lors d'une conférence-débat

     Jeudi 5 décembre 2013

    à 20H30

    à Nancy

    Salle Raugraff, 13 rue des Ponts

    Venez nombreux pour venir échanger autour de la volonté de porter une demande de référendum constitutionnel pour inscrire le mariage Homme/Femme dans la Constitution tout en conservant les droits d'union des couples homosexuels afin de préserver durablement le mariage et au travers de lui la filiation.

  • Val-et-Châtillon (54) : pour mieux connaître la Grande Guerre

    grande guerre.jpg

    [ER]

  • Lotharingia XVIII : Mélanges offerts à Hubert Collin

    lotharingia 18.jpgLa Société Thierry-Alix, qui s'est donnée pour objectif de valoriser les fonds d'archives lorrains, publie le 18ème opus de la prestigieuse revue Lotharingia en forme de Mélanges en hommage à un amoureux des vieux papiers de notre histoire : Hubert Collin.

    Né en 1938 et longtemps directeur des archives départementales de Meurthe-et-Moselle, il se passionne pour la recherche historique et a publié un nombre considérable d'articles.

    Ces Mélanges qui rassemblent quelques trente-cinq contributions variées d'auteurs amis ou relations d'Hubert Collin, nous font partager de nombreux aspects de l'histoire de la Lorraine si chère à notre conservateur honoraire des Archives de Meurthe-et-Moselle.

    Ce fort volume de Lotharingia est un beau cadeau offert en guise de remerciements pour tout ce qu'Hubert Collin a accompli au cours de sa longue carrière de praticien des documents anciens afin de faire connaître l'histoire de Lorraine. Mais aussi pour son action auprès de l'Académie de Stanislas et, surtout, pour son implication dans la rénovation de l'église romaine de Saint-Nicolas-des-Lorrains.

    Un bel ouvrage qui séduira tous les amateurs d'histoire de notre Lorraine et qui aborde un large spectre chronologique allant du Moyen Âge à l'époque industrielle lorraine contemporaine.

     

    ‡ Lotharingia n° XVIII. En passant par la Lorraine : de Vincent de Beauvais aux Houillères du Bassin de Lorraine. Mélanges offert à Hubert Collin, Conservateur honoraire des Archives de Meurthe-et-Moselle, Michel Parisse et Simone Collin-Roset (dir.), Société Thierry-Alix, 2013, 453 p., ill. (75 € + 7,25 € de frais de port). A commander à : Société Thierry-Alix, AD54, 1 rue de la Monnaie, 54000 NANCY.

  • L'ex-hôtel International de Martigny-les-Bains (88) : un désastre immobilier

    Un malheur n'arrive jamais seul. Le solide adage maintes fois confirmé dans la pratique courante s'applique sans restriction à la commune de Martigny-les-Bains.

    martigny.jpgAlors que la construction de la maison de retraite s'arrêtait en juin 2011, consécutivement à une importante malfaçon, l'espoir renaissait à quelques centaines de mètres à propos d'un projet immobilier d'une centaine d'appartements associant une thérapie révolutionnaire visant le soulagement d'une affection très douloureuse : la fibromyalgie.

    Lancés en 2009, les travaux d'aménagement du site effectués dans l'ancien hôtel International thermal (et ex-collège privé Saint-Clément) avaient été interrompus pour finalement reprendre en juin 2011. Et puis patatras, le chantier s'arrêtait définitivement quelques mois plus tard. « Plus de 70 personnes ont investi 7 millions d'euros dans ce projet immobilier. Désormais, les propriétaires des appartements qui devaient être réalisés veulent connaître le coût réel des sommes réellement engagés dans ce chantier », explique Maître Lordier chargé de défendre la grande majorité des plaignants réunie en collectif.

    Un expert a donc été nommé par le tribunal d'Epinal afin de connaître le montant des sommes engagées dans la réhabilitation de l'hôtel International « Le travail est long et fastidieux. C'est pour cette raison qu'un expert a été nommé en septembre 2012 afin d'étudier au plus près les différentes opérations financières et immobilières réalisées par le promoteur du projet. Face à l'ampleur des recherches, nous devrions avoir les résultats des expertises dans les semaines à venir », indique l'avocat du cabinet nancéien BDF, spécialisé dans le conseil et les contentieux. Ensuite et dans l'attente d'un jugement rapide, la commune peut espérer récupérer le bâtiment pour l'euro symbolique en tablant sur l'arrivée hypothétique d'un nouveau bâtisseur. Quant aux 70 investisseurs floués, un recours financier vis-à-vis du promoteur semble purement illusoire, seule une décision judiciaire incriminant d'autres responsables solvables du dossier immobilier peut aboutir à une réparation financière. Autre hypothèse pour le moins farfelue, le rapport d'expertises donne raison au promoteur avec la possibilité de poursuivre « l'aventure » avec quelques millions supplémentaires. Alors avis aux amateurs !

    [Vosges Matin]

  • Saint Nicolas fêté à Saint-Nicolas-de-Port

    st nicolas.jpg

  • La représentation du massif vosgien (1670-1870)

    lorraine,vosges,massif,montagne,montaigne,victor hugo,marie josé laperche fournelA l'âge classique, les Vosges, modeste massif situé au nord-est de la France, n'inspirent au mieux qu'indifférence, au pire aversion, et ne sont, pour la plupart, à l'instar des autres montagnes de l'Europe, d'un ailleurs répulsif, le monde de l'âpreté, de la laideur, voire de la sauvagerie. Car, à l'effroi qu'inspire la nature répond l'horreur que suscite chez le voyageur citadin la vision du montagnard vosgien.

    Deux siècles plus tard, en revanche, au temps du romantisme, la montagne vosgienne et ses habitants sont devenus objet d'étude et de passion, source de jouissance et de délectation esthétique.

    Entre ces deux périodes - 1670 à 1870 - a eu lieu le basculement du discours et la conversion du regard à de nouveaux modèles d'appréciation, à des visions nouvelles dont l'auteur s'efforce de saisir les genèses et les déterminants.

    A travers les discours des savants, praticiens, administrateurs et surtout voyageurs, érudits, mondains ou bien esthètes, c'est une histoire des représentations qu'on propose au lecteur : des représentations que les hommes à différents moments se son fait du massif, véritable reconstruction du paysage vosgien et de ses habitants par le regard d'autrui.

    Espace perçu, rêvé, représenté, la montagne vosgienne est aussi un espace vécu que chacun construit en fonction de la représentation qu'il en a.

     

    ‡ La représentation du massif vosgien (1670-1870), Marie-José Laperche-Fournel, éditions L'Harmattan, 2013, 250 p., ill. ( 27 €).

  • Un nouveau lieu de culte catholique à Nancy : l'église Marie-Immaculée

    "Il y a des demeures nombreuses dans la maison de mon Père" (Jn., 14, 2). Nancy compte en effet depuis ce dimanche 24 novembre une nouvelle église où se célèbre le Saint Sacrifice de la messe. Une première dans la ferveur et la joie pour la toute nouvelle Chapellenie Bienheureux Charles Ier de Habsbourg-Lorraine.

    Eglise Marie-Immaculée_premiere messe_24.11.13 001.jpgLe diocèse de Nancy & de Toul a confié à M. l'abbé Florent Husson, prêtre diocésain, la responsabilité de la chapellenie qui rassemble la communauté attachée à la célébration de la messe selon le Missel publié par Jean XXIII en 1962. Jusque-là, les offices étaient célébrés en l'église Saint-Pierre, avenue de Strasbourg. Désormais, l'ancienne église des Oblats de Marie-Immaculée, située avenue Général Leclerc, accueille les activités de la chapellenie. Cette église - construite au milieu du XIXe siècle - est la propriété de la congrégation des Soeurs de Saint-Charles.

    lorraine,nancy,chapellenie bienheureux charles de lorraine habsbourg,charles d'autriche,abbé husson,catholique,église,marie immaculée,soeurs de saint charlesRappelons que, selon le droit de l'Eglise, une chapellenie dispose d'une certaine autonomie spirituelle et matérielle. Son "terrain d'action" n'est pas circonscrit à un périmètre paroissial ; la communauté accueille tous les croyants qui souhaitent prier selon le rite liturgique défini par le Concile de Trente.

    Après plusieurs semaines de travaux et d'aménagements imposés par la longue inutilisation de l'édifice cultuel, l'église Marie-Immaculée accueillait ce dimanche les fidèles venus nombreux, dont une délégation des guides Europa-Scouts de Nancy. Liturgie parfaitement réglée, chorale dirigée de main de maître par le chef de choeur, M. Paul Thiébaut, la Sainte Messe, fervente et priante, fut stimulée par le sermon tonique de l'abbé Husson, nouveau Bossuet retrouvant la chaire à prêcher abandonnée depuis des lustres !

    A l'issue de la messe, les fidèles étaient invités à partager le vin d'honneur servi dans les locaux des Soeurs de Saint-Charles mis gentillement à la disposition de la Chapellenie. A cette occasion, l'abbé Husson a remercié les religieuses, bien sûr, pour leur excellente collaboration, l'architecte ayant mené les travaux à l'église, Mme Hennequin, ainsi que tous les bénévoles qui n'ont ménagé ni leur temps ni leurs efforts pour que l'église soient prête pour cette première messe.  Ad majorem Dei gloriam !

    Quelques images de cette messe...

     

    lorraine,nancy,chapellenie bienheureux charles de lorraine habsbourg,charles d'autriche,abbé husson,catholique,église,marie immaculée,soeurs de saint charles

    Le choeur de l'église Marie-Immaculée.

     

    lorraine,nancy,chapellenie bienheureux charles de lorraine habsbourg,charles d'autriche,abbé husson,catholique,église,marie immaculée,soeurs de saint charles

    Le portrait du Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine à l'honneur.

    lorraine,nancy,chapellenie bienheureux charles de lorraine habsbourg,charles d'autriche,abbé husson,catholique,église,marie immaculée,soeurs de saint charles

    Encensement du Saint Evangile.

    lorraine,nancy,chapellenie bienheureux charles de lorraine habsbourg,charles d'autriche,abbé husson,catholique,église,marie immaculée,soeurs de saint charles

    A l'élévation.

    lorraine,nancy,chapellenie bienheureux charles de lorraine habsbourg,charles d'autriche,abbé husson,catholique,église,marie immaculée,soeurs de saint charles

    Ite missa est.

    lorraine,nancy,chapellenie bienheureux charles de lorraine habsbourg,charles d'autriche,abbé husson,catholique,église,marie immaculée,soeurs de saint charles

    Pendant le chant final.

    [clichés ©H&PB]

     

    >> Plus d'infos et de photos sur 

    http://chapellenie-bhx-charles-nancy.com 
  • Saint-Nicolas-de-Port (54) : 768e procession en l'honneur de Saint Nicolas le 7 décembre

    st-nicolas-pelerinage.jpg

     

    768ème procession ancestrale en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine

    samedi 7 décembre 2013 à 20h30

    en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port

  • Marainville-sur-Madon (88) : la maison Chopin retrouvée

    chopin.jpg

    [ER]

  • Souvenirs d'Albert Viard, combattant de 1914-1918

    viard.jpgJuillet 1914. Albert Viard, 27 ans, officier au 62ème régiment d'artillerie, est engagé en Alsace dès le début des combats ; il ne retrouvera son foyer qu'en 1919. Avec lui, nous traversons toute la Grande Guerre. Nous revivons la dégradation des conditions de survie des soldats, la peur et leur courage, la familiarité progressive avec la mort, l'espoir...

    Né en 1887, ce vosgien originaire de Gruey-lès-Surance aura écrit des dizaines de lettres à sa jeune épouse revenue au village durant toute la durée du conflit. Ces correspondances campent le portrait d'une France traditionnelle, simple, croyante et patriotique. outre l'écriture soigné et le sentiment de vivre la guerre "comme si on y était", la force de l'amour qui les unit rend ce livre réellement bouleversant. Le lecteur rentre dans l'intimité de ce couple séparé par la guerre et partage leurs désirs, leurs peines et leurs espoirs.

    Notre poilu laissent transparaître également sa foi profonde dans ses lettres : il pense la guerre comme une épreuve de rédemption et tente en invoquant son Créateur de soulager l'angoisse  de son épouse. Il fréquent la messe régulièrement et implore les prières de sa jeune épouse. Certes, l'autocensure est aussi omniprésente notamment dans les premières lettres où la guerre paraît presque une partie de plaisir. A partir de 1915, Albert Viard retranscrit ses émotions avec la perte de ses meilleurs camarades de combat. L'homme se transforme. Mais l'homme est aussi un époux et un père ; de nombreuses lettres nous révèlent son amour profond pour sa femme et ses trois enfants, dont deux naîtront durant la guerre.

    Un témoignage poignant et sensible d'un vosgien combattant attaché à sa patrie, à son Dieu et à sa famille.

     

    ‡ Albert Viard. Souvenirs d'un combattant 1914-1918, Bruno Viard (prés.), éditions de l'Aube, 2013, 279 p., ill. (9,90 €).

  • Nancy : première messe à Marie-Immaculée le 24 novembre

    mi-ncy.jpg

    Eglise Marie-Immaculée affectée à la communauté Summorum pontificum de Nancy [cliché ©H&PB].

     

    La communauté catholique latine de Nancy vous invite à la première messe célébrée dans son nouveau lieu de culte nancéien, l’église Marie-Immaculée (angle quai de la Bataille – avenue Général Leclerc), qui aura lieu

     

    dimanche 24 novembre 2013

    à 10h30

     

    La messe sera suivie d’un vin d’honneur offert par l’Association Saint-Brunon.

     

  • Mirecourt (88) : novembre au musée de la lutherie et de l'archèterie

    mirecourt.jpg

  • Vosges : la guerre 1914-1918 numérisée

    lorraine,vosges,grande guerre,archives,poilus,carnet de route,carnet de guerre,artisanat de guerreIl est un peu rouillé et légèrement cabossé. Mais ce vieux plumier a une histoire à nous raconter. Celle de la Grande guerre. Avec ses tranchées et ses millions d’hommes tués. À l’intérieur : un stylo, un petit couteau. Des objets du quotidien en apparence anodins. Juste en apparence. Car leur singularité est d’avoir été fabriqués par un soldat sur le front à l’aide de douilles consommées.

    Grâce à la grande collecte Europeana 1914-1918 lancée depuis le le 12 novembre dans les Vosges, voilà le type de petits trésors qui sont déposés pour y être numérisés. Dans les Vosges, c’est aux Archives départementales à Epinal, que ces documents de la Première Guerre mondiale sont collectés et restitués à leur propriétaire (une fois la numérisation effectuée dans quelques mois).

    L’ensemble des données constituera une véritable collection virtuelle européenne et sera consultable sur le site : www.europeana1914-1918.eu 

    Lors du premier jour de collecte, première bonne surprise pour les “collecteurs”. Dix-neuf personnes sont venues apporter ce qui constitue la mémoire de 1914-1918. Chacune d’elle était reçue individuellement. « On ne pensait pas en accueillir autant. On ne pensait pas non plus ouvrir des caisses entières de documents », se réjouit Nicole Roux, chargée de l’action culturelle et des publics aux archives. D’autant plus, que ces dépositaires ne sont pas franchement déplacés les mains vides : outre les cartes postales qui se sont amoncelées, des objets plus atypiques  - et plus personnels - ont attisé la curiosité. Un petit mouchoir brodé, un carnet d’ambulancier et même un crucifix façonnée à l’aide de munitions. « Forcément, ce genre de dépôt, ça nous interpelle », confie Nicole Roux.

    Bien sûr, tous les documents ne sont pas recevables à la collecte : « Nous ne prenons pas les documents qui existent déjà en série », précise Nicole Roux. Les photocopies non plus. Question d’authenticité, il faut les originaux. Pas de souci de cet ordre pour Del Daval, de l’association des Patoissants des Trois rivières du Val d’Ajol, qui a bel et bien retrouvé dans les archives familiales, au milieu de vieilles cartes postales, un document original : un carnet de route. Il appartenait à son grand-oncle. « Il y décrit ses conditions de vie déjà très difficiles sur le chemin qui le menait sur le front dans la Marne. »

    Au final, « tous ces écrits, ces récits nous permettent de comparer les différents témoignages de soldats et d’avoir une vision plus juste et plus large de ce qu’a été la Première Guerre mondiale à l’échelle européenne », conclut la chargée d’action culturelle.

    Tél. Archives départementales des Vosges : 03 29 81 20 70.

    [d'après Vosges Matin]

  • Les Alsaciens-Lorrains dans la Grande Guerre

    lorraine,alsace,grande guerre,allemagne,france,jean noel grandhomme,francis grandhommeUn siècle après le début de la Première Guerre mondiale, Jean-Noël et Francis Grandhomme, en historiens de la Grande Guerre dans l'Est de la France, analysent le destin particulier de l'Alsace et de la Lorraine mosellane annexées.

    Dénicheurs d'archives rares et de témoignages précieux, ils nous restituent avec une grande clarté quatre longues années de deuils, de privations, de désarroi. Ils évoquent l'Alsace et la Lorraine champs de batailles ; le destin souvent tragique, parfois romanesque, des jeunes gens combattant dans les armées du IIe Reich ou dans les rangs des régiments de la République ; la vie quotidienne des civils sous un régime de dictature militaire ; le retour festif des "provinces perdues" à la France en 1918 ; les désillusions de l'entre-deux-guerres ; enfin le lent travail de mémoire et de réappropriation de la parole alors que les derniers survivants de cette guerre ont désormais disparu.

    Comme le souligne le président du Conseil régional d'Alsace dans sa préface, "Pour la première fois un ouvrage présente l'état complet des connaissances sur la Première Guerre mondiale dans notre région, tout en accordant une place de choix aux témoignages et à la mémoire des Alsaciens-Mosellans qui la vécurent."

    Ce fort ouvrage est enrichi de plus de 250 photographies inédites extraites des albums de famille de ces soldats alsaciens et lorrains incorporés dans les armées françaises et allemandes.

    lorraine,alsace,grande guerre,allemagne,france,jean noel grandhomme,francis grandhomme

     

    ‡ Les Alsaciens-Lorrains dans la Grande Guerre, Jean-Noël et Francis Grandhomme, éditions La Nuée Bleue, 2013, 509 p., ill. (22 €).

  • Colloque "Entre Orient et Occident : le culte de Saint Nicolas en Europe (Xe-XXIe s.)"

    saint_nicolas.jpgSaint Nicolas est sans doute le saint chrétien qui, dans les pays d’Europe, a connu et connaît encore la popularité la plus grande, la plus durable et la mieux partagée entre l’Orient et l’Occident. De l’évêque de Myre à l’ami des enfants qui a inspiré le personnage du Père Noël, la figure de Nicolas a suivi des cheminements complexes qui sont à l’origine de sa présence encore très vivante dans les cultes et l’imaginaire de nos sociétés contemporaines, par-delà les frontières politiques et culturelles. 

    La richesse de cette figure a retenu depuis longtemps l’attention des chercheurs mais de nombreux pans de son histoire restent à préciser. Dans la continuité d’une rencontre tenue à Bari en 2010, principalement consacrée aux domaines italien et français, le colloque organisé par l'Université de Lorraine envisage l’histoire du culte de saint Nicolas à l’échelle de l’Europe entière. Rassemblant 25 chercheurs universitaires de sept nationalités différentes, il se tient à Lunéville et à Saint-Nicolas-de-Port au moment des fêtes de la Saint-Nicolas d’hiver (6-7 décembre 2013).

    Ce colloque sera jumelé avec quatre expositions qui se tiendront à Lunéville et à Saint-Nicolas-de-Port, ainsi qu’avec des visites de la basilique portoise et des vestiges du prieuré de Varangéville. Il s’achèvera par la grande fête de saint Nicolas (défilé de chars et procession ancestrale à la basilique).


    ‡ Consultez le programme du colloque ici Programme_colloque Saint-Nicolas_déc. 2013.pdf

  • Rosaire pour la Vie à Nancy : une fillette blessée par des gauchistes ultras

    Les défenseurs nancéiens de la vie - de la naissance à la mort -, alors qu'ils récitaient paisiblement le Rosaire sur la place d'Alliance, ont été violemment attaqués par les ultras-gauchistes dits "antifa". Une enfant a été blessée par des jets de pierre provenant de ces tristes individus.

    La protection rapprochée des forces de l'ordre n'a pas permis d'éviter cette odieuse agression.

    On attend les réactions des politiques et des 'spécialistes' de l'indignation...

    A quand la dissolution de ce groupuscule fasciste d'extrême gauche ?

    ncy.jpg

    [source : Le Salon Beige]

     

    Des compléments d'info sur cette affaire, extraits du site "Boulevard Voltaire" :

    lorraine,nancy,rosaire pour la vie,gauchiste,antifa

  • Saône Lorraine : une saison 2013 encourageante

    Toujours et plus que jamais au service du patrimoine et de l’histoire du sud-ouest vosgien. L’association Saône Lorraine a dressé le bilan de la saison. L’action se poursuit avec toujours autant de projets.

    Chatillon CA 1.jpgUne question importante a été débattue lors du dernier conseil d’administration : il s’agissait d’envisager l’avenir du Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône qui est, en quelque sorte, le siège social de l’association patrimoniale. Une majorité de membres a estimé qu’il fallait continuer l’exploitation en régie avec l’embauche d’un salarié ; le Grenier à sel est en effet le lieu d’accueil du vieux village Renaissance indispensable pour conseiller les touristes de passage. C’est aussi le noyau stratégique des animations estivales : le président Jean-François Michel a d’ailleurs préciser que la fréquentation touristique était positive et que les silhouettes des personnages Renaissance installées aux entrées de la petite cité plaisaient beaucoup aux visiteurs.

    Les activités du musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey ont également été bien suivies, en particulier le marché de Pâques. La fréquentation du musée est stable par rapport à 2012, grâce notamment à la bonne collaboration avec l’office du tourisme de Bourbonne-les-Bains. Les animateurs de l’association proposeront en 2014-2015 une exposition dédiée à la mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine montée grâce au soutien d’un généreux prêteur. Cette rétrospective pourrait bénéficier d’une labellisation nationale décernée par la Mission du Centenaire 1914-1918. Bernard Delémontey, le conservateur du musée, propose également la pose de silhouettes aux entrées de Hennezel.

    Chatillon CA 2.jpgA l’église des Cordeliers des Petits-Thons, une pause dans les travaux a été décidée. Cependant, les lieux accueilleront encore l’été prochain plusieurs concerts qui doivent contribuer à mieux faire connaître ce site franciscain majeur en Lorraine.

    Un projet de voyage au Danemark est à l’étude, encouragé par le réel succès remporté auprès des adhérents « saône-lorrains » des 40 et 41èmes voyages organisés en 2013 en Bohême et dans les Flandres. La sortie d'automne conduira les adhérents en région parisienne.

    Enfin, la prochaine assemblée générale se tiendra à Attigny le 6 avril prochain. Pour insuffler toujours plus de dynamisme à la structure qui se dépense sans compter à la sauvegarde et à la promotion du patrimoine au pays de la Saône vosgienne.

    [clichés : courtoisie de P. Hannelle]

  • La Lorraine des ducs : sept siècles d'histoire

    lorraine.jpgLes éditions Perrin proposent la réédition dans la collection Tempus de l'ouvrage de Henry Bogdan paru en 2007.

    L'auteur, qui réside au coeur de la Lorraine, aborde la longue histoire des ducs qui veillèrent jalousement sur l'indépendance de leurs états. Avant d'être rattachée au royaume de France en 1766, la Lorraine fut un duché souverain sur lequel les ducs ont régné sans discontinuer de 1048 à 1736. Certains d'entre eux ont fait connaître ce territoire hors de ses frontières : René II, sous les murs de Nancy, mit fin aux ambitions du bourguignon Charles le Téméraire en 1477 ; Charles III fut au service d'une Lorraine moderne ; le duc exilé Charles V sauva Vienne et l'Occident en 1683 de l'invasion ottomane ; Léopold, son fils, le duc qui reconstruisit les duchés après la funeste guerre de Trente Ans ; le roi Stanislas, duc nominal chargé de faciliter l'incorporation des duchés de Lorraine et de Bar à la France, fit de Nancy l'un des plus purs joyaux de l'urbanisme du XVIIIe siècle.

    Plus de deux siècles après son rattachement à la France, la Lorraine encore fortement imprégnée de ce glorieux passé construit par des souverains qui furent corps et âme au service de leurs sujets et de l'indépendance de la nation lorraine en en faisant une région prospère entre royaume et empire.

    Un petit bouquin de vulgarisation que tout lorrain se doit de posséder. Et de lire ! Pour mieux connaître l'oeuvre de sept siècles de pouvoir ducal au service de la Lorraine.

     

    ‡ La Lorraine des ducs. Sept siècles d'histoire, Henry Bogdan, éditions Perrin, coll. Tempus, 2013, 310 p. (9 €).

  • Carnet rose : naissance de l’archiduchesse Maria-Stella d’Autriche

    armoiries-habsbourg-lorraine.jpg

     

    Nous apprenons la naissance le 11 novembre 2013 à Luxembourg de

    S.A.I.R. l’archiduchesse Maria-Stella d’Autriche,

    princesse royale de Hongrie et de Bohême, premier enfant de l’archiduc Imre et l’archiduchesse Kathleen d'Autriche, dix-septième arrière-arrière-petite-enfant de l’empereur Bienheureux Charles Ier de Habsbourg-Lorraine et de l’impératrice Servante de Dieu Zita, roi et reine apostolique de Hongrie, et de la Grande-Duchesse Charlotte du Luxembourg, du roi Léopold III et de la reine des Belges Astrid.

    La petite archiduchesse est le cinquième arrière-petit-enfant du grand-duc Jean de Luxembourg.

    Le couple s’était marié en septembre 2012 à Washington.

     


  • Frouard (54) : conférence sur les ermitages en Lorraine et l'ermitage Saint-Jean-Baptiste de Frouard

    ermitage conférence.jpg

     

    Dans le cadre de l’exposition historico-urbanistique « De l’ermitage à l’Ermitage », la mairie de Frouard propose

    une conférence sur « Les ermitages en Lorraine et l'ermitage Saint-Jean-Baptiste de Frouard »

    par Philippe Masson, de l’Université de Lorraine

    lundi 18 novembre de 18h45 à 19h45

    à l’Espace 89

    10-12 rue de Metz – 54390 Frouard

     

  • Des couronnes de l'Avent avec les Europa Scouts nancéiens

    COURONNE 1.JPG

    couronnes avent ES.jpg

     

    ‡ Pour commander, imprimez ou recopiez le bon de commande et envoyez le à l'adresse indiquée : Bon de commande Couronnes de l'Avent 2013.pdf

     

    COURONNE 2.JPG

  • La bataille du Grand-Couronné expliquée aux curieux

    Le Cercle d'histoire du Foyer rural de Laneuvelotte organisait les 8-9 et 10 novembre 2013 à Seichamps (54) des journées dédiées à la Grande Guerre autour de Nancy et spécialement autour de la bataille du Grand-Couronné.

    Expositions, ventes et dédicaces d'ouvrages, causeries ont émaillé ces journées remarquablement organisées par les animateurs du Cercle d'histoire de Laneuvelotte.

    Quelques images...

    lorraine,laneuvelotte,grande guerre,grand couronné,jean marie cuny,cercle d'histoire,foyer rural,jean claude lhuillier

     Le concert de la chorale du Choeur d'hommes de Nancy.

    lorraine,laneuvelotte,grande guerre,grand couronné,jean marie cuny,cercle d'histoire,foyer rural,jean claude lhuillier

    Les routiers Europa Scouts de Nancy interprètent des chants patriotiques

    [rappelons ici que les scouts jouèrent un rôle important - mais peu connu - durant la Grande Guerre en assurant notamment la transmission d'ordres entre différentes unités engagées dans les combats]

    Bleurville_11.11.2013 004.jpg

    Bleurville_11.11.2013 013.jpg

    Bleurville_11.11.2013 010.jpg

    Bleurville_11.11.2013 012.jpg

    Bleurville_11.11.2013 007.jpg

    Bleurville_11.11.2013 008.jpg

    Bleurville_11.11.2013 009.jpg

    Bleurville_11.11.2013 006.jpg

    Bleurville_11.11.2013 001.jpg

    Jean-Marie Cuny lors de sa causerie sur le repos du Poilu.

    lorraine,laneuvelotte,grande guerre,grand couronné,jean marie cuny,cercle d'histoire,foyer rural,jean claude lhuillier

    Christian Lapointe dédicace à tour de bras son ouvrage sur la bataille du Grand-Couronné.

    lorraine,laneuvelotte,grande guerre,grand couronné,jean marie cuny,cercle d'histoire,foyer rural,jean claude lhuillier

    [clichés ©H&PB]

  • Quid du devenir des Poilus exhumés

    Que faire des Poilus retrouvés ? C’est la question qu’a posée le maire de Fleury-devant-Douaumont au ministre des Anciens Combattants.

    lorraine,guerre 14 18,poilusIl déplore le fait d’être « laissé dans un vide le plus absolu ». Alors que les restes d’un soldat allemand viennent d’être retrouvés sous le chantier du Mémorial de Verdun, et après le retentissement de la découverte en juin dernier des ossements de vingt-six soldats français morts en 1916 à Fleury-devant-Douaumont, le soufflé semble être retombé. Jean-Pierre Laparra n’a plus les cartes en mains, et n’a pas plus d’informations sur ce qu’il va advenir de ces Poilus retrouvés. « On ne sait même pas qui gère », se désespère-t-il. Le maire de Fleury a donc décidé d’écrire au Ministre des Anciens Combattants l’interpellant sur « la nécessité d’un hommage officiel qui devrait être rendu à ces morts avant qu’ils ne soient remis en terre et que l’un d’eux soit restitué à sa famille en Corse ».

    Une cérémonie autour des commémorations du 11-Novembre à Vescovato, est en effet prévu en Haute-Corse, village d’origine de l’un des vingt-six Poilus : la dépouille quittera le site des sépultures militaires, allée de Désandrouins à Verdun pour rejoindre la Corse. « Un second soldat doit s’en aller prochainement à Cestas, en Gironde, c’est la commune qui le reprend », explique Jean-Pierre Laparra.

    S’il dit « concevoir l’enterrement sans formalités particulières de débris humains voire de squelettes, anonymes ou non, découverts presque chaque année sur les sites des champs de bataille », le maire de Fleury estime en revanche « qu’il paraît difficile que la mise en terre des restes de tant de soldats se déroule sans témoins et surtout sans un minimum de cérémonial ».

    Ce qu’il envisage ? Une cérémonie où les honneurs militaires - et un hommage religieux ? - seraient rendus à ces Poilus, en présence des autorités locales. « Sans aller alors qu’il trop loin », assure-t-il. Mais c’est selon lui un minimum, « est demandé à tous ceux qui se sentent encore concernés par le souvenir de la Grande Guerre de commémorer les événements de 1914 ».

    Si Jean-Pierre Laparra s’empare du dossier, c’est que sans retour des soldats dans leur commune d’origine, ils devront être inhumés à Fleury, village détruit en 1916. Mais à l’heure actuelle, alors qu’approchent à grands pas les commémorations du 11-Novembre, « cet hommage n’apparaît pas dans les calendriers des administrations », se désole-t-il.

    14-18 semble bien loin dans les esprits aujourd’hui. « Mais les familles des morts et des disparus de ce conflit, ainsi que des survivants aujourd’hui décédés cherchent à connaître les événements vécus par ceux qui font encore l’objet de leur intérêt », martèle Jean-Pierre Laparra. Il en veut pour preuve les nombreux courriers qu’il reçoit régulièrement en ce sens.

    Alors que faire de ces Poilus ? Le maire de Fleury attend une réponse et des consignes. En tout cas, à ses yeux, « l’absence apparente de volonté manifestée par l’État dans cette affaire d’hommage nuit à la crédibilité du projet du Centenaire ».

    [Source : d'après L'Est Républicain]

  • Une biographie du comte de Custine

    custine.jpg

    [Républicain lorrain]

  • Verdun (55) : un soldat allemand exhumé devant le Mémorial

    Les ossements et les effets personnels d’un soldat allemand mort en 1916 ont été retrouvés le 5 novembre sur le chantier d’agrandissement du Mémorial de Verdun.

    ce-sont-d-abord-les-bottes-du-soldat-qui-ont-ete-retrouvees-sur-le-chantier-(photo-er).jpgIls ont d’abord vu des bottes. Aux commandes de la pelleteuse qui creusait la butte, les ouvriers de la société Navarra TS ont tout de suite stoppé le chantier. Depuis plusieurs mois, le Mémorial de Verdun est en effet en travaux pour être agrandi.

    Après avoir fait cette découverte, le personnel de l’entreprise a tout de suite prévenu l’architecte du Conseil général en charge du chantier qui a alerté à son tour Jean-Pierre Laparra, le maire de Fleury-devant-Douaumont, commune sur laquelle est situé le Mémorial. Le docteur Bruno Frémont, médecin légiste, et les gendarmes de la communauté de brigades de Verdun se sont également rendus sur place. Vers 13 h, ce sont les ossements quasiment entiers d’un corps qui sont dégagés, des os des jambes au crâne.

    Rapidement, la découverte fait penser au corps d’un officier allemand. « Il avait des bottes hautes à lacets », explique Jean-Pierre Laparra. Un équipement typique des officiers allemands pendant la Première Guerre mondiale. Un casque est aussi sorti de terre, ainsi qu’une gourde, des porte-monnaie vidés de tout contenu, un petit couteau de poche, une chaîne sans doute jadis reliée à une montre à gousset et enfin une plaque. « Elle n’est pas déchiffrable en l’état », note le maire de Fleury-devant-Douaumont.

    lorraine,meuse,verdun,mémorial,guerre 1914 1918,soldat,allemand,fouilles archéologiquesDifficile donc pour l’heure, d’identifier cet officier allemand. « Mais si l’on arrive à lire le nom d’un régiment, il sera alors possible de savoir qui il était », estime Jean-Pierre Laparra. L’ensemble des effets du soldat a été découvert dans un état plutôt correct, en tout cas identifiable, près de cent ans après avoir été enseveli. Ce serait leur conservation dans la terre qui aurait empêché leur dégradation. Une fois mis à l’air libre, les objets, notamment les bottes, commençaient d’ailleurs à se désagréger.

    Le soldat serait vraisemblablement mort à l’été 1916, en juin-juillet ou septembre, lors des combats qui se sont déroulés à Fleury. « Il appartenait peut-être à la division Alpenkorps, originaire de Bavière », suppose pour l’heure le maire de Fleury.

    Le corps se trouvait sous les escaliers qui menaient au Mémorial avant qu’ils ne soient détruits dans le cadre du chantier. La construction du bâtiment a débuté en 1963, mais à l’époque, les travaux n’ont pas atteint la butte dans laquelle les ossements de l’officier allemand ont été retrouvés. « Ce qui explique qu’ils ne sont pas tombés dessus à ce moment-là », explique Jean-Pierre Laparra.

    Les ossements et les objets retrouvés ont été confiés aux sépultures militaires, qui pourront tenter d’identifier le soldat, et rendront le corps aux services allemands. Avant cela, ce qu’il reste de cet officier repose à Verdun au même endroit où se trouvent les ossements des vingt-six corps de soldats français mis au jour en juin. Les bottes allemandes et leur propriétaire ont d’ailleurs été découverts à 500 mètres à peine de l’endroit où les vingt-six corps ont été retrouvés l’été dernier.

    [source : Vosges Matin]