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Lorraine - Page 48

  • Les Vosges 14-18 bientôt inscrites à l’Unesco ?

    Les Vosges devraient rejoindre les douze autres départements français de la ligne de front qui militent pour un classement à l’Unesco. Une démarche en bonne voie.

    Fontenelle.jpgPouvaient-ils imaginer, les soldats des deux camps qui ont combattu entre 1914 et 1918, que les lieux de leurs souffrances, sur 750 km de front, seraient un jour protégés et mis en valeur, cent ans plus tard. Car le dossier déposé à l’Unesco conjointement par la France et la Belgique, le 9 janvier dernier, vise exactement à cela.

    Un projet international unique par son ampleur, initié il y a trois ans par le Conseil général de la Meuse et celui de l’Aisne et qui fédèrent aujourd’hui autour d’eux douze départements français et deux régions belges de l’ancienne ligne de front (sauf le Haut-Rhin et la Marne, qui défend un autre dossier), réunis dans l’association « Paysages et sites de mémoire de la Grande guerre. » Avec un objectif : préserver les sites, poursuivre le devoir de mémoire et surtout fédérer les initiatives à l’approche du centenaire du début du conflit. Un plan prévu sur quatre ans au départ pour une labellisation dès cette année. Et un budget annuel de 10 000 € qui a refroidi le Conseil général des Vosges et son chargé de culture Jean-François Wollbrett. Dès le mois de décembre 2011, le département était l’un des premiers à avoir remis son dossier à l’association. Mais l’ampleur du projet et ses maigres chances de succès ont ralenti la marche. « Quand l’association nous a contactés, nous avons dit oui tout de suite. D’autant que nous étions déjà prêts depuis le PER (Pôle d’excellence rural, des appels à projets pour mettre en valeur les territoires ruraux). Mais les délais nous paraissaient extrêmement justes et surtout, nous pensions que le dossier, en l’état, était trop vague et avait peu de chances de passer. » L’association avait tenté un pari osé : faire classer des sites militaires par un organisme prônant la paix. Jusque-là, les seuls endroits se rapportant à des conflits choisis par l’Unesco ont été Auschwitz et Hiroshima. Des lieux empreints de la folie des hommes certes, mais qui ne sont pas pour autant des champs de bataille.

    L’initiative a été « retoquée », la labellisation repoussée et un nouveau plan est à l’étude : il s’agira cette fois de classer les cimetières et les sites de mémoire.

    Une orientation qui satisfait davantage le Conseil général, prêt à mettre la main à la poche et à prêter « tout son concours » au dossier. « La labellisation vaut la peine que l’on s’investisse mais nous ne voulions pas le faire à perte. Désormais, on sait que la démarche de ‘’Paysages et sites de mémoire de la Grande guerre’’ a des chances d’aboutir. Nous la soutiendrons pleinement. » Dans les semaines qui viennent, le dossier sera discuté au Conseil général et les Vosges devraient être le 13ème département français à se joindre à la manœuvre. La labellisation, elle, pourrait intervenir dès 2016 ou au plus tard, en 2018.

    [d’après Vosges Matin]

  • Fête de Saint Blaise

    Saint Blaise est invoqué contre le mal de gorge.

    La messe de ce lundi 3 février était célébrée en mémoire de saint Blaise : à l'issue de la messe, les cierges et les aliments, sacramentaux destinés à la protection des fidèles, ont été bénits par le prêtre.

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    Saint Blaise, Musée Lorrain.

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    Bénédiction des cierges de Saint Blaise, église Marie-Immaculée.

     

    Per intercessiónem sancti Blásii, Epíscopi et Mártyris, líberet te Deus a malo gútturis, et a quólibet álio malo. In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti. 

    [bénédiction des cierges de Saint Blaise] 

    Par l’intercession de saint Blaise, Évêque et Martyr, que Dieu vous libère de tout mal de gorge, et de tout autre mal. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.

     

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    Bénédiction des aliments, église Marie-Immaculée.

    [clichés ©H&PB]

     

  • La Nouvelle revue lorraine n° 24 : fidélité à la famille ducale

    lorraine,la nouvelle revue lorraine,jean marie cuny,habsbourg lorraineAprès le dépôt des reliques du Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine à la basilique Saint-Epvre de Nancy en décembre dernier, Jean-Marie Cuny nous livre dans l'édito' de la dernière livraison de La Nouvelle revue lorraine, une réflexion sur la fidélité des Lorrains à la famille ducale, celle-ci se prolongeant dans la dynastie des Habsbourg-Lorraine.

    Ce numéro hivernal nous offre, comme à son habitude, un sommaire éclectique :

    - Rêves d'artiste : Chantal Galiana, peintre nancéien

    - L'ancien trader est devenu maraîcher-arboriculteur

    - L'ermite de Prény

    - Quand la fille aînée de Louis XV guignait le duché de Lorraine

    - La Fabrique du Glorieux Saint-Hubert

    - Louis-Adélaïde de Bourbon-Condé

    - Les dentellières

    - Barrès inspiré

    - Prénom : Valéry

    - Le chasse-neige

    - Le repos du Poilu

    - le pavillon du jardin Grignan à Moulins-lès-Metz

    - Les portes monumentales dans les villages du sud de la Lorraine

    - Les reliques du Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine à la basilique Saint-Epvre

    ... Et les traditionnelles rubriques : les info's en vrac, les livres, Entre nous...

     

    La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement (38 €, 6 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (à l'ordre de "SEP Helenus") à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Kriegsmarine... Sang d'ancre

    kriegsmarine.jpgQui sait que de nombreux Malgré-Nous mosellans ont disparu en mer, sur des navires ou dans des sous-marins allemands, durant la Seconde Guerre mondiale ? Laurent Kleinhentz a souhaité relater le vécu incroyable de certains rescapés enrôlés dans la Kriegsmarine en s'appuyant sur des récits recueillis au cours de rencontres avec d'anciens incorporés de force.

    Affectés sur des U-Boote, manoeuvrant parfois sur un simple cargo hérissé de ses pièces de flak, voguant du Polarkreis aux plages crétoises ou dirigés vers le Tirpitz, les Malgré-Nous lorrains ont connu, durant leur service en mer, de dramatiques attaques aériennes, des torpillages mortels ou encore des naufrages miraculeux.

    Contrairement à une opinion largement répandue prétendant que seuls des volontaires ayant signé pour l'arme sous-marine fussent engagés à bord d'U-Boote, il s'avère que de jeunes Lorrains issus des centres de formation de la Kriegsmarine ont été impliqués dans cette arme sans y avoir contracté d'engagement...

    S'immergeant avec quatre d'entre eux dans le ventre de leur sous-marin respectif, l'auteur s'est laissé imprégner par cette atmosphère particulière que ressentaient les chevaliers des profondeurs. Dans les Unterseeboote, ou torpilleurs intermittents subaquatiques, la survie de l'équipage dépendait de la capacité d'énergie emmagasinée dans les accumulateurs lors des poursuites engagées par l'ennemi.

    Bloqués dans leurs cercueils d'acier, les Malgré-Nous mosellans ont souvent vécu avec la peur au ventre. Cet ouvrage leur rend hommage et cultive la mémoire de ces hommes disparus sous le drapeau allemand loin de leur patrie lorraine.

     

    ‡ Kriegsmarine. Sang d'ancre, Laurent Kleinhentz, éditions Serpenoise, 2013, 570 p., ill. (29 €).

  • Le Pays Lorrain : Renaissance en Lorraine, toujours et encore

    pays lorrain.jpgLe 4ème opus de la prestigieuse revue trimestrielle de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain, Le Pays Lorrain, clôt l'année 2013 avec un sommaire encore très "Renaissance", mettant ainsi un point final à l'année "Renaissance Nancy 2013".

    Au sommaire du n° 4 / 2013 :

    - Orfèvres et orfèvrerie en Lorraine, 1480-1630

    - Antoine de Lenoncourt, grand chancelier du chapitre de Remiremont

    - Les fêtes romaines de la béatification de Pierre Fourier

    - Les maladies, les traitements et la mort de Madame de Graffigny

    - Le couvent Notre-Dame-du-Chêne à Nancy et la restauration de l'Ordre des Frères Prêcheurs

    - Louis-Gilles, dit Gil Bureau, architecte de la reconstruction en Moselle

    - Renaissance de la chapelle de Libdeau

    - Redécouverte de deux vases japonais en porcelaine laquée au Musée de la Princerie de Verdun

    - La journée doctorale de la SHL et du Musée Lorrain : plusieurs communications présentées par des doctorants en histoire sur des thématiques d'histoire de la Lorraine

    ... Et les habituelles rubriques : la vie de la SHL et du Musée, la chronique régionale, les publications...

     

    ‡ Le Pays Lorrain est disponible sur abonnement (39 €, 4 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (à l'ordre de "Le Pays Lorrain") à : LE PAYS LORRAIN, PALAIS DUCAL, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.

  • Val-et-Châtillon, son passé, ses gens

    val et chatillon.jpgRoger Cornibé réédite sont ouvrage Val-et-Châtillon, son passé, ses gens.

    Cette nouvelle édition revue et enrichie couvre la longue période de 670 à 2012.

    Il s'agit d'une intéressante monographie qui contribue à faire découvrir la riche histoire humaine, économique et religieuse de la communauté de Val-et-Châtillon, commune de l'extrême sud-est meurthe-et-mosellan.

     

    ‡ Val-et-Châtillon, son passé, ses gens, Roger Cornibé, RC éditions, 2013, 231 p., ill. (20 €). L'ouvrage est disponible auprès de l'auteur, tél. : 03.83.42.67.92.

  • Thionville (57) : un sarcophage en bois au musée de la Tour aux Puces

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  • Mirecourt (88) : la relève des luthiers en question

    Six luthiers quinquagénaires et plus ont pignon sur rue à Mirecourt. Héritière d’une tradition séculaire dans la fabrication du quatuor à cordes, la cité a observé le départ en semi-retraite de Jean-Jacques Pagès, un symbole du renouveau de la lutherie en 1977.

    en-semi-retraite-jean-jacques-pages-cree-des-instruments-baroques-tout-en-preparant-un-livre-sur-le-savoir-faire-de-la-lutherie.jpgEn semi-retraite, Jean-Jacques Pagès crée des instruments baroques, tout en préparant un livre sur le savoir-faire de la lutherie.

    Le métier de luthiers se trouvait littéralement au creux de la vague dans les années 1960, avec seulement une cinquantaine de fabricants dans l’Hexagone. La cité mirecurtienne n’échappait pas à la règle avec seulement deux « survivants » créateurs d’instruments du quatuor à cordes (deux violons, un alto et un violoncelle) : Jean Eulry et René Morizot.

    L’installation d’un jeune luthier en 1977, Jean-Jacques Pagès, formé notamment à l’école nationale de lutherie de Mirecourt et chef d’atelier pendant sept ans chez le célèbre Etienne à Paris, coïncidait avec une nouvelle vague de luthiers. Sa retraite effective en septembre 2013, annonce la fin d’un cycle pour cet homme passionné.

    Depuis l’annonce de votre retraite, que faites-vous ?

    « Je me fais avant tout plaisir. C’est l’occasion pour moi de fabriquer des instruments baroques, un alto ou un violon piccolo par exemple, qui n’existent plus et j’éprouve énormément de joie à entendre les sons. Je considère la musique baroque comme exceptionnelle ; j’en écoute volontiers chez moi. D’autre part, je vais adopter un statut d’auto-entrepreneur ces jours-ci qui me permettra d’entretenir les instruments que j’ai fabriqués tout au long de ma carrière. »

    Êtes-vous déçu de ne pas avoir de successeur ?

    « Bien évidemment. Je n’ai pas trouvé de repreneur pour mon atelier ainsi que l’école de lutherie que j’avais créée en 2000, qui formait trois luthiers par an après un apprentissage de trois ans. Aucun d’entre eux n’a souhaité venir s’installer à Mirecourt. C’est même inquiétant pour la profession qui subit la crise économique actuelle. J’ai donc quitté mon atelier pour installer tout mon matériel juste en dessous de mon logement. En revanche, je conserve l’espoir d’un rebond. Lorsque je suis venu m’installer ici, en 1977, il ne restait plus que deux luthiers, René Morizot et Jean Eulry, ainsi que les frères Jérôme pour la fabrication de guitares. Étienne Vatelot, créateur de l’école de l’école nationale de lutherie en 1970, chez qui je travaillais à Paris, considérait que mon pari était audacieux, voire risqué. D’autres ont suivi ensuite le mouvement et la lutherie a survécu à Mirecourt. »

    Comment analysez-vous cette situation ?

    « Le manque d’attrait de la ville est incontestable. A cela, il convient d’y ajouter un contexte économique. Beaucoup d’élèves abandonnent en cours de route. Je suis inquiet pour l’avenir des luthiers à Mirecourt. L’implantation d’un grand musée, qui a failli voir le jour en 2001, aurait pu redonner du lustre à ce métier. Sachant qu’au XIXe siècle, Mirecourt était la référence mondiale du quatuor à cordes avec plus de 650 luthiers qui se sont succédé dans la cité. »

    La transmission du savoir-faire reste-t-elle d’actualité ?

    « N’ayant plus de contrainte de rentabilité, je vais profiter de mon nouveau statut pour écrire un livre dans lequel je rassemble toutes les techniques et l’expérience acquises au cours de ma carrière. Le luthier fabrique des violons mais il transmet en même temps ses connaissances aux jeunes générations. C’est grâce à ce rituel que la profession existe depuis des siècles. »

    [d’après Vosges Matin]

  • 1200ème anniversaire de la mort de Charlemagne

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    Buste-reliquaire de Charlemagne.

     

    Né en 742, l’empereur Charlemagne est mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle (Allemagne).

    Aix-la-Chapelle commémore le 1200e anniversaire de la disparition de Charlemagne :

    > le 26 Janvier 2014 : messe pontificale en la cathédrale d’Aix-la-Chapelle

    > « Pouvoir Art Trésors » : trois expositions à Aix-la-Chapelle en 2014

  • Les restes d’un Poilus mis au jour près du Mémorial de Fleury (Meuse)

    Depuis le 22 janvier 2014, le chantier d’agrandissement du Mémorial de Fleury est au point mort. Pour la deuxième fois depuis leur démarrage, les travaux ont dû être interrompus suite à la découverte d’ossements humains.

    fleury1.jpgCe sont les employés de la société chargés de la dépollution du site qui sont tombés dessus. « Je pensais ne rien trouver ici », confie David Kuster, le chef de chantier. Car c’est sous le parking que les ossements et les objets ont été retrouvés, « et il a bien fallu décaisser à l’époque pour faire le parking ».

    Le chantier a démarré en novembre dernier, et depuis lors, de très nombreuses munitions ont été retrouvées par les spécialistes. « Il y avait un obus tous les dix mètres », raconte David Kuster.

    À cinquante mètres de là, les restes d’un officier allemand avaient été mis au jour au mois de novembre. Au niveau de cet emplacement, qui n’avait pas été touché à l’époque de la construction du Mémorial de Verdun en 1967, ce sont parfois des dizaines de grenades qui ont été découvertes sous terre chaque jour.

    Avant de tomber sur ces ossements, les ouvriers avaient buté à cinquante centimètres de profondeur sur les rails de l’ancienne gare de Fleury. « Elle se trouvait sous le Mémorial, et les grands combats se sont déroulés à cet endroit », raconte Jean-Pierre Laparra, maire du village détruit en 1916 et jamais reconstruit.

    Fleury s’est en effet retrouvé au cœur des combats de la bataille de Verdun entre juin et septembre 1916. Cette voie de chemin de fer était une Decauville, « des petites voies de 60 cm qui faisaient le tour des villages détruits au départ de Verdun ».

    Les os découverts ont été retrouvés juste à côté de ces rails. La quasi-totalité du squelette d’un soldat identifié comme français et quelques-uns de ses effets personnels ont été sortis de terre. D’abord des os de la jambe gauche, examinés sur place par le médecin légiste de Verdun, le Dr Bruno Frémont.

    fleury2.jpgAu fur et à mesure de la matinée d‘autres os ont été ramenés à la surface. Mais aussi des gourdes, un ceinturon en parfait état, ainsi qu’une montre à gousset impeccablement conservée, des crayons de papier, des cartouches. Le casque de type Adrian, le fragment d’une baïonnette Rosalie et les vestiges de deux chaussures à clous ont permis aux connaisseurs présents sur place d’affirmer que le corps retrouvé était bien celui d’un Français, vraisemblablement étendu sur le dos. Dans le même secteur, une petite pelle et un fusil allemand ont également été découverts.

    Il manquait le crâne et l’avant-bras droit du soldat pour que le squelette soit complet. La plaque du soldat n’a pas non plus été retrouvée. Souvent portées au cou ou au poignet, elles permettent d’identifier les soldats morts au combat. Les ossements ont été pris en charge par le service des sépultures militaires. Sans plaque, l’identification est quasi impossible. Comme ce fut le cas pour quelques-uns des 26 poilus découverts à Fleury en 2013, les os de ce soldat ne pourront sûrement pas être rendus à la famille. Ils seront donc certainement inhumés à proximité du lieu où ils ont été découverts.

    [d’après Vosges Matin]

  • La cathédrale de Verdun, des origines à nos jours

    cathédrale verdun.jpgS'appuyant sur des sources nombreuses et parfois inédites, cet ouvrage propose une synthèse novatrice sur l'histoire et sur l'architecture de la cathédrale Notre-Dame de Verdun depuis ses origines jusqu'à nos jours. Richement illustré, il invite le lecteur à découvrir chaque recoin de cet édifice millénaire pour en comprendre les évolutions successives.

    Erigée à la fin du Xe siècle, la cathédrale actuelle compte en effet de nombreux styles architecturaux : roman, gothique, mais aussi baroque et classique. Ainsi, à proximité du célèbre baldaquin, réalisé au XVIIIe siècle inspiré de l'oeuvre du Bernin à Saint-Pierre de Rome, se  cachent les restes d'un splendide portail polychrome du XIIe siècle incrusté dans le mur d'une salle gothique datant du XIVe. Dans le grand choeur oriental, dont les voûtes furent construites à la fin du XIVe siècle, ce sont des vitraux réalisés par les ateliers Gruber, au lendemain de la Première Guerre mondiale qu'on peut admirer.

    C'est pour comprendre la juxtaposition de ces styles, le mobilier et les oeuvres qui les accompagnent, que l'auteur a voulu insister sur l'histoire du monument et de ceux qui en ont eu la charge pendant plusieurs siècles : les évêques mais aussi les chanoines et dignitaires de la cathédrale. Tous ont eu le soin de préserver l'héritage qui leur avait été confié, mais en l'adaptant parfois aux besoins liturgiques ou au goût de leur époque. C'est cette cathédrale, fruit d'une histoire humaine riche et ancienne, que nous connaissons aujourd'hui, que tente de décrypter Michaël George dans le cadre de ce très beau livre.

    Michaël George est doctorant en histoire médiévale et chargé d'enseignement à l'Université de Lorraine. Sa thèse porte sur le chapitre cathédral de Verdun à la fin du Moyen Âge.

     

    ‡ La cathédrale de Verdun. Des origines à nos jours, Michaël George, éditions PUN-Editions Universitaires de Lorraine, 2013, 289 p., ill. (25 €).

  • Colloque "Les batailles de Lorraine, août et septembre 1914" le 2 février à Nancy

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  • Metz (57) : conférence sur l'impératrice Zita de Habsbourg-Lorraine le 7 février

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  • La Clé aux âmes

    laporte.jpgIssu d'un milieu plutôt éloigné des valeurs du christianisme, Paul Delhuis traverse les tumultes de l'Entre-deux-guerres jusqu'au milieu des années cinquante sans jamais renoncer à des convictions qu'il tient autant de son père mort de la Grande Guerre que de sa mère, Mathilde.

    De son admission à l'Ecole normale d'instituteurs de Mirecourt, fabrique des "hussards noirs" de la République, à son entrée dans une loge maçonnique - parcours somme toute assez typique de ces enseignants de la IIIe République -, de son amour pour Louise, l'exemplaire féminin, et pour leur enfant à l'apprentissage de la musique jusqu'à la résistance, la vie de Paul est un engagement permanent. Engagement rendu possible par les femmes, héroïques et solaires, qui l'entourent.

    La Clé aux âmes est à la fois un roman de la transmission familiale et une immersion dans l'histoire de la cité des Luthiers. Un défi permanent à l'histoire et à la fatalité.

    Gilles Laporte est l'auteur de plusieurs romans historiques ayant pour cadre les Vosges et la Lorraine : parmi les plus récents, Le loup de Métendal, La Fontaine de Gérémoy, Cantate de cristal et Des fleurs à l'encre violette.

     

    ‡ La Clé aux âmes, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité, 2014, 432 p. (20 €).

  • Des chalots à découvrir à vélo et à cheval

    lorraine,vosges,chalots,vôge,le val d'ajol,plombières les bains,fougerollesDes vélos en 2013. Et des chevaux en 2014 ? L’idée fait son chemin au sein de l’association de la route touristique des chalots, ces annexes des fermes utilisées comme greniers pour la conservation du grain, de la nourriture et des trésors de la famille. Cet été, six vélos électriques ont été proposés à la location sur les communes de Plombières et du Val-d’Ajol. Une idée novatrice et séduisante qui pourrait s’étendre au-delà des frontières du département.

    « Nous avons été sollicités par des maires de la partie franc-comtoise de la route, entre Fougerolles et le plateau des Mille Etangs. C’est une activité accessible à tous qui offre la possibilité de découvrir la nature autrement », atteste Ludovic Daval, le président de l’association.

    Lequel annonce également qu’en 2014, chaque locataire de vélo se verra remettre un carnet de bord proposant une série de différents circuits.

    Bientôt, les vélos pourraient d’ailleurs côtoyer les chevaux. « On réfléchit à établir un circuit de promenades équestres sur tout le territoire. On a la chance d’avoir beaucoup de fermes équestres sur la route des chalots et cela permettrait de proposer des circuits plus longs », poursuit Ludovic Daval. Ce projet pourrait voir le jour entre 2014 et 2015.

    Pour mémoire, quelque 300 chalots sont actuellement recensés sur le territoire dont une grande majorité à Fougerolles et au Val-d’Ajol.

    Dans le parc de l’hôtel-restaurant La Résidence au Val-d’Ajol, un étang a été creusé et, autour, trois chalots ont été construits. « Les chellos de Marie » (« chalots » en patois vosgien) seront proposés à la location à partir du 1er mai. Un projet que la propriétaire des lieux, Marie Bongeot, avait en tête depuis un bon moment. L’hôtel ajolais entend également planter, dans le parc, des arbres fruitiers avec, comme objectif, de mettre en valeur le patrimoine régional.

    [d’après Vosges Matin]

  • Mgr Joseph de Metz-Noblat, nouvel évêque de Langres

    Joseph De-Metz Noblat.JPGSa Sainteté le Pape François, ayant accepté la démission de Mgr Philippe Gueneley pour limite d'âge, a nommé mardi 21 janvier 2014, évêque de Langres, Mgr Joseph de Metz-Noblat, jusqu'à présent vicaire général du diocèse de Verdun. 

    L'ordination épiscopale de Mgr Joseph de Metz-Noblat sera célébrée en la cathédrale Saint-Mammès de Langres le dimanche 16 mars 2014 à 15h00. Il deviendra le 120e évêque de Langres.
     
    Mgr de Metz-Noblat est le fils de M. Jacques de Metz-Noblat, capitaine de frégate, et de Mme, née Louise Charlery de la Masselière.

    • Etudes
    • Etudes secondaires à Saint-Sigisbert de Nancy et à l’ESTIC de Saint-Dizier
    • Faculté de droit de Nancy (1976-1980)
    • Séminaire à Nancy (1980-1982) puis à Metz (1983-1987)
    • Faculté de droit canonique de Paris (1992-1995)
    • Institut de Formation des éducateurs du clergé (2006-2007)
    • Diplômes
    • Licence de droit civil
    • Licence de droit canonique
    • Ministères
    • 1987-1989 : vicaire à Saint-Mihiel
    • 1987-2005 : aumônier diocésain du Mouvement eucharistique des jeunes et aumônier d’équipes d’Action catholique.
    • 1989-1995 : vicaire à Commercy
    • 1995-2000 : curé des groupes paroissiaux de Triaucourt et Rembercourt, de ceux de Vavincourt à partir de 1997 et de Beauzée à partir de 1999
    • 1996-2001 : responsable du Service diocésain des vocations
    • 2000-2005 : curé de Verdun
    • 2003-2013 : vice-official à l’Officialité interdiocésaine de Nancy, Saint-Dié, Verdun et Juge à l’Officialité provinciale de Besançon
    • 2005-2011 : supérieur de la Propédeutique interdiocésaine à Nancy
    • 2006-2012 : directeur national de l’Union apostolique du clergé
    • 2006-2013 : délégué épiscopal au diaconat permanent
    • 2008-2013 : délégué diocésain à la formation aux ministères
    • Depuis 2011 : vicaire général du diocèse de Verdun

     

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    Mgr Gueneley et Mgr de Metz-Noblat.

     

  • A Paris le 2 février contre la théorie du genre

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  • Journée impériale et royale à Nancy le 8 février 2014

    Journée Impériale à Nancy

    En mémoire du Bienheureux Empereur Charles de Habsbourg-Lorraine et de son épouse la Servante de Dieu Zita

    Samedi 8 février 2014 

    Organisée par l’Association « Présence du souvenir bourbonien en Lorraine »

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    Avec Son Altesse Impériale et Royale Isabelle, comtesse Czarnocki-Lucheschi, née archiduchesse d’Autriche-Este, petite-fille du couple impérial, et l’abbé Cyrille Debris, postulateur de la cause de béatification, agrégé de l’Université, docteur en histoire et en théologie, auteur du livre « Zita. Portrait intime d’une impératrice » (éd. du Cerf). 

    En présence de Leurs Altesses Impériales et Royales l’archiduc et l’archiduchesse Imre de Habsbourg-Lorraine.

     

    Programme

    > 11h00 : Messe selon le rite latin du Bhx Charles avec vénération des reliques en la Basilique Saint-Epvre, place Saint-Epvre à Nancy

    12h30-14h20 : Cocktail déjeunatoire à l’Hôtel Ariane, 10 rue de la Saône 54520 LAXOU - Inscription obligatoire auprès du secrétaire : Alain Oury, 70 rue Ernest-Albert 54520 LAXOU – Tél. : 03.83.90.34.14 (prix : 42 € cocktail et conférence)

    > 14h30 : Conférence sur l’Impératrice Zita (1892-1989) par l’abbé Debris avec l’intervention de la comtesse Czarnocki-Lucheschi. Vente et dédicace du livre de l'abbé Debris (prix : 10 € pour la seule conférence)

    Possibilité de régler sur place.

     

    ‡ Consultez le programme ici Journée Charles et Zita de Habsbourg-Lorraine à Nancy_08 février 2014.pdf

     

    Vendredi 7 février 2014 à 20h30 dans le Grand Salon de l’hôtel de ville de Metz : conférence sur l’Impératrice Zita de Habsbourg-Lorraine par S.A.I.R. l’Archiduc Imre d’Autriche et l’abbé Cyrille Debris.

  • Bleurville (88) : le repas de la Saint-Maur des aînés

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    [Vosges Matin]

  • Cirey-sur-Vezouze (54) : conférence sur Albert Lebrun, dernier président de la IIIe République

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  • Le Parc naturel régional entre Saône et Meuse

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    [Vosges Matin]

  • Laneuvelotte (54) : week-end des Europa Scouts au Tremblois

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  • Découvrir et soutenir le collège Frassati de Mandres-sur-Vair (88)

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  • Robécourt (88) : l'église paroissiale en travaux

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    [Vosges Matin]

  • Fête de saint Maur, patron secondaire de Bleurville

    Ce 15 janvier, l'Eglise fait mémoire de saint Maur, abbé de l'ordre bénédictin et disciple de saint Benoît.

    Il fut choisi comme patron secondaire de la paroisse de Bleurville en souvenir de l'abbatiale bénédictine du village (XIe s.) qui lui était dédiée.


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    Saint Maur, pierre polychrome, XVIIe s., église de Bleurville (classée MH).

     

    Intercéssio nos, quǽsumus, Dómine, beáti Mauris Abbátis comméndet : ut, quod nostris méritis non valémus, eius patrocínio assequámur. 

    [Collecte pour la messe du commun des abbés, mémoire de saint Maur, Missel de 1962]

     

    Que l’intercession du bienheureux Abbé Maur, nous recommande, s’il vous plaît, auprès de vous, Seigneur, afin que nous obtenions, par son patronage, ce que nous ne pouvons attendre de nos mérites.


  • "Les Boulons de la colère" : Longwy 1979 / Florange 2012

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  • Messe de l'Epiphanie en l'église Marie-Immaculée de Nancy

    lorraine,nancy,église marie immaculée,épiphanie,chapellenie bienheureux charles de lorraine,abbé munier,abbé hussonCe dimanche 12 janvier 2014, l'Eglise fête la solennité de l'Epiphanie dans le calendrier liturgique du rite extraordinaire. A cette occasion, l'église Marie-Immaculée accueillait, pour la première fois depuis son affectation à la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, le vicaire général du diocèse, M. l'abbé Jean-Michaël Munier. La messe était célébrée par l'abbé Florent Husson, chapelain.

    C'est devant une nef comble et en présence des troupes des Europa Scouts que l'abbé Munier donna l'homélie. Par ailleurs, en vertu du pouvoir conféré par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, il installa officiellement l'abbé Husson dans son ministère de chapelain en charge de la communauté latine du diocèse.

    La messe fut suivie, dans les salles du lycée professionnel Marie-Immaculée, du partage de la galette offerte par l'association Saint-Brunon. Le vicaire général remit les lettres de mission aux membres de l'équipe d'animation pastorale ; ceux-ci sont chargés d'assister le chapelain dans l'organisation de la vie pastorale de la chapellenie.

    Quelques images de la fête de l'Epiphanie...

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    [clichés ©H&PB]