Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lorraine - Page 44

  • "L'Île-de-France d'est en ouest" avec Saône-Lorraine en octobre 2014

    port royal des champs.jpg

    Ruines de Port-Royal des Champs.

     

    L'association Saône-Lorraine propose un voyage d'automne sur le thème "L'Île-de-France, d'est en ouest", du 2 au 7 octobre 2014.

    Le programme prévoit la découverte du musée de la Grande Guerre de Meaux, Montfort-L'Amaury, la chapelle royale de Dreux et les tombeaux de la famille d'Orléans, les châteaux d'Anet et de Maintenon, l'église de Magny-les-Hameaux et le site de Port-Royal des Champs, les châteaux de Dampierre et de Breteuil, le château de Rambouillet et son parc, le château de Saint-Jean de Beauregard, le château du Marais, l'église Saint-Sulpice de Favières et le château de Cerny.

     

    ‡ Pour s'inscrire, recopier ou imprimer le bulletin ici Voyage automne Saône Lorraine.pdf

  • Dolaincourt (88) : le chalet de la source et la Fondation du Patrimoine

    dolaincourt.jpg

    [Vosges Matin]

  • Nancy-Ochey (54) : meeting de l'air 1914-2014

    Affiche meeting 133-1.jpg

  • La Fête-Dieu à Ville-au-Val avec la chapellenie Bhx Charles de Lorraine

    procession.jpg

     

    Dimanche 22 juin à partir de 12h45

    la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine célèbre la solennité de la Fête-Dieu et les vingt ans de sacerdoce de l’abbé Florent Husson
    au château de Ville-au-Val (près de Dieulouard)

    >> 12h45 : apéritif offert par l’Association Saint-Brunon suivi du repas

    >> 16h00 : vêpres et procession du Saint-Sacrement
    (possibilité de rejoindre les fidèles en cours de journée)

    Repas : buffet chaud et froid, fromage, dessert.
    10 € par adulte, 4 € par enfant (moins de 12 ans),
    30 € pour toute famille à partir de 3 enfants.
    Boissons à acheter sur place.

     

    ‡ Pour s'inscrire, recopier ou imprimer le bulletin ici Réservation Fête-Dieu à Ville-au-Val.pdf

     

  • Pèlerinage lorrain de la Saint Nicolas d’été le 9 juin

    pèle st nicolas été.jpg

    Procession de la Saint Nicolas d'été 2012 [archives ©H&PB].

     

    Le lundi de Pentecôte, Saint-Nicolas-de-Port fête traditionnellement son saint patron lors de la Saint Nicolas d'été. L'association Pèlerins de Lorraine invite les lorrains à pèleriner entre Laneuvelotte (à l'est de Nancy) et Saint-Nicolas-de-Port le 9 juin selon le programme suivant :

    9h30 au Tremblois, à Laneuvelotte – Départ vers Saint-Nicolas-de-Port par la vallée de la Roanne

    12h00 – Repas tiré du sac

    15h00 en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port – Messe de la Saint Nicolas d'été et procession en souvenir de la Translation des reliques du patron des Lorrains de Myre (actuelle Turquie) à Bari (Italie) en 1087

    On peut rejoindre les pèlerins à Saint-Nicolas-de-Port. Le covoiturage pour le retour vers le Tremblois est ardemment souhaité...

    Distance à parcourir : 16 kilomètres de marche spirituelle et conviviale en union avec les pèlerins lorrains de Notre-Dame de Chrétienté - Paris-Chartres.

  • L'Echo des Trois Provinces "spécial tourisme" juin-juillet 2014

    couverture-170.JPGL'Echo des Trois Provinces de Juin-Juillet est désormais dans vos boîtes aux lettres... ou n'attend plus que votre abonnement ! Le magazine du Pays situé aux confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne, vous dévoile le programmes des visites organisées dans les villages et bourgs du secteur par l'association ADP3P. Mais aussi les programmes d'animations qui ponctueront ce début d'été chez les "trois-provinciaux" !

    A lire dans ce numéro spécial :

    - Les Voivres (88) : les journées historiques des 16, 17 et 18 juin 1940

    - Relanges (88) : les guides des Trois Provinces prêts pour la saison

    - Bleurville (88) : 40 ans d'attention pour l'abbaye Saint-Maur

    - Histoire de la cuisine

    - Grignoncourt -88) : les oeuvres de Délia Pallone s'exposent

    - Monthureux-sur-Saône (88) : le destin de Victor Noir illumine les jardins du presbytère

    - Jussey (70) : histoire de main

    - Lamarche (88) : patrimoine religieux à découvrir

    - Les animations estivales à Molay (70) et Fayl-Billot (52)

    - Bains-les-Bains (88) : l'empreinte du baron Fallatieu

    - Le programme complet des manifestations au Pays des Trois Provinces

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement dans les communes de la zone de diffusion ou est disponible sur abonnement. Plus d'info : evelyne.relion@orange.fr 

     

  • Troupe scoute IIIe Nancy : 40 ans et toujours jeune !

    Week-end de fraternité scoute les 29 mai et 1er juin au collège-lycée Bienheureux Frassati de Mandres-sur-Vair (Vosges). L’établissement privé accueillait en effet les anciens et la jeune génération des scouts de la IIIe Nancy pour fêter le 40ème anniversaire de sa création.

     

    fête IIIe Ncy_Mandres_29.05.14 017.jpgUne histoire, une légende. Issue d’une troupe libre, la IIIe Nancy est constituée en 1974 par une poignée de jeunes Lorrains attachés au scoutisme traditionnel et catholique, dans la droite ligne du RP Sevin. Depuis 40 ans, de nombreux garçons de la capitale ducale et de Lorraine ont rejoints les rangs de cette mythique troupe nancéienne. Désormais, la IIIe Nancy se compose de la troupe Bienheureux Charles de Foucauld qui regroupe les louveteaux et scouts Europa-Scouts, affiliés aux Eclaireurs neutres de France (ENF). Pour cet anniversaire, les louvettes et les guides Europa-Scouts de la troupe IIe Nancy Bienheureuse Alix Le Clerc se sont jointes à la III.

     

    fête IIIe Ncy_Mandres_29.05.14 022.jpgAccueilli par la maîtrise des Europa-Scouts de Nancy représentée par Philippe Schneider et Sabine Rouquet, en présence de RP Raymond Puibaraud, conseiller religieux national, et d’Aymeric Tonnerieux, commissaire national Europa-Scouts, jeunes et anciens scouts ont investi les locaux du collège-lycée Bhx Frassati mis gracieusement à leur disposition par le directeur, monsieur Girard.

     

    fête IIIe Ncy_Mandres_29.05.14 029.jpgLes participants étaient invités à visiter une exposition temporaire consacrée au scoutisme et, particulièrement, aux souvenirs de la IIIe Nancy. Puis tous se sont retrouvés au réfectoire afin de partager un repas fraternel dans une excellente ambiance, agrémenté de chants scouts lancés en alternance par les anciens et la jeune génération scoute. Ce fut un réel moment de partage où les souvenirs de sorties et de camps mémorables remontèrent à la surface. A l’issue, un grand spectacle sur le centenaire de la Grande Guerre préparé de main de maître par les scouts et routiers, rassemblait dans le parc de l’établissement jeunes, parents et amis.

     

    lorraine,europa scouts,nancy,scoutisme,iiie nancy,mandres sur vairDimanche matin, après le rassemblement des troupes et la levée des couleurs, tous rejoignaient l'église de Mandres-sur-Vair où était célébrée la messe par le RP Puibaraud. L’office religieux était dit à la mémoire de tous les anciens disparus ainsi que pour tous les scouts de la IIIe Nancy qui sont entrés depuis dans les ordres, en tant que prêtres, religieux ou religieuses.

     

    lorraine,europa scouts,nancy,scoutisme,iiie nancy,mandres sur vairL’après-midi s’est conclu par les activités scoutes menées dans la joie et la bonne humeur, si caractéristique des meutes Europa-Scouts, et par la remise du foulard d'honneur de la IIIe Nancy à Jean-Marie Cuny, fidèle soutien des scouts lorrains. Tous se sont quittés en se donnant rendez-vous pour les prochains camps d’été. Et les anciens de la IIIe se sont promis de se revoir… avant 40 ans !

     

     

    lorraine,europa scouts,nancy,scoutisme,iiie nancy,mandres sur vair

    Jeunes et anciens scouts de la IIIe Nancy [cliché ©ES].

     

     

    [clichés H&PB]

  • Anne-Charlotte de Lorraine, l'abbesse bâtisseuse de Remiremont

    anne charlotte.jpg

    [Vosges Matin]

  • Domremy (88) : Colloque « Jeanne d’Arc en Histoire et en Musique » le 4 juin

    ja_colloque.jpg

    Le Centre de Recherche Universitaire Lorrain d'Histoire,

    Mme Catherine GUYON, Maître de conférences en histoire médiévale,

    Mme Nadège TAUREAU, site départemental de la maison natale de Jeanne d’Arc, l'Université de Lorraine et le Conseil général des Vosges,

    ont le plaisir de vous inviter

    au colloque « Jeanne d’Arc en Histoire et en Musique »

    Colloque placé sous la direction de Catherine GUYON (Université de Lorraine, CRULH) et de Nadège TAUREAU (site départemental de la maison natale de Jeanne d’Arc, Conseil général des Vosges)

    Mercredi 4 juin 2014 à l’auditorium du Centre Visages de Jehanne à Domremy-la-Pucelle

    Cette journée, qui a pour thème « La musique inspirée par Jeanne d’Arc du XIXe au XXIe siècle », est le premier volet d’un colloque consacré aux relations de Jeanne d’Arc avec les œuvres musicales et sera suivie d’une autre journée prévue en mai 2015 sur « La musique au temps de Jeanne d’Arc ».

    Connue dans le monde entier, à la fois héroïne nationale et sainte de l’Eglise, Jeanne d’Arc, a fait l’objet depuis le XIXe siècle d’abondantes publications historiques, mais elle a aussi puissamment inspiré artistes, écrivains et musiciens. Les productions musicales, particulièrement nombreuses, touchent tous les genres, tant dans le domaine religieux (messes, hymnes et cantiques…) que profane, depuis la création d’opéras devenus aujourd’hui des œuvres majeures du patrimoine culturel européen, jusqu’à la constitution de chorales, de fanfares et d’harmonies locales dont elle a inspiré le répertoire, en passant par les ballets ou les musiques de films.

    Si les peintures, sculptures, vitraux et statues, ainsi que les poèmes, romans, et pièces de théâtre ont été des sources souvent exploitées lors de colloques sur Jeanne d’Arc, ce ne fut, jusqu’à présent, guère le cas de la musique, pour laquelle des recherches importantes ont pourtant été menées ces dernières années. Dans une démarche pluridisciplinaire, rassemblant historiens, littéraires, musicologues et musiciens, ce colloque entend présenter plusieurs aspects de la musique inspirée par Jeanne d’Arc à travers sept communications illustrées d’extraits musicaux dont plusieurs seront joués sur place. Elles rappelleront d’abord comment s’est mise en place l’image de la sainte, puis s’attarderont sur la perception de Jeanne dans les œuvres lyriques de Schiller, Tchaïkovski, Verdi, Liszt, Gounod et Honegger-Claudel (le célèbre oratorio Jeanne d’Arc au bûcher). Il sera également question de la place de la musique dans les fêtes johanniques, à partir de l’exemple significatif d’Orléans, mais aussi des créations contemporaines, qui montrent que Jeanne continue d’inspirer de jeunes artistes, comme ce fut le cas en 2012 lors du 600e anniversaire de sa naissance, avec notamment l’expérience originale menée par Vosges arts vivants. Enfin une jeune musicienne roumaine expliquera comment elle a récemment composé un nouvel opéra dont elle interprétera des extraits pour la première fois en Lorraine.

    ja_colloque_2.jpg

    ‡ Plus d’info :

    > Site départemental de Domremy : 03 29 06 95 86 - sitededomremy@cg88.fr

    > CRULH - Université de Lorraine : 03 54 50 51 66

  • Les activités à l'ermitage Notre-Dame de Bermont

    bermont.jpg

    Ermitage Notre-Dame de Bermont à Greux [cliché H&PB].

     

    Programme des prochaines activités à l’ermitage johannique Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges) :

    >> Samedi 31 mai : Fête de Notre Dame de Bermont

    - Assemblée Générale de l'Association de 17h00 à 18h00

    - Veillée de prières à 20h00 puis messe (célébrée pour la France) suivie de l'exposition du Très Saint Sacrement

    - 6h00 du matin : reposition du Très Saint Sacrement

     

    >> Dimanche 1er juin : dimanche après l'Ascension

    - Messe à 11h00 célébrée à l'intention des Chrétiens persécutés

    - à 12h30 : repas tiré du sac

    - à 14h00 : présentation de la troisième publication de l'association Notre-Dame de Bermont-Sainte Jehanne d’Arc : « L'abjuration de Jehanne d'Arc au cimetière de Saint-Ouen - Genèse d'une calomnie », par Alain Olivier

     

  • Six mois qui incendièrent le monde - Juillet-décembre 1914

    roth.jpg28 juin 1914 : lorsque l'assassinat de François-Ferdinand d'Autriche allume la mèche, la guerre, que l'on croyait pouvoir limiter aux Balkans, s'internationalise par le jeu des alliances. Alors que certains pays se tournent vers la neutralité, d'autres, comme la France, l'Allemagne, la Russie et l'Autriche-Hongrie, mobilisent plusieurs millions d'hommes.

    Les premiers combats aux frontières déjouent les prévisions : résistance des Belges, victoire allemande imprévue à Tannenberg, échec de l'offensive française en Alsace et Lorraine, échec du plan Schlieffen dont l'Allemagne attendait la victoire en moins de quarante jours, sursaut français à l'Est de Nancy et sur la Marne. La guerre se prolonge et s'étend au Proche-Orient, sur les mers, dans les airs, aux colonies.

    Tous espéraient une guerre courte, finie au plus tard pour Noël ; il faut maintenant s'engager dans une guerre longue. Sur des fronts continus, les combattants s'enterrent dans des tranchées. C'est une situation qui déconcerte des états-majors impuissants.

    1914, ce sont six mois qui s'achèvent par l'enlisement et le piétinement sur place, six mois qui conduisent à un face-à-face défensif et meurtrier, six mois qui engagent les belligérants dans une guerre mobilisant toutes les ressources humaines, économiques et morales, six mois qui mènent à la Grande Guerre dont les contemporains ne peuvent prévoir ni la fin ni le résultat.

    L'assentiment des peuples se fait dans l'effroi d'une conscience de la généralisation du conflit à l'ensemble du monde.

    François Roth, professeur émérite de l'Université de Lorraine, nous fait revivre ces six mois qui allaient embraser le monde. Parce que fin connaisseur de l'histoire de la Lorraine, il intègre la situation et la contribution des provinces de l'Est dans ces premiers mois du conflit.

     

    ‡ Six mois qui incendièrent le monde. Juillet-Décembre 1914, François Roth, éditions Tallandier, 2014, 560 p. (26 €).

  • "Pèlerins de Lorraine" : des polos pour le 30ème anniversaire

    Les polos et ticheurts "Spécial 30 ans Pèlerins de Lorraine" sont arrivés !

    polo pèlerins lorraine.JPG- Le polo qualité supérieure est brodé du dessin de deux pèlerins au drapeau lorrain avec le texte "Saint Sigisbert ? Présent !".

    20 €  (5 € frais de port) / taille XL, L, M ou S et en coloris vert foncé uniquement.

    - Le ticheurt  floqué "pèlerins de lorraine en tournée depuis 1984"

    20 € (5 € frais de port) / série limitée.

     

    Pour votre commande :

    > Un stand sera présent lors de la fête des 40 ans de la troupe scoute IIIème Nancy les samedi 31 mai et dimanche 1er juin au collège privé Bhx Frassati à Mandres-sur-Vair (Vosges, entre Contrexéville et Vittel).

    > ou retrait chez Jean-Marie Cuny, au Tremblois (54280 Laneuvelotte) ou lors du pèlerinage Paris-Chartres.

    > commande avec envoi postal et règlement par chèque à l'ordre de "Pèlerins de Lorraineà envoyer à : Pèlerins de Lorraine, Le Tremblois, 54600 LANEUVELOTTE.

    > Contact : 06 79 71 06 44

     

    L’association Pèlerins de Lorraine a pour but de fédérer les marcheurs et amis de nos pèlerinages de Domremy-Vaucouleurs et Paris-Chartres et d’en assurer la logistique. Elle se fixe pour autre objectif de maintenir dans l’amitié chrétienne et l’unité de prière l’ensemble de ses membres de toutes générations. Enfin, elle apporte son soutien aux initiatives locales et régionales de promotion de l’identité lorraine et catholique traditionnelle.

    L’association Mémoire des Lorrains a pour but de réunir les Lorrains fidèles à leur passé et désireux d’en maintenir la flamme dans leur société. Elle organise plusieurs manifestations et commémorations dans l’année et participe à de nombreux événements culturels ou associatifs.

  • Saône Lorraine et Victor Noir

    noir.jpg

    [Vosges Matin]

  • Verdun (55) : des bornes de la Voie Sacrée vandalisées

    Cinq bornes de cette route mythique ont été vandalisées dans la nuit du 19 au 20 mai. Et quatre casques les surmontant ont été volés.

    borne verdun.jpgUn massacre. C’est au sacré que l’on vient d’attenter. C’est presqu’une profanation, tant ces bornes sont symboliques. Surtout l’année du Centenaire de la Grande Guerre. Derrière ces blocs de béton rouge et blanc surmontés d’un casque orné d’une couronne de laurier se cache toute la souffrance des soldats de la Bataille de Verdun. Par-delà l’asphalte et la circulation routière, on sent encore la poudre des combats, la sueur des soldats montant au front et le sang de ceux qui revenaient de l’enfer. On entend encore le bruit des moteurs des camions amenant hommes, munitions et matériels. C’est grâce à ce cordon ombilical tendu entre l’arrière et l’enfer que Verdun a tenu. Tout un symbole !

    lorraine,verdun,voie sacrée,casque,adrian,poilus,grande guerre,1914 1918,bar le ducOn attribue à Maurice Barrès, la création du nom « Voie sacrée ». Mais si c’est en 1923 que le terme est finalement entériné, c’est le président Poincaré, un Meusien, qui inaugura le 22 août 1922 la borne « 0 » de cette route. La cérémonie eut lieu à Bar-le-Duc.

    Le casque à l’origine en bronze a été remplacé depuis longtemps par des casques en laiton dont la patine rappelle l’original. Des bornes qui avaient été restaurées l’an passé par le conseil général de la Meuse. Centenaire oblige. Mais des bornes qui avaient toutes été vandalisées au cours des décennies. La dernière fois, c’était il y a une dizaine d’années. Les casques avaient également été dérobés.

    Pourtant, le système de fixation du casque à la borne avait été sécurisé afin, justement, d’éviter ce genre de méfait. Mais le ou les malfaiteurs se sont acharnés et sept bornes ont subi ces outrages entre les communes des Souhesmes et de Heippes, en passant par Lemmes et Souilly. Aucun autre fait de ce type n’a été signalé sur le Sud meusien.

    casque voie sacrée.jpgCe sont donc des casques en laiton, sans grande valeur marchande, que le ou les vandales ont dérobés, sans doute dans la nuit de lundi à mardi. En tout cas, pas avant lundi en fin d’après-midi, puisque les services du Département qui étaient en train de faucher les accotements de la Voie sacrée, n’ont pas remarqué ces dégradations.

    Ces malfaiteurs ont sans doute agi en employant une masse ou un objet lourd et contondant. En témoignent les traces profondes qui ont marqué le métal sur un casque qui a subi ces chocs sans pouvoir être arraché. Cette borne est située à quelques kilomètres de Souilly en direction de Bar-le-Duc au niveau d’une aire de stationnement. Deux autres casques ont subi les mêmes dégradations. Sinon, quatre autres bornes ont été attaquées à la masse et le casque y a été dérobé. Ne subsistent sur ces monuments que le béton pulvérisé et des éclats aux alentours.

    Il est à noter que les bornes situées à proximité des villages ou sur le territoire de ceux-ci, n’ont pas été touchées. Le bruit de la vandalisation aurait sans doute éveillé la suspicion des riverains.

    Hier, c’était donc la stupeur et l’incompréhension dans le département pour les acteurs de la mémoire.

    Dans quel but ces casques ont-ils été dérobés ? Pour la valeur du métal ? Ou pour la valeur symbolique liée à 14-18 ? Seule l’enquête pourra le déterminer.

    Une enquête qui a été ouverte hier, elle concerne ces vols avec dégradations et est confiée à la communauté de brigades de gendarmerie de Verdun. Les constatations d’usage ont bien sûr été réalisées. Une plainte sera déposée en gendarmerie aujourd’hui par le Conseil général de la Meuse.

    [d’après ER | 20.05.2014]

  • Sampigny (55) : expo' "Raymond Poincaré, président de la Grande Guerre"

    poincaré.jpg

  • Vaudémont (54) : conférence sur "La tour d'habitation de Darnieulles" le 24 mai

    darnieulles.jpg

  • Les Habsbourg et l'argent

    habsbourg.jpgLes Habsbourg ont entretenu des rapports parfois difficiles avec l'argent. Dès sa création en 1526, la monarchie autrichienne fut en effet confrontée à des dépenses militaires disproportionnées à ses ressources. Très vite, elle a su s'adapter en développant une fiscalité modérée et contrôlée par les diètes provinciales, mais aussi en créant des institutions centrales - la Chambres des comptes de Vienne - qui permettent à l'historien d'avoir des lueurs sur un système si complexe qu'il a trop souvent découragé la recherche. Par la suite, les Habsbourg ont trouvé des aides chez leurs vassaux allemands ou leurs alliés - Louis XV par exemple qui versa 100 millions de livres tournois à Marie-Thérèse au cours de la guerre de Sept Ans -. Ils ont eu également recours au crédit que leur fournirent banquiers juifs et grands propriétaires fonciers autrichiens. Bref, malgré des moments difficiles, ils furent capables de défendre la Hongrie face au péril turc et d'entretenir une armée de qualité dont les effectifs décuplèrent entre les traités de Westphalie (1648) et les débuts de la Révolution française, tout en faisant de Vienne une des capitales européennes de la musique et de beaux-arts.

    L'ouvrage met en lumière les côtés positifs des finances autrichiennes plutôt qu'il n'insiste exagérément sur certains travers, propres d'ailleurs aux finances publiques d'Ancien Régime en Europe, les difficultés de trésorerie ou les inégalités fiscales frappant certaines provinces et certains contribuables. Le bilan semble plutôt positif puisqu'en trois siècles, les ressources de l'Etat ont été multipliées par vingt, la dette publique contenue dans des limites raisonnables tout en décuplant les effectifs de l'armée permanente. Néanmoins, la structure politique de la monarchie habsbourgeoise, qui ne fut jamais une monarchie absolue, n'a pas permis, même à Joseph II, de faire des réformes fiscales profondes, les aristocraties locales ayant eu jusqu'au bout le moyen de défendre leurs intérêts économiques.

     

    ‡ Les Habsbourg et l'argent, de la Renaissance aux Lumières, Jean Bérenger, Presses universitaires de Paris-Sorbonne, 2014, 521 p. (24 €)

  • La campagne d'Alsace : automne 1944 - hiver 1945

    alsace 44-45.jpgA l'automne 1944, la Première Armée française du général de Lattre de Tassigny est stoppée dans la boucle du Doubs, par manque de ravitaillement. Commence alors l'hiver le plus rude que la France ait connu depuis longtemps. Après l'épopée triomphale de la Provence et de la vallée du Rhône, nos soldats entament une terrible campagne d'Alsace ; elle sera marquée par l'âpreté des combats contre les troupes d'occupation, arc-boutées sur le massif vosgien, sur cette terre d'empire.

    Tirailleurs, goumiers, commandos de l'armée d'Afrique, Français libres de la 1ère DFL appuyés par la 2ème DB de Leclerc qui vient de libérer Strasbourg, fantassins issus des maquis et blindés des 1ère et 5ème DB libèrent Belfort, combattent dans les Vosges, résistent aux contre-offensives allemandes, signent de nouvelles pages de gloire à Jebsheim et Grussenheim, puis libèrent Colmar le 2 février 1945, rejetant définitivement les allemands de l'autre côté du Rhin. L'Allemagne d'Hitler a reflué, elle est défaite. Mais à quel prix.

    L'auteur, Pierre Dufour, s'engage dans la Légion étrangère en 1972. Il est l'auteur de nombreux ouvrages d'histoire militaire et de monographies régimentaires.

     

    ‡ La campagne d'Alsace. Automne 1944 - Hiver 1945, Pierre Dufour, éditions Grancher, 2014, 350 p., ill. (22 €).

  • Le survivant des combats de Bois-le-Prêtre

    bois le pretre.jpg

    [Vosges Matin]

  • Dictionnaire des communes sinistrées en août 1914 en Meurthe-et-Moselle

    dico.jpgAoût 1914... La Meurthe-et-Moselle est alors le territoire sur lequel se déroulent les premiers affrontements entres armées ennemies : les batailles dites "de Lorraine" initient les interminables listes de soldats morts au combat. Mais les civils dans tout cela ?

    Quel a été le vécu des populations livrées à elles-mêmes, abandonnées sans protection aucune, sans défense face à un envahisseur en proie à une phobie réelle ou simulée et donc prêt à appliquer une loi martiale inflexible à l'encontre des civils inoffensifs et désarmés ?

    Otages, boucliers humains, incarcérés, déportés, mutilés, fusillés... La liste est longue, elle aussi, des victimes "collatérales" de tout âge et de toute condition, sans parler du pillage planifié ni de l'incendie systématique des villes et villages, le tout rappelant le sort de Fontenoy-sur-Moselle en 1870 ou alors préfigurant celui d'Oradour-sur-Glane.

    Mais les survivants ont témoigné, même dispersés dans toute la France en tant que réfugiés ou alors après l'Armistice de 1918 pour ceux restés au pays durant les quatre années d'occupation...

    Ce dictionnaire des communes de Meurthe-et-Moselle victimes de la barbarie de l'envahisseur de 1914 contribue à ce que les populations civiles anonymes sacrifiées tombent dans l'oubli, submergées par les nécropoles et monuments militaires qui eux sont bien visibles.

     

    ‡ Dictionnaire des communes sinistrées. Août 1914 en Meurthe-et-Moselle, Jeanne Vincler, éditions du Quotidien, 2014, 275 p., ill. (29 €).

  • 36ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs avec Pèlerins de Lorraine

    Durant le week-end des 10 et 11 mai s’est déroulé le 36ème pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs, du village de naissance de Jeanne d’Arc à la cité qui l'arma pour « aller bouter les anglois » et couronner le roi Charles à Reims.

    pèlé_11.05.14 021.jpgLe chapitre « Lorraine » du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté, placé sous le patronage de saint Sigisbert – roi mérovingien et patron de la ville de Nancy – et l’association Pèlerins de Lorraine, dont les pèlerins fêtent cette année les 30 ans de sa création, organisent tous les ans depuis 1978 le désormais traditionnel pèlerinage sur les pas de Jeanne « la bonne Lorraine ».

    Outre les scouts et guides Europa-Scouts fidèles à cette route johannique, c'est une belle troupe de pèlerins jeunes, adultes et familles qui ont pérégriné dans une ambiance recueillie et bon enfant.

    Après la veillée scoute du samedi soir sur le plateau de la chapelle de Beauregard à Maxey-sur-Meuse, le dimanche a été consacré au pèlerinage proprement dit avec un parcours de 22 km qui mena les pèlerins, entre éclaircies et averses, de la maison natale de Jeanne jusqu’à l’ermitage Notre-Dame de Bermont où ils furent accueillis par les époux Olivier, restaurateur des lieux, puis direction Montbras avec une halte devant le château Renaissance. Nouveau départ jusqu’à l’église Saint-Brice de Champougny où la messe a été célébrée par l’abbé Thomassin, prêtre du diocèse de Nancy et de Toul, suivi du pique-nique sous la protection tutélaire de l’antique chapelle Notre-Dame des Affligés. Après ces agapes reconstituantes, le pèlerinage s’est poursuivi jusqu’à Vaucouleurs où le salut au Saint-Sacrement a été présidé en l'église paroissiale par l’abbé Stemler, prêtre de la Fraternité Saint-Pierre à Epinal et aumônier des Europa-Scouts lorrains. Le pèlerinage s'est clôturé par les cérémonies scoutes sur la place de la Jeanne d'Alger.

    C'est à l'instigation du colonel Valette d'Osia qu’en mai 1982 différentes troupes guides et scouts d'Europe puis Europa-Scouts ont choisi d'accompagner les pèlerins du début pour la marche annuelle au pays de Jeanne d'Arc. Depuis, la fidélité scoute n'a pas fait défaut ; cette année encore, nombreux étaient-ils à participer avec foi, dynamisme et enthousiasme à ce 36ème pèlerinage. Le premier pèlerinage a été effectué seul par Jacques Millière, un ancien d’Indochine et des bataillons de Corée, poursuivi jusqu’à ce jour par Jean-Marie Cuny, auteur régionaliste et fondateur de La Revue lorraine populaire, accompagné par les jeunes scouts lorrains… et tous les fidèles de notre Jeannette !

    Quelques images du pèlé' 2014...

    pèlé_11.05.14 004.jpg

    pèlé_11.05.14 008.jpg

    pèlé_11.05.14 027.jpg

    pèlé_11.05.14 035.jpg

    pèlé_11.05.14 043.jpg

    pèlé_11.05.14 037.jpg

    pèlé_11.05.14 053.jpg

    pèlé_11.05.14 056.jpg

    pèlé_11.05.14 011.jpg

    [Clichés ©H&PB]

  • "De 1870 à 1914. Pour ne pas oublier" : les actes du colloque 2013 de Briey sont publiés

    colloque 1870-1914.jpgLe Cercle d'histoire du Pays de Briey et la Ville de Briey ont organisé en octobre 2013 un colloque sur la guerre de 1870-1871 et ses conséquence sur le Pays de Briey jusqu'à la déclaration de la Première Guerre mondiale.

    Les Actes de ce colloque reprennent les différentes contributions des érudits locaux. Elles abordent notamment la situation de Briey après les batailles de Gravelotte et de Sainte-Marie-aux-Chênes des 16-18 août 1870 ainsi que les raisons qui ont conduit à la Grande Guerre, les effets de l'annexion sur la vie des populations civiles et sur l'industrie locale.

    Les communications se voulaient également une introduction à l'ouverture du nouveau musée de Gravelotte consacré à la guerre franco-prussienne de 1870.

     

    ‡ De 1870 à 1914. Pour ne pas oublier, François Heller (dir.), Cercle d'histoire du Pays de Briey et Ville de Briey, s.d., 47 p., ill.

  • A la recherche des œuvres du peintre Alfred Bertrand


    renaudin chamagne.jpg

    Alfred Renaudin, Chamagne (Vosges), 1933, huile sur toile.

     

    Le président de l’association des Amis d’Alfred Renaudin de Val-et-Châtillon (54), Olivier Bena, est à la recherche d’informations sur l’artiste peintre vosgien Alfred Bertrand ainsi que sur ses œuvres picturales. Cette documentation servira à la préparation du centenaire de la naissance du peintre, célébré en 2015.

    *

    *       *

    Alfred Bertrand est né pendant la Grande Guerre, le 28 juin 1915, à Rambervillers (Vosges). Il ne connut jamais son père, Jules Alfred Bertrand, décédé le 18 juin 1915, quelques jours seulement avant la naissance de son fils. Il fut donc pupille de la Nation. Sa mère, née Alice Gérard, veuve de guerre, épousa en secondes noces Monsieur Desbrosses. Il passa toute sa jeunesse à Val-et-Châtillon (Meurthe-et-Moselle). Attiré très tôt par la peinture, Alfred Bertrand fit son apprentissage à l’imprimerie Victor Idoux de Nancy avant de conduire une brillante carrière de dessinateur publicitaire à Paris.

    Au cours de ses nombreux séjours en Lorraine, il aimait à « croquer » quelques beaux paysages du secteur de Val-et-Châtillon. C’est ainsi que l’on peut probablement retrouver certaines de ses œuvres chez des parents ou amis de l’artiste. Il exposa plusieurs fois son travail à Paris. Il obtint de nombreuses récompenses, notamment deux prix en 1983 au prestigieux Salon des Artistes Français, dont il était sociétaire depuis 1968. Il y avait déjà obtenu une médaille d’argent en 1969 et une médaille d’or en 1976. Il avait même reçu la médaille d’argent de la ville de Paris.

    Il épousa à Nancy le 18 février 1939 Szypra Wortmann. Deux fils naquirent de cette union, Jean Pierre et Alain. C’est dans sa 81ème année qu’est décédé Alfred Bertrand à Paris le 21 décembre 1995. Il repose au cimetière de Val-et-Châtillon. Son épouse est décédée le 1er mai 2008 à Paris. Elle est également inhumée à Val-et-Châtillon aux côtés de son époux.

    [d’après Olivier Bena)

     

     

    ‡ On peut communiquer toute information relative à Alfred Bertrand à bena_olivier@yahoo.fr

  • Août 1914 en Meurthe-et-Moselle : dictionnaire des communes sinistrées

    dico.jpgLa Meurthe-et-Moselle, lors des premières semaines de la Première Guerre mondiale, est alors le théâtre des premiers affrontements entre armées ennemies ; les batailles de Lorraine initient les interminables listes de soldats morts au combat. L'ouvrage se souvient aussi des civils victimes de la barbarie des envahisseurs. L'auteur nous fait revivre le quotidien angoissé des populations livrées à elles-mêmes, abandonnées sans protection, sans défense face aux troupes allemandes en proie à une phobie réelle ou simulée et prêtes à appliquer une loi martiale inflexible à l'encontre des civils.

    Otages, boucliers humains, incarcérés, déportés, mutilés, fusillés... La liste est longue, de Longwy à Gerbéviller en passant par Baccarat, Badonviller et nombre de villages, des victimes "collatérales", de tout âge et de toute condition, sans parler du pillage organisé ni des incendies systématiques des maisons, rappelant le sort de Fontenoy-sur-Moselle en 1871 et préfigurant la destruction d'Oradour-sur-Glane en 1944.

    L'auteur s'est attaché à recueillir les témoignages laissés par les survivants ; il nous fait partager les angoisses de ces populations martyres afin que tous les civils tués lors de ces premiers combats en Lorraine ne soient pas oubliés. Victimes d'une seconde mort, submergées par les innombrables nécropoles militaires.

     

    ‡ Dictionnaire des communes sinistrées. Août 1914 en Meurthe-et-Moselle, Jeanne Vincler, éditions du Quotidien, 2014, 275 p., ill. (29 €).

  • "Jeanne d'Arc" : spectacle monumental à Domremy en juillet

    jeanne1.jpg

    jeanne2.jpg

  • A la découverte des petites bêtes aquatiques de Lorraine et d'Alsace

    lorraine,alsace,bête,aquatique,fauneLes milieux aquatiques sont souvent emprunts de légendes et de mystères. Nombre de monstres terrifiants hantaient les marécages brumeux et dévoraient quiconque osait traverser nuitamment leur territoire. Et même si à notre époque ces "démons" sont tombés dans l'oubli, les créatures aquatiques conservent une part de secret.

    Conçu comme un guide de terrain, cet ouvrage permettra au lecteur de faire plus ample connaissance avec les bestioles vivant de part et d'autre du miroir. A la fois pédagogique et rigoureux, riche en anecdotes et illustré de plus de 450 photographies inédites, il est le compagnon idéal du naturaliste en herbe, du pêcheur curieux, de l'enseignant et, plus simplement, de tous les promeneurs ou amoureux de la nature en Lorraine et en Alsace, soucieux d'en apprendre plus sur ces milieux naturels fragiles et leurs mystérieux habitants.

     

    ‡ A la découverte des petites bêtes aquatiques de Lorraine et d'Alsace, Jean-Yves Nogret et Stéphane Vitzthum, éditions du Quotidien, 2014, 253 p., ill. (24 €).