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Lorraine - Page 27

  • Villouxel (88) : redécouverte d'une sépulture néolithique

  • La bataille de Verdun de Philippe Pétain

    Publié en 1929, La Bataille de Verdun est un livre de circonstance. Pour entrer à l'Académie française, le maréchal Pétain doit avoir au moins un livre à son actif. Le sujet s'impose : Philippe Pétain a pris le commandement des troupes de Verdun le 26 février 1916. Il a été désigné et considéré par l'opinion comme le « vainqueur » de la bataille mythique de la Grande Guerre, l'incarnation du sacrifice des combattants.

    Si l'on trouve naturellement dans ce récit le tableau chronologique de la bataille, les faits, leur déroulement et leurs conséquences, Philippe Pétain y exprime aussi ses conceptions tactiques et stratégiques.

    Les lecteurs d'aujourd'hui, s'ils ne peuvent rester insensibles à la somme des souffrances évoquée avec force, y reconnaîtront la trace essentielle de la communion nationale personnifiée en un homme, le "sauveur" puis le "vainqueur" de Verdun qui marqua plusieurs générations de Français et, en premier lieu, les anciens combattants qui ont survécu à l'enfer de Verdun.

     

    ‡ La bataille de Verdun, Philippe Pétain, Bénédicte Vergez-Chaignon (prés.), éditions Perrin, coll. Tempus, 2015, 182 p. (7,50 €).

  • Nancy : Rosaire pour la Vie le 28 novembre place d'Alliance

  • Une pétition contre le "musée de verre" à Nancy

  • Nancy : l'église Saint-Sébastien en soins intensifs

  • la Résistance en Moselle annexée : le groupe "Mario"

    Qu'est-ce que la Résistance en Moselle annexée et quelles formes a-t-elle prises ? C'est à ces questions que l'historien Cédric Neveu, devenu un spécialiste de la Seconde Guerre mondiale en Moselle, tente d'apporter des éléments de réponses, au travers d'une vaste étude, d'un essai d'histoire totale sur le groupe « Mario », appellation d'après-guerre qui recouvre le Parti communiste clandestin et son action de 1940 à 1944.

    Considéré comme l'un des principaux mouvements de lutte contre l'administration nazie au cours de l'annexion, il fut violemment réprimé par le système nazi qui créa pour l'occasion un Kommando spécial de la Gestapo et le SS-Sonderlager de Metz-Queuleu où les résistants furent impitoyablement torturés sous l'autorité du brutal commandant Hempen avant d'être envoyés dans les camps de concentration.

    La figure de son chef, l'instituteur communiste Jean Burger, est bien sûr incontournable, mais cette histoire se veut également celle d'un mouvement collectif. Des hommes et des femmes, dont une forte proportion d'étrangers, qui ont aussi agi. Avec leurs moyens, ils ont contribué à l'effondrement du système totalitaire destiné à dissoudre l'identité de la Moselle dans le Reich millénaire, aux côtés d'autres organisations de la Résistance mosellane.

    Cette étude ,appuyée sur une volumineuse documentation, appelle à prendre en compte la spécificité de la Résistance en Moselle annexée.

     

    ‡ La Résistance en Moselle annexée : le groupe "Mario", Cédric Neveu, éditions du Quotidien, 2015, 368 p. (20 €).

  • Ce n'est pas pour toujours

    1868. Éliette et Pierre coulent une enfance heureuse dans une Alsace rythmée par le dur labeur, les traditions et les rites ancestraux. Une passion pour l'instruction et le dessin les rapproche et leur destin commun semble une évidence. C'était compter sans la déclaration de guerre de 1870, puis de l'annexion de l'Alsace-Moselle par Bismarck, suivie des faits sanglants de la Commune.

    Afin d'éviter à Pierre de porter l'uniforme prussien, sa mère décide de suivre son employeur qui s'est installé en Lorraine française, à Nancy. Libérée des troupes allemandes en 1873, cette ville va connaître un formidable essor grâce à l'arrivée de nombreux industriels, artistes et ouvriers alsaciens-lorrains. Dans cette belle époque bouillonnante de progrès, Pierre saura-t-il trouver sa place dans le mouvement de l'École de Nancy naissant ? En terre allemande, de l'autre côté des Vosges, Éliette osera-t-elle s'affirmer sous l'autorité prussienne ?

    Malgré cette déchirure et cet exil contraint, la providence fera à nouveau croiser les chemins des deux jeunes gens, de manière insolite.

     

    ‡ Ce n'est pas pour toujours, Angèle Bientz-Potin, éditions du Quotidien, 2015, 304 p. (20 €).

  • Emile Gallé et le Club de l'Art social

  • Témoignage d'un prêtre lorrain en Haïti : conférence de l'abbé David Fontaine à Nancy le 24 novembre

  • 11-Novembre : le Bleuet de France en hommage à nos combattants d'hier et d'aujourd'hui

    Le bleuet, petite fleur bleue qui, malgré les horreurs des tranchés a continué à pousser sur les champs de bataille. Telle serait l’origine du Bleuet de France, de symbole d’espoir des Poilus, elle est devenue symbole national de mémoire et de solidarité.

    Chaque année, le 11 novembre, le Bleuet de France est proposé à la vente lors des manifestations patriotiques : l'argent récolté est versé aux anciens combattants, à leurs frères ou sœurs d’armes, à leurs épouses, époux, enfants et familles en cas de blessures ou de décès, ainsi qu’aux victimes d’attentat.

    Alors, en souvenir de nos Poilus de 14-18, à l'occasion du 97ème anniversaire de l'Armistice, soutenons les familles de tous les combattants français tombés ou blessés au Champ d'honneur !

  • 45ème anniversaire de la mort du général de Gaulle

    Ce mardi 9 novembre 2015, la France s'est souvenue de la disparition du Général De Gaulle, voici 45 ans.

    RIP+

  • Les Grandes Brasseries de Saint-Nicolas-de-Port

    S'il est un spécialiste de la bière en Lorraine, c'est bien Benoît Taveneaux, président du musée français de la brasserie à Saint-Nicolas-de-Port. Et tout Benoît Taveneaux, le digne fils de son père René - éminent universitaire, historien de la Lorraine -, est contenu dans ce livre si intime, fait de vapeurs, d'odeurs de malt, ouvrage rédigé au pied de cette chaudière cuivrée et brillante de la chambre à houblon, dont les effluves, trente ans après la fermeture des Grandes Brasseries de Saint-Nicolas, sont toujours aussi persistants.

    Des fabriques de bière devaient déjà exister à Port à l'époque des grands pèlerinages qui avaient fait de la cité une des premières de Lorraine. Au XIXe siècle, deux petites brasseries cohabitent, mais c'est au XXe siècle que les Moreau, déjà brasseurs à Vézelise depuis 1863 font de leur nouvelles brasserie un modèle du genre.

    Après un demi-siècle de production, connue internationalement, la brasserie de Saint-Nicolas, victime des concentrations industrielles, dû fermer.

    Heureusement, le magnifique bâtiment, chef-d'oeuvre de l'architecture industrielle Art Déco a été sauvé de la démolition. Devenu musée, il continue à aire briller l'étoile de la brasserie lorraine.

    Une belle histoire riche des hommes qui y ont travaillés et qui y ont apportés tous leur savoir-faire.

    Un ouvrage à déguster sans modération !

     

    ‡ Les Grandes Brasseries de Saint-Nicolas-de-Port, Benoît Taveneaux, Musée français de la brasserie, 2015, 157 p., ill. (15 €).

  • Le Choeur d'hommes de Nancy au couvent des Dominicains le 15 novembre

  • Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois à la basilique de Sion le 18 novembre

  • Vézelise (54) : patrimoine horloger caché dans l’église Saints Côme & Damien

    C’est une belle aventure patrimoniale que vivent aujourd’hui Thierry Lacroix le neveu qui vit à Paris, le cousin vézelisien Emmanuel Rusch et Denis Vialette, l’oncle et cousin professeur de technologie au Lycée d’Altitude à Briançon.

    En fait, tous trois sont apparentés et descendent d’Henri Vialette, le grand-père qui fut en son temps dans les années 1930, chef électricien à la Brasserie de Vézelise et qui entretenait le mécanisme.

    Lors d’une visite dans le clocher tors haut de 73 m, Denis Vialette est attiré par une mécanique rouillée envahie par les toiles d’araignée, mais qui interpelle le prof de technologie, ce dernier conduisant un projet scolaire dans son établissement sur le thème du temps. Suffisant pour commencer des recherches dans les archives et nettoyer la salle de l’horloge, voire effectuer des travaux de sauvegarde. Car le mécanisme découvert est des plus intéressants : il date de 1729 comme l’atteste l’inscription fort lisible : « J’ai été fait à Portcieux par François Pelletier en 1729 ».

    Un mécanisme inscrit à l’inventaire général des Monuments historiques. Pour les lycéens de Briançon, c’est une curiosité qu’ils ont été amenés à étudier comme ils ont étudié les horloges d’édifices à Briançon et Vézelise.

    Un mécanisme dont les cinq corps de rouages permettaient de sonner les heures, les quarts d’heure et ce qui en fait « son originalité et sa rareté : l’appel des fidèles au Saint-Sacrement ». Ainsi le clocher de Vézelise permet de découvrir trois générations d’horloge : l’électronique contemporaine qu’entretiennent les Etablissements Chrétien, l’électromécanique des années 1960 et cette merveille de 1729 une horloge mécanique.

    « Pour le moment, nous approprions les lieux avant de songer à faire visiter. Nous renseignerons l’horloge avec des pancartes », confie Denis Vialette qui précise : « Les visites seront réservées aux seules personnes intéressées par le sujet ». Une visite qui se mérite tant les escaliers en colimaçon sont étroits !

    [source : ER]

  • La Nouvelle revue lorraine a son site Internet

    Tout le monde connaît La Nouvelle revue lorraine...


    Mais s'il existe encore quelques Lorrains qui ne connaissent toujours pas cette sympathique revue régionaliste (fondée en 1974), il faut vous rendre immédiatement sur le site Internet que son fondateur-directeur-animateur, Jean-Marie Cuny, vient de créer et que l'on découvre à l'adresse suivante :

    http://www.nouvelle-revue-lorraine.fr/ 

    Bonne découverte... et n'oubliez pas de vous abonnez !


    ... La Nouvelle revue lorraine n'est pas réservée aux seuls Lorrains : tous les amateurs d'histoire, de traditions et de terroirs sont bien sûrs invités à découvrir "le" bimestriel qui a la Lorraine au cœur !

  • La Lorraine à travers la carte postale ancienne

    « C’ est la vie quotidienne des générations qui nous ont précédés qui est ainsi donnée à voir : travaux des champs, petits métiers, arrivée des premières automobiles et transports en commun, débuts du tourisme et vie au fil des saisons montrent ainsi la réalité d’une époque pleine de changements. » C'est ainsi que Jean-Marie Cuny présente son ouvrage agréablement illustré avec de sympathiques cartes postales anciennes  sorties de la collection de Roland Brach.

    À travers près de 400 clichés anciens, l'auteur, grand connaisseur de la petite et de la grande histoire de notre Lorraine, témoigne de toute la force de l’identité lorraine, qui au début du XXe siècle, est encore essentiellement rurale et forestière. Paysans, bûcherons, sagards et vignerons se partagent le vaste territoire. À la même époque, forges et hauts-fourneaux, verreries, cristalleries, mines et carrières, artisanat et petits métiers composent le paysage industriel. Mais dans ce pays de frontières, les villes de garnisons sont aussi nombreuses…

    Mais la Lorraine à la "Belle Époque", c’ est aussi le progrès de la mécanisation et surtout l’éclosion des transports qui désenclave les campagnes, l’ explosion démographique dans les grandes cités, les prémices du tourisme à Gérardmer la « perle des Vosges », les joies des sports d’hiver et le début de l’ aéronautique. Bref, un retour dans la Lorraine de nos grands-parents - voire de nos parents ! - pour témoigner auprès des jeunes générations de la vie de leurs ancêtres.

     

    ‡ La Lorraine à travers la carte postale ancienne, Jean-Marie Cuny, HC éditions, 2015, 160 p., ill. (18,50 €).

  • Grand (88) : portes ouvertes à la base archéologique

  • Souvenons-nous de Henri Bataille, l'historien de Vaucouleurs

    [L'Abeille]

  • Et si nos paysages disparaissaient ?

    [L'Abeille]

  • Ecrits de mémoire de Templier

    Ce roman historique rassemble trois grimoires légués par Jehans de Rupt de Ville, commandeur du Temple que l'on peut penser d'origine lorraine, son personnage principal et narrateur. "La troisième croisade", "Mission secrète en Espagne" et "La quête du Graal" emmènent le lecteur dans un périlleux voyage autour de la Méditerranée avec retour en terre lorraine où la résolution d'une énigme doit lui permettre de découvrir la précieuse coupe du Saint Graal.

    Le roman est rédigé dans cette langue poétique et fleurie du XIIIe siècle qui permet une véritable immersion dans cette époque bénie des croisades.

    Avec l'auteur, le lecteur enfile la cote de mailles de son héros, rude gaillard tout à la fois pieux templier et homme pécheur devant son Créateur... On apprécie le langage imagé de ce magnifique Moyen Âge dont l'auteur respect l'esprit tout en s'éloignant suffisamment afin d'en faciliter la compréhension par les lecteurs de notre temps.

    Bon voyage avec le commandeur des templiers Jehans de Rupt de Ville !

     

    ‡ Ecrits de mémoire de Templier, Gilles Voydeville, éditions ETT-Locutio, 2015, 240 p. (20 €).

  • L'enfant aux miracles

    En ce printemps 1814 à Ottrott, sur le versant alsacien du massif des Vosges, alors que le Premier Empire est à bout de souffle, on accourt de partout pour être guéri par "l'enfant aux miracles".

    Le petit Sébastien Willer soigne miraculeusement les blessures de la vie et du quotidien en imposant les mains sur les parties douloureuses du corps... Pendant plusieurs années, riches et pauvres, ruraux et citadins, viennent en foule se faire toucher et frotter par le petit paysan aux mains miraculeuses. La famille s'enrichit. Les jalousies se font jour. Et les autorités civiles et médicales s'inquiètent.

    L'enfant est-il un charlatan ? Et s'il guérit vraiment, Est-ce par la force naturelle d'un mystérieux flux magnétique propre aux zones montagneuses ? Ou s'agirait-il d'un don de Dieu ou d'une ruse du Diable ?

    Dans une société traumatisée et appauvrie par vingt années de guerre, secouée par les changements de régime et le bouleversement des valeurs traditionnelles, le débat fait rage du côté des Vosges alsaciennes. La presse et la politique s'en mêlent. L'enfant est instrumentalisé, isolé, malmené. Les nouveaux pouvoirs - bourgeoisie, médecine, justice - s'opposent à l'Eglise qui soutient Sébastien et sa famille et le soustrait à l'engrenage infernal. L'enfant retournera à l'anonymat et deviendra instituteur. Il décédera en 1892 à Ottrott, son village natal, au pied du mont Sainte-Odile.

    L'auteur - arrière-arrière-petit-neveu de Sébastien Willer - a reconstitué l'histoire extraordinaire de cet enfant à partir de solides sources historiques et archivistiques. L'ouvrage raconte avec une grande sensibilité un étonnant moment de trouble collectif dans une société déboussolée, flottant entre certitudes ancestrales (Eglise catholique et monde rural) et croyances rationalistes nouvelles (bourgeoisie protestante et franc-maçonne). Deux visions du monde. Et la triste histoire d'une enfance volée.

     

    ‡ L'enfant aux miracles. Le petit Alsacien qui guérissait avec les mains, Gérard Hoffbeck, éditions La Nuée Bleue, 2015, 175 p., ill. (15 €).

  • Zoom sur Bocquegney et Hennecourt avec Maisons paysannes des Vosges

    [Vosges Matin]

  • L'Ecole de Nancy face aux questions politiques et sociales de son temps

    Si l'Art nouveau est bien un symbole de la Belle Epoque, c'est à rebours du mythe décrivant des artistes en quête de formes voluptueuses dans un âge d'or crépusculaire. En effet, la Belle Epoque est une période plus troublée que ne le laisse supposer sa légende.

    Né dans le contexte lorrain de l'après-Sedan, le mouvement Art nouveau nancéien a une propension à se mobiliser sur les nombreuses questions politiques et sociales d'alors - l'annexion de l'Alsace-Moselle, l'affaire Dreyfus, l'anticléricalisme, les revendications ouvrières -, attisé en cela par les personnalités exceptionnelles de ses deux présidents, Emile Gallé puis Victor Prouvé, républicains fervents qui investissent le champ politique.

    Cet ouvrage, à travers les chefs-d'oeuvre de Gallé, Prouvé, Daum et bien d'autres, permet de découvrir un aspect passionnant et méconnu de l'Art nouveau et de ses implications dans la politique et la société en Lorraine et en France.

     

    ‡ L'Ecole de Nancy face aux questions politiques et sociales de son temps, collectif, Somogy éditions d'art, 2015, 224 p., ill. (29 €).

     

  • La phalange du saint

    1516. La phalange du saint patron de la Lorraine est dérobée dans la "grande église" de Saint-Nicolas-de-Port,  haut lieu de pèlerinage de l'Europe du Nord. Par ce larcin, Guillaume - un paysan adepte de la nouvelle religion réformée - espère faire  vaciller à la fois l'Eglise de Rome et le duché de Lorraine. A sa mort, son fils, compagnon vitrier, et plus tard, son petit-fils, drapier, défendent à leur tour les thèses de Luther en s'appuyant sur ce sacrilège...

    Victime de la disparition de la sainte relique, le duc de Lorraine Antoine le Bon doit la retrouver afin de prouver sa capacité à protéger les biens de l'Eglise et à contenir la propagation de la Réforme. Il doit aussi défendre son indépendance bien fragile. L'espace lorrain - duché de Lorraine et cité de Metz - est alors convoité par ses deux puissants voisins, le royaume des Valois et l'empire de Charles Quint. Le duc Antoine charge un homme de confiance, Matthieu de Pontoy, puis son fils Henri, de réparer l'outrage.

    Sur fond de guerre religieuse, de révolte paysanne - la guerre des Rustauds - et de rivalité entre royaume de France et Saint-Empire, cette épopée lorraine ne connaîtra son épilogue qu'en 1566, sous le duc Charles III... et le patronage de saint Nicolas !

    Un roman historique lorrain haletant qui revisite ce demi-siècle marqué par les conflits politico-religieux mais aussi par des héros en quête du bonheur, de la paix et de la justice.

     

    ‡ La phalange du saint, Gérard Saleron, éditions des Paraiges, 2015, 259 p. (20 €).

  • Nany : messe à la mémoire de la famille ducale de Lorraine célébrée à la chapelle des Cordeliers

    La messe à la mémoire des ducs, duchesses, princes et princesses de la Maison de Lorraine et de Bar a été célébrée par le RP Bruno Houplon, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, samedi 17 octobre en la chapelle des Cordeliers de Nancy, nécropole nationale de la Maison de Lorraine et de Bar.

    La messe votive de la Bienheureuse Marguerite de Lorraine a été dite par le célébrant. Il y a associé le Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, descendant de notre dernier duc héréditaire François III.

    Et vive la Lorraine ! Vive nos ducs !

  • Aumônier à Verdun : journal de guerre et lettres du père Anizan

    Le Père Émile Anizan (1853-1928), fondateur des Fils de la Charité et promoteur l'Union des associations ouvrières catholiques, fut aumônier volontaire durant le premier conflit mondial dans le camp retranché de Verdun. Il exercera notamment son apostolat à Damloup et dans les paroisses environnantes ainsi qu'auprès des unités de la IIIe armée, d'août 1914 à février 1916.

    Ce livre réunit son Journal des dix-huit mois passés sur le front et ses lettres, accompagnés de cartes et de photographies inédites. Les lettres sont adressées à des prêtres, à des frères spirituels ou à des laïcs, mais aussi, pour une partie d'entre elles, au Christ lui-même.

    Dans un contexte marqué par la violence et l'angoisse, le Père Anizan témoigne de la brutalité de la guerre, développe des réflexions politiques et sociales, ainsi que des sentiments spirituels.

    Parmi tous les témoignages sur la Grande Guerre, le Père Anizan livre au fil de ces pages sa vision personnelle de l'humanité et des événements.

     

    ‡ Aumônier à Verdun. Journal de guerre et lettres du père Anizan, Jean-Yves Moy (prés.), PUR, 2015, 195 p., ill., cartes (16 €).

  • Correspondance de Valentin Jamerey-Duval, bibliothécaire des ducs de Lorraine

    Le tome I de la Correspondance de Valentin Jamerey-Duval (1722-1745) a permis au lecteur de découvrir le parcours singulier de ce fils de pauvres paysans de Champagne, ancien serviteur d’ermites lorrains, devenu bibliothécaire des ducs de Lorraine Léopold et François-Etienne, puis de l’empereur François Ier - ex-duc de Lorraine François-Etienne - au palais Pitti à Florence.

    Le tome II nous offre de poursuivre la découverte d'une nouvelle étape dans sa vie entre 1746 et 1760. En 1746, Jamerey-Duval poursuit la rédaction de ses Mémoires et sa correspondance avec son ami, Frère Zozime, ermite lorrain, et avec son mécène, le baron Pfütschner, à Vienne. En 1748, il est invité à rejoindre l'époux de Marie-Thérèse de Hasbourg, François Ier, à Vienne, afin d’y diriger son cabinet impérial des monnaies. Intermède heureux, en 1752, il entreprend un long voyage qui le conduit à Bruxelles et à Paris, où il revoit Mme de Graffigny, amie connue à Lunéville ; il se rend également à Arthonnay, son village champenois natal, où il retrouve ses sœurs et, enfin, en Lorraine, où il suit, auprès des ses amis religieux, la reconstruction d’un ermitage et redécouvre la générosité du roi Stanislas, nouveau duc nominal de Lorraine.

    Depuis Vienne, Jamerey-Duval continue à faire montre de ses qualités de cœur à travers sa correspondance. Il prodigue conseils et aide aux humbles ermites en faisant reconstruire pour eux trois ermitages, à sa famille et à son ancien patron berger. Sa générosité sans faille et ses Mémoires plaisent tant à Jean-Jacques Rousseau que le philosophe expose dans son cabinet de travail les vignettes illustrant la vie de Duval...

    En attendant le IIIe et dernier tome auquel travaille assidûment André Courbet.

    L'auteur, André Courbet, a consacré de nombreux travaux à l’histoire régionale de la Lorraine et propose une annotation minutieuse de la riche correspondance de Valentin Jamerey-Duval.

     

    ‡ Correspondance de Valentin Jamerey-Duval, bibliothécaire des ducs de Lorraine (1746-1760) - Tome 2, André Courbet (prés.), éditions Honoré Champion, 2015, 1096 p., ill. (250 €).

  • L'Echo des Trois Provinces d'octobre-novembre 2015

    Fidèle au rendez-vous, tous les deux mois, L'Echo des Trois Provinces , apporte son lot d'informations et d'anecdotes historiques aux habitants des confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne.

    Au sommaire de ce numéro automnal :

    - Châtillon-sur-Saône : nobles et notables à travers les registres de catholicité

    - les trente glorieuses

    - Villars-Saint-Marcelin, prémonitoire

    - les Cahiers de Melle Marchal de Lamarche

    - la chapelle Saint-Basle de Lignéville

    - pensée du jardinier

    - histoire de la cuisine

    - l'énigme des 3 Provinces

    - les visites de l'été

    - la fontaine de Monthureux-sur-Saône

    - le tour des 3 Provinces à vélo

    - les Thons : bénédiction de l'oratoire en forêt

    - le projet PNR des Sources de Saône & Meuse

    - H comme houblon

    - la vie des associations

    - les animations au Pays des Trois Provinces

     

    L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Renseignements : tresorerie.adp3p@Yahoo.fr

  • Le numéro automnal du Pays lorrain est paru

    La revue trimestrielle du Musée Lorrain et de la Société d'histoire de la Lorraine, Le Pays lorrain, propose à ses lecteurs un riche sommaire dans sa livraison d'automne :
    - le monnayage des grandes abbayes vosgiennes, par Dominique Flon
    - petites histoires d'Avioth révélées par un réchaud de la Renaissance, par Richard Dagorne et Nolween Maroteaux
    - l'hôtel de Soubise, dernière empreinte parisienne d'une famille de sculpteurs lorrains : les Jacquin, par Jean-François Michel
    - l'abbaye de Belchamp au XVIIIe siècle décrite par le prieur Antoine du Moulin, par Cédric Andriot
    - Richard Mique, architecte de Stanislas : un imitateur de Blondel ?, par Aurélien Davrius
    - l'industrie lorraine de l'ameublement : des heures de gloire au déclin, par Jean-Charles Vogley
    - la chapelle Simon : l'art funéraire et l'Art déco à Nancy, par Soonok Ryu
    - un petit garçon dans la Grande Guerre, par Colette Méchin
    - Albert France-Lanord et la restauration du vase de Vix, par Félicie Fougère

     

    ‡ Rappelons que Le Pays lorrain est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (39 €, à l'ordre de "Le Pays lorrain") à : LE PAYS LORRAIN, 64 GRANDE RUE, 54000 NANCY, ou achat au numéro à l'accueil du Musée Lorrain.