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Notre patrimoine - Page 84

  • Patrimoine nancéien : les 400 ans de l'hôtel des Prélats

    Adossé à la cathédrale de Nancy, cet établissement devenu un hôtel de charme réserve bien des surprises. Les murs de l'édifice religieux entrent dans les chambres.

     

    hôtel des prélats.jpgSituée au 3ème étage, la suite a été baptisée « Archanges ». Sur le mur de pierre, face à la porte d'entrée, apparaissent deux visages d'anges. Identiques à ceux de la façade de la cathédrale de Nancy. L'hôtel des Prélats est non seulement adossé à ce qui fut l'« église primatiale » mais il en utilise une partie. Les moulures et les sculptures se retrouvent intégrées aux chambres et aux suites, renforçant encore le cachet de l'établissement. L'hôtel des Prélats a été construit en 1609, il fête donc cette année ses quatre siècles.

     

    L'origine de ce palais remonte à 1602, date à laquelle le pape Clément VIII a décidé de la nomination d'un primat de Lorraine. Un quartier religieux a alors été créé en Ville Neuve de Nancy, comprenant une église primatiale qui allait devenir la cathédrale et un palais pour loger le primat. Construit à l'est de l'église, le palais était doté d'une cour d'honneur, d'un pavillon et de deux bâtiments latéraux. De son logement, Antoine de Lenoncourt a pu surveiller la construction de la cathédrale.

     

    Malgré ses qualités, l'ensemble fut rebâti au 18ème siècle, devenant l'un des hôtels les plus somptueux de Nancy. C'est à cette époque que le palais fut accolé à la cathédrale, permettant ainsi au primat et aux prélats d'accéder directement aux offices. L'immeuble est resté propriété de l'Eglise jusqu'en 1905. Il a accueilli notamment, les sœurs grises, les sœurs de Bordeaux, l'Internat Saint Joseph... « Avant d'être un hôtel, il a été le siège du quotidien régional L'Impartial de l'Est », explique Pierre-André Dubois, l'actuel propriétaire de l'Hôtel des Prélats. « Ce journal n'a pas tenu bien longtemps et les locaux ont été vendus aux Rapides de Lorraine. La société d'autocars installa rapidement un hôtel pour ses clients qui attendaient ou rataient le bus. En 1909, le Grand Hôtel de la Poste a vu le jour. »

     

    Pierre-André Dubois est devenu propriétaire des lieux en 2000. En 2004, il a entrepris d'importants travaux de modernisation. Depuis mars 2005, l'établissement porte le nom d'hôtel des Prélats et propose des chambres et suites luxueuses, toutes différentes, dans un cadre chargé d'histoire. « J'ai demandé l'autorisation à l'évêque de Nancy & Toul avant de donner ce nom à l'hôtel », confie le propriétaire. « Je ne voulais pas que cela puisse pénaliser nos relations. J'ai fait une enquête sur le nom « prélat », beaucoup pensaient qu'il s'agissait du nom de ceux qui se prélassent ! »

     

    Les travaux ont été très lourds. « L'électricité était obsolète, il y avait encore des tuyauteries en plomb, la toiture était en si mauvais état que de nombreuses chambres ne pouvaient plus être louées », poursuit Pierre-André Dubois. Les cellules des religieux ont été redistribuées mais le cachet du parquet a été conservé. Des vitraux illuminent chaque chambre. Certaines donnent sur le charmant jardin des sœurs. En plein centre ville, l'hôtel dispose d'une quiétude incomparable. Les touristes apprécient cette situation privilégiée qui ouvre sur les richesses architecturales et culturelles de Nancy. C'est un hasard qui a permis de découvrir les fameux anges de la suite. « Au fil des 14 mois de travaux, un coup de marteau a fait un trou dans une paroi », raconte le propriétaire. « J'ai été étonné de constater que c'était creux derrière. Un soir, pour en avoir le cœur net, j'ai pris ma lampe frontale et j'ai agrandi le trou. J'ai été stupéfait de tomber face à face avec ces anges. J'ai immédiatement fait abattre la cloison et intégrer cet élément à la suite. Avec bien entendu les accords des administrations concernées. Un ange regarde vers le ciel, l'autre vers le sol, aucun n'ose un œil indiscret vers la baignoire !»

     

    Une porte menant directement dans la cathédrale et un souterrain conduisant à la place Stanislas ont été bouchés. L'hôtel des Prélats n'en demeure pas moins un endroit unique, chargé de particularités à découvrir.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 11.05.09]

  • Dommartin-sur-Vraine : un chantier de jeunes pour la restauration du château

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    [Vosges Matin | 05.05.09]

  • Des vitraux pour la chapelle templière de Xugney (Vosges)

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    [Vosges Matin | 20.04.09]

  • Vers une restauration des orgues de la basilique du Bois-Chenu de Domrémy ?

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    [Vosges Matin | 27.04.09]

  • Lignéville : la chapelle Saint-Basle rachetée par la commune ?

    Le conseil municipal de Lignéville, petit village vosgien des environs de Vittel, a eu récemment à examiner une proposition de l'évêché de Saint-Dié. Le diocèse vosgien propose en effet à la commune de Lignéville de racheter l'ancienne chapelle Saint-Basle pour l'euro symbolique.

     

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    La chapelle Saint-Basle de Lignéville

     

    La question doit être de nouveau examinée lors d'un prochain conseil municipal.

  • Quel devenir pour le site de Droiteval (Vosges) ?

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    [Vosges Matin | 26.04.09]

  • Découverte de l'église Ste Jeanne d'Arc de Lunéville

    Dimanche 26 avril, l'association Mémoire des Lorrains et Jean-Marie Cuny proposaient de découvrir la seule église paroissiale dédiée à la Bienheureuse Jeanne d'Arc, à Lunéville (Meurthe-et-Moselle). Catherine Guyon, maître de conférence à l'université de Nancy 2, s'est transformée le temps d'un après-midi en guide touristique pour l'occasion. Découverte.

     

    eglise ste jeanne d'arc lunéville 006.jpgL'église de la Bienheureuse Jeanne d'Arc a été consacrée le 17 octobre 1912 et elle est due à la pugnacité du curé de la paroisse, l'abbé Gérardin, qui sut mobiliser les énergies et les dons pour mener à bien la construction de cet édifice cultuel.

     

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    L'église paroissiale Sainte Jeanne d'Arc de Lunéville

     

    L'église, devenue l'église Sainte Jeanne d'Arc depuis la béatification de notre héroïne lorraine en 1921, tient une place éminente dans l'histoire de l'art et dans l'iconographie johannique. Son architecture et l'un des rares exemples d'application des principes de l'art militaire du XVe siècle dans un édifice religieux. Ses vitraux probablement les plus beaux de France sur la vie de Jeanne, sont remarquables par la qualité de leur dessin, par leur style inspiré de l'art Nouveau de l'Ecole de Nancy, mais plus encore par leur symbolique. Réalisés au début du XXe siècle, ils projettent une image de Jeanne assez nouvelle pour l'époque, non pas celle d'une guerrière, mais celle d'une sainte imitable, simple, proche du peuple et fidèle jusqu'au martyre à son "Dieu premier servi".

     

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    >> On peut découvrir l'histoire de l'église Sainte Jeanne d'Arc et celle de ses admirables vitraux dans le guide du visiteur "Lunéville, Sainte Jeanne d'Arc" rédigé par Catherine Guyon. Disponible à l'entrée de l'église (5 €).
  • La belle nuit de la cathédrale de Nancy

    Samedi soir, jusque dans la nuit, la cathédrale s'est ouverte au monde pour transformer son parvis en scène de théâtre et dévoiler ses trésors.

     

    cathédrale nancy.jpgAmbiance particulière samedi 2 mai sur le parvis de la cathédrale Note-Dame de Bonne Nouvelle de Nancy. Organisée par les curés des paroisses cathédrales du Grand Est, « La nuit des cathédrales » se célébrait également dans la cité ducale lorraine.

     

    Histoire de rappeler que les cathédrales sont bien au centre des villes et des diocèses, mais également dans la vie des villes, cette nuit des cathédrales se traduisait par des animations de tous les styles.

     

    Ainsi, à Nancy, le bon roi Stanislas trônait sur le parvis pour voir avec son peuple, venu en nombre, des saltimbanques, des jongleurs et des choristes. Les cloches ont tinté sous tous les tons – volée, glas, angélus -, marquant les différentes sonneries qui leur sont dévolues, et les Nancéiens ont pu apprécier un concert bien particulier, comme ils en ont rarement l'occasion.

     

    Dès le début de la soirée un récitant appelait la foule à se rassembler pour être aux premières loges pour le spectacle de rue. Musique profane et actuelle avec, pour accueillir la foule, le chant de l'opéra rock « Il est venu le temps des cathédrales », musique de grande sarabande, sous le regard approbateur de Stanislas, danse sur le chant « Belle », suivi de quinze minutes de jonglage.

     

    Après le départ du roi-duc en calèche, sous les applaudissements, la foule entre enfin dans l'édifice à l'invitation du curé Boichot, et se met à chanter. Pierre Cortellezzi, titulaire des grandes orgues de la cathédrale depuis 1950, a pris plaisir à expliquer, depuis son banc derrière l’instrument, par vidéo interposée la construction et les évolutions au cours des siècles de cet orgue complet. Puis il interprétera au cours de la suite de la soirée différentes pièces spécialement composées pour l'orgue.

     

    Un circuit-découverte des chapelles latérales et des grilles ainsi que de la statuaire de la cathédrale permis au public de découvrir - ou de redécouvrir - ce monument incontournable de la ville, qui est aux cœur de la cité. Une conférence en apprit encore plus sur l'histoire de cet édifice du début du XXIIIe siècle.

     

    La soirée s’acheva vers minuit après un Te Deum solennel, l'Ave Maria de Dubienski, différents chants et psaumes. Sortie générale accompagnée par la musique de la Toccata de Vidor interprétée à l'orgue par maître Pierre Cortellezzi.

     

    Une belle nuit mêlant découverte du patrimoine, animations, chants et musiques.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 03.05.09]

  • 2 mai, "La Nuit des Cathédrales" : entre patrimoine architectural et quête spirituelle

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    [document : paroisse Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, cathédrale de Nancy]

  • Visiter un jardin en Lorraine

    marc lechien.jpgIl y a en Lorraine des richesses que l'on ne trouve pas ailleurs avec, évidemment, la présence de l'Ecole de Nancy. A Paris, l'Art Nouveau était influencé par une femme. A Nancy, il puisa sa source d'inspiration dans les plantes. Le verrier Emile Gallé et l'hybrideur Victor Lemoine étaient amis et voisins. L'Ecole de Nancy a réinventé la nature. A l'époque, on hybridait beaucoup de plantes. Des horticulteurs comme Félix Crousse, Victor et Emile Lemoine ont rempli les catalogues de centaines de nouvelles variétés. Aujourd'hui, Marc Lechien, paysagiste, urbaniste et animateur de "Visiter un jardin en Lorraine" nous invite à redécouvrir ces richesses naturelles de notre pays de Lorraine.

     

    Ainsi, il y a la présence très concentrée de parcs thermaux dans les Vosges (Vittel, Contrexéville, Plombières-les-Bains, Martigny-les-Bains, Bains-les-Bains...). Là, on se trouve dans une configuration très particulière avec des parcs conçus entre 1890 et 1914 pour des curistes qui, à l'époque, n'aimaient pas se mélanger à la population locale, avaient de hauts revenus et du temps libre. Tir aux pigeons, balançoires, balades en bateau, kiosque à musique... de multiples aménagements avaient été prévus pour les distraire. A découvrir aussi les parcs des châteaux vosgiens (Autigny-la-Tour...).

     

    jardin d'ode.jpgEt puis, dans les Vosges, il y a encore les jardins monastiques réhabilités en même temps que les anciens prieurés et abbayes. Autrey, à proximité de Rambervillers, Morizécourt et Bleurville, en Saône Lorraine, offrent d'intéressants petits jardins propices à la méditation et à la communion avec la nature.

     

    Grâce à la campagne "Visiter un jardin en Lorraine", les propriétaires acceptent d'ouvrir leurs jardins. Aujourd'hui, on peut découvrir un patrimoine exceptionnel.

     

     

     

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    >> "Visiter un jardin en Lorraine", de mai à octobre 2009 dans les quatre départements lorrains.

  • Saulxures-les-Bulgnéville (Vosges) : réouverture de l'église après travaux de restauration

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    [Vosges Matin | 07.04.09]

  • Nancy : la résurrection du Palais ducal

    Sous un soleil radieux, la Grand-Rue devant le Palais ducal était l'objet, en début de semaine, d'un spectaculaire chantier. D'immenses grues déposaient le « parapluie » d'échafaudages à hauteur de la Porterie du Palais ducal.

     

    palais ducal.jpgLa toiture de cette partie Renaissance est en effet achevée. Il faut donc déposer toute la structure, ne garder que les échafaudages correspondant à la façade, où se trouve la Porterie encore en réfection, la galerie des Cerfs et l'arrière, côté cour. Normalement, à la fin de l'été, la partie la plus ancienne et la plus noble du Palais ducal sera dévoilée.

     

    Entre-temps, la restauration de l'aile Morey aura commencé grâce aux échafaudages en cours de translation. Cette partie, la quatrième tranche de rénovation du Palais ducal commence sur rue à hauteur de la porte d’entrée du Musée lorrain, fait l'angle de la rue Jacquot et donne sur la splendide grille XVIIIe fermant le jardin. Le côté cour sera traité également. Ce bâtiment, côté rue, est le pastiche réussi néo-Renaissance de l'aile XVIe. Prosper Morey n'a pas prolongé son goût pour le néo (il est également l’architecte de la basilique Saint-Epvre voisine), jusqu'à faire de même côté cour : son ordonnancement est XVIIe, avec un petit côté Empire, voire Restauration.

     

    Le Plan de relance gouvernemental permet de lancer dès le mois d'avril cette nouvelle tranche qui n'était prévue qu’en 2010. Il en est de même pour Saint-Epvre : les travaux repartiront début mai pour 18 mois. A noter que l'Etat finance la moitié de cette tranche au lieu de 35 % prévus, ce qui a évidemment incité la Ville à relancer le chantier au plus vite.

     

    [d’après l’Est Républicain | 08.04.09]

  • Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) : pour une basilique de lumière

    A Saint-Nicolas-de-Port, une convention a été signée avec la Fondation du Patrimoine, avant le lancement d'une souscription privée pour la mise en lumière de la célèbre basilique.

     

    St Nicolas d'été 12.05.08 002.jpg« Faire de ce joyau un vaisseau de lumière ». L'idée est désormais acquise, la basilique de Saint-Nicolas-de-Port scintillera de mille feux à l'occasion de la grande fête de la Saint-Nicolas, le 5 décembre prochain. Ce sera l'aboutissement d'un projet initié par la municipalité en 2005 qui a débuté par une consultation populaire pour la mise en lumière de l'édifice. Un groupe de travail s'est ensuite constitué pour mener à terme ce projet lumineux qui s'est soldé par le choix du concepteur lumière, le 5 décembre 2008, une date symbolique. Trois esquisses étaient présentées et le choix s'est porté sur celle de l'atelier Jéol de Lyon. Un projet de 220.000 € qui consiste à la réalisation de l'illumination du bâtiment mais aussi à l'éclairage des abords afin que la basilique soit un « phare dans la nuit ».

     

    signature convention FDP.jpgAu-delà du financement public classique avec la participation des collectivités, la ville de Saint-Nicolas-de-Port s'est associée à la Fondation du Patrimoine pour lancer une vaste campagne de souscription privée auprès des entreprises et des particuliers. La convention avec la Fondation du Patrimoine a été signée récemment par le maire, Luc Binsinger, et Michel Vicq, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine, en présence du sénateur Philippe Narchbar, du conseiller général Jean-Claude Pissenem et de l'abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique.

     

    Autre symbole, les discours ont eu lieu devant la fresque historique qui représente Camille-Croué Friedman, la bienfaitrice de la basilique. « J'ai le sentiment de vivre un grand moment » a confié le sénateur Nachbar qui s'est engagé à mettre dans la sébile de l'argent de l'Etat, comme Jean-Claude Pissemen l'apport du Conseil général. Voilà pour les fonds publics. Côté mobilisation privée, les entreprises et les particuliers sont invités à mettre la main au gousset pour une contribution, même modeste. Car « aujourd'hui les gens aiment le patrimoine. Ils ont droit à la beauté ». Et Michel Vicq d’ajouter que « demain, grâce à votre générosité, votre basilique, va rayonner d'une lumière d'excellence, celle qui apaise en même temps qu'elle régénère les esprits, celle qui révèle sans juger, celle qui nous rendra ce que nous allons lui donner. Cette lumière sera belle comme un Te Deum ».

     

    >> Les bons de souscription sont à renvoyer à la Fondation du patrimoine. En notant que les dons sont déductibles des impôts à hauteur de 66 % pour les particuliers dans la limite de 20 % du revenu imposable. Réduction de 60 % pour les entreprises dans la limite de 5 pour mille du chiffre d'affaires.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.03.09]

  • Chapelle de la Manufacture de Bains-les-Bains : les vitraux bientôt restaurés

    La Fondation du Patrimoine s'engage auprès de l'association des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains pour sauver les vitraux du  XIXe siècle de la chapelle de ce site industriel du XVIIIe siècle.

     

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    [Vosges Matin | 15.03.09]
  • Patrimoine de Vaudémont : le devenir d’une ferme lorraine traditionnelle

    L’analyse des entretiens menés auprès des acteurs locaux concernant l’animation d’une ancienne ferme lorraine à Vaudémont a été rendue publique.

     

    « Un travail d'analyse des plus complets » : tel est le constat des acteurs du développement local invités à prendre connaissance des conclusions du stage effectué par Stéphanie Copine, stagiaire de Nancy-Université-formation continue (CUCES), au sein de l'équipe départementale du site de Sion. Un stage réalisé dans le cadre de sa formation préparatoire au diplôme d'opérateur de développement local. Une amorce de réponse aux multiples questions qu'avait engendrées l'achat par le conseil général de la ferme Vautrin à Vaudémont.

     

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    Ferme Vautrin à Vaudémont

     

    Les contacts pris auprès des différents élus, opérateurs socio-économiques et personnes ressources ont conduit la stagiaire à proposer un certain nombre d'animations, de constats, d'actions classées par thèmes : idées générales, les publics concernés, la vie rurale et l'environnement, les aspects sociopolitiques, l'architecture, la culture et le terroir. Une multiplicité de thèmes qui néanmoins ont des points communs. Ainsi, la ferme sera un lieu d'accueil et de brassage culturel, un besoin de rassemblement émergeant des différents contacts. L'idée étant d'en faire un lieu pédagogique pour jeunes, élèves de tous âges, mais aussi des touristes avec une idée : « Ne pas se substituer à l'existant, être en complémentarité avec les acteurs locaux ».

     

    D'où la présence de responsables d'associations comme l'APAVA, qui assure la promotion de Vaudémont, ou les Foyers ruraux, ou encore la Maison du tourisme en Pays Terres de Lorraine qui se sont montrés fort intéressés par les propositions comme l'idée de montrer une maison rurale se projetant vers l'avenir avec une place pour la culture vivante. Et, compte tenu « des expériences difficiles de ce genre de structures, il ne faut pas en faire un écomusée ».

     

    Une telle multiplicité de propositions nécessitera un choix qui sera fonction de la thématique générale que l'on dédiera au site. Et certainement de l'aspect financier.

     

    Toujours est-il que dès à présent on peut penser qu'à la suite des réflexions des participants, l'on n'ira pas vers un tourisme de masse mais « l'on préférera un tourisme respectueux à l'adresse de personnes intéressées par les vieilles pierres, le calme, l'histoire, la nature, la gastronomie ». Tant il est vrai que certains ont souhaité utiliser les lieux pour assurer la transmission du savoir-faire des ancêtres des lieux comme la gastronomie avec l'organisation de séances d'initiation à la cuisine de nos grands-parents. Ou encore comprendre l'architecture de l'époque. Mais aussi créer des événements culturels.

     

    La présentation de Stéphanie Copine s'est poursuivie avec la projection d'une carte recensant les différents points forts touristiques à 5, 10, 15 et 30 km de la colline de Sion. C'est dire que la Ferme Vautrin pourra s'intégrer dans différents circuits touristiques avec cette idée de complémentarité de l'existant.

     

    Une multitude de propositions qui sera intégrée dans les travaux de rénovation de la bâtisse qui est un véritable témoin de la vie rurale traditionnelle aujourd'hui disparue. Une rénovation qui est déjà sur les rails ainsi que devait l'annoncer le conseiller général en charge du site de Sion : « Les travaux du couvert et des murs vont démarrer. Ils seront confiés à des entreprises locales au savoir faire reconnu ». Une nouvelle vie pour la ferme Vautrin commence.

     

    [d’après l’Est Républicain | 23.02.09]

  • Les Maisons Paysannes des Vosges militent pour la sauvegarde du bâti rural traditionnel

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  • La ferme musée de la Soyotte à Sainte-Marguerite

    ferme soyotte.jpgFondée en 1955, la Soyotte, groupe d'art et de traditions populaires, a acheté et rénové à Sainte-Marguerite, à proximité de Saint-Dié-des-Vosges, une ferme typiquement vosgienne de la fin du XVIIIe siècle.

     

    "Lé moho dé soyotte" (la maison de la soyotte, en patois vosgien !) présente l'habitat du paysan au XIXe siècle, cuisine dallée, four à pain, cave à fromage, coin jouets, grenier à foin... 7000 objets pour retrouver toute l'ambiance de la maison des grands-parents.

     

    C'est aussi les outils des artisans d'autrefois : le travail du bois, du cuir, du fil, du métal est passé en revue à travers l'outillage de plus de 70 métiers

     

    L'association propose des animations ainsi que des démonstrations de savoir-faire : dentelle aux fuseaux, broderie au ruban, broderie perlée, fil au rouet, tissage, tuiles en bois, vannerie...

     

    C'est aussi une maison de pays qui propose des produits du terroir vosgien : terrines, petits crus de fruits vosgiens, miel, alcools, confitures, confiserie, bières... mais aussi des gourmandises plus culturelles : livres et cartes postales sur les Hautes-Vosges, vidéos sur les métiers anciens des Vosges...

     

    >> Ouverture du mardi au samedi

    >> le dimanche, entre Pâques et la Toussaint

    >> plus d'infos sur http://soyotte.free.fr

  • Des financements pour la restauration du patrimoine en Lorraine

    Le gouvernement a annoncé récemment des mesures budgétaires exceptionnelles en faveur de l'entretien et de la restauration des monuments historiques dans les régions. En Lorraine, ces mesures concerneront les édifices suivants :

     

    >> la tour de la Mutte de la cathédrale de Metz

    >> la cathédrale et le cloître de Saint-Dié

    >> le château de Lunéville

    >> l'église paroissiale de Vézelise

    >> les archives départementales des Vosges

    >> les réserves du Musée Lorrain à Nancy

     

    Selon le Premier Ministre, cette enveloppe budgétaire doit permettre d'accélérer un grand nombre de chantiers "Monuments historiques" sur l'ensemble du territoire.

     

    En réalité, il s'agit surtout d'achever des projets engagés souvent depuis plusieurs années mais qui n'aboutissaient pas faute de réels moyens de financement.

     

    Si ces mesures doivent être saluées, il n'en reste pas moins qu'il ne s'agit toujours pas d'une véritable politique de programmation de l'entretien des Monuments historiques à moyen et long terme. Et surtout, ces moyens budgétaires ignorent la masse des édifices classés (publics ou privés) qui souffrent d'un désengagement de l'Etat depuis de trop nombreuses années.

     

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    La cathédrale de Metz
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    Le cloître de la cathédrale de Saint-Dié
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    L'église de Vézelise
  • A découvrir dans les rues de Nancy : les heurtoirs 18ème siècle

    heurtoir_rue_st_nicolas.jpgDe nombreuses portes de demeures de la Ville neuve de Charles III, réaménagée sous le règne de Léopold Ier, possèdent de jolis heurtoirs. Tel celui en fer forgé particulièrement travaillé qui orne la porte d'entrée du 30 de la rue Saint-Nicolas. Il témoigne de la grâce fleurie d'une époque où l'on savait joindre le beau à l’utile. C'était l’époque du duc Léopold, dans les premières années du 18ème siècle, le temps du dernier bonheur de la Lorraine indépendante.

    Ce heurtoir de 1720 frappe par sa grande beauté et son esthétique. Il est heureux que ces objets aient été conservés jusqu’à nos jours.

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    Heurtoir (1724) rue Montesquieu




    [clichés Est Républicain et H&PB]

  • La façade de la basilique Saint-Epvre de Nancy mise en lumière

    st epvre illuminée.jpgConstruite au XIXe siècle, la basilique Saint-Epvre est la troisième église, dédiée au même saint, bâtie à cet emplacement. L'église primitive fut édifiée à la fin du Xe siècle et reconstruite à partir de 1451 sous le duc de Lorraine René Ier. Jugée trop exiguë et délabrée, cette deuxième église fut abandonnée en 1857. En 1861, à l’initiative de l’abbé Trouillet, le conseil municipal autorisa la construction d'une nouvelle église et retint le projet de l'architecte municipal Prosper Morey (1805-1886), élève d'Achille Leclère et Grand Prix de Rome.

     

    L'actuelle basilique Saint-Epvre, classée Monument historique depuis 1999, fut édifiée de 1864 à 1875, dans un style représentatif du néo-gothique. Le 26 novembre 1874, l'église est élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie IX.

     

    Les premières phases de restauration des extérieurs de la basilique (restauration du clocher de 2001 à 2004 et restauration de la façade nord à partir de 2005) ont été motivées par sa dégradation due à son état structurel originel et les conséquences de la tempête du 26 décembre 1999. Ces restaurations visaient autant à rétablir son intégrité architecturale que sa sécurité. Différents corps d'état sont intervenus sur l'ouvrage : la taille de pierre, la sculpture, la couverture, les vitraux, la menuiserie, la peinture et dorure, la métallerie, l'horlogerie, l'électricité.

     

    Profitant de la dépose des installations d'échafaudage en partie centrale, la ville de Nancy a souhaité rendre la basilique aux habitants du quartier avant de poursuivre, à partir de 2011, en vue d'achèvement, la restauration de la façade nord. La mise en lumière de la façade restaurée est intervenue samedi 31 janvier pour la première fois, à la tombée de la nuit, et se poursuivra jusqu'au 3 mai. L'animation, qui dure quelques minutes, se renouvelle tous les quarts d'heure, de 18 h 30 à 23 h 30.

     

     

    [d'après l'Est Républicain | 01.02.09]

  • L'église de Saulxures-les-Bulgnéville bientôt réouverte au culte

    église saulxures-les-bulgnéville.jpgVoici bientôt un an que c'est produit un terrible accident qui a coûté la vie à un ouvrier chargé du démontage de l'échafaudage qui servait à la restauration des fresques du choeur de l'église paroissiale de Saulxures-les-Bulgnéville. Le maire de la commune a annoncé qu'il espérait pouvoir rendre l'église au culte prochainement.

     

    Les paroissiens pourront alors admirer les peintures restaurées ainsi que le grand tableau représentant saint Martin qui a bénéficié d'une cure de jouvence et qui orne l'arrière du maître-autel.

     

    [source : Vosges Matin]

  • Charmes : la Maison des Loups en restauration

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    [source : Vosges Matin]

  • Esley : la Fondation du Patrimoine Vosges aide à la réhabilitation d'une ferme traditionnelle

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    [source : Vosges Matin]

  • Quel avenir pour l'ancienne abbaye bénédictine de Senones ?

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    [source : Vosges Matin]

  • Un patrimoine religieux original : l’église en fer de Crusnes

    Au cœur de la cité minière de Crusnes (Meurthe-et-Moselle), l’église classée Monument historique est un modèle unique en Europe : elle est en fer. Après des années de restauration, elle a retrouvé son aspect d’origine.

     

     

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    L'église Sainte-Barbe avant restauration

     

     

    L’église de Crusnes-Cités présente le cas exemplaire d’un patrimoine original qui a failli disparaître à la suite de la fermeture des mines et qui a été sauvé grâce à la ténacité de ses habitants. Elle s’inscrit dans l’histoire passionnante de l’architecture métallique.

     

    Notre itinéraire commence sur la place de Crusnes, au cœur des cités construites par les De Wendel à partir de 1912. L’église prévue dans l’axe central n’a pas eu le temps d’être édifiée avant la guerre. La salle des fêtes située sur la gauche servait de lieu de culte. La crise de 1929 a retardé encore le projet. En 1938, les De Wendel décident la construction à leurs frais d’une église d’un type original, entièrement en fer.

     

    Cet édifice a été réalisé par la société Fillod. Ferdinand Fillod, originaire du Jura, dépose à partir de 1928 plusieurs brevets d’invention pour un système de maisons préfabriquées en acier. Dès 1929, il s’installe en Moselle et s’associe avec De Wendel. Dans les années 30, Fillod cherche à s’implanter sur le marché colonial et projette de construire des églises bien isolées, facilement transportables, pouvant être assemblées par une main-d’œuvre non spécialisée. L’église de Crusnes est un prototype.

     

     

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    L'église de Crusnes restaurée

     

     

    Le bâtiment a été monté en moins d’un an, en 1938-1939. On a d’abord monté une armature métallique. L’élément de base des murs est un panneau de tôle fine de 6 mètres de haut, plié et assemblé sans boulon ni soudure. Le mur est constitué de deux parois parallèles entre lesquelles est intercalé un matériau isolant : du laitier de haut fourneau. Chaque panneau devient ainsi un véritable mur porteur. Le toit plat est lui-même métallique. Ainsi, la totalité des matériaux provient du bassin sidérurgique. On retrouve ici le style Art Déco dans les trois volumes de la nef et des bas-côtés, le dessin des ouvertures et la frise sommitale. La Seconde Guerre mondiale va empêcher l’exploitation de ce procédé. L’église Sainte-Barbe est un exemplaire unique dans le monde.

     

    L’église est touchée en 1940 par des tirs provenant de la ligne Maginot ; l’eau commence à s’infiltrer. Après la fermeture de la mine, le bâtiment est cédé à l’association diocésaine de Nancy. Les dommages s’amplifient. En 1977, à la suite d’un affaissement, l’église s’enfonce d’un seul coup de 72 cm.

     

    En 1988, une paroissienne, Georgette Lecomte, fille et veuve de mineur, alerte les médias. Des professionnels de la construction métallique mettent gracieusement l’édifice hors d’eau. Leur action enclenche une prise de conscience qui aboutit au classement en 1990. L’association des Amis de Sainte-Barbe est créée en 1996 pour collecter des fonds en vue de la restauration. Le chantier commence l’année suivante. Les tôles extérieures sont neuves. A l’intérieur, les panneaux d’origine ont été décapés. Le laitier a été remplacé par la laine de roche. La façade a retrouvé ses couleurs d’origine en 2006. Mais, à l’intérieur, les travaux ne sont pas encore finis…

     

    Pour visiter l’église Sainte-Barbe, s’adresser à Serge Forcellini, président de l’association des Amis de Sainte-Barbe au 03 82 89 39 54.

  • Bleurville : les fonts baptismaux de l'église paroissiale restaurés

    Les fonts baptismaux de l’église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville viennent de faire l’objet d’une opération de restauration. Occasion pour se pencher sur une œuvre originale.

     

     

    Rappelons que les fonts baptismaux (du latin fons : fontaine, source) sont un élément du mobilier des églises chrétiennes utilisé pour le baptême des enfants et des adultes. Ils servent typiquement aux baptêmes par aspersion. Les fonts les plus simples ont un pilier de 1,5 m avec un support pour un bassin d'eau. Les matériaux taillés et sculptés varient considérablement, allant du marbre au métal ou au bois.

     

     

     

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    Eglise Saint-Pierre de Bleurville, la cuve baptismale (XVIe s.)

     

     

    La cuve baptismale ronde est portée par une colonne, l’ensemble réalisé en grès des Vosges. Les fonts datent du XVIème siècle, époque de la première église avant ses modifications et agrandissements ultérieurs (XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles). La colonne et son pied portent des traces de polychromie.

     

    La restauration a consisté dans une opération de dessalement du bloc de grès qui, au cours des siècles, a "pompé" l'humidité ambiante. Par ailleurs, une protection a été appliquée sur la surface de la sculpture afin d'éviter la désagrégation de la pierre rendus très tendre par l'action combinée du sel et de l'humidité.

     

    Avant la Révolution, la chapelle des fonts était dédiée à Saint-Jean-Baptiste. Jusqu’à la restauration de l’église, en 1966, les fonts baptismaux étaient enfermés dans un autel XVIIe en bois portant le monogramme de la Vierge.

     

    Les fonts baptismaux sont inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

     

    On doit encore une fois ici féliciter les élus locaux qui ont pris l’initiative de procéder à cette restauration. Cependant, il conviendrait de poursuivre cette action en réhabilitant toute la chapelle des Fonts dont la peinture souffre de l’humidité. Sans parler du grand Christ en bois et de la statue de saint Michel qui auraient également besoin d’un sérieux coup de nettoyage…

     

    Après la restauration de la statue de saint Eloi puis celle des fonts baptismaux, ce serait la touche finale qui redonnerait tout son lustre à cette chapelle.

     

     

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    La grande pitié de la chapelle des Fonts

  • L’avenir des alignements d’arbres au bord des routes

    Les alignements d'arbres au bord des routes et des rues sont un des emblèmes de la France, un patrimoine dont l'origine remonte à l’Ancien Régime, un élément majeur du paysage français. Malheureusement, beaucoup de ces arbres ont été ou sont en train d'être abattus et le renouvellement des plantations n'est pas à la hauteur des enjeux.

     

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    Un alignement d’arbres dans l’Ouest Vosgien

     

    Les alignements qui restent sont menacés parce que :

     

    ·  on continue à faire croire que supprimer les arbres, c'est agir pour la sécurité routière

    ·   pour cette raison, certains services techniques veulent supprimer les arbres à moins de 4 mètres, voire 7 mètres, du bord de la chaussée, c'est-à-dire, dans les faits, tous les anciens alignements

    ·   les plantations à 4 m ou à 7 m, comme le revendiquent ces services techniques, sont généralement impossibles ou inutilement coûteuses : on ne dispose pas des terrains pour replanter

    ·   plantés trop loin de la route et trop espacés, les alignements perdent ce qui fait leur valeur : la voûte au-dessus de la route

    ·   les projets d'aménagements ne respectent pas l'arbre comme un être vivant : les arbres meurent de mauvaises conditions à la plantation, de tailles inadaptées, etc.

     

    >> Si la défense des alignements d’arbres au bord des routes vous concerne, visitez le site : http://www.arbresetroutes.org

     

    >> ou contactez la déléguée de l’association nationale « Arbres et Routes » pour les Vosges :

     

    Chantal PRADINES

    4 rue Morée

    88350 TRAMPOT

    Tél. : 03 29 06 78 50

    Fax : 03 29 06 60 28

     

  • Vosges, le plus beau est avenir…, c’est reparti en 2009 !

    CG88.jpgPour cette quatrième édition de « Vosges, le plus beau est avenir », le thème de la biodiversité sera mis à l’honneur.

     

    Bien qu’étant essentiel, ce sujet n’est cependant pas exclusif. Menée dans le cadre de la semaine nationale du développement durable, l’opération « Vosges, le plus beau est avenir  2009 » fait une fois de plus appel à toutes les initiatives des associations et des collectivités (mairie, communauté de communes) : chantier de nettoyage, tri et valorisation des déchets, compostage…

     

    Et il y a de quoi faire lorsque l'on voit l'état des bords de routes, des fossés ou des lisières de forêt jonchés de détritus en tous genres... Alors, Vosgiens, retroussons tous nos manches et incitons nos maires à s'inscrire pour rendre ensemble les Vosges plus belles !

     

     

     

    >> Du 28 mars au 7 avril 2009, agissons tous ensemble pour préserver notre cadre de vie.

     

    >> Contactez le 03.29.29.87.92 (Véronique TOUSSAINT) pour tout renseignement.

     

    >> Les collectivités et associations peuvent s’inscrire en renvoyant au Conseil général des Vosges le formulaire suivant : http://www.vosges.fr/cg88/vosgesavenir/formulaire.htm