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Notre histoire - Page 21

  • La nécropole gallo-romaine de Morsbach (Moselle)

    Cet ouvrage est le résultat d'un long travail scientifique mené sur une collection ancienne conservée dans la réserve archéologique du Musée de la Cour d'Or à Metz.

    Il s'intéresse au site de Morsbach, commune située à proximité de Forbach, fouillé en 1893, dont la nécropole gallo-romaine a livré une  grande quantité d'objets mis au jour par l'architecte allemand des monuments historiques Paul Tornow.

    Ces objets très variés (céramiques, verrerie, métaux...) n'avaient jamais été étudiés de manière circonstanciée et confrontés aux méthodes actuelles de la recherche. Plus de cent vingt ans après les premières découvertes archéologiques, une synthèse sur ce site majeur mosellan devenait nécessaire.

    Cette étude rigoureuse et correctement documentée ravira spécialistes et amateurs d'archéologie. Elle s'intègre ans une série dont le but est de mettre en lumière des collections du Musée de la Cour d'Or tombées dans l'oubli.

     

    ‡ La nécropole gallo-romaine de Morsbach (Moselle). Paul Tornow : une archéologie en Lorraine allemande sous la première annexion, Jenny Kaurin et Samantha Dub (dir.), éditions Snoeck - Musée de la Cour d'Or, 2016, 296 p., ill. (35 €).

  • Ecrire en guerre, 1914-1918

    Nombre de familles, en France et dans les différents pays ayant participé à la Grande Guerre, conservent des archives de cette période. Cent ans après, ces archives privées éveillent la curiosité émue des générations actuelles et retiennent l'attention des historiens.

    Dans cet ouvrage, les auteurs tentent de répondre aux questions suivantes : qui conserve aujourd'hui ces archives privées (familles, institutions privées, services publics) ? En quoi consistent-elles (correspondances, photographies, journaux intimes) ? Qui firent leurs auteurs (militaires ou civils, hommes de troupes ou officiers, présents sur le front ou à l'arrière, en France ou dans d'autres pays belligérants) ? Quels ont été leurs usages successifs depuis la guerre jusqu'à aujourd'hui (mémoire familiale, témoignages, publications scientifiques, romans) ?

    Les détenteurs d'archives familiales qui s'interrogent sur le sort à réserver aux documents hérités de leurs ancêtres auxquels ils souhaitent rendre hommage y trouveront de nombreuses réponses à leurs questions. Ce livre s'adresse aussi aux étudiants en histoire, aux chercheurs et, plus largement, à tous ceux qui ressentent le besoin d'en savoir plus sur les archives de ce conflit mondial qui a tant marqué notre histoire.

     

    ‡ Ecrire en guerre 1914-1918. Des archives privées aux usages publics, Philippe Henwood et Paule René-Bazin (dir.), PUR, 2016, 195 p. (20 €).

  • Champigneulles l'Européenne

    En 1897, Antoine Trampitsch, brasseur venu de Slovénie, fait la connaissance de Victor Hinzelin, le financier. Ensemble, ils vont monter la brasserie de Champigneulles qui caracolera en tête des brasseries françaises pendant tout le XXe siècle.

    Après avoir absorber de nombreux établissements, Champigneulles, la Reine des Bières, s'unira à La Meuse pour fonder la SEB, premier groupe brassicole européen. Puis, sous l'égide de Danone, elle s'associera à Kronenbourg. En 1996, le groupe sera racheté par l'anglais Scottish et Newcastle avant que celui-ci ne décide de céder le site de Champigneulles à l'allemand Frankfurter Brauhaus.

    Depuis la reprise en 2006, grâce à des investissements importants, la production dépasse les 3,6 millions d'hectolitres par an, renouant ainsi avec les plus belles heures de la brasserie.

    Les auteurs nous font revivre dans ces belles pages, illustrées avec des documents d'époque inédits, cette grande aventure lorraine, industrielle et humaine.

     

    ‡ Champigneulles l'Européenne, Jacques Mignard et Benoît Taveneaux, Musée français de la brasserie, 204 p., ill. (15 €).

  • Les partisans de Charles le Téméraire en Lorraine

    L'historiographie lorraine nous a habitué à appréhender l'épisode fondateur de la Bataille de Nancy essentiellement du point de vue des vainqueurs ; c'est-à-dire par le parti du duc René II.

    La présente étude entend aborder cet évènement du côté des partisans de l'ennemi, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire.

    Cette approche novatrice met en exergue la volonté de toute une frange de la noblesse et du haut clergé lorrains de voir triompher le parti bourguignon.

    Une belle synthèse et une analyse originale qui fera date.

     

    ‡ Les partisans de Charles le Téméraire en Lorraine, Fabien Niezgoda, éditions Le Polémarque, 2017, 216 p. (12 €).

  • Eglise Notre-Dame de Bonsecours à Nancy : service funèbre de Stanislas Leszczynski le 26 février 2017

  • Abonnez-vous ou réabonnez-vous à La Nouvelle revue lorraine !

    Amis de Lorraine et d'ailleurs, n'oubliez pas de vous abonner ou de vous réabonner à La Nouvelle revue lorraine, la seule revue écrite par des Lorrains pour des Lorrains et qui vous parle de l'identité lorraine !

     

    ‡ Abonnement : 38 €, 6 numéros. Coordonnées postales et règlement par chèque à l'ordre de "La Nouvelle revue lorraine - SEP Helenus" à adresser à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE

  • L'Echo des 3 Provinces de février-mars 2017 est paru...

    On y lira avec intérêt nombre d'anecdotes sur l'histoire et la vie de ce territoire des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.

     

    ‡ Abonnement annuel à L'Echo des Trois Provinces : 24 €. Coordonnées postales et règlement par chèque à l'ordre de ADP3P à adresser à : Luce Mouthon, 88 rue Saint-Martin, 88260 Dommartin-les-Vallois

  • Bleurville (88) : le bulletin municipal 2016 est paru !

  • Bleurville (88) : hommage à Marcel Bisval, maire honoraire et doyen des maires vosgiens

    Marcel Bisval entouré d'une partie de son conseil municipal et de l'abbé Houot, curé de Bleurville, lors de l'installation du nouveau coq de l'église en 1981 [cl. archives H&PB].

     

    Marcel Bisval s'est éteint ce lundi 6 février 2017 dans sa 99ème année. Né le 31 décembre 1917, il avait un an lorsque la Grande Guerre prit fin.

    Mobilisé en 1939 au 170e régiment d'infanterie à Epinal, il est fait prisonnier à Gien (Loiret) et transféré en Allemagne, à Moosburg en Bavière, au Stalag VII A. Libéré en mai 1945, il reprendra la ferme parentale.

    Elu maire de Bleurville en 1977, il exercera deux mandats successifs. Doyen des maires honoraires des Vosges, il était également le dernier ACPG 1939-1945 de l'ancien canton de Monthureux-sur-Saône ; il fut d'ailleurs également le dernier président de la section locale de Bleurville.

    Fidèle adhérent de l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville, lors de ses mandats électifs, il soutiendra activement les actions de l'association en faveur de l'animation de l'ancienne abbaye bénédictine du village et participera régulièrement à ses manifestations culturelles.

    Ses obsèques religieuses seront célébrées le 10 février à 14h30 en l'église de Bleurville, sa paroisse.

  • La Nouvelle revue lorraine n° 42 : Robert Humblot, peintre libre et généreux

    42ème numéro de La Nouvelle revue lorraine ! Il vous attend chez votre libraire...

    Au sommaire :

    - Faïences et régionalisme
    - Robert Humblot, peintre libre et généreux
    - Jeanne d'Arc officiellement honorée en Albanie
    - Le château de Turquestein
    - Archives d'un collectionneur
    - Les automobiles "Lorraine"
    - Anecdotes historiques lorraines
    - A propos de cloches
    - Paul Daum, pionnier de l'aviation militaire
    - Une famille de l'Est dans la guerre de 14-18
    - Les fortifications allemandes du château de Prény
    - La consigne
    - La Jeunesse agricole catholique
    - Le chandelier de cuivre
    - Patrimoine de Lanfroicourt
    - La statue équestre de René II au Musée lorrain
    - La Tour de la Sagesse

     

    La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement (38 €, 6 numéros) ou vente au numéro (10 €). Contact : jmcuny@hotmail.fr

  • Devinettes par les images d'Epinal

    Les devinettes sont le symbole de l’Imagerie d’Épinal.

    Diffusées à des milliers d’exemplaires au XIXe siècle, elles sont devenues des supports publicitaires au siècle suivant. S’adressant à l’origine aux familles, elles reprennent les thèmes phare de l’éducation populaire : contes et légendes, histoire et mythologie, animaux, nature... Et elles posent des questions très simples dont la réponse se cache dans le dessin.

    Ornementales, magnifiquement dessinées et agréablement colorées, ces images d'un autre temps permettent d’aiguiser son sens de l’observation tout en se musclant l’esprit. Et la publicité contemporaine s’en inspire toujours.

    Un patrimoine culturel populaire qu'il faut se réaproprier absolument !

     

    ‡ Devinettes par les images d'Epinal, Imagerie d'Epinal - Editions du Chêne, 2017, 207 p., ill. (19,90 €).

  • Une basilique funéraire découverte au Saint-Mont

    Le travail de fouilles engagé en 2014 sur la partie sommitale du Saint-Mont voit confirmer les hypothèses des chercheurs qui viennent de faire une découverte monumentale : une basilique funéraire dotée de 90 sépultures.

    Le mode de vie des religieuses bénédictines du VIIe au XVIIIe siècle se dévoile peu à peu dans le sol du Saint-Mont, au-dessus de Remiremont. La campagne de fouilles qui s’est achevée à l’automne dernier a permis aux équipes d’archéologues et d’anthropologues, sous la houlette de Charles Kraemer et Thomas Chenal, de mettre au jour une basilique funéraire dotée de 90 cercueils. Le dégagement du bâtiment s’est achevé il y a quelques semaines, corroborant les hypothèses des chercheurs. « D’après les sources écrites dont nous disposions, nous avions connaissance de deux basiliques, l’abbatiale Saint-Pierre où les offices étaient célébrés et la basilique funéraire Notre-Dame où les religieuses étaient inhumées. La basilique funéraire que nous venons de découvrir pourrait être cette dernière », annonce Charles Kraemer.

    Dans cette basilique qui forme un enclos d’environ 25 mètres sur 8 mètres de large, les équipes de l’Université de Lorraine ont laissé apparaître des formae, sépultures collectives où chaque emplacement est prédéfini. « On en compte 90. Grâce à ces récentes découvertes, on apprend sur les modes de vie de cette communauté de femmes qui devait compter au moins 84 religieuses. Là-haut, on pratique alors la louange perpétuelle ; des prières sont récitées en permanence. À cette fin, sept groupes de douze religieuses se passent le relais quotidiennement. On savait que le Saint-Mont était le berceau de Remiremont mais on n’imaginait pas ce que nous allions y trouver », poursuit l’archéologue.

    Depuis les années 60, le Saint-Mont livre lentement des pans de son histoire. À l’époque, l’emplacement de l’abbatiale Saint-Pierre avait été trouvé non loin d’autres chapelles. Peu à peu, les hypothèses des chercheurs se vérifient et attestent désormais de la présence de deux communautés au Saint-Mont. Les abbesses étaient certainement accompagnées d’une communauté de prêtres habilités à célébrer des offices. Reste à définir comment ces deux communautés vivaient au sommet du Saint-Mont, sur un espace limité de deux hectares. Ces pistes de travail devraient faire l’objet d’une nouvelle campagne de fouilles dès l’automne 2017.

    [d'après VM]

  • Les partisans de Charles le Téméraire en Lorraine

    Voilà une approche originale de la célèbre bataille de Nancy du 5 janvier 1477.

    Des guerres de Bourgogne, conclues par la mort de Charles le Téméraire sous les murs de Nancy en janvier 1477, la mémoire historique des Lorrains a surtout retenu l'appétit féroce d'un prince conquérant, se heurtant à la résistance d'une "petite nation" héroïquement soudée autour du jeune duc René II.

    Pourtant, au-delà de cette image tenace qui contribua à nourrir un indéniable patriotisme lorrain à partir de la Renaissance jusqu'à l'avènement de Stanislas, cette brillante étude montre que le Grand Duc d'Occident sut s'appuyer sur de solides relais en Lorraine. Les nobles ou les prélats qui soutinrent les intérêts et les ambitions du duc de Bourgogne ne furent-ils rien d'autre que des traîtres ? En cette fin du Moyen Âge, alors que se construisaient lentement les Etats modernes, la "féodalité mourante" n'était-elle pas plutôt marquée par l'enchevêtrement des fidélités contradictoires ? Et n'y avait-il pas la perspective de voir renaître la grande Lotharingie des IXe-Xe siècles ?

    Bref, un ouvrage qui revisite le contexte politique de la présence bourguignonne en Lorraine et celui de la bataille de Nancy pour le plus grand plaisir de l'amateur d'histoire.

     

    ‡ Les partisans de Charles le Téméraire en Lorraine, Fabien Niezgoda, éditions Le Polémarque, 2017, 219 p. (12 €).

  • Corcieux, un bourg reconstruit

    Installée au creux d’une cuvette glacière du piémont vosgien, l’agglomération de Corcieux est traversée par le Neuné et ses nombreux affluents. Son territoire faiblement vallonné est propice au développement de l’industrie hydraulique : moulins, scieries, féculeries ont jalonné le territoire. Son sol riche et au faible couvert forestier a permis le développement d’une agriculture et d’un élevage prospères installés dans les nombreux hameaux périphériques dont les fermes restent les témoins.

    Sa situation géographique, à égale distance de Gérardmer, Saint-Dié et Bruyères, a favorisé le développement d’une seigneurie florissante, complètement oubliée, puis d’un chef-lieu de canton industriel et commerçant.

    Son bourg, détruit par les flammes en 1944, a fait place à une cité moderne. Il témoigne des différents partis architecturaux de la seconde reconstruction, entre conservation de vestiges religieux et modernisation des centres d’activité publique et commerciale.

    Aujourd’hui, profitant de ses atouts naturels et climatiques de moyenne montagne, Corcieux, bourgade dynamique, labellisée « patrimoine du XXe siècle » en 2016, développe une forte capacité d’accueil touristique.

    L'ouvrage, magnifiquement illustré avec des clichés de l'Inventaire général du patrimoine de la région Grand Est, nous donne à voir les étapes de la reconstruction de ce bourg de la montagne vosgienne et les différents bâtiments publics, religieux et civils qui ont bénéficié de ce mouvement de reconstruction d'après-guerre.

     

    ‡ Corcieux. Un bourg reconstruit, Jean-Yves Henry et Mireille-Bénédicte Bouvet (dir.), éditions Lieux-Dits, 2016, 80 p., ill. (18 €).

  • Les plaques de cocher : un patrimoine à sauvegarder

    Vous en avez sûrement rencontré au hasard de vos promenades, surtout dans les rues de nos villages lorrains, fixées sur certaines façades de maisons : ce sont les plaques de cocher.

    Les plaques de cocher sont les ancêtres des panneaux indicateurs. Elles sont apparues à partir de 1835 et fleuriront le long des rues et des routes de nos villes, bourgs et villages jusqu'au début du XXe siècle sous la forme qu'on leur connaît : des plaques en fonte avec l'indication de la voie et des distances jusqu'aux prochaines localités. Le fond de ces plaques était généralement peint en bleu et les lettres en relief en blanc.

    Accrochées à 2,50 mètres de haut, elles guidaient les conducteurs d'attelages, leur évitant de s'égarer et de fatiguer inutilement leurs chevaux.

    Aujourd'hui, devenues inutiles car remplacées par des panneaux indicateurs modernes, ces plaques tombent dans l'oubli. Or, elles font réellement partie de notre patrimoine commun. Il est temps pour les communes de les restaurer et de les valoriser.

    Une association nationale a été créée récemment afin de restaurer bénévolement ce petit patrimoine routier : il s'agit de l'association Henri Bouilliant (dont le siège est dans le Loiret), du nom du créateur de la fonderie parisienne de plaques de cocher en 1840. Elle est à la disposition des mairies qui souhaiteraient engager une action de restauration sur leurs plaques de cocher.

     

    ‡ Plus d'info sur la page Facebook de l'association : Les plaques de cochers - Association Henri Bouilliant

  • Carnet de route du 27e régiment d'infanterie : la bataille des Flandres en mai 1940

    Le Lorrain Gaston Collin, incorporé au 27e régiment d'infanterie stationné à Lyon, s'illustra brillement durant la bataille de France en mai-juin 1940.

    Le lieutenant Collin nous livre dans cet opuscule son Carnet de route personnel du régiment entre mai et décembre 1940. Il nous décrit tout particulièrement l'épisode de la bataille des Flandres de mai 1940 durant laquelle le régiment combattit dans les faubourgs de Lille. Son carnet de route s'achève mi-décembre 1940 : après avoir été fait prisonnier, le lieutenant Collin est transféré dans un Oflag en Allemagne.

    Cité à l'ordre de la brigade pour sa remarquable conduite durant les journées des 16, 24 et 28 mai 1940, Gaston Collin trouvera la mort sous une balle allemande le 26 août 1944 lors de la libération de Lyon.

    Sa famille lui rend un bel hommage en publiant ses souvenirs de la bataille de France. C'est également un hommage rendu à ces soldats de 1940 qui combattirent avec courage malgré le défaitisme d'une partie de la hiérarchie militaire et la couardise de la classe politique de la IIIème République.

     

    ‡ Carnet de route. 27ème régiment d'infanterie - Bataille des Flandres mai 1940, Gaston Collin (lieutenant), éditions Lacour, 2016, 66 p. (15 €).

  • Martigny-les-Bains (88) : un centre de réfugiés dans l'ancien hôtel international en 1939

    En 1938-1939, à Martigny-les-Bains, est ouvert un camp de réfugiés pour les personnes d’origine juives qui cherchaient un havre de paix au milieu des grands remous qui allaient secouer l’Europe puis le monde. Jusqu'à 200 personnes furent accueillies dans l'ancien hôtel International.

    À la veille de la Seconde Guerre mondiale, le sud-ouest vosgien n’est pas un petit paradis mais presque. En tout cas, pour certains citoyens d’Europe, c’est un endroit (enfin) tranquille. Ils ont fui les pogroms, les exactions et la montée de l’antisémitisme en Europe, légitimé en Allemagne par le régime national-socialiste. Alors quand ces réfugiés juifs de tous horizons arrivent à Martigny, ils soufflent de soulagement et poursuivent le cours de leur vie.

    Longtemps après cette dernière guerre, Liliane Gérard, une habitante de la commune, qui s’est toujours intéressée à son passé a reçu un couple d’Américains. En 2011, il était à la recherche des traces de leurs grands-parents qui avaient fait partie des réfugiés.

    « C’est avec émotion que nous avons accueilli Monsieur Goldchmidt et sa jeune épouse le 29 mai 2011. Le couple ne parlait pas français, mon mari et moi ne parlons pas l’anglais mais notre petite-fille Manon a servi de traductrice, explique Mme Gérard. Malgré le sujet douloureux de la conversation nous avons passé d’agréables moments. C’est à cette occasion que M. Goldchmidt et sa femme nous ont remis le journal israélite de 1938-1939. À l’époque, nous ignorions tout des faits qui s’étaient déroulés. »

    Voici ce que dit ce journal « L’univers israélite », écrit par Rodef Chalom. « Dans la partie occidentale des Vosges, entre Meuse et Saône, près de Lamarche et Contrexéville, le village de Martigny-les-Bains présente le caractère du bourg lorrain. Au centre, le petit établissement thermal, blotti dans la verdure, est voisin de grands hôtels fermés depuis la Grande Guerre. C’est l’un de ces imposants édifices, avec son parc ombreux, que le groupement de coordination a choisi pour y organiser un centre d’hébergement et de reclassement professionnel destiné à recevoir des réfugiés israélites d’Europe centrale. Six mois d’efforts collectifs ont abouti à une belle réalisation sociale. La direction du centre [est confiée] à M. Bouley, qui a déjà fait ses preuves dans le Calvados […] Comme à Merxplas (Belgique), les réfugiés ont été appelés pour mettre eux-mêmes en état un hôtel qui, a abrité des réfugiés espagnols, La discipline du travail y est acceptée ; chacun œuvre pour tous et tous pour chacun. Les réfugiés ne se déplacent pas sans l’autorisation des autorités dont la bienveillance s’avère chaque jour plus efficace. Les rapports avec la population sont extrêmement cordiaux. C’est ainsi que les réfugiés de Martigny ayant eu l’idée de déposer, le 14 juillet dernier, une gerbe de fleurs au monument aux morts, ont reçu de la municipalité des remerciements émus. »

  • Présentation de Notre Seigneur et Purification de la Très Sainte Vierge Marie

    Procession de la Chandeleur, Chapellenie Bhx Charles de Lorraine, église Saint-Pierre, Nancy [cl. archives ©H&PB].

    Fête de la Purification de Notre Seigneur et

    Purification de la Très Sainte Vierge Marie

    Jeudi 2 février 2017

    Eglise Marie-Immaculée à Nancy

    (33 avenue Général Leclerc)

    Procession et messe à 18h30

    Messe selon le rite extraordinaire de l'Eglise

  • Nancy : une pétition pour la restauration de la statue du général Drouot

    Antoine Drouot, né en 1774 à Nancy, fils de boulanger, deviendra l'un des hommes les plus illustres de notre pays. Réussissant brillamment ses études militaires dans l'artillerie, il adhère à la Révolution Française et participe aux guerres révolutionnaires. En 1799, Bonaparte arrive au pouvoir. Dès lors, le destin d'Antoine Drouot sera à tout jamais lié à celui du nouveau maître de la France. Brillant militaire aux capacités intellectuelles indéniables, Drouot deviendra général et comte d'Empire et sera sans doute l'un des plus proches et des plus fidèles de l'empereur Napoléon Ier. Toute sa vie il se dévoua aux autres et surtout à son pays sans défaillance, allant jusqu'à verser sa solde aux invalides de guerres.

    Il meurt, aveugle, en 1847 dans sa modeste maison de Nancy. Inhumé dans cette même ville au cimetière de Préville, une statue à son effigie sera érigée Cours Léopold à proximité de la Faculté de Droit.

    Cependant, aujourd'hui, cette statue souffre d'un manque d'entretien et d'un irrespect qui ont fini par la dégrader. Socle abîmé, panneau explicatif détruit, statue dans un état de propreté médiocre et, pour couronner le tout, les marches du piédestal ont été transformées en véritables bancs publics occupées sans cesse par des d'individus qui contribuent à la dégradation du monument.

    C'est pourquoi, un étudiant à la faculté d'Histoire de Nancy, en grand passionné de l'épopée napoléonienne et en défenseur du patrimoine culturel et historique, propose, en collaboration avec l'Association des Vosges Napoléoniennes, de restaurer et de protéger cette statue en demandant à la Mairie de Nancy le nettoyage de la statue et de son socle et l'installation de grilles de protection autour du monument.

    La pétition est disponible sur internet.

     

  • Nancy (54) : messe pour Louis XVI et repas avec la Lorraine royaliste le 29 janvier 2017

  • Nancy (54) : messe pour Louis XVI en l'église Marie-Immaculée le 29 janvier 2017

    Une messe pour le repos de l'âme

    du roi Louis XVI

    sera célébrée dimanche 29 janvier 2017

    à 10h30

    en l'église Marie-Immaculée de Nancy

    (33 avenue Général Leclerc)

     

    Messe selon le rite extraordinaire de l'Eglise

  • Bleurville (88) : recherche de cartes postale anciennes sur le village

    Notre association Histoire & Patrimoine bleurvillois recherche, en vue d'une publication sur l'histoire de Bleurville, des cartes postales anciennes sur le village. Nous sommes intéressés également par toute photographie ancienne sur la vie du village (vie des habitants, des métiers, des manifestations patriotiques, religieuses, festives ou tout autre évènement marquant pour le village...).

     

    Contact : histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

  • Nancy (54) : messe à la mémoire de Louis XVI le 21 janvier 2017

    Une messe sera célébrée à la mémoire

    de Sa Majesté le roi Louis XVI

    le 21 janvier 2017 à 18h30

    en la chapelle du Sacré-Coeur à Nancy

    65 rue Maréchal Oudinot

    Messe selon le rite extraordinaire de l'Eglise.

  • La Petite Feuille du Pays de Châtenois

    Voici une publication bien sympathique ! La Petite Feuille du Pays de Châtenois est éditée annuellement par l'association vosgienne des Amis du Pays de Châtenois, présidée par François Perrot. Son objectif est d'étudier et de promouvoir le patrimoine naturel, culturel et humain de ce secteur de l'ouest vosgien, situé entre Neufchâteau et Mirecourt.

    Dans son numéro de Noël 2016, La Petite Feuille propose au lecteur une visite du village d'Aouze et de son patrimoine religieux ainsi qu'une introduction à une étude plus fouillée sur le rôle des matrones ou sages-femmes dans le pays de Châtenois et la place de la chapelle Notre-Dame de Bon Repos dans les naissances. Enfin, des informations généalogiques nous renseignent sur une famille de Vouxey dont certains membres s'illustrèrent dans la vie publique, religieuse ou militaire de la région et au-delà entre le XVIIe et le XIXe siècle : les Rouyer.

     

    ‡ La Petite Feuille du Pays de Châtenois (adhésion + publication annuelle : 8 €) est disponible auprès de l'association des Amis du Pays de Châtenois, chez M. François Perrot, 4 rue de la source, 88170 Dolaincourt.

  • Aviation et aérostation dans les Vosges : les archives à la recherche de documents...

  • Bleurville (88) : Saint Maur, le saint patron oublié

    Chaque 15 janvier, la paroisse de Bleurville fête traditionnellement son second patron : saint Maur. Qui semble bien oublié aujourd’hui… Le président de l’association de sauvegarde de l’ancienne abbaye bénédictine du village, nous en rappelle l’histoire.

    > Rappelez-nous la genèse du culte de saint Maur à Bleurville ?

    Depuis la dédicace de l’abbatiale du monastère bénédictin du village à saint Maur en 1050, ce bénédictin disciple de saint Benoît fut considéré comme le patron principal de la paroisse avant d'être supplanté par saint Pierre, patron de l'église paroissiale à partir du XVe siècle. Saint Maur sera fêté en même temps que les deux martyrs comtois du VIIIe siècle protecteurs du monastère bénédictin, Bathaire et Attalein, chaque 15 janvier jusque dans les années 1990. Le pape Léon IX, en consacrant l'abbatiale, a voulu donné aux bénédictines de Bleurville un saint de l'ordre à vénérer. Il devait être un exemple de spiritualité pour la communauté naissante.

    > Quel fut son développement jusqu’à nos jours ?

    Le culte de saint Maur resta vivace jusqu’à la fin du XXe siècle. Entre la fin du XVIIe et le XVIIIe siècle, les archives nous apprennent que chaque 15 janvier, la messe rassemblait une foule considérable venue des paroisses voisines : les fidèles attribuaient au saint un véritable pouvoir de guérison. Au moment de la fermeture du monastère en 1790, de nombreuses béquilles étaient encore accrochées dans le chœur de l’église, témoignant ainsi de la grande vénération dont bénéficiait notre saint guérisseur en cette fin du XVIIIe siècle. La fête de saint Maur connut encore de grands moments au XIXe siècle avec la création de nouveaux reliquaires, et dans les années 1920-1930 à l’époque de l'abbé Paul Idoux qui redonna tout son lustre à cette fête religieuse en organisant des messes solennelles présidées par l'évêque de Saint-Dié. Lors de la messe dominicale, le prêtre proposait à la vénération des fidèles les reliques des martyrs Bathaire et Attalein – Bleurville n’a jamais possédé de reliques de saint Maur.

    La fête religieuse avait ses prolongements profanes : le repas qui rassemblait la famille au cœur de l’hiver, et, jusqu'à la fin des années 1970, un bal réunissait à la salle des fêtes – puis sous bal monté par la famille Rollin – la jeunesse du village. Et puis, progressivement, les traces de la fête ont disparu : le bal tout d'abord, puis le repas familial et enfin la messe dominicale…

    > Alors, saint Maur aujourd’hui à Bleurville ?

    Si les aspects religieux et profanes ont disparu, il n'empêche que le souvenir de saint Maur demeure vivace dans le village en raison de la présence de l'ancienne abbatiale bénédictine qui lui est consacrée ainsi que la présence de sa statue à l'église paroissiale. Saint Maur demeure officiellement le second patron de la paroisse ; c'est le fruit de l'histoire du village et de la foi des générations qui nous ont précédés. Quoi qu’il en soit, l'association des Amis de Saint-Maur entend entretenir le souvenir de saint Maur en poursuivant l’animation de l'ancienne abbaye. Et peut-être peut-on espérer connaître un jour à nouveau une messe à l’occasion de la Saint Maur… Pour que saint Maur ne soit pas définitivement mort. ♦

  • Commémoration du 540ème anniversaire de la Bataille de Nancy

  • Vittel : histoire de sources...

    Beaucoup de Vittellois connaissent l’existence de la petite source située à proximité du parc à vélo, mais peu en connaissent le nom. Deux passionnés de patrimoine local ne sont pas d’accord sur le sujet.

    Source du Curé ou source des Yeux, quel est le véritable nom de la source qui émerge d’un petit monticule rocheux à l’entrée du parc thermal ? Si elle est connue de certains Vittellois, très peu en sait le nom. Et sur place, rien ne l’indique.

    Jusqu’à ce jour, Jacqueline Verrier, présidente de la Maison du patrimoine, n’avait aucun doute, « Il s’agit de la source du Curé ! C’est ce qu’affirment les transmissions orales parvenues jusqu’à nous. Ce que confirment d’ailleurs plusieurs ingénieurs chez Nestlé interrogés sur le sujet ».

    Mais c’était sans compter sur le travail de recherche effectué récemment par un autre féru de patrimoine local, Gilbert Salvini. Après un épisode de fortes intempéries, des habitants se sont interrogé sur l’origine d’un point d’eau né au pied d’arbres, non loin de l’entrée du parc thermal. Le même phénomène s’est reproduit en novembre dernier. Gilbert Salvini est alors remonté jusqu’à sa source, dissimulée par un bouquet d’arbres, à quelques mètres du grillage entourant la location de vélos.

    Le féru d'histoire locale se lance alors dans d’intenses recherches. Outre une étude minutieuse du cadastre, il décortique l'Histoire de Vittel, création d’une ville thermale, écrit par le docteur Pierre Bouloumié en 1925. Le livre référence en la matière ! « Pour moi, cela ne fait aucun doute ! La description qu’il fait de cette source correspond parfaitement à la source des Yeux ». Et de citer les écrits en question, « une source était connue dans le pays sous le nom de source des Yeux. Elle coulait dans les rochers et tombait dans la prairie », Alors que la source du Curé provenait d’un captage au faible débit, et probablement située désormais sous la première partie de la galerie thermale selon le membre du Cercle d’études de Contrexéville.

    Très amical et tout en sourires, un échange s’est alors ouvert entre les deux pointures d’histoire thermale. « Peut-on imaginer que Pierre Bouloumié ait pu se tromper de nom ? Il a écrit son livre plus de 30 ans après cette histoire de source. Mystère, mystère » s’interroge Jacqueline Verrier. Ce que réfute Gilou Salvini, « Pierre Bouloumié n’a pu se tromper. Il est trop précis dans les localisations et surtout dans les descriptions qu’il en fait. Et qui correspondent aux emplacements bien ciblés. Même 30 ans après la découverte des sources, le souvenir de chaque endroit était trop bien renseigné pour les confondre. De plus, il a eu l’occasion de les revoir ces sources, l’une alimentant les bains l’autre coulant dans ses rochers. Et en tant que médecin, il connaissait les vertus prêtées à ces deux sources ».

    Le débat sur le nom de cette source méconnue est désormais ouvert.

    [d'après Vosges Matin]

  • Eglise et immigration : le grand malaise

    Dans cet ouvrage, Laurent Dandrieu dénonce le discours actuel du pape François et des évêques sur la question de l'immigration : rappelant les impératifs de charité chrétienne, ils occultent la dimension politique du problème des migrants. Au risque du simplisme...

    « Le chrétien laisse venir tout le monde », dit le pape François. Pendant que l'Europe, qui n'a déjà pas réussi à intégrer les précédentes générations d'immigrés de religion musulmane, est soumise à un afflux de migrants sans précédent, l'Église catholique, plus que jamais, martèle l'unique impératif de l'accueil, donnant l'impression de se faire complice de ce que le pape lui-même a qualifié d'« invasion ».

    Écartelés entre leur fidélité à l'Église et le légitime souci de protéger leur identité et leur civilisation, beaucoup de catholiques ressentent un malaise croissant. Plus largement, les populations européennes sont de plus en plus heurtées par un christianisme qui semble leur dénier le droit à la survie.

    Cette incompréhension est-elle une fatalité ? L'Église est-elle condamnée à être prisonnière de la « culture de la rencontre » tant vantée par le souverain pontife, au risque de livrer le continent au chaos sans profit pour les migrants eux-mêmes ? Ou bien existe-t-il une autre voie, qui permette de réconcilier les impératifs de la charité authentique et la défense de la civilisation européenne ? C'est à ces questions que répond ce livre.

     

    ‡ Eglise et immigration. Le grand malaise, Laurent Dandrieu, Presses de la Renaissance, 2017, 308 p. (17,90 €).