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Notre histoire - Page 11

  • Les parlers du pays de Neufchâteau

  • Metz 1940-1950, de la tourmente au renouveau

    Après le succès de C'était hier en Pays messin (1840-1920) et de La vie à Metz. Les Années Bonheur (1950-1980), publié avec son complice Maxime Bucciarelli, Christian Fauvel récidive et fait rejaillir des souvenirs à ceux qui ont connu cette époque difficile et entretient ainsi le devoir de mémoire autour de la ville de Metz qui connut des heures difficiles mais aussi des moments glorieux en cette fin du premier XXe siècle.

    En 600 photos rares ou inédites, cet album exceptionnel fait revivre la vie quotidienne à Metz de 1940 à 1950. Période tourmentée, les années de guerre sont marquées par l'occupation, les expulsions, la nazification et la répression ainsi que par les destructions de la Libération. L'après-guerre ouvre pour les Messins une ère d'espérance et de renouveau avec le retour de la paix, la reconstruction et les prémices des Trente Glorieuses.

    De belles pages animées pour se souvenir de ce qui fait l'histoire d'une ville.

     

    ‡ Metz 1940-1950. De la tourmente au renouveau, Christian Fauvel, éditions des Paraiges, 2017, 288 p., ill. (35 €).

  • Audun-le-Tiche mérovingien

    Les fouilles archéologiques entreprises à Audun-le-Tiche, en Moselle, de 1968 à 1985 ont permis de mettre au jour deux cent une sépultures mérovingiennes, ainsi que les bases d'un temple gallo-romain. Elles n'ont fait qu'affirmer l'importance d'Audun dans l'Antiquité en apportant la preuve d'une occupation ininterrompue du site d'Aqueductus jusqu'au Moyen Âge.

    La numérisation d'une série d'anciens clichés couleur, la plupart inédits et de grand format, a permis cette redécouverte de la nécropole mérovingienne d'Audun-le-Tiche.

    L'emploi généralisé de la pierre dans l'élaboration des sépultures et des rites funéraires originaux en font un site absolument unique, un véritable fossile de l'époque mérovingienne.

    Un passionnant retour vers le haut Moyen Âge, mais également à l'époque gallo-romaine qui a laissé de multiples vestiges au sein de ce site du VIIe siècle.

    Une plongée dans une archéologie de terrain authentique et originale afin de mieux connaître le passé d'Audun-le-Tiche et de ses environs.

     

    ‡ Audun-le-Tiche mérovingien, Alain Simmer, éditions des Paraiges, 2017, 64 p., ill. (18 €).

  • Histoire de passeurs au pays des deux Sarres 1940-1945

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les vallées de la Sarre rouge et de la Sarre blanche, situées sur la frontière entre l'Alsace-Lorraine annexée au Reich et les départements de Meurthe-et-Moselle et des Vosges en France occupée, ont vu passer des milliers de personnes évadées des camps de prisonniers ou fuyant le régime nazi.

    Des filières de "passeurs" se constituèrent spontanément pour venir en aide à ces personnes ; ces passeurs risquaient leur vie et celle de leurs familles pour venir en aide à des inconnus qui pouvaient être des "mouchards".

    L'histoire de ces réseaux a déjà été écrite. L'auteur a pour seule ambition de se limiter à rapporter des témoignages, à écouter certains acteurs de ces tragédies, à apporter quelques compléments d'information. Une fois passés en France, qu'ont fait ceux qui avaient profité de l'aide bénévole des passeurs ? Que sont devenus les passeurs condamnés ou déportés ? Chaque témoin apporte une contribution unique et parfois jamais exposée. D'autres restent totalement anonymes.

    L'ouvrage est préfacé par Oscar Gérard, maire et conseiller général de Phalsbourg, qui refusa de servir le Reich, s'évada et rejoignit le maquis de Viombois puis la 2e DB du général Leclerc.

     

    ‡ Histoire de passeurs au pays des deux Sarres 1940-1945, Michel-F. Henry, éditions des Paraiges, 2017, 153 p., ill. (15 €).

  • Jean-Baptiste Soyer, peintre miniaturiste lorrain (1752-1828)

    Jacques Charles-Gaffiot, ardent défenseur du patrimoine lunévillois et animateur du Centre d'études et de recherches sur les collections de la Maison de Lorraine et du roi de Pologne, signe ici la première biographie de Jean-Baptiste Soyer, peintre miniaturiste né à Nancy en 1752 - et décédé à Saint-Nicolas-de-Port en 1828 -, artiste complétement méconnu. Les auteurs font œuvre de justice en rendant hommage au talent de ce Lorrain et à son abondante production qui fut, trop souvent, attribuée de façon erronée à d'autres miniaturistes plus en vogue.

    L'ouvrage est également un catalogue raisonné de ses oeuvres qui, pour la plupart, appartiennent à des collections particulières.

    Cette biographie est le fruit d'un patient travail d'analyse et de comparaisons des productions de J.-B. Soyer réalisé en collaboration avec l'association des Amis de Lunéville, Thierry Jaegy et Laurent Theoleyre.

     

    ‡ Jean-Baptiste Soyer, peintre miniaturiste lorrain (1752-1828), Thierry Jaegy, Laurent Theoleyre et Jacques Charles-Gaffiot, Les Amis de Lunéville - Centre d'études et de recherches sur les collections de la Maison de Lorraine et du roi de Pologne, 2017, 129 p., ill. (38 €). Disponible auprès des Amis de Lunéville, 1 rue Général Leclerc, 54300 Lunéville.

  • L'ameublement en Lorraine : 150 ans d'aventure industrielle

    Terre de sidérurgie, de textile et de mines, la Lorraine a également été et continue d’être un foyer industriel d’ameu­blement significatif. Des Vosges à la Meuse en passant par la Meurthe-et-Moselle et la Moselle, de multiples fabriques de meubles s’y sont développées à partir de la mi-XIXe siècle. Près de 11 000 Lorrains ont travaillé dans cette industrie régionale de l’ameublement à son apogée.

    Pourquoi ces usines se sont-elles installées en Lorraine ? Par qui ont-elles été créées ? Comment se sont-elles développées ? Quelles étaient leurs productions ? Qui y travaillaient ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage richement illustré se propose de répondre afin de permettre aux amateurs d’histoire de la Lorraine de mieux connaître ce secteur industriel qui n’avait jusqu’à présent jamais fait l’objet d’une étude d’ensemble.

    Chacun y trouvera également une multitude de souvenirs de jeunesse, mais aussi familiaux. Enfin, on y découvre les fabriques lorraines de sièges et de meubles actuelles qui continuent, aujourd’hui encore, de jouir d’une notoriété internationale. Et qui dynamise l'emploi en Lorraine.

     

    ‡ L'ameublement en Lorraine. 150 ans d'aventure industrielle, Jean-Charles Vogley, éditions Vent d'Est - Vademecum, 2017, 120 p., ill. (20 €).

  • Toul la bourgeoise (1789-1848)

    La période allant du début de la Révolution à la Monarchie de Juillet présente un intérêt majeur. En abolissant l'Ancien Régime, la Révolution bouleverse soudainement les données de la répartition de la propriété et, par voie de conséquence, celles de la société. Les biens d'Église sont complètement dispersés, mais comment et au profit de qui ?

    La disparition de l'administration ecclésiale, comme facteur dirigeant et comme propriétaire, est ainsi primordiale. La non-remise en cause fondamentale de cet état de fait par les pouvoirs monarchiques qui se succèdent jusqu'à la Deuxième République consolide ce nouvel ordre social. La prise du pouvoir par la bourgeoisie demeure désormais pérenne.

    Suite chronologique de Toul, la petite évêchoise, cet ouvrage est lui aussi le fruit d'un long et patient travail dans les archives. L'étude des plus fortunés, ceux qui ont laissé le plus de traces, est le moyen le plus commode d'approcher la réalité touloise. Peu à peu, par cette analyse, c'est la société touloise tout entière qui se révèle : ensemble de la population, hommes et femmes avec une vie quotidienne, une famille, des enfants, des croyances, des mentalités et des comportements.

    Qu'en est-il, à l'échelle d'une petite ville éloignée de Paris, de cette recomposition des patrimoines qui touche tous les groupes sociaux ? Mais, au-delà des mutations, quelle est la part des permanences ? Malgré les éléments de nouveauté n'y a-t-il pas pour finir une certaine continuité dans cette ville de province que tout rattache à la terre ? La Révolution a-t-elle finalement beaucoup changé la société touloise ?

    Une étude qui révèle au passionné d'histoire régionale une approche historique de la cité touloise jusqu'ici jamais abordée.

     

    ‡ Toul la bourgeoise (1789-1848), Jean-Paul Aubé, éditions des Paraiges, 2017, 255 p., ill. (18 €).

  • La grande histoire des guerres de Vendée

    Qui mieux que l'auteur de La Cause du peuple et directeur de la chaîne Histoire pouvait mettre en mots et en images la guerre emblématique de la Contre-Révolution ? Patrick Buisson, avec une belle préface de Philippe de Villiers, a réalisé de bout en bout ce superbe album qui comprend quelque 150 illustrations, dont de nombreuses méconnues ou inédites : tableaux, gravures, drapeaux, vitraux, emblèmes, armes et objets éclairent un texte original et enlevé qui fait une large place à des mémoires et témoignages contemporains.

    Appuyé sur une masse de documents issus de l'historiographie des guerres de Vendée, cette remarquable synthèse illustrée de ces guerres de l'Ouest se double d'une analyse qui met un point final aux deux "écoles" historiques qui s'opposèrent sur les causes et les conséquences de cette guerre civile. Le génocide perpétré par les républicains est définitivement établi.

    Un album de la mémoire qui n'oublie pas le rôle joué par le Lorrain Jean-Nicolas Stofflet, général de l'armée catholique et royale, l'enfant de Bathelémont.

     

    ‡ La grande histoire des guerres de Vendée, Patrick Buisson, éditions Perrin, 2017, 270 p., ill., préface de Philippe de Villiers (29 €).

     

  • Le cimetière américain de Saint-Avold

    Plus grand cimetière militaire américain de la Seconde Guerre mondiale en Europe, le choix du site de Saint-Avold est lié à la géographie des lieux, à proximité de l'Allemagne et à la beauté du site.

    L'américanophilie de la population locale, qui remonte aux grandes vagues d'émigration de nombreux Mosellans, surtout germanophones, vers l'Amérique au XIXe siècle, n'est sans doute pas totalement étrangère à ce choix. Cette amitié s'est bien plus tard concrétisée par un jumelage avec la ville de Fayetteville en Caroline du Nord.

    L'essentiel de ce livre relate la construction des deux cimetières qui se sont succédé à Saint-Avold, le provisoire de 1945 à 1948, puis le cimetière définitif construit à partir de 1948 par des architectes de renom qui y réalisèrent dans les années 1952-1959 un programme architectural et monumental de haute qualité. Le nouveau cimetière fut inauguré le 19 juillet 1960. Un chapitre consacré aux "Destins brisés" vise à redonner une âme à quelques militaires sortis de l'anonymat en retraçant brièvement la vie de ces soldats pris au hasard des documents trouvés.

    Ce livre est un témoignage de reconnaissance de la Société d'histoire du Pays naborien et de la ville de Saint-Avold envers tous ces jeunes hommes qui se sont sacrifiés pour la défense de nos libertés.

     

    ‡ Le cimetière américain de Saint-Avold, Pascal Flaus, éditions des Paraiges, 2017, 153 p., ill. (25 €).
                                                                                                               

  • 1944. Un môme dans la tourmente

    6 juin 1944. Le Débarquement de Normandie coïncide avec l'annonce à un petit Lorrain de six ans du retour imminent de son père prisonnier de guerre en Allemagne depuis quatre ans. Il ne le connaît pas. Seules quelques photographies prises avant la "drôle de guerre" conserve le souvenir d'un visage...

    Dans ce récit authentique, l'auteur nous fait partager son impatience croissante durant douze longs mois, ponctués d'événements extraordinaires : la déroute allemande, les bombardements, la Libération, les Américains qui, arrivées en Lorraine, mettrons trois mois pour libérer Metz, la ville-forteresse... Et, en filigrane, l'attente insoutenable du retour du père. Qui franchira la porte de la maison... en juin 1945.

    Histoire émouvante commune à tous ces enfants nés à la veille de la Seconde Guerre mondiale et qui ne connurent leur père qu'au retour des PG... ou qui, pour certains, ne les connurent jamais...

     

    ‡ 1944. Un môme dans la tourmente, Jean-Marie Pesch, éditions des Paraiges, 2017, 245 p. (18 €).

  • Longwy, la forteresse dévastée (21-26 août 1914)

    Voulue par Louis XIV et réalisée contre son gré par Vauban, la forteresse de Longwy possède le triste privilège d'avoir été quatre fois assiégée… et quatre fois prise. Un cinquième assaut des vieilles murailles eut encore lieu en 1940 et, là encore, le sort fut contraire aux défenseurs.

    Si les trois premiers sièges qu'elle a connus (1792, 1815 et 1870) ne l'ont pas trop meurtri, celui de 1914 détruisit entièrement la ville haute, enserrée dans des fortifications totalement dépassées face à l'artillerie moderne déployée par l'armée du Kronprinz en personne. Longwy-Haut est la première ville à avoir été entièrement rasée au cours de la Première Guerre mondiale.

    Sa reconstruction lui a redonné en partie son aspect d'antan - même si seuls quelques bâtiments emblématiques (église, hôtel de ville, puits de sièges, manutention) sont encore d'origine - et a permis de l'ouvrir, moyennant l'arasement d'une partie des remparts, à une expansion rendue nécessaire par le développement de l'activité industrielle dans la ville basse. Nonobstant les ravages qu'elle a subis, la forteresse de Longwy - avec son remarquable ensemble de la porte de France avec son pont dormant et sa demi-lune - a été classée au Patrimoine mondial de l'Unesco en 2008, dans le cadre du Réseau des sites majeurs de Vauban.

    C'est l'histoire de cette forteresse et plus particulièrement celle du siège qui l'a fait entrer dans l'Histoire que ce livre richement illustré (plus de trois cents photos, plans et cartes) se propose de relater. Une promenade dans un passé pas si lointain…

     

    ‡ Longwy. La forteresse dévastée - 21-26 août 1914, Jean-Yves Mary, éditions des Paraiges, 2017, 204 p., ill. (35 €).

  • On recherche l'ouvrage de l'abbé Géhin sur "Les professions et les familles des nobles verriers d’Attigny"

    On nous demande d'insérer l'annonce suivante :

    Dans l'ouvrage "Notes d’histoire sur Attigny-en-Vôsge” (1er fascicule – Histoire générale),  publié en 1906 à Epinal par l'abbé Géhin, l'auteur indique que le prochain fascicule traitera "des professions à Attigny, des familles et spécialement des nobles verriers d’Attigny”.

    Ce fascicule a dû être publié peu de temps après mais en très peu d’exemplaires.

     
    ⇒ Si un particulier ou un collectionneur ou une librairie d'anciens possède un exemplaire dont il souhaite se dessaisir, merci de contacter M. Jean-Michel Guirten :  jeanmichelguirten@orange.fr
  • Pour l'amour d'une Vosgienne

    Voici une belle déclaration d'amour pour celle qui symbolise le massif des Vosges : la vache de race Vosgienne.

    Si nos Vosgiennes sont rentrées à l'étable pour l'hiver, vous la reconnaîtrez facilement lorsque le printemps sera de retour : c'est cette vache qui porte une bande blanche sur le dos si caractéristique, cette petite vache intelligente et rustique. Une montagnarde avant tout. Et des plus coquettes !

    Son histoire est étroitement liée à son territoire et aux éleveurs qui s'en occupent. C'est dans cet esprit, et pour l'amour de la Vosgienne que l'auteur - vieux montagnard vosgien - présente ce superbe album qui met en lumière bien sûr cette sympathiques Vosgienne, mais aussi les fermiers et leur massif.

    De vallées en sommets, des Vosges lorraines aux Vosges alsaciennes et comtoises, notre auteur est allé à la rencontre de tous les passionnés qui oeuvrent au quotidien pour développer la race Vosgienne dans son milieu de vie. Sa présence et celle des éleveurs avec leurs troupeaux sur les chaumes permettent de garantir la pérennité de ces espaces naturels et vivants.

    Un bel ouvrage servi par de nombreuses photographies couleurs... et des textes plein d'amour pour notre belle Vosgienne !

     

    ‡ Pour l'amour d'une Vosgienne, Richard Brionne, éditions Olizel, 2017, 217 p., ill. (29 €).

  • 772e procession en l'honneur de saint Nicolas à Saint-Nicolas-de-Port

    Trois mille fidèles pour la 772ème procession ancestrale en l'honneur de saint Nicolas, patron de la Lorraine, en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, présidée par Mgr Gusching, évêque de Verdun.
     
    Avec une prière toute particulière pour l'abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique portoise et fervent de saint Nicolas, qui nous a quitté le 30 septembre 2017.

  • L'irrévérentieux et fastueux duc de Choiseul

    Jean-Louis von Hauck vient d'éditer un intéressant ouvrage sur un Lorrain de naissance qui connaîtra une étonnante carrière auprès du roi Louis XV : Etienne François de Choiseul.

    Homme politique de haut vol, ambassadeur, secrétaire d'Etat de Louis XV, protégé de Madame de Pompadour, le royaume de France doit beaucoup à cet enfant de Nancy descendant d'une illustre lignée qui plonge ses racines dans notre Bassigny lorrain, au village éponyme de Choiseul.

    Réparateur des malheurs de la guerre de Sept Ans, il conclut le pacte de Famille en 1761, il contribue à agrandir le royaume en rattachant la Corse à la France. Notre homme a cependant quelques côtés sombres : amis des Encyclopédistes, il s'oppose à la Compagnie de Jésus et ancre la Lorraine au royaume...

    Victime des intrigues de la Cour, il est exilé sur ses terres de Chanteloup, près d'Amboise, cité où il est inhumé.

    Notre Lorrain incarne cependant l'élégance et l'efficacité de l'esprit français en cette fin d'Ancien Régime.

    Une belle synthèse sur un homme politique d'Ancien Régime qui a peu attiré les biographes jusqu'à nos jours.

     

    ‡ L'irrévérencieux et fastueux duc de Choiseul, Jean-Louis von Hauck, éditions Hugues de Chivré, 2017, 170 p., 15 €.

  • La Nouvelle revue lorraine n° 47 : restauration du grand orgue de l'abbatiale de Saint-Mihiel

    Notre revue régionaliste bimestrielle propose dans son numéro 47 un dossier sur le projet de restauration du grand orgue de Saint-Mihiel.

    Par ailleurs, on lira avec plaisir plusieurs évocations et articles sur des anecdotes historiques lorraines, comme les tentatives de paix de 1917 lancées par SAIR Charles Ier de Habsbourg-Lorraine, la naissance de la lignée des Habsbourg-Lorraine, la navigation sur la Seille, un médecin meusien inventeur d'appareils orthopédiques, les cantonnements à Ludres durant la Première Guerre mondiale, l'aide américaine en 1917-1918, des pilotes de rallye lorrains ou Jean de Joinville, un pèlerin champenois à Saint-Nicolas-de-Port...

    Et encore bien d'autres nouvelles et anecdotes qui occuperont vos longues soirées d'hiver !

     

    ‡ On peut acquérir des numéros de La Nouvelle revue lorraine ou s'y abonner, en consultant le site de la revue : www.nouvelle-revue-lorraine.fr/

     
  • Jean-Baptiste Picard : "Le patois du pays de Neufchâteau est une langue comme les autres"

  • Châtillon-sur-Saône (88) : succès pour le premier "café-histoire"

  • La légende de saint Nicolas

    La bonne figure rassurante de saint Nicolas demeure dans tous les esprits et évoque irrésistiblement l'enfance et ses enchantements.

    L'ouvrage revisite les origines historiques puis légendaires de notre bon saint, internationalement célébré. L'auteur rappelle l'importance qu'il a pour la Lorraine qui en a fait son saint patron.

    Célébré surtout dans le Nord-Est de la France et dans le monde germanique, il est aussi le protecteur de la Sainte Russie, il a inspiré des œuvres littéraires et musicales et participe aux vivantes traditions de chaque fin d'année. Le très laïc Père Noël s'est même inspiré de lui afin de lui ravir la vedette...

    Le livre, richement illustré, nous fait redécouvrir le saint Nicolas de notre enfance et l'inspirateur de belles traditions chrétiennes et familiales.

     

    ‡ La légende de saint Nicolas, Marie-Joséphine Strich, éditions Ouest-France, 2017, 123 p., ill. (19,90 €).

  • Ô grand Saint Nicolas patron de la Lorraine !

    Il était trois petits enfants
    Qui s'en allaient glaner aux champs...

    Bonne fête aux Nicolas !

    Et vive saint Nicolas, patron des Lorrains et des enfants sages !

  • Au fil des perles, la prière comptée

    Voici l'histoire d'un objet de piété populaire un peu oublié par les chrétiens eux-mêmes et, surtout, méconnu - voire inconnu - des non chrétiens : le chapelet.

    Pour le chapelet a-t-il cette forme ? Ce nom ? Ce nombre précis de perles ? Pourquoi répéter, en les comptant, les mêmes prières ? Quels bénéfices obtient-on par-là ? Telles étaient les premières questions que se posait l'auteur, historien de l'art et conservateur du patrimoine au Musée du Louvre. Il nous en révèle les réponses qui n'ont pas été faciles à trouver !...

    Médité depuis plus de 20 ans, cet ouvrage propose de découvrir ou redécouvrir l'histoire de cette dévotion fondamentale, autant pour son immense signification dans le développement de l'Occident chrétien que par ses multiples résonnances anthropologiques.

    Le livre est destiné à tout lecteur curieux d'histoire, de religion, de culture, d'ethnologie et des sciences sociales. Et pour les croyants aussi bien sûr !

     

    ‡ Au fil des perles, la prière comptée. Chapelets et couronnes de prières dans l'Occident chrétien, Philippe Malgouyres, éditions Somogy, 2017, 168 p., ill. (22 €).

  • Les allées arborées : un patrimoine paysager à protéger

  • L'industrie du fer dans le bassin de Longwy des origines à nos jours

    L'auteur nous livre ici une monumentale histoire de la métallurgie du fer dans les vallée de la Chiers et de la Moulaine, de l'Antiquité à la fin du XXe siècle. Monumentale à double titre, puisqu'il s'agit d'un livre de poids de près de 600 pages avec 730 illustrations pour la plupart inédites. Monumentale également par le travail de recherche menée par l'auteur qui a exploité les fonds d'archives d'ArcelorMittal France, de l'ex-bibliothèque Yves Duteil de Mont-Saint-Martin, des archives départementales de Meurthe-et-Moselle et de Moselle ainsi que des collections privées.

    Technicien  retraité de la sidérurgie, l'auteur analyse de l'intérieur les différentes mutations de l'industrie sidérurgique de la région de Longwy en replaçant cette évolution dans le contexte économique et social de l'époque.

    Une vaste fresque industrielle, économique et humaine qui a marqué la Lorraine, la France et l'Europe et qui fera date.

     

    ‡ L'industrie du fer dans le bassin de Longwy des origines à nos jours, Jean Thomas Casarotto, éditions Fensch Vallée, 2017, 588 p., ill. (60 €).

  • Le thermalisme en Lorraine

    Cet ouvrage met en lumière, pour la première fois, les thermes et les eaux minérales de la Lorraine, tant de l’époque présente que d’un passé révolu.

    Un regard rare pour comprendre l’engouement, puis la désertification et le renouveau de la « fièvre thermale » dans une région, où l’’eau de tout temps, a exercé un attrait indéniable sur ses habitants. Si la France occupe au XXIe siècle le troisième rang européen au niveau du thermalisme, la Lorraine peut se targuer d’abriter des établissements thermaux de renommées internationales avec une identité propre et singulière. Chacune des villes d’eaux (Amnéville-les-Thermes, Bains-les-Bains, Contrexéville, Plombières-les-Bains, Vittel) a su épouser son époque, s’adapter et se transformer, pour offrir à ses curistes, un panel de soins riches et variés dans un cadre architectural à la fois historique et moderne au sein duquel se mêle au fil des décennies, le reflet des changements sociaux.

    L'ouvrage rappelle également l'histoire des anciennes "villes d'eau" - comme Martigny-les-Bains ou Bussang - qui firent les beaux jours de notre Lorraine.

     

    ‡ Le thermalisme en Lorraine, Bertrand Munier, Vademecum éditions, 2017, 271 p., ill. (28 €).

  • François-Joseph et Sissi : le devoir et la rébellion

    La première biographie illustrée d'un couple légendaire parmi les plus célèbres de l'histoire par un fin connaisseur de l'histoire des grandes sagas de l'Histoire.

    Pour l'éternité, ils constituent un couple légendaire parmi les plus célèbres de l'histoire. Pour le meilleur et pour le pire, entre quelques joies et d'innombrables tragédies, toutes ancrées dans la mémoire européenne, préludes à la fin d'un monde, celui d'avant 1914, « le monde d'hier » de Stefan Zweig. Etayé sur une nouvelle approche documentaire, cet ouvrage relate l'histoire de ce couple imprévu, donc romanesque. Quelle fut leur vie, publique et privée ? Comment fonctionnait cette monarchie conjugale, double elle aussi ? Dans quels domaines furent-ils d'accord ? Savaient-ils la vérité sur la mort de leur seul fils et héritier à Mayerling ? Et cette question simple mais essentielle : se sont-ils réellement aimés à défaut d'être heureux ?

    De l'union à la cohabitation, des crises à l'entente cordiale, de l'amusement à l'agacement, de l'exaspération à la colère, cette biographie croisée présente le destin exceptionnel de deux têtes couronnées devenues des mythes de leur vivant. Celui du « dernier monarque de la vieille école », amoureux définitif de son épouse fuyante, assassinée par un anarchiste ignorant que sa victime était bien plus révolutionnaire que lui et qu'elle espérait cette délivrance. Une mort qui bouleversa les peuples et laissa son mari inconsolable.

    Jean des Cars, avec le talent et la finesse qu'on lui connaît, dévoile l'intimité d'un homme de devoir et d'une femme en rébellion.

     

    ‡ François-Joseph et Sissi. Le devoir et la rébellion, Jean des Cars, éditions Perrin, 2017, 537 p., ill. (25 €).

  • La France catholique

    Jean Sévillia nous brosse le panorama du catholicisme français actuel dans la diversité de ses engagements.

    « La République est laïque, mais la France est chrétienne », disait le général de Gaulle. Or, depuis la fin des années 1960, la société française a connu des mutations sans précédent qui ont bouleversé « la fille aînée de l'Église », certains prédisant même sa disparition en mettant en avant le recul de la pratique ou le déclin du mariage.

    Pour en avoir le cœur net, Jean Sévillia est parti à la rencontre de cette France catholique, beaucoup plus jeune, ouverte et diverse qu'on ne le pense communément. Il a enquêté sur ses structures et interrogé ses acteurs, analysé son engagement croissant dans la cité tout en soulignant son enracinement dans notre histoire. Une enquête indispensable portée par la plume exemplaire d'un spectateur engagé.

    Un souffle d'espérance nécessaire pour cette France en quête de repères.

     

    ‡ La France catholique, Jean Sévillia, éditions Perrin, coll. Tempus, 2017, 192 p., 7 €.

  • Bleurville (88) : les poilus bleurvillois "oubliés"...

    Nous venons de commémorer le 99ème anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale autour du monument aux morts qui conserve la mémoire des militaires Morts pour la France durant ce terrible conflit. Un passionné d'histoire locale s’est intéressé aux poilus du village vosgien de Bleurville décédés en 1917. Et à ceux qui ont été oubliés...

    « Si mon grand-père a eu la chance de revenir de cette terrible épreuve, ce ne fut pas le cas de nombre de ses camarades de Bleurville puisque 42 jeunes gens originaires ou installés au village furent tués sur les différents théâtres d’opérations au cours de ces presque quatre années et demie de guerre » note notre historien amateur. Soit plus de 7 % de la population locale qui comptait 571 habitants en 1911.

    La commune perdit quatre de ses enfants en 1917 : Edmond Béclier, Paul Bourgeois, Louis Grandclair et Henri Schuft. Le nombre des victimes est plutôt faible comparée aux autres années de guerre : 4 en 1918, 8 en 1914, 9 en 1916 pour culminer à 12 en 1915. Tous étaient des hommes du rang et appartenaient à des unités stationnés dans l’Est : le 11e génie et le 4e chasseurs à cheval d’Epinal, le 42e d’infanterie de Belfort et le 166e RI de Verdun. Trois de nos Bleurvillois sont tombés face à l’ennemi lors des offensives du printemps 1917 en Champagne et en Meuse. Seul le brigadier Schuft a succombé à un accident en service : affecté à l’origine au 4e RCC, il avait été détaché au 212e régiment d’artillerie. Cependant, tous n’ont pas leurs noms gravés sur le monument aux morts…

    Des soldats oubliés

    Au début des années 1920, lorsque la commune a décidé d'ériger un monument aux morts, les autorités de l'époque ont omis – volontairement ou non – d'inscrire sur la stèle l'exhaustivité des Bleurvillois qui étaient tombés au champ d'honneur : n'ont été retenus que ceux qui résidaient dans la commune au moment de leur décès – qu'ils y soient nés ou qu'ils s'y soient installés ultérieurement. « Nous avons ainsi retrouvé 11 poilus nés à Bleurville dont les noms ne sont pas gravés sur le monument aux morts » précise notre historien vosgien. La plupart avait quitté le village depuis quelques années pour « monter » à Paris afin d'y gagner leur vie, comme Aimé et Camille Béclier, Joseph Fèvre et Joseph Paris. D'autres s'étaient installés dans les Vosges, à Gironcourt-sur-Vraine, Châtenois, Ville-sur-Illon, Monthureux-sur-Saône, ou dans des départements limitrophes, à Bourbonne-les-Bains ou à Saint-Loup-sur-Semouse, ou plus loin, dans l’Aube.

    Si leur village natal ne s'est pas souvenu d'eux à l'heure de leur mort, quelques-uns de ces poilus Bleurvillois ont cependant été honorés par leur commune d’adoption : ainsi, on trouve aujourd'hui des poilus nés à Bleurville sur les monuments aux morts de Noisy-le-Sec, Les Lilas et Pantin (Seine-Saint-Denis), à Saint-Loup-sur-Semouse et à Bourbonne-les-Bains. Deux natifs de Bleurville sont inscrits sur le monument de Monthureux, Charles Kremer et Louis Munier. Mais certains sont restés dans l'anonymat, comme Auguste Doiselet, Joseph Fèvre et Joseph Paris.

    Peut-on espérer, à l'occasion du 100ème anniversaire de la fin de la Grande Guerre, que tous ces enfants de Bleurville Morts pour la France soient définitivement réunis sur le même monument de la mémoire ?

    * * *

    Les 11 "oubliés" du monument aux morts de Bleurville :

    - BECLIER Jules
    - BECLIER Camille
    - BECLIER Edmond
    - BOULANGER André
    - DESBOEUF Jules
    - DOISELET Auguste
    - DOISELET Léon
    - FEVRE Joseph
    - KREMER Paul
    - MUNIER Jules
    - PARIS Joseph

  • Neufchâteau (88) : conférences autour des statues des époux Sallet, bourgeois lorrains du XVIIe siècle

  • Les rendez-vous des Pèlerins de Lorraine - Mémoire des Lorrains

    Les rendez-vous des prochains moins avec les Pèlerins de Lorraine - Mémoire des Lorrains :

    Samedi 9 décembre 2017, fête de Saint Nicolas en sa basilique de Saint-Nicolas-de-Port à 20h30 avec la traditionnelle procession aux flambeaux, dite du Sire de Réchicourt

    Dimanche 10 décembre 2017 de 15h à 18h café littéraire (et vin chaud) à la salle communale de Laneuvelotte avec la participation de plusieurs auteurs lorrains

    Vendredi 5 janvier 2018, rendez-vous à 18h30 sur la place de la Croix de Bourgogne à Nancy pour la commémoration annuelle de la Bataille de Nancy et victoire des Lorrains sur les Bourguignons (5 janvier 1477)

    Pèlerinage annuel de Domremy-Vaucouleurs pour la 40ème année. Bivouac le samedi 12 mai 2018. Départ le dimanche 13 mai à 8h30 de l'église de Domremy. Messe à midi en l'église de Champougny. Repas tirés des sacs. Nouveau départ à 14h30 vers Vaucouleurs

    Pèlerinage annuel de Pentecôte de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres les 19, 20 et 21 mai 2018. Pour ceux qui restent en Lorraine, pèlerinage de la Saint Nicolas d’été le 21 mai, lundi de Pentecôte, du Tremblois à Saint-Nicolas-de-Port (départ au Tremblois à 9h00)