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Loisirs et animations - Page 39

  • Nancy se prépare à commémorer le centenaire de la Grande Guerre

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  • Epinal Coeur des Vosges : "Les dîners insolites" s'exportent

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    [Vosges Matin]

  • Saint-Nicolas-de-Port (54 ) : expo' "Il faut qu'une bouteille soit ouverte ou fermée"

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  • Le camp celtique de La Bure (88) : un site qui attire toujours le curieux

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    [Vosges Matin]

  • Jean d'Arc, le frère caché de sa soeur...

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  • Découvrez Saint-Etienne-lès-Remiremont avec Maison paysannes des Vosges

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  • Vrécourt célèbre son enfant : le géographe Jean-Baptiste Poirson

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    [Vosges Matin]

  • Une tradition vosgienne : l’épinette des Vosges

    Qui dit tradition vosgienne dit épinette des Vosges. Petit cours d’histoire instrumentale et musicale avec Christophe Toussaint, artisan luthier et musicien.

    l-epinette-des-vosges.jpgPour arriver dans l’antre de l’épinette des Vosges, il faut de la persévérance, un sens de l’orientation très développé et un goût certain pour l’aventure, parce que la route sinueuse qui mène à l’épinetterie de Christophe Toussaint paraît bien longue. Mais ce n’est qu’illusion puisque l’atelier du passionné n’est situé qu’à 3 km du centre du bourg.

    Justement dans cet atelier, qui a tourné tout l’hiver, il reste encore une épinette en cours de fabrication. Certains modèles de cet instrument peu connu ne nécessitent qu’une journée de travail, d’autres méritent un peu plus d’attention de la part de l’artisan luthier, tout dépend s’il y ajoute une double caisse ou non.

    L’épinette des Vosges est une cithare sur table sans manche, sans cou, dont les cordes sont parallèles à la table. Ils comportent à la fois un groupe de chanterelles, des cordes mélodiques, qui passent au-dessus de frettes et un autre groupe de cordes appelé bourdon. Elle a cette mention « des Vosges » pour la distinguer de l’aristocratique clavecin, son homonyme.

    Selon Christophe Toussaint, l’épinette des Vosges est simple de fabrication avec des matériaux courants et bon marché : du bois sans qualité particulière comme l’érable, l’épicéa, le noyer, le merisier, le prunier… et du fil de fer ou de laiton. « Sa fabrication n’est pas normalisée, le nombre de corde peut varier d’un instrument à l’autre », indique l’artisan luthier qui a plus de 3 000 épinettes à son actif !

    L’épinette des Vosges retrouve ses lettres de noblesse grâce à ce passionné qui fait revivre cet instrument avec ses visites commentées et des concerts qu’il donne ça et là, au grès des manifestations traditionnelles vosgiennes. « L’épinette est un instrument qui se jouait essentiellement dans des endroits isolés mais pas forcément dans les montagnes », explique-t-il. Dans les îles de la Frise (Allemagne, Danemark), la plaine hongroise ou encore en Norvège, on jouait de cet instrument. L’épinette se joue à l’intérieur, plutôt dans les pays à hiver long. On s’assoit et on pose l’épinette sur une table ou sur les genoux.

    L’instrument est tombé dans l’oubli parce qu’il est peu poussé. « C’est facile de sortir quelque chose de simple mais si on veut sortir des mélodies plus complexes, c’est plus difficile, ça demande beaucoup de pratique. » Cependant, il reste bien représenté dans les groupes folkloriques lorrains. On le trouve aussi dans le nord de la France et en Belgique.

    L’épinette des Vosges, simple de conception, était fabriquée pour un usage domestique ; pour les fêtes de famille, les fêtes chants religieux, les comptines ou des improvisations mélancoliques du berger… « L’épinette des Vosges est un instrument populaire que l’on apprenait (et que l’on apprend encore aujourd’hui) simplement à l’oreille, un peu comme l’harmonica ».

    Même si l’épinette des Vosges n’a jamais été jouée autant que maintenant, sa pratique reste confidentielle mais Christophe Toussaint s’attelle, avec ardeur, à la démocratiser.

    Christophe Toussaint accueille les curieux dans son atelier à côté de la ferme équestre située à Dommartin-lès-Remiremont au 4 lieu-dit Les-Granges-de-Franould, sur rendez-vous. Près de 100 épinettes et cithares sont exposées en permanence. Lors de ces visites, l’épinettier en profite pour jouer quelques notes de cet instrument méconnu.

    > Tarif : 6 € par personne puis dégressif, Christophe Toussaint peut recevoir jusqu’à 60 visiteurs par visite. Réservations au 03 29 22 47 16 ou au 06 41 68 50 79.

    > L’office de tourisme de Remiremont organise une visite le vendredi 9 août à 15 h. Tarif : 5,50 €, inscription obligatoire auprès de l’Office de tourisme au 03 29 62 23 70.

    [d’après Vosges Matin]

  • La cité de La Mothe en fête le 18 août 2013

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  • Darney (88) : portes ouvertes au Centre de la Préhistoire

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  • Bleurville (88) : musique de la Renaissance à l'abbaye Saint-Maur

    Pour inaugurer la 39ème saison à l’abbaye bénédictine, les Amis de Saint-Maur accueillaient une spécialiste des instruments à cordes des XVIe-XVIIe siècles. Pour le plus grand plaisir des mélomanes.

    concert L Frizac04.jpgTout d’abord, le président des Amis de Saint-Maur Alain Beaugrand a souhaité dédier ce concert à Lucienne Thomas qui, pour des raisons de santé a dû démissionner de ses fonctions de secrétaire-trésorière de l’association. Et de rappeler « qu’elle fut durant près de 40 ans la cheville ouvrière discrète mais ô combien efficace auprès de l’abbé Pierrat puis de l’actuel président dans des tâches pas toujours valorisantes mais toujours utiles pour la valorisation de l’abbaye. » Le président l’a remercié pour son action et sa fidélité à Saint-Maur durant toutes ces années.

    concert L Frizac07.jpgMais les amateurs de musique de la Renaissance avaient surtout bravé la torpeur d’une fin d’après-midi estivale pour venir goûter, à l’ombre des voûtes multiséculaires de l’abbatiale romane, les airs sortis du luth et de la guitare classique d’Isabelle Frizac. Notre artiste est professeur de musique dans le Val d’Oise où elle enseigne la guitare classique dans une école de musique. Elle est également membre de la Société française du luth et donne régulièrement des concerts de musique ancienne en région parisienne mais aussi dans notre région, ainsi à Châtillon-sur-Saône dernièrement et, prochainement, à l’abbaye de Morimond. Avec beaucoup d’humour, elle insiste : « je suis très attachée au patrimoine historique de notre région entre Lorraine et Champagne au point de posséder une maison chargée d'histoire, l’ancien couvent des Annonciades de Bourmont, dans ce Bassigny qui fut si longtemps lié au duché de Lorraine. J’ai tout de suite été séduite par l’abbaye bénédictine de Bleurville qui est un cadre idéal, à la fois intimiste et riche d’une histoire millénaire, pour un concert de cordes. »

    concert L Frizac10.jpgAprès avoir présenté le luth et la guitare baroque qui a été créée tout spécialement par un luthier de Rennes d’après un modèle sur lequel joua le roi Louis XIII et son fils Louis XIV, Isabelle Frizac interpréta plusieurs pièces musicales françaises, anglaises et espagnoles de la Renaissance et du Grand Siècle. Dans une ambiance bon enfant où elle privilégie l’échange avec son public, notre musicienne, toujours très en verve, transporte l’assistance à l’époque de la Renaissance française avec des musiques pour luth composées par Adrian Le Roy. Mais c’est surtout l’Angleterre shakespearienne qui l’inspire avec l’interprétation de pièces pour luth écrites par John Playford, un maître de danse anglais, Robert Johnson et John Dowland. Elle a fait partagé encore aux mélomanes la musique espagnole du XVIIe siècle avec des pièces baroques du prêtre guitariste Gaspar Sanz.

    Saint-Maur a, une fois de plus, vécu un grand moment musical en célébrant joyeusement la Renaissance à travers des pièces musicales originales. Et avec une musicienne sympathique et de grand talent !

    [clichés ©H&PB]

  • Droiteval (88) : fête de l'Ourche le 11 août 2013

    vosges,claudon,droiteval,dop,ourcheComme chaque année, l'Association Droiteval-Ourche-Patrimoine, organise la fête de l'Ourche sous forme d'un rallye pédestre. C'est l'occasion de découvrir une portion de la vallée de l'Ourche d'une façon conviviale et récréative. En effet ce rallye, une boucle d'environ 8 km, au départ d'un nouveau site chaque année, consiste en une petite promenade découverte agréable dans ce riche patrimoine naturel avec des questions diverses et variées et ponctué de pauses avec des jeux et des énigmes.

    Cette année, ce circuit, ouvert à tous, sera exceptionnel puisque la boucle partira de l'abbaye de Droiteval, site emblématique de la vallée de l'Ourche. C 'est l'occasion de découvrir ce magnifique lieu d'une façon particulièrement ludique.

     

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    Les gagnants de l'édition 2012 [cliché ©DOP]

    > Le départ se fera le dimanche 11 août entre 9h00 et 10h30 de Droiteval ; les inscriptions étant prises sur place. Tarif : 3 € pour les adultes, gratuit pour les enfants.

    > A la fin de ce rallye pédestre, il est possible de prendre un repas (10 € pour les adultes et 5 € pour les enfants). On peut se rendre au repas seulement, sans participer au rallye.

    > A 15h00 : visite commentée de l'ancienne abbaye cistercienne de Droiteval.

    > Réservation obligatoire pour le repas avant le 7 août aux coordonnées suivantes : tél. : 06 72 05 10 66 ou mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr

  • Bleurville (88) : un Bleurvillois gagne... une 404 Peugeot !

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    [L'Abeille | 18.07.2013]

  • Marey (88) : Le Juminel fête les plantes le 28 juillet

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    Le village de Marey (Vosges, canton de Lamarche) et l'association Le Juminel fête les plantes avec... une bourse aux plantes

    Dimanche 28 juillet

    Le Cercle d'études locales de Contrexéville présentera les résultats des prospections et fouilles archéologiques réalisées dans les Vosges.

  • Grand la Gallo-romaine (88) : avec les archéologues de l’été

    Comme durant l’été dernier, une trentaine d’étudiants ont investi le chantier archéologique du site gallo-romain de Grand, pour le plus grand bonheur des spécialistes. Le fruit des recherches est scrupuleusement répertorié pour une prochaine exposition.

    fouilles grand 2013.jpgAu cœur de la fouille de la rue du ruisseau à Grand, le soleil brille de mille feux. Les rayons lumineux tapent sur les pierres et sur la peau des étudiants qui manient la truelle depuis quelques jours déjà. Sans broncher. La trentaine de futurs archéologues ou historiens n’a pas investi ce coin des Vosges pour une séance accélérée de bronzette.

    La tête penchée vers le sol, le dos cassé en deux, ils fouillent et fouillent encore. Inlassablement. Avec patience et méticulosité, ils remuent la terre en prenant des pincettes. En attendant l’objet rare, celui qui pourra donner des indications encore plus précises sur ces lieux chargés d’histoire très ancienne. Conservateur au Conseil général des Vosges, responsable du site de Grand, Thierry Dechezleprêtre veille sur tout ce petit monde venu des quatre coins de France et de Belgique. Il veille, conseille et apporte son expérience du site et de ses environs.

    Passionné parmi les passionnés, fin pédagogue, Thierry Dechezleprêtre a vite fait de vous mettre dans le bain. De terre en l’occurrence parce que les lieux étaient au départ recouverts d’une épaisse couche de terre noire. De la terre pour jardin. Les pelles mécaniques ont dégagé le terrain avant que les « petites mains » partent à la chasse aux trésors. Aux innombrables trésors.

    « L’an passé, sans compter les lots, 1500 objets répertoriés ont été mis à jour », explique le conservateur. Du verre, des céramiques, des pièces de monnaie, des bijoux, des sceaux, des fibules (agrafes servant à fixer les vêtements), des enduits peints sont ainsi extraits régulièrement. À ce jour, 450 objets ont été nettoyés, calibrés, classés. Voilà pour les petites pièces. Sinon, des vasques, des morceaux d’ornement sont également sortis du chantier. Dont les spécialistes avaient imaginé le contour.

    « Les murs mis à découvert forment une place où se tenait a priori le marché, précise Thierry Dechezleprêtre. Une place installée en face d’une galerie et d’un bâtiment qui pouvait être des thermes. »

    L’eau et ses canalisations souterraines « exceptionnelles » font partie des richesses de Grand. Il n’y avait pas de rivière, mais une source qui, dit-on, avait des vertus extraordinaires. Cette même source qui alimentait les canaux dont on voit clairement le circuit sur le chantier. En fait, rien n’échappe à l’observateur, fut-il professionnel ou profane. C’est bien pourquoi le site gallo-romain de la rue du ruisseau à Grand est une mine d’or pour les chercheurs.

    Les 1500 artefacts trouvés durant les fouilles de 2012 ont été répertoriés et classés. Ils ont par ailleurs fait l’objet d’un rapport extrêmement précis qui a ensuite été transmis au ministère de la Culture, qui finance, à part égale avec le Conseil général des Vosges, l’ensemble des chantiers d’été. Ces trésors, mis au grand jour, font ensuite le bonheur des visiteurs. Lesquels, à partir d’une fiche signalétique très complète, peuvent découvrir l’origine de ces trésors, jusque-là cachés.

    ‡ Afin de mettre en lumière les richesses de ce site gallo-romain, le Conseil général organise le 4 août 2013 une "porte ouverte" du chantier, situé à quelques encablures de l’amphithéâtre. Ce chantier sera accessible au public de 9 h à 12 h et de 15 h à 18 h.

    ‡ Renseignements : 03 29 06 77 37 | sitedegrand@cg88.fr

    [d’après Vosges Matin]

  • Senones fête les 50 ans de la Garde de la principauté de Salm

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  • L'église Saint-Martin de Malzéville à découvrir cet été

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    Fresque XVIe s., église de Malzéville [cliché Fondation du Patrimoine].


    L'église Saint-Martin de Malzéville conserve des fresques du XVIe siècle, dont un remarquable cycle de la Passion, qui ont fait l'objet d'une restauration tout récemment.

    L'édifice est ouverte au public en juillet et en août tous les vendredis de 14h00 à 17h00.

  • Bleurville (88) : "Cordes & Renaissance" à l'abbaye Saint-Maur le 20 juillet

    isabelle frizac.jpgPour inaugurer la 39ème saison à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville, les Amis de Saint-Maur ont invité Isabelle Frizac, professeur de musique spécialiste des pièces pour instruments à cordes des XVIe-XVIIe siècles, qui se produira dans le cadre de l’ancienne abbatiale samedi 20 juillet à 17h30.

    Notre artiste est diplômé du Conservatoire national d’Ile-de-France. Elle enseigne la guitare classique dans une école de musique du Val d’Oise et est membre de la Société française du luth ; elle donne régulièrement des concerts de musique ancienne en région parisienne. Mais, surtout, elle est très attachée au patrimoine historique de notre région au point de posséder une maison chargée d'histoire dans la charmante cité de caractère de Bourmont, dans ce Bassigny qui fut si longtemps lié à notre duché de Lorraine. Elle a tout de suite été séduite par l’ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville qui l’accueillera donc pour un exceptionnel concert de fin d’après midi estival.

    Après avoir présenté les instruments – luth et guitare baroque notamment – sur lesquels elle jouera des pièces musicales françaises, anglaises et espagnoles de la Renaissance et du Grand Siècle, Isabelle Frizac interprètera plusieurs œuvres musicales d’Adrian Le Roy (XVIe s.), luthiste et compositeur français, de John Playford, maître de danse anglais (XVIIe s.) et de l’espagnol Gaspar Sanz, prêtre, compositeur, guitariste et organiste de la période baroque.

    Après Nancy puis Châtillon-sur-Saône, l’abbaye Saint-Maur célèbrera donc joyeusement la Renaissance à travers des pièces musicales originales. Un grand moment à ne pas manquer !

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    Isabelle Frizac lors du Musée vivant du 6 juillet 2013 à Châtillon-sur-Saône [cliché J. Thiébaut].


    ‡ Abbaye Saint-Maur de Bleurville, samedi 20 juillet 2013 à 17h30. Libre participation aux frais.

  • 14 Juillet en Saône vosgienne

    Quelques images du défilé du 14 Juillet à Monthureux-sur-Saône avec la participation de la fanfare cantonale, des sapeurs-pompiers et des véhicules de collection militaires, de pompiers et des Tractions Citröen...

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    [clichés J. et Ch. Thiébaut]

    Plus d'images ici :

     https://plus.google.com/photos/101725454065598682418/albums/5900540702155617025

  • La "Sixtine de la Seille" s'expose à Nancy

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    L'association La Sixtine de la Seille présente "Les peintures murales de l'église Saint-Martin de Sillegny (57) à la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy jusqu'au 31 août 2013. Ouvert au public du lundi au samedi de 9h à 19h et le dimanche de 10h45 à 20h.

  • Centenaire de la Grande Guerre : la Meurthe-et-Moselle dévoile ses projets

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    [ER]

  • Bleurville (88) : visitez le conservatoire de la piété populaire

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    [L'Echo des Trois Provinces | juillet-août 2013]

  • Le musée de la lutherie de Mirecourt

    Le musée de Mirecourt reste ouvert tout l’été aux amateurs d’instruments à cordes de belle facture, prêts à voyager dans un monde musical enrichi de culture locale.

    cette-serie-de-sept-violons-a-ete-testee-et-eprouvee-par-un-grand-soliste-et-par-un-luthier-de-mirecourt-(photos-jean-charles-ole).jpgOn pense souvent, à tort, que Mirecourt rime avec violon. « Non, ce qui fait la réputation de la ville, au plan international, auprès des musiciens professionnels, ce sont avant tout les archers, l’archèterie », tranche la conservatrice du musée de la lutherie et de l’archèterie de Mirecourt, Valérie Klein.

    Alors forcément, dans ce musée, il y a des archers. Mais ce n’est pourtant pas ce qui retient le regard du visiteur en pénétrant dans le large hall du bâtiment. Ce qui impressionne, c’est avant tout l’énorme violoncelle, haut de 7 mètres et 44 centimètres, à l’intérieur duquel ont peut entrer.

    Il faut passer derrière ce mastodonte pour découvrir, dans une vitrine, alignés en rang d’oignon, sept violons, posé les uns à côté des autres sur des socles de hauteur différente.

    « Ils sont classés par leur date d’entrée dans les collections du musée », expliquent Valérie Klein et Émilie Vaquette, chargée du service des publics. Bien sûr, tous ces instruments ont été réalisés par des luthiers formés à Mirecourt. Et tous sont jouables. Pas par les visiteurs qui n’auront cependant que quelques pas à faire pour s’exercer sur plusieurs instruments mis librement à la disposition du public.

    « Nous avons monté un projet avec un grand violoniste, Svetlin Roussev, qui est soliste au sein de l’orchestre philharmonique de Radio France, raconte Valérie Klein. On cherchait d’une part à entendre ces instruments et d’autre part, à avoir l’avis du musicien sur ces violons ». Le soliste est venu à Mirecourt. Il a donné un concert au musée, a animé des masterclasses avec les élèves de l’école de musiques, a rencontré les luthiers. « Les violons ont été préparés au jeu plusieurs semaines durant par un professeur de l’école de musique de Mirecourt. »

    Puis le soliste a joué de chacun de ces sept violons. Tour à tour. Pour un enregistrement unique. C’était à Nancy, au lycée Daunot. « Le soliste a joué deux morceaux sur chaque violon : un de Bach et un de Paganini ». Et à la fin de ce test réalisé en aveugle, Svetlin Roussev a finalement déclaré que l’instrument réalisé par Jean Bauer était celui qui lui plaisait le plus.

    « On a ensuite réalisé ce test avec un luthier de Mirecourt, Roland Terrier. Mais là, ce n’était pas vraiment en aveugle puisque le luthier a rapidement reconnu la facture des instruments », racontent Valérie Klein et Émilie Vaquette. Et le luthier a lui aussi porté son choix sur l’instrument de Jean Bauer.

    Pour tenter de comprendre pourquoi ces deux professionnels, experts en la matière, ont choisi ce violon plutôt qu’un autre, le musée a décidé de les présenter dans une vitrine qui laisse au visiteur le soin de faire le tour complet des instruments, d’en détailler chaque contour. De plus, les enregistrements des morceaux interprétés par le talentueux soliste sont proposés à l’écoute. Alors et vous, lequel préférerez-vous ?

    Le rôle du musée de la lutherie et de l’archèterie de Mirecourt ne se limite pas à exposer des instruments de musique. « Nous devons aussi présenter le patrimoine immatériel : les musiques, les danses, les gestes des luthiers et des archetiers, etc. », explique la conservatrice du musée, Valérie Klein. C’est pourquoi à Mirecourt, on trouve régulièrement des expositions qui permettent aux visiteurs d’aller plus loin dans leur démarche. Par exemple, avec l’exposition Danses et sabots, le public peut voyager à travers le temps et les modes pour redécouvrir les toutes danses, traditionnelles ou populaires, du ballet de cour au bal.

    Et justement, une vitrine complète est dédiée à ces bals qui animaient dans les années 50 et 60, les week-ends. Au cœur de celle-ci trône une mobylette. Une vraie. Avec sa peinture bleuasse d’origine. Étrange dans un musée de la lutherie ? Sans doute. Mais la mob’y a toute sa place selon la conservatrice du musée : « On a fait cette vitrine autour d’une guitare électrique. Or, la fille du musicien qui jouait de cette guitare nous a expliqué qu’il était peintre décorateur de profession et que les week-ends, il partait sur sa mobylette, sa guitare dans le dos et son accordéon sur le ventre, pour jouer dans les bals ».

    Le musée de la lutherie et de l’archèterie dispose, dans ses collections, de plusieurs guitares réalisées au XIXe siècle par des luthiers locaux, en pleine période romantique.

    [d'après Vosges Matin]


    ‡ Dans le cadre du festival Pince cordes, qui se tient à Mirecourt du 19 au 21 juillet, un trio de musiciens lorrains donnera justement un concert de guitares romantiques, le samedi 20 juillet, à 11 h.

    ‡ Le musée est ouvert du lundi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h et le dimanche de 14 h à 18 h. Parking à proximité. Parking et rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite à l’arrière du musée.

    ‡ Musée de la lutherie et de l’archèterie françaises, cours Stanislas à Mirecourt. Tél. : 03 29 37 81 59. Courriel : contactmusee@mirecourt.fr

     

  • Xavier Alphonse Monchablon s'expose à l'abbaye de Bleurville

    x-a monchablon_portrait.jpgDurant tout l’été, l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville accueille une exposition sur le peintre vosgien Xavier Alphonse Monchablon (1835-1907). Né à Avillers, dans le canton de Charmes, il apprend la lithographie à Mirecourt avant d’entrer en 1856 à l'École des Beaux-Arts à Paris. Il s'est consacré à l’art du portrait et à de grandes fresques à thèmes religieux et historique, dans un style académique. Une partie de son œuvre s'inscrit dans le courant religieux et nationaliste de la Lorraine amputée par l'annexion de la Moselle en 1870.

    Le visiteur découvrira à l’abbaye Saint-Maur la biographie de l’artiste peintre avec un focus sur la redécouverte des toiles de la crypte de la basilique de Domremy consacrées au sacrifice des armées de terre et de mer durant la guerre de 1870-1871. Plusieurs œuvres originales réalisées par Monchablon dans le dernier quart du XIXe siècle sont accrochées aux cimaises de Saint-Maur, reflets de la diversité des styles peints par l’artiste : des portraits avec celui du député puis sénateur mirecurtien Louis Buffet, celui de Savorgnan de Brazza ou encore celui d’un architecte anonyme, un charmant portrait d’enfants, ainsi que des paysages. Parmi ces tableaux, trône à la place de choix le portrait du RP François Balme, dominicain historien de son ordre, propriété de l’association Saône Lorraine.

    [cliché : portrait de X. A. Monchablon]


    ‡ L’exposition « Xavier Alphonse Monchablon, peintre d’histoire vosgien (1835-1907) » est visible à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville jusqu’au 30 août, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h.

  • "La Lorraine de Jean-Paul Marchal" à châtel-sur-Moselle le 13 juillet

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  • Alix Le Clerc, la révolution de l’instruction

    La nef de l’église des Cordeliers de Nancy accueille jusqu’au 15 septembre l’exposition Alix Le Clerc, la révolution de l’instruction.

    lorraine,nancy,alix le clerc,pierre fourier,françoise hervé,instruction,congrégation notre dame,église catholiqueCette exposition placée sous le haut patronage de Son Éminence le Cardinal Paul Poupard et dont le commissariat est assuré par Françoise Hervé, a été inaugurée ce vendredi 5 juillet dans le cadre du cloître jouxtant l’église des Cordeliers. Françoise Hervé a remarquablement bien replacé le personnage et l’œuvre de sœur Alix Le Clerc dans son époque, en ce XVIe siècle marqué par les innovations de la Renaissance. Dont celui de l’instruction. Alix Le Clerc, avec le soutien de Pierre Fourier, le curé de Mattaincourt, a révolutionné l’instruction des jeunes filles en leur permettant de pouvoir s’élever socialement, qu’elles soient riches ou pauvres. Avec Alix Le Clerc, c’était déjà l’instruction pour tous !

    Rappelons qu’Alix Le Clerc née le 2 février 1576 à Remiremont et morte le 9 janvier 1622 à Nancy. Alix et ses compagnes s'installèrent à Poussay, village voisin de Mirecourt, et ouvrirent leur première école destinée à l'éducation des filles à l'automne 1598. Pierre Fourier se chargera de faire connaître l'œuvre, d'abord à l'évêque de Toul Jean des Porcelets de Maillane, puis au primat de Lorraine, et enfin à Rome afin d’obtenir l'approbation du pape Urbain VIII qui n'arrivera qu'en 1628, six ans après la mort d'Alix. Pendant ce temps, de nouvelles écoles étaient fondées notamment à Nancy où le cardinal Charles de Lorraine signait l'acte d'approbation de la Congrégation de la Bienheureuse Vierge Marie, le 8 décembre 1603. En 1617 eut lieu la première vêture des religieuses : c'est lors de cette cérémonie qu'Alix Le Clerc prit le nom de Mère Thérèse de Jésus.

    De nombreuses écoles furent fondées en Lorraine, en France et en Allemagne. À la veille de la Révolution, la congrégation de Notre-Dame comptait 84 monastères et 4000 religieuses.

    ‡ L’exposition Alix Le Clerc, la révolution de l’instruction est visible en l’église des Cordeliers de Nancy (à côté du Palais ducal-Musée lorrain) jusqu’au 15 septembre 2013.

    Quelques images de l’inauguration…

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    Françoise Hervé, commissaire de l'exposition.

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    Mgr Papin entouré des religieuses de la congrégation Notre-Dame de Nancy.

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    Reliquaire dans lequel fut déposé le coeur de soeur Alix Le Clerc.

    [clichés H&PB]

     

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  • Saône Lorraine prépare son été Renaissance à Châtillon-sur-Saône

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    [Vosges Matin]

  • Concert « Cordes & Renaissance » à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville le 20 juillet

    isabelle frizac.jpgPour inaugurer la 39ème saison à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville, les Amis de Saint-Maur ont invité Isabelle Frizac, professeur de musique spécialiste des pièces pour instruments à cordes des XVIe-XVIIe siècles, qui se produira dans le cadre de l’ancienne abbatiale romane samedi 20 juillet à 17h30.

    Notre artiste est diplômé du Conservatoire national d’Ile-de-France. Elle enseigne la guitare classique dans une école de musique du Val d’Oise et est membre de la Société française du luth et donne régulièrement des concerts de musique ancienne en région parisienne. Mais, surtout, elle est très attachée au patrimoine historique de notre région au point de posséder une maison dans la charmante cité de caractère de Bourmont, dans ce Bassigny qui fut si longtemps lié à notre duché de Lorraine. Elle a tout de suite été séduite par l’ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville qui l’accueillera donc pour un exceptionnel concert de fin d’après midi estival.

    Après avoir présenté les instruments – luth et guitare baroque notamment – sur lesquels elle jouera des pièces musicales françaises, anglaises et espagnoles de la Renaissance et du Grand Siècle, Isabelle Frizac interprètera plusieurs œuvres musicales d’Adrian Le Roy (XVIe s.), luthiste et compositeur français, de John Playford, maître de danse anglais (XVIIe s.) et de l’espagnol Gaspar Sanz, prêtre, compositeur, guitariste et organiste de la période baroque.

    Après Nancy puis Châtillon-sur-Saône, l’abbaye Saint-Maur célèbrera donc joyeusement la Renaissance à travers des pièces musicales originales. Un grand moment à ne pas manquer ! 

     

    ‡ Abbaye Saint-Maur de Bleurville, samedi 20 juillet 2013 à 17h30. Libre participation aux frais.

  • Châtillon-sur-Saône fête la Renaissance

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