La vie en Lorraine - Page 33
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Expo' "Eté 1914, Nancy et la Lorraine dans la guerre" au Musée lorrain
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Expo' "La Grande Guerre dans le Blâmontois" à Blâmont (54)
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Portrait d'un Lorrain : l'abbé Joseph de Metz-Noblat, futur évêque de Langres
[ER | 09.02.14]
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Journée impériale à Nancy : hommage à Charles et Zita de Habsbourg-Lorraine
Une journée dédiée au couple impérial et royal Bienheureux Charles Ier de Habsbourg-Lorraine et la Servante de Dieu Zita, son épouse, était organisée ce samedi 8 février 2014 à Nancy par l'association du Souvenir bourbonien en Lorraine.
Une messe selon le rite latin fut dite en la basilique Saint-Epvre par l'abbé Cyrille Debris, prêtre du diocèse de Rouen et postulateur de la cause de béatification de l'impératrice Zita de Habsbourg-Lorraine, en présence de l'abbé Florent Husson, chapelain de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine et desservant de l'église Marie-Immaculée de Nancy.
Agrégé de l’Université, docteur en histoire et en théologie, l'abbé Debris est l'auteur du livre « Zita, portrait intime d’une impératrice » paru fin 2013 aux éditions du Cerf.
L'office a été célébré en mémoire de Charles et Zita en présence de LAIR l’archiduc Imre d’Autriche, arrière-petit-fils de Charles Ier, et de son épouse l’archiduchesse Kathleen. A l'issue de la messe, les reliques du bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine ont été vénérées par les fidèles.
L'abbé Debris donna l'après-midi une conférence sur l’impératrice Zita (1892-1989) en duo avec SAIR Isabelle, comtesse Czarnocki-Lucheschi, née archiduchesse d’Autriche-Este, petite-fille du couple impérial.
L'abbé Debris travaille depuis plusieurs années à rassembler documents et témoignages afin de présenter la cause de béatification de Zita auprès de Rome. L'empereur Charles a été lui-même béatifié en 2004 par le pape Jean-Paul II. Le prêtre rappelle qu'il a été le premier à apprendre sa béatification, avant même sa famille, alors qu'il visitait les dicastères quand il faisait ses études de théologie au séminaire français de Rome.
La vie de Zita de Bourbon-Parme fut un exemple. Son mariage en 1911 avec l'archiduc Charles d'Autriche est d'abord un pur moment de bonheur : ils se sont rencontrés dans la station thermale de Bohême de Franzensbad. Devenue impératrice en 1917, Zita connaît le début des malheurs de la famille impériale : en 1918, Charles, dont les propositions de paix séparée avec les alliés avaient été rejetées, abdique et c'est le début d'une vie d'errance et de misère. Charles meurt à Madère où le couple s'était réfugié, le 1er avril 1922. Le reste de sa vie, Zita parcourra le monde, changeant quatorze fois de pays. Un moment, elle voulut rentrer dans les ordres, à l'abbaye bénédictine de Solesmes où trois de ses soeurs étaient religieuses. Mais la famille s'y opposa.
Le chemin de la béatification est long. Celui de Zita a commencé en 2009 dans le diocèse du Mans où se situe l'abbaye de Solesmes chère au coeur de l'impératrice. L'abbé Debris a bon espoir de voir aboutir la cause de béatification, faisant ainsi de Zita et Charles un couple de bienheureux, exemple chrétien pour tous les parents, les familles et les chefs d'Etats.
Quelques images de la messe célébrée en la basilique Saint-Epvre de Nancy...
[clichés ©H&PB]
[ER | 09.02.2014]
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Théorie du genre : Farida Belghoul en conférence à Nancy
L’ex-marcheuse des banlieues mène désormais le combat contre la « théorie du genre ». Elle a donné récemment une conférence à Nancy.
L’hôtel Ariane à Laxou accueillait dernièrement Farida Belghoul qui s’est exprimé devant environ 160 personnes sur les implication de la théorie du genre. Elle était invitée par les AFC (associations des familles catholiques), mais aussi des associations de familles évangéliques et musulmanes.
Face aux menaces de groupuscules d’extrême gauche, le lycée privé de la Malgrange à Jarville, et la Maison de l’Asnée à Villers-lès-Nancy, avaient refusé d’accueillir la conférencière ; ce qui avait conduit l’association « Journée de retrait de l’école » à verrouiller le dispositif en réservant une salle dans un lieu privé.
De nombreuses familles et des jeunes ont assisté à la conférence au cours de laquelle Farida Belghoul a dénoncé la théorie du genre, qui n’est pas une « simple rumeur » - comme le soutiennent les membres du gouvernement socialo-bobo-écolo -, mais une réalité qui sévit actuellement dans les établissements scolaires.
Tous les participants étaient des opposants à cette théorie perverse qui veut faire de nos enfants des être asexués : « Non à la théorie du genre que le gouvernement veut imposer à nos enfants, c’est pour ça qu’on est venu entendre cette femme qui parle clair et redonne de la dignité humaine ». « Comme ils veulent l’égalité à l’extrême en poussant à faire de nos filles des maçons, va falloir les muscler ! », lâche une mère de famille.
Plus que jamais, les parents doivent être vigilants et veiller à ce que l’école ne devienne pas le champ d’expérimentation de ces théories nauséabondes, voulues par une poignée de pervertis.
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Tourisme lorrain : Metz attire toujours plus d'étrangers
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Verdun (55) : le temple protestant est à vendre
La construction du temple de l'Eglise réformée de Verdun, confiée à l'architecte Chenevier, fut achevée en 1889.
Le 21 février 1916, au deuxième jour de l'offensive allemande, l'édifice fut touché par un bombardement qui fit voler en éclats ses portes et ses vitraux. La Bible, qui restait toujours ouverte sur la table de communion, fut trouée par un éclat d'obus. Le temple fut restauré en 1920.
Sa façade, ouverte sur la rue, est d'une sobriété toute protestante. Elle est construite en pierre de taille dans un style plus ou moins néo-roman. Un grand arc en plein cintre y surmonte une grande rosace à six lobes. Ses claveaux sont marqués par un cercle lui-même couronné par un fronton triangulaire soutenu par deux colonnes composites. Une sculpture, représentant l'Evangile marqué de l'alpha et l'oméga, symbolise l'éternité du Christ.
La porte d'entrée donne sur un sas à panneaux amovibles et sol en mosaïque.La majeure partie de l'espace est représentée par la nef qui mesure environ 70 m². Elle possède une grande verrière zénithale ainsi que des vitraux apportant une lumière toute particulière et changeante au fil de la journée. Les murs sont ornés de colonnes ouvragées et de boiseries. Au sol, un plancher de chêne à bâtons rompus.
Au fond sur la gauche, une porte conduit aux caves voûtées qui occupent environ 60 m².
L'ensemble de la toiture de zinc est en bon état.
‡ Plus d'info sur http://newsletter.patrice-besse.com
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Les Vosges 14-18 bientôt inscrites à l’Unesco ?
Les Vosges devraient rejoindre les douze autres départements français de la ligne de front qui militent pour un classement à l’Unesco. Une démarche en bonne voie.
Pouvaient-ils imaginer, les soldats des deux camps qui ont combattu entre 1914 et 1918, que les lieux de leurs souffrances, sur 750 km de front, seraient un jour protégés et mis en valeur, cent ans plus tard. Car le dossier déposé à l’Unesco conjointement par la France et la Belgique, le 9 janvier dernier, vise exactement à cela.
Un projet international unique par son ampleur, initié il y a trois ans par le Conseil général de la Meuse et celui de l’Aisne et qui fédèrent aujourd’hui autour d’eux douze départements français et deux régions belges de l’ancienne ligne de front (sauf le Haut-Rhin et la Marne, qui défend un autre dossier), réunis dans l’association « Paysages et sites de mémoire de la Grande guerre. » Avec un objectif : préserver les sites, poursuivre le devoir de mémoire et surtout fédérer les initiatives à l’approche du centenaire du début du conflit. Un plan prévu sur quatre ans au départ pour une labellisation dès cette année. Et un budget annuel de 10 000 € qui a refroidi le Conseil général des Vosges et son chargé de culture Jean-François Wollbrett. Dès le mois de décembre 2011, le département était l’un des premiers à avoir remis son dossier à l’association. Mais l’ampleur du projet et ses maigres chances de succès ont ralenti la marche. « Quand l’association nous a contactés, nous avons dit oui tout de suite. D’autant que nous étions déjà prêts depuis le PER (Pôle d’excellence rural, des appels à projets pour mettre en valeur les territoires ruraux). Mais les délais nous paraissaient extrêmement justes et surtout, nous pensions que le dossier, en l’état, était trop vague et avait peu de chances de passer. » L’association avait tenté un pari osé : faire classer des sites militaires par un organisme prônant la paix. Jusque-là, les seuls endroits se rapportant à des conflits choisis par l’Unesco ont été Auschwitz et Hiroshima. Des lieux empreints de la folie des hommes certes, mais qui ne sont pas pour autant des champs de bataille.
L’initiative a été « retoquée », la labellisation repoussée et un nouveau plan est à l’étude : il s’agira cette fois de classer les cimetières et les sites de mémoire.
Une orientation qui satisfait davantage le Conseil général, prêt à mettre la main à la poche et à prêter « tout son concours » au dossier. « La labellisation vaut la peine que l’on s’investisse mais nous ne voulions pas le faire à perte. Désormais, on sait que la démarche de ‘’Paysages et sites de mémoire de la Grande guerre’’ a des chances d’aboutir. Nous la soutiendrons pleinement. » Dans les semaines qui viennent, le dossier sera discuté au Conseil général et les Vosges devraient être le 13ème département français à se joindre à la manœuvre. La labellisation, elle, pourrait intervenir dès 2016 ou au plus tard, en 2018.
[d’après Vosges Matin]
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Pays de Neufchâteau (88) : le plus vieux distillateur vosgien
[Vosges Matin]
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Charmes (88) : Henriette Méline, écrivain passionné
[Vosges Matin]
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Démolition programmée de l’église du Plateau de Mont-Saint-Martin
Malgré l'opposition des habitants à la décision du diocèse de Nancy & de Toul, la démolition de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, dite du Plateau, de Mont-Saint-Martin est imminente. Une Maison paroissiale doit être élevée en lieu et place de l’édifice construit en 1959 ; ce dernier étant devenu trop cher à entretenir face au faible nombre de fidèles.
L’église a été construite en 1959 (date portée par la pierre de fondation et datation par source) par l'entreprise Bertoldi, de Longwy, sur des plans des architectes Zimmermann, Corre et Epron ; l'abbé Bettinelli étant curé. Elle a remplacé une chapelle construite en 1952 derrière l'école Notre-Dame-de-l'Assomption, située dans le nouveau quartier du plateau créé à partir de 1936 avec des cités-jardins et considérablement accru au lendemain de la guerre 1939-1945, en raison de la proximité des usines sidérurgiques de Mont-Saint-Martin et de Longwy. La construction de la nouvelle église a été cofinancée par les paroissiens, l'évêché de Nancy & de Toul et l'usine Lorraine-Escaut, qui a fourni une subvention pour l'achat du terrain. L'ensemble des verrières en dalles de verre a été réalisé par les ateliers Flamant d'Annet-sur-Marne (77) sur des cartons signés Gillen.
Des manifestants se sont rassemblés le jour théorique du lancement des travaux de déconstruction, afin de réaffirmer leur attachement à l’église. Il faut dire qu’il aurait été plus judicieux de la réaffecter à des fins culturelles (en veillant à ce qu'elle ne soit pas transformée en mosquée...) plutôt que de la détruire. Des dessins d’enfants, des images de la Vierge Marie, des fleurs et un crêpe noir ont été symboliquement accrochés aux grilles de protection du chantier.
Outre la perte d’un symbole d'architecture chrétienne du XXe siècle, les opposants dénoncent un choix inadapté, aussi bien en termes de coûts que de services. En janvier 2011, une commission « immobilier » composée de décideurs et de représentants des sept paroisses du secteur pastoral du Pays-Haut a été créée. En juin 2012, un projet, élaboré et chiffré avec le concours d’un architecte lorrain, a obtenu l’approbation de la majorité des membres. Evalué à 450 000 euros, ce programme prévoyait de conserver l’église du Plateau en l’état actuel, voire de la vendre à la commune de Mont-Saint-Martin pour la reconvertir en centre culturel. L’investissement aurait alors principalement concerné la réhabilitation de la Maison paroissiale de Longwy-Haut et l’aménagement d’un espace situé sous l’église Saint-Barthélemy de Mont-Saint-Martin en salle de réunion pour 100 personnes. Mais le projet a été abandonné en septembre dernier. Le diocèse a alors décidé de procéder à la démolition de l’église et de construire une nouvelle Maison pastorale excentrée. Ce choix représente quant à lui une dépense de 750 000 euros.
[source : blogerslorrainsengages.unblog.fr]
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Mirecourt (88) : la relève des luthiers en question
Six luthiers quinquagénaires et plus ont pignon sur rue à Mirecourt. Héritière d’une tradition séculaire dans la fabrication du quatuor à cordes, la cité a observé le départ en semi-retraite de Jean-Jacques Pagès, un symbole du renouveau de la lutherie en 1977.
En semi-retraite, Jean-Jacques Pagès crée des instruments baroques, tout en préparant un livre sur le savoir-faire de la lutherie.
Le métier de luthiers se trouvait littéralement au creux de la vague dans les années 1960, avec seulement une cinquantaine de fabricants dans l’Hexagone. La cité mirecurtienne n’échappait pas à la règle avec seulement deux « survivants » créateurs d’instruments du quatuor à cordes (deux violons, un alto et un violoncelle) : Jean Eulry et René Morizot.
L’installation d’un jeune luthier en 1977, Jean-Jacques Pagès, formé notamment à l’école nationale de lutherie de Mirecourt et chef d’atelier pendant sept ans chez le célèbre Etienne à Paris, coïncidait avec une nouvelle vague de luthiers. Sa retraite effective en septembre 2013, annonce la fin d’un cycle pour cet homme passionné.
Depuis l’annonce de votre retraite, que faites-vous ?
« Je me fais avant tout plaisir. C’est l’occasion pour moi de fabriquer des instruments baroques, un alto ou un violon piccolo par exemple, qui n’existent plus et j’éprouve énormément de joie à entendre les sons. Je considère la musique baroque comme exceptionnelle ; j’en écoute volontiers chez moi. D’autre part, je vais adopter un statut d’auto-entrepreneur ces jours-ci qui me permettra d’entretenir les instruments que j’ai fabriqués tout au long de ma carrière. »
Êtes-vous déçu de ne pas avoir de successeur ?
« Bien évidemment. Je n’ai pas trouvé de repreneur pour mon atelier ainsi que l’école de lutherie que j’avais créée en 2000, qui formait trois luthiers par an après un apprentissage de trois ans. Aucun d’entre eux n’a souhaité venir s’installer à Mirecourt. C’est même inquiétant pour la profession qui subit la crise économique actuelle. J’ai donc quitté mon atelier pour installer tout mon matériel juste en dessous de mon logement. En revanche, je conserve l’espoir d’un rebond. Lorsque je suis venu m’installer ici, en 1977, il ne restait plus que deux luthiers, René Morizot et Jean Eulry, ainsi que les frères Jérôme pour la fabrication de guitares. Étienne Vatelot, créateur de l’école de l’école nationale de lutherie en 1970, chez qui je travaillais à Paris, considérait que mon pari était audacieux, voire risqué. D’autres ont suivi ensuite le mouvement et la lutherie a survécu à Mirecourt. »
Comment analysez-vous cette situation ?
« Le manque d’attrait de la ville est incontestable. A cela, il convient d’y ajouter un contexte économique. Beaucoup d’élèves abandonnent en cours de route. Je suis inquiet pour l’avenir des luthiers à Mirecourt. L’implantation d’un grand musée, qui a failli voir le jour en 2001, aurait pu redonner du lustre à ce métier. Sachant qu’au XIXe siècle, Mirecourt était la référence mondiale du quatuor à cordes avec plus de 650 luthiers qui se sont succédé dans la cité. »
La transmission du savoir-faire reste-t-elle d’actualité ?
« N’ayant plus de contrainte de rentabilité, je vais profiter de mon nouveau statut pour écrire un livre dans lequel je rassemble toutes les techniques et l’expérience acquises au cours de ma carrière. Le luthier fabrique des violons mais il transmet en même temps ses connaissances aux jeunes générations. C’est grâce à ce rituel que la profession existe depuis des siècles. »
[d’après Vosges Matin]
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Thionville (57) : un sarcophage en bois au musée de la Tour aux Puces
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Les restes d’un Poilus mis au jour près du Mémorial de Fleury (Meuse)
Depuis le 22 janvier 2014, le chantier d’agrandissement du Mémorial de Fleury est au point mort. Pour la deuxième fois depuis leur démarrage, les travaux ont dû être interrompus suite à la découverte d’ossements humains.
Ce sont les employés de la société chargés de la dépollution du site qui sont tombés dessus. « Je pensais ne rien trouver ici », confie David Kuster, le chef de chantier. Car c’est sous le parking que les ossements et les objets ont été retrouvés, « et il a bien fallu décaisser à l’époque pour faire le parking ».
Le chantier a démarré en novembre dernier, et depuis lors, de très nombreuses munitions ont été retrouvées par les spécialistes. « Il y avait un obus tous les dix mètres », raconte David Kuster.
À cinquante mètres de là, les restes d’un officier allemand avaient été mis au jour au mois de novembre. Au niveau de cet emplacement, qui n’avait pas été touché à l’époque de la construction du Mémorial de Verdun en 1967, ce sont parfois des dizaines de grenades qui ont été découvertes sous terre chaque jour.
Avant de tomber sur ces ossements, les ouvriers avaient buté à cinquante centimètres de profondeur sur les rails de l’ancienne gare de Fleury. « Elle se trouvait sous le Mémorial, et les grands combats se sont déroulés à cet endroit », raconte Jean-Pierre Laparra, maire du village détruit en 1916 et jamais reconstruit.
Fleury s’est en effet retrouvé au cœur des combats de la bataille de Verdun entre juin et septembre 1916. Cette voie de chemin de fer était une Decauville, « des petites voies de 60 cm qui faisaient le tour des villages détruits au départ de Verdun ».
Les os découverts ont été retrouvés juste à côté de ces rails. La quasi-totalité du squelette d’un soldat identifié comme français et quelques-uns de ses effets personnels ont été sortis de terre. D’abord des os de la jambe gauche, examinés sur place par le médecin légiste de Verdun, le Dr Bruno Frémont.
Au fur et à mesure de la matinée d‘autres os ont été ramenés à la surface. Mais aussi des gourdes, un ceinturon en parfait état, ainsi qu’une montre à gousset impeccablement conservée, des crayons de papier, des cartouches. Le casque de type Adrian, le fragment d’une baïonnette Rosalie et les vestiges de deux chaussures à clous ont permis aux connaisseurs présents sur place d’affirmer que le corps retrouvé était bien celui d’un Français, vraisemblablement étendu sur le dos. Dans le même secteur, une petite pelle et un fusil allemand ont également été découverts.
Il manquait le crâne et l’avant-bras droit du soldat pour que le squelette soit complet. La plaque du soldat n’a pas non plus été retrouvée. Souvent portées au cou ou au poignet, elles permettent d’identifier les soldats morts au combat. Les ossements ont été pris en charge par le service des sépultures militaires. Sans plaque, l’identification est quasi impossible. Comme ce fut le cas pour quelques-uns des 26 poilus découverts à Fleury en 2013, les os de ce soldat ne pourront sûrement pas être rendus à la famille. Ils seront donc certainement inhumés à proximité du lieu où ils ont été découverts.
[d’après Vosges Matin]
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Colloque "Les batailles de Lorraine, août et septembre 1914" le 2 février à Nancy
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Metz (57) : conférence sur l'impératrice Zita de Habsbourg-Lorraine le 7 février
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Rodemack (57) : les archives de Jean-Marie Pelt sanctuarisées
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Des chalots à découvrir à vélo et à cheval
Des vélos en 2013. Et des chevaux en 2014 ? L’idée fait son chemin au sein de l’association de la route touristique des chalots, ces annexes des fermes utilisées comme greniers pour la conservation du grain, de la nourriture et des trésors de la famille. Cet été, six vélos électriques ont été proposés à la location sur les communes de Plombières et du Val-d’Ajol. Une idée novatrice et séduisante qui pourrait s’étendre au-delà des frontières du département.
« Nous avons été sollicités par des maires de la partie franc-comtoise de la route, entre Fougerolles et le plateau des Mille Etangs. C’est une activité accessible à tous qui offre la possibilité de découvrir la nature autrement », atteste Ludovic Daval, le président de l’association.
Lequel annonce également qu’en 2014, chaque locataire de vélo se verra remettre un carnet de bord proposant une série de différents circuits.
Bientôt, les vélos pourraient d’ailleurs côtoyer les chevaux. « On réfléchit à établir un circuit de promenades équestres sur tout le territoire. On a la chance d’avoir beaucoup de fermes équestres sur la route des chalots et cela permettrait de proposer des circuits plus longs », poursuit Ludovic Daval. Ce projet pourrait voir le jour entre 2014 et 2015.
Pour mémoire, quelque 300 chalots sont actuellement recensés sur le territoire dont une grande majorité à Fougerolles et au Val-d’Ajol.
Dans le parc de l’hôtel-restaurant La Résidence au Val-d’Ajol, un étang a été creusé et, autour, trois chalots ont été construits. « Les chellos de Marie » (« chalots » en patois vosgien) seront proposés à la location à partir du 1er mai. Un projet que la propriétaire des lieux, Marie Bongeot, avait en tête depuis un bon moment. L’hôtel ajolais entend également planter, dans le parc, des arbres fruitiers avec, comme objectif, de mettre en valeur le patrimoine régional.
[d’après Vosges Matin]
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Mgr Joseph de Metz-Noblat, nouvel évêque de Langres
Sa Sainteté le Pape François, ayant accepté la démission de Mgr Philippe Gueneley pour limite d'âge, a nommé mardi 21 janvier 2014, évêque de Langres, Mgr Joseph de Metz-Noblat, jusqu'à présent vicaire général du diocèse de Verdun.
L'ordination épiscopale de Mgr Joseph de Metz-Noblat sera célébrée en la cathédrale Saint-Mammès de Langres le dimanche 16 mars 2014 à 15h00. Il deviendra le 120e évêque de Langres.Mgr de Metz-Noblat est le fils de M. Jacques de Metz-Noblat, capitaine de frégate, et de Mme, née Louise Charlery de la Masselière.- Etudes
- Etudes secondaires à Saint-Sigisbert de Nancy et à l’ESTIC de Saint-Dizier
- Faculté de droit de Nancy (1976-1980)
- Séminaire à Nancy (1980-1982) puis à Metz (1983-1987)
- Faculté de droit canonique de Paris (1992-1995)
- Institut de Formation des éducateurs du clergé (2006-2007)
- Diplômes
- Licence de droit civil
- Licence de droit canonique
- Ministères
- 1987-1989 : vicaire à Saint-Mihiel
- 1987-2005 : aumônier diocésain du Mouvement eucharistique des jeunes et aumônier d’équipes d’Action catholique.
- 1989-1995 : vicaire à Commercy
- 1995-2000 : curé des groupes paroissiaux de Triaucourt et Rembercourt, de ceux de Vavincourt à partir de 1997 et de Beauzée à partir de 1999
- 1996-2001 : responsable du Service diocésain des vocations
- 2000-2005 : curé de Verdun
- 2003-2013 : vice-official à l’Officialité interdiocésaine de Nancy, Saint-Dié, Verdun et Juge à l’Officialité provinciale de Besançon
- 2005-2011 : supérieur de la Propédeutique interdiocésaine à Nancy
- 2006-2012 : directeur national de l’Union apostolique du clergé
- 2006-2013 : délégué épiscopal au diaconat permanent
- 2008-2013 : délégué diocésain à la formation aux ministères
- Depuis 2011 : vicaire général du diocèse de Verdun
Mgr Gueneley et Mgr de Metz-Noblat.
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A Paris le 2 février contre la théorie du genre
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Journée impériale et royale à Nancy le 8 février 2014
Journée Impériale à Nancy
En mémoire du Bienheureux Empereur Charles de Habsbourg-Lorraine et de son épouse la Servante de Dieu Zita
Samedi 8 février 2014
Organisée par l’Association « Présence du souvenir bourbonien en Lorraine »
Avec Son Altesse Impériale et Royale Isabelle, comtesse Czarnocki-Lucheschi, née archiduchesse d’Autriche-Este, petite-fille du couple impérial, et l’abbé Cyrille Debris, postulateur de la cause de béatification, agrégé de l’Université, docteur en histoire et en théologie, auteur du livre « Zita. Portrait intime d’une impératrice » (éd. du Cerf).
En présence de Leurs Altesses Impériales et Royales l’archiduc et l’archiduchesse Imre de Habsbourg-Lorraine.
Programme
> 11h00 : Messe selon le rite latin du Bhx Charles avec vénération des reliques en la Basilique Saint-Epvre, place Saint-Epvre à Nancy
> 12h30-14h20 : Cocktail déjeunatoire à l’Hôtel Ariane, 10 rue de la Saône 54520 LAXOU - Inscription obligatoire auprès du secrétaire : Alain Oury, 70 rue Ernest-Albert 54520 LAXOU – Tél. : 03.83.90.34.14 (prix : 42 € cocktail et conférence)
> 14h30 : Conférence sur l’Impératrice Zita (1892-1989) par l’abbé Debris avec l’intervention de la comtesse Czarnocki-Lucheschi. Vente et dédicace du livre de l'abbé Debris (prix : 10 € pour la seule conférence)
Possibilité de régler sur place.
‡ Consultez le programme ici Journée Charles et Zita de Habsbourg-Lorraine à Nancy_08 février 2014.pdf
‡ Vendredi 7 février 2014 à 20h30 dans le Grand Salon de l’hôtel de ville de Metz : conférence sur l’Impératrice Zita de Habsbourg-Lorraine par S.A.I.R. l’Archiduc Imre d’Autriche et l’abbé Cyrille Debris.
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Cirey-sur-Vezouze (54) : conférence sur Albert Lebrun, dernier président de la IIIe République
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Laneuvelotte (54) : week-end des Europa Scouts au Tremblois
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Découvrir et soutenir le collège Frassati de Mandres-sur-Vair (88)
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Robécourt (88) : l'église paroissiale en travaux
[Vosges Matin]
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A Paris le 2 février pour défendre la famille
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Messe pour Louis XVI à Metz-Queuleu le 19 janvier 2014
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Les Amis d'Alfred Renaudin
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Messe de l'Epiphanie en l'église Marie-Immaculée de Nancy
Ce dimanche 12 janvier 2014, l'Eglise fête la solennité de l'Epiphanie dans le calendrier liturgique du rite extraordinaire. A cette occasion, l'église Marie-Immaculée accueillait, pour la première fois depuis son affectation à la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, le vicaire général du diocèse, M. l'abbé Jean-Michaël Munier. La messe était célébrée par l'abbé Florent Husson, chapelain.
C'est devant une nef comble et en présence des troupes des Europa Scouts que l'abbé Munier donna l'homélie. Par ailleurs, en vertu du pouvoir conféré par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, il installa officiellement l'abbé Husson dans son ministère de chapelain en charge de la communauté latine du diocèse.
La messe fut suivie, dans les salles du lycée professionnel Marie-Immaculée, du partage de la galette offerte par l'association Saint-Brunon. Le vicaire général remit les lettres de mission aux membres de l'équipe d'animation pastorale ; ceux-ci sont chargés d'assister le chapelain dans l'organisation de la vie pastorale de la chapellenie.
Quelques images de la fête de l'Epiphanie...
[clichés ©H&PB]
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Patrimoine de l'UNESCO : vers le classement de sites 14-18 de Meuse et Belfort
80 sites français et 25 belges qui composent le front ouest de la Grande Guerre sont plus que jamais en course pour décrocher leur classement au patrimoine mondial de l’humanité établi par l’Unesco.
Même si le chemin est encore long, une étape importante a été franchie jeudi. Le comité national a décidé de retenir le projet porté par l’association « Paysages et sites de mémoire de la Grande Guerre » dont les co-présidents sont les sénateurs Christian Namy, président du Conseil général de la Meuse, et Yves Daubigny, président du Conseil général de l’Aisne.
Après l’audition jeudi après midi du secrétaire général de l’association, Serge Barcellini, également conseiller de Kader Arif, ministre délégué aux anciens combattants, et de deux autres membres du comité de pilotage du projet, l’organisme émanation du ministère de la culture et de l’environnement, a retenu le projet de classement des principaux sites mémoriels du nord et de l’Est de la France. Les 80 sites français (mémoriaux et nécropoles) qui représentent l’ensemble des nations impliquées dans le Premier conflit mondial dont la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Grande Bretagne mais aussi, l’Australie ou des pays africains et asiatiques rejoignent la liste des « biens » éligibles au patrimoine mondial de l’humanité. Pour un classement global comme cela a été le cas pour les sites Vauban.
Si elle est concomitante à l’année du centenaire, cette décision et ce choix ne sont pas liés aux célébrations à venir mais bien au fait que la Grande guerre dont les principaux sites du projet qui contribuent au devoir de mémoire, a été un moment essentiel dans la transformation de l’humanité.
Cette inscription sur la liste française est une étape importante et essentielle mais elle n’est pas décisive. Désormais, l’équipe de Serge Barcellini va s’atteler à construire le projet qui sera présenté à l’Unesco par la France ou la Belgique, car les deux pays sont associés dans cette démarche. L’ambition est d’obtenir le classement Unesco avant 2018 et la fin de la période anniversaire du centenaire de la Grande Guerre
Si la liste des « biens » composant le projet est couvert par la discrétion pour éviter des conflits de clochers préjudiciables à la candidature devant l’Unesco, les deux sénateurs et Serge Barcellini nous ont confié que 22 d’entre eux se trouvaient en Lorraine. On retrouve notamment les incontournables : le champ de Bataille de Verdun et sa zone rouge, les forts de Douaumont et Vaux, et bien entendu la Nécropole nationale et l’Ossuaire de Douaumont, le Saillant de Saint-Mihiel et l’Argonne.
Enfin deux sites franc-comtois ont été retenus du côté de Belfort : la sépulture du soldat Peugeot et une nécropole.
[L’Est Républicain]