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La vie en Lorraine - Page 34

  • Jeux et jouets d'antan aux Archives de Moselle

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  • Traditions de l'Epiphanie en Moselle

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  • Tradition vosgienne : le sabotier de La Bresse

    Jean-Yves Millotte aurait pu être acteur, conteur ou patron d’un théâtre de guignols. En fait, il assure toutes ces fonctions. Le sabotier de La Bresse aime partager sa passion, assurant des visites ponctuées d’anecdotes, conçues comme une pièce de théâtre.

    sabot1.jpgDébut décembre, Jean-Yves Millotte a décidé de reprendre tout seul cette affaire familiale pour éviter que ce morceau de patrimoine vosgien ne disparaisse. Mais aussi par passion. Car la saboterie, c’est aussi sa maison. Il y a travaillé, y a « grandi » pendant des années en apprenant toutes les ficelles du métier en tant qu’ouvrier pendant 13 ans. Cinq fois par jour, il assure une visite de 45 minutes en expliquant aux touristes, classes de neige et enfants des écoles tous les secrets de la fabrication d’un sabot à l’ancienne. Les locaux de son entreprise artisanale, situés à la sortie de La Bresse depuis déjà quelques années, ne désemplissent pas pendant les vacances.

    « Contrairement au menuisier, je ne travaille jamais le bois sec , explique Jean-Yves. Et toujours dans le sens du fil du bois », précise-t-il. Ses machines datent de 1926. Il a appris à écouter et connaître les moindres soubresauts de ces vieilles mécaniques de 88 ans. « Je ne trouve plus de pièces pour ces machines. Quand ça casse, il faut les faire fabriquer sur-mesure et ça coûte très cher. Quand on est sabotier, il faut être aussi un peu mécano ! » , indique-t-il aux touristes venus découvrir le savoir-faire.

    sabot2.jpgLe sabotier décrit les multiples étapes nécessaires à la confection d’un sabot. L’ébauche qui permet de dégrossir le bois et de voir s’il a des défauts. La tailleuse fonctionne en parallèle et permet de faire un sabot droit et un sabot gauche selon un modèle. La creuseuse permet de le creuser de l’intérieur. Et enfin, la plane – c’est la signature du sabotier – permet de tailler la pointe du sabot à l’aide d’un tranchoir.

    Le sabot en bois d’érable va ensuite sécher pendant trois mois avant que Jean-Yves Millotte puisse le poncer et le décorer. Un long processus, mais dans le temps, avant qu’on invente des machines, il fallait six heures de travail pour fabriquer un sabot contre une heure aujourd’hui !

     

    ‡ Saboterie de La Bresse, 60 route de la Vologne, tél. : 03 29 25 64 49 ou  courriel : info@saboterie.com - Site Internet : www.saboterie.com 

  • "La Campagne de 1814 en Lorraine" par les Vosges napoléoniennes

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    La Campagne de France en 1814, Musée d'Orsay.


    Les Vosges Napoléoniennes organisent un colloque sur :

    « La Campagne de 1814 en Lorraine »

    à Golbey, Centre Culturel Jean-Bossu

    dimanche 19 janvier 2014 de 9h30 à 17h00

    Voici deux siècles, en janvier 1814, les Coalisés, Russes, Autrichiens, Prussiens, franchissaient le Rhin et commençaient l’invasion de la France. Les armées ennemies occupèrent très vite l’Alsace et la Lorraine. Ce colloque a pour objet de mieux connaître ces combats locaux et ces événements qui marquèrent durement nos ancêtres.

    De nombreux historiens de renom viendront évoquer ces sujets : les batailles d’Igney, d’Epinal, de Remiremont, l'occupation de Pont-à-Mousson, les combats de Rambervillers, de Saint-Dié, mais aussi les corps francs bonapartistes en Lorraine, le siège de Thionville, l’occupation des Vosges, de Nancy, de Plombières, les Cosaques dans les Vosges, l’effort de guerre des Lorrains, la chartreuse de Bosserville…


    Programme

    - Accueil par Roger Veyer, président fondateur des Vosges Napoléoniennes

    - Du Rhin à la Lorraine, par Jean-Paul Houzé, écrivain

    - Les combats autour de Saint-Dié et de Rambervillers, par Eric Labourel, masterant en Politiques Publiques et Sociales, élève ingénieur en sociologie.

    - Plombières en 1814, par David Chanteranne, historien, rédacteur en chef des magazines Napoléon Ier, Napoléon III, Généalogie Magazine, Revue du Souvenir napoléonien

    - Les Coalisés autour de Remiremont, par Philippe Boesch, historien

    - Les batailles d’Epinal et d’Igney, par Gilles Laporte, écrivain

    - Les Cosaques dans les Vosges, par Jacques Mahieu, vice-président des Vosges Napoléoniennes

    - Les corps francs en Lorraine, par Gérard Tissot-Robbe et Jean-Marie Thiébaud, historiens

    - Le général Hugo et le siège de Thionville, par Clément Mellinger, historien

    - L'occupation de la région de Pont-à-Mousson, par Didier Houmeau, docteur en histoire

    - La Chartreuse de Bosserville, hôpital militaire en 1813-1814, par Jean-Pierre Damotte

    - Nancy délaissée, Nancy occupée, Nancy résignée, par Thierry Choffat, universitaire, président des Vosges Napoléoniennes

    - L’effort de guerre et les réactions des populations Lorraines, par Jean-Paul Rothiot, président de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges

    - De la Restauration à l’occupation royale, par Jacques Le Coustumier, historien

    Possibilité de partager le repas avec les conférenciers (12 €, sur inscription).

     

    ‡ Plus d’info sur www.vosgesnapoleoniennes.eu 

    ‡ Courriel : thierry.choffat@univ-lorraine.fr 

  • Manif' pour Tous à Paris le 2 février 2014

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    >> Plus d'infos sur www.lamanifpourtous.fr 

  • Les Lorrains célèbrent leur histoire : 537ème anniversaire de la Bataille de Nancy

    C'est sous une météo particulièrement clémente que les Lorrains ont participé ce dimanche 5 janvier 2014, au pied de la Croix-de-Bourgogne à Nancy, à la fête nationale qui commémore l'anniversaire de la Bataille de Nancy qui mit un terme au projet impérialiste du Grand Duc d'Occident Charles le Téméraire et qui vit également sa mort sous les murs de la cité ducale.

    Cette année encore, un fidèle Lorrain était présent en armure et avec bannière lorraine déployée, rappelant la geste de René II, notre vaillant duc, le "tombeur" du Téméraire.

    Depuis 1977, Jean-Marie Cuny et l'association Mémoire des Lorrains invitent les fidèles Lorrains à se rassembler chaque 5 janvier sur la place de la Croix-de-Bourgogne, lieu même où fut retrouvé, à l'issue de la Bataille de Nancy, le cadavre à demi dévoré de Charles le Téméraire ; bataille qui, rappelons-le, mit un terme final au rêve de nouvelle "grande lotharingie" du duc de Bourgogne.

    Comme à son habitude, Jean-Marie Cuny, l'infatigable défenseur de l'identité et de l'histoire de la Lorraine et - accessoirement - animateur de La Nouvelle revue lorraine (qui fête ses 40 ans cette année !), a harangué la centaine de participants - dont de nombreux jeunes - en fustigeant notamment la disparition de l'enseignement de l'histoire, la destruction de la société fondée sur la famille et la volonté de couper les français de leurs racines. Il a rappelé, fort à propos, la déclaration de SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine, descendant de notre dernier duc de Lorraine, sur la nécessité de connaître son passé pour mieux se préparer à vivre l'avenir.

    A l'issue, le feu d'artifice fut tiré et le vin chaud partagé dans une joyeuse ambiance.

    Et vive la Lorraine !

     

    ‡ Consultez la harangue de Jean-Marie Cuny ici Harangue JMC_5 janvier 2014.pdf

     

    Quelques images de la fête nationale des Lorrains 2014...

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    [clichés ©H&PB]

     

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    Clin d'oeil : René II junior sur son fidèle destrier, vainqueur du Téméraire [cliché & costume de ©Légendes Lorraines].

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : le patrimoine et la culture pour tous depuis 40 ans

    A quelques jours de la fête de saint Maur (célébrée le 15 janvier), patron de la paroisse de Bleurville et de l’ancien monastère local, rencontre avec le président des Amis de Saint-Maur, pour un bilan de 40 ans d'action auprès de l’abbaye Saint-Maur.

    lorraine,Vosges,bleurville,abbaye saint maur,abbé pierrat,alain beaugrandL’association des Amis de Saint-Maur s’apprête à fêter cette année quarante années passées à « panser les plaies » de la vénérable abbaye bénédictine du village. Alain Beaugrand, son président, a bien voulu répondre à nos questions.

    ‡ Quelle histoire, ce sauvetage de l’ancienne abbaye Saint-Maur !

    Il faut remonter à 1974 avec le rachat de l’église puis du prieuré voisin par l’abbé Paul Pierrat, alors curé de Coinches et Remomeix. Curé de Nonville dans les années 50’, il s’est passionné pour cette fondation bénédictine du XIe siècle, transformée depuis la Révolution en remise agricole, qu’il contribuera à sauver avec l’aide de jeunes scouts et guides venus de toute la France. 1974 fut le début d’une grande aventure qui se poursuit encore aujourd’hui !

     Pionnier, l’abbé Pierrat ?

    On peut le dire : il fut à l’origine d’une vaste prise de conscience de la notion de patrimoine dans notre secteur rural. Après les années 60’ et début 70’ « iconoclastes » (destruction de lavoirs et fontaines, défiguration de l’habitat traditionnel, saccage des églises et de leur mobilier…), l’intervention de l’abbé Pierrat sur l’abbaye de Bleurville allait capter l’intérêt des populations locales et de la presse sur les valeurs du patrimoine et de sa protection. Et puis viendront au début des années 80’ les Journées du Patrimoine et, localement, la création de l’association Saône Lorraine fondée par des proches de l’abbé Pierrat, Marie-Françoise et Jean-François Michel. Un vaste mouvement était né, l’engouement pour ce patrimoine si longtemps ignoré était manifeste.

     Quel bilan tirer de ces 40 ans d’action ?

    Grâce à l’enthousiasme des membres de l’association, l’aide de nombreux bénévoles – et je pense notamment à Claude et Lucienne Thomas –, le soutien des municipalités de Bleurville (dont les maires successifs Robert Denizot, Marcel Bisval, Raymond Recouvreur, Colette Lebrun et André Granget), du Conseil général des Vosges puis de la communauté de communes, l’abbaye a connu une formidable résurrection : les chantiers de restauration se sont succédés chaque été pendant une quinzaine d’années puis est venu le temps de l’entretien du site et de sa mise en valeur avec l’aménagement de la nef, l’installation d’un musée de la Piété populaire dans le prieuré, la création d’un jardin de poche… et l’entretien permanent (toitures, huisseries…) ! Sans oublier les animations culturelles et musicales qui connaissent toujours une bonne fréquentation ; sans elles, Saint-Maur serait une coquille vide, sans vie. L'abbaye Saint-Maur, c'est 40 ans de patrimoine et de culture pour tous !

     Vous êtes président de l’association depuis 1991 : comment voyez-vous l’avenir de Saint-Maur ?

    23 ans de présidence c’est à la fois long à vue humaine, et bien court pour redonner vie à un édifice millénaire ! Beaucoup de satisfactions à l’actif de notre conseil d’administration : le sauvetage d’un exemple rare d’édifice du premier âge roman en Lorraine, la valorisation de l’image du village, la promotion de l’identité historique régionale, la contribution au développement touristique au pays de la Saône vosgienne… Des regrets aussi : la stagnation de la fréquentation touristique depuis le début des années 2000, l’abandon de la fête de saint Maur, marqueur fort de l’identité de la paroisse, et, surtout, l’absence de jeunes passionnés prêts à s’engager comme ce fut le cas de leurs prédécesseurs dans les années 70-80. Il reste à créer les conditions d’une nouvelle attractivité pour Saint-Maur… Le président d’une association ne peut pas tout, tout seul ; un tel enjeu est l’affaire d’une équipe motivée et innovante. Alors bienvenue à tous les passionnés pour célébrer dignement ce 40ème anniversaire !

  • Nancy : messe pour le roi Louis XVI le 19 janvier 2014

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    "Faire du bien, entendre dire du mal de soi patiemment, ce sont là des vertus de Roy", Louis XVI.


    A l'initiative des associations USRL et La Lorraine royaliste,

    messe pour le repos de l’âme du roi Louis XVI

    dimanche 19 Janvier 2014 à 10h30

    église Marie-Immaculée

    33 avenue du général Leclerc à Nancy

  • Nancy : recherche de mobilier pour le presbytère Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine

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    Choeur de l'église Marie-Immaculée affectée à la chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine [cliché ©H&PB]

     

    Afin de poursuivre l'aménagement du presbytère de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, Monsieur le Chapelain recherche :

    - des étagères pour livres

    - une ou deux armoires de rangement

    - une table (table de presse pour l'église)


    Contact : infos@chapellenie-bhx-charles-nancy.com 

  • Visite à la Crèche

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    Crèche de l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville (paroisse Notre-Dame de la Saône).

     

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    Crèche de l'église Marie-Immaculée de Nancy (chapellenie Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine).

     

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    Crèche de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy (paroisse Notre-Dame de Bonne Nouvelle).

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    Crèche de la basilique Saint-Epvre de Nancy (Pères de l'Oratoire Saint-Philippe Néri).

    [cliché ©H&PB]

  • Histoire(s) au pays de Darney

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    [Vosges Matin]

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    [ER]

  • Le 537e anniversaire de la Bataille de Nancy célébré le 5 janvier 2014

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    Harangue de Jean-Marie Cuny au pied de la Croix-de-Bourgogne lors de la Fête des Lorrains 2013 [cliché archives ©H&PB]

     

    L'association Mémoire des Lorrains invite toutes les Lorraines et tous les Lorrains à participer dans une joyeuse ambiance à la commémoration de la Bataille de Nancy dimanche 5 janvier 2014, veille de l'Epiphanie.

     

    Programme de la Fête nationale des Lorrains à Nancy

     

    10h30 – Messe en l’église Marie-Immaculée (33 avenue du Général Leclerc à Nancy) dite pour le repos de l’âme des collaborateurs décédés de La Revue lorraine populaire / La Nouvelle revue lorraine depuis 40 ans

    18h30 – Rassemblement place de la Croix-de-Bourgogne

    ‡ 19h00 – Harangue de Jean-Marie Cuny suivie du feu d'artifice et partage du vin chaud

     

  • 'Jour de colère' à Paris le 26 janvier 2014

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    > Plus d'info sur www.jourdecolere.com

  • Le Pays d'Epinal entre "Art & Histoire"

    Seul Pays de Lorraine à avoir obtenu pour le moment le label Pays d'Art & d'Histoire, le Pays d'Epinal-Coeur des Vosges entend poursuivre son développement avec, notamment, un travail sur le centenaire de la Première Guerre mondiale en 2014.

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    [Vosges Matin]

  • Message de Noël de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié

    lorraine,vosges,noël,mgr jean paul mathieu,saint dié,familleMgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, rappelle dans son message de Noël le rôle irremplaçable de la famille :

    « Joyeux Noël et bonne année à vous, chrétiens des Vosges, et à vous qui êtes en relations cordiales ou d’amitié avec nous. En chacun, les fêtes ravivent le sentiment familial, grâce aux retrouvailles qu’elles permettent, ou à cause des souffrances éprouvées dans la solitude ou les séparations.

    Je souhaite que les bénéficiaires des rencontres familiales soient solidaires de ceux qui en sont privés. La famille reste l’ultime repère d’une société mise à mal par l’individualisme et par des rivalités multiples. Au fond, la famille ne naît pas du seul sentiment amoureux, par définition éphémère, mais de la profondeur de l’engagement pris par le couple. Elle reste l’espace où se construit l’enfant qui apprend à se découvrir dans la relation aux autres.

    Les chrétiens croient que cet apprentissage familial de l’amour prend racine dans l’amour que Dieu donne et qui soutient nos fragilités. Que toutes les familles continuent à témoigner de la beauté de l’amour, de la paternité, de la maternité.

    Belles fêtes à toutes les familles. Bonne année à toutes et à tous. »

  • Nancy : première Messe de Minuit à Marie-Immaculée

    Pour la fête de la Nativité, la communauté latine de Nancy, organisée dans le cadre de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine, a vécu sa première Messe de Minuit en l'église Marie-Immaculée, située à l'angle de l'avenue du Général Leclerc et du quai de la Bataille.

    La messe, dite selon le rite extraordinaire (missel de 1962), a été célébrée - à minuit ! - par l'abbé Florent Husson, chapelain de la communauté. L'homélie a été prononcée par l'abbé Pierre Demenois, prêtre diocésain.

    La messe, priante et fervente, précédée de la traditionnelle veillée, était magnifiquement rehaussée par les chants grégoriens et traditionnels français interprétés par la chorale attachée à l'église Marie-Immaculée, dirigée par M. Paul Thiébaut.

    Quelques images de la Messe de Minuit... sous la protection du Bienheureux Charles d'Autriche...

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    Eglise Marie Immaculée, détail, XIXe s., peinture murale, autel de la Sainte-Vierge.

    [remarquez la présence du campanile à la croisée du transept, structure aujourd'hui disparue, ainsi que le clocher avec baies néo-gothiques... qui ne fut jamais construit : une chambre des cloches plus modeste en bois - mais non dénuée de charme - fut édifiée en guise de clocher]


    [clichés ©H&PB]

     

    >> Plus d'info et de photos sur le site de la chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine : 

    http://chapellenie-bhx-charles-nancy.com
  • La nouvelle carte des cantons vosgiens

    La réforme des élections cantonales, votée en avril dernier prévoit de réduire le nombre de cantons dans les Vosges de 31 à 17. La carte, qui n’est pas encore officielle, fait grincer quelques dents.

    La nouvelle carte des cantons des Vosges est attendue avec beaucoup d’impatience par le petit monde politique vosgien. La réforme adoptée au printemps dernier par l’Assemblée nationale prévoit de réduire de moitié les cantons français. Le département des Vosges passera donc de 31 à seulement 17 cantons. Pour créer cette nouvelle carte des cantons, quatre ou cinq moutures différentes ont été proposées avant que le ministère de l’Intérieur ne tranche. Pour les Vosges, le critère de population à respecter pour établir les nouveaux cantons est un maximum 26 804 habitants pour un minimum de 17 869 habitants. Ce qui représente plus ou moins 20 % d’après la moyenne du département qui est de 22 337.

    cantons vosges v.1.jpgLes cartes sont petit à petit dévoilées dans les départements voisins. Le Conseil général de la Moselle a débattu le 13 décembre dernier. Près de 200 maires ont manifesté ceints de leur écharpe pendant le débat. Mais de toute façon, l’assemblée départementale ne rend qu’un avis.

    Dans les Vosges, une version quasi-définitive de cette carte (ci-dessus) a fini par circuler. Le Conseil général indique disposer pour l’instant « d’aucune information ».

    Sur le fond, le nouveau découpage des cantons répond à une logique de population, mais aussi à une logique économique, avec des cantons qui prennent en compte les principaux axes de transports. Certains y voient aussi de la manipulation politique en attribuant au président Poncelet, en tant qu’ancien président du Sénat une influence. Tout en sachant que la carte a été établie par le ministère de l’Intérieur… sous un gouvernement socialiste. Les petits cantons (Brouvelieures, Provenchères) ont disparu, mais aussi beaucoup de cantons dont les élus font partie des deux oppositions au président : les réformateurs et le groupe socialiste et républicain.

    Michel Fournier, le président de l’association des maires ruraux réagit à chaud et dénonce un projet qui n’a « absolument pas tenu compte de l’intercommunalité ». « Deux solutions, ou le canton a encore un intérêt ou il ne servira à plus rien du tout et c’est un habillage ! », s’insurge-t-il. Le maire des Voivres remarque même perfidement que l’Etat compte toujours 515 communes dans les Vosges, puisque la commune de Le Magny, qui a fusionné avec Fontenoy-le-Château figure toujours sur la carte officielle.

     Les cartes vont de toute façon être totalement rabattues dans les Vosges en 2015.

    Lors des prochaines cantonales, il faudra écarter des hommes et surtout, 17 femmes. Actuellement, le Conseil général des Vosges compte seulement deux élues parmi les 31 conseillers généraux.

    Le projet de loi prévoit que les électeurs désigneront tous les six ans, au scrutin majoritaire à deux tours, un binôme homme femme afin d’améliorer la parité.

    Pour être élu au premier tour, le binôme doit obtenir au moins la majorité absolue des suffrages exprimés (plus de 50 %), et 25 % des électeurs inscrits. Au second tour, les deux binômes arrivés en tête peuvent se maintenir. Les autres peuvent se maintenir seulement s’ils ont obtenu un nombre de suffrages au moins égal à 12,5 % des électeurs inscrits. Le nombre de cantons sera divisé par deux (de 4 000 à 2 000). La carte des cantons est restée dans son ensemble inchangée depuis 1801.

    Dans la plaine des Vosges, assez pauvre démographiquement, les quatre nouveaux (Neufchâteau, Vittel, Mirecourt et Darney) contre dix auparavant, seront très vastes, à l’instar du nouveau canton de Darney qui regroupera les feus cantons de Lamarche, Darney, Monthureux et Dompaire. Ce redécoupage respecte cependant assez bien la cohérence territoriale et la logique économique de l’ouest vosgien. Quant à l’enjeu politique de cette nouvelle carte, les opposants au président Poncelet n’auront pas forcément la partie facile. Si l’affaire paraît déjà entendue à Neufchâteau et pour Claude Philippe (Coussey) qui devrait s’incliner devant Simon Leclerc, elle s’annonce plus compliquée en revanche à Vittel entre les deux amis UMP que sont Jean-Jacques Gaultier et Luc Gerecke. Lequel des deux renoncera ? À Mirecourt, Patrice Jamis (PS) devra aller battre la campagne à Châtenois où Jean-Pierre Florentin est annoncé partant. Quant au canton de Darney, il faudra que les trois membres de la majorité départementale (Alain Roussel de Monthureux, Yannick Dars de Darney et Gérald Marulier de Dompaire) s’accordent pour trouver un candidat unique.

    Les amateurs de logique vont plancher avec une certaine perplexité sur la nouvelle cartographie des cantons dans le secteur de Saint-Dié. Sans aucune concordance avec les limites de l’arrondissement de Saint-Dié, pas plus avec les circonscriptions électorales (celles des députés), la carte des reliefs ou encore les contours des intercommunalités, il est un peu difficile de trouver la cohérence. Hormis évidemment l’aspect purement démographique.

    Cinq cantons disparaissent en Déodatie. Celui de Senones, rattaché à Raon-L’Etape qui gagne dix communes de l’ancien canton de Rambervillers (jusqu’à Domptail, Xaffévillers et Doncières).

    Le plus petit canton des Vosges, celui de Provenchères-sur-Fave intègre logiquement le canton de Saint-Dié-Est qui accueille plusieurs communes du canton de Fraize, disparaissant lui aussi : Saint-Léonard, Mandray, La Croix-aux-Mines et Entre-deux-Eaux. Les autres communes, d’Anould au Valtin arrivent dans l’escarcelle du canton de Gérardmer, qui absorbe plusieurs communes du canton de Corcieux, également supprimé : Granges-sur-Vologne, Corcieux, Aumontzey…

    Le canton de Brouvelieures disparaît lui aussi, étant rattaché à celui de Bruyères.

    Dans ce contexte, les deux cantons de Saint-Dié sont gagnants. Notamment celui de Saint-Dié-Ouest qui accède en franchissant le col au secteur de Rambervillers, et rejoint à quelques kilomètres près le canton d’Epinal-Est.

    Le découpage de la première circonscription (Châtel-sur-Moselle, Epinal-Est, Epinal-Ouest, Rambervillers, Xertigny), n’a visiblement pas été réalisé par une main de dentellière. Pour tenir compte des impératifs de la réforme des cantons, qui impose que les nouveaux périmètres oscillent grosso modo entre 17 000 et 26 000 habitants, les auteurs du projet ont dû faire des arbitrages douloureux.

    Si l’on en croit le futur projet, deux cantons, Châtel-sur-Moselle et Xertigny, seront tout simplement rayés de la carte administrative. Le premier sera dispersé, façon puzzle, entre le nouveau canton de Golbey, le nouveau canton de Thaon-les-Vosges, le canton de Charmes et pour finir, le canton de Bruyères. Le regretté canton de Xertigny sera, pour sa part, dilué dans un grand ensemble, le nouveau canton du Val d’Ajol qui comprendra le canton de Bains-les-Bains et une large partie du canton de Plombières-les-Bains. Quant aux cantons d’Epinal-Est et Ouest, ils ne formeront plus qu’un.

    Ce redécoupage va sans doute provoquer des hurlements. Comment comprendre en effet que des communes appartenant à la même intercommunalité ne fassent pas partie du même canton ? Comme Arches (canton d’Epinal) et Archettes (canton de Bruyères), ou encore la commune de Frizon, liée à celle de Nomexy et Châtel-sur-Moselle, qui se retrouvera seule dans le canton de Golbey…

    « Nos concitoyens ne vont plus s’y retrouver », déclare, à chaud, alors qu’il n’a pas encore reçu “officiellement” la carte des nouveaux cantons, le député-maire d’Epinal Michel Heinrich. « A certains endroits, le nouveau découpage est surréaliste et ne respecte pas les communautés de communes. Par exemple, Châtel, qui fait partie de la communauté d’agglo d’Epinal, sera rattachée à Charmes. Ou encore la communauté de communes de la Vôge vers les rives de la Moselle qui fera partie de quatre cantons et qui sera donc représentée par huit conseillers ! Et Le Val-d’Ajol qui devient chef-lieu de canton pour Xertigny, Plombières et Bains-les-Bains… » L’élu s’interroge également sur ce qui peut bien relier la commune d’Archettes, à celle de Padoux… « C’est du grand n’importe quoi. Sauf si l’objectif était de faire basculer le département à gauche », conclut avec ironie, l’élu UMP.

    Dans les Vosges du Sud, le soleil ne perce pas pour tout le monde. Le petit canton de Plombières-les-Bains, habitué à vivre à quatre (Le Val-d’Ajol, Plombières-les-Bains, Girmont-Val-d’Ajol et Bellefontaine) en haut dans sa brume entre ses quelque 7 000 habitants, va devoir s’entendre avec sa grande famille recomposée car les cantons de Xertigny, Bains-les-Bains et Le Thillot se greffent de tout leur long à ses terres. La famille change du coup de chef, le canton de Plombières-les-Bains disparaît dans le brouillard et revient avec un autre visage marqué du sceau du changement : Le Val-d’Ajol. Philippe Faivre (DVD) est cerné. Face à lui, Jackie Pierre (Xertigny, UMP) et Frédéric Drevet (Bains-les-Bains, PS), deux opposants sérieux qui pourraient faire reculer le Réformateur.

    Un nouveau « grand La Bresse » cher à Guy Vaxelaire (PS) surgit de ses montagnes, à la place de Saulxures-sur-Moselotte, ancienne tête d’affiche. Il vient chatouiller les pieds, jusqu’aux genoux, du canton de Bruyères et son autre célébrité socialiste, Christian Tarantola. Pas vraiment une logique de montagne, que les élus rabâchent à longueur de SCoT (schéma de cohérence territoriale), bien que la forme rappelle celle d’un chamois. Le canton de La Bresse prend donc un peu de hauteur. Le canton de Remiremont, densément peuplé, voit, pour sa part, arriver par en dessous un bout du canton redécoupé du Thillot. Dominique Peduzzi (DVD) qui perd des habitants au gré des fermetures d’usines gratte ainsi un peu de terrain. Il ne devrait rien trouver à redire. Il récupère un bout de terre sacrée du président Christian Poncelet.

    [Vosges Matin]

  • Bilan et projets à la Fédération des sociétés savantes des Vosges

    Le conseil d'administration de la Fédération des sociétés savantes des Vosges (FSSV) s'est réuni récemment sous la présidence de Jean-Paul Rothiot afin de dresser le bilan de l'année et de réfléchir aux projets pour 2014.

    La-Bresse.jpgLes Journées d'études vosgiennes de La Bresse d'octobre 2012 ont rencontré un grand succès : 200 auditeurs étaient présents chaque jour. les actes des Journées d'études de Mirecourt ont été publiés à l'automne : deux volumes ont été nécessaires afin de publier les communications de ces Journées. Les publications sont en vente auprès de l'association des Amis du Vieux Mirecourt-Regain à Mirecourt et auprès de la FSSV.

    Les prochaines Journées d'études vosgiennes auront lieu à Charmes les 24, 25 et 26 octobre 2014 : le comité des fêtes de Charmes s'est engagé auprès de la FSSV pour l'organisation matérielle ainsi que l'association Mémoire de Barrès et les cercles généalogiques de Charmes et de Vincey. Les interventions aborderont divers thématiques : le patrimoine industriel passé et actuel, les espaces naturels autour de Charmes, un canton rural au riche patrimoine, le nationalisme et la Première Guerre mondiale, le peintre Alphonse Monchablon et le canton de Charmes, la biographie des religieux originaires du canton de Charmes...

    Les futures Journées d'études vosgiennes pourraient avoir lieu à Saint-Dié en 2015 et à Monthureux-sur-Saône en 2016.

    La Bresse accueillera également le 6ème Salon du livre vosgien et lorrain le 7 septembre 2014 : il correspondra à la sortie des actes des Journées d'études 2013 de La Bresse. La Fédération envisage de participer à d'autres salons du livre, comme celui de Woippy ou celui de Colmar.

    La question de la poursuite de la publication des Mémoires & documents pour l'histoire des Vosges a été abordée. Le président Rothiot propose la publication d'un numéro spécial sur le clergé vosgien pendant la Révolution. D'autres sujets sont évoqués : une transcription de la guerre de Trente Ans dans les Vosges à travers La Gazette de France de Théophraste Renaudot ou encore un album des cartes historiques des Vosges.

    La Fédération entend jouer un rôle fédérateur dans les commémorations qui seront organisées dans le département lors du Centenaire de la Grande Guerre : elle souhaite tenir un calendrier des manifestations et pour cela elle propose aux associations d'envoyer leurs informations sur leurs projets 2014-2015.

    Le site de la FSSV pourrait évoluer afin de permettre l'achat en ligne des publications de la Fédération et des associations adhérentes.

    L'assemblée générale de la FSSV aura lieu à Hennezel le 24 mai 2014.

  • Le 'petit Vatican' de Clément XV à Clémery (54)

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    [ER]

  • Nancy : la Crèche de Jean-Marie Schléret

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    [ER]

  • Notre patrimoine traditionnel lorrain démantelé

    Anthony Koenig, responsable de Maisons paysannes de France – Meuse, attire l’attention des défenseurs du patrimoine sur le phénomène de démantèlement et de « bradage » qui touche actuellement les éléments les plus remarquables du patrimoine architectural traditionnel de nos villages, à la faveur de la crise économique et de la désertification de nos campagnes.

    cheminee-lorraine 17e s..jpgTrop souvent les plus beaux et originaux éléments de décoration des vieilles demeures de nos villages s'en vont vers des cieux plus propices à la compréhension du patrimoine que le sort qu'on leur réserve malheureusement souvent dans le lieu qui les a vu naître et avec lequel ils ont pourtant tout leur sens. Comme ce fut le cas voici quelques années à Bleurville (Vosges) : les manteaux des cheminées d’une ancienne ferme XVIe-XVIIe siècles – achetée pour une bouchée de pain – ont été démontés par les nouveaux propriétaires luxembourgeois peu scrupuleux… qui laissent désormais la bâtisse s’écrouler lamentablement.

    Alors que nos villages se couvrent de menuiseries en PVC, de portes sans goût standardisées et sans lien avec le terroir local, certains éléments plus anciens sont vendus en pièces sur internet.

    Difficile de diffuser ce type d'information car on a l'impression d'en faire la publicité mais il est important de prendre conscience que si déjà les éléments du patrimoine protégés peuvent être menacés (abbaye cistercienne meusienne de l'Etanche par exemple), ceux des villages où il n'y a pas de protection et où le maire n'a pas eu la bonne idée de mettre en place un PLU avec un volet patrimoine à la hauteur, sont très souvent pillés par leurs propriétaires en recherche d'argent et souvent sans grande conscience de ce qu'ils possèdent.

    Nouvelle alerte en ce moment, une porte XVIIIe d'un village du Pays de Nied, en Moselle. Cette porte à vendre laisse présager une nouvelle perte et une nouvelle verrue en plastique : http://www.leboncoin.fr/bricolage/566925603.htm?ca=15_s

    Il y a urgence à agir pour une politique ambitieuse, massive et générale de mise en valeur des villages lorrains et de leur patrimoine, sinon entre les extensions anarchiques souvent mal intégrées et les cœurs de villages défigurés par le plastique, les enduits industriels et les coloris criards, il sera bien plus complexe encore de vendre l'image de la Lorraine dont on semble tant se préoccuper mais pas par ce canal pourtant essentiel…

    [cliché : démontage d'une cheminée monumentale XVIIe s. dans une ferme lorraine]

  • Le Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg de retour en Lorraine

    Moment d'émotion pour tous les Lorrains attachés à la Maison des ducs de Lorraine et à l'histoire des duchés. Ce dimanche, la basilique Saint-Epvre de Nancy accueillait, lors d'une messe pontificale célébrée par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, une relique du Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg, dernier laïc béatifié par le pape Jean-Paul II en 2004. A l'initiative des prêtres de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, ces reliques ont été apportées par SAIR l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine, petit-fils du dernier empereur, et son fils Christoph et sa belle-fille Adélaïde, jeune couple qui s'est uni à Nancy le 29 décembre 2012.

    Seul souverain laïc a avoir été béatifié depuis Saint Louis (Louis IX, roi de France), Charles d'Autriche était le descendant de la Maison des ducs de Lorraine depuis le mariage de François-Etienne de Lorraine avec l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg au XVIIIe siècle. Parmi ses lointains ancêtres, l'Eglise a reconnu les vertus de plusieurs personnages de la famille de Lorraine : Marguerite de Lorraine (ou d'Alençon), Marguerite de Bavière, Philippe de Gueldre.

    Les prises de position publiques de l'empereur dès son accession au trône impérial et royal d'Autriche-Hongrie en 1916, ses actions personnelles comme chef de famille, étaient fermement fondées sur les enseignements de la foi catholique.

    Son culte se répand actuellement dans le monde entier, et pas seulement dans les pays de l'ancienne monarchie centrale. Nancy peut ainsi s'honorer de compter une chapellenie dédiée au Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg et, désormais, d'insignes reliques exposées à la vénération des fidèles en la basilique Saint-Epvre.

    L'archiduc Christian avait donné la veille au Musée Lorrain une conférence de haute tenue devant près de 300 auditeurs. Après avoir rappelé les grandes lignes de la vie édifiante du couple impérial Charles et Zita, l'archiduc a développé la vision de l'Europe telle que la pensait Charles d'Autriche ; c'est-à-dire une Europe politique fondée sur la doctrine sociale de l'Eglise où l'homme est au centre de la gouvernance. Il a également invité les européens à redécouvrir leur identité bâtie sur plus de deux mille ans de christianisme.

    Quelques images...

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    Lors de la conférence de SAIR l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine au Musée Lorrain.

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    Père céleste,

    accordez au Bienheureux Charles d'Autriche l'honneur de la canonisation pour la gloire de Votre Nom, celle de la Bienheureuse Vierge Marie et que soit bénie Votre Eglise.

    Amen.

     

    [clichés ©H&PB]

  • Messe à la mémoire des collaborateurs décédés de La Nouvelle revue lorraine

     

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    A l'occasion du 40ème anniversaire de la création de La Revue lorraine populaire,

    Jean-Marie Cuny, directeur-fondateur de La Revue lorraine populaire - La Nouvelle revue lorraine, nous informe qu'une messe à la mémoire des collaborateurs décédés de ces revues sera célébrée

    dimanche 5 janvier 2013 à 10h30

    en l'église Marie-Immaculée à Nancy

    (33 avenue du Général Leclerc)

    par M. l'abbé Husson, chapelain en charge de la Chapellenie Bhx Charles Ier de Lorraine-Habsbourg


    A 18h30, place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy

    célébration de la fête nationale des Lorrains

    avec Mémoire des Lorrains

    harangue de Jean-Marie Cuny, feu d'artifice et partage du vin chaud dans une excellente ambiance !

  • Charles Ier de Habsbourg-Lorraine sur l'autel de Saint-Epvre

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  • Epinal (88) : hommage à deux résistants vosgiens le 18 décembre 2013

    addi_ba.jpgA l'occasion du 70e anniversaire de l'unification des réseaux de Résistance (1943-2013), le Service départemental de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre des Vosges invite les Vosgiens à assister à la cérémonie en hommage à Marcel Arburger et Addi Bâ, chefs du maquis de la Délivrance (Lamarche - Martigny-les-Bains, sud-ouest vosgien) fusillés le 18 décembre 1943 à Epinal

    Mercredi 18 décembre 2013

    à 10h30

    au Monument des fusillés de La Vierge à Epinal


    Episode oublié de l'Occupation, le maquis de la Délivrance est l'une des toutes premières initiatives d'envergure de la Résistance vosgienne contre l'occupant allemand. Arrêtés à l'été 1943, Marcel Arburger et Addi Bâ sont torturés par la Gestapo d'Epinal. Au terme d'un procès, ils sont condamnés à mort et exécutés le 18 décembre 1943 ; neuf de leurs camarades sont envoyés en déportation.

    [cliché : le soldat d'origine guinéenne Addi Bâ, résistant en 1942-1943 à Tollaincourt, Vosges]

  • Le carillonneur de Charmois-L'Orgueilleux (88)

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    [Vosges Matin]

  • Nicolas, un saint universel

    Saint Nicolas est sans doute le saint qui, dans les pays d’Europe, a connu et connaît encore la popularité la plus grande, la plus durable et la mieux partagée entre l’Orient et l’Occident.

    st nicolas.jpgDe l’évêque catholique de Myre à l’ami des enfants qui a inspiré le personnage protestant du père Noël, la figure de Nicolas a suivi des cheminements complexes qui sont à l’origine de sa présence encore très vivante dans les cultes et l’imaginaire de nos sociétés contemporaines, par-delà les frontières politiques et culturelles.

    La richesse de cette figure a retenu depuis longtemps l’attention des chercheurs mais de nombreux pans de son histoire restent encore à préciser. Dans la continuité d’une rencontre tenue à Bari en 2010, principalement consacrée aux domaines italien et français, le colloque organisé par Catherine Guyon, qui s’est tenu durant le week-end de la fête de Saint Nicolas entre Saint-Nicolas-de-Port et Lunéville, au cœur de la Lorraine nicolaïenne, a envisagé l’histoire du culte de saint Nicolas à l’échelle de l’Europe entière. Rassemblant 25 chercheurs universitaires de sept nationalités différentes, le colloque a rappelé les origines de saint Nicolas à travers les apports récents des fouilles archéologiques du groupe épiscopal de Myre-Demre en Turquie et les textes de la translation de ses reliques à Bari. Les intervenants se sont penché sur le développement de son culte à travers l’Europe, depuis les empereurs byzantins et ottoniens en passant par les prélats réformateurs francs et les clercs des universités médiévales, jusqu’aux marchands et artisans de la Mitteleuropa, à la lumière de multiples indices (vies de saints, dédicaces, onomastique et toponymie, reliques et reliquaires, sceaux, enseignes de pèlerinage et objets de dévotion…).

    L’iconographie a également été largement abordée à travers des exemples d’Orient (icônes et images populaires) et d’Occident (enluminures, fresques, vitraux). La démarche proposée, qui s’inscrit dans la longue durée, a pris en compte les apports des enquêtes ethnologiques et a abordé les formes prises par les fêtes et les traditions dans leurs variations régionales, lorraines et alsaciennes, slaves, latines, hispaniques et anglo-saxonnes.

    Ce colloque était jumelé avec quatre expositions à Lunéville et à Saint-Nicolas-de-Port, ainsi qu’avec des visites de la basilique portoise et des vestiges du prieuré bénédictin de Varangéville (auquel fut rattaché celui de Bleurville à partir de 1627). Il s’est achevé par la participation à la grande procession à la basilique de Port.

    On espère vivement la publication des actes de ce colloque international.

    [dessin de Ph. Delestre]

  • Les scouts pèlerins sur le chemin de Saint-Nicolas-de-Port

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