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La vie en Lorraine - Page 32
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Saint-Nicolas-de-Port (54) : des éléments du trésor de la basilique restaurés
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"Nancy, ville de l'Art Nouveau" : conférence à Val-et-Châtillon le 12 avril
L’association « Les Amis d’Alfred Renaudin » propose une conférence diaporama
Samedi 12 avril 2014 à 14h30
à la Salle des fêtes de Val-et-Châtillon (54)
sur « Nancy, ville de l’Art Nouveau »
par Jean Ulm, ancien guide conférencier de la Ville de Nancy
Entrée libre
Pour tout renseignement, contactez l’association au 03.87.03.62.04
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Un nouveau "Louis Français" au musée de Remiremont
[Vosges Matin]
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Les archives des Vosges : un lieu de vie
[Vosges Matin]
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"Orphée et Eurydice" entre au Musée barrois
En 2013, grâce à de nombreux mécènes privés et publics, la Communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse a acquis pour le Musée barrois un rare tableau du peintre François Nicolas, dit Nicolas de Bar, représentant Orphée et Eurydice.
Originaire de Bar-le-Duc où il est né en 1632, François Nicolas mène l'ensemble de sa carrière à Rome - à l'instar de nombreux artistes lorrains du XVIIe siècle - où il est mentionné dans les archives de la ville de 1652 jusqu'à sa mort survenue en 1695. Malgré son éloignement, il reste fidèle à son Barrois natal en signant "Nicolo di Bar".
Le sujet du tableau est tiré des Métamorphoses d'Ovide : Eurydice vient de mourir, mordue par un serpent, le jour de ses noces avec le musicien Orphée. Celui-ci, épouvanté, se précipite vers la jeune femme. Cette oeuvre picturale, signée et daté de 1654, est le plus ancien connu de cet artiste qui réalise toute sa carrière à Rome. Tout, dans sa composition, semble être une démonstration des savoir-faire multiples de François Nicolas : la nature morte, la figure d'Eurydice inspirée d'une sculpture antique, celle d'Orphée révélant une bonne connaissance anatomique, les plissés des vêtements, le paysage à l'arrière-plan constitué de ruines et de montagnes... Cette toile annonce les oeuvres qu'il réalise ultérieurement pour plusieurs églises romaines.
[Cliché : Orphée et Eurydice, François Nicolas, 1654, Musée barrois - © Galerie F. Baulme Fines Arts – Studio Christian Baraja]
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Bernard Antony à Nancy le 11 avril 2014
L'association lorraine Histoire & Culture vous invite à une conférence-débat avec
Bernard Antony,
président de l'AGRIF et président de Chrétienté-Solidarité
« Face au processus génocidaire de notre peuple, l’AGRIF sur ses créneaux, ses répliques, ses victoires »
Vendredi 11 avril 2014
Brasserie Les Deux Palmiers
64 rue Stanislas à Nancy
19h00 : accueil
19h45 : conférence
21h00 : débat avec le conférencier autour d’un buffet froid
Séance de dédicace
Participation aux frais : 12 € par personne hors boissons. 5 € pour étudiants.
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Saint-Mihiel (55) : Journées d'histoire régionale "Lorraine et Grande Guerre"
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Contrexéville (88) : Printemps des Poètes et histoires d'eau
Le Cercle d'études locales de Contrexéville présente une conférence table-ronde ouverte gratuitement au public, dans le cadre du Printemps des Poètes :
Vendredi 21 mars à 20h30
Salle chaude des galeries thermales de Contrexéville
Gilou Salvini et Vincent Decombis présenteront l'histoire des eaux à Contrexéville.
Divinisées dès la plus haute antiquité, les eaux qui jaillissaient dans l'étroit vallon de Contrexéville traversé par des rivières capricieuses, ont été par la suite drainées pour offrir aux hommes un espace habitable.
Certaines sources ont conservé leur attrait mystérieux, christianisée comme la source des Saints, fréquentée comme la fontaine Mala dont la minéralisation soulageait et guérissait ou encore la Bourguignotte qui a chaque inondation sort des profondeurs de la terre en pleine ville pour inonder la rue du Shah-de-Perse.
Partout sous l'asphalte et le béton de Contrexéville, l'eau jaillit et circule dans des aqueducs plus ou moins bien entretenus.
L'une des sources du Vair est canalisée sous le sol, l'ancien étang où se rejoignaient le ruisseau du Vair et celui de Suriauville existe toujours sous les graviers du parc thermal...
L'homme moderne a essayé d'apprivoiser ces eaux et il les a exploité, le village s'est alors transformé en station thermale.
L'archéologie et l'histoire ont permis de retrouver les traces du passé, c'est de cela qu'il sera question à la conférence-débat où chaque participant pourra intervenir.
[clichés de haut en bas : inondation à Contrex' en 1907, réservoir d'eau sous le parc thermal, inondation de 1947 à Contrex' - Courtoisie de Gilou Salvini]
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Nancy arbitre dans la réhabilitation du patrimoine
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La chapelle de Chambley accueille en 1956... un futur astronaute
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Mirecourt (88) : la saga des luthiers Gérôme
[Vosges Matin]
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Mgr Joseph de Metz-Noblat sacré évêque de Langres
C’est devant une assemblée de plus de 2000 fidèles que Mgr Joseph de Metz-Noblat a été ordonné 120ème évêque de Langres, ce dimanche 16 mars 2014, en la cathédrale Saint-Mammès de Langres.
Ce fut une très belle célébration à la fois priante et empreinte d'une grande solennité, pour laquelle un dispositif exceptionnel a dû être mis en place : la cathédrale ne pouvant contenir la totalité des participants, de très nombreuses personnes ont suivi la messe de consécration de l’extérieur, notamment du cloître où un chapiteau et des écrans vidéos avaient été installés.
Le nouvel évêque de la capitale des Lingons a été sacré par Mgr Jordan, archevêque de Reims, en présence de vingt-deux évêques dont Mgr Maupu, évêque de Verdun - diocèse d'origine du nouveau pasteur -, Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, et Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.
Ancien scout d'Europe, Mgr de Metz-Noblat était vicaire général du diocèse de Verdun jusqu'à sa nomination à la tête du voisin de Langres. Proche des formations scoutes, il célébra plusieurs fois la messe en l'église de Champougny (sud meusien) et présida le Salut au Saint-Sacrement en la chapelle castrale de Vaucouleurs à l'occasion du pèlerinage annuel des Lorrains de Domremy à Vaucouleurs, mené par Jean-Marie Cuny et les Europa Scouts nancéiens.
[clichés : ©La Voix de la Haute-Marne / ©Diocèse de Langres]
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La Baffe (88) : rénovation de l'église avec la Fondation du Patrimoine
[Vosges Matin]
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Padoux (88) : la statue de la Vierge en restauration
[Vosges Matin]
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Nancy : une profession religieuse chez les Soeurs de Saint-Charles
Créés le 18 juin 1652 par le noble seigneur lorrain de Xoudailles, Emmanuel Chauvenel, pour se consacrer au service des pauvres, les sœurs de la Charité de Saint-Charles ont connu un événement devenu rare, dimanche 9 mars 2014, avec la profession des vœux perpétuels de sœur Marie Isabelle Flora, originaire du Sénégal, qui a fait son noviciat à la Maison-Mère de Nancy.
Etablies historiquement sur la paroisse Saint-Sébastien, rue Saint-Thiébaut, les sœurs de Saint-Charles ont ensuite fondé l’hôpital Saint-Julien de Nancy en 1702. Leur Maison-Mère fut établie rue Saint-Jean. Ses religieuses étaient presque uniquement dédiées aux soins des malades tant dans leur hôpital qu’à l’extérieur. Dépourvues de règle et de vœux, les premières sœurs ont peu à peu formé une congrégation en tant que telle avec une règle, celle des filles de Saint-François de Sales (1662-1663), et à partir de 1679, la première formule de vœux est établie où les professes promettent fidélité à la Congrégation, tout en servant les pauvres malades. Les premiers vœux sont officiellement émis le 22 juillet 1679 par quatre jeunes filles. Au cours du XVIIIe siècle, la Congrégation reçoit ses propres constitutions établies par le prémontré d'Etival, le Père Epiphane Louys, et officiellement publiées en 1713. Ainsi, après le vœu de charité (1679), puis le vœu d’obéissance (1704) et de pauvreté (1708), viennent le vœu de chasteté (1711) et enfin, le vœu de stabilité (1714).
Bénéficiant d’un recrutement exceptionnel s’appuyant sur les nombreuses fondations dans toute la Lorraine durant le XVIIIe siècle, les sœurs de Saint-Charles ont continué leurs actions hors de France durant tout le XIXe siècle, notamment dans les provinces rhénanes conquises par Napoléon, puis à Prague, à Rome et en Belgique.
Au XXe siècle, les sœurs de Saint-Charles s’établissent au Sénégal à partir de 1957 tout en adaptant leurs locaux nancéiens à l’accueil de personnes âgées dès 1995.
Aujourd’hui, la Congrégation est présente sur quatre continents avec des maisons au Mexique, en Tanzanie, au Sénégal, en Zambie, en Egypte, en Israël, en Sibérie, Roumanie, Pologne, République tchèque…
Si la Maison-Mère n’accueille plus de personnes âgées depuis quelques années, elle accueille toujours des novices surtout d’origine sénégalaise.
Après avoir reçu la formation du juniorat et servi le Seigneur dans les mouvements et les œuvres paroissiales au Sénégal, la jeune fille est entrée au noviciat de Nancy. Le dimanche 9 mars, en la chapelle de la congrégation des Soeurs de Saint-Charles de Nancy,la novice a fait sa profession perpétuelle au sein de la Congrégation au cours d’une émouvante cérémonie de deux heures, oscillant entre moments solennels et chants traditionnels.
La cérémonie de la profession religieuse a été rythmée par cinq grands moments à forte symbolique chrétienne.
Après l’homélie de l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy & de Toul,
> la novice est reçue au chœur par le célébrant qui lui demande si elle est prête à se consacrer à Dieu par les vœux et à rechercher la charité parfaite en suivant la Règle et les Constitutions de sa famille religieuse.
> La novice est alors recouverte d’un pagne offert par sa mère figurant son linceul et signifiant sa mort pour le monde et sa naissance à une vie nouvelle, encadrée par sa famille, devant l’autel et le célébrant, pendant que l’assemblée entame la longue prière des litanies des saints.
> Enfin, la novice fait sa profession devant la Supérieure générale et c’est avec beaucoup d’émotion qu’elle parvient à lire la formule :
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
En présence de la Très Sainte Trinité pour son honneur et sa gloire, sous le regard de la Très Sainte Vierge Marie, Moi sœur Marie-Isabelle Flora Diédhiou, mue par le désir de vivre et travailler en communauté fraternelle, je me donne à la Congrégation de la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph, établie sous le nom des sœurs de Charité de Saint-Charles.
Je promets à Dieu d’y servir par charité, toute ma vie, les pauvres, les abandonnés et les malades et je fais à perpétuité, entre les mains de ma Supérieure Générale, les vœux de chasteté, pauvreté, obéissance, selon les Constitutions de la même Congrégation.
La Mère Supérieure reçoit alors ces vœux en lui remettant un cierge symbole de foi, de générosité, de don et de vigilance et la nouvelle professe va ensuite signer l’acte de sa profession, sous les applaudissements de l’assistance et les félicitations de sa famille et de l’ensemble du clergé présent.
> Enfin, elle reçoit l’anneau bénit qui concrétise son union avec le Christ et qui fait d’elle une sponsa Christi puis elle est accueillie par la Supérieure générale qui lui dit : « Désormais, vous faites partie définitivement de notre Congrégation. Vous avez tout en commun avec nous ».
La messe s'est poursuivie avec la célébration de l’Eucharistie. Avant l’envoi, la professe devait remercier les fidèles présents ainsi que les sœurs et les prêtres qui l’ont accompagnés durant sa formation.
La célébration s’est conclue autour du verre de l’amitié où toute l’assistance était conviée.
[texte et clichés : courtoisie de J.-M. Lejuste]
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Grand (88) : restauration du tableau de sainte Libaire
[L'Abeille]
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Bouxière-aux-Dames (54) : l'expulsion de l'abbé Cézard en 1948
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Villotte-devant-Louppy (55) : un blason pour la commune
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In memoriam colonel Bastien-Thiry
Jean-Marie Bastien-Thiry, 1948.
On nous communique :
Messe pour le repos de l'âme
du colonel Jean-Marie Bastien-Thiry
lundi 11 mars à 18h30
à la chapelle du Sacré-Coeur
65 rue maréchal Oudinot à Nancy
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Messe à la mémoire du colonel Jean-Marie Bastien-Thiry
lundi 11 mars à 18h30
en l'église Marie-Immaculée
33 avenue général Leclerc à Nancy
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Les Europa-Scouts nancéiens à La Baffe (88)
Week-end de sortie pour les troupes Europa-Scouts de Nancy. Destination les Vosges, à La Baffe, à quelques kilomètres d'Epinal sur la route de Gérardmer.
Le beau temps était de la partie, même si la nuit fut un peu frisquette sous la tente ! Bref, de bons moments passés dans la forêt pour ces jeunes scouts, guides, louveteaux et louvettes qui se sont donnés à fond dans les grands jeux et les activités de plein air.
La sortie s'est clôturée par la messe célébrée par l'abbé Thomassin, du diocèse de Nancy & de Toul, en l'église paroissiale de La Baffe.
Quelques images...
[clichés ©H&PB]
Le cimetière de La Baffe est situé autour de l'église du village. En nous rendant à la messe des scouts, nous avons eu une pensée pour M. et Mme Robert Jacquemin, anciens instituteurs ayant exercé à Bleurville durant de nombreuses années (entre 1930 et 1951).
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La bière de mars de Ville-sur-Illon (88)
Depuis presque vingt ans, les amateurs ont rendez-vous à l’écomusée de Ville-sur-Illon, conservatoire de la mémoire de l’histoire brassicole du département des Vosges.
On peut y déguster le cru 2014 de la fameuse bière de mars élaborée dans le courant de janvier par l’expérimentée équipe de brasseurs de la localité des bords de l’Illon. Celle qu’on appelle aussi la « rousse de printemps » est issue de malt et de houblons soigneusement sélectionnés qui, après une lente fermentation, réjouissent les papilles des connaisseurs.
L’événement marque également la réouverture partielle de l’Ecomusée qui offrira chaque week-end des visites guidées ainsi que l’accès libre à l’espace de convivialité ou l’on peut admirer une exposition consacrée aux anciennes brasseries vosgiennes telles que Charmes ou Xertigny.
Plaque émaillée, réclame "Bière de Ville-sur-Illon", XXe s.
‡ Ouverture de l’Ecomusée de la bière de Ville-sur-Illon tous les dimanches jusqu’au 1er mai, de 14h30 à 18h00. Visites guidées à 15h00 et 16h30.
[d’après Vosges Matin]
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Vers la réhabilitation de la Maison des Chapelains à Domremy-la-Pucelle (88)
L'édification de la Maison des Chapelains a débuté en 1891, pour accueillir les pères eudistes qui venaient d'arriver au village. Trois ans plus tard, la cause de Jeanne d'Arc est introduite, première étape vers sa béatification puis sa canonisation.
Lieu d'accueil pour les pèlerins, lieux de résidence des chapelains qui s'y succèdent et promeuvent la cause de Jeanne en faisant vivre et développer le sanctuaire, la maison est reliée à la basilique Sainte-Jeanne dArc du Bois-Chenu par une galerie. Solide construction de la fin du XIXe siècle, son style s'intègre parfaitement à celui de la basilique. À l'allure typique des grandes constructions de ce temps, elle reste un témoin de l'adaptation des formes aux besoins d'une maison de ce type.
Le bâtiment est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Aujourd'hui, cet élément incontournable du sanctuaire du Bois-Chenu a besoin de tous pour renaître, alors que les pères eudistes ont quitté le sanctuaire. Le diocèse de Saint-Dié va lui redonner vie mais des travaux sur les couvertures et façades, avant un aménagement intérieur sont nécessaires.
Les travaux consistent en la réfection du clos et du couvert ; le montant retenu pour la souscription s'élève à 169 291 € TTC. Le coût global de la restauration est de 178 648 €.
L'Association Diocésaine de Saint-Dié est le maître d'ouvrage du projet ; elle est soutenue financièrement par la Région Lorraine, le Conseil général des Vosges et par la DRAC Lorraine.
‡ Don possible sur http://www.fondation-patrimoine.org/fr/lorraine-15/tous-les-projets-722/detail-maison-des-chapelains-a-domremy-la-pucelle-15176
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Darney (88) : la zone d'activités de l'espoir
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"Danrit" : Driant écrivain
Nancy a célébré samedi 22 février le 98ème anniversaire de la mort du colonel Driant. A cette occasion, le Souvenir Français a proposé une rétrospective sur Driant écrivain qui, rappelons-le, prit comme pseudonyme "Danrit" pour écrire ses ouvrages.
[source : Bibliothèque-médiathèque de Nancy]
‡ Plus d'info : http://issuu.com/stanislasbmnancy/docs/driant_livret_2014
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Expo' "La manufacture vosgienne de grandes orgues de Rambervillers"
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Conférence sur les fortifications Séré de Rivières en Lorraine le 7 mars
Le Centre d'Interprétation et de Documentation 1914-1918 propose une conférence sur le général Séré de Rivières le vendredi 7 mars à 20h00 (entrée libre).
Luc Dumont, spécialiste de la fortification et ancien du génie, parlera du général Séré de Rivières à qui nous devons prés de 450 forts, batteries et ouvrages divers dont le forts du Parmont (Remiremont), d'Uxegney (Epinal), Viller-le-Sec (Toul) et Manonviller.
La conférence suivante, le 4 avril à 20h00 et au même endroit, permettra de comparer ce système au système allemand.
Le CID 14-18 se trouve à la Ménelle, commune de Pierre-Percée (54).
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Ville-en-Vermois (54) : des objets du culte abandonnés dans le cimetière
Etonnante découverte, ce dimanche 16 février à Ville-en-Vermois, village proche de Saint-Nicolas-de-Port, à proximité de l’église Saint-Hilaire et du cimetière de la commune. Un couple de retraités qui allait se recueillir sur la tombe d’un proche, a trouvé plusieurs objets religieux : une quinzaine de tableaux de petits formats représentant des scènes bibliques, deux calices et un crucifix.
« C’était posé avec précaution à l’entrée du cimetière, comme si on allait venir les reprendre », indique le maire de Ville-en-Vermois, Jean-François Guillaume, qui a été alerté par le couple de retraités et qui s’est rendu sur place. L’élu a prévenu la gendarmerie locale. L’église Saint-Hilaire, qui est à l’écart du village, a été examinée à la loupe et il s’est avéré, contrairement à ce qu’on aurait pu penser, qu’elle n’avait pas été victime d’un cambriolage. Aucune trace d’effraction. Le maire du village voisin de Lupcourt a également vérifié l’intérieur de son église paroissiale, « Cela ne vient pas non plus de l’église de Lupcourt », précise le maire de Ville-en-Vermois.
Une enquête est donc en cours afin d'élucider ce mystère et tenter de déterminer la provenance de ces objets religieux et sacrés, probablement soustraits à un lieu de culte profané.
[d’après ER]
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Eté 1914, la Lorraine dans la Grande Guerre
Visite de l'expo' présentée au Musée Lorrain "Eté 1914, Nancy et la Lorraine dans la guerre". Cette rétrospective présente le contexte de l'entrée en guerre en Lorraine et le début du conflit dans la région.
La première section présente le contexte historique et politique entre 1870 et 1914. A la suite de la guerre de 1870 et à la défaite française, une partie du territoire lorrain est annexé au Reich et Nancy devient alors la capitale de la Lorraine française, à quelques kilomètres de la nouvelle frontière. L'exposition s'intéresse aux relations franco-allemandes et aux tensions transfrontalières.
La deuxième section présente l'enchaînement des événements qui conduisent à l'entrée en guerre et rend palpable l'atmosphère des soldats partant à la guerre au travers d'extraits sonores, de témoignages et d'images.
La troisième section s'attache aux premiers combats de l'été 1914 sur le sol lorrain qui constituent le baptême du feu pour de nombreux soldats. Elle présente tout particulièrement la bataille du Grand Couronné, confrontation qui permit de protéger Nancy et de permettre la victoire de la bataille de la Marne.
La quatrième section explique la postérité de la bataille tant en Lorraine qu'en France et à l'étranger.
La visite s'achève sur la vision des traces matérielles et de la mémoire du début de la guerre en Lorraine sous la forme d'une expo' photographique.
A voir jusqu'au 21 septembre 2014.
Quelques images de l'expo'...
[clichés ©H&PB]
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Raoul Tonnelier et l’expo’ « Eté 1914, Nancy et la Lorraine en guerre »
Fanny Tonnelier, belle fille du peintre Raoul Tonnelier (Nancy 1884 – Cunault (49) 1953) fait des recherches sur l’œuvre de son beau-père et a écrit un livre fort intéressant, « Raoul Tonnelier, une vie d’artiste », publié chez Opéra éditions.
Fanny Tonnelier cherche à reconstituer l’œuvre de Raoul Tonnelier. Si vous en possédez, vous pouvez la contacter à l’adresse mail suivante : fanny.tonnelier@hotmail.com
Fanny Tonnelier avait proposé au Musée Lorrain ‘la Légende de France’ de Tonnelier pour le centenaire de la guerre de 1914. Des estampes originales de Raoul Tonnelier représentant la bataille du Grand Couronné et le Kaiser vaincu devant Nancy et quelques autres encore ont également été présentées. L’une des estampes de Raoul Tonnelier a été retenue et sert de visuel pour tous les supports de l’exposition "Eté 1914, Nancy et la Lorraine en guerre".
L’artiste lorrain revient en force un siècle après dans sa ville natale ! Sa première exposition a eu lieu en effet en 1910 à la salle Poirel : il y présentait des paysages d’Espagne et des portraits, en particulier le portrait du Comte de Landrian, propriété de Société historique et archéologique de Bourmont.
[info’ de Christine Le Maréchal]
‡ Pour découvrir l'oeuvre picturale de Raoul Tonnelier, visitez le site dédié ici www.raoul-tonnelier.fr
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Expo' "La manufacture vosgienne de grandes orgues de Rambervillers" aux Archives départementales à Epinal