[Vosges Matin]
La vie en Saône Lorraine - Page 20
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Grignoncourt (88) : un éditeur au Pays de la Saône vosgienne
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Sammode : une entreprise qui réussit en Saône vosgienne
Spécialisée dans le luminaire haut de gamme, capable de résister aux conditions les plus extrêmes, la société Sammode installée à Châtillon-sur-Saône occupe une place de choix sur le marché mondial.
« On croit au savoir-faire mais pas au déracinement. On ne peut effacer 85 ans d’histoire. » PDG de Sammode depuis 2008, Emmanuel Gagnez ne sort pas de la route tracée par son père, grand-père et arrière-grand-père. Une saga familiale écrite depuis 1927 du côté du sud-ouest des Vosges, à Châtillon-sur-Saône. Bien sûr, au fil du temps et des nouvelles idées apportées par les uns et les autres, Sammode a grandi. Au début de l’histoire, c’est la lampe de bureau qui éclairait l’activité. Aujourd’hui, on trouve Sammode et ses luminaires haut de gamme dans les stations de métro, stades, centrales nucléaires, tunnels...
« Dans les années 1960, explique le jeune chef d’entreprise, Sammode était très présente dans les mines et dans les aciéries. Donc, dans l’est et dans le nord de la France. » A l’époque déjà, le fameux savoir-faire de l’entreprise vosgienne était connu et reconnu dans les milieux très spécialisés. Où le produit doit être fiable, doit s’inscrire dans la durée et présenter toutes les qualités de sécurité requises.
Quelques décennies plus tard, les critères sont identiques. Sauf que le niveau d’exigence est inévitablement encore plus élevé. D’autant que si Sammode intervient dans une multitude de domaines, elle tient une place prépondérante dans l’agro-alimentaire. Elle « éclaire » ainsi Nestlé, Lactalis et bien d’autres entreprises encore, dont l’activité tourne autour de l’alimentation.
S’il est très disert sur l’activité de son entreprise, en revanche, Emmanuel Gagnez reste relativement discret sur les chiffres. « Qui sont trop vite exploités et transformés », confie-t-il. Il reste que Sammode, dont le siège social se trouve à Paris, réalise entre 10 et 15 millions de chiffre d’affaires. Si de gros investissements ont été réalisés ces dernières années, Sammode n’a pas prévu de nouveaux aménagements ou agrandissements dans l’immédiat.
Toutefois, tout peut arriver. D’autant que si la fabrication est, bien sûr, le cœur de métier de Sammode, son rôle de conseil auprès de ses clients est également primordial. Partenaire de l’industrie depuis cinquante ans, la « maison » sait d’où elle vient et où elle veut aller. En s’appuyant sur un personnel de qualité et des cadres qui ne manquent pas de perspicacité. « C’est vrai, explique Bruno Daval, le directeur du site, que l’entreprise avance. En l’espace de cinq ans, on a augmenté notre superficie de plus de 2 000 m². Et puis, on possède une réserve foncière intéressante. »
De quoi voir encore plus grand si le besoin s’en fait sentir. En tout cas, Sammode qui brille de mille feux, dans tous les sens du terme, est parfaitement à l’aise dans cette petite commune du canton de Lamarche de moins de 200 habitants. Et pas question de lui faire quitter des lieux chargés d’histoire.
[d’après Vosges Matin]
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"Victor Noir, l'immortel" : nouveau spectacle estival en Saône vosgienne
[Vosges Matin]
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Bleurville (88) : dernière cérémonie des voeux pour le maire
[Vosges Matin]
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Pays de la Saône vosgienne : vos clichés des paysages
[Vosges Matin]
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Le Parc naturel régional entre Saône et Meuse
[Vosges Matin]
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Robécourt (88) : l'église paroissiale en travaux
[Vosges Matin]
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Fête de saint Maur, patron secondaire de Bleurville
Ce 15 janvier, l'Eglise fait mémoire de saint Maur, abbé de l'ordre bénédictin et disciple de saint Benoît.
Il fut choisi comme patron secondaire de la paroisse de Bleurville en souvenir de l'abbatiale bénédictine du village (XIe s.) qui lui était dédiée.
Saint Maur, pierre polychrome, XVIIe s., église de Bleurville (classée MH).
Intercéssio nos, quǽsumus, Dómine, beáti Mauris Abbátis comméndet : ut, quod nostris méritis non valémus, eius patrocínio assequámur.
[Collecte pour la messe du commun des abbés, mémoire de saint Maur, Missel de 1962]
Que l’intercession du bienheureux Abbé Maur, nous recommande, s’il vous plaît, auprès de vous, Seigneur, afin que nous obtenions, par son patronage, ce que nous ne pouvons attendre de nos mérites.
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Pays de la Saône vosgienne : des voeux... et des inquiétudes
[Vosges Matin]
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Abbaye Saint-Maur de Bleurville : le patrimoine et la culture pour tous depuis 40 ans
A quelques jours de la fête de saint Maur (célébrée le 15 janvier), patron de la paroisse de Bleurville et de l’ancien monastère local, rencontre avec le président des Amis de Saint-Maur, pour un bilan de 40 ans d'action auprès de l’abbaye Saint-Maur.
L’association des Amis de Saint-Maur s’apprête à fêter cette année quarante années passées à « panser les plaies » de la vénérable abbaye bénédictine du village. Alain Beaugrand, son président, a bien voulu répondre à nos questions.
‡ Quelle histoire, ce sauvetage de l’ancienne abbaye Saint-Maur !
Il faut remonter à 1974 avec le rachat de l’église puis du prieuré voisin par l’abbé Paul Pierrat, alors curé de Coinches et Remomeix. Curé de Nonville dans les années 50’, il s’est passionné pour cette fondation bénédictine du XIe siècle, transformée depuis la Révolution en remise agricole, qu’il contribuera à sauver avec l’aide de jeunes scouts et guides venus de toute la France. 1974 fut le début d’une grande aventure qui se poursuit encore aujourd’hui !
‡ Pionnier, l’abbé Pierrat ?
On peut le dire : il fut à l’origine d’une vaste prise de conscience de la notion de patrimoine dans notre secteur rural. Après les années 60’ et début 70’ « iconoclastes » (destruction de lavoirs et fontaines, défiguration de l’habitat traditionnel, saccage des églises et de leur mobilier…), l’intervention de l’abbé Pierrat sur l’abbaye de Bleurville allait capter l’intérêt des populations locales et de la presse sur les valeurs du patrimoine et de sa protection. Et puis viendront au début des années 80’ les Journées du Patrimoine et, localement, la création de l’association Saône Lorraine fondée par des proches de l’abbé Pierrat, Marie-Françoise et Jean-François Michel. Un vaste mouvement était né, l’engouement pour ce patrimoine si longtemps ignoré était manifeste.
‡ Quel bilan tirer de ces 40 ans d’action ?
Grâce à l’enthousiasme des membres de l’association, l’aide de nombreux bénévoles – et je pense notamment à Claude et Lucienne Thomas –, le soutien des municipalités de Bleurville (dont les maires successifs Robert Denizot, Marcel Bisval, Raymond Recouvreur, Colette Lebrun et André Granget), du Conseil général des Vosges puis de la communauté de communes, l’abbaye a connu une formidable résurrection : les chantiers de restauration se sont succédés chaque été pendant une quinzaine d’années puis est venu le temps de l’entretien du site et de sa mise en valeur avec l’aménagement de la nef, l’installation d’un musée de la Piété populaire dans le prieuré, la création d’un jardin de poche… et l’entretien permanent (toitures, huisseries…) ! Sans oublier les animations culturelles et musicales qui connaissent toujours une bonne fréquentation ; sans elles, Saint-Maur serait une coquille vide, sans vie. L'abbaye Saint-Maur, c'est 40 ans de patrimoine et de culture pour tous !
‡ Vous êtes président de l’association depuis 1991 : comment voyez-vous l’avenir de Saint-Maur ?
23 ans de présidence c’est à la fois long à vue humaine, et bien court pour redonner vie à un édifice millénaire ! Beaucoup de satisfactions à l’actif de notre conseil d’administration : le sauvetage d’un exemple rare d’édifice du premier âge roman en Lorraine, la valorisation de l’image du village, la promotion de l’identité historique régionale, la contribution au développement touristique au pays de la Saône vosgienne… Des regrets aussi : la stagnation de la fréquentation touristique depuis le début des années 2000, l’abandon de la fête de saint Maur, marqueur fort de l’identité de la paroisse, et, surtout, l’absence de jeunes passionnés prêts à s’engager comme ce fut le cas de leurs prédécesseurs dans les années 70-80. Il reste à créer les conditions d’une nouvelle attractivité pour Saint-Maur… Le président d’une association ne peut pas tout, tout seul ; un tel enjeu est l’affaire d’une équipe motivée et innovante. Alors bienvenue à tous les passionnés pour célébrer dignement ce 40ème anniversaire !
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La chapelle Saint-Basle de Lignéville révèle ses secrets
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Histoire(s) au pays de Darney
[Vosges Matin]
[ER]
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Lignéville (88) : autour de la restauration de la chapelle Saint-Basle
[L'Abeille]
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La Lettre des Amis de Saint-Maur de Bleurville - décembre 2013
>> On peut adhérer à l'Association des Amis de Saint-Maur (entretient, restaure et anime l'ancienne abbaye bénédictine des XIe-XVIe-XVIIIe s., consacrée en 1050 par le pape lorrain Léon IX) en envoyant ses coordonnées postales et la cotisation annuelle (10 € minimum) à : LES AMIS DE SAINT-MAUR, 2 rue Bezout, 88410 BLEURVILLE.
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L'Echo des Trois Provinces n° 167
Ce numéro hivernal de L'Echo des Trois Provinces vous guidera, depuis votre fauteuil, dans l'histoire et les paysages de ce pays des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.
Au sommaire du numéro de décembre-janvier :
- Les livres
- Attigny : la chapelle Bizot en péril
- Lignéville : découverte d'une divinité gallo-romaine de l'abondance
- Frain : la pierre tombale de la famille Duhoux
- Lamarche : une vue cavalière du couvent des trinitaires
- Enfonvelle : de "ville" en "velle"
- Villars-Saint-Marcellin : le café-épicerie-tabac
- Damblain : après "Souvenir, souvenirs", "Bonjour tristesse"...
- Châtillon-sur-Saône : inauguration de la Maison de Marie
- Magny-lès-Jussey : l'opéra au château
- Fontenois-la-Ville : inauguration des Vergers de Fontenois
- Vauvillers : 99e anniversaire de la mort du général Marcot
- Morizécourt : Maisons paysannes des Vosges en visite
- Fresnes-sur-Apance : l'église rénovée
- Domremy : restauration des toiles de la crypte de la basilique de Alphonse Monchablon
... Et les info's des associations locales, les animations, l'histoire de la cuisine...
‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement (24 €) en adressant vos coordonnées postales et votre règlement à : ADP3P, 10 rue Jules-Ferry, 88320 MARTIGNY-LES-BAINS.
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Bleurville (88) : les manalas des enfants des écoles
[Vosges Matin]
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Le Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg à Saint-Epvre
[ER]
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Journée d'hiver à Bleurville...
Quelques images picorées au petit matin à Bleurville, dans le sud-ouest des Vosges, entre gelée blanche et apparition de l'astre du jour.
En souvenir de Roger, amoureux de Bleurville et de la photographie...
Le clocher, impérial, dans le soleil matinal...
Lumière divine ?...
Camouflage...
Village engourdi...
Les esseulés...
A la croisée des chemins...
La basse-cour s'éveille...
[clichés ©H&PB]
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Bleurville : découverte d'un crucifix contre-révolutionnaire de la fin du 18ème siècle
Nos vieilles maisons réservent parfois de bien belles surprises. Surtout lorsqu’elles nous replongent dans l’histoire du village d’il y a quelque 220 ans…
Il était une fois une vieille maison sur la place du Prince… C’est ainsi que débute cette étonnant découverte que firent les descendants des propriétaires de cette ferme du centre du village. Voici quelques années, à la faveur d’un grand nettoyage entrepris dans la vieille demeure, quelle ne fut pas la surprise des propriétaires de découvrir, caché dans le fond d’un placard sombre, un crucifix en bois. De tels objets de culte, me direz-vous, on en trouvait jadis en nombre dans toutes les maisons. Mais celui-ci à quelque chose de particulier.
Après un examen minutieux, il s’avère que ce crucifix haut d’une cinquantaine de centimètres, est réalisé tout en bois, croix et Christ compris. Il s’agit d’une œuvre artisanale unique, mais avec une belle recherche artistique notamment dans la représentation sculptée de l’anatomie du Crucifié. Notre sculpteur a également donné une tonalité politique à son objet de dévotion : trois fleurs de lys - symbole de la royauté - étaient fichées aux extrémités du patibulum (la barre transversale de la croix) et au-dessus du titulus (panneau où était mentionnée l’inscription « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs » imposée par Pilate), la seule subsistant aujourd’hui.
Quand a été fabriqué ce crucifix sur pied ? « Il semblerait qu’il faille y voir une réalisation de l’époque révolutionnaire et, plus précisément, des années 1792 à 1794, époque où sévissait en France – et dans nos villages vosgiens – la Terreur, triste période durant laquelle ses nervis sans-culottes menaient une politique violente de déchristianisation », précise Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur qui effectue des recherches sur l’histoire de Bleurville. Au village, le curé François Ricard, prêtre insermenté qui avait refusé la Constitution civile du clergé, et l’abbé Sulpice Roussel, son remplaçant à partir de 1791, prêtre jureur, avaient été chassés de la paroisse. Grâce aux archives, nous savons que des prêtres (notamment le capucin Eugène Fourcault, né au moulin de la Voivre, un écart de Bleurville, qui fut obligé de quitter son couvent de Bar-le-Duc), au péril de leur vie, continuaient à distribuer les sacrements aux croyants restés fidèles à l’Eglise de Rome. Certains ecclésiastiques célébraient même clandestinement la messe dans des caves chez des particuliers du village. Ce crucifix a pu servir à orner l’autel de fortune aménagé à cette occasion ou, encore, à quelques fidèles qui priaient dans la clandestinité durant cette sombre période…
Les propriétaires de cet objet de grande valeur historique pour la mémoire de notre village en ont fait don à l’association des Amis de Saint-Maur. Il viendra enrichir les collections du musée de la Piété populaire de l’abbaye Saint-Maur.
[cliché : ©H&PB]
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Bleurville (88) : le Club vosgien entretien ses chemins de randonnées
[Vosges Matin]
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Quel avenir pour les presbytères vosgiens ?
Vente, rénovation ou destruction, les municipalités, pour la plupart propriétaires des maisons de prêtres, s’interrogent. Les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes.
Pour les communes, la question se pose forcément une fois. Que faire du presbytère ? Le réhabiliter, le vendre ? Le conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Moselle a dernièrement pris sa décision : le rénover pour y créer deux appartements. « Nous n’avons plus de prêtre depuis 2008, souligne le maire Philippe Spilleboute. Nous engageons des travaux importants notamment en matière d’isolation dans cette belle bâtisse et nous créons une salle de cantine qui jouxtera l’ancien presbytère. » Il y a deux ans, c’est Dogneville qui passait à l’acte en inaugurant son ancien presbytère transformé en appartements. Et dans les Vosges – qui comptaient dans les années 1970 quelque 400 presbytères – les exemples ne manquent pas…
Si la question du devenir des maisons de curé revient régulièrement sur la table des mairies, c’est parce qu’elles en sont majoritairement propriétaires. « Aujourd’hui l’Eglise n’a plus les moyens d’être propriétaire de ces bâtiments. C’est un gouffre financier lorsqu’il faut assurer toutes les réparations », explique Michel Petitdemange, économe du diocèse de Saint-Dié.
Dans les Vosges, si quinze presbytères restent dans les mains de l’évêché, trente-huit d’entre eux appartiennent aux communes. Dans ce cas, deux cas de figure se présentent : le prêtre y est encore en fonction et un contrat de bail est signé entre la commune et l’association diocésaine car « la responsabilité de l’évêché est de loger ses prêtres jusqu’à la mort », souligne Michel Petitdemange ; ou il n’y a plus de prêtre (souvent pour des raisons d’âge ou de regroupement de paroisses) et les municipalités disposent de leur bien comme elles l’entendent…
Et là, ça peut « faire mal au cœur », souligne Jean-François Michel, le président de l’association Saône Lorraine. Un exemple : Mattaincourt. Le presbytère de Saint-Pierre-Fourier – transformé en maison d’habitation – a été « un peu défiguré. » « On ne voit quasiment plus le puits, ni la cour intérieure. Le musée n’existe plus. Toute une partie a été goudronnée. Ce presbytère a perdu toute son originalité », souligne celui le président bénévole auteur de l’ouvrage “Maisons de curé et presbytères anciens des Vosges”. Globalement, « les municipalités qui entreprennent, malmènent les bâtiments », note le spécialiste. Il arrive même que ces édifices disparaissent totalement du paysage, soit par irrespect, soit par ignorance d’éléments patrimoniaux et historiques. Alors que les presbytères se font rares dans les Hautes-Vosges, celui de Bussang n’est pas passé loin du couperet. Il a été sauvé grâce à un conseiller municipal qui a brandi l’ouvrage de Jean-François Michel en réunion. Eh oui, le presbytère y est répertorié comme haut lieu patrimonial…
A contrario, quelques communes chérissent leur maison de curé. Monthureux-sur-Saône a transformé son presbytère en musée. A Bleurville, Nonville et Serécourt par exemple, ce sont de très belles restaurations qui ont été faites par des particuliers, amoureux des vieilles pierres. Mais, malheureusement, souvent acquis par des propriétaires originaires de Belgique, du Luxembourg ou des Pays-Bas, ces résidences secondaires changent bien vite de mains… et perdent une grande partie de leur âme.
[d’après Vosges Matin]
Destruction du presbytère de Grandvillers (88)
L’ancien presbytère de Bleurville est à vendre
Presbytère et église surplombent le village [cliché ©H&PB].
Noble bâtisse est située en face de l’église paroissiale et surplombe le village de Bleurville avec une jolie vue sur la vaste forêt de Darney.
Maison de cure depuis le 18ème siècle, elle a connu un remaniement important en 1829-1830. Le presbytère fut occupé par le desservant de la paroisse jusqu’en 2010.
Vaste demeure dont la toiture est refaite à neuf (2012), elle est close de murs et dispose d’un vaste jardin et d’un verger à l’arrière.
Cette maison de caractère conviendrait tout-à-fait pour la réalisation d'un projet de création de chambres d'hôtes.
Bleurville est situé dans le canton de Monthureux-sur-Saône, à 21 km au sud de Vittel et proche de la sortie A31 de Bulgnéville.
> Renseignements : Étude REBOURG-BALANCY à Vittel
> Tél. : 03 29 08 01 80 – etude-rebourg.balancy@notaires.fr
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Lignéville (88) : les travaux se poursuivent à la chapelle Saint-Basle
La chapelle Saint-Basle de Lignéville poursuit sa cure de rajeunissement.
Après les extérieurs, c'est au tour de l'intérieur de connaître une nouvelle jeunesse ; première protection avant l'hiver avec l'application d'une couche d'enduit mural. Les travaux reprendront aux beaux jours annonçant une véritable résurrection printanière !
La souscription lancée par La Fondation du Patrimoine - Lorraine est toujours ouverte. Les dons s'élèvent actuellement à 5 125 €.La rénovation de l'intérieur de la chapelle [crédit photo : ©Gilou Salvini]
Rappelons que votre don est déductible en partie des impôts. Par exemple :- si vous donnez 10 €, déduction de 6,60 €
- si vous donnez 50 €, déduction de 33 €
- si votre entreprise donne 100 €, déduction de 60 €‡ Plus d'info sur : www.fondation-patrimoine.org
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L'ex-hôtel International de Martigny-les-Bains (88) : un désastre immobilier
Un malheur n'arrive jamais seul. Le solide adage maintes fois confirmé dans la pratique courante s'applique sans restriction à la commune de Martigny-les-Bains.
Alors que la construction de la maison de retraite s'arrêtait en juin 2011, consécutivement à une importante malfaçon, l'espoir renaissait à quelques centaines de mètres à propos d'un projet immobilier d'une centaine d'appartements associant une thérapie révolutionnaire visant le soulagement d'une affection très douloureuse : la fibromyalgie.
Lancés en 2009, les travaux d'aménagement du site effectués dans l'ancien hôtel International thermal (et ex-collège privé Saint-Clément) avaient été interrompus pour finalement reprendre en juin 2011. Et puis patatras, le chantier s'arrêtait définitivement quelques mois plus tard. « Plus de 70 personnes ont investi 7 millions d'euros dans ce projet immobilier. Désormais, les propriétaires des appartements qui devaient être réalisés veulent connaître le coût réel des sommes réellement engagés dans ce chantier », explique Maître Lordier chargé de défendre la grande majorité des plaignants réunie en collectif.
Un expert a donc été nommé par le tribunal d'Epinal afin de connaître le montant des sommes engagées dans la réhabilitation de l'hôtel International « Le travail est long et fastidieux. C'est pour cette raison qu'un expert a été nommé en septembre 2012 afin d'étudier au plus près les différentes opérations financières et immobilières réalisées par le promoteur du projet. Face à l'ampleur des recherches, nous devrions avoir les résultats des expertises dans les semaines à venir », indique l'avocat du cabinet nancéien BDF, spécialisé dans le conseil et les contentieux. Ensuite et dans l'attente d'un jugement rapide, la commune peut espérer récupérer le bâtiment pour l'euro symbolique en tablant sur l'arrivée hypothétique d'un nouveau bâtisseur. Quant aux 70 investisseurs floués, un recours financier vis-à-vis du promoteur semble purement illusoire, seule une décision judiciaire incriminant d'autres responsables solvables du dossier immobilier peut aboutir à une réparation financière. Autre hypothèse pour le moins farfelue, le rapport d'expertises donne raison au promoteur avec la possibilité de poursuivre « l'aventure » avec quelques millions supplémentaires. Alors avis aux amateurs !
[Vosges Matin]
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Les projets 2014 de Droiteval-Ourche-Patrimoine
[Vosges Matin]
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Saône Lorraine : une saison 2013 encourageante
Toujours et plus que jamais au service du patrimoine et de l’histoire du sud-ouest vosgien. L’association Saône Lorraine a dressé le bilan de la saison. L’action se poursuit avec toujours autant de projets.
Une question importante a été débattue lors du dernier conseil d’administration : il s’agissait d’envisager l’avenir du Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône qui est, en quelque sorte, le siège social de l’association patrimoniale. Une majorité de membres a estimé qu’il fallait continuer l’exploitation en régie avec l’embauche d’un salarié ; le Grenier à sel est en effet le lieu d’accueil du vieux village Renaissance indispensable pour conseiller les touristes de passage. C’est aussi le noyau stratégique des animations estivales : le président Jean-François Michel a d’ailleurs préciser que la fréquentation touristique était positive et que les silhouettes des personnages Renaissance installées aux entrées de la petite cité plaisaient beaucoup aux visiteurs.
Les activités du musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey ont également été bien suivies, en particulier le marché de Pâques. La fréquentation du musée est stable par rapport à 2012, grâce notamment à la bonne collaboration avec l’office du tourisme de Bourbonne-les-Bains. Les animateurs de l’association proposeront en 2014-2015 une exposition dédiée à la mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine montée grâce au soutien d’un généreux prêteur. Cette rétrospective pourrait bénéficier d’une labellisation nationale décernée par la Mission du Centenaire 1914-1918. Bernard Delémontey, le conservateur du musée, propose également la pose de silhouettes aux entrées de Hennezel.
A l’église des Cordeliers des Petits-Thons, une pause dans les travaux a été décidée. Cependant, les lieux accueilleront encore l’été prochain plusieurs concerts qui doivent contribuer à mieux faire connaître ce site franciscain majeur en Lorraine.
Un projet de voyage au Danemark est à l’étude, encouragé par le réel succès remporté auprès des adhérents « saône-lorrains » des 40 et 41èmes voyages organisés en 2013 en Bohême et dans les Flandres. La sortie d'automne conduira les adhérents en région parisienne.
Enfin, la prochaine assemblée générale se tiendra à Attigny le 6 avril prochain. Pour insuffler toujours plus de dynamisme à la structure qui se dépense sans compter à la sauvegarde et à la promotion du patrimoine au pays de la Saône vosgienne.
[clichés : courtoisie de P. Hannelle]
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Bleurville se souvient de ses enfants morts durant la Grande Guerre
Lundi 11 novembre 2013. Anniversaire de l'Armistice 1918. Bleurville s'est souvenu de ses enfants qui sont tombés au Champ d'honneur durant les quatre longues années du premier conflit mondial.
A 9h00, à l'appel des cloches qui sonnent à toute volée, municipalité et habitants se sont retrouvés derrière les porte-drapeaux au cimetière communal où se dresse le Monument aux Morts, au milieu des sépultures des générations de Bleurvillois et Bleurvilloises.
Après la montée des couleurs accompagnée par les sonneries réglementaires interprétées par la fanfare cantonale, André Granget, maire, a déposé une gerbe puis ont été égrenés les noms des combattants des deux derniers conflits "morts pour la France".
Le maire a ensuite lu le message du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants. On notait la présence d'un représentant de la brigade de la gendarmerie locale au côté du maire du village et des porte-drapeaux.
On regrettera l'absence des enfants des écoles et les rangs clairsemés des participants... Près d'un siècle après ce terrible conflit que reste-t-il du souvenir de nos Poilus morts pour notre patrie chez leurs descendants et les nouvelles générations ?
L'office religieux à la mémoire des victimes des guerres a été célébré en l'église de Monthureux par l'abbé Claude Durupt, vicaire général.
[clichés ©H&PB]
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Bleurville : que d'eau, que d'eau !...
Les Vosges ont connu un épisode pluvieux intense les 9 et 10 novembre 2013.
Le Gras, le ruisseau qui traverse Bleurville, un des premiers affluents de la jeune Saône, s'est étalé dans la prairie du village... pour rejoindre son lit assez vite, au grand soulagement des riverains.
Quelques images de cette inondation automnale...
Entrée du village en venant de Darney-Monthureux
La prairie transformée en lac...
La prairie du haut a les pieds dans l'eau.
"Baptême du feu" pour le nouveau pont du Neufmont nouvellement reconstruit.
Barrage sur le Gras en amont du pont du Neufmont.
[clichés ©H&PB]
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Darney (88) : le musée franco-tchéco-slovaque témoin de la Grande Guerre
[Vosges Matin]
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Belle saison pour les visites au Pays des Trois Provinces
[Vosges Matin]
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Le Pays des Trois Provinces en visite à Besançon