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La vie en Saône Lorraine - Page 21

  • Les guides du Pays des Trois Provinces en assemblée à Bleurville

    Accueillis en mairie par André Granget, maire de Bleurville, les guides bénévoles de l’association du Pays des Trois Provinces ont dressé le bilan de la saison estivale. Encourageant.

    Bleurville guides P3P_26.10.13.JPGDominique Grandjean, vice-présidente de l’association chargée de la coordination des circuits des visites estivales, a dessiné les grandes lignes de ce bilan : « 1026 visiteurs ont participé aux quelques 55 visites thématiques organisées entre juin et septembre dans les bourgs et villages des confins de la Haute-Marne, de la Haute-Saône et des Vosges. » La participation varie entre une poignée de visiteurs à 62 personnes ; la palme revient cette année à la visite de la forêt de Relanges-Saint-Baslemont pilotée par Roger Thiébaut à qui a été remise la borne des Trois Provinces, trophée du meilleur guide de l’été en terme de nombre de visiteurs.

    La présidente de l’ADP3P, Evelyne Relion, a salué l’esprit d’innovation qui anime la quarantaine de guides du Pays des Trois Provinces, tous amoureux et connaisseurs de leur petite patrie. Et de citer le circuit Jan Monchablon et du moulin Courtillet à Grignoncourt (88) qui a rassemblé 41 participants ; Villars-Saint-Marcellin (52) qui a reconstitué pour l’occasion quelques aspects du monde rural de jadis ; le circuit de l’eau entre Droiteval et Ameuvelle (88) animé par Marie-Madeleine Boulian ou encore le circuit Maréchal Victor à Lamarche (88) et la route des Choiseul à Montigny-le-Roy et dans le Bassigny (52)…

    Dominique Grandjean a abordé ensuite la question de la promotion des visites estivales avec une publicité à renforcer auprès des offices du tourisme de la région et des établissements thermaux de Bourbonne-les-Bains et de Bains-les-Bains. Sans oublier L'Echo des Trois Provinces qui édite un numéro d’été spécial ! La vice-présidente veillera également à informer préalablement aux visites les desservants des lieux de culte visitées.

    Des projets de nouvelles visites thématiques pour 2014 ont été dévoilés : la visite de l’ancienne abbaye cistercienne de Cherlieu (70) à partir d’une maquette du monastère reconstitué ; le circuit de l’eau entre Bleurville et Marey (88) ; les commerces de jadis à Lamarche (88) et les camps de la Délivrance (1870-71 et 1943-44).

    A l’issue de cette réunion de travail, le groupe a visité l’ancienne abbaye bénédictine Saint-Maur et son musée de la Piété populaire sous la conduite d’Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur. L’après-midi s’est clôturé par le verre de l’amitié offert par la municipalité.

    [cliché : Les guides devant le prieuré bénédictin de Bleurville | ©Patrick Hannelle]

  • Jean-Claude Gianadda à Monthureux-sur-Saône le 16 novembre 2013

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  • Lignéville (88) : archéologie à la chapelle Saint-Basle

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    [Vosges Matin]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : 30 ans de restauration du patrimoine bâti

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  • Lignéville (88) : La Fondation du Patrimoine soutient la restauration de la chapelle Saint-Basle

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    [Vosges Matin]

  • L'Echo des 3 Provinces d'automne : le Parc naturel régional en phase d'étude

    echo 166.jpgLe numéro automnal du magazine des habitants du Pays des Trois Provinces, L'Echo des 3 Provinces, propose comme à son habitude un petit voyage aux confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne.

    Au sommaire de ce numéro :

    - l'anniversaire de la borne des 3 Provinces

    - l'église Saint-Martin de Frain (88)

    - la bourrache

    - les livres

    - les visites de l'été au Pays des Trois Provinces

    - le projet de Parc naturel régional entre en phase d'étude

    - histoire de la cuisine : les poires

    - conte du Pays des Trois Provinces : les amours contrariées de Juminella

    - la maison des heureux jours

    - le chasseur de La Mothe

    - la vie des associations locales

    - les animations d'octobre-novembre

     

    L'Echo des 3 Provinces est disponible sur abonnement. Contact : evelyne.relion@orange.fr 

  • Bleurville (88) : vol de reliques à l'église paroissiale

    C'est lors d'une de ses visites régulières à l'église paroissiale, ce samedi 5 octobre 2013, qu'un paroissien a constaté la disparition de reliques déposées sur l'autel de la chapelle Saint-Maur de l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville.

    Bleurville reliquaires.jpgQuatre reliquaires en bois sont exposés sur l'autel de Saint-Maur. Ils contiennent quelques fragments d'os provenant des corps de deux martyrs comtois du VIIIe siècle, Bathaire et Attalein. Ces ossements appartiennent aux saints patrons du monastère bénédictin de Bleurville. Ils furent déposés dans la basilique de Saint-Nicolas-de-Port lors du rattachement de Bleurville au prieuré de Varangéville, et furent miraculeusement épargnés par l'incendie qui détruisit l'édifice en 1635, lors de la funeste guerre de Trente Ans. Rapatriés à Bleurville par les bénédictins du prieuré Saint-Maur, ils furent rassemblés dans une chasse qui sera installée à l'église paroissiale à la Révolution.

    Quelle ne fut pas la surprise de ce fidèle en remarquant que le réceptacle, contenant les saintes reliques, d'un des reliquaires était déposé sur l'autel. En examinant l'objet de plus près, il s'aperçut que les trois fragments d'os appartenant à saint Bathaire avaient disparu, détachés du tissu leur servant d'écrin. Les autres reliquaires n'ont pas fait l'objet de dégradations.

    Ces reliquaires ont été réalisés par l'abbé Jacquot, curé de Bleurville à la fin du XIXe siècle ; les reliques avaient été officiellement reconnues par Mgr Caverot, évêque de Saint-Dié.

    Ce sacrilège a été commis durant les dernières Journées du Patrimoine alors que l'église était ouverte au public, malheureusement sans surveillance.

    Ce vol est symptomatique d'une époque qui a perdu le sens du sacré et, surtout, est ignorante de l'histoire de l'Eglise et de la foi chrétienne. En effet, il n'est pas un jour sans que l'actualité - lorsque la presse grand public veut bien s'en faire l'écho - apporte son lot de dégradations, sacrilèges et blasphèmes commis contre la foi chrétienne et les lieux de culte catholiques.

    [cl. H&PB]

  • Saône Lorraine chez les Ch'tis

     

    saone lorraine_voyage nord.JPGChaque année, à l’automne, Jean-François et Marie-Françoise Michel, les dynamiques animateurs de l’association Saône Lorraine organisent un voyage destiné à faire découvrir aux participants les richesses historiques, artistiques et architecturales d’une région française.

    C’est ainsi que du 23 au 27 septembre, cinquante-cinq adhérents et sympathisants « saône-lorrains » ont participé à un voyage culturel dans le Nord de la France ; excursion qui leur permit de visiter de nombreuses abbayes des Flandres françaises (Saint-Michel en Thiérache, Septfontaines, Vauxcelles) ainsi que d’intéressants châteaux (Rametz, Gussignies, Westcapel, Liessies).

    Un après-midi fut consacré à la visite des vestiges antiques de Bavay, cité qui eut un rôle économique et stratégique durant le Haut-Empire attestée par les ruines spectaculaires du plus imposant forum de la Gaule (près de trois hectares), et un autre à celle du port de Dunkerque, suivie d’une réception sur le trois-mâts « Duchesse Anne », navire confisqué à l’Allemagne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

    [cliché ©J.-F. Michel : Les participants sur les marches du château de Gussignies]

  • Sud-Ouest vosgien : mieux exploiter les richesses touristiques

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : la pierre rime avec Sebeler

    Le bois tient une place de choix en ce moment au salon de l’habitat d’Epinal. La pierre aussi, avec notamment l’entreprise Sebeler de Bleurville qui n’a pas manqué une seule édition.

    sebeler.jpgDès le premier jour, c’est-à-dire hier, le public a investi en nombre les travées du parc des expositions.

    Le bois et toutes ses déclinaisons tiennent une place de choix au salon de l’habitat. La pierre n’occupe évidemment pas la même position, mais quelques entreprises sont là pour mettre en avant les qualités d’un matériau qui traverse les siècles sans broncher. Florent Colin, co-gérant avec son frère Jérôme de la SARL Sebeler, basée à Bleurville, le rappelle régulièrement à ses clients.

    « Le dallage a deux mille ans, ne l’oublions pas », confie-t-il, « et depuis quelques années la pierre est très tendance. Néanmoins, il ne faut pas se tromper dans les choix. Si la bonne pierre n’est pas au bon endroit, elle se détériorera très vite. »

    Sebeler ne rencontre pas ce genre de difficultés parce que l’entreprise familiale, qui a vu le jour il a plusieurs décennies, s’appuie sur des acquis solides et incontournables. « Mon arrière-grand-père fabriquait des meules qui servaient à l’affûtage des outils », précise encore Florent Colin.

    Depuis, les choses ont changé, mais pas le savoir-faire. Qui s’exprime de A à Z dans l’élaboration de différents produits : des dalles pour les sols ou les murs, des escaliers, des salles de bains ou encore des cheminées. Extrayant le grès (blanc ou rouge) de sa propre carrière de Bleurville, là où se trouvent également les ateliers, Sebeler travaille pour le département, bien sûr, pour la France entière et l’Europe. Florent Colin, citant pêle-mêle, tout près de nous, la Maison du Bailli, la colonne se trouvant place Pineau ou encore les escaliers de la maison chinoise. Autre particularité de la société par rapport au salon, Sebeler n’a pas manqué une seule édition. « Je crois que l’on est deux dans ce cas-là ». Un autre gage de sérieux et de fidélité apprécié par les clients. « Sur ce salon, comme sur celui de Nancy, où nous allons également, nous ne faisons pas d’affaire en direct. En revanche, le relationnel est primordial. Si les gens, qui reviennent à des choses simples dans le choix des matériaux, sont intéressés, ils viennent nous voir à notre magasin d’Epinal ou alors directement à Bleurville. » Où les deux cogérants investissent régulièrement même si la pénurie de personnel se fait cruellement ressentir. « Vous savez, beaucoup pensent que la taille de pierre est un métier artistique, mais c’est un métier de production. »

    [d’après Vosges Matin]

     

  • 30 ans de protection à Châtillon-sur-Saône (88)

    L’association Saône Lorraine a souhaité s’associer aux récentes Journées du Patrimoine en proposant une rétrospective sur trente années qui ont changé le visage du patrimoine bâti du village.

    Expo Châtillon 30 ans protection_2013 019.jpgC’est au Grenier à sel, « quartier général » de l’association, que Jean-François Michel, le président de Saône Lorraine, a accueilli Aimé Bonneret, maire de la localité, Alain Roussel, conseil général de Monthureux-sur-Saône, André Granget, maire de Bleurville, et les adhérents et amis fidèles afin d’inaugurer l’exposition temporaire consacrée aux 30 ans de protection du patrimoine de Châtillon. Ce n’était pas tout à fait un hasard, puisque cette année les Journées du Patrimoine avaient pour thème le centenaire de la loi de 1913 sur la protection des monuments historiques.

    Grâce à plusieurs panneaux conçus et réalisés par les époux Michel et Hubert Flammarion, et agréablement illustrés avec photos, textes et coupures de presse tirés des archives de l’association, les animateurs de Saône Lorraine valorisent l’immense travail réalisé afin de sauver de la ruine plusieurs immeubles Renaissance du vieux Châtillon. Dès 1983, Saône Lorraine a déclaré une véritable guerre contre l’indifférence, les tracasseries administratives, les inerties et les dégradations qui menaçaient les riches bâtisses des XVIe-XVIIe siècles. Il s’agissait surtout de lutter contre des démolisseurs sans scrupules qui abusèrent de la crédulité de propriétaires qui se laissèrent tenter par la vente de leurs vieilles demeures… Pour être mieux dépecer de leurs cheminées monumentales et de leurs poutres ancestrales…

    Expo Châtillon 30 ans protection_2013 021.jpgComme le rappelait le président Michel « Ces trente années ont certes été marquées par des échecs mais l’état général du vieux village reste une véritable satisfaction que Saône Lorraine partage avec la municipalité et toutes les collectivités partenaires ainsi que des mécènes privés. » Belle satisfaction en effet lorsque l’on flâne dans les ruelles du vieux Châtillon : on peut y admirer de splendides immeubles Renaissance restaurées grâce à l’impulsion donnée par Saône Lorraine : ainsi les maisons du cordonnier et du berger, l’hôtel de Sandrecourt, le Grenier à sel, la Grosse Tour… Sans compter les particuliers qui ont suivi la voie ouverte par l’association de sauvegarde !

    Tout cet ensemble architectural rénové vit désormais durant la belle saison grâce aux musées vivants, au public toujours nombreux et à l’action de bénévoles qui ne comptent ni leur temps, ni leur sueur pour que ce patrimoine soit transmis aux générations futures.

     

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    ‡ L’exposition « 30 ans de protection à Châtillon-sur-Saône » est visible tous les après-midi au Grenier à Sel jusqu’au 1er novembre 2013.

  • Bleurville (88) : un concert pour célébrer le patrimoine

    L’ancienne abbaye bénédictine de Bleurville était ouverte au public pour les Journées européennes du Patrimoine. La chorale « Les Combelles » a réveillé joyeusement les vieux murs de l’abbatiale.

    Chorale Combelles_Bazoilles_15.09.13 01.jpgMalgré le temps maussade, l’abbaye Saint-Maur a accueilli de nombreux visiteurs venus pour découvrir un site religieux majeur du sud-ouest vosgien. Bien sûr la crypte pré-romane attire toujours autant les curieux et les amateurs d’architecture religieuse des Xe-XIe siècles. Mais le conservatoire de la Piété populaire connaît désormais un beau succès puisque nombreux sont ceux qui souhaitent mieux comprendre comment nos ancêtres vivaient leur foi chrétienne.

    Pour ces Journées dédiées au patrimoine, les animateurs de l’association des Amis de Saint-Maur avaient également invité la chorale « Les Combelles » de Bazoilles-sur-Meuse, à se produire à l’abbatiale Saint-Maur. Structure émanant de la Fédération des Familles rurales des Vosges, cette formation est composée d’une vingtaine de choristes, essentiellement féminins. Dominique, la chef de chœur néocastrienne, avait concocté un joli programme mêlant harmonieusement invitation au voyage entre amis et chants pour quelques prénoms. L’ensemble vocal interpréta son répertoire avec beaucoup d’humour créant un sympathique climat de connivence entre chef de chœur, choristes et public.

    Chorale Combelles_Bazoilles_15.09.13 04.jpgDes chants anciens et contemporains français arrangés par notre chef de chœur, tels que Voyage en Italie, Les neiges du Kilimandjaro, Petit tango argentin, Shangaï ou La Seine, ont transporté notre public d’un bout à l’autre du monde sans quitter sa chaise ! Dépaysement garanti. La seconde partie a égrené un chapelet de prénoms auxquels étaient attachés de bien jolis chants… et beaucoup d’humour : Thomas, Donas… nobis pacem, Jeanne, une bien belle ode à cette Jeanne qui pourrait être celle qui fut « la Bonne Lorraine », Figaro, Natacha et Dimitri ou les réminiscences de la Sainte Russie…

    Alain Beaugrand, le président des Amis de Saint-Maur, a remercié chaleureusement les choristes et le public venus nombreux pour cette dernière manifestation de la saison à l’abbaye. En guise de conclusion, il précisa que « 2014 sera l’année du 40ème anniversaire des débuts du sauvetage de l’abbaye par l’abbé Pierrat ; les animateurs de l’association vont réfléchir à un programme pour ce temps dédié au souvenir et à la préparation de l’avenir de notre monument historique. » Ce travail et cet enthousiasme communicatif autour de cet emblème du patrimoine du sud-ouest vosgien n’auraient pu durer sans l’implication des quelques bénévoles passionnés – l’abbé Pierrat bien sûr, mais aussi Lucienne et Claude Thomas, Marie-Françoise et Jean-François Michel – qui ont ouvert la voie à la reconnaissance et à la valorisation des richesses historiques architecturales de la Saône Lorraine. Parce que notre devenir ne peut se construire sans trouver ses forces dans ses racines. Et notre patrimoine local y contribue largement.

    [clichés H&PB]

  • Les Journées du Patrimoine 2013 à Bleurville (88)

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  • Droiteval (88) : retrouvailles pour les anciens du COSOR

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : les activités culturelles de la fin de l'été

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : le ruisseau de Biocourt classé Espace Naturel Sensible

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  • Claudon (88) : « 100 ans de protection dans les Vosges : quelques exemples », une conférence de Jean-François Michel

     

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    Puits de Poussay.

    Le week-end des 14 et 15 septembre prochain, auront lieu les journées du patrimoine dont le thème retenu pour cette 30ème édition « 1913-2013 : 100 ans de protection ».

    Dans ce cadre, l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine organise une conférence, gratuite, parfaitement conforme au thème national, mais recentré sur notre patrimoine vosgien.

    Le titre de la conférence est clair : « Cent ans de protection dans les Vosges : quelques exemples ». Il ne s'agit pas de balayer d'une façon exhaustive les quelques 324 monuments classés ou inscrits de notre département, mais bien, à partir d'exemples choisis, de voir la différence entre monuments inscrits ou classés, de voir les modalités d'inscription dans cette liste, les avantages et les contraintes, le tout ciblé sur les Vosges.

    Dans cette même conférence, le sujet du projet d'une nouvelle loi devant remplacer à terme celle de 1913, sera abordé.

    Le conférencier, Jean-François Michel, est délégué régional Lorraine des Vielles Maisons Françaises et Président de l'association Saône lorraine.

    Vendredi 13 septembre 2013

    Salle des Fêtes de Claudon - 21 rue de l’église

    à 20h30

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    Abbaye bénédictine Saint-Maur de Bleurville.

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    Château de Saint-Baslemont.


     

  • L'arrachage des pommes de terre

    Avant la rentrée, toute la famille était mobilisée pour la récolte des pommes de terre... Activité rurale traditionnelle, l'arrachage et la récolte des pommes de terre occupent encore de nos jours nombre de retraités et d'actifs de nos villages vosgiens.

    A Bleurville, la récolte a eu lieu sous un beau soleil de fin d'août. Mais elle ne fut pas à la hauteur des espérances : l'année météorologique a en effet joué de vilains tours à Dame Nature cette année !...

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    La terre est basse...

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    L'alliance de la tradition et de la modernité...

    [clichés ©H&PB]

  • Les musées de l'été : 3 musées pour vivre l'histoire et l'âme de la Saône vosgienne

    Une journée, trois musées !

    Jusqu'au 15 septembre, le pays de la Saône vosgienne vous invite à partir à la découvert du territoire à travers trois visions du pays, de son histoire et de son âme.

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    A Martinvelle, visitez la collection d'un passionné de matériels et d'outils ayant marqué les activités rurales de jadis dans la plaine des Vosges.

    Contact : daniel.aubertin@wanadoo.fr 

     

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    Dans la maison du patrimoine local installé dans l'ancien presbytère du XVIIIe siècle de Monthureux-sur-Saône, en face de l'église paroissiale, vous vous replongerez dans la vie quotidienne de nos ancêtres lorrains du sud, entre l'atelier, la cuisine et la chambre à coucher.

    Contact : m-mad.boulian@orange.fr 

     

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    Enfin, à l'ancienne abbaye bénédictine Saint-Maur de Bleurville au conservatoire de la piété populaire installé dans le prieuré du XVIIIe siècle, vous vous imprégnerez des pratiques religieuses et des rites chrétiens de nos ancêtres vosgiens tout en découvrant une ancienne fondation monastique du XIe siècle.

    Contact : abbayesaintmaur.bleurville@gmail.com

     

    ‡ Les 3 musées sont ouverts du jeudi au dimanche, de 14h à 18h jusqu'au 15 septembre 2013.

  • Darney (88) : conférence sur les Récollets de Darney le 13 septembre

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    L’association « Les Amis du Patrimoine » de Darney organise :

    vendredi 13 septembre à 20h30

    à la salle des fêtes de Darney

    une conférence animée par Jean Marc Lejuste sur les Récollets de Darney

     

    Jean Marc Lejuste, doctorant en histoire moderne à l’université de Lyon-2 et responsable du Centre d’animation de la préhistoire de Darney, propose de découvrir ou de redécouvrir l’histoire du couvent des Récollets qui a marqué l’histoire religieuse et industrielle de Darney depuis presque 300 ans.

  • Les Journées du Patrimoine 2013 en Saône vosgienne

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  • Chef-d'oeuvre vosgien en péril : la chapelle Bizot d'Attigny

    Une chapelle vosgienne est en train de disparaître dans l'indifférence générale. La chapelle Bizot est située en lisière de forêt entre Attigny et Claudon, dans le sud-ouest des Vosges, dans la vallée de la jeune Saône.

    chapelle bizot CPA3.jpgLa chapelle actuelle a été construite en 1867 sur l'emplacement d'un ancien ermitage fondé à la fin du XVIIe siècle. On lui donna le nom d'un des premiers ermites, Claude Brizot, qui fut maire de la communauté d'Attigny avant de se retirer dans la solitude de son ermitage. Par déformation, la chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié fut dénommée "chapelle Bizot" par les habitants d'Attigny.

    Abandonné, l'ermitage fut relevé par la famille de Finance, issue des gentilshommes verriers de la Vôge, et y fit construire la chapelle actuelle dans le style néo-gothique. Une charmante rosace et des gargouilles égayent la façade, et le clocher-façade accueillait une cloche.

    Si la toiture est en assez bon état, l'intérieur de l'édifice a été saccagé : porte d'entrée défoncée, dalles du sol partiellement déposées, vitraux cassés, murs et voûtes détériorés par l'humidité, croix sommitale cassée... Et surtout la chapelle est envahie par la végétation qui la mange progressivement.

    Il est grand temps d'agir ! Une association locale s'était constituée en 2001 afin de sauvegarder la chapelle... Mais rien ne fut entrepris. Depuis, les dégradations se sont accélérées.

    La chapelle appartient toujours aux descendants de la famille de Finance. Cependant, élus, habitants et défenseurs du patrimoine de la Saône vosgienne doivent se mobiliser afin d'entreprendre rapidement des travaux de nettoyage et de protection de cet édifice religieux témoin de la piété de nos ancêtres et de notre histoire locale.

    Quelques images de la chapelle Bizot prises en août 2013...

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    Façade de la chapelle.

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    La chapelle envahie par la végétation.

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    L'intérieur de la chapelle.

    [clichés ©H&PB]

  • Une histoire de fer, de verre et de bois à Hennezel (88)

    Le village de Hennezel, entre Darney et Bains-les-Bains, abrite un musée qui retrace l’histoire de la région à partir des objets produits par les verreries, fleurons de son passé.

    verre2.jpgAu cœur de la forêt de Darney, à Hennezel, l’ancienne maison de maître du dernier patron de la verrerie de Clairey a retrouvé une deuxième jeunesse. Depuis 1986, une poignée de passionnés, membres de l’association Saône-Lorraine, s’efforcent de redonner vie au lieu transformé en musée du fer, du bois et du verre. Bernard et Arlette Delémontey sont de ceux-là. Chaque année, ils organisent des expositions temporaires qui viennent compléter les collections de leur petit musée de quatre salles.

    Jusqu’au 31 octobre, « Opalines et verres moulés » propose de se plonger dans le passé de la région et de découvrir les richesses artistiques créées par les verriers et autres créateurs. « La plupart des objets présentés ici proviennent de dons », relève Bernard Delémontey, qui sert de guide aux 3000 touristes qui franchissent la porte du musée chaque année. Verres, carafes, bouteilles, palets et chiques pour les enfants, vase de nuit, entonnoir, tous les objets du quotidien sortis des verreries proches sont exposés dans des vitrines. Verres soufflés (à la bouche), ou moulés à la main, transparents ou colorés. Les époux Delémontey savent tout sur ces pièces qui ont parfois nécessité de longues recherches pour en certifier l’origine.

    À côté des vitrines d’exposition, les bénévoles ont aussi reconstitué des maquettes des forges ou de l’atelier de menuiserie. Les travaux de broderie des femmes viennent compléter le musée, dont la visite se termine par une histoire plus récente celle-là, et beaucoup plus douloureuse : la salle de la résistance est consacrée au maquis de Grandrupt et à l’abbé Mathis. Tous les résistants qui avaient trouvé refuge dans ce coin de forêt entre 1943 et 1944 ont été déportés.

    Les premières traces d’une verrerie à Clairey remontent avant le milieu du XVIe siècle. On sait qu’en 1555, une verrerie, officielle celle-là, a vu le jour sur les fondations d’une autre, plus ancienne. Dans un temps assez imprécis, on sait qu’un duc de Lorraine a fait venir de Bohème des verriers qui trouvaient dans les forêts vosgiennes tout ce dont ils avaient besoin : du bois pour se chauffer et construire, du sable pour le verre et des espaces pour s’installer.

    verre1.jpgL’époque était alors au temps des cathédrales et la fabrication de verres à vitres et à vitraux était alors en pleine expansion. Le secteur comptait alors 23 verreries de type familial (Lichecourt, Bleurville, Planchotte, La Rochère, etc.). Mais même l’édification de structures religieuses ne ralentit pas les velléités de combat des hommes. Les guerres de religion, la guerre de Trente Ans et plus tard la Révolution ont eu raison de l’économie de la région et des implantations des verriers, également touchés par l’abolition des privilèges.

    Plus tard, les verriers ont tenté de s’implanter à nouveau mais les temps avaient changé. Fini les vitraux et les arts sacrés, il a fallu trouver des reconversions. Certains se sont alors lancés dans la fabrication de bouteilles pour l’eau-de-vie, notamment la cerise de Fougerolles. Au début du XVIIIe siècle, des artisans venus de Suisse et du nord de la Lorraine se sont lancés dans la gobeleterie et la production à grande échelle. La verrerie de Clairey a fermé définitivement ses portes le 28 juin 1952. Elle comptait, outre une scierie attenante, des logements pour les ouvriers, une école pour leurs enfants et une crèche, sur le modèle des entreprises paternalistes.

    Léon Logerot (1844-1924) était un des meilleurs graveurs, tailleurs et peintres de la verrerie de Clairey. Un artiste multifacette dont l’œuvre tient particulièrement à cœur à Bernard Delémontey. Pour lui, le clou du musée est ce petit serviteur de nuit à poser sur une table de chevet. Composé d’une carafe et d’un gobelet en verre vert, il a été fabriqué par Léon Logerot à la fin du XIXe siècle à Clairey. Une identification formelle rendue possible grâce aux catalogues édités par les verreries. En effet, peu d’œuvres étaient poinçonnées, la majorité d’entre elles ne comportaient qu’une petite étiquette en papier, perdue ou détériorée au fil du temps.

    [texte et clichés : Vosges Matin]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : dimanche de fête entre Moyen Âge et Renaissance

    la-future-mariee-pas-ravie-d-epouser-un-homme-trois-fois-plus-age-qu-elle-se-soumet-toutefois-a-la-volonte-de-son-pere-et-defile-dans-le-village-pour-aller-devant-monsieur-le-cure.jpgQui dit épousailles dit fête au village. Même si le futur marié a trois fois l’âge de sa promise ! Tant qu’il y a des fabliaux, des « bonnes chairs » et de la piquette à volonté, le peuple festoie volontiers. Car le mariage entre une jeune fille du village et un vieux barbon était le fil rouge de la fête du Moyen Âge et de la Renaissance à Châtillon-sur-Saône.

    vosges,chatillon sur saone,renaissance,moyen age,mariage,saône lorraineDepuis 11 ans, l’association Saône-Lorraine présidée par Jean-François Michel organise une journée pour mettre en valeur le patrimoine historique dans le vieux Châtillon. Cette année, le mariage était le fil rouge. Pourquoi le mariage ? « Parce qu’il permet de reproduire des scènes de la vie quotidienne : rencontre, cérémonie religieuse, repas et même la nuit de noces ! », répond Nathalie Bonneret, qui a écrit le scénario et mis en scène le déroulé du spectacle. Entre elle et le village, c’est « une histoire d’amour », qui dure depuis 20 ans.

    vosges,chatillon sur saone,renaissance,moyen age,mariage,saône lorraineChaque animation permet d’attirer l’attention sur la restauration du village dont bon nombre de maisons sont classées et surtout « de faire venir des gens qui, à la base, ne sont pas intéressés par les vieilles pierres. »

    Entre la maison du cordonnier, celle du berger ou du boucher, des compagnies de théâtre de rue ont présenté des démonstrations de combat à l’épée. Dans les rues, les bénévoles en costume d’époque, robes amples et multiples jupons pour les gentes dames et chaussettes montantes dans des chausses en cuir pour les sieurs, déambulaient au gré de leurs occupations, passant devant l’herboriste et ses plantes guérisseuses, s’arrêtant pour regarder le batteur de blé en plein effort, en attendant le repas de noce. « Nous nous efforçons de coller au plus près de la réalité historique, reprend Nathalie Bonneret. Ce qui compte aussi c’est l’interactivité avec le public », qui entonne, verre de vin en main, un refrain qui trouverait sa place encore aujourd’hui dans pas mal de fêtes : « L’eau ne fait que pourrir le poumon […] Vide-nous ce verre et nous le remplirons ! »

    vosges,chatillon sur saone,renaissance,moyen age,mariage,saône lorraineLe temps d’une journée, la petite cité de Châtillon, perdue aux confins des Vosges du sud-ouest, a participé au festoiement. Et à raviver la mémoire du pays. Les mariés, eux, ont convolé en justes noces. Que cela fut dit, que cela fut fait.

     

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    [texte d’après Vosges Matin | clichés VM]

  • "L'Echo des 3 Provinces" août - septembre 2013

    IMG.jpgToujours à l'heure de l'été, notre magazine préféré des Trois Provinces, L'Echo des 3 Provinces, propose de poursuivre les visites dans la région.

    Ce nouveau numéro estival invite le visiteur à découvrir les richesses cachées de ce pays rural situé aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.

    Le sommaire est une invitation à venir au Pays des Trois Provinces, à en découvrir son histoire et ses habitants :

    - Orage meurtrier en 1746 à Frain (Vosges)

    - Le monument commémoratif de 1870-1871 de Darney a 100 ans

    - Les bienfaits de l'aubépine

    - La voie ferrée éphémère de la Vôge

    - Le petit théâtre de Villars-Saint-Marcellin (Haute-Marne)

    - La légende du Pont du diable

    - Histoire de la cuisine

    - Des livres au Pays des Trois Provinces

    - Le chasseur de La Mothe

    - La route des Choiseul dans le Bassigny

    - Une place pour le Docteur Germain à Lamarche

    Et les pages consacrées aux animations de l'été au Pays des Trois Provinces.

     

    ‡ L'Echo des 3 Provinces est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (24 €) à : ADP3P, Luce Mouthon, 3bis route du Void d'Escles, 88260 ESCLES.

  • Vioménil (88) : à la source lorraine de la Saône

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    [Vosges Matin]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : deux nouvelles toiles de Jan Monchablon au musée

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    [Vosges Matin]

  • Jean d'Arc, le frère caché de sa soeur...

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  • Darney (88) : portes ouvertes au Centre de la Préhistoire

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  • Bleurville (88) : musique de la Renaissance à l'abbaye Saint-Maur

    Pour inaugurer la 39ème saison à l’abbaye bénédictine, les Amis de Saint-Maur accueillaient une spécialiste des instruments à cordes des XVIe-XVIIe siècles. Pour le plus grand plaisir des mélomanes.

    concert L Frizac04.jpgTout d’abord, le président des Amis de Saint-Maur Alain Beaugrand a souhaité dédier ce concert à Lucienne Thomas qui, pour des raisons de santé a dû démissionner de ses fonctions de secrétaire-trésorière de l’association. Et de rappeler « qu’elle fut durant près de 40 ans la cheville ouvrière discrète mais ô combien efficace auprès de l’abbé Pierrat puis de l’actuel président dans des tâches pas toujours valorisantes mais toujours utiles pour la valorisation de l’abbaye. » Le président l’a remercié pour son action et sa fidélité à Saint-Maur durant toutes ces années.

    concert L Frizac07.jpgMais les amateurs de musique de la Renaissance avaient surtout bravé la torpeur d’une fin d’après-midi estivale pour venir goûter, à l’ombre des voûtes multiséculaires de l’abbatiale romane, les airs sortis du luth et de la guitare classique d’Isabelle Frizac. Notre artiste est professeur de musique dans le Val d’Oise où elle enseigne la guitare classique dans une école de musique. Elle est également membre de la Société française du luth et donne régulièrement des concerts de musique ancienne en région parisienne mais aussi dans notre région, ainsi à Châtillon-sur-Saône dernièrement et, prochainement, à l’abbaye de Morimond. Avec beaucoup d’humour, elle insiste : « je suis très attachée au patrimoine historique de notre région entre Lorraine et Champagne au point de posséder une maison chargée d'histoire, l’ancien couvent des Annonciades de Bourmont, dans ce Bassigny qui fut si longtemps lié au duché de Lorraine. J’ai tout de suite été séduite par l’abbaye bénédictine de Bleurville qui est un cadre idéal, à la fois intimiste et riche d’une histoire millénaire, pour un concert de cordes. »

    concert L Frizac10.jpgAprès avoir présenté le luth et la guitare baroque qui a été créée tout spécialement par un luthier de Rennes d’après un modèle sur lequel joua le roi Louis XIII et son fils Louis XIV, Isabelle Frizac interpréta plusieurs pièces musicales françaises, anglaises et espagnoles de la Renaissance et du Grand Siècle. Dans une ambiance bon enfant où elle privilégie l’échange avec son public, notre musicienne, toujours très en verve, transporte l’assistance à l’époque de la Renaissance française avec des musiques pour luth composées par Adrian Le Roy. Mais c’est surtout l’Angleterre shakespearienne qui l’inspire avec l’interprétation de pièces pour luth écrites par John Playford, un maître de danse anglais, Robert Johnson et John Dowland. Elle a fait partagé encore aux mélomanes la musique espagnole du XVIIe siècle avec des pièces baroques du prêtre guitariste Gaspar Sanz.

    Saint-Maur a, une fois de plus, vécu un grand moment musical en célébrant joyeusement la Renaissance à travers des pièces musicales originales. Et avec une musicienne sympathique et de grand talent !

    [clichés ©H&PB]